Archive pour le Tag 'Restitution'

Crimée: La Chine éventuellement pas opposée à la restitution à l’Ukraine

Crimée: La Chine éventuellement pas opposée à la restitution à l’Ukraine


Pour preuve que la Chine ne soutient que du bout des lèvres Poutine surtout après la tentative de putsch raté, le représentant chinois à l’union européenne déclare que son pays ne serait pas forcément opposé à la restitution de la Crimée.

Dans une interview accordée à plusieurs médias dont Al Jazeera, Fu Cong a été interrogé sur le soutien ou non de la Chine aux objectifs de Kiev, en guerre avec Moscou depuis le mois de février 2022. Questionné sur la reconquête d’autres régions actuellement occupées par les autorités russes, le haut diplomate chinois a répondu « ne pas voir pourquoi » Pékin ne soutiendrait pas Kiev.

« Nous respectons l’intégrité territoriale de tous les pays. Lorsque la Chine a établi des relations avec l’ex-Union soviétique, c’est ce que nous avons convenu. Mais comme je l’ai dit, ce sont des questions historiques qui doivent être négociées et résolues par la Russie et l’Ukraine et c’est ce que nous défendons », a ajouté Fu Cong.

Pékin, tout en refusant de condamner Moscou, a affirmé sa neutralité dans le conflit qui sévit en Ukraine. La Chine a présenté en février dernier un plan de paix « sur le règlement politique de la crise ukrainienne » qui prévoit respecter « la souveraineté de tous les pays », critique « l’expansion ou le renforcement de blocs militaires » et réclame « la fin des sanctions unilatérales ».

La véritable restitution du Trésor du Bénin : la démocratie

La véritable restitution du Trésor du Bénin : la démocratie 

Alors que nombre de gauchistes décoloniaux crient  victoire après la restitution de certaines œuvres d’art au Bénin, plusieurs avocats considèrent que la véritable restitution au peuple relève de l’État de droit et de la démocratie.

Notons que la restitution systématique des œuvres d’art créerait une pagaille monstre car tous les musées dans le monde détiennent des œuvres étrangères. À titre d’exemple citons le nombre incroyable de peintures impressionnistes françaises détenues dans des musées étrangers qu’il serait ridicule de revendiquer dès lors que sont organisés des prêts et des échanges entre pays

 

Tribune. 

 

Si la République du Bénin va enfin pouvoir récupérer des œuvres majeures de son patrimoine culturel dont elle fut spoliée des décennies durant, ce n’est pas tant le « trésor de Béhanzin » qui retient l’attention de la société civile, des journalistes politiques et des défenseurs des droits humains. Ces derniers s’inquiètent plutôt du sort d’un autre trésor sévèrement menacé au Bénin : celui des valeurs des droits humains, de l’Etat de droit et de la démocratie. Le peuple béninois doit se les voir restituer en urgence.

Derrière le décorum qui met à l’honneur des valeurs de justice, d’amitié et de respect mutuel dans les relations entretenues entre le Bénin et la France, et qui colorent les préparatifs des cérémonies de ces restitutions tant attendues, on entrevoit un paysage bien plus sinistre.

 

Dans le pays de l’ancien royaume d’Abomey, une chasse aux sorcières est à l’œuvre. Les opposants politiques, les journalistes, les défenseurs des droits humains et les intellectuels y sont arrêtés, sans mandat, sans motif, et sans juge, et détenus de manière cruelle. Ils n’ont commis ni crime, ni délit, mais ont osé exprimer une opinion dissidente, formuler une critique du régime, ou manifester leur intérêt pour participer activement à la vie politique.

Les voilà censurés, enfermés, menacés, par un gouvernement complexé et inquiet, qui jalouse, plus que tout, le monopole du pouvoir, le dogme du chef, et les dérives autoritaires. Entre les mains de leurs geôliers, ces intellectuels et dissidents sont exposés à l’arbitraire, dans le seul et unique but de les briser, socialement, politiquement et psychologiquement.

Le constitutionnaliste Joël Aïvo, professeur à l’Université d’Abomey-Calavi et intellectuel béninois engagé, fut arrêté et continue d’être détenu pour avoir osé exprimer des opinions politiques dissidentes et pour avoir lu à haute voix la Constitution du Bénin, dont il rappelait les garanties. Des opinions et des critiques, véhiculées par les médias français, qui ne furent pas du goût du régime justifièrent son arrestation brutale, suivie d’une détention à durée indéterminée, sans charges, sans motifs, validée par une institution judiciaire paralysée, asservie et incapable de regagner l’indépendance qui fait sa grandeur.

Aussi, pendant les cérémonies de restitution des trésors d’Abomey, celles et ceux qui chérissent les droits humains et les valeurs de l’Etat de droit poursuivront leur lutte, avec l’espoir que le bruit des réceptions diplomatiques ne masque point les souffrances de ces dissidents politiques bâillonnés.

Nous appelons chaque acteur, qu’il soit président, ministre, diplomate, conservateur de musée, journaliste, étudiant, impliqué ou observant ces cérémonies, à ne pas les oublier et même à les soutenir, et à solliciter, avec tact, force, insistance, la restitution du trésor de l’Etat de droit au Bénin. Cela exige à tout le moins d’organiser un autre type de cérémonie, à laquelle la communauté internationale peut contribuer : la libération des opposants politiques au Bénin.

Restitution Grand débat: Édouard Philippe a menti pour 62% des Français

Restitution Grand débat: Édouard Philippe a menti pour 62% des Français

Édouard Philippe a tordu les résultats du Grand débat pour justifier ses orientations. Ce que pense en particulier 62 % des Français à propos de la question fiscale. On se souvient que le Premier ministre avait beaucoup insisté pour lier l’exaspération fiscale à la nécessité d’une baisse générale des impôts. . Or ce que souhaitent des Français n’est pas prioritairement  la question de la baisse moyenne des impôts mais la question de l’injustice fiscale, c’est-à-dire la répartition même de l’impôt. Selon l’enquête Odoxa-Dentsu Consulting pour  Franceinfo. 62 % estiment que c’est avant tout «la façon dont les impôts et les prélèvements sont répartis» qui pose problème. «Il existe un consensus absolu à ce sujet dans le pays. Les sympathisants de tous les partis politiques sont de cet avis, comme les Français de toutes les catégories sociales, les jeunes comme les vieux, les ruraux comme les urbains», souligne Gaël Sliman, le président fondateur d’Odoxa.  Par ailleurs, les Français sont partagés quant à la manière de réformer la fiscalité. Les CSP - attendent avant tout une baisse de la TVA (30 % des Français toutes catégories confondues le pensent aussi), les CSP + préféreraient une baisse de l’impôt sur le revenu (opinion partagée par 29 % des Français). Le rétablissement de l’ISF est plébiscité par 22 % des Français, mais c’est la solution qui convainc le plus les sympathisants de La France insoumise. Enfin, une baisse de la CSG est réclamée par 19 % des Français (les 65 ans et plus plébiscitent cette option avant toutes les autres). Pour financer les baisses d’impôts, 49 % des Français pensent qu’il faut réduire le coût des services publics, en diminuant le nombre de fonctionnaires. 12 % évoquent l’augmentation de l’âge légal de départ à la retraite et 10 % voudraient augmenter les déficits. Surtout, 28 % rejettent ces trois propositions, car ils préfèrent «qu’on ne baisse pas le niveau global des impôts». D’une manière générale, 69 % des Français ne se disent pas satisfaits par la restitution qui a été faite du grand débat national.

 

 

Grand débat : une restitution bidonnée par le Premier ministre

Grand débat : une restitution bidonnée par le Premier ministre

Dans sa précipitation à récupérer le grand débat, le gouvernement vient de commettre des fautes politiquement impardonnables. D’abord on vient de s’apercevoir qu’on a bidonné les chiffres des contributeurs en les surestimant notoirement. Ensuite qu’on a oublié de traiter environ la moitié des contributions. Enfin sur le fond que le Premier ministre a tordu les conclusions pour les mettre en cohérence avec les orientations  économiques et sociales du gouvernement.

Emmanuelle Wargon, la jeune secrétaire d’Etat à la Transition écologique, chargée d’animer le grand débat avec Sébastien Lecornu, le ministre chargé des Collectivités territoriales. Ces forces en vain de justifier cette restitution un peu tordue dans une interview à France Info.

Franceinfo : quelle est votre réponse à cette enquête de franceinfo sur les chiffres du grand débat, la restitution biaisée ?

Emmanuelle Wargon : Je regrette vraiment cette polémique parce qu’au lieu de se féliciter collectivement du succès d’un exercice de démocratie qui a bien fonctionné, on est vraiment dans une interprétation des faits qui n’est pas la bonne. En ce qui concerne l’exploitation des contributions, le gouvernement a dit, les garants surtout ont dit que nous avions exploité toutes les contributions qui étaient arrivées sur la plate-forme, 1,9 million exactement. Les contributions issues des conférences avec les citoyens tirés au sort, là ça concerne, 20 conférences et 1 500 personnes, et environ 60% de ce que nous appelons ‘les contributions libres’ qui sont les cahiers et les courriers. Nous l’avons dit, c’est public, c’est sur le site du grand débat, c’est dans le rapport des garants. Ils ont confirmé que cette matière était suffisante pour que la restitution soit honnête et crédible. La raison pour laquelle nous n’avons pas exploité 100% encore c’est simplement que tout a été clôturé mi-mars, que des cahiers et courriers arrivent encore, même si normalement c’est fini. Nous nous sommes engagés à exploiter 100%. Ce qui n’a pas été traité pour le début de semaine, le sera d’ici quelques semaines, exhaustif à 100% courant mai.

Pourquoi avoir organisé une restitution lundi alors que tout n’était pas encore analysé ?

Je vous renvoie au rapport des garants qui ont considéré que la quantité de matières analysées était suffisante pour que la restitution soit honnête et crédible. Nous avions besoin d’un délai compatible avec la prise de décision politique, pour pouvoir restituer la parole des Français qui ont participé, pour qu’ensuite le temps des décisions puisse venir. C’est une polémique inutile et qui n’est pas fondée. Nous avons 506 000 personnes exactement qui se sont exprimées sur la plateforme grandebat.fr, pour le reste, par définition, ce sont des estimations. Les réunions locales, on estime à environ 50 personnes par réunion, pour 10 000 réunions, c’est de l’ordre de 500 000 [personnes]. Si on creuse. Une enquête qui a été faite par le Cevipof dit qu’on est autour de 70 [personnes par réunion locale], on est entre 500 et 700 000 [personnes]. Pour les courriers et les contributions dans les cahiers, le chiffre exact, c’est 20 000 cahiers avec 22 pages par cahier. Si on multiplie 20 000 par 22 pages par cahier ça fait environ 400 000 et si on ajoute les 30 000 courriers qu’on a reçus, ça fait 430 000. Quand on arrondit à 1,5 million on est dans le bon ordre de grandeur, sachant qu’on a toujours dit que cette opération était un débat et pas un sondage.

Lundi, vous avez évoqué une analyse exhaustive des contributions et non pas une estimation. On a pris trois mois pour organiser le grand débat. Si l’analyse de 100% des contributions arrive dans quelques semaines alors qu’Emmanuel Macron prend la parole lundi prochain, que faire des contributions de ceux qui ont laissé des messages dans les cahiers qui ne seront pas lus d’ici-là ?

Je voudrais répéter ce que j’ai dit lundi, nos principes sont : pluralisme, exhaustivité et transparence. Tout ce que nous traitons est en ligne. Les principes sont en ligne, la méthodologie est en ligne, le rapport des garants est en ligne. Exhaustivité. Tout sera traité. On aura le traitement à 100% courant mai, mais nous avons la masse critique avec toutes les sources différentes pour que la première restitution soit honnête et crédible et ce n’est pas que le gouvernement qui le dit, ce sont les  cinq garants. Bien sûr on peut essayer de disqualifier ce moment inédit de démocratie, mais à un moment il faut qu’on soit tous responsables. Le gouvernement est responsable. On est transparents dans la méthode. L’exhaustivité, nous l’avons annoncée je m’y suis engagée et elle sera complète. On sera à 100% fin mai.

 

 

Restitution du grand débat : s’attendre au pire !

Restitution du grand débat : s’attendre au pire !

Pourquoi faut-il s’attendre au pire. D’abord parce que la complexité et la grande confusion de ce débat ne permettront  pas de tirer des priorités claires. En gros les préoccupations tournent autour du pouvoir d’achat, de la justice fiscale et sociale. Les autres préoccupations viennent derrière assez nettement. Ensuite parce que c’est au Premier ministre Édouard Philippe qui doit conclure l’épisode du grand débat auquel il a apporté une adhésion assez timide. Enfin parce qu’en réalité les Français ne croient pas du tout dans leur énorme majorité que ce grand débat pourra apporter une solution à la crise sociale et politique. Les conclusions du grand débat risquent donc  d’aboutir à un énorme fiasco. Même les responsables du gouvernement s’y préparent en prévenant qu’il ne faut pas s’attendre à une révolution et qu’il y aura même de grandes désillusions .Normalement le grand débat devrait être terminé, on devrait d’ailleurs connaître ce qui en est sorti et commencer  à énumérer les orientations. Force est de constater que Macron continue de s’inviter ici ou là dans le cadre juridique du grand débat, histoire de continuer à gagner du temps ou plutôt à en perdre. En effet,  les français commencent à être fatigués de cette opération à laquelle ils ne croient pas beaucoup puisqu’un récent sondage Elabe monde que 70 % des Français considèrent que le grand débat ne débouchera sur aucune solution pour résoudre la crise politique. La vérité, c’est que Macron ne pourra apporter aucune solution significative et crédible au mécontentement des Français qui porte surtout sur le pouvoir d’achat, la justice sociale et la justice fiscale aussi sur la réduction des dépenses publiques. Macron ne dispose d’ailleurs d’aucune marge de manœuvre coincée qu’il est d’une part par les critères de gestion publique imposés par l’Europe,  =par une croissance anémique et par des mesures fiscales en faveur des plus favorisés sur lesquels il ne veut pas revenir. Les conclusions de Macron suite à ce grand débat seront forcément cosmétiques ne prendront pas en charge les enjeux majeurs relatifs notamment au renouvellement du projet politique. Macron a cru piéger les gilets jaunes avec un grand débat dont il pensait qu’il allait complètement étouffer ce mouvement social voir le faire oublier. Aujourd’hui c’est lui qui est prisonnier de ce piège dont il ne pourra pas sortir indemne. On peut s’attendre de sa part à un discours fleuve embrassant la totalité des facteurs explicatifs mais sans projet clair et encore moins de décisions significatives. Pourtant l’exercice n’était pas forcément inutile. Il pouvait permettre à davantage de français de s’approprier la problématique du pays sur les enjeux majeurs. Mais il ne fallait pas promettre un débouché politique concret à ce débat à la fois beaucoup trop large également trop vague dans sa problématique. La déception risque d’être immense sans parler de l’hypothèse d’un réveil social qui n’est pas à exclure. Macron pourrait bien avoir fusillé la fin de son mandat avec cette opération politique finalement réduite à une manœuvre de communication permettant au président de justifier sa politique. Mais une sorte de fuite en avant !

Restitution d’œuvre d’art : jusqu’ ou ?

 Restitution d’œuvre d’art : jusqu’ ou ?

 

 

La vague de nationalisme envahit aussi le terrain culturel avec maintenant des demandes récurrentes de restitution d’œuvres d’art. En Italie par exemple on demande le retour de la Joconde dans le pays d’origine de son auteur. De la même façon l’Afrique  réclame ses œuvres d’art. Certes des concertations peuvent intervenir entre les pays pour restituer d’un commun accord certaines œuvrent d’art pour en partager la possession et ou la jouissance. Mais si tous les objets d’art devaient retourner dans les pays d’origine alors on pourrait fermer tous les musées du monde. Certes certains objets n’ont pas été acquis dans des conditions idéales, les guerres ou la colonisation ont facilité des détournements, c’est vrai pour à peu près tous les pays. Avec le même raisonnement on pourrait aussi demander la restitution des anciennes frontières mais alors là aussi jusqu’où aller ? Il serait temps de se mettre d’accord sur une charte mondiale concernant la propriété et la mise à disposition de ses produits culturels. En attendant la  présidence française a annoncé vendredi la restitution “sans tarder” de 26 œuvres d’art réclamées par le Bénin et prôné le lancement d’un processus de concertation au niveau européen sur le retour d’œuvres d’art africain dans leur pays d’origine. Pour l’Italie la France n’a pas pris encore de pollution officielle concernant les revendications sur le retour de certaines œuvre




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