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« ATD Quart Monde doit rester au Cese » (Aubry, Berger, Faure, Pécresse)

« ATD Quart Monde doit rester au Cese » (Aubry, Berger, Faure, Pécresse)

 41 responsables politiques, associatifs et universitaires appellent le gouvernement « à réintégrer sans attendre ATD Quart Monde au sein du Cese, aux côtés de la Croix-Rouge et du collectif Alerte ». Le nouveau Cese entrera en fonction en mai.

 

Tribune :

 

« Deux. C’est le nombre de sièges dévolus aux représentants de la lutte contre la pauvreté sur les 175 que comptera le nouveau Conseil économique, social et environnemental (Cese). Deux sièges pour les 15% de la population qui vivent sous le seuil de pauvreté. Si la réforme du Cese a fait peu de bruit, la loi organique du 15 janvier 2021 a pourtant changé son rôle et sa composition, passant notamment de 233 membres à 175. Les sièges destinés aux associations luttant contre la pauvreté ont ainsi été réduits de trois à deux – l’un pour la Croix-Rouge, l’autre pour le collectif Alerte, tandis que le siège jusqu’ici tenu par ATD Quart Monde a été supprimé.

ATD Quart Monde y porte la parole des plus exclus depuis 1979 et y apporte une expertise unique et irremplaçable 

Troisième assemblée de la République, le Cese a pourtant vocation à représenter la société dans son ensemble. ATD Quart Monde y porte la parole des plus exclus depuis 1979 et y apporte une expertise unique et irremplaçable, construite à partir de la pensée, du savoir et de l’expérience des personnes les plus pauvres. Les travaux portés par ses représentants successifs ont inspiré et initié d’importantes avancées législatives, parmi lesquelles la création du RMI (ancêtre du RSA), de la Couverture maladie universelle (CMU) ou encore du Droit au logement opposable (DALO). Fidèle à ce qui fonde ATD Quart Monde, ses avis et rapports y ont été réfléchis et construits avec des personnes en situation de pauvreté : plus qu’une représentation, c’est une réelle participation des plus pauvres qu’ATD Quart Monde apporte au sein du Cese.

Aujourd’hui, alors que la pauvreté s’accroît en France, il est plus que jamais nécessaire de continuer à faire entendre cette voix. Les 10 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté – dont plus de 2 millions dans l’extrême pauvreté -, les 4 millions de personnes mal-logées, les 3 millions de chômeurs de longue durée, les 3 millions d’enfants de familles vivant sous le seuil de pauvreté doivent pouvoir porter leur parole jusque dans les plus hautes instances de la République. Cela commence évidemment au Cese, un lieu où se côtoient des mondes différents et qui porte le dialogue dans son ADN. Dialogue indispensable dans une société de plus en plus fracturée et qui ne saurait faire l’impasse sur 15% de la population. Sinon, comment prétendre vouloir faire du Cese ‘un carrefour des consultations citoyennes’, selon les propres mots du président de la République?

Le prochain mandat du Cese commençant début mai, il reste peu de temps au gouvernement pour revenir sur son choix

Oui, le Cese peut devenir l’avant-garde de la démocratie participative. Mais pour cela, il se doit d’être représentatif de l’ensemble de la société, sans oublier celles et ceux qui sont déjà bien trop souvent oubliés. Celles et ceux qui se battent au quotidien pour survivre ont beaucoup à apporter, au Cese comme ailleurs, pour construire les réponses à la pauvreté et contribuer à l’ensemble des politiques publiques.

Le prochain mandat du Cese commençant début mai, il reste peu de temps au gouvernement pour revenir sur son choix. En signant ce texte, nous l’appelons à réintégrer sans attendre ATD Quart Monde au sein du Cese, aux côtés de la Croix-Rouge et du collectif Alerte, pour donner à la troisième chambre de la République les moyens de rester fidèle à sa devise : ‘Considérer les progrès de la société à l’aune de la qualité de vie du plus démuni et du plus exclu est la dignité d’une nation fondée sur les Droits de l’Homme.’ »

 

Les signataires : 

Manon Aubry, députée européenne (LFI)

Martine Aubry, maire de Lille (PS)

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT

Annick Berthier, présidente d’Emmaüs France

Eliane Bourrel, personne en situation de pauvreté ayant participé aux travaux d’ATD Quart Monde au CESE

Manuel Bouvier, personne en situation de pauvreté ayant participé aux travaux d’ATD Quart Monde au CESE

Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité

Axelle Brodiez-Dolino, historienne spécialiste des questions de pauvreté et chargée de recherche au CNRS-Centre Norbert Elias

Jean-Marie Burguburu, président de la CNCDH

Julien Damon, sociologue, professeur associé à Sciences Po et conseiller scientifique de l’Ecole nationale supérieure de Sécurité sociale

Emmanuel Decaux, professeur émérite en droit public à l’université Paris 2 Panthéon-Assas

Mireille Delmas-Marty, juriste et professeur honoraire au Collège de France

Christophe Devys, président du Collectif ALERTE

Patrick Doutreligne, président de l’Uniopss

Esther Duflo, économiste spécialiste de la pauvreté prix Nobel d’Economie

Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France

Olivier Faure, député (PS) et premier secrétaire du Parti socialiste

Véronique Fayet, présidente du Secours catholique – Caritas France

Annie Genevard, députée (LR) et vice-présidente de l’Assemblée nationale

Laurent Grandguillaume, président de Territoires zéro chômeur de longue durée

Caroline Janvier, députée (LREM)

Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde

Fiona Lazaar, députée (NI) et présidente du Conseil National des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE)

Franck Lenfant, personne en situation de pauvreté ayant participé aux travaux d’ATD Quart Monde au CESE

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT

Eric Molinié, ancien président du Samu social de Paris et de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE)

Edgar Morin, sociologue et philosophe

Mathilde Panot, députée (LFI)

Valérie Pécresse, présidente du Conseil régional d’Île-de-France (LR)

Raymonde Poncet, sénatrice (EELV)

Dominique Potier, député (PS)

Florence Provendier, députée (LREM)

Pierre-Alain Raphan, député (LREM)

Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre

Fabien Roussel, député (PCF) et secrétaire national du PCF

Adrien Quatennens, député (LFI) et coordinateur de La France insoumise

Malik Salemkour, président de la Ligue des Droits de l’Homme

Marie Toussaint, députée européenne (EELV)

Boris Vallaud, député (PS)

Dominique Versini, ancienne secrétaire d’Etat chargée de la lutte contre l’exclusion

Fatiha Ziane, personne en situation de pauvreté ayant participé aux travaux d’ATD Quart Monde au Cese

 

Brexit : l’Écosse veut rester dans l’UE et veut son indépendance

Brexit : l’Écosse veut rester dans l’UE et veut son indépendance

 

 

 

L’apprenti sorcier Boris Johnson a très sous-estimé les difficultés économiques et politiques avec les deux autres pays mais aussi les difficultés internes. Ainsi l’Écosse refuse de quitter l’union européenne et souhaite maintenant son indépendance. Cette prise de liberté pourrait ensuite être suivie par l’Irlande du Nord et le pays de Galles. Bref la Grande-Bretagne se ratatine.

 

La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a dit samedi espérer que l’Écosse gagne son indépendance et puisse « rejoindre » l’Union européenne, soulignant que le Brexit s’était fait contre la volonté des Écossais, qui s’y étaient majoritairement opposés lors du référendum de 2016.

 

« Nous subissons maintenant un Brexit dur contre notre volonté, au pire moment possible, au milieu d’une pandémie et d’une récession économique », a déploré Nicola Sturgeon sur le site internet de son parti indépendantiste, le SNP, deux jours après la sortie du Royaume-Uni du marché unique et de l’union douanière.

Elle a de nouveau exprimé sa détermination à organiser un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Écosse, après celui perdu par son camp en 2014, lorsque 55% des Écossais avaient dit « non » à l’indépendance.

Selon le dernier sondage mené par l’institut Savanta ComRes pour le journal The Scotsman, mi-décembre, 58% des Écossais soutiennent désormais une rupture avec le Royaume-Uni, du jamais vu.

« Suez doit rester indépendant » (Gérard Mestrallet)

« Suez doit rester indépendant » (Gérard Mestrallet)

Gérard Mestrallet , président d’honneur d’Engie et de Suez et contre l’OPA de Veolia sur Suez . Il s’explique dans les Échos :

« Veolia a proposé de racheter l’essentiel de la participation qu’Engie détient en Suez, puis de lancer une OPA sur 100 % de capital pour fusionner les deux groupes et créer un champion français. Que faut-il penser de ce projet? Depuis quatre ans, je me suis abstenu de toute expression publique, tant sur Engie que sur Suez. En tant que président d’honneur de ces deux entreprises, je me dois aujourd’hui de dire ce que je pense.

Je ne suis pas a priori opposé aux fusions. J’en ai réalisé six. Deux franco-françaises Suez/Lyonnaise des Eaux et Suez/Gaz de France. Et quatre fusions transfrontalières avec la Société Générale de Belgique, puis Tractebel, Electrabel et International Power….. »

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Découverte d’un traitement contre le Covid-19 :  » rester très prudent » ( infectiologue)

Découverte d’un traitement contre le Covid-19 :  » rester très prudent » ( infectiologue)

 

Un infectiologue affirme qu’il convient de rester relativement prudent vis-à-vis de l’éventuelle découverte d’un traitement par le CNRS. Ce n’est pas la première fois qu’on annonce en effet une découverte dans ce domaine. On a même assisté à un affrontement entre les partisans de tel ou tel labo qui financent aussi des experts qui s’expriment. Par ailleurs les institutions de recherche défendent aussi leur boutique avec leur soutien à tel ou tel traitement. « Il faut rester extrêmement humbles et très prudents, et avancer pas à pas », alerte donc lundi 31 août sur franceinfo le docteur Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), alors qu’une équipe de chercheurs français (CNRS) affirme avoir trouvé une solution efficace pour lutter contre le Covid-19 – un spray nasal ou encore des pastilles sous la langue.

« On est dans du traitement préventif, alors même qu’on ne sait pas bien quels individus cibler en traitement de prévention », fait-il valoir.

 

« On nous a lancé, depuis le début de l’épidémie, beaucoup de pistes sur des traitements curatifs, préventifs, mais pour l’instant aucun n’a vu le jour, indique l’infectiologue. Aujourd’hui, la bonne nouvelle pour les malades, c’est qu’on sait mieux soigner les gens car il n’y a plus d’afflux massif de malades à l’hôpital, et qu’on a beaucoup appris de la première vague », affirme Benjamin Davido.

Il estime que « ce serait bien si on arrivait à avoir un vaccin à l’été prochain, l’été 2021″ mais selon lui la difficulté tient dans les différents paramètres à prendre en compte simultanément tels que  »l’immunogénicité, savoir si on aura des anticorps qui vont durer dans le temps. On a vu que des individus jeunes n’avaient pas beaucoup d’immunité naturelle ». Se pose ainsi la question des rappels et du calendrier vaccinal.  »Il nous faut plus de temps pour avancer sur l’immunité », insiste Benjamin Davido.

 

Macron à Mulhouse : il ferait mieux de rester confiné (Le professeur Lantieri)

Macron à Mulhouse : il ferait mieux de rester confiné (Le professeur Lantieri)

 

 D’un côté Macon ne cesse de se déplacer partout presque chaque jour et souvent pour ne pas annoncer grand chose ,  de l’autre il ne cesse de vanter les vertus du confinement. Macron  aurait mieux fait de rester chez lui à l’Élysée estime le professeur Laurent Lantieri qui a critiqué cette visite. Ce déplacement  a été critiqué par plusieurs médecins. 

« La reconnaissance du président est toujours importante, cela dit la symbolique de rester chez soi aurait été plus importante. Je ne suis pas le seul à le penser. Il est très important de respecter le confinement. C’est plus important que la reconnaissance des soignants », a jugé le chef du service de chirurgie plastique à l’hôpital Georges Pompidou de Paris, mercredi soir sur Europe 1.

Laurent Lantieri a poursuivi en estimant que « ce qui a de plus important, c’est que la population respecte strictement ce confinement ».  »Des médecins sont morts. C’est important de reconnaître l’action des soignants, qui n’ont pas toujours été reconnus à leur juste valeur. Mais ce qui a de plus important, c’est que la population respecte strictement ce confinement, jusqu’à ce qu’on trouve une solution. A Paris aussi, comme dans le Grand Est, la situation devient très compliquée », a estimé le médecin.  Le professeur Lantieri a également déploré qu’il n’y ait « pas assez de tests. Nous sommes dans l’inconnue sur l’étendue réelle de la population atteinte par le coronavirus. » Selon le dernier bilan, le coronavirus a provoqué la mort de 1.100 personnes en France, alors que 22.300 cas ont été confirmés.

Le médecin a cependant refusé de polémiquer sur le manque de protections et de tests, remettant ce débat à plus tard. « Il y aura ensuite un moment pour voir ce qui a été bien fait et mal fait durant cette crise. Mais ce que je vois c’est que les soignants ont été exemplaires, des médecins généralistes aux réanimateurs en passant par les chefs de service. Ce n’est pas une guerre, c’est une épidémie. Ce n’est pas la même chose », a-t-il conclu, une allusion aux propos du président de la République, qui avait estimé que la France « est en guerre » contre le coronavirus.

Même battu, Édouard Philippe pourra rester au gouvernement !

Même battu, Édouard Philippe pourra rester au gouvernement !

C’est un peu le paradoxe, Édouard Philippe ,s’il est élu au Havre, pourrait quitter le gouvernement, ce qui permettrait à Macron de gérer un peu plus en douceur la réforme des retraites empoisonnée par l’âge pivot  d’Édouard Philippe. Inversement s’il est battu, donc si sa légitimité politique est contestée, il pourrait demeurer chef du gouvernement.

Évidemment on ne peut exclure une troisième hypothèse à savoir l’élection du premier ministre à l’élection municipale du Havre puis aussitôt sa démission pour une période transitoire au gouvernement. La période sera forcément transitoire car Macron a besoin de changer une équipe fatiguée et finalement assez discréditée.

 Pour justifier ces contradictions on peut compter sur le délire verbal de la porte-parole du gouvernement  Sibeth Ndiaye capable de tout dire, une chose et son contraire et surtout de noyer ses interlocuteurs dans une véritable diarrhée verbale.

 «  Les ministres qui seront candidats aux élections municipales le mois prochain en France pourront rester au gouvernement en cas de défaite, a déclaré jeudi sur Public Sénat la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye. »

“Le principe (…), c’est que la Ve république ce n’est pas une république à l’anglo-saxonne, comme au Royaume-Uni où les ministres de la majorité sont issus du Parlement”, a-t-elle fait valoir.  La légitimité du ministre ne procède pas du fait qu’il soit élu parlementaire ou élu local”, a-t-elle ajouté. “Le fait d’avoir été battu dans une élection locale ne présage pas de son avenir ministériel.”

Finalement une déontologie qui ne repose sur aucun principe et qui laisse la porte ouverte à toutes les hypothèses. Une vraie illustration du en même temps !

La France doit rester un acteur majeur du spatial européen » (Frédérique Vidal)

La France doit  rester un acteur majeur du spatial européen » (Frédérique Vidal)

 

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, descend la place de la France en matière de développement spatial (interview dans la tribune)

 

2019 est une année chargée pour les questions spatiales avec en point d’orgue la conférence ministérielle de l’Agence spatiale européenne (ESA), dont l’objectif est de définir les priorités stratégiques et les financements qui vont avec. Quelles vont être les priorités de la France au conseil des ministres de l’ESA ?

FRÉDÉRIQUE VIDAL - Ce qu’il faut déjà rappeler, c’est à quel point l’Agence spatiale européenne est importante pour l’Europe et la France, leur permettant d’être des leaders du secteur spatial, dans le domaine des lanceurs comme dans celui des satellites : les lanceurs Ariane, les constellations Galileo et Copernicus, la sonde Rosetta… Lors de cette conférence ministérielle, le sujet central porté par la France sera celui de l’innovation. Comment l’Europe sur ces sujets d’innovation doit-elle faire pour rester un leader mondial ? Nous devons aussi penser davantage à l’utilisation des données générées par les satellites conçus et lancés par l’Europe et stimuler le développement de projets fondés sur leur exploitation. Penser à tout ce qu’on appelle le secteur aval, et qui va connaître un développement massif dans les prochaines années.

Pouvez-vous donner des exemples précis ?
Pour soutenir l’innovation, nous avons créé ArianeWorks, qui est une plateforme d’innovation de rupture d’un genre nouveau. Mon objectif est d’aider tout l’écosystème de startups New Space à se développer, en lien avec l’industrie et le Cnes. Que ce soit sur des sujets d’agriculture, avec l’utilisation des données satellitaires pour mieux gérer les sols et mieux prévoir la façon d’organiser les cultures ; que ce soit sur les questions de climat, avec l’observatoire que le Cnes est en train de monter au niveau mondial avec de nombreuses autres agences ; que ce soit sur les véhicules autonomes, avec le soutien d’exploitation des données de Galileo. Sur tous ces sujets, il faut maintenant qu’on tire profit des investissements faits au niveau des États membres, de l’ESA et de la Commission européenne.

Comment jugez-vous l’écosystème spatial français dans le domaine de l’innovation, notamment dans les data ? Est-ce qu’il vous paraît complet et voyez-vous des améliorations à apporter ?

Il y a toujours des améliorations à apporter, mais cet écosystème est vraiment dynamique. On a la chance d’avoir de nombreuses start-up dans le milieu des données, des calculs, dans l’algorithmique. On bénéficie d’un fonds très important de connaissances et d’expertise dans ces domaines-là, et cela permet d’alimenter la création de start-up, y compris d’ailleurs par des étudiants, des jeunes docteurs ou des chercheurs qui s’impliquent dans la création de start-up à partir de données du spatial.

En dépit de notre proximité avec l’Allemagne, il existe une réelle compétition entre Paris et Berlin dans le spatial. La France doit-elle réaffirmer son leadership spatial sur l’Europe à l’occasion de la ministérielle ?

La France est l’un des pays pionniers sur les questions spatiales, avec le premier programme de lanceur engagé en 1965. Nous avons une agence spatiale en France, le CNES, qui est un support très important à la recherche et aux industriels tant sur les lanceurs que sur les satellites. C’est normal que la France souhaite avoir un rôle de leader. Maintenant, il y a plusieurs grandes nations spatiales en Europe, notamment la France, l’Allemagne et l’Italie qui, à elles trois, contribuent à 85 % du budget d’Ariane 6. Il est crucial pour la France de rester un acteur majeur du spatial européen, et c’est tout aussi important que nos partenaires, Commission européenne comme États membres, restent fortement impliqués dans le spatial. Cela ne fait aucun doute dans l’esprit de qui que ce soit. C’est ce qui fait les succès européens.

Ariane 6 est-il le bon lanceur au bon moment ?

Ariane 6, qui sera porté par l’expertise d’Ariane­Group et de l’industrie européenne, sera un lanceur fiable et adapté aux besoins du marché des lancements. Il est donc primordial de terminer son développement puisque celui-ci induira une diminution du prix des lancements. Il sera environ deux fois moins cher par rapport à Ariane 5.

Vega E n’est-il pas un futur concurrent d’Ariane 6 ?

Une concurrence entre acteurs européens dans ce domaine serait stérile. Les programmes Ariane 6 et Vega sont extrêmement liés, leur vocation est d’être complémentaires. Notre R&D et l’innovation sont mises en commun entre la France et l’Italie. La France a financé Vega C et l’Italie de son côté Ariane 6. Notre objectif est de disposer au niveau européen d’une gamme de lanceurs qui couvrira tous les marchés de lancement.

La réutilisation d’un lanceur, considérée comme une innovation de rupture, n’est pas donc pas à l’ordre du jour…

Nous ne devons pas nous interdire de penser à la suite. Nous proposerons d’accélérer le développement des nouvelles technologies pour préparer la suite d’Ariane 6, via le moteur réutilisable à bas coût Prometheus et les démonstrateurs d’étage récupérable Callisto et Themis. Ce sont des solutions de rupture. Notre objectif est d’être capable, à partir d’Ariane 6, d’améliorer en permanence l’offre de lancement d’Arianespace. L’Europe est en train d’achever le développement d’Ariane 6, qui sera prochainement opérationnelle, et en parallèle prépare l’avenir. Ariane 6 sera enfin un pilier très important de l’autonomie et de la souveraineté de l’Europe et de la France. L’Allemagne et la France sont d’accord sur cette stratégie. Nous nous parlons souvent avec mon homologue allemand.

Justement, la France joue le jeu de la préférence européenne. Ce qui n’est pas le cas des autres pays, dont l’Allemagne. Faut-il être plus contraignant ?

Nous devons jouer avec les mêmes règles que nos concurrents. Croyez-moi, ce sujet est une priorité et de grands progrès ont été accomplis depuis deux ans. La Commission européenne et l’ESA se sont engagées à utiliser les lanceurs européens pour leurs programmes spatiaux. Par ailleurs, des représentants de cinq États européens (France, Allemagne, Italie, Espagne et Suisse) se sont engagés lors du Conseil ministériel de l’ESA du 25 octobre 2018 à utiliser en priorité les lanceurs européens pour leurs satellites institutionnels.

La France va-t-elle également soutenir son industrie dans les satellites, qui estime être le parent pauvre de la politique spatiale française ?

Commençons par regarder qui est en tête des dernières compétitions les plus importantes dans les satellites. Ce sont des entreprises françaises. Cette industrie est essentielle et c’est pourquoi l’État l’a toujours accompagnée et a contribué à la porter au meilleur niveau mondial. Cela n’a pas de sens d’opposer les satellites aux lanceurs et vice-versa. Je le leur ai dit. Nous avons la chance d’avoir en France deux grands « satellitiers ». C’est une force. Mais de temps en temps, le fait d’en avoir deux pose des problèmes face à une compétition mondiale féroce. Ils sont conscients que, sur certains programmes, ils doivent mieux travailler et réfléchir ensemble. Ils se rendent compte eux-mêmes, au regard du marché international des satellites, que parfois le fait de rentrer dans une compétition à outrance l’un contre l’autre n’est pas le meilleur moyen pour être efficace.

Poussez-vous à un rapprochement ?

Je ne définis pas la politique industrielle et commerciale de ces entreprises à leur place. L’essentiel pour moi est que notre filière de satellites reste, dans la durée, un fleuron au meilleur niveau mondial, capable d’innover et d’exporter. Nous sommes prêts à envisager toutes les options.

Avez-vous déjà un schéma de rapprochement ?

Ce n’est pas à moi de leur dire ce qu’ils ont à faire, mais ils sont conscients, et moi aussi, qu’il y a des choses à améliorer. Toutes les options sont sur la table, à eux de faire des propositions.

Est-ce un projet à court terme ?

Il faut laisser du temps au temps. C’est à eux de réfléchir et de faire des propositions qui feront en sorte qu’en termes de compétitivité, d’innovations et d’emplois les bonnes décisions soient prises.

Et si rien n’avait avancé avant la fin de l’année ?

Je crois qu’ils sont parfaitement conscients du sujet et ils s’en parlent. Sur la question du spatial, on porte tous la même ligne.

Estimez-vous que la France doit adapter sa doctrine spatiale militaire ?

C’est une question qu’il faut poser à la ministre des Armées, Florence Parly. Mais l’espace tend à devenir un champ de confrontations. Quand on vous attaque, il ne me paraît pas illogique d’être en capacité de répliquer.

D’une façon générale, faut-il faire évoluer le principe de juste retour géographique ?

La France porte cette volonté de faire évoluer le juste retour géographique sur investissement. Principalement nous devons repenser l’industrialisation des lanceurs Ariane pour une raison simple : ce marché est désormais le cadre d’une véritable compétition internationale. Il est très important d’améliorer la compétitivité des futurs lanceurs face notamment à la concurrence américaine. Une réflexion est en cours avec l’ESA pour définir des modalités privilégiant l’optimisation du coût. La compétitivité des programmes spatiaux européens doit devenir la règle à travers une approche beaucoup plus économique.

La France a soutenu le renforcement de l’agence spatiale de l’Union européenne à Prague. Pourquoi l’ESA, soutenue par l’Allemagne, a-t-elle freiné des quatre fers ?

Peut-on vraiment penser que l’Union européenne n’est pas un acteur à part entière du spatial alors qu’elle va investir 16 milliards d’euros dans l’espace entre 2021 et 2027 ? L’UE va tirer bénéfice de la gestion et de l’exploitation des données spatiales issues des programmes européennes qu’elle a financé. Mais l’Agence spatiale européenne demeure unique par son expertise technique sur la gestion des programmes.

Les taux d’intérêt vont rester bas en France

Les taux d’intérêt vont rester bas  en France

 

(Article de Xerfi repris dans la Tribune)

 

«

« Confirmation du resserrement de la politique monétaire aux États-Unis, arrêt du quantitative easing à la fin de l’année en zone euro, le ton des banques centrales change et semble sonner la fin de partie de l’argent pas cher. L’orientation de la FED sur le comportement des autres banques centrales étant toujours importante, ses prises de décisions ne seront pas sans conséquences sur les évolutions à venir ici en Europe et en France.

Or, le message envoyé par le Président de la Réserve fédérale américaine est très clair : « l’économie américaine est en pleine forme. Signe de cette confiance, une nouvelle remontée du taux directeur a été décidée, la 2ème de l’année, la 7ème depuis le revirement de décembre 2015. Deux autres sont programmées d’ici la fin de l’année et trois tours de vis supplémentaires en 2019, ce qui porterait les taux directeurs à 3% environ. Après 7 années passées au plancher à la suite de la crise de 2008, la normalisation est en cours de l’autre côté de l’Atlantique. Conséquence immédiate les taux courts se sont redressés aussi : les rendements américains à deux ans se sont envolés et à près de 2,60 ils sont au plus haut depuis 10 ans. La formation des taux d’intérêt à long terme dépend bien sûr des anticipations des taux à court terme ce qui les a fait grimper à environ 3% soit un pic depuis 2011. En lien avec l’accélération de l’inflation, l’augmentation des taux courts est plus rapide que celle des taux souverains à 10 ans, conduisant à un aplatissement de la courbe des taux Une tendance forte qui perdurerait l’année prochaine. Quoiqu’en hausse, les taux longs pourraient ne pas excéder 4%. Ils demeureraient de la sorte près de 1 point en dessous de la croissance du PIB nominal. Et leur inertie confirme que les marchés ne croient pas en une normalisation complète des taux courts. En d’autres termes, les taux ne seront pas un frein à la croissance aux Etats-Unis. Le risque néanmoins pour l’Europe et la France est bien entendu celui d’une contagion, alors même que les perceptives de croissance sont bien plus modestes. Tout l’enjeu pour la BCE est donc de freiner la remontée des taux importée des États-Unis. Elle peut agir sur les taux courts. Son taux directeur est ainsi resté inchangé et le restera jusqu’à la fin de l’été 2019. Et l’on perçoit mal ce qui pourrait précipiter le mouvement : de l’inflation, dans la zone euro, il n’y en a pas comme le montre l’évolution de l’indice sous-jacent. Une fois débarrassée des produits à prix volatils ou soumis, à l’intervention de l’État, elle reste coincée autour de 1%. De son côté, la croissance, a perdu de sa vitalité : et est passée d’un rythme proche de 3% tout au long de 2017 à 1,5% seulement au 1er trimestre 2018. Quant aux indicateurs avancés, ils vont dans le même sens. L’ESI, un indice du climat des affaires et de la confiance des ménages est peut-être au-dessus de sa moyenne de long terme, mais il s’est retourné depuis janvier dernier signe d’une économie à la recherche de second souffle. Il serait donc mal venu de l’asphyxier avec une hausse des taux. Le douloureux souvenir de 2011 est encore dans les mémoires. Quant aux taux longs, peu de risque d’emballement. Parce que les taux courts sont bas. Parce que la taille du bilan de la Banque centrale restera colossale. Ces digues devraient tenir. L’Euribor à 3 mois, mètre-étalon des crédits à taux variables où à très court terme, est tout simplement négatif depuis le 21 avril 2015. Certes cette vision un peu large écrase les mouvements les plus récents, mais pour l’heure il ne s’agit que de micro-fluctuations qui n’affectent que le troisième chiffre après la virgule. De leurs côtés, les taux à deux ans restent, en France négatifs sans qu’aucune rupture de tendance ne soit perceptible. Quant aux taux longs, ils restent coincés autours de 1% et ne devrait pas dépasser 1,5% fin 2019. Une hausse très limitée qui passera en outre très partiellement dans les taux proposés par les banques à leurs clients, tant la concurrence entre les établissements est virulente. Les taux d’intérêt sont bas, exceptionnellement bas et le resteront encore l’année prochaine. Une chance pour l’Etat qui continue de se financer à bon compte, une chance pour les particuliers et les entreprises qui empruntent toujours moins chers que ce soient pour dépenser plus ou investir.

>> Plus de vidéos sur le site Xerfi Canal, le médiateur du monde économique

Hollande veut rester en politique : au secours !

Hollande veut rester en politique : au secours !

Un peu comme Sarkozy, Hollande et drogué à la politique. Il affirme qu’il n’entend pas se retirer du débat, qu’il s’exprimera mais sans nuire au redressement du pays. En vérité, on voit mal ce qu’il  pourrait apporter de positif compte tenu de son bilan autant comme premier secrétaire du parti socialiste que comme président  de la république. En fait,  si Hollande tente un retour, c’est qu’il ne sait pas faire autre chose que de la politique. Pour lui ce n’est pas un engagement mais un job. Il est vraisemblable qu’il choisira une posture d’opposant comme l’avait fait d’ailleurs. La crainte pour l’ancien président de la république ce n’est pas que Macron échoue dans sa tentative de moderniser le pays mais plutôt le contraire,  qu’il réussisse. On sait que François Hollande a été le président le plus impopulaire de la Ve République, il ne se console pas d’avoir été mis en position de renoncer. Son premier objectif est donc de réhabiliter son bilan à fin de sauver son image dans l’histoire. Le second objectif pourrait être un retour plus actif par exemple au sein des socialistes aujourd’hui en pleine décomposition et dont il pourrait refaire éventuellement l’unité grâce à son art des synthèses, un art qui peut satisfaire aussi bien les gauchistes que les libéraux. Un exercice dans lequel il a excellé au parti socialiste quand il en était le premier secrétaire. Malheureusement cet art de la contradiction a explosé au contact des réalités de la gestion. Mercredi, TV5 Monde a diffusé  une courte interview enregistrée dans la foulée, dans laquelle François Hollande indique qu’il restera un acteur de la vie publique. Se retirer du paysage politique? «Non!» tranche le socialiste. «Je ne l’ai d’ailleurs pas dit, à aucun moment. Même quand j’ai décidé, pour les raisons que j’avais indiquées, de ne pas me représenter», se plaît-il à rappeler, comme si la question de l’éventualité d’un retrait l’étonnait. «Ce n’est pas de la passion», insiste-t-il, inquiet que certains puissent imaginer qu’on «ne puisse pas (se) détacher» de la politique, «comme s’il y avait une addiction». «La politique c’est la vie de nos compatriotes, c’est la vie aussi du monde. Je suis passionnément français donc je continuerai à m’exprimer», poursuit Hollande qui jure qu’il «ne veut pas compliquer la tâche de (son) successeur». «Donc je me suis astreint à une réserve, à une retenue que chacun peut comprendre». Du présent, Hollande vient d’utiliser le passé. Car les premiers pics à l’endroit d’Emmanuel Macron, surgissent: «Évitons de prendre des décisions qui viendraient contrarier cette tendance» d’embellie économique. Dans son viseur: la réforme du code du travail.

Climat : Les Etats-Unis pourraient rester dans l’accord de Paris

Climat : Les Etats-Unis pourraient rester dans l’accord de Paris

Finalement sous la pression de l’opinion et surtout des grands groupes internationaux, le président américain pourrait être amené à revoir sa position concernant l’accord de Paris sur le climat. Il ne s’agirait plus de se retirer de cet accord mais d’en rediscuter certains aspects et notamment de retenir des objectifs de réduction d’émissions polluantes  en moins contraignant pour les États-Unis. L’administration du président Donald Trump semble en effet envisager de plus en plus sérieusement de maintenir les Etats-Unis dans l’accord de Paris sur le climat, sous la pression des grandes entreprises et au prix d’un nouveau retournement politique. Le principal élément nouveau sur ce dossier réside dans les déclarations faites mardi par le secrétaire à l’Energie, Rick Perry.   »Je ne vais pas dire au président des Etats-Unis de quitter l’accord de Paris sur le climat (…). Je vais lui dire que nous devons le renégocier », a-t-il déclaré, se disant aussi favorable à la promotion de toutes les formes d’énergie. L’ancien gouverneur du Texas rejoint ainsi la position du secrétaire d’Etat Rex Tillerson, ancien PDG du géant pétrolier ExxonMobil, lui aussi partisan du maintien dans l’accord, ou de la fille du président, Ivanka et son mari Jared Kushner. Mercredi, treize grands groupes internationaux ont pressé Donald Trump de maintenir les Etats-Unis dans l’accord de Paris, conclu en décembre 2015 par 195 pays et visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour contenir le réchauffement climatique. S’il choisissait cette option, Donald Trump se mettrait en contradiction avec son discours de campagne sur l’environnement, fortement climato-sceptique. « Je suis très hésitant à avancer une prédiction étant donné l’imprévisibilité du processus de décision de cette administration », a expliqué Elliot Diringer, directeur général du « Center for Climate and Energy Solutions », influente ONG de Washington. Toutefois, « il semble qu’il y ait une convergence grandissante à la Maison Blanche en faveur d’une stratégie de maintien dans l’accord de Paris, mais en révisant à la baisse les objectifs de réduction des émissions de carbone des Etats-Unis ».

Sondage : Taubira peut rester

Sondage : Taubira peut rester

 

Un récent sondage Ifop pour I télé publié samedi 9 janvier fait apparaître qu’ une majorité des Français (54%) estime que la garde des Sceaux, Christiane Taubira, peut rester. Pourtant une autre majorité encore plus large se déclare en faveur de la déchéance de nationalité à l’égard de laquelle Taubira a manifesté son désaccord total. Des résultats en apparence assez contradictoires. Cependant cela peut correspondre aux souhaits des Français de voir représenter dans le même gouvernement toutes les sensibilités. Pour preuve le fait que même chez les sympathisants des républicains les avis sur cette question sont aussi assez partagés. Sans doute faut-il voir là le sentiment général que la France ne peut plus se permettre de se vautrer dans des clivages  obsolètes qui hypothèquent l’efficacité du gouvernement dans une période de crise particulièrement aiguë. Sans doute tiendrait-on des résultats assez comparables si l’on interrogeait les Français pour savoir si Macon représentant de l’aile droite du gouvernement devait ou non se maintenir dans l’équipe de Manuel Valls. Il y a de toute évidence une demande d’unité dans le résultat de ce sondage. Unité pratiquée par exemple depuis longtemps en Allemagne tandis que la France se livre encore aux délices de l’affrontement politicien aussi stérile que superficiel. Avec Taubira les Français ont peut-être l’impression que cette présence constitue une garantie vis-à-vis de la dérive droitière de Hollande ; à l’inverse avec Macon cela peut constituer la garantie qu’Hollande ne retombera pas dans la dérive bureaucratique étatiste dans le domaine économique. Au gouvernement malgré son désaccord avec l’exécutif à propos de la déchéance de la nationalité pour les binationaux, selon un sondage IFOP pour iTélé publié samedi 9 janvier. A l’opposé, 45% des personnes interrogées pensent que Christiane Taubira devrait quitter le gouvernement. Parmi les sympathisants du PS interrogés, 70% pensent que la ministre peut rester dans l’équipe de Manuel Valls contre 28% d’un avis contraire. Chez les sympathisants des Républicains, 52% souhaitent la voir partir contre 47% qui estiment qu’elle peut rester au gouvernement.

Taux : ils vont rester négatifs en Suisse

Taux : ils vont rester négatifs en Suisse

Et cela  tant que cela sera nécessaire pour la politique monétaire, déclare Fritz Zurbrügg, vice-président de la Banque nationale suisse (BNS), dans les colonnes du journal dominical Zentralschweiz am Sonntag. « Les taux d’intérêt resteront bas tant que la politique monétaire le justifiera », dit-il en ajoutant que l’environnement de taux bas dans le monde contribue à contenir les taux suisses. Une éventuelle hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine serait une bonne chose pour la Suisse, en renforçant l’attractivité du dollar, estime-t-il. L’économie helvétique, tournée vers l’exportation, souffre de la vigueur du franc depuis que la BNS a abandonné en janvier le cours plafond du franc à 1,20 pour un euro. Un mois plus tôt, en décembre 2014, la banque centrale avait imposé un taux des dépôts négatif pour la première fois depuis les années 1970, facturant à 0,25% les dépôts à vue. « Le franc serait encore plus fort sans des taux d’intérêt négatifs », fait valoir Fritz Zurbrügg dans l’interview.  Interrogé par le Schweiz am Sonntag, le directeur de la Finma, l’autorité de surveillance des marchés financiers en Suisse, estime de son côté que les taux d’intérêt bas resteront en place pendant des années voire des dizaines d’années. « Il est possible que les taux d’intérêt bas durent non seulement des années mais des décennies », assure Mark Branson, en notant que les banques et compagnies d’assurance devront s’adapter à cette situation. « Un tel environnement est historiquement unique. Plus longtemps durera cette phase, plus difficile sera la sortie une fois que les taux d’intérêt redeviendront attractifs. »

« Air France va-t-elle rester française ? (Bruno Leroux)

« Air France va-t-elle rester française ? (Bruno Leroux)

 

Invité ce vendredi de France Info, le président du groupe socialiste à l’Assemblée à raison de se poser la question : la compagnie va-t-elle rester française. Face au blocage des pilotes il se pourrait qu’on envisage un scénario de délocalisation de l’entreprise avec à la clé une modification du statut des personnels. Rien n’est envisagé officiellement actuellement mais il faut quand même signaler que les salariés de KLM ont accepté de faire des efforts importants pour améliorer la productivité. En outre une délocalisation pour régler en partie la question de la forte fiscalité qui pèse sur les salaires en France. Dans ces conditions Bruno Le Roux A appelé les pilotes d’Air France à se remettre autour de la table. Et il s’inquiète pour l’avenir de la compagnie.  « Je suis très inquiet de la situation de la compagnie Air France. Et surtout du manque de lucidité dans ce moment pour faire des réformes qui sont essentielles, essentielles à la survie de l’entreprise. J’ai peur pour les salariés. Quand on annonce pour la première fois dans l’histoire de la compagnie des licenciements, j’y vois les effets d’une compétition internationale qui s’est musclée fortement ces dernières années », a déclaré Bruno Le Roux. « Il y a un risque de disparition du pavillon français. La compagnie Air France existera très certainement toujours. Est-ce qu’elle sera française ou pas ? Il y a des compagnies du Golfe qui regarde de notre côté. C’est pour ça que je demande que les négociations puissent se poursuivre, que les pilotes se mettent autour de la table ».

Blatter veut rester à la FIFA

Blatter veut rester à la FIFA

 

Incroyable mais vrai, Blatter envisage sérieusement de renoncer à sa promesse de démissionner de son poste de président de la FIFA, a déclaré lundi un de ses proches conseillers sur la chaîne Sky News. Selon Klaus Stöhlker, qui a conseillé Sepp Blatter durant sa dernière campagne de réélection, le patron du football mondial, qui a 79 ans, pourrait rester à la tête de la Fédération internationale si aucun « candidat convaincant » n’émerge pour le remplacer.  Quatre jours seulement après avoir été réélu en plein scandale de corruption visant des responsables de la FIFA, le patron du football mondial a annoncé le 2 juin qu’il démissionnerait à l’occasion d’un congrès extraordinaire qui devrait se tenir entre décembre 2015 et mars 2016. Mais selon une source citée dimanche par le quotidien suisse Schweiz am Sonntag, il aurait reçu depuis de nombreux messages de soutien de fédérations africaines et asiatiques reconsidérer sa décision, et il n’y serait pas insensible. Ce soutien n’est pas étonnant car certainess de ces fédérations sont impliquées dans la corruption.

 

La Grèce doit rester dans l’Euro (Moscovici)

La Grèce doit rester dans l’Euro (Moscovici)

 

 

Moscovici confirme en fait que l’Europe est coincée. Avec la dette de plus de 300 milliards de la Grèce ( Dont plus de 50 milliards d’engagements pour l’Allemagne et plus de 40 milliards pour la France). Il n’y a donc pas d’autre solution que de garder la Grèce dans l’Euro sauf à renoncer à tout remboursement en cas de défaut.  « Il ne peut pas ne pas y avoir d’accord. Nous allons tous faire ce qu’il faut pour qu’il y ait un accord », a déclaré M. Moscovici lors de l’émission Le Grand Jury RTL-LeFigaro-LCI. Estimant que le gouvernement grec a « entendu » le message « dur, en tous cas ferme » de l’Eurogroupe qui s’est réuni vendredi à Riga (Lettonie), le responsable européen s’est dit confiant dans la capacité des Européens de s’entendre avec la Grèce avant l’expiration fin juin du programme de sauvetage financier prévu pour Athènes. « Nous allons accélérer le processus. Nous allons entrer maintenant dans cette négociation, j’en suis convaincu », a ajouté M. Moscovici qui a indiqué avoir parlé dimanche à deux reprises avec le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, « un homme intelligent, pas toujours facile mais intelligent » et avec qui on « peut trouver un langage commun ». La Grèce est à court d’argent en raison de la stagnation des négociations avec ses créanciers, UE et FMI, et du retard pris dans le paiement de la dernière tranche de 7,2 milliards d’euros des prêts. Aucun accord n’a été trouvé vendredi à Riga lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) après deux longs mois de négociations. Une sortie de la Grèce de l’euro n’est pas envisagée, a-t-il réaffirmé, citant deux récents sondages qui montrent que les Grecs souhaitent conserver la monnaie unique. « Moi je souhaite absolument que la Grèce reste dans la zone euro. La place de la Grèce est dans la zone euro », a-t-il dit. Interrogé sur la possibilité d’un défaut de la Grèce qui ne pourrait pas rembourser une échéance, il a répondu: « Nous surveillons ça ». « La Commission européenne et les institutions qui travaillent avec elle – la BCE, le FMI et les Etats-membres – tout le monde souhaite éviter cette hypothèse », a-t-il ajouté.

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