Archive pour le Tag 'reste'

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Hollande à la télé: je reste

Hollande à la télé : je reste

Rien  de nouveau dans la déclaration télévisée de Hollande sinon qu’il a évoqué la solidifté des institutions, en clair que ces institutions lui permettent  de rester jusqu’en 2017. Il a certes acté que les européennes avaient manifesté une défiance vis çà vis de l’Europe, des partis et plus généralement de la politique mais à aucun moment il n’a évoqué sa propre responsabilité et celle du gouvernement. Une sorte de déni de réalité en quelque sorte. Hollande a réitéré sa volonté de  réorienter sa volonté de réformer l’Europe, dès demain a-t-il dit. Une promesse maintes fois faites et qui a abouti au fiasco puisque Merkel a toujours imposé toutes ses vues. En fait  il a rabâché une nouvelle fois la feuille de route du gouvernement : emploi, croissance, pouvoir d’achat, priorité à l’éducation, simplification des procédures, malheureusement du verbiage trop entendu et qui n’a encore donné aucune application concrète bien au contraire. Une chose nouvelle toutefois quand il souhaite que l’Europe se retire là où elle n’est p as nécessaire et se recentrer sur l’essentiel. Comment pourrait-il être écouté par cette bureaucratie de 55 000 fonctionnaires et cette commission bureaucratique qui se moquent  totalement de la légitimité démocratique. Il reconnait que l’Europe est illisible mais comme est illisible la politique du gouvernement. En 2013 il a augmenté les impôts et ce n’est qu’à quelques jours des élections qu’il a décidé d’alléger la fiscalité pour les moins favorisés. Même chose pour les entreprises combien faudra-t-il encore de mois et d’années pour redonner  de la compétitivité aux entreprises plombées par la fiscalité qui tue auusi l’emploi ? En réalité cette allocution n’avait qu’un objet : confirmer que Hollande restera en place ; une intervention par ailleurs sur la forme sans beaucoup de flamme, sans beaucoup d’éloquence, sans même  beaucoup de conviction. Hollande a faiat tout simplement l’impasse sur sa propre responsabilité  et ce n’est pas son hymne à l’amour de la France qui peut dissimuler le vide du propos. De toute évidence Hollande n’a rien compris mais visiblement, ce n’est pas son souci. Une seule préoccupation pour lui demeurer en place le plus longtemps possible. Or précisément la crise de régime ouverte par les européennes pose la question des institutions en place, de la démocratie et même celle du mandat d’un président qui n’a obtenu que 14% des suffrages soit environ 5% des électeurs.

La France prix Nobel de l’ingénierie fiscale avec La TVA (et le reste)

La France prix Nobel de l’ingénierie financière avec La TVA (et le reste)

La France exporte peu ou en tout cas pas assez pour équilibrer sa balance commerciale ((environ 60 milliards de déficit) mais elle exporte bien son système fiscal notamment la TVA désormais en application dans de nombreux pays. Normal, la France est championne du monde des prélèvements obligatoires. La preuve que le « made in France » ça marche comme dirait Montebourg. . La TVA, cette invention française, fête en effet ses 60 ans, ce jeudi 10 avril. La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt général sur la consommation directement facturé aux clients sur les biens qu’ils consomment ou les services qu’ils utilisent.  Maurice Lauré, 37 ans à l’époque et haut fonctionnaire du ministère des finances, veut simplifier les différents impôts sectoriels sur la consommation. En effet, jusqu’alors, sous-traitants, grossistes ou encore consommateurs devaient payer une taxe spécifique, une taxe sur le prix de vente pour le consommateur ou sur le chiffre d’affaires pour les entreprises. Un système d’imposition « en cascade » qui nuisait à la fluidité du marché. Celui qui sera ensuite président de la Société générale publie en 1952 un livre, « La taxe sur la valeur ajoutée ». Il y propose un impôt indirect sur la consommation simple de gestion et difficile à frauder. Le 29 mars 1954, le président du Conseil, Joseph Laniel, et le ministre des finances, Edgar Faure, font voter un projet de loi portant réforme fiscale. Le 8 avril 1954, le Sénat adopte le texte. Le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Pierre Mendès France, soutient la création de cette taxe. La loi est adoptée le 10 avril 1954. Le taux normal à 16,8% et le taux réduit sur les produits de première nécessité à 7,5%. Seules les grandes entreprises s’acquittent de la TVA. Le 6 janvier 1966, Valéry Giscard d’Estaing, ministre des Finances étend le champ d’application à l’ensemble de l’économie.  Facile à mettre en place et à collecter, la TVA a été adoptée dans le monde entier. Sur 183 pays reconnus par l’ONU, 153 possèdent une taxe inspirée de la TVA. L’Afghanistan ou encore les Bahamas et la Barbade ont mis en place une taxe sur la valeur ajoutée. En revanche, un pays n’a jamais cédé: les Etats-Unis. Le pays possède une taxe sur les ventes dans chaque état avec des taux différents. Au Japon, la TVA a augmenté le 1er avril. Une hausse de trois points (de 5% à 8%) qui devrait rapporter en année pleine à l’Etat 8.000 milliards de yens (soit 57 milliards d’euros) supplémentaires. Mais surtout, qui inquiète les Japonais.  En France, la TVA a rapporté en 2013 141,2 milliards d’euros à l’Etat. Ce qui représente soit près de la moitié de ses recettes fiscales. En 2014, selon les prévisions de Bercy, elle doit rapporter 139,4 milliards. Rapportée au PIB, la TVA est passée de 9,26% en 1982 à 9,42% en 2013. En comparaison, l’impôt sur le revenu ne doit rapporter que 74 milliards, et celui sur les sociétés 39 milliards.  Au 1er janvier 2014, le taux de TVA est passé de 19,6% à 20%. Le taux intermédiaire est passé, lui, de 7% à 10%, le taux réduit restant finalement  à 5,5%. A titre de comparaison dans l’Union européenne, le taux normal est de 27% en Hongrie et de 18% à Malte. Au sein de l’Union, il existe une « véritable fraude à la TVA », selon le député Nicolas Dupont-Aignan, coauteur d’un rapport de l’Assemblée. Des mécanismes de dissimulation de TVA communautaire grâce à des sociétés écrans auraient été mis en place. Cette fraude engendrait une perte de 32 milliards par an en France.

 

Hollande-Simplification : supprimer le sénat, le Premier, ministre, les départements…. et le reste

Hollande-Simplification : supprimer le sénat, le Premier, ministre, les départements….  et le reste

 

Hollande veut simplifier, en fait il va proposer de regrouper la fourniture des infos et les dématérialiser. Un  peu court pour un vrai choc. Du bricolage même. En fait l’enjeu c’est de réduire drastiquement le poids des structures administratives et politiques. Il s’agit de supprimer et non de regrouper. Trop d’institutions, d’administrations, de fiscalités, de procédures. Quelques exemples pourquoi maintenir un sénat qui fait double emploi avec le conseil économique et social (CESE). Pourquoi 348 sénateurs en France alors qu’il n’y en a 100 aux Etats Unis. Pourquoi un premier ministre alors que cette fonction est assurée dans d’autres pays par le président (Etats-Unis) par exemple). Du coup,  il ya 4 étages dans les institutions ; la présidence de la République (avec environ 1000 collaborateurs), le Premier ministre (avec environ 500 collaborateurs), les ministères et leurs cabinets (plusieurs milliers de collaborateurs), les administrations centrales (directeurs, directeur adjoint, sous directeurs, chefs de bureau etc., encore des dizaines de milliers). Une organisation également dupliquée au plan des collectivités avec des régions trop nombreuses (Il en faudrait à peine la moitié comparativement à ce qui se passe en Allemagne, en Italie, en Espagne). Des  départements qui ne servent à rien, des collectivités locales qui font double emploi (syndicats intercommunaux, communes). Partout des milliers de fonctionnaires qui entretiennent un objet social surréaliste, des procédures, des contrôles, des sanctions. Exemple, 3000 informations à transmettre par an pour les PME ( Hollande dixit), des avis d’imposition pour la taxe foncière de 12 euros dont les frais de recouvrement représentent au moins 50 euros., surtout des normes et des normes pour tout et en permanence (normes de  matière dites dangereuses, normes sanitaires, environnementales, sociales etc.) ;  interdiction par exemple à un apprenti couvreur de monter sur une échelle de plus de 4 mètres ! Des normes il en faut bien sûr mais en tenant compte de leur réel intérêt général et de la concurrence infranationale.  5,5 millions de fonctionnaires, soit 20% des emplois, 600 000 élus en France, un mille feuilles politique, de quoi tuer un pays, sa compétitivité, sa croissance, son emploi. Résultat, la croissance parmi les moins forte en Europe en 2014, 5 millions de chômeurs officiels (en fait 7 à 8 millions), le plus haut niveau de fiscalité au monde, 60 milliards de déséquilibre  de la balance commerciale et des déficits qui ne s’améliorent pas (budgets, sécu, retraites, Assedic etc.). Et un endettement maintenant de l’ordre de 100% du PIB. Les français ont compris, ils sont 74% à vouloir une vraie simplification, 66% à vouloir une diminution des charges des entreprises, 56% à vouloir une réduction du nombre de fonctionnaires. Hollande a-t-il enfin compris ou va-t-il se contenter  de banalisés ambigües habituelles comme lorsqu’il avait déjà annoncé le 29 mars 2013 son premier choc de simplification ?

Allemagne: Schäuble reste ministre des Finances ou le maintien de l’orthodoxie monétaire

Allemagne: Schäuble reste ministre des Finances ou le maintien de l’orthodoxie monétaire

La reconduction de Schäuble comme ministre des finances, c’est l’assurance d’un maintien de l’orthodoxie monétaire. Finalement une mauvaise nouvelle pour l’Europe car l’objectif sera de maintenir cet euro fort qui profite surtout à l’Allemagne et enfonce les autres. Certes l’euro fort protège le pouvoir d’achat mais il détruit les emplois dans la mesure où les productions nationales ne sont pas compétitives. L’euro fort est une monnaie pour les pays exportateurs comme l’Allemagne pas comme les France dont la croissance repose surtout sur la consommation. Autant dire que la BCE prendre encore moins de risques pour relancer l’économie et que l’Europe politique risque d’être en panne pour des années encore. La chancelière conservatrice (CDU), qui va entamer mardi son troisième mandat à la tête de la première économie européenne, a également annoncé que Ursula von der Leyen, ancienne ministre de l’Emploi et mère de sept enfants, deviendra la première femme à occuper le poste de ministre de la Défense dans un gouvernement allemand.  La nomination de M. Schäuble (CDU) était attendue depuis plusieurs jours après des fuites en ce sens dans la presse. Mme Merkel a souligné qu’elle se réjouissait de la poursuite de (leur) coopération.  Le nom de « Wolfgang Schäuble est associé à la stabilité de l’euro et à la politique qui l’accompagne et à tout ce qui est important en Europe », a affirmé Mme Merkel.  S’ils n’ont pas toujours été sur la même longueur d’onde, une complicité s’est forgée entre eux depuis 2009 –date à laquelle M. Schäuble a pris ce poste–, au fil de la crise de l’euro qui a placé l’Allemagne sur le devant de la scène en Europe.  Au sujet de Mme von der Leyen, la chancelière a souligné au sujet de cette femme présentée comme sa dauphine potentielle, qu’elle s’était « toujours intéressée aux questions internationales ». Le ministère de la Défense est « une tâche stimulante, c’est également une tâche extrêmement exigeante, mais je lui fais confiance pour réussir tout cela très bien », a-t-elle ajouté.  Parmi les autres portefeuilles attribués dimanche soir, l’ancien ministre de la Défense, Thomas de Maizière, également très proche de Mme Merkel, passe à l’Intérieur, un poste qu’il a déjà occupé, qu’il connaît bien et qu’il apprécie.  Hermann Gröhe, l’ancien secrétaire général de la CDU, va prendre en charge le ministère de la Santé, alors que Joanna Wanka reste ministre de l’Education.  Peter Altmaier, remplacé par une sociale-démocrate à l’Environnement, devient ministre en charge de la Chancellerie.  Quelques minutes plus tôt, le parti frère bavarois de la CDU, la CSU, avait annoncé que son secrétaire général Alexander Dobrindt prenait la tête d’un ministère des Transports et des Infrastructures numériques.  Hans-Peter Friedrich (CSU), ministre de l’Intérieur sortant, prendra l’Agriculture.  Le SPD avait annoncé en début d’après-midi que son chef, Sigmar Gabriel, prenait en charge un grand ministère de l’Economie et de l’Energie, alors que Frank-Walter Steinmeier retrouvait le poste de ministre des Affaires étrangères qu’il avait occupé dans le premier gouvernement Merkel (2005-2009), déjà issu d’une grande coalition.  Andrea Nahles (SPD) sera ministre du Travail et donc chargée de mettre en application la création d’un salaire minimum généralisé en Allemagne, principale revendication de son parti figurant au programme de gouvernement de la coalition.

 

Roms : pourquoi Cécile Duflot reste au gouvernement ? (Delphine Batho)

Roms : pourquoi Cécile Duflot reste au gouvernement ? (Delphine Batho)

Spécialiste des questions de sécurité, Delphine Batho s’est opposée lundi aux propos de son ancien collègue, considérant « qu’aucun destin n’est écrit d’avance ». Elle a soutenu, en revanche, l’action du locataire de la place Beauvau, s’interrogeant du même coup sur le maintien au sein du gouvernement de Cécile Duflot. « Soit il y a une règle qui est applicable à tout le monde, soit il y a eu une exception me concernant, et il faut expliquer pourquoi », s’est interrogée Delphine Batho sur LCI / Radio Classique. « Pourquoi j’ai été mise à la porte du gouvernement pour avoir soulevé un problème de fond sur le budget du ministère de l’Écologie ? C’est vrai que ça pose question, ce qui est en train de se passer », a commenté l’ancienne ministre. Soit il y a une règle qui est applicable à tout le monde, soit il y a eu une exception me concernant, et il faut expliquer pourquoi Delphine Batho « Je le dis car je reçois des dizaines de messages ces jours-ci de gens qui me le disent et se demandent en quoi poser le problème du ministère de l’Ecologie c’est plus franchir la ligne jaune ou rouge que de dire qu’un autre ministre est anti-républicain », a-t-elle ajouté.  Delphine Batho avait été remerciée du gouvernement, début juillet, après avoir ouvertement critiqué, sur l’antenne de RTL, le budget alloué à son ministère pour l’année 2014. La socialiste avait été limogée après avoir été convoquée, via Twitter, à Matignon.   Elle « a manqué à un principe majeur de cohésion gouvernementale« , avait ainsi expliqué Najat Vallaud-Belkacem.  »Elle savait à quoi elle s’exposait », avait justifié la porte-parole du gouvernement en sortie de conseils des ministres le lendemain de ce limogeage. De fait, l’article 1 de la charte de déontologie signée par l’ensemble des ministres du gouvernement Ayrault est clair :  « L’expression des points de vue, la confrontation des idées en toute confiance sont nécessaires pour assurer la vitalité d’un gouvernement. La délibération collégiale permet de rechercher les mesures les plus justes et d’éviter les erreurs. Chaque membre du gouvernement a le droit de s’exprimer dans le respect de la confidentialité qui s’attache aux délibérations du gouvernement sur tout sujet, y compris les sujets extérieurs à ses attributions.Une fois que la décision est prise, au besoin après arbitrage du chef du gouvernement, c’est le principe de solidarité qui s’applique. L’expression, directe ou indirecte, de désaccords ne peut qu’affaiblir le gouvernement et susciter le scepticisme des citoyens à l’égard de la crédibilité de l’action politique. »  « La démonstration est faite que, s’il s’agissait de me mettre à la porte pour affirmer une autorité, elle n’a pas été démontrée à des étapes ultérieures », a conclu Delphine Batho, attaquant à demi-mots François Hollande, dont le silence depuis les propos de Cécile Duflot paraît de plus en plus assourdissant à certains

 

Affaire Bettencourt :Sarkosiy débouté, l’instruction reste à Bordeaux

 

Affaire Bettencourt :Sarkosiy débouté,  l’instruction reste à Bordeaux

La Cour de cassation a décidé mercredi la poursuite de l’instruction dans l’affaire Bettencourt, rejetant la demande de suspension réclamée par sept personnes mises en examen dans le dossier, dont Nicolas Sarkozy et l’ex-ministre Eric Woerth, a déclaré l’avocat Patrice Spinosi, qui parle en leur nom. La majorité des mis en examen demandaient l’arrêt des investigations dans l’attente de l’examen le 18 juin de leur requête en suspicion légitime contre les trois juges bordelais et de leur demande de dépaysement du dossier.  Cette contre-attaque de la défense est intervenue après des révélations selon lequelles Sophie Gromb, l’un des médecins qui avait procédé à l’expertise de l’héritière de l’Oréal, était témoin au mariage du juge Jean-Michel Gentil. Le parquet général a estimé lors de l’audience que les faits dénoncés par la défense ne constituaient pas un scandale tel qu’ils justifient l’interruption de l’instruction. Sophie Gromb est l’un des cinq experts ayant rédigé l’expertise de mai 2011 concluant à l’état de faiblesse de Liliane Bettencourt depuis septembre 2006.  La requête en suspicion légitime a été déposée à la demande de Nicolas Sarkozy, d’Eric Woerth, du photographe Francois-Marie Banier, de l’homme d’affaires Stéphane Courbit et de Patrice de Maistre, le gérant de fortune de Liliane Bettencourt, notamment.

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