Archive pour le Tag 'restaurants'

Mieux encadrer l’ouverture des restaurants !

Mieux encadrer l’ouverture des restaurants ! 

 Philippe Etchebest, le chef, populaire et médiatique juré de Top Chef sur M6, voudrait que les ouvertures de restaurants soient mieux régulées. A la veille du Salon de l’agriculture, le cuisinier bordelais revient également sur la profonde crise que traverse la filière agricole et l’importance de consommer local, notamment dans les restaurants

Aviez-vous senti monter cette colère des agriculteurs et la comprenez-vous ?

PHILIPPE ETCHEBEST- Bien sûr, c’était quelque chose de latent. Il n’y a qu’à Paris que les gens ont été étonnés par cette crise. Je ne peux que soutenir les agriculteurs dans leur combat. J’en connais beaucoup, notamment près de ma ferme en Dordogne. Ce sont eux qui nourrissent les Français. Le jour où ils ne seront plus là, ça va faire bizarre ! J’ai regardé dimanche le magnifique film d’Edouard Bergeon Au nom de la Terre avec Guillaume Canet, où l’on voit à quel point le monde agricole souffre depuis des années.

 

Pour le consommateur, la question du prix est centrale. Faut-il beaucoup d’argent pour bien manger ?

Je ne le pense pas. Il y a des marchés dans toutes les villes de France, où l’on peut acheter des fruits et des légumes locaux à des prix raisonnables. C’est important également de respecter la saisonnalité des produits et de les « exploiter » au maximum, avec le moins de gaspillage possible. Peut-être que bien manger coûte au final un tout petit peu plus cher. Mais c’est un investissement car, en matière de santé, c’est autant de dépenses en moins en médicaments et en consultations chez le médecin.

En octobre dernier, la ministre déléguée en charge du commerce, de l’artisanat et du tourisme Olivia Grégoire a indiqué dans une interview à La Tribune Dimanche vouloir davantage mettre l’accent sur le « fait maison » dans les restaurants, avec l’obligation de signaler les plats non préparés sur place. Etes-vous satisfait ?

Avec Stéphane Manigold (ndlr : restaurateur parisien), nous étions à l’initiative de cette mesure. On en avait parlé à Emmanuel Macron lors du Salon de l’agriculture. Nous avons en France un savoir-faire qui est reconnu dans le monde entier, il faut entretenir cette excellence, même si cela a un coût pour les restaurateurs. Car celui qui propose des plats faits maison a besoin de davantage de main d’œuvre que son concurrent qui les fait réchauffer dans un micro-ondes. C’est une bonne chose que le gouvernement ait pris conscience de cela et qu’il veuille aller plus loin que le label existant, qui n’est pas suffisant.

Quel est votre prochain combat ?

Il faut mieux encadrer les ouvertures de restaurants ! Aujourd’hui, n’importe qui peut en ouvrir un, en suivant une formation de seulement deux jours et demi ! Ça n’est pas possible de continuer ainsi ! Restaurateur, c’est un métier qui doit s’apprendre au cours de vraies études. D’autant qu’on a la chance d’avoir en France d’excellentes écoles. Ce n’est pas rien de donner à manger aux clients : il y a des risques sanitaires si on ne maîtrise pas tous les codes en matière d’hygiène. On l’a vu récemment avec plusieurs drames… Est-ce que vous iriez chez un dentiste qui n’a pas de diplôme ? Il est nécessaire de mettre en place un examen. Cela permettrait de préserver notre métier et notre savoir-faire.

On a pu vous entendre également ces dernières années sur la question des charges salariales…

Nous faisons un métier de service, qui nécessite beaucoup de personnel. Le coût de notre masse salariale est trop élevé aujourd’hui. Il faudrait réduire les charges et cela permettrait de mieux rémunérer nos collaborateurs. Sur le plan macro-économique, ça créerait un cercle vertueux car une hausse des salaires augmente ensuite la consommation. J’en ai parlé plusieurs fois à Bruno Le Maire. Il est nécessaire de récompenser ceux qui travaillent. Il y a des personnes qui n’arrivent pas à vivre de leur métier et d’autres qui vivent de ne pas travailler. Dans notre secteur, il y a de très belles perspectives d’évolution professionnelle… mais il faut nous aider.

Le palmarès du Guide Michelin 2024 sera dévoilé le 18 mars prochain. Espérez-vous une deuxième étoile ?

Je suis un compétiteur, donc la défaite n’est pas envisageable pour moi ! (rires). C’est un rendez-vous très important pour mes équipes également. Dans mon restaurant La Table d’Hôtes, mes gars n’y croyaient pas quand on a obtenu une étoile six mois seulement après son ouverture. Après, l’objectif est de toujours faire mieux. J’aspire bien sûr à avoir une deuxième étoile à Maison Nouvelle (ndlr : son deuxième restaurant bordelais étoilé). Est-ce que ça arrivera au mois de mars ? Ce n’est pas moi qui décide. Mais, vous savez, j’ai toujours pensé d’abord à être un bon chef, c’est ça qui m’importe le plus. Les étoiles sont venues ensuite.

La quinzième saison de Top Chef – où vous êtes juré depuis 2015 – débute sur M6 le 13 mars. Ne craignez-vous pas de faire la saison de trop ?

Il n’y aucune lassitude. Les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas. La production nous réserve toujours des surprises concernant la mécanique du programme. On découvre également à chaque fois de nouvelles personnalités, avec des jeunes candidats dont la fraicheur et le culot nous nourrissent. Le jour où j’en aurai marre, j’arrêterai. La télé est une parenthèse dans ma carrière et elle se refermera un jour. Quand j’ai commencé mon premier tournage de Cauchemar en cuisine en 2010, je n’aurais jamais pensé que ça durerait si longtemps.

Cette émission a contribué à la « starification » des chefs, alors que ce n’était pas un métier très à la mode autrefois…

C’est vrai. C’était même considéré comme une « voie de garage » à mon époque. Quand un gamin ne pouvait pas continuer les études, il y avait soit la mécanique, soit la cuisine. Pourtant, c’est un métier d’art, avec un savoir-faire et une véritable tradition culturelle. Je trouve cela très positif que Top Chef ait contribué à mettre en avant ce métier et les valeurs qu’il véhicule.

Parmi les chefs médiatisés, vous êtes le plus populaires dans les sondages. Comment l’expliquez-vous, c’est votre côté grande gueule ?

Je ne cherche pas à plaire. Je pense que c’est cette authenticité que les téléspectateurs apprécient. Je suis direct et sans tabou. Et quand je parle, ça a le mérite d’être compréhensible par tout le monde. Mais il ne faut pas non plus me cantonner à mes coups de gueule. Les gens qui viennent dans mes restaurants sont surpris par le calme ambiant et parfois presque déçus de ne pas m’entendre brailler (rires). Il y a l’image qu’on renvoie et celui qu’on est vraiment.

Avec toutes vos activité (programmes télé, musique, missions humanitaires…), est-ce que vous avez vraiment le temps d’être derrière les fourneaux de vos restaurants ?

Ça serait mentir de vous dire que j’y suis à 100%. On essaie d’organiser au mieux les tournages de mes émissions et mon planning afin que cela ne pénalise pas mon activité de restaurateur. Mais même quand je ne suis pas physiquement présent au Quatrième mur, je fais un Facetime avec les clients au moment de l’apéritif. Cela me permet d’échanger avec eux pendant cinq minutes. Ils sont très touchés par cette attention.

Restaurants : La grande confusion du futur label «préparé sur place»

Restaurants : La grande confusion du futur label «préparé sur place»

Le gouvernement a annoncé fin octobre que les cartes des restaurants en France devront mentionner les plats qui ne sont pas préparés sur place d’ici à 2025.Et le futur label préparé sur place devrait se substituer à l’indication actuelle « fait maison ». Un label déjà confus et en plus qui va coexister pendant un temps avec le label « préparé sur place ».

De concessions en concessions vis-à-vis d’une population très hétéroclite, le gouvernement s’enfonce dans le flou le plus absolu.

Avec l’ancien label  » fait maison » cétait déjà la confusion d’après le journal Le Monde: »Sauce maison ou en poudre ? Purée maison ou déshydratée ? Bœuf bourguignon maison ou sous vide ? Moelleux au chocolat maison ou surgelé ? Le décret relatif à la mention « fait maison ». Il concerne les établissements de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés .Les restaurateurs peuvent faire figurer sur la devanture ou la carte de leur établissement le logo « fait maison », un toit de maison posé sur un casserole, censé garantir une cuisine sur place à partir de « produits bruts ou de produits traditionnels de cuisine ». Ce logo peut être attribué plat par plat. En France, plus de 80 % des restaurants pratiqueraient une cuisine dite d’assemblage.

En réalité dans 80 % des cas au moins une partie sinon la totalité des aliments sont fabriqués de manière industrielle et nombre de restaurants sont des réchauffeurs de plats. Une situation qui porte un énorme préjudice à la gastronomie française et aux vrais professionnels.

Rien d’étonnant à cela la moitié des restaurateurs en France sont dirigée par des non professionnels; des commerçants qui se lancent dans cette profession qui n’exige aucune qualification officielle. Du coup ,rapidement beaucoup de ces nouveaux venus se rende compte de la complexité de l’activité, des problèmes de compétitivité et de gestion. D’où un recours accru à la cuisine industrielle qui permet surtout d’éviter les coûts sociaux en tout cas une partie.

Le futur label «préparé sur place» déjà très flou sur le menu des restaurants va coexister au moins un temps avec l’actuelle mention «fait maison», a indiqué ce lundi la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire devant des professionnels du secteur. «L’objectif est simple : garantir plus d’équité aux restaurateurs, garantir une meilleure information aux consommateurs», a-t-elle indiqué aux membres du Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR) réunis en congrès.

Ce concept de « préparé sur place » n’a aucun sens, en tout cas pas l’avantage que le précédent. Le problème est le manque de régulation d’une profession ou trop d’amateurs s’aventurent sans compétence et sans sérieux. Preuve du nouveau flou du concept préparé sur place : le slogan est établi mais pas son contenu comme l’avoue la ministre Grégoire «Il va falloir qu’on définisse ensemble le “préparé sur place”, et surtout qui soit applicable chez vous, parce que le “fait maison” tel qu’on l’a construit, doté de toutes les exceptions et spécificités, est inapplicable. Là, l’objectif va être beaucoup plus simple» ! a-t-elle assuré.

Société- Classement britannique des meilleurs restaurants du monde : la France seulement en 29e position !

Société- Classement britannique des meilleurs restaurants du monde : la France seulement en 29e position !

 

Le World’s 50 Best, classement britannique mais seulement en 29e position mondiale un restaurant français. Outre qu’on peut discuter sans doute des compétences britanniques en matière gastronomique, il y a dans ce classement  où figurent effectivement de bonnes tables une sorte de règlement de comptes dont sont friands les élite d’outre-Manche.

Aucune table située en France dans le haut du classement donc. De 5 en 2019, elles passent à 3 en 2021. Si le Mirazur entre dans les «Best of the Best» et Alain Ducasse au Plaza Athénée disparaît pour cause de fermeture, l’Arpège d’Alain Passard perd quinze places (23e), Septime de Bertrand Grébaut neuf (24e) et Yannick Alléno au Pavillon Ledoyen seize (41e).

Il y a une dizaine de jours, le World’s 50 Best avait annoncé son classement des positions 51 à 100, dans lequel figurent quatre restaurants hexagonaux: Épicure au Bristol par Éric Frechon (83e), Le Clarence de Christophe Pelé (84e), David Toutain (86e) et La Grenouillère d’Alexandre Gauthier à La Madelaine-sous-Montreuil (91e). Sept tables sur 100 au total, donc, c’est bien peu pour un pays qui s’affirme comme celui de la gastronomie !

Lancé en 2002 par le magazine britannique Restaurant, puis racheté par le groupe William Reed, le World’s 50 Best fait depuis longtemps l’objet de critiques, en raison de ses sponsors (San Pellegrino, notamment) mais surtout de l’opacité de son panel de 1040 votants (chefs, journalistes et «gastronomes globe-trotteurs»), audités depuis 2016 par le cabinet Deloitte.

 

Classement britannique des meilleurs restaurants du monde : la France seulement en 29e position !

Classement britannique des meilleurs restaurants du monde : la France seulement en 29e position !

 

Le World’s 50 Best, classement britannique mais seulement en 29e position mondiale un restaurant français. Outre qu’on peut discuter sans doute des compétences britanniques en matière gastronomique, il y a dans ce classement  où figurent effectivement de bonnes tables une sorte de règlement de comptes dont sont friands les élite d’outre-Manche.

Aucune table située en France dans le haut du classement donc. De 5 en 2019, elles passent à 3 en 2021. Si le Mirazur entre dans les «Best of the Best» et Alain Ducasse au Plaza Athénée disparaît pour cause de fermeture, l’Arpège d’Alain Passard perd quinze places (23e), Septime de Bertrand Grébaut neuf (24e) et Yannick Alléno au Pavillon Ledoyen seize (41e).

Il y a une dizaine de jours, le World’s 50 Best avait annoncé son classement des positions 51 à 100, dans lequel figurent quatre restaurants hexagonaux: Épicure au Bristol par Éric Frechon (83e), Le Clarence de Christophe Pelé (84e), David Toutain (86e) et La Grenouillère d’Alexandre Gauthier à La Madelaine-sous-Montreuil (91e). Sept tables sur 100 au total, donc, c’est bien peu pour un pays qui s’affirme comme celui de la gastronomie !

Lancé en 2002 par le magazine britannique Restaurant, puis racheté par le groupe William Reed, le World’s 50 Best fait depuis longtemps l’objet de critiques, en raison de ses sponsors (San Pellegrino, notamment) mais surtout de l’opacité de son panel de 1040 votants (chefs, journalistes et «gastronomes globe-trotteurs»), audités depuis 2016 par le cabinet Deloitte.

 

Macron s’occupe du pourboire dans les restaurants

Macron s’occupe du pourboire dans les restaurants

Pratiquement aucun grand média n’a souligné le caractère assez irréaliste de la décision du président de la république qui s’attaque à la question du pourboire dans les restaurants. Ces grands médias ont simplement indiqué que ces pourboires seraient désormais défiscalisés. Le président de la république évidemment en campagne continue sa politique du chéquier mais à un niveau  de détail jusque-là inconnu. Faute sans doute de vision sur l’avenir et de capacité à définir les réformes structurelles pour moderniser le pays, Macron joue au syndicaliste. Aujourd’hui il accorde en quelque sorte un pourboire fiscal aux serveurs des restaurants. Demain peut-être va-t-il offrir un bonnet de laine aux livreurs à bicyclette.

Du coup, Martinez, le patron de la CGT, se retrouve muet face à Macron, super syndicaliste qui chaque jour accorde un avantage financier à telle ou telle catégorie sociale.

Comme Marcon décide et fait tout dans ce pays, on peut même se demander si un jour il n’ira pas jusqu’à organiser lui-même les manifestations de protestation.

 

Sondage Passe sanitaire : 64% des Français pour dans les cafés restaurants

Sondage Passe sanitaire : 64% des Français pour dans les cafés restaurants

Selon un sondage Elabe «L’Opinion en direct» pour BFMTV, entre 64% et 77% des Français cautionnent la mise en place du passe sanitaire selon les lieux, des chiffres en augmentation par rapport à un sondage réalisé le mois dernier juste après les annonces du président de la République.

Dans les cafés, bars et restaurants, 64% des Français approuvent l’extension du passe sanitaire, soit 10 points de plus que dans le précédent sondage réalisé. L’approbation monte à 72% pour l’accès aux lieux de culture et à 77% pour les transports (avions, trains, cars longue distance). Pour l’accès aux hôpitaux, 65% des personnes interrogées approuvent le passe, une baisse d’un point cette fois-ci par rapport au mois dernier.

Covid -Restaurants : une baisse d’activité de 40 % !

Covid -Restaurants : une baisse d’activité de 40 % !

 

 Le Syndicat des indépendants et des TPE (SDI) a réalisé une enquête auprès de ses adhérents restaurateurs sur l’impact du passe sanitaire. Son secrétaire général Marc Sanchez en commente le résultat pour le JDD.(Extraits)

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Le Syndicat des indépendants et des TPE (SDI) a mené pendant huit jours, du 9 au 16 août. D’après cette enquête 87% d’entre eux ont observé une baisse de fréquentation – et donc de chiffre d’affaires – et sur ces 87%, 73% ont indiqué que cette baisse était de l’ordre de 40%. Marc Sanchez, secrétaire général du SDI, analyse pour le JDD les résultats de l’enquête et met en avant les revendications de ses adhérents.

Dans le détail de votre enquête, cette baisse de fréquentation constatée est-elle uniforme?
Les situations sont bien sûr variables en fonction des zones géographiques. Dans les stations touristiques des zones côtières, l’impact a été très important sur la première journée, le 9 août, avant que cela se normalise, avec un recours aux tests par la clientèle non vaccinée. En revanche, dans les grandes villes, à commencer par Paris, la baisse de fréquentation s’est accentuée au fil de la première semaine.

 

Comment vos adhérents ont-ils vécu la mise en place du passe sanitaire?
Ils reconnaissent que c’est un mal nécessaire. Mais cela s’ajoute à de nombreuses restrictions et ils n’arrivent pas à voir le bout du tunnel. De plus, certains secteurs ont subi, depuis le 1er juin, la dégressivité des aides au point de connaître des premières difficultés financières, et ce, alors même qu’ils n’ont pas encore eu à payer les charges sociales [à partir d'octobre, NDLR]. Un décret, publié mercredi, a permis d’actualiser le dispositif concernant les pertes d’exploitation, mais cela ne suffira pas et il y a encore beaucoup d’inquiétudes.

Les restaurateurs interrogés ont-ils rencontré des difficultés d’organisation sur la mise en place du passe?
Le contrôle en lui-même, ça peut se passer assez vite et sans trop de problèmes techniques. Mais ça a été plus compliqué dans les zones très fréquentées – les stations balnéaires par exemple – et pour ceux qui ont du volume. Quand vous avez une grande terrasse, il est parfois difficile de bien contrôler les clients, de vérifier qu’ils ont le passe alors qu’ils se sont déjà assis, de gérer les tensions avec les récalcitrants – même si elles restent minoritaires.

Vous demandez la suppression du passe sanitaire pour les terrasses des restaurants. La mesure a pourtant été déjà actée fin juillet et le gouvernement ne prévoit pas revenir dessus…
On se heurte à un certain illogisme. Les autorités, se basant sur des études scientifiques, nous ont assuré pendant des mois qu’être en terrasse, en extérieur et avec la distanciation minimale, n’entraînent pas de risques supplémentaires. Et là, d’un coup, il y a une stigmatisation sur les terrasses. Aujourd’hui, vous pouvez faire la queue devant un boulanger, acheter un sandwich et le manger devant la boutique sans contrainte, ni masque, ni passe.

A partir du 30 août, les salariés des entreprises recevant du public devront avoir un passe sanitaire. Les restaurateurs redoutent-ils cette échéance? 
Nos adhérents observent que la majorité de leurs salariés sont ou seront vaccinés à cette date. Beaucoup sont en revanche inquiets de la gestion des quelques personnes récalcitrantes ou pas encore vaccinées. La question se pose surtout pour les entreprises de moins de 5 ou 10 salariés. En effet, l’absence de passe sanitaire entraîne la suspension du contrat du salarié concerné. Mais on ne sait pas quand cet employé va réintégrer l’entreprise. Voilà pourquoi nous avons proposé, dans un courrier transmis au gouvernement le 9 août dernier, que la suspension ferme du contrat soit d’une durée fixe d’un mois. D’un côté, le salarié a un mois pour se faire vacciner. Et de l’autre côté, l’employeur peut embaucher une personne par intérim pour un mois ou réorganiser le planning de ses autres salariés en leur proposant des heures supplémentaires – que nous souhaitons défiscalisées.

Ces embauches provisoires ne risquent-elles pas d’être compliquées alors que le marché de l’emploi est tendu dans le secteur de la restauration?
C’est pourquoi nous proposons aussi la création d’une task force au sein de Pôle Emploi, dédiée à l’accompagnement des dirigeants en recherche de personnels qualifiés. Parmi nos autres demandes, nous souhaitons la continuité du Fonds de solidarité sans dégressivité pour les secteurs les plus impactés par la crise, mais aussi la réactivation de ce Fonds pour les autres entreprises en difficulté économiques avérées, où nous avons des baisses d’activité entre -20% et -40% sur toute l’année.

 

Covid-19 : un pass pour entrer dans les restaurants partir du 9 juin

Covid-19 : un pass pour entrer dans les restaurants partir du 9 juin

Une sorte de pass sera exigée pour entrer dans les restaurants et certains lieux publics. Des pass numériques sur téléphone ou sur papier.

 

Fourni aux professionnels sur le site TousAntiCovid Signal, le QR code devra être affiché à l’entrée du bar, du restaurant ou de la salle de sport, afin de pouvoir être scanné par les clients eux-mêmes de manière anonyme. Ces derniers recevront une  »alerte orange » si un visiteur présent dans la même tranche horaire de deux heures s’est par la suite déclaré positif au Covid-19 dans l’application. Les consignes sont alors d’« aller se faire tester immédiatement, de limiter ses contacts et de surveiller ses symptômes ». Si trois personnes devenues positives ont fréquenté le lieu, une « alerte rouge » préconise de  »s’isoler et se faire tester immédiatement ».

Restaurants, bars : l’incertitude continue

Restaurants, bars : l’incertitude continue

 

 

Ce ne sont pas les dernières déclarations du chef de l’État qui risque de rassurer les professionnels de la filière de l’hôtellerie restauration. En effet le président de la république a seulement déclaré lundi, que les terrasses des établissements pourraient rouvrir «mi-mai».

 

Cette première période serait suivie de «quelques semaines» d’attente pour autoriser l’accès aux salles elles-mêmes. Pour les terrasses, il s’agit d’un concept d’abord très flou et qui risque d’évacuer évidemment les établissements qui ne peuvent occuper une partie de l’espace viaire.

Pour la suite, il faudra attendre quelques semaines a ajoutéle président de la république. Combien ? On ne sait pas. Peut-être à l’été, peut-être à l’automne, peut-être plus tard. Les propos du président de la République font soupirer Franck Delvau : «c’est exactement la même chose que ce que nous disait Jean Castex. Ce sont toujours des suppositions, alors que nous demandons des dates précises depuis le début», s’agace le patron de l’Umih en Île-de-France. «On continue à jouer au jeu du chat et de la souris. Mais quand vous êtes chef d’entreprise, fermé depuis le 29 octobre, comment voulez-vous vous organiser pour rouvrir votre bar, votre restaurant, avec ça ?», lance le représentant.

Réouverture des relais restaurants routiers

Réouverture des relais restaurants routiers

Dès samedi, environ 250 relais routiers seront réouverts par arrêtés préfectoraux de 18h à 10h, pour les conducteurs routiers, sur présentation de leur carte professionnelle (FCOS ou FIMO)» vient de décider le gouvernement.

Cette décision a été «accueillie comme une première victoire pour les conditions de travail et d’hygiène de ces héros, qui assurent la continuité de l’économie du pays», ont déclaré ces organisations dans un communiqué commun. Ces dernières réclamaient la réouverture immédiate des restaurants relais, fermés depuis le début du confinement. «Aujourd’hui, sur les autoroutes, il n’y a que des sandwichs cellophanes. Sur les nationales et départementales, certains relais sont ouverts mais ils proposent des plateaux-repas froids. Donc à l’approche de l’hiver, nos collègues vont devoir manger froid, dans leurs véhicules, sans accès aux sanitaires et surtout, sans cet esprit de famille qui caractérise les relais. C’est inacceptable», dénonçait ainsi auprès du Figaro Patrick Blaise, secrétaire général de la CFDT route.

Couvre-feu : la mort des restaurants

Couvre-feu : la mort des restaurants

 

Avec les mesures restrictives déjà prises, on prévoyait une faillite de 20 à 30 % dans l’hôtellerie restauration. Le couvre-feu décidé par le président de la république sonne le glas de nombre d’établissements et les faillites pourraient atteindre  40 à 50 % du secteur . Il n’y aura pas que les bars, restaurants hôtels qui sont touchés mais toute une filière qui travaille  notamment en amont ( service, production, transport etc. ).

Plus d’un million de 1 003 300 salariés travaillent dans le secteur de l’hébergement et de la restauration en France métropolitaine , ce qui représente 5,6% de l’emploi salarié marchand non agricole. Ce secteur regroupe 171 970 établissements, soit 9,5% des établissements. Le nombre d’emplois dans le secteur de l’hébergement et de la restauration a fortement progressé sur la période 2005-2017 (hausse de plus de 25%). L’emploi a connu une croissance plus rapide que l’ensemble des secteurs jusqu’au premier trimestre de l’année 2008, puis a connu une moindre baisse pendant la crise de 2008

Plus des trois quarts des salariés du secteur (77,7%) travaillent dans la restauration (83,6% des établissements), l’hébergement représentant moins d’un quart des salariés pour moins d’un établissement sur cinq du secteur. Alors que le secteur de la restauration n’a jamais connu de baisse de ses effectifs au cours des dernières années, même pendant les périodes de crise, celui de l’hébergement a oscillé depuis 2005 entre période de hausse modérée d’activité et période de légère baisse en 2008-2009 et 2013-2014. C’est la restauration qui porte la quasi-totalité des hausses des effectifs salariés

Un recours important aux CDD et aux emplois saisonniers

Comme dans l’ensemble de l’économie, la très grande majorité des salariés de l’hébergement et de la restauration, hors intérim, sont en CDI (82,1% contre respectivement 88,2%). Toutefois, le recours aux CDD et aux apprentis est plus important dans ce secteur (14,6% de CDD contre 10,1% pour l’ensemble des secteurs et 3,3% d’apprentis contre 1,6%). C’est surtout dans l’hébergement que le recours aux CDD est élevé puisqu’il représente plus d’un contrat sur cinq (22,2%). 1. Source : Acoss. Cette statistique porte sur les salariés directement employés par les établissements du secteur de l’hébergement et la restauration. Elle n’inclut pas les travailleurs intérimaires (employés par les établissements du travail temporaire) mis à disposition d’entreprises du secteur. L’enquête Besoins en Main d’Œuvre (BMO) 2017 montre d’ailleurs que près de 60% des projets de recrutement du secteur sont saisonniers. Pour le premier semestre de l’année 2017, près de 20% des offres d’emploi déposées à Pôle emploi pour les métiers de l’hôtellerie et la restauration sont des contrats de travail saisonnier, contre 3,8% pour l’ensemble des métiers. En 2016, l’emploi intérimaire représente 1,1% de l’ensemble des salariés travaillant pour le secteur de l’hébergement et de la restauration. Ce taux de recours à l’intérim est inférieur à celui observé dans l’ensemble de l’économie (4,1%) ainsi que dans le secteur tertiaire (2,3%)

L’instauration d’un couvre-feu dans plusieurs métropoles françaises, dont Paris, ainsi que l’appel du gouvernement à limiter les déplacements et les rencontres a mis un nouveau coup de massue à ces professionnels déjà rudement éprouvés. En termes d’emploi au moins 300 000 postes pourraient être supprimés.

«Cette décision équivaut à une fermeture de nos établissements», ont immédiatement réagi plusieurs organisations représentatives de l’hôtellerie-restauration, dont le Syndicat de la restauration thématique (SNRTC), le Groupement des indépendants hôtellerie et restauration (GNI) et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).

Coronavirus : Paris sauve ses restaurants … et ceux de Marseille

Coronavirus : Paris sauve ses restaurants … et ceux de Marseille

 

 

 

Depuis le 25 septembre environ les critères d’évaluation concernant la dangerosité du virus montre que Paris et sa région se situe en zone d’alerte maximale. Si on  avait appliqué les règles de Marseille, on aurait fermé un certain nombre d’établissements notamment les bars et les restaurants.

Une hypothèse qui n’a pas été retenue et qui du coup interroge sur les décisions restrictives imposées à Marseille. Des restrictions qui vont sauter (pour les restaurants)  pour des questions d’équité entre Paris et Marseille. Matignon a donc annoncé dimanche soir que Paris passait en « zone d’alerte maximale », synonyme de nouvelles restrictions. Mais les restaurants pourront rester ouverts avec un protocole sanitaire renforcé.
Les nouvelles « mesures contraignantes », qui concernent Paris mais aussi les trois départements de la petite couronne, entreront en vigueur mardi et seront détaillées lundi lors d’une conférence de presse à 11H30 par la maire de Paris Anne Hidalgo et le préfet de police Didier Lallement.

Elles dureront au moins 15 jours et devraient notamment entraîner la fermeture des bars et cafés. Les restaurants en revanche pourront rester ouverts, à Paris mais aussi partout en France, y compris à Aix-Marseille où ils avaient dû baisser le rideau il y a une semaine. Le gouvernement suit en effet l’avis du Haut Conseil de Santé Publique qui a validé dimanche le protocole sanitaire renforcé proposé par les professionnels du secteur et qui sera applicable dans les zones d’alerte maximale ainsi que dans les zones d’alerte renforcée.

Là-aussi, les modalités de ce protocole seront détaillées lundi par les ministres compétents. Selon l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie des Bouches-du-Rhône, les restaurateurs devront notamment recenser leurs clients pour les contacter après coup en cas de besoin, garder 1,5 mètre entre chaque table et rendre obligatoire le paiement à table, mais aussi fermer leurs établissements à 22h.

Matignon a également annoncé que les salles ou amphithéâtres des universités ne pourraient, à partir de mardi, être remplis qu’à 50% de leur capacité au maximum en zones d’alerte renforcée et maximale.

Le taux d’incidence dépassait ainsi toujours la barre des 250 pour 100.000 habitants à Paris et le seuil critique des 100 chez les plus de 65 ans. Quant au taux d’occupation des lits en réanimation pour les patients atteints de Covid-19, il s’élevait lui aussi au-dessus du seuil d’alerte maximale de 30% en Ile-de-France, selon les chiffres de l’Agence régionale de santé (ARS).

Selon la principale organisation patronale de l’hôtellerie, l’Umih, environ 15% des 220.000 entreprises du secteur – cafés, bars, hôtels, restaurants, brasseries, discothèques – pourraient mettre la clé sous la porte dans les mois à venir en France, et 220 à 250.000 salariés se retrouver au chômage.

« On est contents pour les restaurants, même si jeter l’opprobre sur notre profession en disant que c’est un haut lieu de contamination, alors que les centres commerciaux et les transports en commun sont très fréquentés, et qu’on a organisé la Nuit blanche à Paris ce week-end, ça interroge », a réagi auprès de l’AFP Franck Delvau, le président de l’Umih Paris Ile-de-France.

 

Bars, restaurants etc.: une vague de faillites sans précédent

Bars, restaurants etc.: une vague de faillites sans précédent

 

Globalement les dernières mesures restrictives vis-à-vis des bars et des restaurants pourraient conduire à la fermeture définitive de 20 à 30 % des établissements. Pour Marseille, c’est assurément une condamnation à mort des établissements qui ne disposent pas d’une assise financière suffisante. Ailleurs la législation et l’ambiance anxiogène vont aussi plomber l’activité Beaucoup auront de la peine à résister à une crise sans précédent qui les a privé d’une grande partie de leur chiffre d’affaires alors que les charges pour une partie continue de courir. Dans le nouveau dispositif à Paris les  établissements ne proposant pas de nourriture devront baisser leur rideau à 22h, dernier délai. Seuls pourront rester ouverts les restaurants disposant d’une licence de grande restauration. Le respect des gestes barrières et protocoles sanitaires devra être assuré.

La préfecture annonce en outre l’interdiction de la vente d’alcool à emporter, ainsi que de la consommation d’alcool sur la voie publique, à partir de 22h et jusqu’à 6h du matin. Il sera également interdit, sur cette même tranche horaire, de diffuser de la musique sur la voie publique ou de la musique «audible depuis la voie publique» : un moyen de lutter contre les fêtes sauvages dans les habitations.

Bars, restaurants: la mort prochaine de 30 % des établissements

Bars, restaurants: la mort prochaine de 30 % des établissements

 

Globalement les dernières mesures restrictives vis-à-vis des bars et des restaurants pourraient conduire à la fermeture définitive de 20 à 30 % des établissements. Pour Marseille, c’est assurément une condamnation à mort des établissements qui ne disposent pas d’une assise financière suffisante. Ailleurs la législation et l’ambiance anxiogène vont aussi plomber l’activité Beaucoup auront de la peine à résister à une crise sans précédent qui les a privé d’une grande partie de leur chiffre d’affaires alors que les charges pour une partie continue de courir. Dans le nouveau dispositif à Paris les  établissements ne proposant pas de nourriture devront baisser leur rideau à 22h, dernier délai. Seuls pourront rester ouverts les restaurants disposant d’une licence de grande restauration. Le respect des gestes barrières et protocoles sanitaires devra être assuré.

La préfecture annonce en outre l’interdiction de la vente d’alcool à emporter, ainsi que de la consommation d’alcool sur la voie publique, à partir de 22h et jusqu’à 6h du matin. Il sera également interdit, sur cette même tranche horaire, de diffuser de la musique sur la voie publique ou de la musique «audible depuis la voie publique» : un moyen de lutter contre les fêtes sauvages dans les habitations.

Cafés, restaurants, tourisme … ça va repartir mais doucement

Cafés, restaurants, tourisme … ça va repartir mais doucement

L’activité de secteur victimes de fermeture administrative va forcément repartir puisque le chiffre d’affaires était souvent proche de zéro pendant la période de confinement. Le problème c’est que le redémarrage risque d’être progressif. D’abord parce qu’il n’est pas certain que les chefs d’entreprises puissent supporter la totalité des charges de personnel habituel avec une clientèle plus réduite. Ensuite parce que cette même clientèle ne va peut-être pas se précipiter dans certain lieux qui en dépit des mesures d’hygiène comporteront des risques de confinement. Globalement en dépit des efforts des commerçants, on va manquer de place et de moyens pour faire respecter des règles d’hygiène particulièrement rigoureuses et complexes . le déconfinement risque d’abord de profiter aux lieux naturels, jardins, terrasses et autre espaces publics.

De la même manière les transports publics n’ont pas retrouvé immédiatement leur clientèle habituelle pour les raisons déjà évoquées précédemment.

Pour permettre ces déplacements, le secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a annoncé dimanche que « 100% de l’offre » de la SNCF serait commercialisée à partir de la « mi-juin », avec la levée de la restriction d’un siège sur deux occupé. À noter que paradoxalement il n’y aura pas de restriction d’espace pour le transport aérien ! Un avantage pour compagnie mais sans doute une inquiétude pour certains voyageurs.

En revanche, l’attestation pour prendre les transports en commun aux heures de pointe en Ile-de-France sera obligatoire « au moins jusqu’au 22 juin« .

Parallèlement aux incertitudes concernant la reprise des activités de loisirs et de tourisme se pose la question de la reprise de l’emploi qui n’est pas forcément compatible avec une prise en compte d’objectifs de d’environnement et de maintien du pouvoir d’achat, donc de consommation et de croissance.

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