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Les énergies renouvelables intermittentes ne respectent pas les lois du marché

Les énergies renouvelables intermittentes ne respectent pas les lois du marché

 

L’expert en énergie Gilles David explique, dans une tribune au « Monde », qu’il faut développer le renouvelable intermittent en veillant à ce qu’il soit stockable et/ou substituable dans l’instant, et repenser notre mix énergétique dans le cadre de la transition énergétique.

L’experte estime que les énergies renouvelables en cause ne respectent pas les lois du marché du fait notamment des nombreuses subventions accordées.

Une observation pertinente mais qui vaudrait aussi pour EDF.  NDLR

Tribune.

 

L’actualité – COP26, hausse spectaculaire du coût de l’énergie – nous le rappelle chaque jour : la transition énergétique est en marche et doit encore s’accélérer. Pour autant, pour réussir, celle-ci ne pourra se faire que dans le respect des lois du marché.

Le marché de l’électricité en France, comme en Europe d’ailleurs, en est la parfaite illustration

 

Ainsi, depuis vingt ans, les énergies renouvelables intermittentes (éoliennes, panneaux solaires) bénéficient de conditions de rachat garanti – sur quinze ou vingt ans – et prioritaires. Ce qui a pour conséquence une forte distorsion du marché de l’électricité avec, pendant une décennie, des prix anormalement bas liés à une surcapacité combinée à un sous-investissement chronique dans des solutions et/ou des technologies qui devraient pourtant être moteur de la transition énergétique.

 

A cette compétitivité artificielle des énergies renouvelables intermittentes, décorrélée des lois du marché, répond un sous-investissement qui aujourd’hui se traduit par une forte hausse des prix de l’électricité mais aussi des black-out comme ceux survenus dernièrement au Texas (Etats-Unis).

Il faut revenir à un principe simple et universel, à savoir celui d’acheter l’électricité à un producteur indépendant qui garantit la fourniture

Il est temps de retrouver la raison et de revenir aux fondamentaux du marché. Il faut en finir avec le capitalisme de rente qui, à terme, joue comme un frein puissant à la transition énergétique que nous appelons tous de nos vœux.

Si les énergies renouvelables intermittentes étaient véritablement soumises aux lois du marché, ni éoliennes ni centrales solaires ne verraient le jour. Du moins sans être adossées à des équipements complémentaires capables d’apporter une garantie de fourniture (centrales à gaz ou centrales à hydrogène notamment).

Une situation qui n’est bien sûr pas souhaitable mais qui souligne l’importance de revenir à un principe simple et universel, à savoir celui d’acheter l’électricité à un producteur indépendant qui garantit la fourniture. En somme, développer le renouvelable intermittent oui, mais dans le respect du marché c’est-à-dire en veillant à ce qu’il soit stockable et/ou substituable dans l’instant.

 

La période « bénie » d’une électricité bon marché est bel et bien révolue. La hausse observée ces derniers mois sera durable pour tous – particuliers comme industriels – et probablement aggravée par une demande en forte progression dans les prochaines années. L’opportunité est donc bien de définir des conditions de marché saines basées sur une utilisation optimale des ressources et des solutions à notre disposition.

Commerce international : Hulot propose de boquer les échanges avec les pays qui ne respectent l’accord du climat

Commerce international : Hulot propose de boquer les échanges avec les pays qui ne respectent l’accord du climat

 

 

Suspension des traités commerciaux, exception agricole, taxe carbone aux frontières: l’ancien ministre de la transition écologique s’attaque au « libre-échange débridé ».

Repenser la politique commerciale pour la mettre au service de la transition écologique.

 

La fondation Nicolas Hulot et l’institut Veblen proposent des mesures assez radicales pour s’opposer aux échanges de biens anarchiques qui mettent en cause le climat et d’une manière plus générale l’environnement. 37 mesures sont ainsi proposées elle s’articule notamment de la suspension des traités commerciaux avec des pays qui ne respectent pas l’accord de Paris sur le climat entre parenthèse exemple le Brésil) et où qui ne respectent pas les règles environnementales ou de santé en vigueur dans l’union européenne. Par ailleurs l’agriculture serait mise hors champ des échanges internationaux ne pas subir un ultra libéralisme dévastateur. Enfin une taxe carbone serait instaurée à l’entrée des biens aux frontières.

« Les bons sentiments ne suffisent plus », assène l’ancien ministre de la transition écologique, dans un édito co-signé avec Philippe Frémeaux, le président de l’institut Veblen. « Tout drame écologique majeur doit impérativement nous amener à interroger notre propre responsabilité, voire notre complicité », poursuivent-ils, pointant du doigt « nos modes de consommation et nos politiques commerciales ».

Face à ce constat, le rapport préconise l’instauration d’une diplomatie commerciale au sein de l’Union européenne. Celle-ci doit permettre d’inciter ses partenaires à respecter les accords de Paris sur climat, en mettant dans la balance l’accès à son marché de 500 millions de consommateurs. Cette ligne politique doit se traduire par l’instauration de sanctions contre les pays qui commettent des « violations sévères ».

« L’Union européenne doit non seulement s’abstenir de conclure un accord de commerce avec le Brésil mais encore aller plus loin avec des sanctions commerciales ciblées sur les produits brésiliens qui contribuent à la déforestation comme le bœuf et le soja », écrivent la fondation Nicolas Hulot et l’institut Veblen.

Autre proposition phare : la mise en place d’une « exception agri-culturelle », qui reconnaîtrait que les biens agricoles ne sont pas des marchandises comme les autres. Ainsi, ils devraient être exclus non seulement des discussions commerciales, mais aussi des règles de l’OMC. Cela permettrait à l’Union européenne de refuser d’importer de la viande nourrie aux farines animales ou des céréales traitées avec des pesticides dont l’utilisation est prohibée en Europe.

« L’Union européenne produit et exporte des pesticides pourtant interdits dans l’Union car considérés comme dangereux, souligne le rapport. Puis les pays-membres importent des denrées agricoles traités avec ces mêmes pesticides qui se retrouvent dans les assiettes des européens. C’est donc la double peine : pour les agriculteurs qui subissent une concurrence déloyale, pour les écosystèmes détruits par ces substances nocives. Et pour les citoyens intoxiqués à leur insu ».

La fondation Nicolas Hulot et l’institut Veblen militent par ailleurs pour l’instauration d’une taxe carbone aux frontières de l’Union, de façon à assurer des conditions équitables pour les producteurs européens.  Le rapport préconise de commencer par taxer l’aluminium ou le ciment, des produits très émetteurs de gaz à effet de serre et soumis à une forte concurrence internationale.

Enfin, le rapport prône une suppression des tribunaux internationaux d’arbitrage, régulièrement utilisés par des multinationales pour attaquer des Etats. L’an passé, près de 1.000 démarches ont été engagées dans le monde, dont une grande partie de recours abusifs lancés par des cabinets d’avocats, notent les auteurs. Près de 60% des dossiers aboutissent à une sanction financière contre les Etats. Ces arbitrages sont ainsi devenus des outils puissants d’influence sur les politiques publiques.

Assurances prêts : les banques ne respectent pas la loi

Assurances prêts : les banques ne respectent pas la loi

 

 

Pour les gros prêts consentis par les banques notamment destinés à l’immobilier il y a obligation pour l’emprunteur de prendre une assurance pour couvrir le décès ou la validité. Or les banques imposent le plus souvent leur propre assurance dont le coût est exorbitant (de l’ordre de plus de 10 000 € par emprunt sur la durée de remboursement). Du coup une association de consommateurs L’UFC-Que Choisir vient de saisir l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, en clair c’est l’un des deux gendarmes avec l’AMF (l’Autorité des marchés financiers) qui contrôle les banques et les compagnies d’assurances. Parce que les banques cherchent des poux dans la tête aux emprunteurs, à ceux qui souscrivent un emprunt pour acheter un bien immobilier.  Il faut remonter un peu en arrière pour comprendre. Avec la loi Lagarde en 2010 et la loi Hamon applicable depuis 2015. La première permet de dissocier le prêt, à proprement parlé, des garanties qu’exigent la banque. On emprunte une somme d’argent pour acheter un appartement, une maison et la banque veut être sûr d’être remboursée quoi qu’il arrive sur toute  la période d’emprunt 15 ou 20 ans par exemple. Le prêt est donc assorti d’une assurance qui couvre le décès et l’invalidité de l’emprunteur ou des emprunteurs et parfois le risque de chômage. Avant la loi Lagarde de 2010, les emprunteurs devaient obligatoirement accepter l’assurance proposée par la banque. Ils n’obtenaient pas le prêt. Depuis 2010, les emprunteurs peuvent proposer un autre assureur, meilleur marché et la banque ne peut pas refuser si les garanties sont équivalentes. Cela ne fait pas plaisir aux banques qui perdent ainsi une source de commissionnement. Oui et pas des économies de bout de chandelles, des vraies. Plus de 12.000 euros pour un emprunt sur quinze ans. Depuis 2015, avec la loi Hamon les emprunteurs ont encore plus de latitudes puisqu’ils peuvent changer d’assureurs au cours de leur première année de crédit. Oui, elles ergotent sur la notion de garanties similaires et pour éviter les refus des banques, un accord a été conclu entre banquiers/Assureurs et associations de consommateurs. L’accord porte sur une liste globale des garanties minimum exigibles par les banques : Onze critères pour le décès et l’invalidité et quatre sur la perte d’emploi. Une liste sous forme de fiches que la banque doit communiquer à l’emprunteur. Cette liste est applicable depuis le 1er octobre dernier. Un décret le confirme.

Internet : enfin des pubs qui respectent l’utilisateur ?

Internet : enfin des pubs qui respectent l’utilisateur ?

 

 

La publicité se développant sur internet au détriment d’autres supports  (la presse écrite  par exemple), les supports de pub deviennent de plus en plus agressifs en masquant par exemple les sites avec des écrans  pub qui contraignent les internautes attendre avant d’accéder aux infirmations qui les intéressent. Pas étonnant que certains internautes ne supportent plus cet affichage sauvage.  Certains se sont donc équipés de logiciels antipub.  Le plus célèbre, Adblock Plus, qui permet d’équiper son navigateur internet en quelques clics.  Dès lors, presque plus de bannières publicitaires qui clignotent, ni de notifications « pop up » qui masquent l’écran ou de préroll (court spot diffusé avant une vidéo). Mais ce rêve d’internaute vire de plus en plus au cauchemar pour les éditeurs de sites web. Car cette pratique, d’abord confidentielle et limitée aux publics jeunes ou fondus de high-tech, se répand: à l’échelle mondiale, ils sont 144 millions d’utilisateurs actifs à bloquer la publicité (+69% en un an), selon le rapport de septembre 2014 de PageFair et Adobe, qui évaluent chaque année le phénomène. En fonction des sites, le pourcentage de visiteurs équipés d’un logiciel de ce type va de 10% à 60%. « Ce n’est plus un détail, ça concerne tous les éditeurs. Il y a une perte de ressources publicitaires de nos membres qui est évaluée de 20 à 40% », explique à l’AFP Laure de Lataillade, directrice générale du GESTE, organisme qui fédère les créateurs de sites français. L’essor des logiciels antipub intervient alors que les investissements publicitaires dans le numérique ne cessent de croître : pour la première fois, ils représenteront en 2014 25% du total des dépenses publicitaires dans le monde (545 milliards de dollars), soit 140 milliards de dollars (+16,7% par rapport à 2013), selon le cabinet eMarketer.b en réaction certains site ont décidé d’interdire l’accès à leurs informations aux internautes équipés de logiciels anti pub. Cependant pour certains professionnels du secteur, le problème des Adblockers doit aussi conduire à une réflexion sur des formats de publicités moins intrusifs. En fait c’est moins la pub qui este en cause que son caractère sauvage et son agressivité.

 




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