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Économie– »L’inflation persiste, l’économie résiste »…pour l’instant

« L’inflation persiste, l’économie résiste »…pour l’instant

Cette fin d’été 2022 est toujours placée sous le signe d’une inflation résiliente. Elle sera difficile à juguler et nécessitera la poursuite de politiques monétaires restrictives. La croissance faiblit mais garde un socle solide. Elle semble même repartir aux Etats-Unis après un récent trou d’air. Par Emmanuel Auboyneau, Gérant associé (Dans la Tribune)

 

Parmi les risques fréquemment anticipés par les économistes pour les mois à venir, deux sujets se distinguent : la récession et l’inflation. Si on ne constate pas de décélération brutale de l’économie, la deuxième de ces thématiques nous parait aujourd’hui très sensible. Au-delà de l’inflation par les matières premières, largement corrélée à l’évolution du conflit en Ukraine – mais qui pourrait profiter prochainement de la baisse des cours par rapport aux plus hauts – l’inflation salariale représente un danger plus important. Après quelques mois de pause, les salaires repartent à la hausse aux Etats-Unis, dans un contexte de plein emploi et de mobilité accrue des salariés. En Europe, ce mouvement est moins visible mais tend tout de même vers une évolution similaire, les revendications des salariés se faisant de plus en plus appuyées (Royaume Uni, Allemagne). Une boucle prix-salaires, génératrice d’une inflation plus structurelle, semble s’être mise en place aux Etats-Unis et sera peut-être bientôt active en Europe.

Les Banques Centrales n’ont dès lors pas d’autre alternative que d’agir vigoureusement pour tenter d’enrayer cette nouvelle spirale, même si l’objectif des 2% d’inflation à court terme parait de toute façon illusoire. Les hausses de taux vont se poursuivre à un rythme soutenu, quitte à impacter la croissance économique. C’est d’autant plus probable qu’à ce jour, le socle de croissance reste solide aux yeux de ces institutions, et que l’activité mondiale bénéficie de plusieurs moteurs efficaces.

Aux Etats-Unis, la croissance à venir repose sur plusieurs postulats : 1) un retard de consommation, notamment pour des biens qui sont aujourd’hui peu disponibles du fait de la crise d’approvisionnement (par exemple l’automobile), 2) un faible niveau de stocks qui devrait se regonfler, 3) la reprise des forages dans l’énergie fossile, 4) les dépenses d’armement et 5) l’autofinancement des entreprises. Ces facteurs devraient protéger l’économie américaine d’un recul conséquent, même si un ralentissement semble inéluctable au vu de la politique monétaire actuelle.

En Europe, la croissance tient également le cap, avec la France en tête et l’Allemagne qui pâtit de sa dépendance au marché automobile. L’Europe pourrait toutefois souffrir davantage en raison de son manque d’autonomie énergétique et d’un moral général très entamé par le conflit à ses portes. Ces perspectives sont de nature à inciter la Banque Centrale européenne à modérer son action, même si plusieurs hausses des taux sont déjà dans les tuyaux.

La Chine se trouve dans une situation totalement différente. On constate une reprise économique rapide après les différents confinements qui ont affecté le pays. A la manœuvre, la Banque Centrale accompagne cette reprise au moyen de baisses de taux et d’injections monétaires. Cette volonté manifeste de relancer la machine économique est une bonne nouvelle pour la croissance mondiale.

Cette rentrée est donc placée sous le signe de l’incertitude et de l’inquiétude des acteurs économiques. Les marchés financiers ont connu une évolution erratique cet été, avec une baisse prononcée des indices en juin, une reprise forte en juillet et une rechute partielle en août. La hausse des taux, en particulier si elle n’est pas anticipée, peut entraîner des replis significatifs sur les actifs risqués. A l’inverse, toute accalmie sur le front de l’inflation pourrait entrainer une reprise soudaine des marchés, sauf dégradation subite et inattendue de l’économie. En dépit de cours plutôt attractifs et de résultats de sociétés globalement satisfaisants, nous gardons une certaine prudence à court terme.

Régionales 2021: le PS résiste

Régionales 2021: le PS résiste

L e parti socialiste résiste compte-tenu de son implantation locale et parvient à conserver cinq présidents régionaux . La pilule est surtout amère pour les écolos qui pensaient gagner dans certaines régions; Pire, qui entendaient asseoir une certaine hégémonie sur la gauche dans la prévision des élections présidentielles de 2022.

Du coup, les socialistes reprennent espoir et risquent d’avoir un candidat au premier tour de 2022. L’union de la gauche recule d’autant plus que le résultat des insoumis est complètement marginal. Des insoumis en recul qui s’inscrivent d’une certaine manière fort logiquement sur le chemin déclinant des communistes comme leur prédécesseur le PC. Le PC qui pèrd d’ailleurs d’ailleurs le dernier département qu’il possédait dans le Val-de-Marne.

La BNP résiste

La BNP résiste

Contrairement à de nombreuses autres banques la BNP a bien résisté à la vague sanitaire en dégageant un résultat positif au deuxième trimestre. La conséquence d’ une plus grande diversification des activités et malgré l’augmentation des provisions pour créances potentiellement douteuses. Le groupe bancaire dégage un résultat net part du groupe de 2,3 milliards d’euros au deuxième trimestre, en repli de 6,8 %. Malgré la crise du coronavirus, et grâce à l’activité soutenue de sa banque d’investissement, il voit ses revenus progresser.

. Grâce à la grande diversification de ses métiers, une très forte performance de sa banque de financement et d’investissement (CIB) et malgré une nouvelle hausse de ses provisions, BNP Paribas a traversé le deuxième trimestre avec moins d’encombres que ses grands concurrents, selon des chiffres publiés ce vendredi matin.

Son résultat net part du groupe ressort à 2,3 milliards d’euros, en repli de 6,8 % sur un an. Là où Santander a enregistré des pertes historiques , et alors que Deutsche Bank a fini le trimestre juste en dessous de la ligne de flottaison.

Crise sanitaire : l’Afrique résiste

Crise sanitaire : l’Afrique résiste

 

Alors que le pire était redouté pour le continent, la mortalité liée au Covid-19 y est bien plus faible qu’en Europe ou en Amérique, relèvent trois chercheurs de l’IRD( institut de recherche pour le développement) dans une tribune au « Monde ».

Tribune. Face au Covid-19, de bonnes et de mauvaises raisons orientent la commune déraison des projections alarmistes sur l’Afrique, que précède la « réputation » de ce continent. Il était donc attendu ou redouté que l’Afrique et ses systèmes de santé « fragiles » soient le lieu d’une gigantesque oraison funèbre. Cela relève simultanément de l’histoire des pandémies du XXe siècle et d’une curieuse absence de bon sens. Les raisons d’avoir sonné l’alarme se heurtent à des représentations de l’Afrique, de sa place dans le monde, entre l’habitus du catastrophisme et la paresse intellectuelle qui veut voir et trouver l’Afrique à la place du mort. Comme si, dans les représentations du monde, l’Afrique était confinée dans le rôle du berceau de la mort et des maux dont on ne guérit pas sans intervention extérieure et « humanitaire ».

 

Les raisons de craindre le pire sont nombreuses et les faits qui y résistent s’empilent, le tout au cœur d’incertitudes qui jalonnent la marche de cette pandémie. La bien-pensance médiatique a oublié un truisme que le Covid-19 met sèchement en lumière : on ne meurt pas deux fois. Les populations africaines sont plus jeunes que celles des autres régions du monde. C’est le résultat d’une tragédie banalisée : la faiblesse de l’espérance de vie. Cet indicateur morbide devient un atout face au Covid-19, dont la létalité chez les personnes âgées est une des caractéristiques. Avantage ou conséquence d’une tragédie, la situation du Covid-19 génère des discours saturés d’a priori, y compris lorsque ces discours partent de bons sentiments ou d’inquiétudes pavloviennes. Il faut d’abord prendre acte des faits et accepter l’évidence qui n’a pas l’air d’aller de soi aux yeux du monde : les Africains sont des êtres humains ordinaires. Les anciens sont plus fragiles que les jeunes, partout. 

Après bientôt quatre mois d’épidémie liée au coronavirus, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle un nombre de décès plus faible en Afrique que dans les pays européens ou en Amérique : 1 591 morts au 30 avril (soit 1,3 mort par million d’habitants), alors qu’en Amérique on recensait 75 591 morts à la même date (soit 76 par million d’habitants) et 132 543 en Europe (soit 179 par million d’habitants).

Aujourd’hui, quelques premières analyses pondèrent donc la catastrophe annoncée, avec des pistes explicatives. Sont évoqués une série de facteurs : un contact avec diverses infections qui pourrait jouer un rôle protecteur, des leçons tirées d’Ebola et du VIH, un flux de voyageurs internationaux bien moindre qu’en Europe, aux Etats-Unis et en Asie, des mesures gouvernementales prises très tôt, ou encore une capacité de résilience, d’adaptation et d’inventivité forte et éprouvée, elle-même liée à une série de facteurs sociaux et environnementaux.

 

Coronavirus: l’Afrique résiste mieux

Coronavirus: l’Afrique résiste mieux

 

On craignait évidemment une propagation particulièrement dangereuse du Coronavirus en Afrique qui ne dispose pas d’un système sanitaire aussi dense  et aussi élaboré que d’autres pays développés. Alors en apparence le virus est loin d’atteindre un rythme de propagation aussi développée par exemple qu’en Europe ou aux États-Unis. Certes les statistiques peuvent se discuter car elles ne rende peut-être pas compte de la réalité de la mortalité vis-à-vis du Corona virus. Par ailleurs, les causes de mortalité générale, au moins 50 % voir 80 %, sont dues  au palu. Difficile dans certains cas d’attribuer les décès à telle ou telle maladie. À noter que dans ces pays on a l’habitude d’utiliser régulièrement la chloroquine,( nom commercial la nivaquine ) qui peut expliquer les raisons de la maîtrise du virus sans parler du climat. le Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (CDC) recense, mercredi 13 mai, 2.400 décès et 70.000 cas de Covid-19 sur l’ensemble du continent. L’épidémie a émergé le 14 février en Égypte, trois semaines après la France. Lancée avec retard, elle progresse aussi à un rythme plus lent. Le nombre de cas double tous les six jours – deux fois moins vite qu’en Europe au plus fort de l’épidémie.

Quant au taux de reproduction de l’infection, il est faible: les épidémiologistes estiment que dix malades contaminent entre 10 et 15 personnes en moyenne. «Même si une partie de l’épidémie passe probablement sous le radar en raison de la rareté des tests de diagnostic, une surmortalité importante ne pourrait pas nous échapper, observe Isabelle Defourny, directrice des opérations de Médecins sans frontières

France, le climat des affaires résiste ?

 

Le climat des affaires résisterait en France d’après l’INSEE. Le problème est que ces enquêtes de conjoncture ont été réalisées avant que l’épidémie ne se transforme en pandémie concernant aussi l’Iran, l’Europe dans l’Espagne , l’Autriche l’Italie notamment. Une prise reconnue officiellement à dimension mondiale au cours des deux dernier jours. Avant,  le climat des affaires calculé par l’institut national de la statistique et des études économiques (Insee) est resté stable entre décembre dernier et février à 105, soit au-dessus de sa moyenne de long terme (100). Cet indicateur, qui s’appuie sur des enquêtes de conjoncture, vise à donner une photographie du moral des chefs d’entreprise dans les grands secteurs économiques.

Les chiffres mis en ligne par l’organisme de statistiques ce mardi matin indiquent que le climat des affaires s’est légèrement amélioré, passant de 106 à 107 sur les deux premiers mois de l’année. Après avoir atteint un point bas en décembre 2018 à 101,8 au moment de la crise des « gilets jaunes », l’indice augmente régulièrement sauf à l’été 2019.  Dans le commerce de détail, les clignotants sont au vert malgré les craintes exprimées lors des mobilisations et les grèves contre la réforme des retraites. Après avoir chuté entre décembre et janvier, passant de 108 à 103,9, le climat des affaires se redresse pour s’établir à 104,8. Selon les chefs d’entreprise du secteur interrogés par l’Insee, « cette amélioration concerne essentiellement les perspectives générales d’activité, les intentions de commandes et les effectifs passés. À l’inverse, les soldes d’opinion sur les effectifs prévus et les ventes passées se dégradent », note l’institution. Dans l’industrie, le moral des entrepreneurs résiste également. Après avoir atteint un point bas en décembre à 98, le climat des affaires est remonté à 102 en janvier et se stabilise au même niveau en février. 

 

Manifestation Retraites: la mobilisation résiste sur fond de baisse

Manifestation Retraites: la mobilisation résiste sur fond de baisse

 

indiscutablement, la mobilisation a tendance à se tasser aussi bien concernant les grévistes que les manifestants. En fait , il semble bien que le pouvoir pratique la stratégie d’usure. Le problème, c’est que ce mouvement social ressemble de plus en plus à celui des gilets jaunes avec certes de moins en moins de participants mais une détermination publique qui mine le terrain social mais aussi politique. Les syndicats radicaux ne sortiront pas grandis de cette affaire mais le pouvoir politique en place non plus car tout cela va produire aigreur et de rancune qu’il faudra payer lors des consultations électorales. Après 43 jours de contestation, la CGT a revendiqué 250.000 manifestants à Paris, contre 370.000 jeudi dernier. Selon le ministère de l’Intérieur, il n’y avait que 23.000 manifestants dans les rues de Paris et 187.000 dans toute la France.

Le taux de grévistes était en hausse par rapport aux jours précédents à la SNCF : 10,1%, selon la direction, dont 30,5% des conducteurs. Dans l’Education nationale, la mobilisation progresse également, mais loin des chiffres du début du mouvement, le 5 décembre. Le ministère recensait une moyenne de 6,72% d’enseignants en grève, dans les premier et second degrés.

A Marseille, la manifestation qui s’est déroulée jeudi matin a rassemblé 110.000 personnes, selon les organisateurs, 8.000 selon la police. A Toulouse, la police a compté 7.300 manifestants, les syndicats 80.000. Ils étaient 3.100 à Rennes selon la préfecture, 5.000 selon les syndicats.

“Au bout de 43 jours d’un conflit historique, il est normal qu’un mouvement pendulaire s’effectue. Un grand nombre de secteurs importants, bloquants et visibles, sont en train de réfléchir pour partir en grève reconductible”, a dit à Reuters Franck Bergamini, secrétaire de FO des Bouches-du-Rhône.

Des salariés du port de Marseille, de la pétrochimie, des transports, des enseignants, des “gilets jaunes” mais aussi des dizaines d’avocats en robe ont défilé côte à côte.

“Les manifestations ne sont pas le seul baromètre, il faut regarder les grèves. Il n’y a pas un gramme de démobilisation même si les jambes sont lourdes”, a déclaré à Reuters Olivier Mateu, secrétaire de la CGT des Bouches-du-Rhône.

L’intersyndicale CGT-FO-FSU-CFE-CGC-Solidaires et les organisations de jeunesse UNEF-UNL-FIDL-MNL ont d’ores et déjà annoncé de nouvelles mobilisations les 22, 23 et le 24 janvier, date de la présentation du projet de loi en conseil des ministres et d’une 7e journée d’action nationale.

“Il ne m’appartient ni de décréter les débuts ni les fins de grève”, a déclaré mercredi Emmanuel Macron à des journalistes, en marge de ses vœux à la presse. Le front syndical s’est scindé depuis que le Premier ministre, Edouard Philippe, a consenti à suspendre la mesure de “l’âge pivot” à 64 ans pour ramener le système de retraites à l’équilibre financier en 2027.

Une décision saluée par les syndicats réformistes CFDT et Unsa mais dénoncée comme un “enfumage” par la CGT et FO, qui réclament toujours le retrait du texte prévoyant la fusion des 42 régimes existants en un système “universel” par points.

“Le chantage d’Edouard Philippe concernant l’âge d’équilibre a mobilisé les salariés du privé comme du public au lieu de les décourager”, estime Cédric Caubère, secrétaire général CGT Haute-Garonne, qui manifestait à Toulouse.

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a estimé jeudi soir sur BFM TV que “quand des logiques d’affrontement perdurent, on est tous perdants”.

“Il faudrait se mettre au travail, les uns et les autres”, a-t-il dit en référence à la prochaine “conférence de financement”, appelant le gouvernement à “sortir des ambiguïtés, des imprécisions.”

La croissance 2019 : le PIB résiste à 0,2% au quatrième trimestre

La croissance 2019 : le PIB résiste à 0,2% au quatrième trimestre

La croissance a été atteinte par le mouvement social  de manière significative au cours du quatrième trimestre;  cependant, le PIB résiste encore avec une progression de 0,2 %. Au total on note quand même une certaine décélération notamment dans les services. Plus inquiétante est  la perspective des carnets de commandes qui affichent un retrait et présage sans doute une stagnation au début de l’année 2020. Bref la France n’avait vraiment pas besoin d’un mouvement social qui a pesé sur la dynamique de l’activité et a renforcé les inquiétudes des acteurs économiques quant à l’avenir. Il se pourrait bien pour cette année 2020 la France ait du mal à atteindre 1 % de croissance du PIB.  Au total, la dynamique n’est pas exceptionnelle loin s’en faut mais la France pourra quand même afficher une augmentation de son activité de 1,3 % en 2019. La Banque de France a confirmé ce vendredi 10 janvier son estimation d’un ralentissement de la croissance économique au quatrième trimestre 2019 à 0,2 %, les grèves ayant notamment entraîné une décélération de l’activité dans les services en décembre 2019, compensée par la résistance de l’industrie et du bâtiment.

Après avoir progressé chaque trimestre de 0,3 %, le produit intérieur brut français a ainsi marqué le pas en cette fin d’année, selon cette troisième et dernière estimation basée sur l’enquête mensuelle de conjoncture menée par la Banque de France auprès des chefs d’entreprises.

Selon l’institution monétaire française, en décembre, l’activité des services a « fortement » ralenti en décembre. « L’hébergement-restauration, en particulier, pâtit des grèves », explique la Banque de France dans son communiqué.

Dans l’industrie, la production a progressé « modérément » en décembre, avec un dynamisme plus important dans l’agroalimentaire et les produits informatiques et électroniques.

En revanche, « les carnets de commande continuent de se dégarnir », note la Banque de France, et les chefs d’entreprises anticipent une stabilité pour le mois de janvier.

Dans le bâtiment, l’activité a aussi peu progressé en décembre mais les carnets de commandes « demeurent bien fournis » et les chefs d’entreprises interrogés anticipent un rebond en janvier.

Pour l’ensemble de l’année achevée, la Banque de France comme l’Insee tablent sur une croissance économique de 1,3 %, tout comme le gouvernement qui a revu mi-décembre sa prévision légèrement à la baisse après avoir longtemps parié sur une progression du produit intérieur brut de 1,4 % pour 2019.

Pour l’an prochain, la Banque de France prévoit un ralentissement de la croissance à 1,1 %, qui, s’il se confirmait, serait son niveau le plus bas depuis 2016. Le gouvernement a lui construit son budget 2020 sur une hypothèse de 1,3 %.

 

Croissance France : ça résiste encore au troisième trimestre, mais à un bas niveau

Croissance France : ça résiste encore  au troisième trimestre, mais à un bas niveau

La croissance devrait se maintenir mais à un bas niveau (+0.3% pour le PIB au troisième trimestre). Il y a des inquiétudes pour l’avenir de l’industrie et les carnets de commande se tassent. En clair,  il se prépare une année 2019 encore moins bonne qu’en 2018 (autour de 1.2% pour la croissance du PIB cette année). Selon le dernier bulletin de la Banque de France publié mercredi 9 octobre, le produit intérieur brut (PIB) tricolore progresserait de 0,3% au cours du troisième trimestre. L’institution bancaire n’a pas révisé ses prévisions par rapport à sa précédente estimation et ces chiffres sont relativement conformes à ceux de l’Insee qui table sur une croissance à 1,3% pour 2019. Lors d’un récent point presse, Julien Pouget, le directeur du département de conjoncture à l’institut de statistiques publiques, expliquait :

« En France, 0,3% c’est un rythme quasi-constant depuis 2018. La France apparaît moins exposée que l’Allemagne aux turbulences internationales. L’économie française bénéficie d’un soutien budgétaire. La prévision de croissance est inchangée par rapport à celle d’il y a trois mois, soit un rythme de 0,3% par trimestre d’ici la fin de l’année, et en moyenne annuelle 1,3% en 2019, après 1,7% en 2018.

Pour l’instant, la croissance hexagonale est relativement épargnée par les soubresauts de l’économie internationale. Les sanctions américaines décidées dans le cadre du conflit entre Airbus et Boeing pourraient néanmoins peser sur le moral de certains secteurs comme l’agroalimentaire, l’aéronautique ou les vins et spiritueux.

« Au niveau international, les nuages s’amoncellent. Les tensions protectionnistes se concrétisent avec les droits de douane, l’issue des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis reste très incertaine, tout comme la date et les modalités du Brexit », a rappelé l’économiste.

L’appareil productif continue de souffrir. Après une légère embellie en 2017 au niveau des créations d’usines et de l’emploi, la conjoncture s’est détériorée. Selon les derniers chiffres de la banque centrale, la production industrielle s’est contractée, notamment dans la fabrication de machines, d’équipements électriques ou dans la métallurgie. Les perspectives semblent néanmoins loin d’être réjouissantes pour l’industrie hexagonale. Le moteur industriel allemand est toujours en panne malgré un léger redressement en août. Les craintes d’une récession technique outre-Rhin se renforcent et cette catastrophe pourrait affecter l’activité française. Au Royaume-Uni, le chaos politique est toujours d’actualité malgré l’approche de la date fatidique, le 31 octobre prochain. Cette situation suscite de l’attentisme chez de nombreux investisseurs des deux côtés de la Manche et favorise les doutes pour les entreprises européennes qui échangent avec le Royaume-Uni. La perspective d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sans accord réveille de nombreuses craintes dans l’agroalimentaire ou l’automobile par exemple.

L’industrie du bâtiment échappe en partie aux menaces qui pèsent sur l’économie. L’activité du secteur a progressé nettement au cours du mois de septembre notamment dans le second œuvre. « Les carnets de commandes ne désemplissent pas. En octobre, la croissance resterait soutenue selon les chefs d’entreprise », ajoutent les statisticiens de l’établissement bancaire. A l’approche des élections municipales, les collectivités ont boosté les investissement, comme l’a rappelé Julien Pouget.« L’investissement privé a certes ralenti mais il continue de bénéficier de taux d’intérêt très bas, explique-t-il. L’investissement public est dopé en cette année pré-élections municipales ». Dans le secteur tertiaire, l’indice du climat des affaires est relativement stable, passant de 100 en août à 99 en septembre. L’activité a marqué le pas en septembre par rapport à juillet et août. Au niveau des effectifs, les embauches ont accéléré à la rentrée et les perspectives sont encourageantes. « Les chefs d’entreprise prévoient une accélération en octobre ». Cette dynamique est principalement soutenue par la demande intérieure.

 

La zone euro résiste à Macron

La zone euro résiste à Macron

 

En l’état actuel du débat, les propositions de Macon semblent avoir peu de chances d’aboutir pour transformer la zone euro dans la voie d’une plus grande intégration. D’un côté Macon propose en effet un budget propre pour la zone euro, un ministre des finances et même parlement. De son côté l’Allemagne est très réticente sur le budget, sur un impôt européen et encore davantage sur une éventuelle mutualisation des dettes. L’Allemagne souhaite seulement la création d’un fonds monétaire européen est une union bancaire renforcée. D’autres pays considèrent que les propositions de modifications institutionnelles ne sont pas prioritaires et qu’on prend  le problème à l’envers. Pour eux, il  convient en priorité de traiter le problème de la compétitivité de l’Europe et n’aborder l’institutionnel qu’ensuite. La zone euro doit d‘abord identifier ses problèmes internes avant de réfléchir aux réformes institutionnelles censées les régler, ont déclaré vendredi plusieurs ministres des Finances lors de discussions informelles sur l‘avenir du bloc. La France, l‘Allemagne et la Commission européenne ont tour à tour avancé des propositions différentes pour modifier le fonctionnement de la zone euro, le président français Emmanuel Macron suggérant notamment de la doter de son propre budget, parlement et ministre des Finances. “Je pense que nous devrions commencer par l‘autre bout”, a déclaré Jeroen Dijsselbloem, le président de l‘Eurogroupe, à la presse. “Au lieu d‘avoir un débat essentiellement sur l‘aspect institutionnel, (nous devrions avoir) un débat sur ce qui manque dans l‘union économique et monétaire, en termes de résistance, de compétitivité et de solidarité”, a ajouté le ministre néerlandais des Finances. “Donc je pense que nous devrions commencer par savoir quel est le problème et terminer par un débat institutionnel.” Son homologue autrichien a abondé dans le même sens. “Nous sommes satisfaits du dispositif actuel et nous pensons que nous devrions nous y tenir”, a dit Jörg Schelling. “Je ne vois pas l‘intérêt d‘avoir un débat avant qu‘on ne sache clairement quelle est la stratégie de la zone euro (…) Quand la discussion sur la stratégie sera terminée, alors nous pourrons bâtir la structure qui la soutient.”

L’économie allemande résiste au 2e trimestre

L’économie allemande résiste au 2e trimestre

La croissance de l’économie allemande a bien résisté au deuxième trimestre, elle est en recul par rapport au premier tandis que la France connaît une croissance zéro.  Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,4% sur la période avril-juin après une croissance de 0,7% au premier trimestre, selon une première estimation publiée vendredi par l’Office fédéral de la statistique. La première économie européenne affiche ainsi une performance nettement meilleure que celle de la France, où le PIB a stagné au deuxième trimestre. Les économistes interrogés par Reuters ne prévoyaient qu’une croissance de 0,2% en Allemagne sur avril-juin car ils s’attendaient à un net ralentissement après la hausse marquée du PIB au premier trimestre – la plus forte depuis le premier trimestre 2014 -, favorisée par la douceur de l’hiver, qui a dopé l’activité du secteur de la construction. Par rapport au deuxième trimestre 2015, la croissance allemande a atteint 3,1%, soit le rythme le plus élevé depuis cinq ans et plus du double du consensus Reuters, qui la donnait à 1,5%.Mais les bonnes surprises annoncées vendredi ne suffisent pas à rassurer certains économistes, qui s’attendent à ce que l’économie allemande finisse par souffrir de la faiblesse de l’investissement et de l’impact du vote britannique en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Carsten Brzeski, d’ING, explique que l’économie profite pour l’instant du dynamisme de la consommation intérieure, fruit du soutien de la politique de la Banque centrale européenne (BCE) et de l’afflux de réfugiés dans le pays. « Pour que la reprise actuelle soit durable (ou pour initier un nouveau cycle), il faudra une reprise de l’investissement. Jusqu’à présent, le niveau de l’investissement (à l’exception de l’investissement dans l’immobilier) s’est à peine repris en dépit de la faiblesse des taux d’intérêt », ajoute-t-il. « L’incertitude accrue liée au Brexit, les faiblesses structurelles persistantes dans de nombreux pays de la zone euro et le nouvel accès de ralentissement à l’échelle mondiale rendent très improbable une reprise de l’investissement liée au marché intérieur », poursuit-il, ajoutant que le gouvernement doit prendre l’initiative. Mais Berlin a rejeté les critiques du Fonds monétaire international (FMI) et de certains partenaires de la zone euro sur la faiblesse de l’investissement public allemand. Pour Jörg Zeuner, économiste de la banque publique KfW, le résultat du référendum britannique du 23 juin sur l’UE risque de pénaliser l’économie allemande. « La décision de sortir de l’UE va affecter l’économie britannique et ce ralentissement va se propager à l’Allemagne par le biais d’une baisse des exportations », explique-t-il. « Le Royaume-Uni est un marché important, notamment pour les constructeurs automobiles allemands mais aussi pour nos industries chimique et pharmaceutique. »

(Avec Reuters)

Audience des radios : ça résiste uen peu

Audience des radios : ça résiste uen peu

 

Parmi les grands médias les radios résiste sans  doute le mieux, l’effritement est en effet général pour la télé et les grande presse (sauf exception). A l’intérieur des radios pour les généralistes,  c’est quand même un peu l’harmonisation par le bas, même infos, rythme TGV, pas d’analyse, schématisme, parfois caricature et faits divers. Du coup il n’y a guère d’internet pour essayer approfondir  même si c’est l’auberge espagnole.  Selon les chiffres d’audience de Médiamétrie pour les mois d’avril à juin, RTL affiche une audience cumulée de 12 %, contre 10,7 % l’an dernier. La reprise en main durant l’été 2014, l’arrivée de Laurent Ruquier au micro des Grosses Têtes et d’Yves Calvi à la matinale ont porté leurs fruits. A l’inverse, son éternelle rivale pour le poste de numéro un des audiences, NRJ n’a pas réédité son exploit de l’an dernier. Entre avril et juin, la station musicale doit se contenter d’une audience de 11,7 % alors qu’elle affichait fièrement 13 % d’audience à la même période l’an dernier et qu’elle visait clairement la barre des 14 %. On attendait aussi le résultat de France Inter, la généraliste du service public qui, sur la période mesurée, pâtissait encore des jours de grève. Au final, ce handicap n’a pas beaucoup pesé. France Inter affiche une audience de 9,7 %, contre 9 % l’an dernier. La mesure doit être affinée. Elle se compare à une fin de saison 2013-2014 difficile. Toilettée, la grille de programmes a porté ses fruits notamment avec le succès des nouveaux rendez-vous dont le 9h et 10h avec Augustin Trapenard et Sonia Devillers. Le 18h-19h de Nicolas Demorand marche tellement bien que l’animateur va tenir le micro jusqu’à 20 heures dès la rentrée. Seul regret, sans l’impact de la grève, France Inter aurait pu terminer la saison 2014-2015 au dessus du seuil symbolique des 10 %. Si France Inter s’en sort, France Info a été beaucoup plus touché par les perturbations. Sur un an, son audience recule à 7,4 %. La station espère retrouver en septembre, la dynamique qui fut la sienne aux mois de janvier et février 2015.  Europe 1 et RMC, les deux rivales, s’en sortent bien en cette fin de saison. Europe 1 termine à 8,9 % quand RMC atteint 7,9 % d’audience cumulée. Les deux stations progressent par rapport à l’an dernier même si elles ratent chacune les seuils symboliques de 9 % pour Europe 1 et de 8 % pour RMC. Et ce, à quelque 50.000 auditeurs près. La matinale de Thomas Sotto sur Europe 1 progresse et les après-midi de Cyril Hanouna, se stabilisent à peine après une fuite de 35 % des auditeurs partis sur RTL pour suivre Laurent Ruquier. La saison prochaine, Europe 1 va mettre le paquet sur la matinale et va repenser l’émission de Cyril Hanouna. Sinon, les trois heures d’antenne de Jean-Marc Morandini, fonctionnent très bien ce qui donne une bonne rampe de lancement pour la future nouvelle tranche d’info de la mi-journée qui sera co-animée par Jean-Michel Aphatie.Après une longue décennie de croissance, l’audience de RMC semble plafonner autour des 8 %. Un seuil que la station a du mal à dépasser en raison d’une très faible présence géographique dans le Nord de la France et d’une grille qui s’adresse essentiellement à un auditoire masculin, surtout en fin de journée. RMC en a conscience et a l’intention de mettre davantage de voix féminines à l’antenne. À la rentrée de septembre, Raphaëlle Duchemin et Chloé Cambrelin seront ainsi à la tête des journaux entre 5 et 9 heures.




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