Archive pour le Tag 'résistance'

Économie–Croissance Europe : résistance au second trimestre mais hausse de l’inflation et inquiétude pour l’avenir

Économie–Croissance  Europe : résistance au second trimestre mais hausse de l’inflation et  inquiétude pour l’avenir

 

Les chiffres du second trimestre sont relativement encore satisfaisants pour l’Europe au second trimestre mais des inquiétudes émergent sérieusement du fait en particulier de la montée de l’inflation qui pourrait tuer la croissance. Une inflation qui a d’abord été nourrie par les prix de l’énergie et maintenant par les prix de l’alimentaire et des services.

D’après l’estimation flash dévoilée par Eurostat mercredi 17 août, la croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’union monétaire a accéléré de 0,6% entre avril et juin. Au premier trimestre, l’activité avait augmenté de 0,5%. L’institut de statistiques européen a révisé très légèrement à la baisse ses chiffres (-0,1 point). Aux Etats-Unis, la croissance a reculé à -0,2% sur la même période. Mais pour l’avenir la situation paraît moins favorable.

En dépit de ces chiffres relativement satisfaisant, les indicateurs avancés de la zone euro (indices PMI) et ceux de la confiance des ménages et des entreprises indiquent que l’activité est en train de s’essouffler dans une grande partie du vieux continent.

En Allemagne du fait notamment de la situation en Ukraine et de la pénurie de gaz russe, la croissance du PIB a stagné (0%) au cours du second trimestre après un premier trimestre à 0,8%.

Les pays du Sud semblent mieux s’en tirer. L’économie espagnole a accéléré de 1,1% au second trimestre après un début d’année décevant (0,2%). Quant à l’Italie, l’activité a rebondi à 1% après un premier trimestre particulièrement morose (0,1%).

En France, la croissance du PIB a accéléré de 0,5% au second trimestre après un premier trimestre catastrophique à -0,2%. 

Pour l’instant, la plupart des instituts de prévision (Insee, Banque de France, OFCE, Rexecode) ont écarté le scénario noir d’une récession technique (deux trimestres consécutifs de croissance négative) mais l’inflation persistante pourrait changer la donne. En effet, une grande partie des salariés du privé ont enregistré une chute de leurs revenus réels, c’est-à-dire en prenant en compte l’inflation, au cours du premier semestre.

Compte tenu du poids de la consommation dans l’économie tricolore, l’activité pourrait marquer le pas d’ici la fin de l’année. L’indice général des prix à la consommation qui s’est établi 6,1% en juillet pourrait continuer de miner le pouvoir d’achat des Français malgré les nombreuses mesures défendues par le gouvernement dans son projet de loi pouvoir d’achat adopté au début du mois d’août par le Parlement.

L’indice des prix à la consommation pèse toujours sur l’activité de la zone euro.  L’inflation a été propulsée à un nouveau record par la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales contre Moscou, à 8,9% en juillet, après 8,6% en juin

Croissance Europe : résistance au second trimestre mais hausse de l’inflation et inquiétude pour l’avenir

Croissance  Europe : résistance au second trimestre mais hausse de l’inflation et  inquiétude pour l’avenir

 

Les chiffres du second trimestre sont relativement encore satisfaisants pour l’Europe au second trimestre mais des inquiétudes émergent sérieusement du fait en particulier de la montée de l’inflation qui pourrait tuer la croissance. Une inflation qui a d’abord été nourrie par les prix de l’énergie et maintenant par les prix de l’alimentaire et des services.

D’après l’estimation flash dévoilée par Eurostat mercredi 17 août, la croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’union monétaire a accéléré de 0,6% entre avril et juin. Au premier trimestre, l’activité avait augmenté de 0,5%. L’institut de statistiques européen a révisé très légèrement à la baisse ses chiffres (-0,1 point). Aux Etats-Unis, la croissance a reculé à -0,2% sur la même période. Mais pour l’avenir la situation paraît moins favorable.

En dépit de ces chiffres relativement satisfaisant, les indicateurs avancés de la zone euro (indices PMI) et ceux de la confiance des ménages et des entreprises indiquent que l’activité est en train de s’essouffler dans une grande partie du vieux continent.

En Allemagne du fait notamment de la situation en Ukraine et de la pénurie de gaz russe, la croissance du PIB a stagné (0%) au cours du second trimestre après un premier trimestre à 0,8%.

Les pays du Sud semblent mieux s’en tirer. L’économie espagnole a accéléré de 1,1% au second trimestre après un début d’année décevant (0,2%). Quant à l’Italie, l’activité a rebondi à 1% après un premier trimestre particulièrement morose (0,1%).

En France, la croissance du PIB a accéléré de 0,5% au second trimestre après un premier trimestre catastrophique à -0,2%. 

Pour l’instant, la plupart des instituts de prévision (Insee, Banque de France, OFCE, Rexecode) ont écarté le scénario noir d’une récession technique (deux trimestres consécutifs de croissance négative) mais l’inflation persistante pourrait changer la donne. En effet, une grande partie des salariés du privé ont enregistré une chute de leurs revenus réels, c’est-à-dire en prenant en compte l’inflation, au cours du premier semestre.

Compte tenu du poids de la consommation dans l’économie tricolore, l’activité pourrait marquer le pas d’ici la fin de l’année. L’indice général des prix à la consommation qui s’est établi 6,1% en juillet pourrait continuer de miner le pouvoir d’achat des Français malgré les nombreuses mesures défendues par le gouvernement dans son projet de loi pouvoir d’achat adopté au début du mois d’août par le Parlement.

L’indice des prix à la consommation pèse toujours sur l’activité de la zone euro.  L’inflation a été propulsée à un nouveau record par la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales contre Moscou, à 8,9% en juillet, après 8,6% en juin

 

Conjoncture Europe : résistance de la croissance au second trimestre mais hausse de l’inflation mais inquiétude pour l’avenir

Conjoncture Europe : résistance de la croissance au second trimestre mais hausse de l’inflation et   inquiétude pour l’avenir

 

Les chiffres du second trimestre sont relativement encore satisfaisants pour l’Europe au second trimestre mais des inquiétudes émergent sérieusement du fait en particulier de la montée de l’inflation qui pourrait tuer la croissance. Une inflation qui a d’abord été nourrie par les prix de l’énergie et maintenant par les prix de l’alimentaire et des services.

D’après l’estimation flash dévoilée par Eurostat mercredi 17 août, la croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’union monétaire a accéléré de 0,6% entre avril et juin. Au premier trimestre, l’activité avait augmenté de 0,5%. L’institut de statistiques européen a révisé très légèrement à la baisse ses chiffres (-0,1 point). Aux Etats-Unis, la croissance a reculé à -0,2% sur la même période. Mais pour l’avenir la situation paraît moins favorable.

En dépit de ces chiffres relativement satisfaisant, les indicateurs avancés de la zone euro (indices PMI) et ceux de la confiance des ménages et des entreprises indiquent que l’activité est en train de s’essouffler dans une grande partie du vieux continent.

En Allemagne du fait notamment de la situation en Ukraine et de la pénurie de gaz russe, la croissance du PIB a stagné (0%) au cours du second trimestre après un premier trimestre à 0,8%.

Les pays du Sud semblent mieux s’en tirer. L’économie espagnole a accéléré de 1,1% au second trimestre après un début d’année décevant (0,2%). Quant à l’Italie, l’activité a rebondi à 1% après un premier trimestre particulièrement morose (0,1%).

En France, la croissance du PIB a accéléré de 0,5% au second trimestre après un premier trimestre catastrophique à -0,2%. 

Pour l’instant, la plupart des instituts de prévision (Insee, Banque de France, OFCE, Rexecode) ont écarté le scénario noir d’une récession technique (deux trimestres consécutifs de croissance négative) mais l’inflation persistante pourrait changer la donne. En effet, une grande partie des salariés du privé ont enregistré une chute de leurs revenus réels, c’est-à-dire en prenant en compte l’inflation, au cours du premier semestre.

Compte tenu du poids de la consommation dans l’économie tricolore, l’activité pourrait marquer le pas d’ici la fin de l’année. L’indice général des prix à la consommation qui s’est établi 6,1% en juillet pourrait continuer de miner le pouvoir d’achat des Français malgré les nombreuses mesures défendues par le gouvernement dans son projet de loi pouvoir d’achat adopté au début du mois d’août par le Parlement.

L’indice des prix à la consommation pèse toujours sur l’activité de la zone euro.  L’inflation a été propulsée à un nouveau record par la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales contre Moscou, à 8,9% en juillet, après 8,6% en juin

 

Ukraine, la résistance populaire

Ukraine, la résistance populaire 

 

La sociologue Anne Bory revient sur les mécanismes de mobilisation des Ukrainiens lors du mouvement de la place Maïdan, à Kiev, en 2013.(le « Monde »)

L’invasion russe de l’Ukraine a provoqué l’irruption sur les écrans de scènes de guerre et de séparation familiale, d’exode et de destruction, mais aussi de nombreuses figures de citoyens et citoyennes ordinaires prenant les armes pour défendre leur pays. Voir ainsi ses voisins et voisines se saisir de fusils automatiques et aller au front a suscité une empathie exceptionnelle et a posé de façon aiguë aux ressortissants de l’Union européenne la question de ce que serait leur propre réaction dans une telle configuration.

En Ukraine, l’énigme du passage d’un rapport routinier, voire distant, à la politique à un engagement potentiellement violent a déjà été étudiée lors du mouvement de la place Maïdan, à Kiev, durant l’hiver 2013-2014.

A partir d’enquêtes individuelles menées par observation directe, entretiens et analyse documentaire durant des années, en amont, pendant et après l’occupation de la place, Alexandra Goujon et Ioulia Shukan ont croisé leurs matériaux pour rédiger un article, intitulé « Sortir de l’anonymat en situation révolutionnaire. Maïdan et le citoyen ordinaire en Ukraine (hiver 2013-2014) », publié dans la « revue des sciences sociales du politique », Politix, en 2015. Les autrices montrent comment des citoyens qui s’étaient jusque-là tenus très éloignés de toute activité politique se retrouvent au cœur d’une occupation de place de plusieurs semaines, puis d’une lutte insurrectionnelle où plusieurs d’entre eux meurent sous les coups de la police.

Si le contexte est bien différent de la situation actuelle de guerre ouverte – les citoyennes et citoyens contestaient alors la décision du président Viktor Ianoukovitch de suspendre la signature de l’accord d’association avec l’Union européenne –, l’article permet de comprendre que la société ukrainienne entretient depuis longtemps des systèmes de solidarité et de défense. La place Maïdan n’est que la face visible d’une véritable « routine révolutionnaire », tenue par des habitants de Kiev et des Ukrainiens d’autres régions, fondée sur le bénévolat, l’auto-organisation et la coordination horizontale.

Occuper la place s’accompagne d’un apprentissage politique accéléré, qui permet peu à peu de prendre publiquement la parole, et l’engagement des participants se renforce à la faveur des liens et des microgroupes qui se constituent. La résistance politique plonge ses racines dans une sociabilité dense. La lutte n’existe pas sans la fête, l’affrontement avec la police n’est pas possible sans l’éducation populaire. En se concentrant sur les citoyens ordinaires, les deux chercheuses parviennent ainsi à comprendre les ressorts de ce mouvement, mais aussi la mobilisation citoyenne qui se poursuit dans le Donbass, et plus largement dans le pays.

Face à la résistance ukrainienne, Poutine menace avec le nucléaire

Face à la résistance ukrainienne, Poutine menace avec le nucléaire

Malgré le rapport de force qui semblait favorable à l’armée russe – le pays étant la deuxième puissance armée du monde -, la capitale de l’Ukraine n’est toujours pas tombée aux mains des Russes samedi. Contraignant Vladimir Poutine à demander à ses soldats d’élargir l’offensive. Et dimanche il a menacé de recourir à l’arme nucléaire ! ( Info BFM)

 

 

« Cela traduit bien que Moscou n’arrive pas à prendre Kiev, qu’il faut revoir les plans et renforcer les effectifs. La défense ukrainienne est bien organisée et sait coordonner ses efforts. Il s’agit d’un revers majeur, même si la Russie conserve un rapport de force favorable », explique le général Jérôme Pellistrandi, consultant défense de BFMTV.

La résistance ukrainienne s’observe également du côté de Kharkiv. Si une colonne est arrivée au centre de la ville ce dimanche, elle a mis « quatre jours à parcourir 30 kilomètres, Kharkiv étant proche de la frontière, ce qui prouve que les Ukrainiens résistent », a-t-il ajouté ce dimanche matin sur notre plateau. Quelques heures plus tard, d’ailleurs, le gouverneur local Oleg Sinegoubov a officiellement déclaré que la deuxième ville d’Ukraine était toujours sous le contrôle des forces gouvernementales.

La progression plus lente des soldats russes en Ukraine ne faisait évidemment pas partie du « plan » des généraux russes, souligne Patrick Sauce, notre éditorialiste spécialisée en politique internationale. « Ils vont être obligés de parler avec les Ukrainiens et de faire avec les pertes », a-t-il ajouté. Avançant, comme début d’explication, la présence de nombreux jeunes appelés parmi les 190.000 Russes déployés en Ukraine, ce qui est « tout à fait différent d’une armée de professionnels ou de gens qui ont décidé de prendre les armes, faisant preuve de rage et de haine ». Selon lui, « cela peut faire la différence ».

Depuis le dernier conflit en 2014, les militaires ukrainiens ne sont également plus les mêmes. « Les informations qui nous remontent du terrain montrent bien la modernisation considérable et l’amélioration en équipement et en formation de l’armée ukrainienne depuis 2014″, a expliqué Sophie Lambroschini, spécialiste de la Russie et de l’Ukraine contemporaines, sur France Inter. Et ces forces armées bénéficient de nombreux civils, depuis que la mobilisation générale a été décrétée.

 

« Il y a une solidarité entre la société civile et l’armée. Après 2014, la société civile ukrainienne s’est organisée. Cette mobilisation a permis une organisation très rapide dans le contexte actuel », a poursuivi la spécialiste.

Pour le général Jérôme Pellistrandi, cette résistance ukrainienne toujours organisée à Kiev, Kharkiv ou dans le sud du pays, vers la péninsule de Crimée, signifie que « la chaîne de commandement fonctionne ». « Cette résistance permet d’organiser le mouvement défensif et donc l’avancée russe est importante mais n’est pas décisive à cette heure-là », relève-t-il.

Le conflit pourrait désormais s’enliser pendant « de nombreuses années », craignent des politiques et observateurs, comme l’a résumé ce dimanche la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss. Il pourrait durer « plusieurs années parce que nous savons que la Russie a des forces importantes », a-t-elle poursuivi, soulignant la détermination des Ukrainiens à « se battre » pour défendre « leur souveraineté et leur intégrité territoriale ».

L’annonce de Vladimir Poutine de mettre en alerte la « force de dissuasion » de l’armée russe, comprenant une composante nucléaire, va dans le sens des craintes de la ministre britannique. Mais l’organisation de pourparlers entre l’Ukraine et la Russie à la frontière avec le Biélarus laisse espérer une autre tournure pour le conflit.

35 heures : les fonctionnaires locaux font de la résistance !

35 heures : les fonctionnaires locaux font de la résistance !

Il y a évidemment quelque chose de surréaliste dans cette volonté de faire respecter la durée du travail par les fonctionnaires. Une durée qui doit être de 35 heures comme pour tous les autres salariés mais qui bénéficie de nombreuses exemptions pour des motifs locaux. Le gouvernement voudrait mettre fin à ces régimes dérogatoires qui se traduisent le plus souvent par un grand nombre de congés supplémentaires. Le plus paradoxal dans cette affaire c’est que nombre de fonctionnaires déjà bien du mal à faire réellement 30 heures de travail effectif sans parler général de conditions de travail très adoucies. Cela d’autant plus que les effectifs des fonctionnaires locaux se sont développés dans des conditions invraisemblables dans des champs qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’intérêt général.

En France, la fonction publique est composée de trois versants (État, territoriale et hospitalière), qui ensemble, emploient 5,63 millions d’agents (1)  fin 2018 (5,56 millions d’agents hors contrats aidés), soit un salarié sur cinq.

La fonction publique de l’État compte 2,47 millions d’agents (44 %), la fonction publique territoriale 1,915 million (34 %) et la publique hospitalière 1,178 million (21 %).

Ces agents sont employés, sous des statuts divers, par les services civils et militaires de l’État, les conseils régionaux, les conseils départementaux, les communes, les établissements publics nationaux et locaux à caractère administratif, les hôpitaux publics, les établissements d’hébergement pour personnes âgées et les autres établissements médico-sociaux.

Les fonctionnaires représentent 20% de l’emploi total en France. Selon les derniers chiffres de l’Insee publiés en décembre 2018, hors contrats aidés, le pays en comptait très précisément 5 millions et 525.700, avec une moyenne d’âge de 43,4 ans en 2016. C’est environ 40% de plus qu’en 1981, alors que sur la même période, la population française grimpait de 18%. Ce chiffre comprend la fonction publique d’État (FPE; administration centrale, ministères, enseignement…), territoriale (FPT; communes, départements, régions) et hospitalière (FPH; personnel administratif, services médiaux, AP-HP…). La dernière réforme des structures administratives : regroupement de communes, communauté de communes etc. n’a fait que rajouter des doublons aux doublons.

Fiscalité internationale : l’Irlande fait de la résistance

Fiscalité internationale : l’Irlande fait de la résistance

Comme c’était prévu, l’Irlande se pose fortement à l’augmentation de la fiscalité sur les entreprises; la fiscalité dont elle a fait un argument économique fondamental pour localiser les sièges sociaux chez elle  et ainsi ramasser la manne fiscale. L’Irlande a montré une forte résistance mardi sur le projet de Joe Biden de taxer les bénéfices des multinationales d’au moins 15% à l’échelle mondiale au moment où un consensus semblait se dessiner au G7.

Le ministre des Finances irlandais Paschal Donohoe a déclaré que son pays n’avait pas l’intention d’augmenter son taux d’imposition sur les sociétés qui est l’un des plus bas au monde, rejetant du même coup la proposition américaine dévoilée la semaine dernière par la secrétaire au Trésor Janet Yellen.

« Nous avons des réserves vraiment importantes concernant un taux d’imposition minimum mondial à un niveau tel que cela signifierait que seuls certains pays, et certaines grandes économies, pourront bénéficier de cette base », a expliqué le ministre à la chaîne britannique Sky News.

L’Irlande ne fait pas partie du G7. -Dans l’Irlande ne fait pas parti–reprendra la proposition de Biden tout de 15 % alors que l’Irlande applique un taux de 12,5% .

La semaine dernière, Janet Yellen avait souligné que 15% était « un plancher » et que les discussions allaient se poursuivre avec l’objectif d’être « ambitieux » et « d’augmenter ce taux ».

Au sein du G7 -qui regroupe l’Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, l’Italie, le Japon, et le Royaume-Uni- Paris et Berlin ont immédiatement apporté leur soutien à cette proposition estimant que 15% était un bon compromis.

 

 

Trop d’antibiotiques affaiblissent la résistance

Trop d’antibiotiques affaiblissent la résistance

D’après l’OMS de précédents travaux de recherche ont montré qu’administrer des doses plus fortes d’antibiotiques peut ralentir la capacité des bactéries à devenir résistantes au traitement, mais l’impact de cette stratégie sur l’état de santé général des microbes a peu été étudié.

 

Des chercheurs de plusieurs pays européens ont analysé la réaction de bactéries E. coli face à différentes concentrations de trois antibiotiques couramment utilisés. Si des doses élevées ralentissent le rythme auquel les bactéries deviennent résistantes, elles débouchent aussi sur des microbes «en meilleure forme», avec un taux de reproduction plus rapide, conclut leur étude, publiée dans la revue Royal Society Biology Letters.

 

Ces résultats «ajoutent une dimension supplémentaire au problème du dosage optimal des antibiotiques», écrivent les chercheurs.

Croissance Europe : bonne résistance en mars

Croissance Europe : bonne résistance en mars

. L’indice composite, qui combine l’activité des services et celle du secteur manufacturier, est remonté à 53,2 en mars contre 48,8 en février et 52,5 en première lecture. L’indice des services remonte lui aussi, se rapprochant de la zone de croissance, à 49,6, un chiffre supérieur à la première estimation que le donnait à 48,8 après 45,7 en février.

« L’économie a résisté aux récents confinements bien mieux que beaucoup ne l’avaient prévu, grâce à la reprise de la croissance de l’industrie manufacturière et aux signes indiquant que la distanciation sociale et les restrictions de mobilité ont un impact bien moindre sur les entreprises des services qu’à la même époque l’année dernière », a déclaré Chris Williamson, économiste d’IHS Markit. La croissance de l’activité manufacturière s’est accélérée en mars pour atteindre son niveau le plus élevé depuis juin 1997, d’après les résultats d’IHS Markit publiées la semaine dernière.

En Allemagne,  Le rebond des services permet à l’indice composite, qui combine l’activité des services et celle du secteur manufacturier, de progresser à 57,3 contre 51,1 en mars.

L’amélioration repose principalement sur l’assouplissement des mesures prises pour tenter d’enrayer la propagation de la pandémie de coronavirus, souligne Phil Smith, économiste d’IHS Markit.

En France, l’indice des services est remonté à 48,2 contre 45,6 en février et 47,8 en première estimation. L’indice composite, qui combine l’activité des services et celle du secteur manufacturier, est revenu à 50,0 le mois dernier, le seuil qui sépare la contraction de la croissance. Cet indice s’affichait à 47,0 en février et à 49,5 en première estimation.

« Après six mois de contraction, les dernières données PMI indiquent une stabilisation des niveaux d’activité dans le secteur privé français », a déclaré Eliot Kerr, économiste chez IHS Markit. « La récente réintroduction de mesures de confinement à Paris constitue un léger revers mais la solidité du sentiment suggère que les entreprises voient au-delà du court terme et se préparent à la réouverture plus large de l’économie », a ajouté l’économiste.

Croissance fin 2020: Résistance de l’Europe sur fond de récession

Croissance fin 2020. Résistance de l’Europe sur fond de récession

 

 

En Allemagne, des exportations robustes ont aidé la plus grande économie d’Europe à enregistrer une croissance de 0,1% au quatrième trimestre, .

La France, deuxième économie de la zone euro, a reculé de 1,3% au cours des trois derniers mois de 2020 après que le pays est entré dans un deuxième verrouillage du coronavirus en octobre pour contenir une deuxième vague d’infections.

L’Espagne a réalisé une timide croissance trimestrielle de 0,4%. Mais cela n’a pas empêché l’Espagne d’enregistrer sa pire contraction économique annuelle, avec une production en baisse de 11% par rapport au niveau de 2019, selon les données officielles.

«Les chiffres pour l’Allemagne, la France et l’Espagne ont montré que le PIB était relativement résilient au quatrième trimestre», a écrit Nicola Nobile d’Oxford Economics dans une note de recherche. Mais il a ajouté, « il n’y a pas beaucoup d’indices que cette dynamique aurait pu se poursuivre au premier trimestre. »

Deux fait  les indicateurs de janvier sont relativement mauvais en raison essentiellement de l’aggravation de la pandémie un peu partout.

Le Fonds monétaire international a déclaré cette semaine que la zone euro risquait de glisser derrière les États-Unis dans sa reprise.

«Les trajectoires de reprise varient au sein du groupe, les États-Unis et le Japon devraient retrouver leurs niveaux d’activité de fin 2019 au second semestre 2021, tandis que dans la zone euro et au Royaume-Uni, l’activité devrait rester inférieure aux niveaux de fin 2019 jusqu’en 2022, »A déclaré le FMI dans ses Perspectives de l’économie mondiale.

Trump fait toujours de la résistance: l’image d’une démocratie d’un pays sous-développé

Trump fait toujours de la résistance:  l’image d’une démocratie d’un pays sous-développé

u fait de l’attitude de Trump, les États-Unis donnent l’image d’une démocratie type pays sous-développé où l’ancienne élu s’accroche désespérément pouvoir alors qu’il a été battu dans les urnes. Lâché par nombre de cadres républicains et par les grands patrons ,Trump fait quelques pas en arrière. Cependant il fait toujours de la résistance pour reconnaître sa défaite.

 

Une posture qui peut assurer ses supporters mais qui ne servira pas l’image de ce président fantasque et irresponsable. Trump a donc ouvert l’idée à une transition mais avec des réserves : «Ce sera quelque chose de très difficile à accepter, parce que nous savons qu’il y a eu une fraude massive», a-t-il répondu. Quittera-t-il alors la Maison Blanche le 20 janvier, jour de la prestation de serment du prochain président des États-Unis ? «Bien sûr que je le ferai. Et vous le savez», a-t-il répondu du bout des lèvres. «Je pense qu’il va se passer beaucoup de choses d’ici le 20» janvier, a tenu aussi à avancer le président sortant.

Ces mots, dans la bouche de Donald Trump, ont de l’importance, car son refus d’admettre la victoire de son adversaire est unique dans l’histoire du pays. Même si le passage de relais entre lui et Joe Biden au début de l’an prochain ne faisait déjà plus guère de doute. Le collège des grands électeurs se réunira le 14 décembre pour désigner officiellement le vainqueur de l’élection, en entérinant le résultat issu du scrutin populaire du 3 novembre. Ce devrait être une formalité. Donald Trump a en revanche refusé de dire s’il assisterait à l’inauguration de son rival démocrate.

La banque de France annonce des tests de résistance au risque climatique

La banque de France  annonce des tests de résistance au risque climatique

 

Les banques sont forcément exposées au risque climatique puisque ce sont elles qui le plus souvent avancent les fonds nécessaires pour les investissements d’énergies y compris polluantes. Le retour financier est assuré par les profits réalisés sur la matière première. Le problème, c’est que la rentabilité de cette première matière première pourrait bien chuter brutalement soit du fait de sa rareté, soit du fait de son coût ou les deux combinés. Dans une étude intitulée « la colossale empreinte carbone des banques françaises« , publiée ce jeudi 28 novembre, les ONG Oxfam France et Les Amis de la Terre évaluent l’empreinte carbone de ces groupes (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, BPCE) en y ajoutant les émissions de gaz à effet de serre issues de leurs activités de financement et d’investissement des énergies fossiles pour aboutir à un total de plus de 2 milliards de tonnes de CO2 en 2018.

« L’empreinte carbone des banques françaises représente au total 4,5 fois les émissions de gaz à effet de serre de la France entière. À elles seules, BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale émettent chacune plus que le territoire français, compromettant l’objectif de contenir le réchauffement global sous la barre de 1,5 °C », affirment les deux ONG.

L’intention de la Banque de France est  de soumettre les organismes de financement de l’énergie à des tests de résistance climatique. Les banques et les compagnies d’assurances françaises vont être soumises l’an prochain à des tests de résistance au risque climatique, a annoncé vendredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.

Les investisseurs exercent une pression croissante sur les grandes entreprises afin qu’elles réduisent leur exposition aux secteurs les plus nocifs, dans le cadre des engagements pris en 2015 lors de l’accord de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique.

En France, les banques et les assureurs sont également sous la pression des organes de tutelles à ce sujet, la loi française obligeant depuis 2016 toutes les institutions financières à publier leurs risques climatiques.

« Nous allons procéder l’année prochaine à des tests de résistance au risque climatique pour les banques et les assurances françaises », a déclaré François Villeroy de Galhau, lors d’une conférence sur la finance verte, à Paris.

« Ce seront des étapes très importantes pour évaluer le type de risques climatiques qui apparaissent déjà dans les bilans des banques et des assureurs », a-t-il ajouté.

Dans un entretien accordé à La Croix, il invite par ailleurs les banques et les compagnies d’assurances à réduire leur exposition au secteur du charbon.

« Il est indispensable que le risque lié au financement de centrales à charbon diminue vite dans le bilan des banques françaises », a déclaré François Villeroy de Galhau au quotidien.

La Société générale et Axa ont annoncé cette semaine qu’ils entendaient sortir complètement de l’industrie du charbon d’ici 2030 dans les pays de l’OCDE et 2040 dans le reste du monde.

BNP Paribas avait annoncé une décision similaire la semaine précédente, en décidant l’arrêt complet de ses financements du charbon en 2030 dans les pays de l’Union Européenne, et en 2040 pour le reste du monde.

Après l’été catastrophe, Macron appelle le gouvernement à la résistance

Après l’été catastrophe, Macron appelle le gouvernement à la résistance

 

 

 

Politique de communication oblige, Macon a autorisé les caméras pendant son introduction au conseil des ministres. L’objectif était d’inviter  le gouvernement à tenir face aux défis à venir et en dépit d’un été catastrophe. Une sorte d’appel à la résistance pour un gouvernement acculé non seulement par les affaires mais dont les résultats économiques et sociaux ne sont pas au rendez-vous. Témoin le chômage qui commence à progresser et la croissance qui se tasse très sérieusement et davantage encore que la moyenne européenne est bien loin derrière l’Allemagne. Bref la réforme par la loi voulue par Macon montre toutes ses limites. Le gouvernement ne cesse d’empiler les révolutions réglementaires et les orientations contradictoires. Du coup il a cassé la croissance, en même temps il a contribué largement à déstabiliser encore un peu plus les équilibres financiers. Du coup Macon décale dans le temps la perspective, il déclare agir pour le futur et non pour l’immédiat. Le problème c’est que Macon a perdu la confiance des Français et qu’il n’est plus soutenu que par moins de 25 % de l’opinion selon l’enquête de YouGov du jeudi 6 septembre. Macron  perd 4 points d’opinions favorables sur son action à 23% par rapport au mois précédent, son « plus faible score de popularité depuis son élection », “Avec une difficulté qui va avec ces grandes transformations qui est que rien de ce que nous entreprenons depuis quinze mois n’est fait pour l’immédiat, sur la pression de l’immédiat”, a-t-il souligné. “Rien n’est fait pour simplement donner plus d’argent à l’un tout de suite ou régler des problèmes – qui ne sont pas réglés parfois depuis des décennies – de manière facile, c’est pour ça que dans ces périodes il faut tenir, expliquer et avec force mener ce combat”.

Écotaxe poids lourds reportée : surtout due à la résistance des entreprises

Écotaxe poids lourds reportée : surtout due à la résistance des entreprises

 

L’écotaxe qui vise les camions de plus de 3.5T sur le réseau  national (hors autoroutes déjà  payantes) avait déjà été reportée en octobre. En cause des modalités techniques mais surtout  la grogne des professionnels qui estiment que le pavillon français sera encore un peu plus affecté par cette nouvelle fiscalité théoriquement reportée sur le client. Dans les faits, compte tenu de la baisse du fret (autour de -5% en 2013)  et de la crise générale ce sera autant d’entreprises en moins (sans doute un nouveau record de faillites en 2013); des professionnels avancent le chiffre de 10 000 emplis supprimés. Un nouveau report vient d’être décidé au premier janvier officiellement en raison d’un manque de « préparation » ; En réalité en raison de la résistance des entreprises qui ont refusé de souscrire à cette nouvelle fiscalité ; fruit du Grenelle de l’environnement, cette taxe avait l’ambition de rééquilibrer la répartition modale. En faiat il s’agit d’une fiscalité supplémentaire qui n’aura aucun impact sur le report de trafic sur d’autres modes. En plus avec la mise en place d’une véritable cathédrale administrative qui va accroitre les couts du transport et affecter la rentabilité car le report intégral sur l’utilisateur est illusoire. Officiellement donc  En raison de « dysfonctionnements persistants » et du « manque de préparation du dispositif et d’anticipation des difficultés sous le précédent gouvernement », l’écotaxe pour les poids lourds, qui devait entrer en vigueur le 1er octobre, est reportée au 1er janvier 2014, ont annoncé les ministres des Transports Frédéric Cuvillier et du Budget Bernard Cazeneuve, ce jeudi 5 septembre. L’État avait confié la société Ecomouv la gestion et la collecte de cette taxe, mais des problèmes l’ont contraint à demander à ce partenaire « un dispositif corrigé ». Le gouvernement laisse planer la menace de sanctions financières en soulignant qu’il comptait appliquer « au terme du processus, les dispositions contractuelles prévues en cas de retard dans la livraison finale ». Fin août, Frédéric Cuvillier avait demandé à Ecomouv un état des lieux sur l’avancement de la procédure d’enregistrement des poids lourds, indispensable pour pouvoir prélever la taxe. Ecomouv reconnaissait alors qu’à peine 20.000 camions avaient été enregistrés sur les 600 à 800.000 concernés. Cet enregistrement procure aux transporteurs un boîtier qui permettra de suivre les mouvements des poids lourds et de payer l’écotaxe, grâce aux portiques mis en place sur le réseau national par Ecomouv’. Initialement prévue pour juillet dernier, la mise en place de cette taxe avait déjà été repoussée une première fois au 1er octobre. Lancée par la précédente majorité lors du Grenelle de l’environnement et votée en avril dernier, l’écotaxe, dite « taxe poids lourds », doit s’appliquer à tous les véhicules de plus de 3,5 tonnes (les camions) transporteurs de marchandises, circulant sur le réseau national non payant, selon des barèmes kilométriques. 15.000 kilomètres de routes sont concernés et les transporteurs devraient débourser au total 1,2 milliard d’euros par an. Pour ne pas pénaliser les transporteurs, le gouvernement a prévu dans sa loi, votée en avril, d’imposer des taux de majoration, qui obligent les professionnels du transport à augmenter leurs prix et donc à répercuter la taxe sur leurs clients.




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