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Défense-réservistes de l’armée: Limite d’âge repoussée à 70 ou 72 ans

Défense-réservistes de l’armée: Limite d’âge repoussée à 70 ou 72 ans

Actuellement La limite d’âge entre 65 et 67 va être repoussée entre 70 et 70. En cause l’adaptation des effectifs aux enjeux de guerre notamment de haute intensité. Cela confirme à l’évidence que le dispositif militaire français est complètement inadapté à des conflits d’importance. Par exemple face à un conflit comme en Ukraine la France ne pourrait résister de 8à 15 jours d’après les experts.

La France dispose en effet d’une armée très complète mais qui est une sorte de miniature dans tous les domaines. Il y a des dizaines d’années que le budget de l’armée est réduit en euros constants. Le relais aurait pu être pris par une armée européenne de plus en plus introuvable non seulement pour des questions de moyens mais aussi de stratégie militaire et de politique industrielle.

on peut vérifier qu’en réalité à chaque fois c’est l’ensemble de la population mobilisable qui doit être sollicitée pour la défense. La France a voulu concentrer sa politique militaire sur les seuls professionnels considérant que les nouvelles technologies pouvaient suppléer les effectifs insuffisants. Le problème c’est qu’il convient de développer les deux aspects à la fois les nouveaux outils technologiques et les effectifs. En Afrique, faute de moyens la France a dû reculer notamment au Mali et au Burkina Faso. Là aussi les moyens en effectifs étaient notoirement sous dimensionnés. Or la France n’a pu développer qu’un contingent d’environ 5000 militaires sur un territoire presque aussi grand que l’Europe.

Par démagogie, on a supprimé le service militaire. En cas de conflit de haute intensité, c’est l’ensemble de la population qui sera sollicitée. Le seul problème, c’est qu’on risque de mobiliser des troupes qui ne sont pas formées comme ce qu’on voit par exemple en Russie avec des appelés qui servent de chair à canon.

Le ministre des Armées indique vouloir « rester dans le club des nations capables de se protéger » face à une « succession de menaces ».

« Il y a plusieurs objectifs avec cette enveloppe budgétaire inédite : continuer à réparer ce qui a été abîmé, un certain nombre de baisses de budget ont affecté notre modèle d’armée (…) et on a une succession de menaces qui s’additionnent entre elles », a-t-il souligné, en mentionnant le terrorisme, la guerre en Ukraine, la militarisation de l’espace ou encore le cyber. Il s’agit de « rester dans le club des nations capables de se protéger », a-t-il insisté.

Entre 2024 et 2030, l’enveloppe consacrée aux armées s’élèvera à 413 milliards d’euros, dont 13 milliards de recettes extra-budgétaires. Le budget défense sera augmenté chaque année de 3 à 4 milliards d’euros.

Une augmentation certes mais qui n’est pas du tout à la hauteur des enjeux. La faiblesse pouvoir politique empêche de reposer la question fondamentale du service militaire obligatoire. Macron lui-même l’a envisagée en 2017 est abandonné en cours de route.

Défense-réservistes de l’armée: Limite d’âge repoussée à 70 ou 72 ans

Défense-réservistes de l’armée: Limite d’âge repoussée à 70 ou 72 ans

Actuellement La limite d’âge entre 65 et 67 va être repoussée entre 70 et 70. En cause l’adaptation des effectifs aux enjeux de guerre notamment de haute intensité. Cela confirme à l’évidence que le dispositif militaire français est complètement inadapté à des conflits d’importance. Par exemple face à un conflit comme en Ukraine la France ne pourrait résister de 8à 15 jours d’après les experts.

La France dispose en effet d’une armée très complète mais qui est une sorte de miniature dans tous les domaines. Il y a des dizaines d’années que le budget de l’armée est réduit en euros constants. Le relais aurait pu être pris par une armée européenne de plus en plus introuvable non seulement pour des questions de moyens mais aussi de stratégie militaire et de politique industrielle.

on peut vérifier qu’en réalité à chaque fois c’est l’ensemble de la population mobilisable qui doit être sollicitée pour la défense. La France a voulu concentrer sa politique militaire sur les seuls professionnels considérant que les nouvelles technologies pouvaient suppléer les effectifs insuffisants. Le problème c’est qu’il convient de développer les deux aspects à la fois les nouveaux outils technologiques et les effectifs. En Afrique, faute de moyens la France a dû reculer notamment au Mali et au Burkina Faso. Là aussi les moyens en effectifs étaient notoirement sous dimensionnés. Or la France n’a pu développer qu’un contingent d’environ 5000 militaires sur un territoire presque aussi grand que l’Europe.

Par démagogie, on a supprimé le service militaire. En cas de conflit de haute intensité, c’est l’ensemble de la population qui sera sollicitée. Le seul problème, c’est qu’on risque de mobiliser des troupes qui ne sont pas formées comme ce qu’on voit par exemple en Russie avec des appelés qui servent de chair à canon.

Le ministre des Armées indique vouloir « rester dans le club des nations capables de se protéger » face à une « succession de menaces ».

« Il y a plusieurs objectifs avec cette enveloppe budgétaire inédite : continuer à réparer ce qui a été abîmé, un certain nombre de baisses de budget ont affecté notre modèle d’armée (…) et on a une succession de menaces qui s’additionnent entre elles », a-t-il souligné, en mentionnant le terrorisme, la guerre en Ukraine, la militarisation de l’espace ou encore le cyber. Il s’agit de « rester dans le club des nations capables de se protéger », a-t-il insisté.

Entre 2024 et 2030, l’enveloppe consacrée aux armées s’élèvera à 413 milliards d’euros, dont 13 milliards de recettes extra-budgétaires. Le budget défense sera augmenté chaque année de 3 à 4 milliards d’euros.

Une augmentation certes mais qui n’est pas du tout à la hauteur des enjeux. La faiblesse pouvoir politique empêche de reposer la question fondamentale du service militaire obligatoire. Macron lui-même l’a envisagée en 2017 est abandonné en cours de route.

Armée: Limite d’âge des réservistes repoussée à 70 ou 72 ans

Armée: Limite d’âge des réservistes repoussée à 70 ou 72 ans

Actuellement La limite d’âge entre 65 et 67 va être repoussée entre 70 et 70. En cause l’adaptation des effectifs aux enjeux de guerre notamment de haute intensité. Cela confirme à l’évidence que le dispositif militaire français est complètement inadapté à des conflits d’importance. Par exemple face à un conflit comme en Ukraine la France ne pourrait résister de 8à 15 jours d’après les experts.

La France dispose en effet d’une armée très complète mais qui est une sorte de miniature dans tous les domaines. Il y a des dizaines d’années que le budget de l’armée est réduit en euros constants. Le relais aurait pu être pris par une armée européenne de plus en plus introuvable non seulement pour des questions de moyens mais aussi de stratégie militaire et de politique industrielle.

on peut vérifier qu’en réalité à chaque fois c’est l’ensemble de la population mobilisable qui doit être sollicitée pour la défense. La France a voulu concentrer sa politique militaire sur les seuls professionnels considérant que les nouvelles technologies pouvaient suppléer les effectifs insuffisants. Le problème c’est qu’il convient de développer les deux aspects à la fois les nouveaux outils technologiques et les effectifs. En Afrique, faute de moyens la France a dû reculer notamment au Mali et au Burkina Faso. Là aussi les moyens en effectifs étaient notoirement sous dimensionnés. Or la France n’a pu développer qu’un contingent d’environ 5000 militaires sur un territoire presque aussi grand que l’Europe.

Par démagogie, on a supprimé le service militaire. En cas de conflit de haute intensité, c’est l’ensemble de la population qui sera sollicitée. Le seul problème, c’est qu’on risque de mobiliser des troupes qui ne sont pas formées comme ce qu’on voit par exemple en Russie avec des appelés qui servent de chair à canon.

Le ministre des Armées indique vouloir « rester dans le club des nations capables de se protéger » face à une « succession de menaces ».

« Il y a plusieurs objectifs avec cette enveloppe budgétaire inédite : continuer à réparer ce qui a été abîmé, un certain nombre de baisses de budget ont affecté notre modèle d’armée (…) et on a une succession de menaces qui s’additionnent entre elles », a-t-il souligné, en mentionnant le terrorisme, la guerre en Ukraine, la militarisation de l’espace ou encore le cyber. Il s’agit de « rester dans le club des nations capables de se protéger », a-t-il insisté.

Entre 2024 et 2030, l’enveloppe consacrée aux armées s’élèvera à 413 milliards d’euros, dont 13 milliards de recettes extra-budgétaires. Le budget défense sera augmenté chaque année de 3 à 4 milliards d’euros.

Une augmentation certes mais qui n’est pas du tout à la hauteur des enjeux. La faiblesse pouvoir politique empêche de reposer la question fondamentale du service militaire obligatoire. Macron lui-même l’a envisagée en 2017 est abandonné en cours de route.

Armée: Pour un vrai statut des réservistes

Armée: Pour un vrai statut des réservistes

Les réservistes sont une force cruciale en temps de paix comme de guerre, affirme Philippe Ribatto, président de l’Union nationale des officiers de réserve. Il plaide pour qu’on leur octroie un statut protecteur et une reconnaissance à la hauteur de leur mérite.

Un plaidoyer pertinent en faveur d’une reconnaissance et d’un développement des forces de réservistes. En cas de guerre de haute intensité comme en Ukraine, on vérifie que la mobilisation générale concerne une grande partie de la population civile qui doit donc être formée mais aussi reconnue. Les experts admettent qu’en l’état l’armée française ne tiendrait pas six mois avec 200 000 militaires de carrière dans un conflit de haute intensité . En clair, il faut aussi envisager le retour du service militaire obligatoire NDLR

Tribune dans le Figaro

Nos chefs militaires ne cessent de le répéter. Notre pays doit se préparer à l’éventualité de «soutenir d’ici 2030 un engagement majeur». La guerre à moins de quatre heures d’avion de Paris, en Ukraine, nous le rappelle tous les jours et nous presse de repenser le format des armées surtout l’emploi des réserves, seule force immédiatement opérationnelle en cas de conflit majeur pour soutenir, sur court préavis, le personnel d’active. Dans les deux conflits mondiaux, en Indochine, en Algérie, et dans les nombreuses opérations extérieures depuis près de 60 ans, les réservistes ont été plus que des «forces supplétives», des «intermittents du spectacle» ou encore des «bouche-trous», comme il arrive encore de l’entendre aujourd’hui. Ils ont parfois payé le prix du sang pour la Patrie.

Si le contexte a changé, la mission des réservistes, quels que soient leurs grades, armées, armes, subdivision d’arme, reste la même : «continuer dans la paix l’œuvre qu’ils ont accomplie pendant la guerre (…) apporter à la défense nationale une collaboration effective et permanente », selon les mots du premier président de l’UNOR (Union Nationale des Officiers de Réserve), Raymond Poincaré.
Pour préparer nos armées de demain et pour que la réserve soit une réelle force dans la force, il faut impérativement accorder un statut protecteur au réserviste.

En cas de conflit de haute intensité, le personnel d’active et la hiérarchie militaire doivent pouvoir s’appuyer sur les compétences multispectrales des réservistes. En doubler les effectifs comme l’a clairement annoncé le chef de l’État, les faire passer de 40 000 à 80 000, constitue à l’évidence une bonne nouvelle. Il reste maintenant à débloquer le budget nécessaire, à déterminer la manière dont ces recrues vont être formées (comment ? par qui ? dans quel délai ? dans quelles conditions ?) et la manière dont elles seront concrètement employées (à quel poste ? pour quoi faire et pour quels effets ?). Chaque jour ce sont entre 2 500 et 3 000 réservistes, de tous grades, qui sont mobilisés dont 500 dans des missions de sécurité telles que l’opération Sentinelle. Quelques dizaines sont mobilisés en opérations extérieures. Et demain ?

Pour préparer nos armées de demain et pour que la réserve soit une réelle force dans la force, il faut impérativement accorder un statut protecteur au réserviste militaire opérationnel, de son recrutement à son départ. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui, au mieux ne répondent pas (ou plus) aux sollicitations de leur unité, et au pire finissent par abandonner la réserve en raison des contingences quotidiennes. Le risque est en effet grand pour le réserviste de ne plus retrouver son poste de travail au retour d’une opération extérieure. Quand celle-ci dure trois, quatre mois, parfois six quand elle est à cheval sur deux années civiles, il doit (quand il est dans le secteur privé) partir avec un congé sans solde. Heureux est-il quand sa solde lui est versée après trois mois de présence sur le terrain. En attendant, la famille restée en France doit vivre et faire face aux échéances. Tout autant, dans le service courant, les délais de défraiement de la période de réserve sont trop longs. Même si l’immense majorité des réservistes s’engagent pour le drapeau et les valeurs qu’il représente, raccourcir les délais de paiement serait bienvenu.
Il serait opportun que l’institution militaire mette à l’honneur les réservistes lors de la Fête nationale par exemple, et reconnaisse leur mérite d’être « citoyen deux fois », selon la formule de Winston Churchill.

Sécuriser le réserviste militaire opérationnel à travers un statut qui pose les bases juridiques de son emploi, de sa mobilisation, de sa formation, de son avancement, et de ses récompenses contribuerait à fidéliser la ressource et peut-être à attirer d’autres compétences indispensables à la conduite des conflits futurs. L’objectif n’est pas de fixer un carcan mais plutôt de donner un cadre large et souple, ce que l’on appelle dans le jargon militaire les « limite gauche – limite droite ». Sécurité juridique et flexibilité opérationnelle doivent permettre aux employeurs de libérer leurs salariés et leurs fonctionnaires à l’instar de la mobilisation des pompiers volontaires qui, pendant l’été, ont été omniprésents sur le front des incendies. Ce qui est possible pour la sécurité civile doit l’être pour celle des intérêts vitaux de notre pays.

Augmenter le nombre de jours que le réserviste peut obtenir (huit au maximum actuellement) en plus de ses congés sur lesquels il pioche de manière quasi systématique pour exercer sa période militaire est une piste à développer avec les représentants du patronat et la hiérarchie militaire. En contrepartie, les entreprises ne pourraient-elles pas se voir accorder un avantage supplémentaire (crédit d’impôt, allègement de l’impôt sur les sociétés… ?) pour avoir mis un de leurs salariés à disposition de la Nation ?

Enfin, il serait opportun que l’institution militaire valorise les actions des réservistes opérationnels au sein de leurs unités respectives, les mette à l’honneur lors de la Fête nationale par exemple, et reconnaisse leur mérite d’être «citoyen deux fois», selon la formule de Winston Churchill. L’accès aux ordres nationaux, qui ferait partie intégrante de ce statut dont les contours restent à définir en pleine concertation, mériterait là aussi d’être élargi et valorisé. Ce sont autant de thèmes qui animeront les échanges au cours de la mission sur les réserves voulue par le ministre des Armées. Les réservistes et leurs associations y participeront avec entrain pour que ce statut réclamé par beaucoup puisse voir le jour. Car ce statut est conforme aux attentes du chef de l’État : «renforcer l’esprit de résilience, sa force morale et faire converger toutes ces forces vives, militaires comme civiles, pour la défense de notre souveraineté.»

Armée de réservistes : pour ceux qui le souhaitent !!

Armée de réservistes : pour ceux qui le souhaitent !!

 

 

La proposition du ministre de l’intérieur appelant samedi tous les Français qui le souhaitent à rejoindre la réserve opérationnelle militaire est pour le moins curieuse. On sent  aussi une certaine précipitation, une sorte d’effet d’annonce peut-être pour tenter de répondre au désarroi générale aussi bien des politiques que de la population. Pourquoi une armée de réservistes uniquement pour ceux qui le souhaitent ? Sans doute parce que les pouvoirs publics n’ont pas le courage d’envisager le retour du service militaire obligatoire. Du coup environ 10 000 hommes normalement destinés  à mener des opérations de guerre sont mobilisés dans le cadre de Vigipirate et de Sentinelle pour assurer une présence policière dans les rues ;  autant de forces qui manquent  évidemment à l’armée française. Il faut sans doute aussi convenir que la professionnalisation de l’armée est un échec dans la mesure où les théâtres des opérations militaires exigent surtout des forces terrestres  sur place. Le recours aux hautes technologies et les bombardements sont bien insuffisants pour combattre des groupes terroristes. Il est clair cependant que la proposition du retour d’un service militaire obligatoire est difficile à inscrire dans une stratégie électorale par essence à dominante populiste. Accessoirement un service militaire obligatoire même limité dans le temps (par exemple six mois) serait aussi de nature à favoriser une plus grande adhésion aux valeurs républicaines. Rappelons pour mémoire que la suppression du service militaire obligatoire en 1997 par Jacques Chirac est le produit d’une décision particulièrement démagogique mais aussi irresponsable. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a appelé samedi soir «tous les Français patriotes qui le souhaitent» à rejoindre la réserve opérationnelle de la police et de la gendarmerie. 

Sécurité : un millier de réservistes pour la protection !

Sécurité : un millier de réservistes pour la protection !

 

Il est clair que les effets  d’annonce dissimulent mal la faiblesse des moyens mis en œuvre pour la protection vis-à-vis du terrorisme. Ainsi par exemple Hollande vient de décider d’augmenter le nombre de réservistes mais seulement 1000 seront affectés en permanence à la protection. Autant dire qu’il y aura 10 militaires supplémentaires par département ! Il faudra sans doute attendre malheureusement encore de nouveaux événements tragiques pour qu’on prenne conscience que les moyens militaires de la nouvelle guerre contre le terrorisme doivent nécessairement être adaptés à la hauteur de l’enjeu. Aujourd’hui 10 000 militaires sont présents sur le territoire pour participer à la lutte contre le terrorisme, autant sont engagés dans des opérations extérieures. Alors il qu’faudrait sans doute doubler les effectifs pour assumer toutes ses responsabilités ce qui impliquerait sans doute évidemment envers un renforcement des effectifs professionnels aussi le rétablissement du service militaire obligatoire. La question aujourd’hui taboue se reposera un jour ou l’autre car l’armée française est incapable d’assurer toutes les missions que lui ont assignées les pouvoirs publics. Aujourd’hui par exemple environ 800 lieux font l’objet d’une protection permanente, demain il faudra en protéger plusieurs milliers, une mission impossible compte tenu des effectifs actuels des forces de l’ordre et de l’armée. Même constat d’insuffisance sur les opérations extérieures où parfois nos effectifs sont à la limite du ridicule (au Sahel par exemple).   François Hollande a annoncé jeudi lors de ses vœux aux armées la mobilisation de 40.000 réservistes, contre 28.000 actuellement, dont un millier seront déployés en permanence pour des missions de protection.




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