Archive pour le Tag 'réseau'

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Le futur réseau de transports européen

Le  futur réseau de transports européen

Tous les modes de transports sont concernés par le RTE-T, le réseau transeuropéen de transports que la Commission européenne veut mettre en place.Le projet a été décidé en 1996, et redessiné à plusieurs reprises. « L’approche a changé et on est passé d’une série de projets individuels à la création d’un réseau central », explique la Commission.La dernière révision de ses objectifs date du 17 octobre 2013. Il a été décidé d’allouer une somme trois fois plus importante que prévu au projet entre 2014 et 2020. Soit 26 milliards d’euros pour donner un coup d’accélérateur à sa réalisation. Voici les enjeux d’un réseau de transport harmonisé dans les pays de l’Union. « Sans connexions efficaces, l’Europe ne pourra pas se développer ni prospérer », souligne Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne chargé des transports. C’est pourquoi l’UE souhaite « transformer l’actuelle mosaïque de routes, voies ferrées, aéroports et canaux européens en un réseau de transport unifié »: le RTE-T.Les instances européennes estiment que le transport des marchandises devrait croître de 80% d’ici à 2050 et le transport des voyageurs de plus de 50%. Ce nouveau réseau aura pour mission d’éliminer les goulets d’étranglement et les chaînons manquants, notamment aux tronçons transfrontaliers.Il devra aussi permettre de moderniser les infrastructures, et de rationaliser les opérations de transport transfrontalier pour les passagers et les entreprises.Il devra par ailleurs contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union en matière de changement climatique. Les réseaux routiers devront par exemple être adaptés pour les véhicules électriques, et les bornes de rechargement répondre à des normes communes. Le réseau global couvrira l’ensemble de l’UE et sera accessible depuis toutes les régions. Il est censé être achevé d’ici à 2030. Afin que d’ici à 2050, la majorité des entreprises et des citoyens européens ne soient pas à plus de 30 minutes de temps de trajet de ce réseau.Il reliera 94 ports européens aux réseaux ferroviaires et routiers, et 38 aéroports aux grandes villes par liaisons ferroviaires. 15.000 kilomètres de lignes ferroviaires seront aménagées pour la grande vitesse.Mais surtout, neuf nouveaux corridors (chacun d’une couleur différente sur la carte) ont été dessinés pour « révolutionner les liaisons est-ouest ». Chaque corridor devra combiner trois modes de transport, relier trois États membres et comporter deux tronçons transfrontaliers.La France est concernée par trois corridors: le Méditérranéen, qui reliera la péninsule ibérique à la frontière hongro-ukrainienne . L’Atlantique, qui fait la jonction entre l’ouest de la péninsule ibérique et les ports du Havre et de Rouen à Paris, jusqu’à Strasbourg. Et enfin le corridor Mer du Nord – Méditerranéen, pour faciliter les interconnexions entre l’Irlande, le Nord de la Grande Bretagne et le sud de la France, en passant par le Benelux.La Commission planche également sur ce qu’elle appelle des « projets horizontaux ». Par exemple un système de gestion du trafic aérien européen, ou une harmonisation de la signalisation, en particulier pour le ferroviaire. Les fonds de l’UE destinés à l’infrastructure de transport seront multipliés par trois pour la période 2014-2020 pour atteindre 26 milliards d’euros. C’est le mécanisme pour l’interconnexion en Europe qui sera doté de ces fonds, et qui les distribuera. Leur répartition sera décidée en fonction des projets présentés par chaque pays. L’UE décidera selon des critères comme la « valeur ajoutée européenne » que génère le plan, sa capacité à être mis en œuvre d’ici à 2020, ou encore son impact positif sur l’environnement.Ces 26 milliards ne constituent de toute façon qu’un « capital d’amorçage ». En réalité, la Commission estime que le projet total coûtera 250 milliards d’euros. Elle compte sur l’effet de levier, affirmant observer que « chaque million investi au niveau européen génère cinq millions d’investissement de la part des États membres et 20 millions d’investissements de la part du secteur privé »

 

FOOT : un réseau international de matchs truqués

FOOT : un réseau international de matchs truqués

«C’est un réseau de matchs truqués présumés d’une ampleur jamais vue auparavant». Cette phrase de Rob Wainwright, le directeur de l’Office européen de police Europol, est peut-être le prélude à l’une des plus grandes affaires de corruption jamais connue dans le monde du ballon rond, et plus généralement dans celui du sport. Lors d’une conférence de presse lundi matin à La Haye, le responsable a en effet annoncé que son organisation était en train d’enquêter sur plus de 380 matchs suspects, ayant amené à plus de 8 millions d’euros de gains sportifs illégaux. 425 personnes (joueurs, arbitres, criminels) ont déjà été identifiées dans plus de 15 pays, et Europol affirme disposer de preuves suffisantes sur plus de 150 d’entre elles. La nouveauté de cette affaire réside non pas dans le caractère international du scandale (ce qui est déjà le cas de la majorité des affaires de paris), mais plutôt dans le nombre de matchs concernés. Outre les 380 rencontres en Europe, incluant deux matchs de la Ligue des Champions et deux éliminatoires de la Coupe du Monde, Europol a dénombré 300 rencontres suspectes en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Les autres doutes concernent des matchs des championnats allemand, turc et suisse. Tous ont eu lieu entre 2008 et 2011. «Nous avons les preuves qu’un groupe criminel basé à Singapour est impliqué de près dans ces matchs truqués (…) C’est d’ailleurs la première fois que nous avons des preuves presque irréfutables que le crime organisé opère aussi dans le monde du football», a déploré Rob Wainwright, tout en se refusant à citer les noms de joueurs ou de clubs actuellement sous surveillance. De son côté, l’UEFA a pris acte, déclarant dans un communiqué attendre plus de détails sur ces investigations avant de les transmettre aux «instances disciplinaires compétentes afin que les mesures adéquates soient prises». Selon les enquêteurs d’Europol, les membres du réseau payaient jusqu’à 100.000 euros par match pour obtenir les bonnes grâces des arbitres et/ou influencer les performances des joueurs. Au total, plus de deux millions d’euros auraient ainsi servi à corrompre les joueurs, rien que sur les matchs européens. Les criminels présumés se chargeaient ensuite de passer des paris sportifs chez des opérateurs asiatiques, dont l’offre est plus large que sur le Vieux Continent. «C’est la preuve qu’aucune compétition, ni aucun pays n’est épargné par ce risque, y compris ceux totalement fermés aux paris sportifs en ligne comme l’Allemagne», explique Jean-François Vilotte, le président de l’Autorité de régulation des jeux en lignes (Arjel).

 

 

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