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Réseau cuivre : l’abandon total d’Orange en Gironde….. et ailleurs

Réseau cuivre : l’abandon total d’Orange en Gironde….. et ailleurs

Nombreux de zones sont privées de téléphone et d’Internet en Gironde mais aussi ailleurs, c’est l’état des lignes en cuivre dans les zones rurales. « L’état du réseau, particulièrement le réseau aérien est lamentable, il y a 35 000 poteaux à changer, le réseau n’est pas entretenu par l’opérateur historique à hauteur de ce qu’il devrait être ! » accusent des élus.

 

La Gironde n’est pas un cas isolé, au point qu’Orange est sous la menace d’une amende de plusieurs millions d’euros si l’opérateur n’améliore pas ses délais de réparation, comme le rappelait le président de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la presse) il y a encore quelques jours devant la commission de l’Assemblée nationale: “Nous avons mis Orange en demeure, de manière forte, pour répondre à ses obligations de service universel”, explique Sébastien Soriano. Orange dit faire des efforts. L’entreprise a embauché 200 techniciens et investi 20 millions d’euros supplémentaires en 2019 dans le réseau cuivre.

 

En Gironde, ce sont les fortes pluies de la fin d’année qui auraient endommagé les câbles souterrains. “Petit à petit, l’eau pénètre et petit à petit les clients tombent en panne, c’est ce qui a engendré des délais très longs« , explique Eric Leblanc, en charge des relations avec les collectivités en Aquitaine chez Orange. Le cas en Gironde est loin d’être isolé dans de nombreuses zones peu denses, ce sont les fils qui tiennent les poteaux et les accès autant au téléphone qu’à Internet sont  très perturbés voir impossibles. Le pire c’est qu’Orange est supposé entretenir ce réseau cuivre et que sa préoccupation pour l’instant et de le supprimer et même de vendre le cuivre. On se demande comment les zones peu denses seront desservies puisque de toute évidence, elles ne pourront pas avoir accès aux câbles beaucoup trop  cher , de même qu’  elles pourront attendre encore longtemps la technologie mobile 5G  compte tenu du nombre imposant d’antennes supplémentaires qu’il conviendra de mettre en place.

 

Télécoms : le scandale de l’état du réseau cuivre

Télécoms : le scandale de l’état du réseau cuivre

Alors que les opérateurs téléphoniques se battent à propos de l’éventualité d’une augmentation du prix du dégroupage, peu de monde évoque la question de l’état lamentable de ce réseau de cuivre qui permet aujourd’hui l’ADSL. D’un côté il y a les concurrents d’Orange qui refusent  une augmentation du prix du dégroupage c’est-à-dire de l’utilisation du réseau cuivre classique dont Orange est officiellement chargé de l’entretien. En fait,  un entretien très partiel voir même nul quand dans nombre de zones peu denses;  en réalité ce sont les fils et les branches d’arbres qui soutiennent les poteaux.

La situation est d’autant plus scandaleuse que contrairement aux promesses, ces zones peu denses ne bénéficieront jamais du câble des questions économiques. Le câble n’atteindra au mieux que les ensembles d’habitations agglomérées. Par ailleurs ces zones ne sont pas prêtes non plus de bénéficier de la technique 5G   pour la téléphonie mobile compte tenu du très grand nombre supplémentaire d’antennes indispensables pour cette technique. Le régulateur,  président de l’Arcep, a d’ailleurs averti que la transmission réseau cuivre vers la fibre n’ira pas aussi vite que prévu et qu’il convient d’augmenter le coût d’utilisation du réseau cuivre. Il serait utile que parallèlement le régulateur exige un autre entretien de ce réseau. En fait Orange se désintéresse totalement de ce réseau et conteste officiellement les avertissements du régulateur.

Nicolas Guérin, le secrétaire général d’Orange, est d’ailleurs monté au créneau : « On nous dit que les tarifs du dégroupage doivent baisser parce que c’est le meilleur moyen de faire la promotion de la fibre… Mais il faut faire totalement l’inverse ! » Jeudi dernier, c’était au tour de Stéphane Richard, le PDG de l’opérateur, de dézinguer l’Arcep. « Ce raisonnement [du régulateur] me surprend, a-t-il fustigé. Je ne comprends pas exactement le rationnel de cette approche. » Selon lui, aucun doute : plus on baisse le prix du dégroupage, plus on incite les opérateurs à vendre de l’ADSL, ce qui retarde l’adoption de la fibre. Pour Orange, il faut a contrario hausser ce tarif. Le pire c’est qu’Orange a déjà annoncé qu’il entendait vendre le cuivre assez rapidement ! Autant de with privé nombre de zones peu denses de tout Internet ( sauf à payer des investissements et des abonnements coûteux par satellite par exemple).

 

La position des opérateurs privés à savoir, SFR, Bouygues Telecom et Free n’est guère pertinente en refusant toute augmentation du prix du dégroupage et au contraire en appelant à sa baisse pour le supprimer plus rapidement. Ce n’est pas une hausse du prix du dégroupage qui va l’inciter à le faire disparaitre … Au contraire, ça va l’inciter à garder ce réseau le plus longtemps possible pour faire du business. Voilà pourquoi il faut baisser le prix du cuivre, pour pousser Orange à l’éteindre rapidement. 

La folie d’Orange qui veut démonter son réseau de cuivre d’ici 10 ans

La folie d’Orange  qui veut  démonter son réseau de cuivre d’ici 10 ans

 

On peut légitimement s’interroger sur l’état mental du PDG d’Orange qui annonce la fin du réseau cuivre pour 2030 et son démontage. Comme si la totalité de la population habitait dans les métropoles et les grandes villes particulièrement bien desservies par les télécoms. Notons que c’est un état mental  qui méritait  déjà interrogation quand le même PDG d’Orange alors  directeur de cabinet au ministère des finances avait accordé 400 millions à Tapie. (1). Or il est vraisemblable que d’ici 10 ans nombre de zones notamment rurales risquent de ne plus être desservis du tout. En tout cas pas par le câble qui ne pourra atteindre que certains centres agglomérés, pas par la 5 G alors que déjà on doit se contenter d’un fonctionnement alternatif de la 3 et 4G. Heureusement il y a encore la technologie du câble de cuivre même s’il est dans un état lamentable . Suite aux différentes tempêtes qui ont affecté le pays le réseau téléphonique a été encore un peu plus endommagé. Il faut dire que depuis des années déjà pratiquement plus personne n’entretient ce réseau et que nombre de poteaux téléphoniques sont en fait soutenus  par les fils ou des branches d’arbres quand les fils ne sont pas comment et simplement à terre et ou coupés. Le problème,  c’est que ce réseau téléphonique par fils suspendus concerne essentiellement les zones rurales. Des zones par ailleurs défavorisé concernant les liaisons par portable avec des zones blanches en tout cas souvent grises. Ainsi on peut recevoir un SMS le lendemain de son envoi. Normalement, c’est l’opérateur Orange qui a reçu la délégation pour entretenir le réseau. Mais depuis des mois et des années pratiquement aucun entretien n’est réalisé car Orange considère que ce réseau profite aussi à ses concurrents qu’il a donc pas intérêt à leur  faciliter  la tâche. Par ailleurs, il est vrai que ce réseau desserre surtout des territoires à faible densité démographique qui n’intéressent pas les opérateurs. Orange envisage même de créer une curieuse filiale qui s’occuperait de cette question d’entretien de l’infrastructure. Sans doute pour la facturer aux autres concurrents. Face au délabrement total du réseau téléphonique classique par fils, les pouvoirs publics sont complètement muets. Il y a pourtant une différence de taille entre l’entretien du réseau électrique dans un état relativement satisfaisant ( même si des améliorations sont aussi nécessaires)  et le réseau téléphonique complètement délabré. On compte peut-être sur les nouvelles technologies pour substituer  un jour la 5G ( puis la 6G) au réseau par fils. Une possibilité technique avec une réserve de taille à savoir que la 5G  n’est pas prête d’être installée dans les territoires ruraux pas plus d’ailleurs que le câble Pourtant le PDG d’Orange déclare :

« Déposer les câbles aériens et enterrés, c’est notre responsabilité. C’est aussi une opportunité économique. Le tonnage de la boucle locale est énorme », explique Marc Blanchet, le directeur technique d’Orange. Ces cinq dernières années, le groupe a commencé à démanteler les parties centrales du réseau - là où les câbles sont les plus gros et regroupent parfois des milliers de paires de cuivre. Il a ainsi récupéré 80.000 tonnes de cuivre, une matière première très bien valorisée. Une suggestion pourquoi ne pas revendre le cuivre à tapie ? .

 

(1)Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde au moment des faits, a bénéficié d’une relaxe alors que l’ancienne ministre des Finances avait été condamnée en 2016 (mais dispensée de peine par la Cour de justice de la République) “pour des griefs assez voisins”,. Celle-ci avait été sanctionnée pour “négligence” après avoir autorisé la procédure arbitrale pour solder le litige de l’affaire. En fait la justice  » indépendante » a considéré qu’il n’y avait aucun responsable de l’Etat responsable de cette escroquerie.

La RATP pour exploiter les lignes SNCF et le groupe SNCF pour exploiter le réseau RATP !

La RATP pour exploiter les lignes SNCF et le groupe SNCF pour exploiter le réseau RATP !

 

C’est le paradoxe, la RATP qui ne brille pas par sa productivité ( sauf à l’étranger) pourrait exploiter des lignes ferroviaires TER de la SNCF. Inversement il se pourrait bien que SNCF via sa filière voyageur vienne exploiter les lignes parisiennes. Curieux car ces sociétés se montrent surtout concurrentielles chez le voisin notamment à l’étranger. Peut-être pourrait-on envisager un autre mécanisme que l’appel d’offres qui en général revient au moins disant mais sans nécessairement en intégrer les conséquences notamment en termes de qualité. La vérité c’est que la SNCF comme la RATP sont incapables d’imposer chez eux les efforts d’innovation et surtout de productivité ; par contre, elles peuvent se montrer très compétitives à l’extérieur en s’affranchissant de leurs règles habituelles de gestion. Le vrai problème c’est que les autorités organisatrices, celles qui décident  et financent  les choix n’ont pas de réelles compétences pour imposer des critères de compétitivité et de qualité et qu’on s’en remet aux classiques appels d’offres bêtes et méchants qui vont provoquer de vastes rotations chez les exploitants. La « concurrence » ( financée en grande partie par les fonds publics), fourbit ses armes pour damer le pion à la SNCF dans les régions. Selon le journal Les Echos, la Régie autonome des transports parisiens (RATP) et Getlink (le gestionnaire du tunnel sous la Manche, anciennement Eurotunnel) ont décidé de s’allier pour répondre aux appels d’offres que les régions publieront pour leurs services de trains régionaux TER. La future entreprise sera détenue à 55 % par la RATP et 45 % par Getlink et devrait être présentée officiellement sous peu.

. RATP et Getlink ne comptent pas laisser à Transdev, Keolis ou encore Flixtrain, sans oublier la SNCF, toutes les parts du marché des TER qui s’ouvrira tout bientôt. Selon la législation européenne, les régions, autorités organisatrices des transports sur leur territoire, pourront passer des appels d’offres dès le 3 décembre 2019. La mise en concurrence sera obligatoire partout à partir du 25 décembre 2023. Certaines régions comme Provence-Alpes-Côte d’Azur ou Pays de la Loire ont déjà annoncé qu’elles comptaient se séparer de la compagnie ferroviaire nationale.

La RATP, via sa filiale RATP Dev, n’est pas complètement étrangère au train régional. Elle exploite actuellement une ligne régionale en Afrique du Sud entre Pretoria et Johannesburg, ainsi que deux lignes en Toscane, en Italie. Le cœur de métier de RATP Dev reste pour l’instant le transport urbain : cette société exploite le tramway d’Angers ou encore celui de Brest. Via d’autres filiales, elle exploite également le réseau de bus de la capitale britannique, Londres.

Gérer les sillons. Getlink, lui, fait valoir sa compétence en tant qu’opérateur ferroviaire. Outre les Eurostars, le tunnel sous la Manche voit passer les navettes de Getlink qui transportent bus, camions, voitures et les voyageurs. L’opérateur met en avant sa « connaissance de la gestion des sillons, sujet extrêmement complexe » et « un savoir-faire réel en matière de licence ferroviaire », indique aux Echos son PDG Jacques Gounon. L’entreprise sait former des conducteurs et opérer la maintenance de son matériel.

Il ajoute : « La concurrence s’annonce de très haut niveau, l’idée de nous associer avec un acteur solide est un élément essentiel. Les dossiers seront très compliqués. On parle du premier train en circulation pour 2023, mais cela ne me gêne pas : nous n’entendons pas courir pour avoir un bout de contrat le plus tôt possible. Le fond du sujet est d’apporter un service supérieur à ce dont disposent les régions actuellement ».

Le marché des trains TER représente quatre milliards d’euros par an, sans compter l’Ile-de-France. Cette dernière possède un calendrier de mise en concurrence différent. En moyenne, 5 580 TER circulent tous les jours en France dans onze régions, pour desservir 2 348 gares. 900 000 passagers les empruntent chaque jour.

 

Le sulfureux réseau Facebook écrase la concurrence

Le sulfureux réseau Facebook écrase la concurrence

Le réseau le plus sulfureux à savoir Facebook écrase la concurrence avec 2,3 milliards d’utilisateurs dans le monde, il est suivi de YouTube avec 1,9 milliards. Un réseau qui n’est pas comparable puisque consacré essentiellement à la musique. Vient ensuite le réseau WhatsApp avec 1 ,5  milliards, puis Messenger avec 1 , 3, Wechat avec 1 million et Instagram avec aussi 1 million ; les autres réseaux sont en dessous du million. Facebook présente un caractère particulièrement sulfureux d’abord sur le plan déontologique puisqu’il a été prouvé qu’il recueille le maximum d’informations sur les abonnés  pour les revendre ensuite à des fins commerciales voir même politiques comme aux États-Unis. Un réseau également sulfureux où on trouve parfois le meilleur mais écrasé par la médiocrité globale d’un réseau d’amis virtuels qui n’ont pas grand-chose à échanger hormis leurs propres photos, celle de leurs chiens et des commentaires infantiles. Globalement, ce réseau est plutôt utilisé par des abonnés au profil beauf, les plus jeunes utilisent Instagram et les  plus vieux Tweeter. Bien que certains réseaux soient utiles pour des échanges dans le domaine technique, socio-économique ou associatif pour l’essentiel, Facebook est utilisé comme un miroir pour l’abonné afin de se regarder lui-même de manière favorable en souhaitant que son avis soit partagé par les autres. Bref c’est le degré zéro de ce qui s’appelle pourtant un réseau social dont la réalité est très virtuelle. Notons aussi que la plupart de ces réseaux sont détenus par les américains dont la préoccupation est davantage commerciale que culturelle ou sociétale. Par ailleurs ces réseaux oublient aussi de payer les impôts sur les activités commerciales qu’il développe dans chacun des pays. Ces réseaux présentent toutefois une fragilité en raison précisément du caractère assez virtuel. Ils ne sont pas à l’abri de l’éclatement d’une bulle ou de leur remplacement par un autre service à beaucoup plus grande valeur ajoutée.

Cambridge Analytica : Facebook, le réseau mafieux, toujours dans le viseur international

Cambridge Analytica : Facebook, le réseau mafieux,  toujours dans le viseur international

D’après la Tribune, le parlement britannique a saisi des documents internes de Facebook dans son enquête sur le scandale Cambridge Analytica, a révélé samedi The ObserverLe cabinet d’analyse britannique est accusé d’avoir mis la main sur les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs Facebook à des fins politiques. Cambridge Analytica a mis la clé sous la porte depuis le scandale, révélé en mars dernier. Insuffisant pour les autorités britanniques, qui exigent des réponses de la part du réseau social quant à l’utilisation des données personnelles. Selon l’hebdomadaire britannique, les documents contiendraient des révélations importantes sur les décisions de Facebook concernant le contrôle des données et de la vie privée en ligne ayant conduit au scandale Cambridge Analytica. Ils incluraient également des courriels confidentiels entre des cadres supérieurs et Mark Zuckerberg, Pdg et co-fondateur de Facebook. Selon The Observer, les documents pourraient révéler que Mark Zuckerberg était au courant de l’utilisation détournée de données personnelles à des fins politiques - ce qu’il a toujours nié jusqu’ici. Suite au scandale, le réseau social avait évoqué une faille technique ayant permis l’exploitation de données par des sociétés tierces comme Cambridge Analytica, et réparée depuis. Mark Zuckerberg, qui a témoigné devant le Congrès américain et le parlement européen, a de nombreuses reprises a été appelé à faire de même devant le parlement britannique. En vain. Face à ce manque de coopération, les députés ont décidé de passer à la vitesse supérieure. « Nous n’avons pas réussi à obtenir des réponses de la part de Facebook et nous pensons que ces documents contiennent des informations d’intérêt public », a commenté auprès de The Observer Damian Collins, responsable du comité parlementaire en charge de l’enquête. Cette nouvelle tombe alors qu’une audition de Richard Allen, vice-président des relations publiques dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, est prévue ce mardi à Londres. Il devrait affronter les questions d’un comité international, créé à l’initiative du parlement britannique. Ce comité sera composé de 22 parlementaires issus de 7 pays. Suite à Cambridge Analytica, Facebook a déjà été sanctionné fin octobre par une amende de 500.000 livres attribuée par le gendarme britannique des données. Le géant américain a fait appel de cette décision la semaine dernière.

 

Le réseau de Téléphonie fixe à l’abandon

Le réseau de Téléphonie fixe à l’abandon

 

Il est clair que depuis la libéralisation, c’est-à-dire la multiplication des opérateurs de télécom le réseau de téléphonie fixe est dans un état lamentable. Précédemment l’entretien était correctement assuré par France télécom. Depuis France Télécom est devenu Orange et s’est trouvé confronté à une concurrence très agressive. Du coup Orange a pratiquement laissé tomber l’entretien des lignes dont certaines pendouillent même sur le sol où sont rattachés avec des bouts de ficelle à des branches d’arbres. Au premier coup de vent c’est la rupture assurée surtout dans la France périphérique ou l’état des lignes est encore pire que dans les zones agglomérées. Pourtant théoriquement l’entretien du réseau fixe incombe à Orange en tant qu’ coopérateur du service universel. Du coup l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a mis en demeure Orange, mardi, de respecter son obligation de qualité de service en tant qu’opérateur du service universel du téléphone fixe. Le régulateur a déploré dans un communiqué une « dégradation progressive de la qualité de service » de l’opérateur, censé proposer un service de téléphonie abordable et pour tous. C’est par un arrêté du 27 novembre 2017 que l’ancien France Télécom avait été désigné pour trois ans comme opérateur chargé de fournir les prestations « raccordement » et « service téléphonique » du service universel. Pour étayer ses accusations, l’Arcep cite des critères de qualité de service précis du son cahier des charges, comme le délai maximum pour traiter 85% des dérangements d’abonnés. Il devrait être de 48 heures mais ce délai a atteint 70 heures au premier trimestre 2018, puis 63 heures au deuxième.« Orange doit redresser le tir de toute urgence, dès la fin de l’année. Peu importent les moyens, nous voulons des résultats », a mis en garde le président de l’Arcep Sébastien Soriano, dans un entretien à paraître mercredi dans Le Figaro.

Infrastructures : réseau vieillissant en Italie…. et ailleurs

Infrastructures : réseau vieillissant en Italie…. et ailleurs

L’effondrement du pont Morandi à Gênes donne l’occasion de ‘interroger sur l’évolution des crédits affectés à la route en Italie mais aussi dans d’autres pays. Force est de constater que depuis uen dizaine d’années ces crédits sont en régression notamment ceux destinés à l’entretien. C’est valable en Italie mais aussi en France. Il n’y a qu’en Allemagne que les crédits se sont un peu maintenus en raison de l’état très dégradé des réseaux. Les responsables politiques sont en général beaucoup plus attentifs à la création d’infrastructures qu’à leur entretien. Or avec la progression du trafic les infrastructures se fatiguent. En France en particulier on constate une nette dégradation de l’ensemble du réseau surtout en zone rurale mais pas seulement. Le problème c’est que le transport routier constitue une source fiscale très importante mais ses ressources vont se noyer dans le budget général. Il en sera sans doute ainsi pendant encore longtemps tant qu’une ressource fiscale n’aura pas été clairement affectée d’abord à l’entretien du réseau ensuite à son développement. La même question se pose d’ailleurs ou d’autres modes de transport en particulier pour le chemin de fer. Là aussi on a privilégié les infrastructures nouvelles comme le TGV, on va continuer avec le métro dit du Grand Paris et pendant ce temps là le reste du réseau vieilli. En Italie nombre d’infrastructures ont été construites dans les années 1960–1970. C’est le cas pont de Morandi à jeun. Or ce pont en béton armé pour de redoutables questions techniques car on n’avait pas imaginé que le béton perdrait fil des ans ses caractéristiques mécaniques. En clair les ouvrages en béton armé sur et sont très gourmandes en entretien la situation de la France de ce point de vue n’est pas comparable à celle de l’Italie mais un audit généralisé de l’État de certains ouvrages d’art mériterait d’être entrepris de façon plus systématique. Surtout les crédits affectés à leur entretien devraient être augmentés de manière substantielle.

 

 

SNCF : un plan pour rénover le réseau mais une dette qui s’envole

 

SNCF : un plan pour rénover le réseau mais une dette qui s’envole

 

Environ 3 milliards par an seront consacrés à la rénovation d’un réseau SNCF relativement dégradé. Avec une aide équivalente de l’État Une rénovation qui sera réalisée par  SNCF Réseau, la branche en charge de la gestion du réseau ferré, qui bien sûr aura aussi à financer les investissements. Du coup,  la dette va encore s’envoler puisque l’État a renoncé à la prendre en charge. « Le gouvernement a en effet fermé la porte à une reprise partielle de la dette de l’entreprise. C’est dommage car cela lui aurait donné un peu d’oxygène », regrette-t-on à l’Arafer. Promise en juin par Manuel Valls devant les députés, confirmée par le secrétaire d’État aux transports, Alain Vidalies, le sujet a été enterré en septembre. Pis, dans le projet de loi de finances pour 2017, l’État a décidé de revoir à la baisse les subventions qu’il doit apporter au gestionnaire. Du coup le plan de rénovation ne prendra pas effet avant 2018 et sera géré par la nouvelle majorité qui pourrait le remettre en cause. L’équilibre financier de SNCF réseau sera à peine assuré chaque année et la dette risque d’atteindre 60 milliards d’ici 2026. Théoriquement le contrat dit de performance passée entre l’État et la SNCF sanctuarise pour les dix prochaines années le niveau d’investissement que l’État va consacrer à la rénovation du réseau ferroviaire le plus «circulé»: 34 milliards d’euros y seront alloués. Jusqu’à présent l’État ne voyait pas plus loin que «l’annualité budgétaire» ce qui limitait la visibilité des dirigeants de la SNCF, mais aussi de ses clients, les opérateurs privés du fret ferroviaire. À partir de 2020, trois milliards d’euros seront dédiés chaque année au renouvellement du réseau ferroviaire principal. «Dans les années 1980 à 1990, on dépensait environ un milliard d’euros chaque année», rappelle un dirigeant de SNCF Réseau. Ce n’est qu’à partir de 2005, date de la publication de l’audit sur la vieillesse chronique du réseau, que ce seuil a été relevé jusqu’à 2,5 milliards d’euros en 2015. Par ailleurs, 12 milliards d’euros seront dédiés aux lignes régionales et aux nœuds ferroviaires. Ces montants s’inscrivent dans le cadre des contrats de plan État Région et prévoient une montée en puissance à plus de un milliard d’euros dès 2018 alors que seulement 600 millions d’euros sont actuellement consacrés aux lignes régionales. De son côté, SNCF Réseau s’engage à réaliser 1,2 milliard d’euros d’économies d’ici à 2026. Autre promesse prévue par la loi: le durcissement des règles de financement des investissements dans le cadre des nouveaux projets, de lignes à grande vitesse notamment. La «règle d’or», prévoyant que la SNCF ne pourrait pas s’endetter au-delà de dix-huit fois sa marge opérationnelle, n’a toujours pas été entérinée. Comme le souligne l’Arafer, le régulateur du rail, le ratio actuel est de 22 fois en 2016 et de 24 fois selon le budget de 2017. Cette fois, le contrat de performance prévoit de respecter la fameuse règle à horizon 2020 mais on ne voit pas très bien comment.

 

 

Ferroviaire : SNCF Réseau ne financera plus « de lignes nouvelles » (Vidalies)

Ferroviaire : SNCF Réseau ne financera plus « de lignes nouvelles » (Vidalies)

 

 

 

Une contradiction de plus dans la politique des transports, SNCF réseau ne doit plus financer les lignes nouvelles. Pourtant c’est dans l’objet social de SNCF réseau suite à la très récente réforme SNCF de 2014. Du coup,  qui financera les lignes nouvelles dont le ministre de l’industrie se sert comme argument pour justifier les nouvelles commandes de TGV à Alstom. Pour tout dire la politique des transports est de plus en plus incohérente d’autant que l’agence de financement des infrastructures n’a pas non plus les moyens de financer de nouvelles lignes. Il ya de toute évidence une urgence à remettre à plat une politique des transports figée depuis plus de 30 ans et ou dont les contradictions s’ajoutent aux contradictions. Le gestionnaire du réseau ferré français, SNCF Réseau, accablé par une dette abyssale que le gouvernement refuse d’alléger, ne financera plus « la construction de lignes nouvelles », a en effet affirmé jeudi le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies.
« On ne fait plus financer par Réseau (…) la construction de lignes nouvelles », a déclaré M. Vidalies au Sénat lors de son audition par la Commission de l’aménagement du territoire.  »Soit on trouvera une autre solution, soit ça ne se fera pas », a-t-il insisté. La dette de SNCF Réseau – qui dépassait 44 milliards d’euros fin juin – doit être plafonnée par une « règle d’or » inscrite dans la réforme ferroviaire d’août 2014. Mais son décret d’application n’est toujours pas paru deux ans plus tard. « Nous avons soumis le décret au Conseil d’Etat (qui) a estimé la semaine dernière qu’il ne pouvait pas statuer avant d’avoir saisi l’Arafer », le régulateur du secteur ferroviaire, « ce qui va reporter forcément la publication du décret », a indiqué le secrétaire d’Etat. M. Vidalies a néanmoins assuré que « le dispositif envisagé par le gouvernement exclura toute participation de SNCF Réseau dans les projets de lignes nouvelles en tracé neuf ». « En clair, c’est pas Réseau qui va financer GPSO », le grand projet ferroviaire du sud-ouest, censé relier Bordeaux à Toulouse en 2024 et à Dax en 2027 pour un coût total évalué à 8,3 milliards d’euros. « On ne peut pas aggraver la situation de Réseau », a-t-il ajouté, deux semaines après le refus de l’exécutif de reprendre tout ou partie de la dette de l’entreprise publique, au nom de la réduction des déficits de l’Etat. le gouvernement a aussi fait voter à l’Assemblée une première entorse à sa « règle d’or », en permettant à SNCF Réseau d’investir environ 250 millions d’euros dans la construction du CDG Express, la ligne entre Paris et l’aéroport de Roissy attendu fin 2023.

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(Avec AFP)

SNCF Réseau: dans la tourmente

 

SNCF Réseau: dans la tourmente

 

SNCF réseau est triplement dans la tourmente. Il y a d’abord eu la démission du président officiellement pour des motifs personnels mais aussi largement pour des raisons liées à la situation financière de l’entreprise comme il l’indique ci-après. Deuxième coup dur pour SNCF réseau L’Arafer, autorité de régulation, s’est opposée à la candidature, proposée par François Hollande, de Jean-Pierre Farandou à la présidence de SNCF Réseau. Il invoque un « doute légitime » sur son indépendance puisque l’intéressé travaille dans le groupe SNCF depuis 1981. La vérité c’est que cette entreprise est ingérable car elle a hérité de l’ancienne dette SNCF sans qu’on prévoie son apurement. Une dette qui aujourd’hui avoisine les 37 milliards d’euros. Par ailleurs elle doit financer les nouvelles lignes du TGV imposé par les pouvoirs publics. S’y ajoutent le problème crucial de l’entretien d’un réseau qui a vieilli. Ainsi en 2015 il aura fallu dépenser 2,77 milliards pour la rénovation et un peu plus de 2 milliards pour la maintenance. Tout cela sans ressources supplémentaires bref la quadrature du cercle car si SNCF réseau augmente les péages alors la  SNCF n’est plus compétitive. L’ancien président de SNCF réseau considère donc que le patrimoine national ferroviaire est en danger en référence, non pas aux lignes à grande vitesse (LGV) ou des réouvertures de lignes, « mais de la partie la plus circulée du réseau, ces 20 à 25.000 kilomètres de lignes (sur 30.000 km), qui, pendant 30 ans, n’ont pas bénéficié des investissements de renouvellement requis. » « A partir d’un certain âge et d’un certain état des équipements, la prévisibilité de ce que vont devenir ces équipements et la façon dont ils vont réagir décroît. La science de l’ingénieur n’est pas illimitée. Quand nous arrivons aujourd’hui à un âge moyen de nos voies de 33 ans, nous sommes en risque. Il ne peut y avoir qu’une seule priorité : préserver cet immense patrimoine national. » Une bonne demi-heure plus tard, après la série de questions des députés, Jacques Rapoport, a tenu à préciser sa pensée. « Je ne voudrai pas que l’on se méprenne, il n’y a pas eu depuis 30 ans de sous-entretien, il y a eu du sous-renouvellement. L’entretien a été régulièrement opéré mais les équipements ont vieilli. Il n’y a pas d’impact en matière de sécurité. Chaque jour, nous faisons rouler 15.000 trains et transportons  4 millions de passagers. Pour assurer cette sécurité, nous sommes parfois malheureusement conduits, compte tenu de l’état de l’infrastructure, de dégrader la qualité à travers des ralentissements. Nous avons une augmentation d’environ 10% par an du kilométrage ». Soit environ 3.000 kilomètres ralentis, trois fois plus qu’il y a cinq ans, selon Frédéric Delorme, le nouveau responsable de la sécurité du groupe

 

Le Bon Coin : réseau social ou auberge espagnole ?

Le Bon Coin : réseau social ou auberge espagnole ? 

Dans une interview au JDD le directeur général du bon coin explique pourquoi ce site est devenu un observatoire de la consommation du Français et même au-delà un réseau social de partage. Une vision peut-être optimiste car si on ne peut nier l’extraordinaire succès de ce site il faut bien convenir aussi qu’on y trouve également un peu n’importe quoi, de bonnes occasions mais aussi de belles  arnaques. À signaler toutefois le très important rôle que joue désormais le bon coin pour l’emploi  puisque 200 000 offres sont gérées par le site quand Pôll emploi avec son énorme machine administrative de plus de 50 000 salariés n’en gère que 500 000. (Interview JDD)

Des millions de Français vident leurs placards sur Le Bon Coin. Qu’apprend-t-on sur leurs pratiques de consommation?
Quand on s’est lancé en 2006, on fonctionnait comme une brocante virtuelle. Aujourd’hui, nos clients nous écrivent. Ils nous demandent de plus en plus de services et des nouvelles fonctionnalités, comme la géolocalisation ou la messagerie intégrée. En supprimant le commerçant, on leur a donné l’envie du partage et la curiosité de leur voisinage. Quand ils vendent pour 1€ un cageot de pommes, ce n’est pas pour gagner de l’argent, c’est parce qu’ils ont vidé leur arbre et veulent en faire profiter quelqu’un et le rencontrer.

C’est la crise de 2008 ou l’explosion du commerce en ligne qui a fait le succès des ventes d’occasion?
La crise a eu un impact mineur. C’est l’Internet haut débit qui a provoqué le déclic en drainant des millions de consommateurs vers le Web. Du jour au lendemain, ils se sont mis à jouer à la marchande. Mais ce sont des consommateurs raisonnés : ils peuvent s’offrir un vélo neuf très cher et acheter des meubles d’occasion. Ils arbitrent. Surtout, ils ne veulent plus jeter ou stocker. Et ils cherchent des objets rares et uniques, comme des vêtements vintage chez les jeunes de 15 à 29 ans, qui ne veulent ressembler à personne d’autre.

 

Nos habitudes de consommation ont-elles fondamentalement changé?
Nous entrons dans une consommation du partage. Avant, un bien avait un prix. Aujourd’hui, il a une valeur d’usage et de partage. Quand il a épuisé son utilité, on le remet sur le marché et cela crée une circulation vertueuse. Les smartphones deviennent ainsi accessibles à une population qui ne pouvait pas se les offrir à prix neuf. Et parce que les objets bougent, cela apporte aux marques une nouvelle clientèle qu’elles n’avaient souvent pas ciblée.

Ressentez-vous les effets conjoncturels de la crise à travers vos petites annonces?
Nous avons nos propres indicateurs de marché : le nombre d’offres déposées et la durée de vie des annonces. Mais nous nous portons mieux quand il y a de la croissance. On ressent aussi très vite les crises sectorielles ou propres à une marque. La crise du diesel, on l’a vue dans nos chiffres de septembre à novembre. Pour nos annonces d’emplois, nous avons déjà constaté des mouvements de reprise l’an dernier et clairement depuis le début de l’année. Au cours des trois dernières semaines, nous avons reçu 40.000 offres.

 

Le Bon Coin crée du lien entre vendeurs et acheteurs : êtes-vous prêts à devenir un réseau social?
Nous gérons une communauté de 23 millions de visiteurs par mois. Et nous voulons leur fournir un meilleur service et des petits bonheurs au quotidien. Notre ADN reste la transaction. Nous nous interrogeons sur notre capacité à aller plus loin pour offrir notamment des moyens de paiement. Nous avons déjà ouvert 15 millions de comptes pour nos utilisateurs réguliers, qui nous demandent aussi de les informer sur les événements de leur ville ou de leur quartier. Et certaines associations détournent nos annonces pour faire passer des messages.

Djihadistes : un réseau démantelé …grâce à la télé

Djihadistes : un réseau démantelé …grâce à la télé

Preuve que les service de renseignements sont obsolètes pour lutter contre la propagande djihadiste, c’est une émission de télé qui a permis d’attirer attention des forces de l’ordre sur un réseau islamiste dans l’Ain ; La vérité c’est que la France est incapable de contrôler les candidats djihadistes (le plus gros contingents de l’occident près de 1100 terroristes français  actuellement qui se battent pour l’Etat islamique), le service de renseignement actuel est inadapté à ce type de mission ; notamment du fait que la police a déserté depuis longtemps les quartiers sensibles. Il va falloir attendre un attentat en France pour qu’un plan à la hauteur de l’enjeu soit mis en place. L’affaire révélée par le journal Le progrès a démarré en fait dimanche dernier lors de la diffusion sur M6 de l’émission « Enquêtes exclusives ». Le sujet de l’émission portait sur les jeunes Français djihadistes. Dans cette émission, le journaliste a rencontré en caméra cachée a rencontré à Ambérieux-en-Bugey, dans l’Ain, des jeunes apparemment attirés par la propagande djihadiste. Les visages de ces jeunes étaient camouflés, mais cela n’a pas empêché le voisinage d’être stupéfait de découvrir ainsi de découvrir ainsi leur quartier à la télévision. Après enquête discrète et sur ordre du parquet, la gendarmerie est intervenue ce mercredi peu avant 20h pour interpeler plusieurs personnes dans ce quartier d’Ambérieux-en-Bugey. Du matériel a été saisi au domicile de plusieurs individus, notamment des drapeaux en rapport avec l’organisation islamiste Daech. Les personnes interpellées sont soupçonnées d’appartenir à un réseau de propagande islamiste.

 

SNCF Accident de Brétigny : un réseau délabré en cause

SNCF Accident de Brétigny : un réseau délabré en cause

 

Pas vraiment de découverte majeure dans le rapport d’enquête sinon le constat connu depuis des années du manque d’entretien général du réseau. Pendant des dizaines d’années la SNCF a privilégié (avec RFF) la grande vitesse au détriment de l’entretien du réseau classique. D’où d’ailleurs le changement total de stratégie puisqu’il n’y aura plus de nouvelle ligne à grande vitesse dans le schéma des infrastructures. Les moyens étant main tenant entièrement dédiés à la remise en état du réseau actuel.  La SNCF et Réseau de ferré de France ont contesté dimanche tout « délabrement » du réseau ferroviaire à Brétigny-sur-Orge, où s’est produite l’an dernier un grave accident, rejetant ainsi les conclusions d’experts judiciaires publiées dans la presse. Un train Intercités transportant 385 passagers avait déraillé le 12 juillet 2013 à son entrée à vive allure dans cette gare de l’Essonne, en banlieue parisienne. L’accident avait fait sept morts et une trentaine de blessés. Selon Le Figaro, qui a pu consulter les rapports d’expertise ferroviaire et métallurgique commandés par la justice, la cause de l’accident semble bien être un problème d’entretien. Dans un de ces documents, qui doivent être rendus publics lundi, deux ingénieurs experts estiment, sur la base d’examens métallurgiques, qu’il ne s’agit pas d’un acte de malveillance mais d’un processus de désagrégation matérielle qui s’est « étalé sur plusieurs mois ». Les deux experts font état de plus de 200 anomalies, dont la plupart étaient « connues de la SNCF ou de ses agents » sans pour autant qu’il y soit remédié de façon adéquate, rapporte encore le quotidien.  Conclusion : la rupture cause du déraillement est due à des « dommages relevant de la qualité et de la maintenance ».  Dans un communiqué commun, la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), l’exploitant des réseaux ferroviaires français, « contestent formellement tout ‘état de délabrement’ du réseau à Brétigny comme ailleurs ». « Les deux rapports remis à la justice, et dont SNCF et RFF ont pris connaissance d’extraits par voie de presse, ne sont pas en leur possession. La plus grande prudence s’impose dans leur interprétation », ajoutent les deux entreprises publiques.  

 

Drogue : un réseau de 170 millions d’euros démantelé

Drogue : un réseau de 170 millions d’euros  démantelé

 

Un des plus importants réseaux internationaux de blanchiment de l’argent de la drogue entre la France, la Belgique, l’Inde et Dubaï a été démantelé les 8 et 10 mars, a annoncé jeudi le procureur de la République de Paris. Pas moins de 170 millions d’euros ont été écoulés dans une période récente par une armée de porteurs de sacs d’espèces, de bijoux ou d’or agissant pour le compte d’un « banquier » marocain, a précisé François Molins lors d’une conférence de presse. « C’est une affaire hors norme », a souligné le magistrat en rappelant que le trafic de cannabis représentait un marché de 3 milliards d’euros chaque année en France. Treize personnes ont été interpellées en France et en Belgique lors de l’opération « Rétrovirus », qui fait suite à une autre du même type, baptisée « Virus », menée en octobre 2012 et qui blanchissait « l’argent sale » auprès de fraudeurs du fisc. Cette dernière affaire a eu beaucoup d’écho car elle avait abouti à la mise en examen d’une dizaine de notables parisiens, dont une élue écologiste ayant profité de la filière pour contourner le fisc. Cette fois, privés du réseau « Virus », les trafiquants marocains ont fait appel à une nouvelle filière dirigée en France par un ressortissant indien aussi discret qu’efficace. « Au Maroc, il y a une bourse aux blanchisseurs et celui qui a le cours le plus bas remporte le marché », a expliqué le chef de l’Office central de répression de la délinquance financière (OCGRDF), Jean-Marc Souvira. Des « collecteurs » se chargeaient de récupérer l’argent liquide provenant du trafic de cannabis dans les cités de la banlieue parisienne pour le remettre à un « collecteur en chef ».

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