Archive pour le Tag 'république'

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République : reconquérir le terrain perdu (Vincent Ledoux)

République : reconquérir le terrain perdu (Vincent Ledoux)

 

 

Vincent Ledoux, enseignant, député Agir du Nord estime nécessaire de reconquérir le terrain perdu de la république dans une chronique à l’Opinion.

 

Tribune

 

 

« Dieu en ligne ! C’est le titre donné par Isabelle Jonveaux à son ouvrage sur « les expériences et pratiques religieuses sur internet ». Car sur la toile comme sur les réseaux sociaux, on peut rencontrer l’âme sœur tout aussi bien que Dieu lui-même à travers de nombreuses offres spirituelles virtuelles ! Les autorités religieuses ont très vite témoigné un grand intérêt à ces nouveaux canaux et moyens d’expression, à commencer par le pape François lui-même, qui est le dirigeant le plus retweeté au monde. Benoît, son prédécesseur, avait lui aussi compris que les réseaux numériques pouvaient être de nouveaux et puissants espaces d’évangélisation et de partage de la foi. Un prosélytisme numérique totalement compatible avec les deux autres religions du Livre, le judaïsme et l’islam.

La sociologue des religions Isabelle Jonveaux a montré comment et combien les réseaux sociaux participaient de la construction identitaire, en renforçant le sentiment d’appartenance religieuse et en le rendant visible. Tout ce que l’on partage, publie — photos et textes —, les groupes auxquels on appartient, témoignent de notre identité en ligne, renforçant par là même notre appartenance à une communauté. Les réseaux sociaux sont ainsi très vite devenus de nouveaux chemins de Damas, pour le meilleur comme pour le pire. Un web religieux, immensément vaste et aux lisières ténébreuses.

Depuis plus d’un siècle en France, les religions ont reflué de l’espace public, où elles se donnaient à voir et exerçaient pouvoir, autorité et influence, vers la sphère privée. Cette sécularisation se trouve aujourd’hui contournée par Internet, qui offre aux expressions religieuses un espace discret mais visible. Paradoxalement, cette visibilité hors l’espace public offre une large dimension à ses utilisateurs et usagers et la possibilité de messages démultipliés en direction d’un public plus large que celui que la place publique offrait naguère.

« Il est devenu urgent d’améliorer et de renforcer la coopération avec les hébergeurs pour la rendre réellement efficace »

. Pour les tenants du mal, Internet est une énorme caisse de résonance, un porte-voix géant pour leurs discours haineux et leurs appels aux pires méfaits sous couvert de religion. Expulsé de France en 2012 pour avoir prêché l’antisémitisme, le port du voile intégral, le rejet de l’Occident et l’envoi dans des écoles coraniques à l’étranger des adolescents jugés difficiles ou en rupture avec le système éducatif français, l’imam d’origine malienne Almany Baradji compte aujourd’hui plus de 12 000 abonnés, une véritable petite ville ! Au passage, on peut s’interroger sur les « allers et retours au bled » de ces jeunes déscolarisés. Comment peuvent-ils réintégrer notre univers laïc et y adhérer sans réserve et sans doute, quand l’école coranique de leur pays d’origine familiale leur a inculqué la supériorité, en tout lieu et en tout temps, de la loi de Dieu sur celle des hommes ?

A l’instar de l’institution islamique sociale, plusieurs écoles coraniques (dont certaines ont été fermées administrativement) et mosquées ont créé des groupes WhatsApp pour partager les informations religieuses, les rassemblements, les avis de décès. Il suffit juste d’envoyer un message mentionnant votre identité à partir de votre compte WhatsApp pour intégrer le groupe en question. Ainsi, tout jeune disposant d’un smartphone peut intégrer un tel groupe afin d’appartenir à cette communauté, apprendre l’islam auprès d’imams sur lesquels l’Etat dispose de peu de moyens de contrôle. Après leurs cours au collège André Malraux, Djeneba, Leïla, Fatima et Ousmane se retrouvent virtuellement entre les mains de prédicateurs en totale opposition avec la laïcité à la française !

Pour Baradji et tant d’autres hélas, Internet offre un redoutable minbar (chaire d’une mosquée) à toile ouverte. Les Français l’ont si bien compris qu’ils jugent aujourd’hui efficace la création d’un délit de « prédication subversive et séditieuse » qui ciblerait, y compris en ligne, « toute prédication visant à imposer la loi religieuse au-dessus de la loi de la République ». Pour ce faire, ils demandent le renforcement des moyens dans le renseignement. Il est donc devenu urgent d’améliorer et de renforcer la coopération avec les hébergeurs pour la rendre réellement efficace.

Mais ces actions ne suffiront pas sans un véritable réarmement moral de la nation tout entière ! Car la situation que nous connaissons est bel et bien le résultat de notre faute collective, de nos petites lâchetés successives et de nos vils abandons. Nous ne croyons plus ou pas assez au projet des pères fondateurs de la République. Notre « foi républicaine » s’est attiédie, suivant en cela le courant de sécularisation des grandes religions, dont les éléments les plus radicaux dont l’islamisme est l’avatar le plus funeste trouvaient dans l’émergence d’Internet un canal dédié pour leur fabrique d’endoctrinement. C’est bien notre faute collective qui est responsable de la situation dans laquelle nous nous sommes placés.

« Après trente ans d’angélisme béat, il nous faut reconquérir le terrain abandonné naguère et que n’occupe plus seulement un esprit de revanche, mais un islamisme radical mortifère »

« Terre de mission ». Jeune professeur certifié en histoire-géographie il y a trente ans à Roubaix, j’ai tout de suite compris à l’époque combien le terrain était déjà perdu. Et ce sont les enfants des jeunes qui avaient à peine mon âge et à qui j’essayais tant bien que mal d’enseigner, qui sont aujourd’hui les élèves sur les bancs de nos collèges. A l’occasion de l’anniversaire de la triste affaire Malik Oussekine, mes élèves, dont certains portaient en classe la djellaba, m’apprenaient de quelle manière leur nouvelle génération issue de l’immigration professionnelle nous coloniserait désormais comme revanche de la colonisation française dans leurs pays d’origine au nord de l’Afrique !

A l’époque déjà, j’avais renoncé à emmener mes élèves visiter la magnifique église néogothique Saint-Martin sur la grand-place de Roubaix. Tout était compliqué ! J’étais très jeune, seul (malgré un corps professoral soudé), peu préparé et « armé » pour aborder cette véritable « terre de mission » totalement inconnue pour moi ! J’ose croire que la situation s’est nettement améliorée aujourd’hui, notamment grâce aux équipes « Valeurs de la République » mises en œuvre par Jean-Michel Blanquer.

Après trente ans d’angélisme béat, il nous faut reconquérir le terrain abandonné naguère et que n’occupe plus seulement un esprit de revanche, mais un islamisme radical mortifère. La puissance publique s’est considérablement dégradée et affaiblie à mesure du non-consentement d’une large partie de la population, la notion même de savoir est dévaluée et l’aliénation audiovisuelle s’est accrue, formant une mentalité très éloignée de notre tradition, contribuant à rendre problématique le maintien de la laïcité dans son format idéal. Car, comme nous le rappelle poétiquement, mais si justement Régis Debray, nous sommes tous des êtres « maisonnables ». Refonder la maison républicaine, c’est l’objet de la loi à venir, portée par notre ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin. Le chantier est vaste, le chemin sera long. Nous devons à la fois nous protéger contre les atteintes et les attaques des ennemis de la République sur le Net et aussi rebâtir les fondations de notre maison commune ! »

Des perquisitions symboliques par la Cour de justice de la République

Des perquisitions symboliques  par la Cour de justice de la République 

 

 

Les perquisitions engagées par la cour de la de justice de la république sont sans doute plus symboliques qu’efficaces. Vraisemblablement, on ne trouvera pas grand-chose dans les ordinateurs des membres du gouvernement enquêtés. D’ailleurs des preuves essentielles sont publiques.

 

Il suffit de se référer aux déclarations officielles quand les membres du gouvernement appuyés d’ailleurs par nombre d’experts scientifiques déclaraient  que le masque était inutile et même dangereux. La ministre de la santé en a rajouté une couche en essayant de dégager sa responsabilité et en  indiquant qu’elle avait prévenu le gouvernement des risques possibles.

 

De toute manière, les intéressés ne risquent pas grand-chose puisque la cour de justice de la république composée essentiellement de politiques( une bizarrerie juridique) n’a jamais condamné sérieusement quelqu’un. Par exemple dans l’affaire des 400 millions attribués indûment à tapie,  la cour de justice de la république a considéré que l’ancienne ministre des finances, Christine Lagarde, avait seulement fait preuve de légèreté. Une légèreté à 400 millions !

 

Ces perquisitions n’auront  sans doute un rôle symbolique en vue d’affirmer l’indépendance de la justice actuellement un peu secouée notamment celle du parquet national financier. Ceci étant,  la judiciarisation de la vie politique n’est pas forcément un progrès démocratique. Ce renvoi permanent aux juges ( conseil d’État, conseil constitutionnel, conseil européen etc.). hypothèque sérieusement le champ démocratique.

 

A l’origine de ces perquisitions se trouve la Cour de justice de la République, dont la commission d’instruction agit comme un juge d’instruction et mène les investigations. Une information judiciaire a en effet été ouverte le 7 juillet pour « abstention de combattre un sinistre ». Elle s’appuie sur l’article 223-7 du Code pénal : « Quiconque s’abstient volontairement de prendre ou de provoquer les mesures permettant, sans risque pour lui ou pour les tiers, de combattre un sinistre de nature à créer un danger pour la sécurité des personnes est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».

 

Au total, depuis le début de la crise du coronavirus, 90 plaintes contre des ministres ont été adressées à la CJR, seule instance habilitée à juger les membres du gouvernement pour l’exercice de leur fonction. Mais seules neuf d’entre elles, visant Olivier Véran, Edouard Philippe, Agnès Buzyn ou encore Sibeth Ndiaye, ont été jugées recevables.

En parallèle des investigations décidées par la Cour de justice de la République, une vaste enquête préliminaire sur la gestion de la crise du Covid-19 en France a également été ouverte début juin par le parquet de Paris et vise les éventuelles responsables non-membres du gouvernement..

République : l’égalité une promesse utopique

République : l’égalité une promesse utopique

Michel de Rosen ,  ancien haut fonctionnaire actuellement président de conseils d’administration, dont celui de l’équipementier Faurecia considère que la promesse de la république en matière d’égalité et une promesse utopique. Il est l’auteur de L’égalité, un fantasme français (Tallandier, 2020), essai dans lequel il s’attelle à repenser à la notion d’égalité, valeur fondatrice de la République.(Interview dans l’Opinion)

Pourquoi écrire sur l’égalité ?

J’ai vécu quinze ans aux Etats-Unis avec deux allers-retours mensuels vers l’Europe. J’ai été frappé par un contraste : alors que l’égalité n’était jamais évoquée dans le pays le plus inégalitaire du monde, le sujet était presque obsessionnel en France. Nous sommes le seul pays – avec Haïti ! – dont la devise nationale contient le mot « égalité ». Chez nous, l’égalité est à la fois une belle valeur, une réalité et un fantasme. Contrairement à ce que beaucoup pensent, la France est le pays le plus égalitaire des dix premières économies mondiales, en termes de revenus après redistribution. Les inégalités sont surestimées dans une espèce de fantasme à la française qui fait des différences de revenus le sujet principal. Notre obsession pour l’égalité fabrique une France envieuse dans laquelle chacun regarde l’argent des autres plus qu’il ne se bat pour faire grandir le sien…. La France d’aujourd’hui connaît trois problèmes majeurs : la mobilité sociale insuffisante génère le ressentiment ; l’insuffisance de considération nourrit la colère ; et le chômage constitue une inégalité obscène.

Notre conception de l’égalité est-elle à revoir ?

Répéter le mot égalité sans dire de quoi on parle est, au mieux, une facilité, au pire, une supercherie. C’est un concept ambigu, dans lequel chacun met ce qu’il veut entendre. En schématisant, il en existe deux conceptions : l’égalité des droits et l’égalité des conditions. La première était chère aux révolutionnaires de 1789. La seconde est la marque des révolutionnaires de 1793. Robespierre estimait ainsi qu’il fallait, dans tout revenu, distinguer le superflu du nécessaire : vaste programme ! Les gouvernements de droite comme de gauche ne font pas de grands efforts pour clarifier cette distinction… La conception de l’égalité ne peut être, de nos jours, la même qu’au XIXe siècle. Il y a cent ans, c’était l’égalité du service national et du sacrifice du sang versé. Il y a cinquante ans, l’accès à l’eau courante, à la télévision et au téléphone. Aujourd’hui, l’accès au numérique. Des combats nouveaux apparaissent régulièrement.

Le problème est-il uniquement sémantique ? Les capacités financières actuelles de l’Etat ne sont-elles pas un frein à cette égalité promise ?

Je ne poserai pas le problème en ces termes. La France peut être fière d’avoir mis en place un système redistributif, qui permet à notre société d’être moins inégalitaire que beaucoup de pays. Je crois, en revanche, qu’il est erroné et toxique de laisser croire aux citoyens que l’on va réduire encore plus les inégalités de revenus. Romain Gary écrivait, dans La Promesse de l’aube : « Avec l’amour maternel, la vie vous fait, à l’aube, une promesse qu’elle ne tient jamais ». Avec l’égalité, la République fait aux Français une promesse qu’elle ne peut tenir. Le monde est profondément inégalitaire. L’honneur de la République est de réduire les inégalités, pas de les éliminer… En France, on a tendance à croire que l’Etat peut et doit résoudre tous les problèmes, avec des grandes réformes et des services publics. Or, la concurrence fait parfois plus pour l’égalité. On l’a vu avec l’arrivée de Free dans le marché des télécoms : l’opérateur a fait exploser le cartel en place et baisser les prix, au bénéfice de millions de Français.

Vous dites que nos libertés créent des inégalités. Liberté et égalité sont-elles forcément irréconciliables ?

Leur combinaison a toujours été difficile ! Le communisme a voulu faire de tous les hommes des êtres égaux en condition et a créé des sociétés liberticides. A l’inverse, si on pousse trop loin le culte de la liberté, c’est la jungle. On a pu croire qu’encourager l’égalité des chances représentait un juste milieu judicieux. Poussée à l’extrême, elle engendre une autre forme de despotisme. En résumé, trop d’inégalité nuit tant à l’économie qu’à la société ; trop d’égalité sape l’énergie entrepreneuriale et étouffe le « bonheur de respirer ». L’égalité est donc une valeur indispensable, mais elle doit être dosée avec discernement. Les inégalités sont à l’origine du dynamisme créatif des sociétés humaines et l’économie en a besoin : trop abondantes, elles déchirent la société ; trop réduites, la société s’asphyxie.

N’est-ce pas être déconnecté du quotidien des 14,8% de la population qui vivent sous le seuil de pauvreté que d’affirmer cela ?

Ne nous trompons pas de débat. Le combat pour l’égalité est essentiel. En termes d’inégalités de revenus, la France en a déjà fait beaucoup. Il faut éviter la voie mortifère du « toujours plus ». Depuis François Hollande, qui s’était vanté d’avoir « sauvé » deux millions de contributeurs modestes de l’impôt sur le revenu, seuls quatre Français sur dix le paient. Choix funeste ! Notre salut ne peut être dans le modèle qui opposerait deux France : celle qui paie l’impôt et celle qui ne le paie pas. L’impôt est un élément clef de l’unité nationale. Alors oui, la lutte contre la pauvreté doit rester une priorité en France. Mais il faut aussi renforcer la mobilité sociale. Si la « France d’en bas » croit que ce sont toujours les mêmes qui sont « là-haut », et qu’en bas, on n’a aucune chance de progresser, l’incompréhension, la frustration, la colère, la rage, la révolte sont inévitables…. Et, j’insiste, il faut mettre fin au chômage.

Que préconisez-vous ?

Il faut remédier au chômage structurel. Il est possible d’atteindre le plein-emploi, d’autres pays ont su le faire, notamment l’Allemagne. Il faut bander les efforts de tout le pays dans ce sens. Il est indispensable de mieux marier le monde de l’éducation et celui de l’entreprise avec l’apprentissage et les formations en alternance…. Les Français ne doivent pas, ne peuvent pas attendre de l’Etat qu’il « règle » seul le sujet de l’égalité en France. La société civile peut faire beaucoup : les Français aisés peuvent et doivent donner plus. Alors que les Américains font don de 2% de leur PNB, les Français n’atteignent que 0,32%. Il y a une marge de progression ! Certains pensent que la vie des pauvres sera améliorée s’il y a moins de riches : je suis persuadé du contraire. S’il y a plus de riches en France, il peut y avoir moins de pauvres…. Les citoyens doivent s’emparer de ce grand sujet et redéfinir l’égalité à la française du XXIe siècle.

Vous ouvrez d’ailleurs le débat, à la fin du livre, en définissant une liste de dix droits et devoirs…

Il y a trois principes simples : d’abord, trop de droits tuent les droits. Ensuite, une société avec des droits et sans devoirs sombre dans l’anarchie et la décadence. Enfin, les droits et devoirs doivent être exprimés avec clarté et précision. Des exemples ? Il n’y a pas un droit à la santé, mais un droit aux soins… Il n’y a pas non plus un droit à l’enfant, plutôt un devoir de s’occuper de son enfant… Au risque de choquer, je ne crois pas qu’il devrait exister un droit au logement, mais une politique du logement visant à favoriser l’accès de tous à un logement, possédé ou loué… Dans la liste des devoirs que je propose, j’inclus celui de parler français : comment connaître et respecter la loi si on ne parle pas français ? J’inclus aussi le devoir de voter, qui ne peut pas être qu’un droit…. Bien sûr, je ne prétends pas que les listes de droits et devoirs que je propose sont les bonnes. Je demande seulement que ce débat soit ouvert et conduit, et qu’il reçoive l’attention qu’il mérite. Après tout, il ne s’agit de rien de moins que les fondements de notre République !

Les périodes de reconstruction suivant les guerres ont permis d’homogénéiser le peuple français. Quelle pourrait être l’issue de la Covid-19 en matière d’égalité ?

En France, quand il y a un problème, on se tourne vers l’Etat. Force est de reconnaître qu’en 2020, face à ce terrible virus, l’Etat avait et a encore un rôle capital à jouer pour gérer la crise. La question est, en revanche, ouverte pour les dix ou vingt années qui viennent. Quel poids donner à l’Etat ? Quel poids donner aux autres acteurs : le territoire, les entreprises, la société civile, les citoyens ? Si le choix est fait d’un nouveau renforcement du rôle de l’Etat et de l’administration, je suis persuadé que l’impact en serait gravement négatif pour la croissance, l’emploi et l’égalité. A contrario, si la France et les Français osent faire le choix de plus d’air, de liberté et de responsabilité, la croissance économique en serait renforcée, le chômage diminué et les inégalités affaiblies.

 

Séparatisme et république: un discours très flou

Séparatisme et  république: un discours très flou

 

Vendredi au Panthéon le président la république a profité des 150 ans de la proclamation de la IIIe République pour s’opposer au tentations séparatistes. En réalité un discours relativement flou et confus qui d’ailleurs a été très peu repris dans les médias. Comme d’habitude Macon s’en est remis à des formules très générales du type : « La République ne déboulonne pas de statue, ne choisit pas simplement une part de son histoire, car on ne choisit jamais une part de France, on choisit la France ».

Pourtant on attendait d’un président de la république qu’il défende en premier les valeurs sur lesquelles elle se fonde. Or précisément la grande insuffisance de Macron se situe dans le champ régalien, c’est à  dire celui de l’intérêt général régulé par le principe républicain. Pour être encore plus cru, convenons que  l’État,  instrument privilégié de l’action, est aujourd’hui en pleine déliquescence. Dans tous les grands domaines régaliens, l’État s’affaiblit au point parfois même de disparaître dans certains quartiers sensibles. Macron de ce point de vue a toujours manifesté le plus grand flou à l’égard des valeurs républicaines notamment en matière de laïcité. En cause,  le fait qu’il ne veut surtout pas s’aliéner les voix de certaines populations concernées ( position également partagée par certains maires de grandes villes).

 

Le président de la république est nettement plus à l’aise avec les questions économiques ou géo stratégiques. Plus à l’aise ne signifie pas pour autant évidemment efficace comme le démontre l’affaiblissement de l’économie et notamment de l’industrie non seulement depuis la crise sanitaire (l’activité économique a enregistré un recul de 14 % au premier semestre, l’un des plus importants d’Europe) mais depuis aussi l’élection de Macron. On objectera à juste titre que l’écroulement de l’industrie française a commencé bien avant. En cause, une vision de technocrates de salon qui ont encouragé le pays à se transformer en zone de services pour commercialiser des produits fabriqués dans les pays pauvres. Pour preuve l’écroulement de l’industrie et parallèlement le manque cruel de main-d’œuvre qualifiée non seulement dans l’industrie mais plus largement dans les métiers manuels.

 

Bref le résultat en terme social se traduit par un volant permanent de chômeurs de 5 à 8 millions selon les méthodes d’évaluation. Un véritable boulet d’un cout considérable et qui nourrit en plus le inégalités sociales voire même la misère dans certains cas. Le président de la république a quand même parlé de l’insécurité devenue la seconde préoccupation des Français devant même le chômage et juste après la question de la santé. Le contenu du discours présidentiel est encore apparu une nouvelle fois très ésotérique pour ne pas avoir à traiter l’urgence de la crise générale de l’autorité dans l’Etat et plus généralement dans la société. Macron a surtout évoqué le risque de séparatisme, des principes républicains contestés par des forces obscurantistes. Bref un bla-bla pseudo intellectuel pour ne pas avoir à affirmer que le rétablissement de l’ordre et de l’autorité constitue aujourd’hui la priorité. Cela impliquerait en effet, une refonte du système pénal aujourd’hui complètement dénaturé par la faiblesse ou l’inexistence des sanctions. Sanctions souvent prononcées deux ou trois ans après les faits !

 

Évidemment ce n’est pas le discours du ministre de la justice complètement à côté de ses sabots qui peut laisser supposer un changement dans le sens évoquer. Faut-il rappeler que le ministre de la justice vient de déclarer qu’il n’y avait pas davantage d’insécurité en France ; pire, que le sentiment d’insécurité relevait du fantasme. De toute évidence, le ministre de la justice et ceux qui pensent la même chose vivent dans un autre monde. Or on attend de Macron qu’il nous parle du monde réel et non d’un monde élitiste à des milliers de kilomètres des réalités économiques et sociales d’une grande partie de la société. C’est-à-dire comment se vivent au quotidien les valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité et comment redonner un contenu opérationnel à un état déliquescent normalement au service de ses valeurs.

 

Macron et la république: une posture très floue

Macron et la république: une posture très floue

 

Il est clair qu’on attend d’un président de la république qu’il défende en premier les valeurs sur lesquelles elle se fonde. Or précisément la grande insuffisance de Macron se situe dans le champ régalien, c’est à  dire celui de l’intérêt général régulé par le principe républicain. Pour être encore plus cru convenons que  l’État,  instrument privilégié de l’action, n est aujourd’hui en pleine déliquescence. Dans tous les grands domaines régaliens, l’État s’affaiblit au point parfois même de disparaître dans certains quartiers sensibles. Macron de ce point de vue a toujours manifesté le plus grand flou à l’égard des valeurs républicaines notamment en matière de laïcité. En cause,  le fait qu’il ne veut surtout pas s’aliéner les voix de certaines populations concernées ( position également partagée par certains maires de grandes villes).  Le président de la république est nettement plus à l’aise avec les questions économiques ou géo stratégiques. Plus à l’aise ne signifie pas pour autant évidemment efficace comme le démontre l’affaiblissement de l’économie et notamment de l’industrie non seulement depuis la crise sanitaire (l’activité économique a enregistré un recul de 14 % au premier semestre, l’un des plus importants d’Europe) mais depuis aussi l’élection de Macron. On objectera à juste titre que l’écroulement de l’industrie française a commencé bien avant. En cause, une vision de technocrates de salon qui ont encouragé le pays à se transformer en zone de services pour commercialiser des produits fabriqués dans les pays pauvres. Pour preuve l’écroulement de l’industrie et parallèlement le manque cruel de main-d’œuvre qualifiée non seulement dans l’industrie mais plus largement dans les métiers manuels. Bref le résultat en terme social se traduit par un volant permanent de chômeurs de 5 à 8 millions selon les méthodes d’évaluation. Un véritable boulet d’un cout considérable et qui nourrit en plus le inégalités sociales voire même la misère dans certains cas. Cette dernière problématique ne sera sans doute pas traité au Panthéon où va s’exprimer le président de la république. Il est plus vraisemblable que le président va se livrer une nouvelle fois à un exercice pseudo intellectuel sur le sujet des valeurs. Inévitablement il parlera quand même de l’insécurité devenue la seconde préoccupation des Français devant même le chômage et juste après la question de la santé. Le contenu du discours présidentiel risque une nouvelle fois d’être très ésotérique pour ne pas avoir à traiter l’urgence de la crise générale de l’autorité dans l’Etat et plus généralement dans la société. Macron va sans doute évoquer le risque de séparatisme, des principes républicains contestés par des forces obscurantistes. Bref un bla-bla pseudo intellectuel pour ne pas avoir à affirmer que le rétablissement de l’ordre et de l’autorité constitue aujourd’hui la priorité. Cela impliquerait en effet, une refonte du système pénal aujourd’hui complètement dénaturé par la faiblesse ou l’inexistence des sanctions. Sanctions souvent prononcées deux ou trois ans après les faits ! Évidemment ce n’est pas le discours du ministre de la justice complètement à côté de ses sabots qui peut laisser supposer un changement dans le sens évoquer. Faut-il rappeler que le ministre de la justice vient de déclarer qu’il n’y avait pas davantage d’insécurité en France ; pire, que le sentiment d’insécurité relevait du fantasme. De toute évidence le ministre de la justice et ceux qui pensent la même chose vivent dans un autre monde. Or on attend de Macron qu’il nous parle du monde réel et non d’un monde élitiste à des milliers de kilomètres des réalités économiques et sociales d’une grande partie de la société. C’est-à-dire comment se vivent au quotidien les valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité et comment redonner un contenu opérationnel à un état déliquescent normalement au service de ses valeurs.

 

Démocratie-Les ayatollahs de tout poil menacent la République

Démocratie-Les ayatollahs de tout poil menacent la République

 

 

L’époque est à la radicalité dans les différentes chapelles qui constituent les extrêmes de la société. Il y a bien sûr les vrais ayatollahs religieux qui orientent et dirigent certaines minorités actives dans les banlieues dont certaines sont transformées en ghettos où aucun service public ne peut pénétrer sans dommage. Mais d’une certaine manière, il y a aussi les ayatollahs civils. Ceux  de l’extrême gauche qui rêvent  encore du grand jour, de la révolution, des nationalisations et plus globalement de l’étatisation dans tous les domaines. Bref la résurgence d’un communisme qui ne dit pas vraiment son nom. On compte évidemment aussi les ayatollahs de l’extrême droite animé par la drogue  du nationalisme et du rejet de tout ce qui est étranger.Bref le retour du racisme et de l’enfermement dans les frontières.

 Les ayatollahs sont aussi présents dans d’autres champs économiques et sociétaux. Ainsi au plan économique, il y a les ayatollahs de l’ultra libéralisme qui pensent  que le marché peut résoudre toutes les questions économiques, sociales, environnementales et sociétales. Voir à cet égard leurs réactions idiotes vis-à-vis de la réhabilitation de politiques prospectives dans le cadre du plan. Comment peut-on espérer que le marché pourra résoudre des questions économiques, technologiques ou sociétales qui doivent s’inscrire dans une perspective de 30 à 40 ans . Comment penser sérieusement que la marchandisation de la société est  le remède à tous nos maux.

Autre champ d’exercice de certains ayatollahs : celui de l’écologie. Eux  aussi très radicaux et complètement imperméables non seulement aux différences des autres mais aussi aux réalités. Des ayatollahs écolos bobos qui veulent changer tout de suite y compris si cela doit conduire à la misère sociale des millions de chômeurs. Bref une société de plus en plus éclatée et composée de sortes de sectes qui se replient sur elles , refusent même le débat, l’existence d’autres points de vue. Un terrain favorable pour l’installation un jour de l’anarchie ou d’une forme de dictature. L’urgence est sans doute aujourd’hui au réapprentissage démocratique, à la tolérance et  au dialogue , préalables essentiels pour faire société moderne.

Société-Les ayatollahs de tous poils menacent la République

Société-Les ayatollahs de tous poils menacent la République

 

 

L’époque est à la radicalité dans les différentes chapelles qui constituent les extrêmes de la société. Il y a bien sûr les vrais ayatollahs religieux qui orientent et dirigent certaines minorités actives dans les banlieues dont certaines sont transformées en ghettos où aucun service public ne peut pénétrer sans dommage. Mais d’une certaine manière, il y a aussi les ayatollahs civils. Ceux  de l’extrême gauche qui rêvent  encore du grand jour, de la révolution, des nationalisations et plus globalement de l’étatisation dans tous les domaines. Bref la résurgence d’un communisme qui ne dit pas vraiment son nom. On compte évidemment aussi les ayatollahs de l’extrême droite animé par la drogue  du nationalisme et du rejet de tout ce qui est étranger.Bref le retour du racisme et de l’enfermement dans les frontières.

 Les ayatollahs sont aussi présents dans d’autres champs économiques et sociétaux. Ainsi au plan économique, il y a les ayatollahs de l’ultra libéralisme qui pensent  que le marché peut résoudre toutes les questions économiques, sociales, environnementales et sociétales. Voir à cet égard leurs réactions idiotes vis-à-vis de la réhabilitation de politiques prospectives dans le cadre du plan. Comment peut-on espérer que le marché pourra résoudre des questions économiques, technologiques ou sociétales qui doivent s’inscrire dans une perspective de 30 à 40 ans . Comment penser sérieusement que la marchandisation de la société est  le remède à tous nos maux.

Autre champ d’exercice de certains ayatollahs : celui de l’écologie. Eux  aussi très radicaux et complètement imperméables non seulement aux différences des autres mais aussi aux réalités. Des ayatollahs écolos bobos qui veulent changer tout de suite y compris si cela doit conduire à la misère sociale des millions de chômeurs. Bref une société de plus en plus éclatée et composée de sortes de sectes qui se replient sur elle-même, refusent même le débat, l’existence d’autres points de vue. Un terrain favorable pour l’installation un jour de l’anarchie ou d’une forme de dictature. L’urgence est sans doute aujourd’hui au réapprentissage démocratique, à la tolérance et  au dialogue , préalables essentiels pour faire société moderne.

Les ayatollahs de tout poil menacent la République

Les ayatollahs de tout poil menacent la République

 

 

L’époque est à la radicalité dans les différentes chapelles qui constituent les extrêmes de la société. Il y a bien sûr les vrais ayatollahs religieux qui orientent et dirigent certaines minorités actives dans les banlieues dont certaines sont transformées en ghettos où aucun service public ne peut pénétrer sans dommage. Mais d’une certaine manière, il y a aussi les ayatollahs civils. Ceux  de l’extrême gauche qui rêvent  encore du grand jour, de la révolution, des nationalisations et plus globalement de l’étatisation dans tous les domaines. Bref la résurgence d’un communisme qui ne dit pas vraiment son nom. On compte évidemment aussi les ayatollahs de l’extrême droite animé par la drogue  du nationalisme et du rejet de tout ce qui est étranger.Bref le retour du racisme et de l’enfermement dans les frontières.

 Les ayatollahs sont aussi présents dans d’autres champs économiques et sociétaux. Ainsi au plan économique, il y a les ayatollahs de l’ultra libéralisme qui pensent  que le marché peut résoudre toutes les questions économiques, sociales, environnementales et sociétales. Voir à cet égard leurs réactions idiotes vis-à-vis de la réhabilitation de politiques prospectives dans le cadre du plan. Comment peut-on espérer que le marché pourra résoudre des questions économiques, technologiques ou sociétales qui doivent s’inscrire dans une perspective de 30 à 40 ans . Comment penser sérieusement que la marchandisation de la société est  le remède à tous nos maux.

Autre champ d’exercice de certains ayatollahs : celui de l’écologie. Eux  aussi très radicaux et complètement imperméables non seulement aux différences des autres mais aussi aux réalités. Des ayatollahs écolos bobos qui veulent changer tout de suite y compris si cela doit conduire à la misère sociale des millions de chômeurs. Bref une société de plus en plus éclatée et composée de sortes de sectes qui se replient sur elle-même, refusent même le débat, l’existence d’autres points de vue. Un terrain favorable pour l’installation un jour de l’anarchie ou d’une forme de dictature. L’urgence est sans doute aujourd’hui au réapprentissage démocratique, à la tolérance et  au dialogue , préalables essentiels pour faire société moderne.

Aurélien Taché, encore un député qui quitte « La République en marche »

Aurélien Taché, encore un député qui quitte « La République en marche »

Encore un député qui quitte la république en marche ou s’en écarte. Les  départs et prises de distance s’expliquent de deux manières. Il y a des divergences d’ordre idéologique mais aussi une sorte de fuite en avant. Après le désastre subi par la république en marche lors des élections municipales, nombre de députés de la majorité prennent conscience qu’ils ont peu de chances d’être réélu en 2022 sous la bannière de la république en marche.

( Interview dans le JDD)

 

Pourquoi quittez-vous La République en marche?
Pour que le monde d’après ne ressemble pas à celui d’avant en pire, un profond changement de logiciel est nécessaire. LREM ne peut pas l’opérer. En 2017, j’ai quitté le Parti socialiste parce qu’il n’était pas capable de dépasser ses frontières. Aujourd’hui, je quitte LREM exactement pour les mêmes raisons.

Que reprochez-vous à LREM?
Le mouvement n’a pas été capable de construire un corpus idéologique, de trouver des convergences avec d’autres partis ou des alliés au sein de la société. Par exemple, au lieu de réinventer les corps intermédiaires, on a voulu les faire disparaître! LREM n’a eu de cesse de répéter qu’il n’y avait point de salut en dehors d’elle, de refuser de voter tout ce qui venait des oppositions. Le mouvement ne peut donc apporter de réponses véritablement nouvelles à la crise et n’a plus la crédibilité pour créer des dynamiques collectives.

Etes-vous toujours macroniste?
Je ne regrette pas mon choix en 2017, je sais tout ce que je dois à Emmanuel Macron. Je reste persuadé que la politique qu’il a voulu mener était pour que des gens comme moi, issus d’un milieu modeste, aient leur chance. Cette promesse d’émancipation m’anime toujours : je suis macroniste en cela. Mais je suis un homme de gauche. Pour le rester, je dois quitter LREM.

Quittez-vous le groupe parlementaire?
Je quitterai très certainement le groupe.

Où siégerez-vous? Au sein du neuvième groupe?
Si une initiative qui prolonge le jour d’après trouvait sa place à l’Assemblée nationale, j’en ferais partie. Mais rien n’est arrêté, des discussions sont en cours. Et ce n’est pas le plus important. Ma seule motivation, c’est de contribuer à l’émergence de nouvelles forces collectives pour porter les aspirations populaires écologiques et de solidarité. Comme avec la plateforme « Le jour d’après », qui réunit 66 parlementaires de différents partis.

Serez-vous dans l’opposition ou dans la majorité présidentielle?
Je ne serai pas dans l’opposition. S’il faut choisir, je serai dans la majorité car je veux être constructif et obtenir des résultats pour les français. Mais avec une liberté absolue car ces étiquettes sont réductrices et ne correspondent plus vraiment à la réalité.

 

Pour faire avancer vos idées, n’était-il pas plus pertinent de rester au sein du parti au pouvoir?
« Le jour d’après » est plus utile que LREM pour porter les aspirations populaires à un changement de modèle. C’est très bien que Bruno Le Maire conditionne le report de charges pour les entreprises au non versement de dividendes, mais ça n’est qu’un tout petit pas. Il faut aller beaucoup plus loin. Nombre de députés LREM ont cette envie, mais le groupe parlementaire est devenu un frein. Parce que ce n’est pas du tout le logiciel de la majorité, qui érige par exemple la baisse des impôts de production pour les entreprises en priorité pour la sortie de crise et la contribution des plus aisés en tabou, qui pourrait pourtant financer la revalorisation des salaires des soignants, comme le propose Laurent Berger. Vendredi encore, une ordonnance a été votée pour faciliter le recours aux contrats très courts, en complète contradiction avec le système de bonus-malus prévu par la loi sur l’avenir professionnel, dont j’étais rapporteur à l’Assemblée.

Emmanuel Macron n’est-il pas capable « d’aller plus loin »?
On n’a plus le temps d’attendre. Je fais partie de ceux qui espèrent un tournant ; le Président peut le faire. Mais je veux agir en ce sens, tout ne doit pas passer par l’Etat ou le Président de la République, c’est un mal typiquement français. Et celui-ci devra pouvoir s’appuyer sur de nouvelles dynamiques collectives, car les forces conservatrices tireront dans l’autre sens.

Quel doit être ce tournant?
Il faut apporter à la France des oubliés la reconnaissance qu’elle mérite, pas seulement symbolique. Ceux qu’on n’entendait plus jusqu’à leur arrivée sur les ronds-points des Gilets jaunes sont les mêmes qui ont fait fonctionner les magasins, les hôpitaux pendant la crise. Il faudra revaloriser très franchement les carrières et les salaires des soignants et donner une priorité absolue à la santé. Le drame que nous avons connu dans les Ehpad, mais aussi, plus silencieusement, dans les foyers de travailleurs étrangers, ne doit pas se reproduire. Il faut cette grande loi qui donnera naissance à un nouveau service public de la dépendance. Mais certains diront qu’on ne peut plus agir du fait de l’énormité de la dette contractée. Sur la question écologique, un Green New Deal au niveau européen est nécessaire, mais un New Deal social est aussi indispensable au niveau national.

Comment se traduirait ce « New Deal social »?
On va avoir 500.000 chômeurs en plus dans les six prochains mois. Il faut un revenu d’existence dès 18 ans, poser de nouvelles régulations pour lutter contre l’optimisation fiscale des entreprises multinationales. Je m’inquiète aussi d’une explosion des expulsions locatives : on a besoin d’une assurance universelle sur les loyers impayés pour les propriétaires. Sinon, on aura de nouveaux bidonvilles en France et des interventions humanitaires seront nécessaires.

En quittant LREM, ne favorisez-vous pas la division plutôt qu’une démarche collective?
Ce serait vrai si LREM était capable de proposer une orientation politique qui intègre les impératifs sociaux et écologiques et de rassembler autour d’elle. On doit fonctionner autrement pour trouver des majorités de projet. Pendant des mois, on m’a fait des procès en traîtrise, pendant que LREM se refermait sur elle-même. Mais aujourd’hui, le mouvement est totalement isolé et se mue en parti utilitariste, qui propose, pendant la crise, des documents pour expliquer comment se laver les mains ou qui s’engouffre dans le solutionnisme technologique pour tracer les Français…

?

LREM n’a-t-elle pas réussi à s’élargir en trouvant des alliés au Mouvement radical, chez Agir?
L’ouverture ne s’est faite que vers la droite. La promesse de LREM était de réunir des progressistes de gauche et de droite et d’abandonner les conservatismes. Aujourd’hui, les conservateurs sont aussi dans la majorité. On l’a vu sur la question de l’accueil des réfugiés, qui reste pour moi une grande déception. Même chose sur les libertés : comment un mouvement progressiste peut-il voter la loi anti-casseurs? Est-ce que des voix se sont élevées dans notre camp pour dénoncer les violences policières constatées dans les manifestations et dans les quartiers populaires? On a certes fait venir à nous d’autres forces politiques, mais sont-elles progressistes? Et de quel progrès parle-t-on? Celui-ci doit être humain, environnemental, social et s’appuyer sur les initiatives de la société civile engagée, dont LREM est aujourd’hui totalement coupée.

En 2022, ferez-vous campagne pour Emmanuel Macron?
Pour l’instant, la question n’est pas là. Je ne peux pas attendre un hypothétique deuxième quinquennat : je me bats pour que le Président prenne les décisions qu’il faut maintenant. Si des actes ne sont pas posés et qu’ils ne permettent pas à des coalitions d’un type nouveau d’émerger, les Français risquent de toute façon de choisir quelque chose de radicalement différent. Et la France pourrait alors, après l’Italie, les Etats-Unis, le Brésil, d’être la prochaine sur la liste du populisme. C’est ça qu’il faut à tout prix éviter.

Confinement impossible dans les territoires perdus de la République

Confinement impossible dans les territoires perdus de la République

ce que révèle Linda Kebbab (Unité SGP Police-FO) dans une interview au Figaro.

 


-Certains «territoires perdus» sont d’ordinaire peu enclins à respecter l’Etat de droit. Dans certains de ces quartiers, les réseaux sociaux rapportent des images de heurts avec les forces de l’ordre, qui tentent d’intervenir pour faire appliquer les règles de confinement. Les mesures d’urgence y sont-elles moins observées qu’ailleurs?

Linda KEBBAB. - Malheureusement, dans certains quartiers une partie des habitants ne prend pas la mesure de la situation, alors qu’il en va de la santé de leurs proches. Quotidiennement, les policiers sont confrontés à des refus de confinement de bandes habituées à agresser les forces de l’ordre. Maintien du trafic de stupéfiants, activités crapuleuses qui augmentent sur la voie publique, ou tout simplement rejet de l’autorité de l’État… Plusieurs guet-apens (des voitures sont mises à feu, des commerces dévalisés…) ont été enregistrés avec à chaque fois des agressions contre les pompiers et les policiers qui interviennent. À l’heure où nous parlons, je suis avisée d’un énorme caillassage contre mes collègues à Clichy-sous-Bois. Intenable!

À Clichy-sous-Bois, un policier a été mordu pour avoir demandé à un habitant de respecter le confinement.

Les policiers et gendarmes se retrouvent alors au contact de populations qui risquent de les infecter?

Évidemment, plus le contact est inévitable, plus le risque augmente. À Clichy-sous-Bois, un policier a été mordu pour avoir demandé à un habitant de respecter le confinement, près de Lyon d’autres en surnombre ont approché les policiers – dépourvus de masques – et les ont obligés à quitter les lieux au risque de se faire cracher dessus…

L’état-major du 93 a transmis la consigne suivante aux agents déployés sur le terrain: en cas de refus d’une personne de respecter le confinement et si elle est verbalisée plusieurs fois, ordre est donné de l’interpeller pour «mise en danger de la vie d’autrui». Nous le devons pour assurer la protection de la population, mais évidemment cela nous obligera à être encore plus au contact d’un potentiel porteur du virus. Plusieurs interpellations ont déjà eu lieu, d’ailleurs non sans difficulté, parfois sous les outrages de certains habitants depuis leurs fenêtres.

Le déploiement des forces de l’ordre pour faire respecter le confinement conduit-il à démobiliser certains effectifs en charge de la sécurité quotidienne des Français, rendant certaines portions du territoire moins sûres qu’avant?

Le ministère ne semblait pas avoir anticipé, nous avons donc dès dimanche, alors que l’annonce d’un confinement était une évidence à venir, saisi le ministre par courrier et lui avons demandé d’adapter l’organisation des services vers le plus urgent. Les tribunaux tournant désormais au ralenti, c’était une mesure nécessaire. Néanmoins il est vrai qu’il y ait déjà une perception de hausse des délits sur la voie publique tels que les vols ou dégradations de voitures, mais aussi les cambriolages des résidences principales délaissées par leurs propriétaires pour les secondaires. Il est beaucoup trop tôt pour dire si ce phénomène va s’inscrire dans la durée ou sera détectable sur les futures statistiques.

Les policiers se concentrent sur le secours aux personnes.

Lassés de ne pas pouvoir accomplir leurs missions dans des quartiers où l’insécurité chronique exige une attention de tous les instants, les policiers qui connaissent très bien leurs interlocuteurs, se concentrent sur le secours aux personnes – car le confinement est un facteur d’augmentation des violences ou conflits intrafamiliaux – et trouvent progressivement des solutions pour concilier lutte contre la criminalité et confinement à faire respecter. C’est aussi dans ce but que l’état-major du 93 a pu prendre cette initiative compréhensible

Absence du mot confinement : une erreur sémantique ou stratégique du président de la république

Absence du mot confinement : une erreur sémantique ou stratégique du président de la république

 

 

Il semble bien que le président de la république soit coutumier des évitements sémantiques. Ainsi lors de son allocution récente,  la totalité de son discours visait à restreindre la mobilité pour imposer la suppression de la plupart des déplacements, le chef de l’État a cependant  évité le mot résumant tout à savoir:  le confinement. Un mot d’ailleurs immédiatement utilisé par le ministre de l’intérieur. Pourquoi cet évitement curieux ? Un peu le même à-propos de la laïcité quand  macro a utilisé beaucoup d’expression mais surtout n’a pas prononcé le mot de communautarisme.

 

Il y a toujours chez le chef de l’État cette espèce d’ambiguïté dans la manière de qualifier les phénomènes et sa politique. Cela témoigne évidemment de la fébrilité du président de la république qui s’interroge désormais sérieusement sur ses chances en 2022. Il a notamment constaté la catastrophe électorale subie par son camp lors des municipales maintenues de manière irresponsable par ailleurs par son Premier ministre. Parallèlement, le président de la république n’hésite pas à utiliser le mot comme guerre contre la pandémie, un mot pas tout à fait adapté surtout quand les moyens pris ne sont pas ceux du de guerre.

 

Si effectivement le pays devait être considéré comme en situation de guerre, il y a longtemps qu’on aurait sans doute réquisitionné nombre d’usines pour fabriquer des appareils respiratoires, des masques, des médicaments y compris des médicaments de base comme le paracétamol aujourd’hui fabriqué à 80 % par les Chinois. Et qui va maintenant être contingenté.

 

Les responsables politiques de l’opposition critiquent tous le manque de clarté de la nouvelle intervention d’Emmanuel Macron, lundi 16 mars, sur les mesures visant à freiner la propagation du coronavirus. Les experts en com’ de crise interrogés par franceinfo pointent eux aussi le flou du discours du président de la République. « La priorité consistait à ce que les messages de mise en confinement du pays soient parfaitement compris et entendus sur les aspects très pratiques », explique Jean-Christophe Alquier, président d’Alquier communication. Et visiblement, c’est raté : « Le technocrate a pointé son visage sous le masque du chef de guerre, on l’a senti revenir sur des sujets qui sont secondaires sur un plan émotionnel mais aussi sur un plan rationnel ». Principal problème de l’allocution du chef de l’Etat : ne pas avoir prononcer le mot de « confinement » devant les 35,3 millions de téléspectacteurs qui ont regardé son intervention.

Marine Le Pen: « présidente de la République » ?

Marine Le Pen: « présidente de la République » ?

 

Sauf événement non prévu, on se dirige tout droit vers une nouvelle rencontre Macro- Le Pen pour les présidentielles en 2022. Marine Le Pen semble y croire et considère même qu’elle a les plus grandes chances d’y parvenir. Ce qu’elle disait déjà précédemment notamment en 2017. La question est de savoir si cette perspective de succès est ou non possible . Jusque-là, Marine Le Pen a toujours été empêchée d’accéder à la magistrature suprême grâce ou à cause du front républicain réunissant gauche, extrême gauche et droite confondue. Le front anti Le Pen a constitué  l’instrument majeur politique qui a permis à d’autres candidats d’être élus. D’où d’ailleurs ensuite des contradictions, des mécontentements, voire des colères car les élus à la présidence, comme Macron en particulier, en ont conclu qu’ils avaient le soutien massif de l’opinion publique pour leur programme.

Juridiquement certes,  l’élection ne pouvait être mise en cause mais politiquement le programme de Macron n’avait aucune légitimité populaire. La grande question qui se pose maintenant avec l’extrême faiblesse de popularité de Macron dans l’opinion publique et même au-delà la haine qu’il suscite ne va pas constituer un rejet de l’intéressé plus fort que celui qui joue contre Marine Le Pen. Cette fois-ci il est fort probable que le candidat Macron en 2022 ne bénéficiera pas du soutien d’une grande partie de la gauche voir des écologistes. L’opinion pourrait bien avoir la tentation première d’éliminer Macron d’autant que Marine Le Pen  a depuis 2017 arrondi nombre de ses positions notamment dans le domaine européen.

En outre, elle a choisi une stratégie de communication très habile avec des expressions publiques très rares qui lui évitent de susciter les contradictions et condamnations du camp adverse. Conclusion, l’hypothèse de l’élection de Marine le Pen est loin d’être nulle. Comme déjà indiqué, il ne s’agirait pas d’une adhésion à son propre programme mais surtout d’un réflexe anti Macron . Candidate (déjà) déclarée à l’élection présidentielle, Marine Le Pen aborde l’échéance confiante. «J’ai de grandes chances d’être présidente de la République parce que je pense que les Français en ont soupé de la situation», a-t-elle jugé, dimanche, lors du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro». Les Français «ont compris maintenant qu’il faut arrêter avec l’ultralibéralisme de la concurrence déloyale, l’immigration de masse, l’insécurité, le laxisme, le n’importe quoi, l’entre-soi de nos élites, la finance internationale. Il faut arrêter avec tout cela, et donc je pense que beaucoup sont prêts aujourd’hui à tenter une autre politique, une alternative à la politique menée par Emmanuel Macron», a listé la députée du Pas-de-Calais.

 

Sondage élections municipales : la république en marche à seulement 18 %

Sondage élections municipales : la république en marche à seulement 18 %

Sans doute pour une des rares fois, l’élection municipale va constituer aussi un enjeu national puisque selon une enquête 30 % des Français veulent en profiter pour régler des comptes avec Macron. Au total ,la république en marche devrait voir son score se situer seulement à 18 %. La confirmation que la république en marche est largement minoritaire dans le pays même si l’addition de toutes les oppositions ne peut constituer une alternative politique en regard des contradictions dont elles sont porteuses. Trois Français sur dix (30%) veulent en effet sanctionner Emmanuel Macron et le gouvernement lors des élections municipales de mars, mais une forte majorité entend se prononcer uniquement sur des enjeux locaux, selon un sondage Odoxa-CGI* diffusé mardi. Ils ne sont que 12% à vouloir soutenir l’exécutif et 58% ne voteront qu’en fonction d’enjeux spécifiques à leur commune.

Si le premier tour avait lieu dimanche, 18% des Français interrogés (inscrits sur les listes électorales et qui comptent aller voter) voteraient pour une liste La République en marche alliée au MoDem. C’est 4 points de moins que le score de LREM aux européennes de mai 2019, selon cette enquête pour la Presse régionale, France Inter et L’Express. Viennent ensuite les listes du Rassemblement national avec 14% d’intentions de vote, devant celles des Républicains et d’Europe Écologie Les Verts, toutes deux à 13,5%, puis celle du PS (11%) et de La France Insoumise (7%).

Ils sont 19% a vouloir voter pour une liste sans étiquette politique et 25% n’ont pas exprimé d’intentions de vote. Enfin, un Français sur deux (52%) souhaite la réélection de son maire actuel, contre 47% qui veulent en changer.

L’exécutif ne semble pas subir le contrecoup de plus d’un mois de conflit social contre la réforme des retraites. La popularité d’Emmanuel Macron est en hausse de 3 points en un mois à 36%, mais 64% (-3) considèrent qu’il n’est pas un bon président de la République. La cote d’Edouard Philippe est également en légère hausse à 36% (+1), mais près de deux Français sur trois (63%, -2) ont une opinion négative du chef du gouvernement. Nicolas Sarkozy est en tête des personnalités politiques dont les Français ont une opinion positive (32%, +1) devant Xavier Bertrand (27%, +1) et Jean-Yves Le Drian (27%, +2).

*Enquête réalisée en ligne les 22 et 23 janvier auprès de 1.002 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

Affaire Karachi : Edouard Balladur et François Léotard aussi devant la Cour de justice de la République

Affaire Karachi : Edouard Balladur et François Léotard aussi devant  la Cour de justice de la République

 Comme Sarkozy avec son affaire Pygmalion, Balladur et Léotard auront à rendre des comptes devant la cour de justice de la république dans l’affaire Karachi. Il est vraisemblable que comme la plupart des impliqués passés devant cette cour très spéciale, l’ancien Premier ministre et son ministre de la défense n’auront pas grand-chose à craindre. En cause, évidemment la composition de cette cour de justice de la république qui juge les anciens membres du gouvernement avec la plus extrême bienveillance. Et pour cause la cour de justice de la république se compose d’une quinzaine de membres dont seulement trois magistrats mais 12 élus. Des élus qui ne souhaitent évidemment pas sanctionner durement leurs collègues par réflexe corporatif tout autant peut-être que par crainte d’être un jour aussi impliqués de la même manière.

 

Un ancien Premier ministre et son ministre de la Défense à la barre. Edouard Balladur et François Léotard ont donc été renvoyés en procès devant la Cour de justice de la République (CJR) dans l’affaire Karachi, a indiqué le procureur général près la Cour de cassation mardi 1er octobre.

Les deux hommes sont renvoyés pour « complicités d’abus de biens sociaux » et, pour Edouard Balladur, « recel » de ces délits. Cette affaire concerne un possible financement occulte de la campagne présidentielle de 1995 d’Edouard Balladur, via des rétrocommissions révélées par l’enquête sur l’attentat de Karachi en 2002 au Pakistan.

L’affaire Karachi doit son nom à l’attentat du 8 mai 2002 qui avait fait quinze morts, dont onze employés français de la Direction des chantiers navals (ex-DCN), et blessé douze autres dans la ville pakistanaise. Tous travaillaient à la construction d’un des trois sous-marins Agosta vendus à ce pays, sous le gouvernement Balladur (1993-1995).

Sondage : Chirac considéré meilleur président de la Ve République avec de Gaulle !

Sondage : Chirac considéré meilleur président de la Ve République avec de Gaulle !

 

 

On ne sait pas si le sondage du très fantaisiste journal le JDD est à imputer au contenu de sa politique ou à la surexploitation médiatique quotidienne de l’image de Chirac dans la série de Canal+, les guignols. En tout cas curieusement,  Jacques Chirac, dont le bilan est pourtant particulièrement maigre, (pour sa défense il n’est pas le seul) est considéré par les Français comme le meilleur président de la Ve République, à égalité avec Charles de Gaulle, selon un sondage Ifop* publié dans Le Journal du dimanche.

Jacques Chirac, mort jeudi à 86 ans, est considéré par les Français comme le meilleur président de la Ve République, à égalité avec Charles de Gaulle, selon un sondage Ifop* publié dans Le Journal du dimanche.

Il recueille la préférence de 30% des sondés, en hausse de 20 points par rapport à un sondage Ifop similaire en novembre 2013. François Mitterrand, lui, dégringole de 28 à 17%.

Ce sont les sympathisants de La France insoumise (39%) et du Rassemblement national (32%) qui plébiscitent le plus Jacques Chirac, loin devant Les Républicains (25%), qui lui préfèrent Charles de Gaulle (48%).

Jacques Chirac est davantage choisi par les moins de 35 ans (47%) – singulièrement les 25-34 ans (50%) – que par les 35 ans et plus (23%), dont 33% optent pour De Gaulle.

« Un personnage sympathique qui aimait la vie » pour 31% des sondés

Dans les actes les plus marquants de sa présidence, l’opposition à la guerre en Irak est de très loin la plus citée (71%), devant la suppression du service militaire (41%) ou encore le discours sur l’écologie et « notre maison qui brûle » à Johannesburg en 2002 (33%).

Interrogés sur l’image qu’ils garderont de l’ancien chef de l’Etat, ils sont 31% à choisir « Un personnage sympathique qui aimait la vie », devant « Un élu de terrain proche des Français » (27%), « Un grand homme d’Etat » (18%), « Un président qui a fait peu de réformes » (7%), « Un politique professionnel qui a souvent changé d’avis » (7%), « Un homme de droite sans compromission avec le Front national » (6%) et « Un combattant politique impitoyable » (4%).

*Sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne le 27 septembre auprès d’un échantillon de 1.015 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ou plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

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