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Eric Ciotti fossoyeur ou rassembleur des Républicains ?

Eric Ciotti fossoyeur ou rassembleur des Républicains ?

Par Olivier Guyottot
Enseignant-chercheur en stratégie et en sciences politiques, INSEEC Grande École dans the conversation

La décision d’Eric Ciotti de démettre Aurélien Pradié de ses fonctions de vice-président du parti Les Républicains (LR) a surpris bon nombre de personnalités et d’observateurs politiques.
Notamment parce que Pradié avait recueilli 22,29 % des voix au premier tour de l’élection à la présidence de LR et que la victoire de Ciotti semblait le fruit d’une alliance de circonstances entre les deux hommes. Cette décision a été justifiée par des prises de position jugées dissonantes et en désaccord avec les positions du parti lors du débat sur la réforme des retraites à l’Assemblée nationale.

Marque-t-elle l’incapacité du nouveau président de LR à rassembler son camp et éviter ainsi l’implosion du parti de droite annoncée par beaucoup ? Ou peut-elle paradoxalement poser les fondations d’une organisation finalement capable de réunir et de faire coexister en son sein ses différents courants politiques ?
Affirmer son autorité ou prendre le risque de l’implosion

La décision d’Eric Ciotti constitue de toute évidence un acte fort d’autorité. Elle illustre la difficulté de rassembler les différentes tendances de son parti autour d’une ligne de conduite partagée et respectée par tous. Elle symbolise aussi la difficile équation que celui-ci doit résoudre entre l’affirmation de son autorité et de son leadership et le risque de départs de ceux qu’il mettra de côté pour les renforcer.

La présentation de sa nouvelle équipe de direction avait déjà soulevé les critiques de Bruno Retailleau, le finaliste malheureux de l’élection à la présidence de LR, et créer des remous. Pour le sénateur LR et ses proches, l’organigramme ne reflétait ni le rapport de force issu de l’élection à la présidence ni les accords entre les deux camps. Ces tensions ont montré toute la difficulté et la complexité de l’exercice visant à trouver le bon équilibre et satisfaire l’ensemble des forces en présence.
Force est pourtant de constater qu’Aurélien Pradié n’a pas annoncé son départ des Républicains. Malgré une réaction critiquant la décision de le mettre sur la touche, il reste pour le moment membre du parti. Une position qui semble conforter la décision et la stratégie d’Eric Ciotti. Son élection avait provoqué la défection de plusieurs membres en raison d’un positionnement jugé trop droitier, et fait craindre un exode potentiellement fatal au parti gaulliste après les départs de Bruno Le Maire, Édouard Philippe, Gérald Darmanin ou plus récemment Renaud Muselier pour le camp présidentiel macroniste.

Dans un parti de tradition bonapartiste, il est attendu du chef de la fermeté. La décision d’Eric Ciotti fait écho à cette tradition. D’autant plus qu’elle intervient alors que l’approche du nouveau président de LR avait jusque-là été perçue comme conciliante et pédagogue par les membres éloignés de sa ligne politique.
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Imposer un leadership ferme et sans concession sera essentiel. Mais il devra aussi se révéler inspirant, empathique et transformationnel, c’est-à-dire au service de son organisation et de ses membres. C’est un élément clef si Eric Ciotti veut s’imposer et restaurer le poids et l’influence du parti autrefois omnipotent de la droite française.
Les 4,78 % obtenus par Valérie Pécresse au premier tour de l’élection présidentielle de 2022 et les 61 députés élus sous la bannière des Républicains lors des élections législatives ont montré que le défi était de taille pour relancer un parti qui n’a cessé de décliner depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017.

Mais la séquence ayant abouti à la mise à l’écart d’Aurélien Pradié illustre aussi une question politique plus épineuse pour Eric Ciotti : celle de la cohabitation, au sein de LR, entre un courant social qui renvoie à la figure de Philippe Séguin, l’ancien président du RPR, de l’Assemblée nationale ou de la Cour des comptes, et une tendance plus conservatrice et autoritaire symbolisée par Charles Pasqua, l’ancien ministre de l’Intérieur de Jacques Chirac, ou le Nicolas Sarkozy d’avant l’ère macroniste.

Alors que les premiers défendent en priorité une stratégie tournée vers les classes populaires et rejettent les positions trop conservatrices sur les sujets de société, les seconds mettent l’accent sur une fermeté assumée en matière d’immigration, de justice ou d’éducation.

Si Eric Ciotti penche ouvertement du côté d’une droite dure et a toujours revendiqué une approche sans concession sur les sujets régaliens, il ne peut tourner le dos à l’aile plus modérée de son parti s’il veut éviter l’implosion de sa formation et passer pour son fossoyeur. Cette question constitue ainsi l’autre grand défi d’Eric Ciotti. Comment trouver le bon équilibre en la matière ? Comment satisfaire à la fois les uns et les autres et les garder unis sous une même bannière ?

La réponse dépendra aussi des thèmes qui feront l’actualité dans les semaines et les mois qui viennent et dans quelle mesure ces thèmes permettront de rassembler et de faire consensus entre les membres de LR.

Position de force ou de faiblesse ?

De ce point de vue, la réforme des retraites est un exemple intéressant dont il est possible de tirer des enseignements. La majorité relative à l’Assemblée nationale du camp présidentiel et du gouvernement Borne semblait avoir redonné une importance centrale et stratégique aux Républicains malgré leur faible nombre de députés. Beaucoup les présentaient ainsi comme les nouveaux faiseurs de roi, ceux à qui la majorité présidentielle allait devoir faire des concessions pour mener sa politique.

Mais les débats sur la réforme des retraites ont montré que cette configuration pouvait aussi être un piège pour le parti de droite si celui-ci n’avançait pas groupé et uni autour de positions claires et assumées. Alors que les propositions sur les retraites du gouvernement reprennent les principaux arguments défendus auparavant par les Républicains en la matière et dessinent une réforme qu’ils ont toujours appelée de leurs vœux, le sujet est pourtant source de divisions. Au lieu de ressortir renforcés et en position de force de cette séquence, ils semblent au contraire affaiblis.
Ce paradoxe montre que les questions de vision et d’orientation pèseront tout autant que les questions de leadership et que la coexistence des différents courants ne pourra pas se faire sans un socle programmatique commun auquel puissent adhérer toutes les tendances de LR. L’examen du projet de loi sur l’immigration présenté au Conseil des ministres du 1er février 2023 et porté par Gérald Darmanin aura ainsi valeur de test pour Eric Ciotti.

S’il semble, à la surprise de certains et pour le moment, capable de rassembler les différents courants autour de son leadership, c’est sur le terrain des idées qu’il lui faudra aussi unir et réunir, malgré des convictions marquées et des prises de position historiquement clivantes. C’est cette double équation qu’il devra résoudre s’il souhaite parvenir à s’affirmer comme le nouveau chef incontesté d’un parti capable de peser et de compter dans le paysage politique français.

« Les Républicains »: Risque de disparition avec Ciotti

Les Républicains: Risque de disparition avec Ciotti

Inutile de tourner autour du pot , beaucoup au sein des Républicains estiment que Ciotti n’a ni la compétence suffisante et encore moins le charisme pour prendre la tête du parti.

Eric Ciotti est devenu président du parti Les Républicains (LR) avec 53,7 % des suffrages face à Bruno Retailleau (46,3 %). La tâche est immense, il lui faudra rapidement clarifier la ligne idéologique ou le parti attaqué de toute part disparaîtra. Il y a déjà plusieurs défections depuis l’élection de Ciotti.

Érection qui devient président du parti Les Républicains (LR) mais une immense tâche l’attend car l’organisation est menacée de disparaître. Les républicains sont en effet attaqués de toutes parts. D’abord par Macron qui ne cesse de lui sucer le sang en recrutant un par un des responsables avec la promesse d’un portefeuille ministériel. Dernier recrutement en date celui d’EStrosi, le maire de Nice qui attend depuis longtemps ce marocain.

Mais il y a aussi Édouard Philippe qui a créé son propre parti à la fois pour décrire LR et les annexer en vue des élections présidentielles de 2027. L’extrême droite de son côté entend récupérer l’ancienne audience des Républicains. Elle récupère aussi certains responsables comme Mariani.

Le parti est également miné de l’intérieur. Le premier démolisseur et Sarkozy qui n’a cessé de taper sur le parti qu’il a créé sans doute pour espérer un peu de clémence de la part du pouvoir et de la justice compte tenu des casseroles qu’il traîne encore. Enfin il y a un urgent besoin de clarification idéologique pour savoir si les républicains sont en fait des libéraux sociaux des conservateurs très à droite proches du Front National .

Le nouveau patron des Républicains dispose de peu temps même s’il peut s’appuyer sur des réseaux locaux encore solides avec de nombreux élus notamment dans les milieux ruraux. Pour tenter de sortir le parti du marasme, un travail colossal attend la nouvelle équipe dirigeante. « C’est une rude tâche, c’est une tâche herculéenne », a considéré M. Retailleau le candidat battu par Ciotti.

Une entreprise de démolition des « Républicains » par Sarkozy et Macron( Retailleau)

Une entreprise de démolition des « Républicains » par Sarkozy et Macron ( Retailleau)

« Il y a clairement une entreprise de déstabilisation de la droite par Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron », a estimé, Retailleau, le patron des sénateurs LR dans une interview au Parisien, lundi 5 décembre. Bruno Retailleau, finaliste face à Eric Ciotti, a indiqué vouloir « y mettre un terme très rapidement ».

Le sénateur s’est engouffré dans la fenêtre ouverte par l’ancien président de la République. Dimanche, pendant la Convention nationale du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), Nicolas Sarkozy a rappelé son souhait d’une alliance avec l’actuel chef de l’Etat.

Second tour. « Moi, je pense qu’il pourrait l’avoir (la majorité parlementaire, NDLR). Je pense que le gouvernement devrait tenir compte de tous ceux qui n’ont pas voté les motions de censure. [...] Il ne s’agit pas de dire “avec Monsieur Macron, est-ce que je suis d’accord à 100%, 80%…?”. Il s’agit de la France », a déclaré Nicolas Sarkozy. Fin octobre, Emmanuel Macron avait évoqué une « alliance » possible avec LR, ce à quoi s’oppose le patron des sénateurs LR.

Pour trancher face à cette « entreprise [qui] vise à détruire et à disloquer la droite française », Bruno Retailleau veut, en cas d’élection à la tête de LR, soumettre aux militants du parti « un référendum interne, avant la fin de l’année ». La question : « Oui ou non, souhaitez-vous une alliance avec Emmanuel Macron ? ». Une fois la question tranchée, en cas de non, le sénateur de Vendée veut « élaborer une charte d’engagement à ne pas s’allier » avec le chef de l’État qui devra être « signé[e] par tous ».

Alors que les militants sont appelés samedi et dimanche prochain à départager le favori du second tour, entre Eric Ciotti (42,73 % au premier tour) et Bruno Retailleau (34,46 % au second tour), la menace pour LR est de devenir un parti coupé en deux.

« Républicains »: changer la marque tuée par Sarkozy

« Républicains »: changer la marque tuée par Sarkozy

La «marque» du parti est «morte», estime Bruno Retailleau,cCandidat à la présidence du parti. Il est vrai que la marque a été tuée depuis longtemps par Sarkozy qui ne cesse depuis 2017 de demander que les « Républicains » fusionnent avec les troupes de Macron.Avec un tel ami des « Républicains » et toujours membre du parti il n’est nul besoin de chercher un ennemi.

Aujourd’hui effectivement sur le plan politique les républicains ne représentent plus grand chose hormis quand même un nombre significatif encore d’élus nationaux surtout dans les zones rurales. Un dernier sondage dans le JDD donné 3 % aux « républicains » de voix dans l’hypothèse d’une élection présidentielle.

Le problème pour les républicains c’est qu’il ne s’agit pas simplement d’une question d’étiquette mais aussi de stratégie. En ce domaine c’est plutôt le grand vide ou plutôt l’ambiguïté entre conservateurs plutôt réacs et réformistes.
« Si on se contente de ripoliner la façade du parti, on est morts. Il faut tout changer. La marque ‘Les Républicains’ est morte », estime le sénateur et candidat à la présidence du parti dans un entretien au Journal du dimanche, dimanche 30 octobre. « Parti, méthode, logiciel » sont voués à être transmués, précise le cacique de la droite.
Congrès. Comment faire alors pour un regain ? « Si je suis élu, [les militants] trancheront, par référendum interne, nos grandes orientations. Et nous travaillerons d’abord sur les idées, en renvoyant la question de la présidentielle après les européennes », précise le président du groupe LR au Sénat. A l’horizon pourtant, l’élection de 2027 se prépare déjà. « Incarner, c’est bien, mais
incarner quelque chose, c’est mieux : les primaires ont été exclues de nos statuts et je ne compte pas les y remettre, ce sera donc à nos militants de choisir », développe Bruno Retailleau. Son rival, Eric Ciotti, entend, lui, soutenir une candidature de Laurent Wauquiez.

La course n’est pas un duel : le député du Lot, Aurélien Pradié, et le maire d’Orléans, Serge Grouard (qui, pour autant, ne devrait pas réunir le nombre de parrainages suffisant pour être dans la ligne de départ), sont aussi candidats à la présidence du parti. Les militants doivent départager les ambitieux par un vote lors d’un congrès début décembre. La ligne d’un accord de gouvernement avec Emmanuel Macron, soutenue par Serge Grouard et Nicolas Sarkozy, semble exclue.
Mots clés: LES RÉPUBLICAINS (LR)

Politique- « Républicains » : Sarkozy tente d’expliquer sa nouvelle trahison !

Politique- « Républicains » : Sarkozy tente d’expliquer sa nouvelle trahison !

C’est la troisième fois que Sarkozy trahit son camp. Ces jours derniers en proposant à son ancien parti les  » Républicains » de se dissoudre dans la majorité de Macron. En 2017 comme en 2022, il avait préféré Macron au candidat de son parti. Sarkozy est un habitué des trahisons ; la plus spectaculaire étant celle du lâchage de Chirac au profit de Balladur. Sarkozy tente de justifier son soutien renouvelé à Macron avec des les arguments politiques mais qui cachent mal en réalité les péripéties judiciaires dont l’ancien chef de l’État ne parvient pas à se libérer ( affaire de financement par Kadhafi en particulier). Dans l’intérêt de la France, » la meilleure décision possible était donc d’aider le président Macron  » déclare-t-il.

Sarkozy soutient donc encore Macron tout en signalant qu’il ne lui donne pas quitus et qu’il ne partage pas ses orientations !

Pour autant, assure Nicolas Sarkozy, ce soutien ne signifie pas quitus. « Est-ce à dire que je suis d’accord avec tout, ou satisfait de tout ? C’est une autre histoire », précise-t-il en indiquant par exemple que la crise des carburants a été mal «gérée».

Nicolas Sarkozy ne s’en cache pas : après trois défaites à la présidentielle, Sarkozy n’est pas tendre pour son ancien parti les  » républicains » qu’il condamne d’une certaine manière et invite à rejoindre Macron et réciproquement. Ils devraient donc travailler avec Emmanuel Macron dont il espère qu’il se positionnera davantage à droite. « J’aimerais parfois qu’il franchisse le Rubicon de façon plus franche, car la France est aujourd’hui majoritairement du côté du parti de l’autorité, de la fermeté, de la liberté », détaille Nicolas Sarkozy. « Appelez cela centre droit, centre, droite républicaine, peu importe : l’axe stratégique du pays se trouve clairement là », développe-t-il encore.

Si l’ancien président de la République assure n’avoir « aucun conseil à donner » à son successeur, il l’invite à mener une politique en accord avec les préoccupations des Français dans un pays dont les idées de droite sont devenues majoritaires. « Si j’avais un souhait, c’est que la matrice politique du président se rapproche davantage de la matrice du pays telle que je la ressens », affirme Nicolas Sarkozy en l’invitant, dans un contexte de majorité relative et de 49-3, à « chercher à faire un accord avec toutes les bonnes volontés prêtes à constituer une majorité dans l’intérêt supérieur du pays ». Un message très clair pour appeler le président « affaibli parce qu’il n’a pas eu la majorité absolue » à gouverner jusqu’aux Républicains. sarkosy Qui n’est pas une contradiction près, affirme cependant demeurer chez les « Républicains » et qu’il est à jour de cotisation aux Républicains.

«J’en resterai membre ma vie durant. Parce que j’aime ses militants. Parce que je partage avec eux des souvenirs et des émotions qui sont gravés pour toujours dans mon cœur. On ne quitte pas sa famille politique», répond-il. À l’attention d’Aurélien Pradié et surtout de Bruno Retailleau qui veulent «tourner la page» du sarkozysme, Nicolas Sarkozy juge que «c’est leur droit» mais qu’ils font fausse route selon lui. Et de condamner pratiquement son ancien parti qu’il a vite à faire ça révolution interne ou plutôt et en même temps à rejoindre Macron.

«Le plus important pour cette formation politique, c’est de réfléchir à sa stratégie», développe-t-il. Pour lui, sans participation aux affaires, les Républicains perdront leur culture de parti de gouvernement. «Nos idées sont sans doute majoritaires, mais sans incarnation elles demeurent impuissantes», avance-t-il
Un accord de gouvernement avec la droite, c’est pour l’ancien chef de l’État la seule solution de conduire les réformes nécessaires, comme la réforme des retraites. « Si demain l’argent venait à manquer, ce seraient les retraités d’aujourd’hui qui ne toucheraient plus leurs retraites », prévient Nicolas Sarkozy qui ne se prive pas de critiquer la CFDT ou François Bayrou. Le syndicat de Laurent Berger comme le Haut-Commissaire au Plan appellent à ne pas passer en force sur la question des retraites. Une curieuse attaque dans la mesure où Bayrou comme la CFDT ne sont pas opposés à la réforme des retraites mais sûrement pas en force et sur la base des propositions du gouvernement.

L’ancien président n’a pas forcément tort sur tout mais il est plein de contradictions surtout en rapport entre son discours et sa pratique ancienne. Il est également assez approximatif sur beaucoup de sujets économiques. Sarkozy trahit aujourd’hui encore les Républicains, comme il avait trahi jadis Chirac !

« Républicains » : Sarkozy tente d’expliquer sa nouvelle trahison !

« Républicains » : Sarkozy tente d’expliquer sa nouvelle trahison !

Sarkozy tente de justifier son soutien renouvelé à Macron avec des les arguments politiques mais qui cachent mal en réalité les péripéties judiciaires dont l’ancien chef de l’État ne parvient pas à se libérer ( affaire de financement par Kadhafi en particulier). Dans l’intérêt de la France, » la meilleure décision possible était donc d’aider le président Macron « .

Sarkozy soutient donc encore macron tout en signalant qu’il ne lui donne pas quitus et qu’il ne partage pas ses orientations !

Pour autant, assure Nicolas Sarkozy, ce soutien ne signifie pas quitus. « Est-ce à dire que je suis d’accord avec tout, ou satisfait de tout ? C’est une autre histoire », précise-t-il en indiquant par exemple que la crise des carburants a été simplement «gérée».

Nicolas Sarkozy ne s’en cache pas : après trois défaites à la présidentielle, Sarkozy n’est pas tendre pour son ancien parti les  » républicains » qu’il condamne d’une certaine manière et invite à rejoindre Macron et réciproquement. Ils devraient donc travailler avec Emmanuel Macron dont il espère qu’il se positionnera davantage à droite. « J’aimerais parfois qu’il franchisse le Rubicon de façon plus franche, car la France est aujourd’hui majoritairement du côté du parti de l’autorité, de la fermeté, de la liberté », détaille Nicolas Sarkozy. « Appelez cela centre droit, centre, droite républicaine, peu importe : l’axe stratégique du pays se trouve clairement là », développe-t-il encore.

Si l’ancien président de la République assure n’avoir « aucun conseil à donner » à son successeur, il l’invite à mener une politique en accord avec les préoccupations des Français dans un pays dont les idées de droite sont devenues majoritaires. « Si j’avais un souhait, c’est que la matrice politique du président se rapproche davantage de la matrice du pays telle que je la ressens », affirme Nicolas Sarkozy en l’invitant, dans un contexte de majorité relative et de 49-3, à « chercher à faire un accord avec toutes les bonnes volontés prêtes à constituer une majorité dans l’intérêt supérieur du pays ». Un message très clair pour appeler le président « affaibli parce qu’il n’a pas eu la majorité absolue » à gouverner jusqu’aux Républicains. sarkosy Qui n’est pas une contradiction près, affirme cependant demeurer chez les « Républicains » et qu’il est à jour de cotisation aux Républicains.

«J’en resterai membre ma vie durant. Parce que j’aime ses militants. Parce que je partage avec eux des souvenirs et des émotions qui sont gravés pour toujours dans mon cœur. On ne quitte pas sa famille politique», répond-il. À l’attention d’Aurélien Pradié et surtout de Bruno Retailleau qui veulent «tourner la page» du sarkozysme, Nicolas Sarkozy juge que «c’est leur droit» mais qu’ils font fausse route selon lui. Et de condamner pratiquement son ancien parti qu’il a vite à faire ça révolution interne ou plutôt et en même temps à rejoindre Macron.

«Le plus important pour cette formation politique, c’est de réfléchir à sa stratégie», développe-t-il. Pour lui, sans participation aux affaires, les Républicains perdront leur culture de parti de gouvernement. «Nos idées sont sans doute majoritaires, mais sans incarnation elles demeurent impuissantes», avance-t-il
Un accord de gouvernement avec la droite, c’est pour l’ancien chef de l’État la seule solution de conduire les réformes nécessaires, comme la réforme des retraites. « Si demain l’argent venait à manquer, ce seraient les retraités d’aujourd’hui qui ne toucheraient plus leurs retraites », prévient Nicolas Sarkozy qui ne se prive pas de critiquer la CFDT ou François Bayrou. Le syndicat de Laurent Berger comme le Haut-Commissaire au Plan appellent à ne pas passer en force sur la question des retraites. Une curieuse attaque dans la mesure où Bayrou comme la CFDT ne sont pas opposés à la réforme des retraites mais sûrement pas en force et sur la base des propositions du gouvernement.

L’ancien président n’a pas forcément tort sur tout mais il est plein de contradictions surtout en rapport entre son discours et sa pratique ancienne. Il est également assez approximatif sur beaucoup de sujets économiques. Sarkozy trahit aujourd’hui encore les Républicains, comme il avait trahi jadis Chirac !

Congrès des républicains : le lâchage de Sarkozy

Congrès des républicains : le lâchage de Sarkozy

Non seulement Sarkozy ne participera pas au congrès des « Républicains » pour désigner le futur président mais il ne sera pas présent. Il est évident que Sarkozy a lâché depuis longtemps les Républicains dont beaucoup se taisent car ils lui sont redevables des postes obtenus. La vérité c’est que depuis le premier mandat de Macrn, Sarkozy a apporté officieusement son soutien à Macron.

En cause sans doute le manque de différence entre deux lignes idéologiques qui se caractérisent par le soutien aux grands intérêts financiers et de grandes déclarations assez inefficaces sur les sujets sociétaux.

Mais le vrai motif de Sarkozy s’explique surtout par toutes ces affaires qui collent à la patte de l’ancien président et dont il ne parvient pas à se débarrasser totalement. Du coup, Sarkozy ne peut se permettre le luxe d’une distance et même d’une opposition à Macron. En clair Sarkozy lâche son ancien parti pour des raisons plus personnelles que politiques.

« Bruno Retailleau pense que le parti ne peut retrouver du vent dans les voiles qu’à condition qu’il se libère de ses tutelles, explique un de ses soutiens. La petite phrase de Sarkozy a simplement déclenché quelque chose qui aurait de toute façon eu lieu. Sarkozy ne peut pas vouloir désigner le Premier ministre de Macron, appeler à voter pour des candidats de la majorité aux législatives et continuer à exiger qu’on se courbe ».

Qu’importe : « Les sarkozystes ne veulent pas mettre d’huile sur le feu », tempère le maire (LR) de La Baule, Franck Louvrier, avant de glisser : « c’est quand même une drôle de façon de vouloir rassembler. Quand on postule à la présidence, on cherche à créer l’unité, et à respecter l’histoire du mouvement ».
Chez les amis de l’ancien président, on en est convaincu : en s’en prenant à la figure tutélaire de la droite, même critiquée pour son rapprochement avec Emmanuel Macron, Retailleau a fait une erreur stratégique qui lui coûtera cher. Reste que, comme le constate un élu LR, « il y a cinq ans, personne ne se serait risqué à polémiquer avec Sarkozy ». Depuis l’ex-patron de la droite a désarçonné y compris ses plus grands fans. Leur retenue marque la fin d’une époque, celle où ils imposaient leur loi à la droite.

Sondage gouvernement : avec des écolos et des Républicains ?

Sondage gouvernement : avec des écolos et des Républicains ?

 

Un gouvernement composé de différentes forces politiques? Alors qu’Emmanuel Macron a chargé sa Première ministre Élisabeth Borne de sonder les groupes parlementaires afin de former un « gouvernement d’action » et que des consultations sont en cours, 1 Français sur 2 souhaite que des personnalités d’EELV (50%) et de LR (47%) entrent au gouvernement selon un sondage Elabe réalisé pour BFMTV.

Ils sont 44% à le souhaiter pour le Parti socialiste, 41% pour le Rassemblement national, 33% pour La France insoumise et 30% pour le Parti communiste français.

Si la coalition Ensemble ne dispose que d’une majorité relative à l’Assemblée nationale, 63% des Français pronostiquent que le chef de l’État et le gouvernement « chercheront vraiment des compromis et des accords avec des partis d’opposition », selon le sondage Elabe.

 

Dans la même veine, 52% estiment que les oppositions seront « vraiment ‘constructives’ en approuvant certaines des lois proposées par le gouvernement avec lesquelles ils seraient en accord ou qu’ils auraient réussi à faire modifier ».

Aussi, une proportion légèrement supérieure, 54%, considère que sur certains textes et sur le budget, le gouvernement parviendra à obtenir des majorités à l’Assemblée nationale. La proportion est particulièrement haute chez les électeurs d’Ensemble (77%). A contrario, les électeurs RN jugent à 56% qu’il n’y aura pas de majorités de circonstances pour le gouvernement.

 

Assemblée nationale : les Républicains et Édouard Philippe pour arbitrer

Assemblée nationale : les Républicains et Édouard Philippe pour arbitrer

 

Il est vraisemblable que la gauche radicale n’obtiendra pas la majorité ne pourra donc imposer à Macron un Premier ministre. Inversement Macron risque de ne pas détenir la majorité absolue. Du ce fait,  il pourrait être dépendant paradoxalement du groupe un peu ratatiné des Républicains mais aussi du groupe un peu rebelle d’Édouard Philippe. Autant dire que la politique risque de penser encore un peu plus à droite

La coalition Ensemble qui rassemble LREM, le Modem, le parti Horizons de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe et le petit parti Agir obtiendrait en effet entre 255 et 295 sièges à l’issue du second tour, contre 359 en 2017. Ce n’est pas une défaite, la majorité absolue ou même relative reste possible, mais en nombre total des voix, la Nupes et Ensemble sont au coude à coude avec 26% des exprimés, ce qui en soit sonne comme un désaveu pour le président sortant, réélu en partie grâce aux voix de Jean-Luc Mélenchon le 24 avril dernier.

La  droite républicaine, pourrait  jouer un rôle majeur dans la future assemblée. Avec 11,4% des voix, Les Républicains font un peu mieux qu’à la Présidentielle avec Valérie Pécresse mais n’obtiendraient que 50 à 80 sièges de députés contre 131 en 2017. De la même manière mais au sein de la majorité parti Horizons d’Édouard Philippe, avec 21 à 26 députés, qui assurerait à Ensemble la majorité.

Le retour à la proportionnelle et à la IVe République ?

Le retour à la proportionnelle et à la IVe République ?

D’une certaine manière c’est ce que propose un article du Monde qui s’inquiète de l’insuffisance de représentation des partis contestataires. Le journal Le Monde fait l’impasse sur le fait que la France s’appuie sur un régime présidentiel et non sur un régime parlementaire comme  sous la IVe République. En outre, la représentation politique après les élections présidentielles va elle aussi se transformer rendant plus cohérente la représentation nationale et la présence politique locale.La crise démocratique évoquée par l’article du « Monde » est sans doute autrement plus complexe et plus profond eque la répartition de sièges dans la représentation nationale

Alors que les partis LR et PS restent bien représentés malgré un poids électoral réel minime, les partis dits « contestataires » ne disposent pas de la visibilité en rapport avec leurs scores électoraux.

 

La quasi-disparition des deux grandes formations politiques qui s’étaient partagé l’alternance au cours des quarante dernières années restera comme l’un des faits majeurs du premier tour de l’élection présidentielle, dimanche 10 avril. Le Parti socialiste (PS), qui avait entamé sa descente aux enfers il y a cinq ans, l’achève avec le score historiquement bas d’Anne Hidalgo (1,75 %). La maire de Paris se retrouve en dixième position, deux rangs derrière son concurrent communiste, Fabien Roussel.Avec un léger décalage dans le temps, Les Républicains (LR) enregistrent à leur tour une spectaculaire dégringolade qui compromet leurs chances de rebond. Avec 4,78 % des suffrages exprimés, Valérie Pécresse réalise le plus mauvais score de la droite républicaine sous la Ve République, 15 points en dessous de celui de François Fillon, en 2017. La candidate éconduite se voit dans l’obligation de lancer une souscription pour tenter de rembourser l’emprunt personnel qu’elle a levé pour faire campagne.

Le décalage entre ce que ces deux partis prétendaient représenter et leur poids électoral réel incite à s’interroger sur les limites du système représentatif actuel : certes, LR et le PS tiennent encore les régions. Ils restent localement bien implantés, mais, sur le plan national, ils sont devenus des coquilles vides sans leader, ni projet, ni stratégie.

LR n’en compte pas moins une centaine de députés dans l’Assemblée nationale sortante, et le Parti socialiste a pu constituer en 2017, avec les apparentés, un groupe de 28 députés, plus nombreux que celui de La France insoumise (17 élus). Le Rassemblement national n’a quant à lui que 8 élus, qui siègent chez les non-inscrits, faute de pouvoir constituer son propre groupe. Ces deux partis pèsent pourtant aujourd’hui chacun plus de 20 % des suffrages exprimés.

Certes, tout va changer dans la prochaine Assemblée qui sera élue en juin, mais, loin de corriger ces distorsions, le fait majoritaire risque de les aggraver. Pour passer le cap du second tour, il faut recueillir 12,5 % des voix des inscrits, ce qui équivaut à 25 % des suffrages exprimés si l’abstention est de l’ordre de 50 %. La barre est tellement haute que les prétendants vont chercher à se mettre sous la protection des gagnants. La nouvelle majorité risque d’être obèse, l’opposition réduite à la portion congrue.

En parallèle à la chute de LR et du PS, la montée des partis dits « contestataires », pratiquement continue depuis 1988, est une autre forme d’alerte. Toutes tendances confondues, ceux-ci pèsent aujourd’hui plus de 50 % des suffrages exprimés sans disposer de la visibilité en rapport avec leur poids. Cette distorsion nourrit un fort ressentiment chez une partie des électeurs qui ont l’impression d’être devenus invisibles.

Le fonctionnement insatisfaisant de la vie démocratique n’est pas une problématique nouvelle. Le sujet est évoqué à chaque nouveau quinquennat mais le soufflé retombe vite, face aux autres urgences à résoudre et au manque de consensus sur la direction à suivre. Cette fois, il est urgent de s’y pencher collectivement et d’examiner un panel de solutions qui, de la proportionnelle aux conventions citoyennes en passant par les consultations, doivent viser à réimpliquer les citoyens. Si ce travail n’est pas entrepris, les tensions risquent de monter d’un cran.

Le Monde

L’alliance entre les républicains et le rassemblements national est contre nature (Philippe Bas )

L’alliance entre les républicains et le rassemblements national est contre nature  (Philippe Bas )

 

Aussi atterré par la politique d’autarcie proposée par Marine Le Pen que par celle, reposant sur la violence d’Etat, d’Eric Zemmour, le sénateur (LR) de la Manche estime, dans une tribune au « Monde », que « toute recherche d’une synthèse avec cette “autre droite” serait contre nature et nécessairement vouée à l’échec ».

 

Tribune.

 

J’ai honte de devoir constater qu’à rebours de toute morale, dans un pays amoureux des libertés, on puisse proposer, sans être immédiatement accusé de fouler aux pieds l’idéal français, une politique reposant sur la violence d’Etat pour renvoyer les étrangers (un million, dit Eric Zemmour). Je suis également atterré qu’on puisse, comme Mme Le Pen, proposer une politique d’autarcie qui aurait tôt fait de nous isoler du reste du monde. Nous offrons face à Emmanuel Macron une tout autre alternative que l’extrême droite.

Il n’y a rien de bien nouveau dans les prétentions idéologiques de M. Zemmour, mais une radicalité que le lepénisme, dans sa variante « marinienne », avait progressivement réussi à rendre bonasse. Le Rassemblement national (RN), premier parti compassionnel de France, est paradoxalement l’héritier du parti communiste d’antan : il parle à tous les malheureux. Tous sont appelés à croire aux turpitudes des puissants et aux solutions-miracles. Les boucs émissaires sont désignés (CAC 40, technocrates, politiciens, Europe, mondialisation, immigration…). L’antisémitisme semble refoulé, mais cela ne suffira jamais à faire du RN un nouveau parti centriste, n’en déplaise à M. Zemmour. C’est avant tout un parti « populiste ».

Notre faiblesse, comme celle de la gauche, a été de lui abandonner le terrain. Mais ce n’est pas en reproduisant son discours qu’on retrouvera l’adhésion des classes moyennes, c’est au contraire en combattant ses chimères, sa brutalité, en lui opposant nos propres solutions …. Car la République n’a pas de meilleur moyen d’assurer durablement sa propre légitimité que de répondre aux attentes du plus grand nombre.

Le RN demeure un grand danger, parce qu’il veut que l’Etat impose une politique intransigeante et sectaire qu’aucun principe fondamental de l’Etat de droit ni aucune réalité internationale, européenne ou économique ne sauraient entraver ou tempérer. Mais nier le droit, n’est-ce pas aussi nier la liberté ? Nier la réalité, n’est-ce pas aussi se condamner à une dictature rampante ? Les riches s’en tireront toujours en plaçant leurs capitaux là où ils prospéreront. Les classes moyennes, elles, n’auront aucun moyen d’échapper aux conséquences dévastatrices de l’isolement de la France, acculée à la récession. La dette publique étranglera notre économie et anéantira l’épargne nationale. Tout est danger, rien n’est crédible dans ce programme, tout autant que dans celui de Jean-Luc Mélenchon, à l’extrême gauche.

Présidentielle 2022: Nicolas Sarkozy, le traître, sifflé par les Républicains

Présidentielle 2022: Nicolas Sarkozy, le traître, sifflé par les Républicains

 

 

Il y a longtemps que les spécialistes politiques savent que Nicolas Sarkozy se prononcera le moment venu pour Macron. Sans doute pour quelques principes libéraux mais surtout parce qu’il traîne des gamelles judiciaires qui ne l’autorisent pas à se fâcher avec le pouvoir. De ce point de vue,  lui et son entourage ont déjà été sanctionnés par la justice mais  d’autres dossiers les menacent encore. Le principal étend celui du financement de la campagne de Sarkozy par Kadhafi.

 Toutefois les républicains ne devraient pas être surpris de cette trahison de Sarkozy qui est un peu un spécialiste du slalom politique. Faut-il se rappeler qu’il doit son ascension politique surtout à Chirac et qu’il n’a pas hésité une seconde à le lâcher soutenir Balladur ennemi juré de Chirac. Sarkozy est un peu comme Macron, le fondement de son idéologie c’est surtout son intérêt propre. Sarkozy n’a jamais abandonné l’espoir de peser dans la vie politique voire même peut-être un jour de se représenter  ( une maladie que partage aussi Hollande). À tout le moins, il espère toujours jouer ce rôle de parrain qui lui va si bien en instrumentalisant surtout son entourage et en le laissant aller au charbon pour vérifier ses propres idées.

 Ce dimanche 3 avril, la candidate à la présidentielle Valérie Pécresse était en meeting à Paris. Durant cet évenement l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été hué par la foule.

Il n’y a pas de doute sur le faite que Nicolas Sarkozy sera expliqué qu’il se prononce pour Macron dans l’intérêt du pays. Évidemment aussi dans son propre intérêt en espérant un peu de bienveillance d’une justice qui le marque à la culotte.

Rachida Dati, Candidate pour reconquérir les catégories populaires chez les républicains !

Rachida Dati, Candidate pour reconquérir les catégories populaires chez les républicains !

Rachida Dati, archétype des bobos, à la tête des républicains pour reconquérir les couches populaires.Sans doute une confusion entre les populations du septième arrondissement dont elle est actuellement maire  et la réalité sociologique de la France. Selon les informations de l’Obs , Rachida Dati ambitionne de prendre les rênes des Républicains et de succéder à Christian Jacob après le scrutin législatif de juin prochain.

«J’envisage de me présenter à la présidence de LR (…). (pour) reconquérir les catégories populaires abandonnées par la droite», indique Rachida Dati, qui projette d’investir dans certains «sujets sociétaux». Comme l’accès aux produits de luxe de LVMH par exemple ou de la haute couture en général ?Comme au parti socialiste, cette insolite présidente potentielle pourrait condamner définitivement le parti républicain.Cela d’autant plus qu’elle traîne en outre des gamelles judiciaires pour financement illicite par Renault !

Si Rachida Dati avait déjà évoqué une possible candidature à l’élection présidentielle, elle n’avait pas encore indiqué sa volonté de briguer la présidence de son parti. Un poste détenu par Christian Jacob depuis octobre 2019, quelques mois après la démission du patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez. L’ancien maire de Provins devrait laisser son poste vacant après les échéances présidentielle et législatives.

Présidentielle 2022: les vieux croûtons des Républicains et du PSE rejoignent Macron

Présidentielle 2022: les vieux croûtons des Républicains et du PS rejoignent Macron

 

Curieusement nombre de vieux croûtons républicains et du parti socialiste trouvent  désormais de grandes vertus chez Emmanuel Macon. Un mois avant la date des élections, leurs convictions ont soudain changé. Il faut dire que la plupart de vieux croûtons oligarques qui ont passé une grande partie de leur vie dans le système politique. Âgé entre 60 et 80 ans, ils espèrent toujours un marocain !Ou une investiture pour les législatives !

 

On objectera qu’il y a aussi quelques jeunes sortit la plupart des instituts politiques qui formeront le clergé politicien de demain. Macron de ce point de vue en est le parfait exemple lui qui n’avait jamais milité en quoi que ce soit avant de rejoindre le cabinet de Hollande et de devenir président.

 

 

Davantage qu’Emmanuel Macron lui-même, ce sont ses soutiens - anciens et nouveaux - qui prennent la parole pour défendre sa réélection. N’ayant accordé aucun entretien à la presse depuis l’annonce de sa candidature, le président candidat laisse des figures de droite et de gauche se déployer dans les médias. Avec un même argument répété en boucle: il ne serait pas opportun de changer de président au moment où l’Europe est confrontée à la guerre. «Il a l’envergure et la crédibilité d’un chef d’État. Et la crise ukrainienne en est une nouvelle illustration», avance le maire PS de Dijon, François Rebsamen.

 

D’autres nonagénaires rejoignent Macon comme Philippe Douste-Blazy qui ne dit pas autre chose dans le JDD : «Dans ces temps si sombres, nous avons besoin de stabilité et d’expérience.» On peut y ajouter Alliot-Marie, Raffarin qui requinqués par un éventuel ministère espèrent  ainsi reculer l’âge d’entrée en EHPAD.

 

Des ralliements assez lamentables qui montrent le peu de fiabilité des convictions de ses oligarques surtout intéressés par leur avenir personnel.

 

Sarkozy pour les « Républicains » ou pour Macron ?

Sarkozy pour les « Républicains » ou pour Macron ?

D’une certaine manière , Sarkozy prépare l’opinion un soutien de sa part pour Macron. Pas étonnant qu’il n’ait  pas participé au processus de primaire de son parti, les Républicains, Nicolas Sarkozy  ne fait d’ailleurs guère mystère de son choix: soit un candidat LR « fait la maille » — c’est sa formule — et il le soutiendra. Soit ce n’est pas le cas et il faudra songer à soutenir Emmanuel Macron pour éviter la victoire de l’extrême droite, en échange d’un accord politique bâti sur trois axes (un projet et un Premier ministre compatibles, l’existence autonome d’un groupe à l’Assemblée nationale), qu’il négocierait.  Une manière aussi pour Nicolas Sarkozy de se réintroduire comme l’homme-clé de la politique française. Accessoirement de faire pression pour qu’on le libère de ses gamelles politico-judiciaires

Après avoir déjeuné ensemble le 9 septembre à l’Elysée, Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron ont de nouveau fait table commune à la mi-octobre. L’actuel président continue de traiter lui-même, avec beaucoup d’attention, son prédécesseur. Ce jeudi, les deux hommes s’afficheront à Strasbourg. Nicolas Sarkozy participera à la cérémonie organisée au Parlement européen, à l’occasion du premier anniversaire du décès de Valéry Giscard d’Estaing. Emmanuel Macron y prononcera un discours.

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