Archive pour le Tag 'républicains »'

Comme Retailleau, Laurent Wauquiez candidat à la présidence des Républicains

Comme Retailleau, Laurent Wauquiez  candidat à la présidence des Républicains

Vauquiez  estime que «la France a besoin d’un ministre de l’Intérieur à temps plein», sous-entendu évidemment que Retailleau n’a pas sa place comme président des républicains

Interview dans le Figaro. – Êtes-vous candidat à la présidence des Républicains ?

LAURENT WAUQUIEZ . - Oui, je suis candidat à la présidence des Républicains. C’est le sens de toute l’action que je mène depuis des mois. En juin, j’ai pris mes responsabilités en partant aux législatives. Je suis allé au combat pour défendre nos idées alors que notre parti était en situation de blocage après le départ d’Éric Ciotti. Ma famille politique, depuis, m’a confié à l’unanimité la mission de conduire sa refondation. J’ai sillonné les fédérations de tout le pays. Nos militants sont incroyables, portés par leurs convictions sans rien attendre en retour. Dans une société qu’on dit égoïste et individualiste, ils se battent pour défendre notre vision de la France. J’ai toujours pu compter sur eux et c’est une fierté pour moi de m’engager à leurs côtés. Il y a tant à faire pour refonder notre parti !

 

 

Ciotti ouvre une mini boutique de « Républicains »

Ciotti ouvre une mini boutique de « Républicains »

 

Une situation assez inédite puisque Ciotti veut rester le patron des Républicains alors qu’il a été démissionné;  en même temps il veut créer une nouvelle formation politique l’union des droites pour la république ou UDR. Notons que c’était l’ancien sigle des gaullistes. Preuve supplémentaire que Ciotti  politique de métier depuis tout jeune sait mangé à tous les râteliers y compris en s’alliant avec le Rassemblement national lors d’élections.

 

Lors du lancement de son micro parti, Ciotti a indiqué au passage son intention de briguer la mairie de Nice face à son ennemi politique numéro un: le maire Horizons Christian Estrosi qu’il a qualifié de « pharaon du béton » qui « dépense sans compter alors que les Niçois paient l’addition ».

 

 

Édouard Philippe pour un gouvernement « technique » avec les Républicains

Édouard Philippe pour un gouvernement « technique » avec les Républicains

Finalement le bourbier politique risque de durer pendant des jours, des semaines et même des années faute de  majorité absolue à l’assemblée nationale. Ainsi si la gauche considère qu’elle a gagné avec environ 200 députés à droite chez Macron,  certains considèrent qu’ils n’ont pas perdu. La défaite a en effet été largement limitée paradoxalement par le front républicain et les retraits de la gauche. Du coup Édouard Philippe en tire la conclusion que la droite et l’ancienne majorité de Macron , avec 220 députés, sont fondés à réclamer le pouvoir pour former un gouvernement. Et pour ménager les susceptibilités des  » Républicains », il propose un gouvernement technique. En clair un gouvernement de techniciens marqués politiquement. Avec sans doute Édouard Philippe à sa tête. 

Une manière peut-être aussi pour Édouard Philippe de rebondir face à la candidature probable de Gabriel Attal lors des prochaines présidentielles de 2027. Et de justifier sa proposition :

«Le président va devoir nommer un premier ministre» et «la logique des institutions, c’est qu’il se tourne vers la formation politique, ou plus exactement vers l’organisation politique qui est majoritaire», a déclaré l’ancien premier ministre sur TF1. «Aujourd’hui, il y a le Nouveau Front populaire, il a 182 députés. Mais il y a un autre bloc, au centre, composé de Renaissance, du MoDem, d’Horizons, et des LR. Qui n’est pas un bloc constitué, je le reconnais, mais qui, si on le prend dans son ensemble, fait 220 députés, donc plus que le Nouveau front populaire», a développé le président du parti Horizons, membre de la coalition présidentielle sortante.

Un raisonnement qui se tient à un détail près : les républicains de LR ne souhaitent pas se mouiller dans une majorité avec Macron.

 

Politique -Ciotti, le  » déserteur » des Républicains qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Politique -Ciotti, le  » déserteur » des Républicains  qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national. Mieux, Il serait maintenant pressenti pour être le ministre de la défense du RN !

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Ciotti, le  » déserteur » des Républicains qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Ciotti, le  » déserteur » des Républicains  qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national. Mieux, Il serait maintenant pressenti pour être le ministre de la défense du RN !

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Législatives : François Hollande a besoin des voix des » Républicains »

Législatives : François Hollande a besoin des voix des » Républicains »

L’ex-président François Hollande,  en tête du premier tour des législatives dans son fief de Corrèze avec 37,65% des voix, selon des résultats quasi définitifs avec 99% des bulletins dépouillés.

Le candidat du Nouveau Front populaire a devancé la candidate Rassemblement national Maïtey Pougey, deuxième avec 30,86% des voix. Il toutefois pourrait faire face à une triangulaire en cas de maintien du député sortant Francis Dubois (Les Républicains), arrivé troisième avec 28,63% des voix.

Ciotti, le  » déserteur des Républicains » qui s’est dispensé du service national

Politique- Ciotti, le  » déserteur » des Républicains  qui s’est dispensé du service national

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Politique- Ciotti, le  » déserteur » des Républicains qui s’est dispensé du service national

Politique- Ciotti, le  » déserteur » des Républicains  qui s’est dispensé du service national

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Les Républicains partagés : à la base autant pour faire barrage à Macron qu’au rassemblement national

Les Républicains partagés : à la base autant pour faire barrage à Macron qu’au rassemblement national

Selon la dernière vague du sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, la moitié (50%) des sympathisants de droite approuvent en effet l’idée d’un pacte avec les nationalistes. 

 

Dans la campagne éclair qui s’annonce, avant les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet prochains, les partis de gauche tentent quant à eux de bâtir un «Front populaire» sur les ruines de la Nupes. Après s’être déchirés pendant les européennes, les socialistes, les écologistes, les communistes et les mélenchonistes se sont donc rabibochés sans pour autant définir un programme commun et avant que se déroule la terrible bataille des les investitures.

 

Finalement si la droite est très divisé entre ses options républicaines et ses attirances pour le populisme, il en est de même à gauche ou les positions très divergentes des uns et des autres rendent sans doute impossible l’élaboration d’un programme commun. On se contentera de quelques axes plus ou moins flous pour sceller une union qui n’a pas vraiment vocation à obtenir la majorité mais à combattre le Front National

IMMIGRATION: Nouvelle loi proposée par les « Républicains »

IMMIGRATION: Nouvelle loi proposée par les Républicains

La récente loi immigration a été très allégé par le conseil constitutionnel qui en fait à retirer surtout les amendements du parti des Républicains. Ces derniers s’étaient pourtant honorés d’avoir durci la loi. Battu juridiquement il vrai attaque politiquement avec le dépôt d’une nouvelle loi qui reprend une grande partie des dispositions déjà balayées par le conseil constitutionnel.

Cette loi si elle était votée subirait le même sir que la précédente. Il est en effet évident que le pouvoir actuel qui s’est réjoui en réalité de la censure du conseil constitutionnel ne pourra pas approuver la nouvelle démarche du parti des  » républicains ». Une manière aussi pour ce dernier parti de montrer sa radicalité par rapport au Front National.

Les Républicains ont décidé de s’engager dans la voie du référendum d’initiative partagée (RIP) pour poursuivre le combat politique ; Ce processus exigera la récolte des signatures de 185 parlementaires avant de soumettre le texte au conseil constitutionnel

À lire aussiImmigration: Nice dégaine les premières OQTF de la loi Darmanin

Les Républicains…

Une candidature des « Républicains » contre Dati à la mairie de Paris ?

Une candidature des « Républicains » contre Dati à la mairie de Paris ?

Le président des républicain Éric Ciotti n’exclut pas désormais une candidature officielle du parti pour les élections municipales de Paris contre Richada Dati.

Invité de France 5 mercredi soir, le député des Alpes-Maritimes n’a pas «exclu» de désigner une figure estampillée LR face à la maire du 7e arrondissement de Paris. «Tout est possible, on n’est pas dans le temps des municipales, mais en tout cas, Les Républicains seront présents à Paris», a assuré Éric Ciotti.

Si le patron de la droite laisse la porte entrouverte, il s’est montré moins catégorique et tranché que le chef de file des députés LR Olivier Marleix. Devant l’Association des journalistes parlementaires (APJ) ce mercredi, l’élu d’Eure-et-Loir a tout simplement affirmé que «les Républicains auront leur candidat, qui ne sera pas Rachida Dati». Et ce, peu de temps après la démission de cette dernière de la présidence du groupe d’opposition «Changer Paris», comme l’avait révélé Le Figaro dès mardi.

Européennes : François-Xavier Bellamy Pour pour le chapeau de la défaite des « républicains »

Européennes : François-Xavier Bellamy pour porter le chapeau de la défaite des « Républicains »

François-Xavier Bellamy a été désigné tête de liste des Républicains (LR) pour les élections européennes prévues le 9 juin, a annoncé lundi le parti politique sur son compte X, anciennement Twitter. Il est clair qu’aucun Grand responsable républicain n’a voulu être désigné pour porter le chapeau de la future défaite. En effet c’est tout juste les sondages donne 10 % au parti des républicains.

À l’issue d’ailleurs de ce scrutin des européennes en fonction de l’ampleur de la défaite on pourrait assister à un nouveau tsunami au sein d’un parti qui progressivement éclate sous l’attraction de Macron mais aussi de ses contradictions. Sans parler de l’insignifiance de sa direction actuelle.

« Le Président des Républicains, Eric Ciotti, vient de l’annoncer : François-Xavier Bellamy conduira la liste des Républicains aux élections européennes ! La droite est de retour ! Rendez-vous le dimanche 9 juin prochain ! », a annoncé LR sur son compte X.

Dans une interview publiée sur le site du Figaro dans la foulée de l’annonce des Républicains, François-Xavier Bellamy a déclaré vouloir « reconstruire une Europe qui donne à nos démocraties les moyens de maîtriser leur destin » lors d’un vote qui a « aussi pour enjeu la reconstruction de notre vie démocratique en France.

(Reportage par Zhifan Liu)

Rassemblements républicains devant les mairies ce lundi

Rassemblements républicains devant les mairies ce lundi


David Lisnard, Président de l’association des maires de France, a demandé à la population à se rassembler lundi à midi devant toutes les mairies. Selon lui, « 150 mairies ou bâtiments municipaux ont été attaqués
« On ne baisse pas les bras. (…) Nous ferons sonner les sirènes, nous porterons un appel commun et nous continuerons notre travail au quotidien pour que l’ordre revienne », a-t-il dit au micro de TF1, plaidant pour un « sursaut civique ».

« Les maires de France appellent à une mobilisation civique de la société pour le respect de la République et de la France. Chacun doit y prendre sa part dans la responsabilité et le calme pour que le dialogue puisse reprendre », peut-on également lire dans le communiqué de l’AMF.

Mardi, le président de la République recevra à l’Élysée « les plus de 220 maires des communes victimes d’exactions », a appris BFMTV.

Lors d’une réunion avec plusieurs membres du gouvernement, Emmanuel Macron a demandé à ses ministres « de continuer à être aux côtés des policiers, gendarmes, magistrats, greffiers, pompiers, élus mobilisés jour et nuit depuis cinq jours ».

Dans tout le pays, d’importantes violences ont eu lieu depuis mardi soir dans des dizaines de communes.

Dominique de Villepin dénonce le populisme et la démagogie des « Républicains »

Dominique de Villepin dénonce le populisme et la démagogie des républicains


À juste titre sans doute, l’ancien premier ministre dénonce les dérives illibérales du parti maintenant dirigé par le sulfureux Ciotti sans doute aujourd’hui plus proche du front national en matière d’orientation que de l’ancien parti de Chirac d’après des propos rapportés par le Figaro. Il y a une faiblesse de conviction sur l’importance de l’État de droit», a martelé Dominique de Villepin. Un constat l’amenant à affirmer que «nous sommes en train d’évoluer de la démocratie libérale à la démocratie illibérale pratiquée par quelqu’un comme Viktor Orban.»

«Un certain nombre de responsables politiques ont le sentiment, y compris à droite, qu’il n’y a pas d’autre solution que de monter encore d’un cran. Quitte à carrément passer du côté des extrêmes», a vitupéré l’ex-hôte de Matignon. Si Les Républicains n’ont jamais conclu de marché politique ou d’accord électoral avec le RN, Dominique de Villepin est assez pessimiste. «Quand on regarde la politique française, il y a un mouvement naturel qui se fait dans le sens de la droitisation et une marche vers l’extrême droite qui paraît difficilement arrêtable», a-t-il regretté. Un basculement qui s’explique, d’après lui, par le ressentiment des Français face à une «mondialisation (qui) les assaille» et à des «services publics (qui) se dégradent.»

Dominique de Villepin s’est également fait fort de donner quelques conseils à l’exécutif. Et ce, sur la façon d’exercer le pouvoir. Il a ainsi invité ainsi le gouvernement Borne à «reprendre le contrôle de la situation, reprendre le contrôle des services publics et remettre en marche les administrations». Selon lui, «gouverner, c’est difficile. Ça demande une autorité sur son administration, ça demande une reprise en main de l’État et ça demande moins de communication.» La politique française serait, pour l’ancien ministre de l’Intérieur, «en train de céder à la communication, d’où la fuite en avant dans laquelle nous sommes dans le sens de la démagogie et du populisme.»

Sondage Remaniement : mettre Macron sous tutelle des « Républicains « 

Sondage Remaniement : mettre Macron sous tutelle des « Républicains  »

D’une certaine manière on peut se demander si les Français ne souhaitent pas une clarification de la vie politique avec une alliance entre macro et les républicains. Sans doute pour stopper l’hémorragie des catastrophes économiques, sociales et sociétales d’un président incontrôlable complètement hors sol. Sans parler de son gouvernement qui chaque jour distribue un nouveau chèque à telle ou telle catégorie ou par exemple autorise les jeunes à conduire une automobile par pure démagogie.

Selon le dernier sondage Odoxa-Backbone consulting, réalisé pour Le Figaro, le pays ne dirait d’ailleurs pas non à un vaste changement de l’équipe gouvernementale. Quelque deux-tiers des Français (63%) estiment en effet qu’Élisabeth Borne doit démissionner, treize mois après sa nomination.

Visiblement peu satisfaits par le bilan du gouvernement, les Français ne citent que trois ministres à conserver selon eux : Bruno Le Maire (Économie et Finances), Gabriel Attal (Comptes publics) et Sébastien Lecornu (Armées). Quant à Marlène Schiappa (Économie sociale et solidaire), fragilisée notamment par l’affaire du «Fonds Marianne», elle se distingue comme étant la plus impopulaire de tous ses collègues.

Résultat, plutôt qu’un énième changement de casting à la marge, les Français réclament surtout un changement de ligne : 56% d’entre eux se disent favorables à un accord de gouvernement avec Les Républicains. Scénario ardemment soutenu par l’ancien président, Nicolas Sarkozy, ou l’ex-premier ministre Édouard Philippe, qui ont tous deux récemment échangé en tête à tête avec Emmanuel Macron. Idée également défendue par le peuple de droite (86%) – et la Macronie (83%) -, bien qu’Éric Ciotti refuse d’envisager tout rapprochement ou coalition avec l’exécutif.

Bruno Le Maire suscite «le moins de rejet»
Si tant est qu’un nouveau premier ministre soit nommé dans ce contexte, seuls 48% des sondés s’attacheraient à ce que celui-ci soit issu des rangs de la droite. Quant aux personnalités en elles-mêmes, aucune n’apparaît à ce jour comme étant plébiscitée «par plus de 30% de nos concitoyens», souligne Gaël Sliman. L’institut Odoxa fait donc le choix de classer les «premier-ministrables» en fonction de ceux qui «suscitent le moins de rejet». Avec en tête Bruno Le Maire (30% le verraient bien diriger le gouvernement ; contre 50%), et le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand (24% contre 52%).

Régulièrement cité pour Matignon, l’ancien ministre macroniste Julien Denormandie est «nettement moins rejeté» que les autres (39%). Il suscite toutefois très peu d’adhésion (7%) car «beaucoup de Français ne pensent pas suffisamment le connaître pour juger de sa capacité à occuper un tel poste». Arrivent ensuite la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun Pivet, le ministre Sébastien Lecornu et enfin l’ancien président du Palais Bourbon, Richard Ferrand. Quant au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et au patron du MoDem, François Bayrou, ils suscitent respectivement le rejet de 62% et 63% des sondés.

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