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Petroplus : 4 candidats à la reprise

Petroplus : 4 candidats à la reprise

 

Quatre candidats à la reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) ont déposé vendredi leurs dossiers au tribunal de commerce de Rouen, a annoncé la direction. Il s’agit des groupes libyen Murzuq Oil et panaméen NetOil, qui s’étaient déjà manifestés, d’Oceanmed Seasky System Limited, une société basée à Hong Kong, et de GTSA, une société luxembourgeoise. Début février, les administrateurs provisoires avaient estimé qu’aucune offre de reprise du site, à l’arrêt depuis plus d’un an après la faillite de sa maison-mère Petroplus, n’était assez complète pour être présentée au tribunal. Le site emploie 470 personnes. Le gouvernement s’est engagé à fournir un soutien de l’Etat, via le Fonds stratégique d’investissement (FSI), afin d’assurer la sauvegarde de cette raffinerie en cas d’ »offre crédible ». La direction précise dans un communiqué que « ces dossiers et leurs annexes seront examinés attentivement ce week-end » et que « le juge commissaire et les administrateurs judiciaires indiqueront au plus tard mardi 2 avril à 12h si l’un ou plusieurs de ces dossiers remplissent les conditions prévues à l’article L 642-2 du code du commerce et donc s’ils constituent une offre permettant de saisir le tribunal d’une demande d¹audience ». La société suisse Terrae, qui devait présenter un dossier commun avec Murzuk Oil, ne figure pas parmi les candidats, a confirmé Yvon Scornet, porte-parole de l’intersyndicale, qui indique qu’ »une société africaine » serait, outre ces quatre éventuels repreneurs, candidate à la reprise de la raffinerie. Le syndicaliste dit aussi que « selon l’intersyndicale, ‘il faut qu’une audience soit convoquée mardi par le tribunal de commerce’ ». Le 16 avril prochain, faute d’un possible rachat, la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne fermera ses portes.

 

Immobilier reprise en 2014 ? Pas sûr !

Immobilier reprise en 2014 ? Pas sur !

Les professionnels de l’immobilier (comme les prévisionnistes pour l’économie générale) utilisent la méthode Coué. Puisque la reprise n’a pas eu lieu en 2013, elle aura lieu en 2014. Pourquoi 2014 ? En faia c’est peu vraisemblable car le marché est littéralement bloqué ; il faudrait pour cela que les prix baissent (ce qui commence) afin de resolvabiliser les acheteurs dont les revenus doivent atteindre 4500 euros par mois (en moyenne). pour remplir les critères bancaires.  A l’occasion de la sortie de l’étude annuelle du Crédit Foncier sur l’évolution du marché immobilier résidentiel, Bruno Deletré, son directeur général, livre ses analyses au Figaro..

Club Immo : Quels enseignements tirez-vous de votre étude sur le marché résidentiel ?

Bruno Deletré : Si l’on dresse le bilan 2012, nous constatons tout d’abord que nous sommes dans un environnement qui devrait être très favorable puisque les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas, autour de 3,23 % en moyenne, fin 2012. Toutefois, le marché est en fort recul. La production de  prêts immobiliers  a représenté un volume de 115 milliards d’euros l’an dernier, c’est-à-dire une chute de 30% par rapport à 2011. Le nombre de transactions immobilières dans l’ancien a été de 650.000, soit une baisse annuelle de 20%. Quant à la construction de logements neufs, avec 345.000 logements, nous sommes là aussi en recul de l’ordre de 20%.  En ce qui concerne l’évolution des prix, dans les zones tendues comme Paris intra-muros ou la Côte d’Azur, les prix ne progressent plus. Nous sommes à un point d’inflexion.  En revanche, dans les zones moins tendues, hors métropole, nous avons déjà assisté à des baisses importantes entre 5 et 10%.

 

Club Immo. Quelles sont les perspectives pour 2013 ?

Bruno Deletré: Elles ne sont pas extrêmement florissantes. La conjoncture économique difficile,  l’augmentation du chômage, le niveau élevé des prix sont autant de facteurs très négatifs pour l’activité immobilière. Nous prévoyons autour de 575.000 transactions cette année dans l’ancien, 325.000 constructions neuves et un plus de 100 milliards de volume de prêts immobiliers. Le marché immobilier va ainsi rester,  en retrait, atteindre un point bas, pour probablement repartir ensuite en 2014 et dans les années suivantes. En ce qui concerne l’évolution des prix, le cœur de Paris, la Côte d’ Azur, le Genevois, mais aussi au sein des quartiers les mieux placés des grandes métropoles, la baisse des prix devrait se situer en 0 et 5%.  Sur la région Ile-de- France et les autres grandes métropoles, nous anticipons un repli de l’ordre de 5% et hors métropole jusqu’à moins 10%. Cette perspective de baisse de prix apporte une respiration au marché après des hausses continues durant de nombreuses années.

 

Club Immo. Qu’est-ce qui permettrait justement de relancer le marché ?

Bruno Deletré: C’est la question que se posent tous les professionnels puisque les enjeux sont importants en termes de croissance économique et donc d’emploi. Nous n’avons pas d’emprise sur les facteurs macro-économiques dont dépend l’évolution du marché immobilier.  Cela dit, je pense qu’il est important de rétablir une forme de confiance. Ce que l’on voit, c’est qu’au-delà des vicissitudes de la conjoncture, il y a de la part des intervenants sur le marché, qu’il s’agisse  des acheteurs ou des vendeurs, une crainte devant l’avenir et je crois que les professionnels peuvent contribuer à rétablir cette confiance. A ce titre, le Crédit Foncier, est très  présent sur le secteur de l’accession sociale à la propriété, en s’appuyant sur les leviers de financement déjà existants. Nous avons d’ailleurs augmenté notre part de marché de distributeur de crédits immobiliers, passant de 5 à 6% en 2012 (la part de marché dans le prêt à l’accession sociale, est passée de 37 % à 43 %.).

 

Club Immo : Comment accompagner davantage cette accession sociale à la propriété ?

Bruno Deletré : Il y a tout d’abord des dispositifs publics. Certes, il y en a moins puisque le déficit budgétaire doit être réduit et c’est une priorité pour notre économie. Dans ce contexte, il faut réserver les fonds dont dispose l’Etat à  ceux qui en ont le plus besoin. C’est ce qui a été avec le Prêt à taux zéro + 2013, en rétablissant des plafonds de ressources plus exigeants ou en redéfinissant les différés de remboursement. Quant à la priorité sur le neuf, elle est logique, par rapport au dispositif dans l’ancien qui a coûté assez cher et a été interrompu. Si les pouvoirs publics disposaient de  plus de moyens, il serait pertinent d’instaurer  un PTZ sous conditions de travaux.

 

Sondage popularité Hollande : reprise de la baisse et de la descente aux enfers

Sondage popularité Hollande : reprise de la baisse et de la descente aux enfers

Grace au Mali, Hollande a connu un répit mais la baisse de popularité reprend. En cause , évidemment la crise qui s’approfondit, le décalage entre la promesses et les décisions notamment en matière de fiscalité,  reproche adressé tant par les français que par la Cour de comptes dans son dernier rapport. Visiblement Mali et questions sociétales comme le mariage homos ne suffissent plus à masquer l’indigence de la politique actuelle. Le rendez-vous avec la réforme de retraites risque d’accélérer le processus de discrédit, voire de créer une crise politique dans le pays d’autant que les organisations et catégories qui soutenaient traditionnellement Hollande (fonctionnaires, syndicats, gauche de la gauche) ont désormais adopté une posture d’opposants.  Les cotes de popularité de François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont très légèrement fléchi d’un point en février par rapport à janvier, pour arriver pour chacun à seulement 37% de satisfaits, selon un sondage IFOP à paraître dans le Journal du Dimanche.  62% des personnes interrogées, comme en janvier, se déclarent mécontentes « de François Hollande comme président de la République » (24% très mécontentes et 38% plutôt mécontentes) contre 37% (-1) de satisfaites (4% très satisfaites et 33% plutôt satisfaites) et 1% sans opinion (aucune en janvier).  60% des sondés, là aussi sans changement en un mois, sont mécontents « de Jean-Marc Ayrault comme Premier ministre » (19% très mécontents et 41% plutôt mécontents) contre 37% (-1) de satisfaits (2% très satisfaits et 35% plutôt satisfaits) et 3% (-1) sans opinion.  La cote de popularité du Premier ministre comme du président de la République n’avait cessé de descendre de mai 2012 à la fin de l’année, avant de remonter de trois points en janvier.  Pour François Hollande, elle est passée de 61% en mai 2012 à 43% en septembre puis 41% en novembre, 37% en décembre avant la légère remontée de janvier à 38% et le résultat de février à 37%.  Pour Jean-Marc Ayrault, elle est passée de 65% de satisfaits en mai 2012 à 50% en septembre, puis 43% en novembre et 35% en décembre, avant une remontée en janvier à 38%, puis ce fléchissement de février à 37%.

 

 

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Reprise vol Boeing 787, pas avant des mois

Reprise vol Boeing 787, pas avant des mois

Le directeur général d’International Airlines Group (IAG) s’est dit confiant samedi dans la capacité de Boeing à résoudre les problèmes de son Boeing 787 Dreamliner, mais estimé que cela pourrait prendre « des mois ». « Je suis confiant dans le fait que Boeing va trouver une solution technique aux problèmes qui ont été identifiés. Je m’attends à ce que le Dreamliner puisse voler à nouveau dans un délai raisonnable, mais il va y avoir du retard », a déclaré Willie Walsh, Le directeur général d’International Airlines Group (IAG) , à Dublin. « Je ne sais pas combien de temps cela va prendre car ils doivent revoir la conception de leur système de batterie et je m’attends à ce que cela prenne quelques mois », a-t-il ajouté.Willie Walsh a toutefois assuré qu’IAG, l’entité formée par British Airways et Iberia, ne remettait pas en question « les commandes passées à Boeing ». Tous les Boeing 787 sont cloués au sol depuis le 16 janvier en raison de plusieurs incidents récurrents, notamment avec les batteries au lithium. L’administration de l’aviation civile américaine (FAA) a toutefois autorisé jeudi Boeing à reprendre les vols d’essai de son Dreamliner.

 

Petroplus: deux offres de reprise sérieuses

Petroplus: deux offres de reprise sérieuses

Cinq candidats se sont manifestés pour reprendre in extremis la raffinerie Petroplus menacée de liquidation, dont un groupe égyptien qui n’avait pas auparavant manifesté son intérêt pour le site rouennais, a révélé mardi soir le gouvernement après l’expiration du délai fixé par la justice.  Deux de ces offres « paraissent sérieuses et financées », a annoncé le ministère du Redressement productif dans une déclaration à l’AFP. « Il s’agit de l’investisseur suisse Terrae et de l’énergéticien égyptien Arabiyya Lel Istithmaraat », a précisé le ministère, ajoutant que « le gouvernement a accompagné ces repreneurs et poursuit ses efforts au côté des industriels de manière à rendre possible la reprise de la raffinerie ».  Dans un coup de théâtre au soir d’une journée d’anxiété pour les salariés de Petroplus qui ont manifesté dans un vent froid devant le site plus qu’octogénaire, le représentant du groupe égyptien en France, Michel Billard de la Motte, a assuré à l’AFP avoir déposé « un plan de reprise complet de la raffinerie de Petit-Couronne », qui prévoit « la reprise de la totalité du personnel », sauf une soixantaine de salariés qui veulent prendre leur retraite.  L’offre concerne aussi une société implantée en région parisienne, qui détient des participations dans des oléoducs et des dépôts pétroliers, a-t-il précisé. « C’est un plan complet en plusieurs points: création d’une société de droit français et d’un conseil d’administration avec des personnalités françaises, financement des investissements en 2013-2014 (…), ainsi qu’un plan de recrutement et de formation », a-t-il détaillé.  De son côté, la CGT avait indiqué auparavant qu’au moins trois offres avaient été déposées, précisant qu’elles émanaient, outre Istithmaraat, du groupe NetOil basé à Dubaï et contrôlé par l’homme d’affaires libano-américain Roger Tamraz, et du groupe libyen Murzuk basé dans la ville du même nom dans le sud de la Libye.  Interrogé sur Canal+, le porte-parole de l’intersyndicale, Yvon Scornet (CGT), a précisé que ces trois offres prévoyaient « en gros » la reprise de l’ensemble du personnel. « Hier on voulait nous mettre à mort, aujourd’hui nous sommes contents, on va pouvoir travailler sur des dossiers qui vont permettre une cession et de ne pas être ce domino qui va entraîner encore d’autres dominos derrière », s’est-il réjoui.  Interrogé sur France 3 Haute Normandie, un autre représentant de la CGT, Nicolas Vincent, a rapporté que le gouvernement jugeait l’offre égyptienne « sérieuse » et était prêt à engager le Fonds stratégique d’investissement (FSI) dans la reprise de Petroplus.  Sans les offres présentées avant la date butoir ce mardi, une liquidation du site paraissait inéluctable.  Le contenu des offres doit être exposé aux 470 salariés mercredi, lors d’un comité d’entreprise à partir de 14H30, selon la CGT. L’administrateur judiciaire doit transmettre les offres mercredi au tribunal de commerce qui, le cas échéant, fixera une date d’audience dans les deux à trois semaines qui viennent, selon le syndicat.  Avant l’expiration du délai pour déposer un dossier de reprise, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s’était dit prêt à ce que l’Etat prenne une participation minoritaire dans la raffinerie normande, à condition qu’il y ait « une offre crédible »", avait déclaré le chef du gouvernement depuis Bangkok où il achevait une visite officielle.  Lundi soir, au sortir d’une réunion avec l’intersyndicale, les services du Premier ministre avaient paru pessimistes sur les chances de trouver un repreneur crédible et évoqué un plan social.  Mais mardi matin, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait annoncé sur RTL que l’Etat était disposé à participer « de façon minoritaire » à la reprise, « parce qu’il faut des capitaux très importants pour réinvestir et rendre cette raffinerie performante ».  Le ministre avait fixé deux conditions pour la reprise de la raffinerie: « beaucoup d’argent et du pétrole ». Il avait souhaité que le repreneur provienne d’un pays producteur de pétrole et n’avait pas écarté le groupe libyen. Cette piste a « toujours été sérieuse », avait-il affirmé.  L’hypothèse d’une nationalisation du site avait été évoquée ces derniers mois par l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC. François Hollande, qui a rencontré début janvier des salariés de Petroplus, avait dit que l’Etat ferait son « devoir » mais ne pourrait être le repreneur.  Ouvert en 1929, le site de Petit-Couronne est menacé depuis plus d’un an: dans la foulée de l’effondrement de sa maison mère Petroplus, la raffinerie a déposé son bilan le 24 janvier 2012. Elle a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre, avec poursuite de l’activité pour deux mois.

 

Petroplus: reprise ou pas avec une participation « minoritaire » de l’Etat ?

Petroplus: reprise ou pas avec une participation « minoritaire » de l’Etat ?

Incertitude sur la reprise de Petroplus, il faudrait d’abord retrouver un repreneur, si c’était le cas, L’Etat est prêt à une participation « minoritaire » dans la reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, a affirmé mardi le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ajoutant que la piste d’un repreneur libyen restait sérieuse. Le ministre a assuré sur la radio RTL que le gouvernement attendait « plusieurs offres » de candidats à la reprise du site de Seine-Maritime, qui emploie 470 salariés, à quelques heures de l’expiration du délai fixé à mardi 17H00 pour le dépôt des offres auprès de l’administrateur judiciaire.  Au terme lundi soir d’une réunion de conseillers du Premier ministre Jean-Marc Ayrault avec l’intersyndicale de la raffinerie, Matignon a estimé « limitées » les chances de trouver un acheteur.   »Limité n’est pas impossible », a répliqué M. Montebourg, pour qui l’éventuel repreneur « investira certainement aux côtés de l’Etat, car nous sommes disponibles pour accompagner un offreur ».  Selon lui, l’Etat est disposé à participer « de façon minoritaire » dans la reprise, « parce qu’il faut des capitaux très importants pour réinvestir et rendre cette raffinerie performante ».  Le ministre a fixé deux conditions pour la reprise de la raffinerie: « beaucoup d’argent et du pétrole ».  Il souhaite que le repreneur provienne d’un pays producteur de pétrole et n’a pas écarté un groupe libyen. Cette piste a « toujours été sérieuse », a-t-il affirmé.   »Les pays producteurs ont intérêt aujourd’hui, alors que la production reprend (…) qu’ils veulent se repositionner sur le marché européen à chercher des lieux de raffinage à proximité de la distribution », a-t-il affirmé.  La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, a affirmé de son côté mardi que l’exécutif « se prépare à tous les scénarios en attendant la fin des discussions ».   »Attendons donc la fin de la journée pour en savoir plus », a-t-elle déclaré sur France Info, sans écarter une fermeture du site.   »Nous aurons à cœur évidemment de veiller à ce que les salariés, s’il devait y avoir un plan social, puissent être accompagnés vers une transition, une reconversion professionnelle et l’employeur lui-même devra prendre un certain nombre d’engagements en la matière », a-t-elle souligné  Ouvert en 1929, le site de Petit-Couronne est menacé depuis plus d’un an: dans la foulée de l’effrondrement de sa maison mère Petroplus, la raffinerie a déposé son bilan le 24 janvier 2012. Elle a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre, avec poursuite de l’activité pour deux mois.  L’intersyndicale appelle à un rassemblement devant la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne mardi midi.

 

Japon: reprise de la production industrielle ?

Japon: reprise de la production industrielle ?

Selon le ministère de l’Industrie, la production industrielle a certes reculé de 0,3% en 2012 par rapport à 2011 et de 1,9% au cours du seul quatrième trimestre par rapport au troisième, mais « elle semble avoir arrêté de baisser » en décembre.  D’après une enquête du ministère auprès des professionnels, la production pourrait ainsi augmenter de 2,6% en janvier (sur un mois) et de 2,3% en février, dopée entre autres par le secteur de l’automobile.  Les usines tournent plus vite grâce à la légère reprise de l’activité mondiale, après une année 2012 dans l’ensemble très morose.  Outre les voitures, les pièces détachées pour automobiles et les semi-conducteurs, les industries nippones ont fabriqué davantage de machines destinées à la production, semblant indiquer un certain redémarrage général.  Les livraisons ont augmenté pour leur part de 4,4% sur un mois et les stocks ont diminué de 1,1%.  L’environnement des affaires a été difficile pour l’industrie de la troisième puissance économique mondiale toute l’année dernière, avec un ralentissement de la croissance en Chine, une grave crise d’endettement en Europe et une vigueur exceptionnelle du yen qui a nui à la compétitivité des produits « made in Japan » à l’étranger.  En fin d’année, la croissance en Chine a toutefois légèrement accéléré, la crise européenne a donné des signes d’apaisement et le yen a fortement baissé face au dollar et à l’euro.  Le tout a joué en faveur des secteurs exportateurs japonais comme l’automobile, l’électronique ou l’industrie lourde, en dépit d’un différend territorial sino-japonais qui a rejailli sur le commerce bilatéral.   »En plus de la reprise de l’économie mondiale, les mesures économiques prises par le nouveau gouvernement devraient tirer encore davantage la production » dans les mois à venir, a jugé Yusuke Shimoda, économiste au Japan Research Institute de Tokyo.  Le nouveau Premier ministre nippon, le conservateur Shinzo Abe, au pouvoir depuis fin décembre, a fait de la reprise économique sa priorité, avec une politique à trois têtes: assouplissements monétaires, incitations budgétaires et réformes réglementaires pour inciter les entreprises à investir.  M. Abe veut à tout prix sortir le pays de la récession, dans laquelle il a rechuté cet été, et le débarrasser de la déflation qui entrave l’activité depuis 15 ans, avec une brève période de rémission entre 2006 et 2009.  Sur le plan monétaire, la forte pression exercée avec succès sur la Banque du Japon pour qu’elle adopte, le 22 janvier, un objectif d’inflation de 2% a entraîné ces dernières semaines un plongeon du yen face à l’euro et au dollar.  Ce retournement est bienvenu pour les industries nippones tournées vers l’étranger et qui ont souffert ces dernières années d’une vigueur jugée excessive de la devise nippone.  Du côté budgétaire, le projet du gouvernement pour l’exercice d’avril 2013 à mars 2014 prévoit de consacrer plus de 40 milliards d’euros aux travaux publics, s’ajoutant à une somme voisine déjà intégrée dans un plan de relance mis sur les rails au début du mois.

 

 

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Reprise des négociations chez Renault et PSA

Reprise  des négociations chez Renault et PSA

Chez Renault, les discussions portent sur un accord de compétitivité, chez PSA sur les plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) à Rennes et Aulnay-sous-Bois, usine dont la fermeture est prévue en 2014 et où le climat reste tendu. A l’arrêt pendant dix jours, l’usine a rouvert lundi matin dans une ambiance électrique, avec le renfort de plus de 200 cadres. Mais sa chaîne de production était presque entièrement immobilisée mardi par la grève.  La gestion de la fermeture de Melun-Sénart, site que PSA a fermé en 2012, où les départs s’étaient faits sur la base du volontariat et via des reclassements internes, a été présentée par la direction comme un « succès » et un modèle pour les sites de Rennes et Aulnay. Néanmoins 70 salariés de Melun-Sénart ont décidé de saisir la justice.  Pour 8.000 salariés touchés par la restructuration, la négociation a débouché mardi sur des avancées: allongement du dispositif congé Seniors, doublement de la durée de compensation dans le cas d’un écart salarial entre PSA et un nouvel employeur, amélioration des aides liées au projet professionnel et au congé de reclassement.  Entre mai 2012 et mi-2014, 11.214 suppressions de postes sont envisagées chez le premier constructeur français, dont 3.000 à Aulnay et 1.400 à Rennes.   »La direction fait bouger les curseurs », mais « la globalité (des propositions) mérite d’être améliorée et la décision de signer ou non reviendra aux salariés », a résumé Franck Don (CFTC).  Les négociations se sont poursuivies malgré la décision de la cour d’appel de Paris de suspendre la restructuration. L’exécution du plan devrait être décalée, et sera possible dès que les représentants des salariés de Faurecia (filiale de PSA) auront été dûment informés et consultés sur la réorganisation prévue dans la branche automobile de PSA, et sur les impacts éventuels sur l’équipementier, qui fournit le constructeur.  Chez Renault, des débrayages ont eu lieu parfois avec routes bloquées et feux de palettes, notamment à Flins, au Mans, à Douai où environ 1.000 employés ont débrayé dans la journée. Ils étaient environ 200 à Sandouville (Seine-Maritime), site sur la sellette en raison de la faiblesse de l’activité.  Les syndicats voulaient peser sur les négociations en vue d’un accord de compétitivité souhaité pour la mi-février par la direction.  Le projet porte notamment sur la suppression de 8.260 emplois en France d’ici 2016, ainsi qu’un gel des salaires en 2013, une refonte des comptes épargne-temps et des mobilités obligatoires entre les sites. Ces points ont été débattus mardi, de même que les propositions des syndicats.  La direction conditionne la non-fermeture de site et l’absence de licenciement à la signature de l’accord et une évolution du marché européen, qui permettraient « d’augmenter le volume de production des sites français de 180.000 véhicules (100.000 véhicules liés au renouvellement du plan gamme de Renault et à l’effet marché, et 80.000 véhicules en provenance des partenaires) pour le porter à plus de 700.000 véhicules », contre environ 530.OOO en 2012.   »Le chantage de la direction persiste », a réagi la CGT dans un communiqué mardi soir, estimant qu’ »aucune négociation n’a été possible » car « la direction a demandé aux syndicats d’acter et d’accompagner+ ses décisions ».   »On espère voir évoluer ces chiffres, mais on n’a pas la définition précise de ce que constitue le plan de gamme comme on le souhaite », a commenté Dominique Chauvin, de la CFE-CGC. FO évoque des « points bloquants », comme les mobilités que la direction souhaite rendre obligatoires.  La direction de Renault fait une distinction entre l’accord de compétitivité en cours de négociation et l’accord national sur la sécurisation de l’emploi signé le 11 janvier par des partenaires sociaux: le premier est « un ajustement structurel », le second est « conjoncturel ».

 

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Mali : Konna reprise par les armées française et malienne

Mali : Konna reprise par les armées française et malienne

C’est une prise hautement symbolique. Les forces françaises de l’opération Serval se sont déployées avec les soldats maliens dans la ville de Konna. Tandis que les rebelles islamistes semblent s’être retirés.  Cette localité, au nord de la ville de garnison de Sévaré, est considérée comme une étape-clé sur la route de Bamako. C’est d’ailleurs quand les islamistes se sont emparés de cette cité que la France a décidé de s’impliquer militairement, sans attendre le déploiement de la force ouest-africaine.   Il aura fallu pourtant près d’une semaine pour la reprendre. Un délai qui s’explique géographiquement. La commune de 50.000 habitants englobe 28 villages. Pendant les combats menés en partie par l’aviation française, les habitants sont restés cloîtrés chez eux, tandis que les djihadistes tentaient de se fondre dans le décor, cachant leurs véhicules sous le moindre abris, et dormant chez l’habitant.   Konna libéré, le front va se déplacer plus au nord, vers la ville de Douentza. Les armées française et malienne devraient recevoir dans les prochaines heures le renfort des premières troupes de la Misma, la force d’intervention africaine. Des combats sont aussi en cours dans la région de Djabali

Italie : avec le départ de Monti, reprise de l’instabilité en Italie et en zone euro

Italie : avec le départ de Monti, reprise de l’instabilité en Italie et en zone euro

 

Le départ de Monti risque de provoquer une nouvelle crise en Italie et en zone euro. L’austérité imposée par Monti avait calmé les marchés mais la dette de l’Italie, la plus importante d4europe risque de faire remonter les taux d’intérêt non seulement de l’Italie mais de l’ensemble de la zone euro. . Ce week-end, le premier ministre italien a décidé de jeter l’éponge de manière «irrévocable». Si l’on en croit les sondages, le parti de Silvio Berlusconi a peu de chances de reprendre la main. Mais la question demeure: quel qu’il soit, le premier ministre qui sortira des urnes début 2013 aura-t-il le mandat, la patience et la force de mener à bien les réformes? L’Italie, troisième économie de l’euro, pèse lourd et l’ironie du sort veut que son mauvais génie réapparaisse au moment précis où la Grèce, boulet de la monnaie commune depuis trois ans, semble provisoirement tirée d’affaire. Les deux pays, fameusement sermonnés par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy lors du sommet de l’euro du 23 octobre 2011, avaient changé de cap en même temps. Georges Papandréou avait démissionné le 11 novembre, Silvio Berlusconi le 12. Depuis, Athènes a connu elle aussi l’intermède d’un gouvernement d’experts. Mais depuis les législatives de juin, c’est un politique, le premier ministre conservateur Antonis Samaras, qui mène le redressement. Personne n’imagine que le chef du Pasok grec puisse un jour remonter en selle. Le patron du PDL italien, lui, n’a pas changé d’un pouce. À 76 ans, Silvio Berlusconi entend livrer bataille aux impôts, à la récession et à la rigueur tous azimuts imposée par Mario Monti. Ce n’est pas tant le Cavaliere qui fait peur qu’«une campagne entièrement construite contre l’Europe, contre l’Allemagne et contre l’austérité budgétaire», relève le quotidien économique Il Sole/24 ore. Signe révélateur, l’accélération de la crise politique à Rome a tendu dès vendredi le marché de la dette publique italienne, l’une des plus lourdes de l’UE (2000 milliards d’euros). Après des mois d’accalmie, l’écart avec le taux de référence allemand à dix ans est remonté à 325 points. La démission de Mario Monti, confirmée, risque d’agiter à nouveau les marchés dès lundi. Les capitales européennes restent encore discrètes sur le défi surgi de Rome. Personne ne veut croire que Silvio Berlusconi puisse arracher un quatrième mandat. Mais beaucoup s’inquiètent qu’il donne le ton de la campagne. «Les Italiens ne doivent pas céder à l’illusion qu’il existe des solutions magiques», assure le président de la commission, José Manuel Barroso. Depuis Francfort, c’est le ténor allemand de la BCE Jörg Asmussen qui apporte déjà sa voix à Mario Monti: «Il a beaucoup fait en peu de temps, dit-il au quotidien Bild. Quiconque l’emportera dans l’isoloir aura à poursuivre avec la même détermination.»

FLORANGE-ArcelorMittal : reprise par des russes ?

FLORANGE-ArcelorMittal : reprise par des russes ?

 

Une piste russe pour reprendre les hauts fourneaux de Florange ; faut-il encore que Mittal y consente (rien n’est réglé sur le plan juridique). Si Mittal ferme, c’est précisément pour limiter la capacité et contrôler la concurrence ; Se pose aussi la question de la compétitivité. Alexeï Mordachov, principal actionnaire du groupe Severstal, a entamé depuis deux semaines des discussions pour la reprise des hauts fourneaux de Florange mis en vente par ArcelorMittal, révèle ce mardi «Les Echos».  Deux autres candidats sont sur les rangs, selon le quotidien économique. Un espoir pour les 2 500 salariés du site mosellan. «Mordachov est intéressé. C’est l’un des plus sérieux candidats à la reprise. Les premiers contacts pour les négociations ont commencé», aurait confié au journal un responsable à Moscou au fait des investissements russes en France.  «Severstal est une solution probable », estime une source en Lorraine. ArcelorMittal est prêt à donner accès aux informations économiques de Florange. Le sidérurgiste russe «vient pour voir, mais, logiquement, il ne peut pas s’interesser qu’aux seuls hauts fourneaux. Il voudra négocier pour obtenir davantage. Donc cela n’est que le commencement», toujours selon la même source. Il est donc trop tôt pour savoir si la piste russe peut déboucher, d’autant que deux autres candidats seraient sur les rangs. Depuis la fermeture des hauts fourneaux, le gouvernement tente de contraindre ArcelorMittal à céder des activités. Le 1er octobre, le groupe a laissé 60 jours au gouvernement pour trouver un repreneur. Si tel devait être le cas, l’opération aurait un parfum de revanche pour Alexeï Mordachov après l’échec du mariage avec Arcelor en 2006. Il reste que l’intérêt de Severstal est accueilli avec scepticisme à Moscou. «Le site de Florange est bien trop vieux et inefficace pour Severstal, qui a déjà compris : c’est beaucoup trop cher de produire de l’acier en Europe », estime Dinur Galikhanov, analyste métallurgie de la banque d’investissement Aton.  Le sidérurgiste russe, qui a produit plus de 15 millions de tonnes d’acier brut l’an passé et enregistré 15 milliards de dollars de revenus, dispose déjà d’actifs hors de son pays d’origine. Edouard Martin, délégué CFDT à Florange, rappelle que Serverstal s’est désengagé il y a quelques années de sites en Lorraine, mais que les débouchés dans l’automobile pourraient l’inciter à revenir.

 

 

Emplois à domicile: fin du forfait et reprise du travail au noir

Emplois à domicile: fin du forfait et reprise du travail au noir

Dans la nuit de mercredi à jeudi, les députés ont supprimé la possibilité pour 2,6 millions de particuliers employeurs de déclarer au forfait leurs salariés à domicile, afin de renforcer les droits sociaux des employés et d’augmenter les cotisations perçues.  Actuellement les employeurs peuvent, au choix, les déclarer « au réel », c’est-à-dire que leurs cotisations sont calculées sur la base de l’intégralité du salaire, ou bien au forfait, avec des cotisations calculées sur la base du SMIC, quel que soit le salaire versé au salarié.  Déclarés au réel, les salariés ont droit à des prestations sociales plus importantes. Pour alléger le coût que cette mesure va induire pour les employeurs, le projet a été « adouci » par un amendement de Christian Eckert (PS), prévoyant un allègement de charge forfaitaire de 0,75 euro par heure de travail.  Coût final du projet pour l’Etat: 210 millions d’euros, « entièrement compensé par des mesures votées dans la loi de finances », selon M. Eckert.  Si la mesure est également votée au Sénat, « cela va représenter une baisse du coût du travail pour 70% des particuliers employeurs qui déclarent déjà au réel », a dit à l’AFP Marie-Béatrice Levaux, présidente de la Fédération des particuliers employeurs de France (Fepem).   »C’est un amendement de sauvetage et de sagesse », a-t-elle estimé, même si pour les autres, « la fin du forfait ne sera pas intégralement compensée ». Autre soulagement: le taux de réduction du crédit d’impôt pour l’emploi à domicile, qu’il était question de baisser, est resté fixé à 50%.  La mesure de suppression du forfait, inscrite dans le projet de budget, avait déclenché une avalanche d’amendements en faveur de son abandon de la part de l’opposition, qui a agité la menace d’un repli du secteur et du développement du travail au noir.  L’emploi à domicile s’est contracté au deuxième trimestre 2012, tant en termes de volume horaire (-2,8%) que de nombre de particuliers employeurs (-0,2%), selon l’Acoss.  Pour les entreprises du secteur, regroupée au sein de la Fédération du service aux particuliers (FESP), la mesure va purement et simplement sonner le glas de la profession.

 

 

La caisse de dépôt reprendrait Transdev

La caisse de dépôt reprendrait Transdev

Finalement la manœuvre de Veolia aura peut-être réussi ; Veolia ne souhaitait pas tellement reprendre la totalité de Transdev mais contraindre la CDC à faire des contrepropositions. Ce qui vient de se passer. La CDC a refusé l’offre de reprise du fonds d’investissement Cube Infrastructure. L’établissement public a proposé au co-actionnaire Veolia Environnement de reprendre le contrôle exclusif de la filiale.  Dénouement en vue dans le dossier Veolia Transdev, filiale commune de Veolia Environnement et de la CDC. La Caisse des dépôts (CDC) a refusé la nouvelle offre du fonds d’investissements Cube Infrastructure (Natixis), qui souhaitait racheter la part de Veolia Environnement dans la filiale de transports publics Veolia Transdev, selon le Figaro. L’établissement public a repoussé l’offre révisée de Cube qui expirait le 15 juin. La proposition ne valorisait Veolia Transdev que 350 millions d’euros et nécessitait une augmentation de capital de 800 millions d’euros avec participation de la CDC. Cube aurait également des exigences en matière de gouvernance car il voudrait pouvoir désigner l’équipe dirigeante et il prévoyait des « cessions d’actifs massives aux Etats-Unis, au Canada, en Allemagne, en Australie… qui auraient amputé d’un tiers environ le résultat opérationnel de VTD », ravivant les craintes d’un démantèlement. En échange, la CDC aurait proposé une alternative à Veolia Environnement, selon laquelle elle prendrait le « contrôle exclusif » de VTD en portant sa participation à 60% en convertissant « tout ou partie de leurs créances d’actionnaires respectives », soit l’équivalent de 800 millions d’euros de capital, indique Le Figaro. Le journal ajoute «qu’un prêt bancaire viendrait rembourser une autre partie de la dette de VTD due à Veolia» et «quelques cessions d’actifs» permettraient à VE «d’atteindre le but ultime recherché: sortir de son bilan l’essentiel de la dette supportée au titre de son activité transport».

 

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