Archive pour le Tag 'reprise'

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Hollande: » la reprise est là « où ? à 0.2% en 2013 ?

Hollande: » la reprise est là  »où ? à 0.2% en 2013 ?

 

Hollande affirmé que la reprise était là ; en réalité, au mieux le PIB va progresser de 0.2% en 2013 et ce n’est pas certain. Loin en tout cas de 1,5% minimum nécessaires pour récréer des emplois. D’autant que la consommation, amputée par le blocage du pouvoir d’achat et la fiscalité,  elle, ne redécolle pas.  Après six mois de baisse (d’octobre 2012 à mars 2013), l’Insee table sur un PIB en croissance de 0,2% au 2e trimestre. Les choses vont «un peu s’améliorer au second semestre», a donc pu dire le chef de l’Etat. La reprise reste toutefois très fragile. L’institut de la statistique prévoit une stabilité du PIB au 3trimestre (+ 0%) et une hausse limitée à 0,1% au 4e trimestre. La semaine dernière, le ministre de l’Economie a d’ailleurs reconnu qu’il était «encore trop tôt pour y voir le signe d’une reprise durable». Pierre Moscovici a estimé qu’elle pourrait «se raffermirau cours des prochains mois au vu du redressement des perspectives personnelles des chefs d’entreprise». Le moral des chefs d’entreprise mesuré par les enquêtes de l’Insee a enregistré en juin sa troisième hausse d’affilée. Mais là encore, l’amélioration paraît bien timide. A 86 points, l’indicateur du climat des affaires se situe toujours nettement en dessous de sa moyenne sur longue période (100). Et s’il progresse dans l’industrie et le commerce, il reste stable dans les services et recule même dans le bâtiment.

 

Hollande: « la reprise est là ! Quelle reprise ? »

Hollande: « la reprise est là ! Quelle reprise ? »

Tous les indicateurs sont dans le rouge pourtant « La reprise est là ». François Hollande la voit se profiler en France pour le second semestre 2013. A preuve, a-t-il expliqué lors de son intervention du 14 juillet, la production industrielle repart : « la France est même le pays où elle repart le plus rapidement ». La consommation amorce « une petite reprise », de même que les embauches, a-t-il détaillé pour étayer sa thèse.  Sur le plan de l’emploi, le président « assume sa politique », basée pour l’heure essentiellement sur les emplois aidés par l’Etat. Mais ce sont les entreprises qui créent les emplois, a-t-il insisté:  » la croissance économique viendra des entreprises ». Il a d’ailleurs rappelé les 20 milliards d’euros d’efforts en matière de compétitivité.  Il a aussi profité de son intervention pour rappeler que jamais l’Etat ne ferait autant d’économies budgétaires qu’en 2014. Ce qui n’empêchera pas la puissance publique de mettre le paquet sur les secteurs stratégiques comme le numémique, les infrastructures de transport ou la recherche et l’université.  Avec quel argent ? Des impôts nouveaux l’an prochain ?  » Je ne le ferais que s’ils sont absolument indispensables ». François Hollande rejoint ainsi son ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, qui ne fait plus mystère d’une hausse des prélèvements en 2014.   Concernant la future réforme des retraites, le chef de l’Etat a confirmé « l’allongement progressif de la durée de cotisation » qu’il préfère à un recul de l’âge légal de départ qui sanctionnerait des catégories sociales.  Enfin, à propos du dossier des gaz de schistes, il a lancé : « tant que je serai président, il n’y aura pas d’exploration de gaz de schiste ».

Croissance : la reprise retardée pour la BCE

Croissance : la reprise retardée pour la BCE

La reprise économique dans la zone euro pourrait être retardée de quelques trimestres et, dans le pire des scénarios, l’union monétaire pourrait connaître une décennie perdue à l’image du Japon, a déclaré vendredi Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne. Dans le texte d’un discours qu’il devait prononcer à un forum organisé par Amundi, Benoît Coeuré a déclaré qu’une reprise dans le courant de l’année restait le scénario de base mais il a ajouté que les risques sur la croissance étaient orientés à la baisse. Le Japon a connu dans les années 1990 une décennie de croissance faible et de stagnation des prix. « Si les scénarios de risque à court terme devaient se matérialiser, ils pourraient repousser une reprise pleine de quelques trimestres », a dit Benoît Coeuré. « Une possibilité plus inquiétante, cependant, est celle d’un ralentissement persistant. Il est nécessaire d’agir pour s’assurer qu’elle ne se matérialise pas », a-t-il ajouté. Selon lui, le secteur bancaire est le facteur de risque susceptible de déboucher sur une décennie perdue et il a estimé que les banques devaient soit recouvrer une santé solide soit fermer. « Un scénario particulièrement inquiétant pour la zone euro est lié à la possibilité que les efforts du secteur bancaire pour réduire son endettement et restructurer les bilans ne soient pas encore achevés », a-t-il dit. « Les bilans des banques en difficulté ont la capacité de gripper la mécanique de la reprise et d’exercer un frein plus persistant sur la reprise économique », a-t-il souligné. Benoît Coeuré a également estimé qu’il pouvait encore y avoir quelques banques « zombies » dans la zone euro mais il a insisté sur le fait que son système bancaire était globalement dans un meilleur état que son équivalent japonais dans les années 1990.

 

Spanghero : reprise partielle

Spanghero : reprise partielle

Le  tribunal de commerce de Carcassonne a retenu l’offre de reprise de l’entreprise Spanghero proposée par l’un de ses fondateurs, Laurent Spanghero. Elaboré avec le promoteur Jacques Blanc et la société de capital-risque Investeam, le dossier prévoit une reprise partielle qui maintiendra 90 emplois sur le site où se sont rassemblés les 230 salariés dans la matinée. Spanghero revient de loin. Après une situation économique difficile qui avait conduit en 2009 à sa cession pour un euro symbolique par Laurent Spanghero à la coopérative basque Lur Berri, l’entreprise connaissait une amélioration de ses comptes jusqu’à l’éclatement du scandale de la viande de cheval, en février dernier. Elle avait alors été identifiée par le gouvernement comme un acteur majeur de la tromperie qui consistait à revendre dans des plats cuisinés de la viande chevaline identifiée comme de la viande de bœuf. En mars, la découverte de viande de mouton britannique interdite a ajouté aux difficultés de l’entreprise, qui est à l’arrêt depuis le 30 juin. Si la validation de la reprise est une bonne nouvelle, moins de la moitié des 230 emplois seront maintenus. Une lourde perte, d’autant plus que Spanghero comptait 360 salariés avant le scandale du début de l’année, autour duquel une enquête judiciaire est toujours en cours. Reste à espérer que le changement de nom de l’entreprise – qui s’appellera désormais « Saveurs occitanes » – fera oublier les difficultés passées et permettra une reprise durable de l’activité.

 

Trafic aérien : 100% des contrôleurs en grève mercredi et reprise jeudi

Trafic aérien : 100% des contrôleurs en grève mercredi et reprise jeudi

Les contrôleurs aériens poursuivent leur grève contre la libéralisation du contrôle aérien en Europe. De nouveaux syndicats ont rejoint le mouvement par rapport à mardi, la Direction générale de l’aviation civile qui parle d’une journée « plus compliquée » a demandé de nouvelles annulations de vols.  . L’aviation civile avait anticipé en demandant dés ce week-end aux compagnies de réduire leur programme de vols de 50% dans certains aéroports : Roissy, Orly, Beauvais, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse et Bordeaux. A l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, 38% des vols ont été annulés préventivement mercredi. A Nice, 29% des vols sont annulés au départ et 28% aux arrivées. Les aéroports de Nantes ou de Montpellier sont également touchés.  Quelque 1.800 vols ont déjà été annulés ce mercredi. Et la DGAC a demandé à la mi-journée aux compagnies 25% d’annulations supplémentaires sur les aéroports de Roissy, Orly, Beauvais, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse et Bordeaux. Dès jeudi, le trafic devrait revenir à la normale, puisque mardi le Syndicat autonome des contrôleurs du trafic aérien a décidé de lever son préavis pour jeudi, après la prise de position du ministre des Transports. Frédéric Cuvillier a demandé avec son homologue allemand à la Commission européenne de surseoir à ses projets de libéralisation du contrôle aérien en Europe, objet d’opposition des syndicats.

Croissance : reprise au Japon

Croissance : reprise au Japon

Selon les dernières données officielles, la croissance nippone a été revue officiellement à la hausse, de 0,9% à 1%, pour le premier trimestre 2013. A titre de comparaison, l’Allemagne, un des rares pays de la zone euro dans le vert, se situe à 0,1% de croissance sur la même période. Sur un an, la croissance japonaise s’élève à 4,1% (contre 3,5% lors de la précédente estimation), soit un important rebond.  Ce bon chiffre s’explique avant tout par une baisse des investissements des entreprises (hors immobilier) moins forte qu’escompté: -0,3% par rapport au trimestre précédent contre -0,7% annoncé mi-mai. Ce facteur explique à lui seul la révision à la hausse, modeste certes mais qui va dans le sens souhaité par Shinzo Abe. « L’évolution des dépenses d’investissement des entreprises privées demeure négative, mais elle devrait ensuite bénéficier d’une progression grâce aux exportations censées grimper sur fond d’affaiblissement du yen », a expliqué Yuichi Kodama, économiste chez Meiji Yasuda Life Insurance, cité par l’agence Dow Jones Newswires. De son coté, Hideki Matsumura, du Japan Research Institute, estime que « ces statistiques confirment que l’économie japonaise est bel et bien en train de se reprendre ».

Allemagne: petite reprise très fragile

Allemagne: petite reprise très fragile

La croissance économique est désormais attendue par la Bundesbank à 0,3% pour 2013 et 1,5% pour 2014.  Vendredi, à la fois l’excédent commercial d’avril que la production industrielle ont surpris positivement les analystes.  En données brutes, l’excédent commercial a reculé à 18,1 milliards d’euros en avril contre 18,8 milliards en mars, mais il a légèrement augmenté à 17,7 milliards d’euros, en données corrigées.   »Le commerce extérieur allemand reprend des couleurs après ses faibles performances du premier trimestre de l’année », a estimé Johannes Gareis, économiste chez Natixis. En effet, après plusieurs mois de hausse, les analystes craignaient un repli technique plus marqué.  Moteur important de l’économie allemande, les exportations ont notamment grimpé de 8,5% en avril sur un an, soutenues par une forte demande en dehors de l’Europe, après des reculs de 4,2% en mars et de 2,8% en février qui avaient suscité des inquiétudes parmi les observateurs.  La production industrielle d’avril a aussi fait bien mieux que prévu, avec une hausse de 1,8% en avril (en données corrigées), faisant suite à un rebond déjà de 1,2% en mars. Cela s’explique surtout par le regain de vigueur du BTP qui avait particulièrement souffert les mois précédents en raison de l’hiver prolongé.  Dans le détail, le BTP a progressé de 6,7% et l’industrie de 1,5%, compensant largement le repli de 1,5% du secteur de l’énergie qui avait bondi en mars.   »Après l’affaiblissement connu sur la deuxième moitié de l’année 2012, la production de l’industrie dans son ensemble croît de nouveau depuis février », a mis en avant le ministère de l’Economie, estimant que « les perspectives d’un bon deuxième trimestre se sont encore renforcées ».  Ces chiffres montrent « clairement une tendance à la hausse de l’activité industrielle après le recul de l’automne et de l’hiver », estime Alexander Koch, économiste chez Unicredit, alors que le PIB allemand a reculé de 0,6% au 4e trimestre 2012 et regagné seulement 0,1% au 1er trimestre.  Si cette forte progression s’explique aussi par une base de comparaison favorable, « l’industrie allemande a réussi un démarrage du 2e trimestre éblouissant », s’enthousiasme aussi Heinrich Bayer, de Postbank.  Pour les mois à venir, le chiffre d’avril des commandes industrielles, publié jeudi, a pourtant lancé un signal négatif avec un recul de 2,3%, rappelant que si plusieurs données récentes, comme le rebond du moral des entrepreneurs, ont renforcé la confiance en un redémarrage économique, les risques demeurent.   »Il ne faut pas s’attendre à une forte reprise de l’économie », prévient ainsi Johannes Gareis.  Jennifer McKeown, économiste de Capital Economics, continue aussi d’attendre une reprise économique de l’Allemagne « très modeste ».   »Même si on estime que le rebond industriel va se poursuivre, vu la hausse du chômage et les faibles ventes de détail, une faiblesse persistante dans le secteur des services pourrait l’annuler », explique-t-elle.  Pour la Bundesbank, c’est surtout la conjoncture hors d’Allemagne qui créé beaucoup de points d’interrogation sur la suite de l’année.  Mettant en garde contre un relâchement au niveau de la consolidation budgétaire et des efforts de réformes, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, fervent défenseur de l’orthodoxie monétaire, estime que « beaucoup dépendra de la stabilisation ou non des pays de la zone euro en crise » et d’un véritable redressement de l’économie mondiale.

 

Japon: reprise économique grâce à la politique monétaire ultra-accommodante

Japon: reprise économique grâce à la  politique monétaire ultra-accommodante

Après deux jours de réunion, le comité de politique monétaire de la banque centrale (BoJ) a déclaré qu’elle allait poursuivre sa politique consistant à élever la base monétaire de 60 à 70.000 milliards de yens chaque année (455 à 530 milliards d’euros).  Son objectif: doubler en deux ans la base monétaire, essentiellement la masse d’argent liquide en circulation et les réserves obligatoires des banques, en procédant à des achats massifs d’actifs (notamment des obligations d’Etat), afin de parvenir à une inflation annuelle de 2% d’ici deux ans et sortir l’archipel de la déflation qui plombe son dynamisme depuis une quinzaine d’années.   »L’économie japonaise a commencé à rebondir », s’est félicitée la BoJ dans un communiqué, quelques jours après la publication de chiffres encourageants pour la croissance du Japon, dont le produit intérieur brut a grimpé de 0,9% au premier trimestre par rapport au précédent.  Exportations, investissements privés et publics, consommation des ménages, production industrielle, conditions financières, la BoJ dirigée depuis deux mois par Haruhiko Kuroda a jugé que tous les voyants s’approchaient du vert, en partie grâce à ses propres mesures d’assouplissement monétaire.  Et si elle a concédé que les prix à la consommation « devraient continuer de baisser pour le moment », après un nouveau repli de 0,9% en mars sur un an (tous produits confondus) elle a assuré qu’ils « devraient ensuite peu à peu augmenter ».  Lors de sa réunion précédente, la BoJ avait élevé ses prévisions d’inflation, attendue désormais à 0,7% pendant l’année budgétaire d’avril 2013 à mars 2014, à 3,4% en 2014/2015 (grâce aussi à un coup de pouce de deux points de pourcentage dû à l’augmentation prévue en avril 2014 de la taxe sur la consommation) et à 1,9% en 2015/2016.  Mercredi, l’institut a prévenu qu’il continuerait « sa politique d’assouplissement quantitatif et qualitatif autant que nécessaire » pour atteindre son objectif de 2% d’inflation par an.  Un des neuf membres du comité, Takahide Kiuchi, a toutefois proposé que la BoJ ne vise ces 2% qu’à moyen ou long terme (et non d’ici deux ans), et considère les mesures actuelles comme des dispositions intensives pour une période limitée d’environ deux ans.  Dans son communiqué, la BoJ n’a pas fait mention de la hausse du taux des obligations d’Etat du Japon, qui sont montés ces derniers jours au-dessus de 0,9% pour l’échéance dix ans, au plus haut depuis plus d’un an, ces titres étant jugés moins lucratifs que les actions à la Bourse de Tokyo.  En augmentant considérablement la base monétaire, la BoJ veut faciliter la baisse des taux d’intérêt et créer un contexte monétaire qui facilite les prêts aux particuliers et entreprises afin de les inciter à investir pour dynamiser l’activité.  La BoJ avait pris sa décision marquante d’assouplissement le 4 avril, lors de la première réunion de politique monétaire dirigée par Haruhiko Kuroda, fraîchement choisi par le Premier ministre conservateur Shinzo Abe.  Arrivé au pouvoir en décembre, M. Abe a fait de la relance de la troisième puissance économique mondiale sa priorité.  L’assouplissement de la politique monétaire de la BoJ, statutairement indépendante, constitue l’un des trois moyens mis en oeuvre pour y parvenir, aux côtés de dépenses budgétaires étatiques (notamment des grands travaux) et d’une « dérégulation » censée favoriser les investissements, dont M. Abe doit encore préciser les contours.  Le niveau du yen, qui avait chuté après les décisions du 4 avril, n’a pas été fortement affecté par les déclarations de mercredi.

 

Laurent Spanghero candidat à la reprise de son ancienne entreprise

Laurent Spanghero candidat à la reprise de son ancienne entreprise

Un Spanghero pourrait reprendre Spanghero. Deux projets de reprise de l’entreprise à l’origine du scandale de la viande de cheval ont été déposés vendredi 17 mai, ont annoncé les syndicats de cette société de Castelnaudary (Aude), placée en liquidation judiciaire. L’un d’eux implique Laurent Spanghero, qui a fondé l’entreprise avant de la vendre en 2009 à la coopérative basque Lur Berri. Laurent Spanghero, aîné de la célèbre fratrie de rugbymen, a indiqué à l’AFP qu’il acceptait d’être dans le tour de table constitué autour d’un homme d’affaires montpelliérain, Laurent Gérard. Leur projet sauverait une centaine d’emplois dans les deux activités de l’entreprise: les plats cuisinés et la transformation de la viande. « J’ai toujours dit que je ne laisserais pas tomber cette entreprise tant qu’on peut sauver quelque chose », a dit Laurent Spanghero. Le second dossier est présenté par les salariés et prévoit le maintien d’une soixantaine d’emplois dans un premier temps.  « Ce que nous espérons bien sûr, c’est que ce soit Laurent Spanghero qui reprenne le site », a expliqué à la presse Jean Aparicio, représentant FO. L’idée d’un projet de reprise de la part des salariés n’était pas de concurrencer celui d’un autre candidat, a-t-il dit. Problème: ces offres de reprise parvenues à l’administrateur judiciaire ne couvrent « que partiellement les besoins du site industriel », a indiqué la préfecture de l’Aude vendredi soir dans un communiqué.  « En concertation avec le ministre de l’Agro-alimentaire Guillaume Garot, l’administrateur judiciaire a décidé de prolonger jusqu’au 31 mai » la date limite de dépôt des candidatures à la reprise, a annoncé la préfecture.L’administrateur judiciaire avait initialement fixé cette date limite à ce vendredi.  Spanghero est aux abois depuis qu’elle a été désignée, mi-février, comme un responsable primordial du scandale européen de la viande de cheval. Spanghero est surtout spécialisée dans la transformation de viande et la fabrication de plats préparés. Mais c’est dans le cadre de son activité mineure de négoce de viande qu’elle est accusée d’avoir sciemment revendu du cheval à la place de boeuf à des entreprises produisant elles-mêmes des plats cuisinés pour de grandes marques ou de grands distributeurs. Les clients de Spanghero se sont massivement détournés, a fortiori après la révélation qu’on avait aussi découvert dans l’entreprise de la viande de mouton britannique prohibée. L’usine perdrait 200.000 euros par semaine. Il n’y a plus de travail que pour 80 personnes selon les représentants syndicaux. Le 19 avril, le propriétaire Lur Berri a décidé de vendre l’entreprise. Le même jour, celle-ci était mise en liquidation judiciaire, avec poursuite d’activité pour trois mois, le temps de trouver un éventuel repreneur. Les salariés savent déjà qu’ils vont au-devant d’un plan social, qui sera divulgué le 28 mai, pour favoriser une reprise.

 

Notre-Dame-des Landes: reprise des manifs qui vont ridiculiser Ayrault un peu plus

Notre-Dame-des Landes: reprise des manifs

Les manifs reprennent à Notre Dame des landes l’ »Ayraultport »  inutile ; un symbole de la gestion de maires irresponsables -comme les élus nationaux qui ont plongé-le pays dans la dette, le chômage qui en découle, en méprisant aussi au passe  l’environnement.  Sous une pluie intermittente mais insistante, plus d’un millier d’opposants –anti-capitalistes, agriculteurs ou citadins, pour certains venus en famille– ont convergé sur la « zone d’aménagement différé ».  La manifestation était scindée en deux groupes. L’un, plus marqué par la composante anticapitaliste de l’opposition, a emprunté la « RD281″, une route barrée de chicanes depuis le début des tentatives d’expulsion en octobre 2012. Derrière une banderole proclamant « Sème ta Zad, occuper, cultiver, résister », une fanfare composée de musiciens portant des masques d’animaux donnait le tempo, suivie de manifestants portant pelles, bêches, sarcloirs ou fourches sur l’épaule.   »Avec les différents chantiers agricoles, nous renforcerons l’implantation dans la durée des occupations sur la Zad », a expliqué à la mi-journée un porte-parole des opposants, monté sur une remorque. « Construire là où il veulent détruire, cultiver là où ils veulent bétonner », a-t-il proclamé.  Des citadins avaient fait le déplacement, refusant, comme Jean-François, un homme d’une soixantaine d’années venu avec sa femme et sa fille, le modèle de société associé, selon eux, au symbole représenté par ce projet de transfert de l’aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, prévu initialement en 2017.  Présents à leur côtés, des « zadistes » anti-capitalistes installés là depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. « L’hiver n’a pas été évident, les conditions climatiques, la fatigue, le stress… », a reconnu Milo, une militante anticapitaliste implantée sur la Zad depuis un an, qui a vécu les intenses affrontements lors des expulsions de l’automne.   »Là on est au début du printemps, c’est plein de nouvelles énergies »: « Peut-être qu’on va pas faire germer des graines mais on va faire germer plein d’idées qui vont durer des semaines », explique-t-elle.  Dans un champ, une vingtaine de militants enrichissaient, à l’aide de fumier, la terre d’un grand jardin maraîcher collectif, le « Sabot ». Dans un autre, à côté de nouvelles cabanes baptisées les « 100 noms », des rangs de pommes de terre étaient plantés.  Au nord, à la ferme de Bellevue occupée par des agriculteurs depuis fin janvier pour éviter sa destruction, plusieurs centaines d’opposants s’étaient également rassemblés. Après avoir déjeuné autour de tentes de restauration collective, ils se sont dispersés vers les différents ateliers de curage de fossés ou de réfection de clôture, certains chantiers prévus ayant été repoussés du fait de la pluie et de la terre détrempée.  Dans cette ferme, les militants ont produit samedi la première fournée de pain sortie d’un vieux four en pierre qu’ils avaient remis en état les jours précédents.  Si l’ambiance était dans l’ensemble bon enfant et plutôt familiale, plusieurs équipes de journalistes ont fait les frais d’une hostilité latente: au moins deux véhicules siglés ont eu leurs pneus dégonflés, de la boue a été jetée à plusieurs reprises sur une équipe télé et, au micro, une militante a demandé aux « journalistes journaleux des médias bourgeois » de ne pas filmer les personnes présentes sans leur permission.  Cette manifestation se déroulait quatre jours après la remise au gouvernement mardi de trois rapports: l’un d’une commission du dialogue destinée à apaiser le climat après les vives tensions de l’automne, un autre d’une commission scientifique, le dernier d’une commission destinée à apprécier la perte en terres agricoles liée au projet.  Ces rapports –dont le premier réaffirme la nécessité du projet avec des aménagements en terme de diminution de surface et les deux autres impliquent un projet très amélioré pour les compensations environnementales et de pertes de terres agricoles– ont dans l’ensemble plutôt rassuré les opposants, dont beaucoup y ont vu un report masqué des travaux.

 

Petroplus : 4 candidats à la reprise

Petroplus : 4 candidats à la reprise

 

Quatre candidats à la reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) ont déposé vendredi leurs dossiers au tribunal de commerce de Rouen, a annoncé la direction. Il s’agit des groupes libyen Murzuq Oil et panaméen NetOil, qui s’étaient déjà manifestés, d’Oceanmed Seasky System Limited, une société basée à Hong Kong, et de GTSA, une société luxembourgeoise. Début février, les administrateurs provisoires avaient estimé qu’aucune offre de reprise du site, à l’arrêt depuis plus d’un an après la faillite de sa maison-mère Petroplus, n’était assez complète pour être présentée au tribunal. Le site emploie 470 personnes. Le gouvernement s’est engagé à fournir un soutien de l’Etat, via le Fonds stratégique d’investissement (FSI), afin d’assurer la sauvegarde de cette raffinerie en cas d’ »offre crédible ». La direction précise dans un communiqué que « ces dossiers et leurs annexes seront examinés attentivement ce week-end » et que « le juge commissaire et les administrateurs judiciaires indiqueront au plus tard mardi 2 avril à 12h si l’un ou plusieurs de ces dossiers remplissent les conditions prévues à l’article L 642-2 du code du commerce et donc s’ils constituent une offre permettant de saisir le tribunal d’une demande d¹audience ». La société suisse Terrae, qui devait présenter un dossier commun avec Murzuk Oil, ne figure pas parmi les candidats, a confirmé Yvon Scornet, porte-parole de l’intersyndicale, qui indique qu’ »une société africaine » serait, outre ces quatre éventuels repreneurs, candidate à la reprise de la raffinerie. Le syndicaliste dit aussi que « selon l’intersyndicale, ‘il faut qu’une audience soit convoquée mardi par le tribunal de commerce’ ». Le 16 avril prochain, faute d’un possible rachat, la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne fermera ses portes.

 

Immobilier reprise en 2014 ? Pas sûr !

Immobilier reprise en 2014 ? Pas sur !

Les professionnels de l’immobilier (comme les prévisionnistes pour l’économie générale) utilisent la méthode Coué. Puisque la reprise n’a pas eu lieu en 2013, elle aura lieu en 2014. Pourquoi 2014 ? En faia c’est peu vraisemblable car le marché est littéralement bloqué ; il faudrait pour cela que les prix baissent (ce qui commence) afin de resolvabiliser les acheteurs dont les revenus doivent atteindre 4500 euros par mois (en moyenne). pour remplir les critères bancaires.  A l’occasion de la sortie de l’étude annuelle du Crédit Foncier sur l’évolution du marché immobilier résidentiel, Bruno Deletré, son directeur général, livre ses analyses au Figaro..

Club Immo : Quels enseignements tirez-vous de votre étude sur le marché résidentiel ?

Bruno Deletré : Si l’on dresse le bilan 2012, nous constatons tout d’abord que nous sommes dans un environnement qui devrait être très favorable puisque les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas, autour de 3,23 % en moyenne, fin 2012. Toutefois, le marché est en fort recul. La production de  prêts immobiliers  a représenté un volume de 115 milliards d’euros l’an dernier, c’est-à-dire une chute de 30% par rapport à 2011. Le nombre de transactions immobilières dans l’ancien a été de 650.000, soit une baisse annuelle de 20%. Quant à la construction de logements neufs, avec 345.000 logements, nous sommes là aussi en recul de l’ordre de 20%.  En ce qui concerne l’évolution des prix, dans les zones tendues comme Paris intra-muros ou la Côte d’Azur, les prix ne progressent plus. Nous sommes à un point d’inflexion.  En revanche, dans les zones moins tendues, hors métropole, nous avons déjà assisté à des baisses importantes entre 5 et 10%.

 

Club Immo. Quelles sont les perspectives pour 2013 ?

Bruno Deletré: Elles ne sont pas extrêmement florissantes. La conjoncture économique difficile,  l’augmentation du chômage, le niveau élevé des prix sont autant de facteurs très négatifs pour l’activité immobilière. Nous prévoyons autour de 575.000 transactions cette année dans l’ancien, 325.000 constructions neuves et un plus de 100 milliards de volume de prêts immobiliers. Le marché immobilier va ainsi rester,  en retrait, atteindre un point bas, pour probablement repartir ensuite en 2014 et dans les années suivantes. En ce qui concerne l’évolution des prix, le cœur de Paris, la Côte d’ Azur, le Genevois, mais aussi au sein des quartiers les mieux placés des grandes métropoles, la baisse des prix devrait se situer en 0 et 5%.  Sur la région Ile-de- France et les autres grandes métropoles, nous anticipons un repli de l’ordre de 5% et hors métropole jusqu’à moins 10%. Cette perspective de baisse de prix apporte une respiration au marché après des hausses continues durant de nombreuses années.

 

Club Immo. Qu’est-ce qui permettrait justement de relancer le marché ?

Bruno Deletré: C’est la question que se posent tous les professionnels puisque les enjeux sont importants en termes de croissance économique et donc d’emploi. Nous n’avons pas d’emprise sur les facteurs macro-économiques dont dépend l’évolution du marché immobilier.  Cela dit, je pense qu’il est important de rétablir une forme de confiance. Ce que l’on voit, c’est qu’au-delà des vicissitudes de la conjoncture, il y a de la part des intervenants sur le marché, qu’il s’agisse  des acheteurs ou des vendeurs, une crainte devant l’avenir et je crois que les professionnels peuvent contribuer à rétablir cette confiance. A ce titre, le Crédit Foncier, est très  présent sur le secteur de l’accession sociale à la propriété, en s’appuyant sur les leviers de financement déjà existants. Nous avons d’ailleurs augmenté notre part de marché de distributeur de crédits immobiliers, passant de 5 à 6% en 2012 (la part de marché dans le prêt à l’accession sociale, est passée de 37 % à 43 %.).

 

Club Immo : Comment accompagner davantage cette accession sociale à la propriété ?

Bruno Deletré : Il y a tout d’abord des dispositifs publics. Certes, il y en a moins puisque le déficit budgétaire doit être réduit et c’est une priorité pour notre économie. Dans ce contexte, il faut réserver les fonds dont dispose l’Etat à  ceux qui en ont le plus besoin. C’est ce qui a été avec le Prêt à taux zéro + 2013, en rétablissant des plafonds de ressources plus exigeants ou en redéfinissant les différés de remboursement. Quant à la priorité sur le neuf, elle est logique, par rapport au dispositif dans l’ancien qui a coûté assez cher et a été interrompu. Si les pouvoirs publics disposaient de  plus de moyens, il serait pertinent d’instaurer  un PTZ sous conditions de travaux.

 

Sondage popularité Hollande : reprise de la baisse et de la descente aux enfers

Sondage popularité Hollande : reprise de la baisse et de la descente aux enfers

Grace au Mali, Hollande a connu un répit mais la baisse de popularité reprend. En cause , évidemment la crise qui s’approfondit, le décalage entre la promesses et les décisions notamment en matière de fiscalité,  reproche adressé tant par les français que par la Cour de comptes dans son dernier rapport. Visiblement Mali et questions sociétales comme le mariage homos ne suffissent plus à masquer l’indigence de la politique actuelle. Le rendez-vous avec la réforme de retraites risque d’accélérer le processus de discrédit, voire de créer une crise politique dans le pays d’autant que les organisations et catégories qui soutenaient traditionnellement Hollande (fonctionnaires, syndicats, gauche de la gauche) ont désormais adopté une posture d’opposants.  Les cotes de popularité de François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont très légèrement fléchi d’un point en février par rapport à janvier, pour arriver pour chacun à seulement 37% de satisfaits, selon un sondage IFOP à paraître dans le Journal du Dimanche.  62% des personnes interrogées, comme en janvier, se déclarent mécontentes « de François Hollande comme président de la République » (24% très mécontentes et 38% plutôt mécontentes) contre 37% (-1) de satisfaites (4% très satisfaites et 33% plutôt satisfaites) et 1% sans opinion (aucune en janvier).  60% des sondés, là aussi sans changement en un mois, sont mécontents « de Jean-Marc Ayrault comme Premier ministre » (19% très mécontents et 41% plutôt mécontents) contre 37% (-1) de satisfaits (2% très satisfaits et 35% plutôt satisfaits) et 3% (-1) sans opinion.  La cote de popularité du Premier ministre comme du président de la République n’avait cessé de descendre de mai 2012 à la fin de l’année, avant de remonter de trois points en janvier.  Pour François Hollande, elle est passée de 61% en mai 2012 à 43% en septembre puis 41% en novembre, 37% en décembre avant la légère remontée de janvier à 38% et le résultat de février à 37%.  Pour Jean-Marc Ayrault, elle est passée de 65% de satisfaits en mai 2012 à 50% en septembre, puis 43% en novembre et 35% en décembre, avant une remontée en janvier à 38%, puis ce fléchissement de février à 37%.

 

 

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Reprise vol Boeing 787, pas avant des mois

Reprise vol Boeing 787, pas avant des mois

Le directeur général d’International Airlines Group (IAG) s’est dit confiant samedi dans la capacité de Boeing à résoudre les problèmes de son Boeing 787 Dreamliner, mais estimé que cela pourrait prendre « des mois ». « Je suis confiant dans le fait que Boeing va trouver une solution technique aux problèmes qui ont été identifiés. Je m’attends à ce que le Dreamliner puisse voler à nouveau dans un délai raisonnable, mais il va y avoir du retard », a déclaré Willie Walsh, Le directeur général d’International Airlines Group (IAG) , à Dublin. « Je ne sais pas combien de temps cela va prendre car ils doivent revoir la conception de leur système de batterie et je m’attends à ce que cela prenne quelques mois », a-t-il ajouté.Willie Walsh a toutefois assuré qu’IAG, l’entité formée par British Airways et Iberia, ne remettait pas en question « les commandes passées à Boeing ». Tous les Boeing 787 sont cloués au sol depuis le 16 janvier en raison de plusieurs incidents récurrents, notamment avec les batteries au lithium. L’administration de l’aviation civile américaine (FAA) a toutefois autorisé jeudi Boeing à reprendre les vols d’essai de son Dreamliner.

 

Petroplus: deux offres de reprise sérieuses

Petroplus: deux offres de reprise sérieuses

Cinq candidats se sont manifestés pour reprendre in extremis la raffinerie Petroplus menacée de liquidation, dont un groupe égyptien qui n’avait pas auparavant manifesté son intérêt pour le site rouennais, a révélé mardi soir le gouvernement après l’expiration du délai fixé par la justice.  Deux de ces offres « paraissent sérieuses et financées », a annoncé le ministère du Redressement productif dans une déclaration à l’AFP. « Il s’agit de l’investisseur suisse Terrae et de l’énergéticien égyptien Arabiyya Lel Istithmaraat », a précisé le ministère, ajoutant que « le gouvernement a accompagné ces repreneurs et poursuit ses efforts au côté des industriels de manière à rendre possible la reprise de la raffinerie ».  Dans un coup de théâtre au soir d’une journée d’anxiété pour les salariés de Petroplus qui ont manifesté dans un vent froid devant le site plus qu’octogénaire, le représentant du groupe égyptien en France, Michel Billard de la Motte, a assuré à l’AFP avoir déposé « un plan de reprise complet de la raffinerie de Petit-Couronne », qui prévoit « la reprise de la totalité du personnel », sauf une soixantaine de salariés qui veulent prendre leur retraite.  L’offre concerne aussi une société implantée en région parisienne, qui détient des participations dans des oléoducs et des dépôts pétroliers, a-t-il précisé. « C’est un plan complet en plusieurs points: création d’une société de droit français et d’un conseil d’administration avec des personnalités françaises, financement des investissements en 2013-2014 (…), ainsi qu’un plan de recrutement et de formation », a-t-il détaillé.  De son côté, la CGT avait indiqué auparavant qu’au moins trois offres avaient été déposées, précisant qu’elles émanaient, outre Istithmaraat, du groupe NetOil basé à Dubaï et contrôlé par l’homme d’affaires libano-américain Roger Tamraz, et du groupe libyen Murzuk basé dans la ville du même nom dans le sud de la Libye.  Interrogé sur Canal+, le porte-parole de l’intersyndicale, Yvon Scornet (CGT), a précisé que ces trois offres prévoyaient « en gros » la reprise de l’ensemble du personnel. « Hier on voulait nous mettre à mort, aujourd’hui nous sommes contents, on va pouvoir travailler sur des dossiers qui vont permettre une cession et de ne pas être ce domino qui va entraîner encore d’autres dominos derrière », s’est-il réjoui.  Interrogé sur France 3 Haute Normandie, un autre représentant de la CGT, Nicolas Vincent, a rapporté que le gouvernement jugeait l’offre égyptienne « sérieuse » et était prêt à engager le Fonds stratégique d’investissement (FSI) dans la reprise de Petroplus.  Sans les offres présentées avant la date butoir ce mardi, une liquidation du site paraissait inéluctable.  Le contenu des offres doit être exposé aux 470 salariés mercredi, lors d’un comité d’entreprise à partir de 14H30, selon la CGT. L’administrateur judiciaire doit transmettre les offres mercredi au tribunal de commerce qui, le cas échéant, fixera une date d’audience dans les deux à trois semaines qui viennent, selon le syndicat.  Avant l’expiration du délai pour déposer un dossier de reprise, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s’était dit prêt à ce que l’Etat prenne une participation minoritaire dans la raffinerie normande, à condition qu’il y ait « une offre crédible »", avait déclaré le chef du gouvernement depuis Bangkok où il achevait une visite officielle.  Lundi soir, au sortir d’une réunion avec l’intersyndicale, les services du Premier ministre avaient paru pessimistes sur les chances de trouver un repreneur crédible et évoqué un plan social.  Mais mardi matin, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait annoncé sur RTL que l’Etat était disposé à participer « de façon minoritaire » à la reprise, « parce qu’il faut des capitaux très importants pour réinvestir et rendre cette raffinerie performante ».  Le ministre avait fixé deux conditions pour la reprise de la raffinerie: « beaucoup d’argent et du pétrole ». Il avait souhaité que le repreneur provienne d’un pays producteur de pétrole et n’avait pas écarté le groupe libyen. Cette piste a « toujours été sérieuse », avait-il affirmé.  L’hypothèse d’une nationalisation du site avait été évoquée ces derniers mois par l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC. François Hollande, qui a rencontré début janvier des salariés de Petroplus, avait dit que l’Etat ferait son « devoir » mais ne pourrait être le repreneur.  Ouvert en 1929, le site de Petit-Couronne est menacé depuis plus d’un an: dans la foulée de l’effondrement de sa maison mère Petroplus, la raffinerie a déposé son bilan le 24 janvier 2012. Elle a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre, avec poursuite de l’activité pour deux mois.

 

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