Archive pour le Tag 'reprise'

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Kem One: reprise par Krassny

Kem One: reprise par Krassny

 

L’industriel Alain de Krassny va récupérer une partie des activités de Kem One, et le fonds Open Gate devrait entrer au capital ultérieurement. . Le tribunal de commerce de Lyon a validé, ce vendredi 20 décembre, la reprise d’une partie des activités de Kem One, par l’industriel Alain de Krassny. Le Français était seul en lice après que l’américain Open Gate Capital a retiré son offre la veille. Le tribunal, qui devait initialement rendre son verdict mercredi, a repoussé sa décision à ce jour pour étudier la demande de fusion des offres formulée au début de l’audience par les deux repreneurs potentiels.  Mais cette opération a été déclarée « techniquement impossible par les magistrats ». Le fonds américain a, de ce fait, retiré son offre mercredi, assurant qu’il procéderait à une fusion ultérieure si le tribunal désignait Alain de Krassny comme repreneur. Une partie de Kem One, entreprise née il y a un an demi de la cession des activités vinyliques d’Arkema au financier Gary Klesch, a été placée en redressement judiciaire en mars dernier. Seule l’activité production de PVC est concernée par le plan de redressement menaçant 1.300 emplois. Arkema, toujours créancier de Kem One, annonce d’ailleurs ce vendredi soir effacer la dette du groupe « afin de faciliter cette reprise ». Un geste qui lui coûtera entre 15 et 20 millions d’euros de charge nette au 4ème trimestre. L’actionnaire réaffirme d’ailleurs son engagement de reclasser en interne 100 salariés de Kem One.

 

La Redoute : reprise avec 700 emplois en moins

La Redoute : reprise avec 700 emplois en moins

 

Kering a annoncé mercredi avoir opté pour le projet de reprise de La Redoute par ses dirigeants et être entré en négociations exclusives avec Nathalie Balla, PDG de l’entreprise, et Eric Courteille, secrétaire général de sa maison-mère Redcats. Le projet, déposé en fin de semaine dernière seulement, a eu la préférence de François-Henri Pinault, PDG de Kering qui boucle ainsi sa sortie de la distribution après la cession du Printemps, de Conforama, de ses activités américaine et nordique de vente à distance et la mise en Bourse de la Fnac. Le tandem l’a emporté face à la société foncière Altarea-Cogedim, au fonds américain The Gores Group ainsi qu’à un entrepreneur du Nord. La cession se fera pour un euro symbolique, Kering s’étant engagé à recapitaliser l’entreprise déficitaire, lui apportant les sommes nécessaires à la modernisation de son outil industriel, à la couverture des pertes des prochaines années et au financement des mesures de reconversion des salariés, qui redoutent un plan social pouvant dépasser les 700 emplois. Les pouvoirs publics, par la voix du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, et la maire de Lille Martine Aubry étaient montés au créneau pour demander à Kering de choisir un repreneur à même d’assurer la pérennité de l’entreprise. Kering, qui dit avoir injecté plus de 400 millions d’euros dans sa filiale de vente à distance depuis 2008, est prêt, selon des sources proches du dossier, à la recapitaliser à hauteur d’au moins 300 millions d’euros. Sans donner de montant précis, François Henri-Pinault a déclaré dans une interview au Figaro que « la somme exacte (serait) fixée au terme des négociations ». « C’est une somme très importante, à la hauteur des enjeux », a-t-il ajouté.  

 

Mory Ducros: quelle reprise partielle ?

Mory Ducros: quelle reprise partielle ?

« Nous sommes disposés à participer à une offre de reprise partielle, aux côtés de partenaires et avec le soutien des pouvoirs publics, afin de constituer un réseau de messagerie viable dans la durée », a assuré le président d’Arcoles Industries, André Lebrun, au quotidien économique Les Echos de lundi.  Mory Ducros, qui emploie plus de 5.000 personnes, doit être placé en redressement judiciaire mardi par le tribunal de commerce.  La période d’observation qui s’en suivra est l’occasion d’ouvrir « le champ des possibles », a précisé André Lebrun.  Né de la fusion de deux entreprises malades, l’entreprise de messagerie Ducros et le transporteur Mory, tous deux rachetés par Arcole Industries, filiale du groupe Caravelle spécialisée dans la reprise de sociétés en difficultés, Mory Ducros n’a pas résisté à la crise du marché de la messagerie.  En 2012, l’ensemble a enregistré une perte d’exploitation de 65 millions d’euros sur un chiffre d’affaires de 670 millions d’euros, a précisé M. Lebrun.  Ces derniers mois, l’entreprise, qui dispose d’une flotte d’environ 4.500 véhicules, a vu le nombre de ses agences en France diminuer de 115 à 84.  André Lebrun n’a pas précisé le périmètre d’activité envisagé dans le cadre d’une reprise partielle de Mory Ducros.

 

Croissance : reprise affaiblie en Europe

Croissance : reprise affaiblie en Europe

 

La fragile reprise du secteur privé dans la zone euro s’est affaiblie de manière inattendue au mois de novembre, la vigueur de l’économie allemande ne parvenant pas à compenser une nouvelle dégradation en France, selon les premiers résultats de l’enquête PMI de Markit auprès des directeurs d’achat. L’estimation « flash » de l’indice composite de cette enquête, qui combine l’industrie et les services, est ressorti à 51,5 contre 51,9 le mois précédent, en dessous de la plus basse des prévisions des économistes interrogés par Reuters. Il se maintient toutefois au-dessus de la barre des 50 qui sépare croissance et contraction. Les résultats de l’enquête « flash » laissent augurer d’une croissance de 0,2% de la zone euro au quatrième trimestre, selon l’économiste en chef de Chris Williamson, une prévision conforme au consensus des économistes interrogés par Reuters. Le produit intérieur brut de la zone euro a enregistré une croissance de 0,1% au troisième trimestre, selon une première estimation publiée la semaine dernière par Eurostat. « Il est important de rappeler qu’il croit encore », a souligné Chris Williamson. La fragilité de la reprise au sein de la zone euro a conduit la Banque centrale européenne à abaisser son principal taux directeur à un nouveau plus bas record le 7 novembre. Confrontés à un ralentissement très marqué de la hausse des prix, les responsables monétaires européens ont souligné depuis qu’ils disposaient d’autres outils pour lutter si nécessaire contre un éventuel risque de déflation. Les enquêtes PMI montrent, une nouvelle fois, que l’écart entre l’Allemagne, principal moteur de reprise dans la zone euro, et les autres pays du bloc, France en tête, se creuse.  

 

Reprise Goodyear: Montebourg désavoué par Titan

Goodyear: Montebourg désavoué par Titan

Le fabricant américain de pneus Titan International aurait fait une offre de reprise partielle pour le site de Goodyear à Amiens Nord, qui concernerait 333 salariés.  Cette proposition concerne l’activité de pneus agricoles, avec un maintien des emplois « garanti pendant quatre ans ». En outre, le PDG de Titan International, Maurice Taylor, a prévu d’investir « une centaine de millions de dollars, dont 40 millions minimum sur le site », a précisé le ministre. De son côté, la direction de Goodyear a fait savoir qu’elle n’avait pas reçu d’offre de reprise. Titan avait déjà fait une offre de reprise partielle pour le site de Goodyear, promis à la fermeture, avant de jeter l’éponge il y a un an.Dans une lettre acerbe adressée à Arnaud Montebourg, Maurice Taylor avait alors raillé l’attitude du gouvernement français et des salariés du site, ce qui lui avait valu les foudres des syndicats et d’une partie de la classe politique française. »Je lui ai dit que sa lettre avait été extrêmement préjudiciable pour la France et que je n’avais pas apprécié qu’il ait dit du mal de travailleurs qui ne cherchent qu’à travailler », a rappelé lundi le ministre du Redressement productif. Pour autant, il a jugé solide la nouvelle proposition de Maurice Taylor. »C’est une manière de maintenir un outil industriel sur le site d’Amiens Nord et de le redéployer avec des investissements nouveaux », a fait valoir le ministre.Le site, qui emploie environ 1.200 personnes, est condamné à la fermeture depuis janvier. Le projet de Titan International prévoit de reprendre une partie de l’activité une fois mis en oeuvre le plan social présenté par la direction de Goodyear, qui fait l’objet de multiples procédures.

Croissance- INSEE : reprise très faible et très fragile

Croissance- INSEE : reprise très faible et très fragile

 

 

D’après l’INSEE la reprise est très faible et très fragile témoin la consommation qui recule en août. . L’économie française est bien sortie de la récession avec un rebond de 0,5% de son produit intérieur brut au deuxième trimestre, selon les chiffres de l’Insee publiés ce vendredi 27 septembre. Cela fait suite à deux trimestres de recul. L’Institut de la statistique a par ailleurs révisé l’évolution de l’activité au premier trimestre: le repli du PIB a été ramené à -0,1% au lieu de -0,2% prévu jusqu’ici. Mais ces chiffres satisfaisants sont nuancés par d’autres. La dette publique a augmenté de 41,9 milliards d’euros au deuxième trimestre pour atteindre 1.912,2 milliards fin juin, soit 93,4% du PIB. Par ailleurs, la consommation des ménages est en baisse de 0,4% en août après une hausse de 0,4% en juillet. La reprise de juillet est liée aux dépenses en automobile et en produits alimentaires tandis que la baisse d’août est « principalement imputable à une nouvelle diminution des dépenses alimentaires et en énergie ».

Croissance: reprise en zone euro mais pas en France

Reprise en zone euro mais pas en France

La méthode Coué a des limites, on claironne partout que la reprise est là ; elle est timide en Europe mais absente en France où l’indice PMI chute en août. L’essai n’est pas encore tout à fait transformé, mais la zone euro est sur la bonne voie. L’indice PMI composite dans la zone, qui permet de mesurer l’activité du secteur privé, a encore progressé au mois d’août. Selon les estimations du cabinet Markit publiées ce jeudi 22 août, l’indice est ressorti à 51,7 points, soit son plus haut niveau depuis deux ans! En juillet, l’indice PMI composite s’était déjà élevé à 50,5 points, franchissant ainsi les 50 points, la frontière entre une expansion et une contraction de l’activité. « Il s’agit d’un résultat préliminaire (85% des réponses) mais qui confirme le rebond de l’activité enregistré dans le courant du printemps », a commenté, dans une note, Jean-Luc Proutat, économiste chez BNP Paribas. « Le fait de retrouver, pour la première fois depuis janvier 2012, un PMI à plus de 50 points dans un secteur qui représente 70% du PIB est relativement encourageant. Cela indique que l’embellie tend à se diffuser », poursuit-il.  Dans les faits, cette bonne performance est surtout tirée par l’Allemagne, qui joue son habituel rôle de locomotive de la zone euro avec un indice à 53,4 points en août. A l’inverse, la France patine, avec un PMI composite qui retombe à 47,9 points après avoir atteint 49.1 points au mois de juillet. Pour Jonathan Loynes, économistes chez Capital Economics, ce dernier point « suggère que la hausse surprise de la croissance française de 0,5% au deuxième trimestre pourrait n’être qu’un signal de courte durée ». La zone euro est sortie de la récession au deuxième trimestre, avec une hausse du PIB de 0,3%, tirée notamment par les demandes intérieures allemande et française, selon les statistiques publiées le 14 août dernier par Eurostat.

Croissance : pas de vraie reprise !

Croissance : Pas de vraie reprise !

La  reprise est-elle là ? Non, .Il faudrait par ailleurs au moins 1.5% pour en à créer des emplois, on en est loin pour 2013 et 2014. Contrairement à ce que dit le bon chiffre du second trimestre (+0.5%) dû surtout aux dépenses de chauffage. Premier bémol : les moteurs de la croissance au printemps sont des moteurs très temporaires. Les dépenses des ménages ont, en fait, été largement tirées par la surconsommation d’énergie due à la rigueur de l’hiver.  Deuxième bémol : le restockage a vocation à s’interrompre dès que les surplus auront retrouvé leur niveau d’équilibre, ce qui prend trois à six mois en général, guère plus. Certes, le restockage est la plupart du temps le tout premier stade de la reprise. Mais celle-ci ne se déploie véritablement que lorsque l’investissement des entreprises, l’emploi et la consommation, alimentée par des nouveaux gains de pouvoir d’achat, prennent le relais. Or c’est là que le bât blesse car pour l’instant, le comportement des entreprises reste très prudent: leurs investissements ont encore légèrement reculé au printemps, et elles ont continué à licencier (27.000 postes détruit entre avril et juin). Quant à la consommation, au-delà de l’effet « chauffage », elle semble très contrainte pour le reste de l’année, compte tenu du niveau atteint par le chômage, par la rigueur salariale et l’alourdissement des prélèvements.  La clé de cette reprise, c’est le gouvernement qui l’a entre les mains: soit il réussit à convaincre les entreprises que leur horizon fiscal et réglementaire va se stabiliser à la rentrée. A ce moment-là leurs comportements pourront se dégeler, en témoigne le frémissement de leur demande de crédit, selon la Banque de France. Et dans ce cas-là la reprise pourra se déployer timidement. Soit les entreprises sont à nouveau sollicitées avec au bout du compte un alourdissement du coût du travail (financement des retraites, prise en compte de la pénibilité, hausse de la fiscalité sur les dividendes…), et elles seront le maillon indispensable qui manquera à la reprise. Dernier danger: que le gouvernement, qui espérait revivre un scénario à la Jospin (autrement dit surfer sur une reprise qui forcément finit toujours par arriver après une récession) se sente dispenser de lancer les grandes réformes dont la France a besoin pour assurer sa compétitivité à long terme (retraites, fiscalité, réduction de la dépense publique et modernisation de l’Etat…).

 

Pas de vraie reprise de la croissance

Pas de  vraie reprise de la croissance

 

 

Le  PIB français au deuxième trimestre  a atteint 0,5%, sa meilleure performance depuis le premier trimestre 2011.  Des explications: la bonne résistance de la consommation des ménages (+0,4%), et la reprise de la production industrielle, provoquée par la nécessité pour les entreprises de reconstituer des stocks vidés pendant la récession. Pour autant, la reprise est-elle là ? Non, contrairement à ce que dit ce bon chiffre. Premier bémol : les moteurs de la croissance au printemps sont des moteurs très temporaires. Les dépenses des ménages ont, en fait, été largement tirées par la surconsommation d’énergie due à la rigueur de l’hiver.  Deuxième bémol : le restockage a vocation à s’interrompre dès que les surplus auront retrouvé leur niveau d’équilibre, ce qui prend trois à six mois en général, guère plus. Certes, le restockage est la plupart du temps le tout premier stade de la reprise. Mais celle-ci ne se déploie véritablement que lorsque l’investissement des entreprises, l’emploi et la consommation, alimentée par des nouveaux gains de pouvoir d’achat, prennent le relais. c’est là que le bât blesse car pour l’instant, le comportement des entreprises reste très prudent: leurs investissements ont encore légèrement reculé au printemps, et elles ont continué à licencier (27.000 postes détruit entre avril et juin). Quant à la consommation, au-delà de l’effet « chauffage », elle semble très contrainte pour le reste de l’année, compte tenu du niveau atteint par le chômage, par la rigueur salariale et l’alourdissement des prélèvements. La clé de cette reprise, c’est le gouvernement qui l’a entre les mains: soit il réussit à convaincre les entreprises que leur horizon fiscal et réglementaire va se stabiliser à la rentrée. A ce moment-là leurs comportements pourront se dégeler, en témoigne le frémissement de leur demande de crédit, selon la Banque de France. Et dans ce cas-là la reprise pourra se déployer timidement. les entreprises sont à nouveau sollicitées avec au bout du compte un alourdissement du coût du travail (financement des retraites, prise en compte de la pénibilité, hausse de la fiscalité sur les dividendes…), et elles seront le maillon indispensable qui manquera à la reprise. Dernier danger: que le gouvernement, qui espérait revivre un scénario à la Jospin (autrement dit surfer sur une reprise qui forcément finit toujours par arriver après une récession) se sente dispenser de lancer les grandes réformes dont la France a besoin pour assurer sa compétitivité à long terme (retraites, fiscalité, réduction de la dépense publique et modernisation de l’Etat…).

 

Allemagne croissance : reprise

Allemagne croissance : reprise

 

 Après un premier trimestre décevant (+0,1%), le ministère de l’Économie estime que le deuxième trimestre a été bien meilleur. «L’économie allemande devrait enregistrer une croissance de 0,75% au deuxième trimestre», a estimé Bernhard Heitzer, le secrétaire d’État à l’Économie. Les statistiques officielles seront publiées comme pour la France mercredi, mais Bernhard Heitzer a donné le ton avant l’heure. «Ce sera notre meilleur trimestre depuis deux ans! Nous n’avons pas connu un taux de croissance aussi fort depuis le début de l’année 2011.» Cette performance provient essentiellement de la reprise des investissements dans le secteur de la construction, selon Bernhard Heitzer. Dans un rapport publié en fin de semaine dernière, le ministère de l’Économie souligne la robustesse de la conjoncture ainsi qu’un «effet de rattrapage» après un long hiver qui avait figé l’économie allemande. Seule réserve, «l’Allemagne continue de se mouvoir dans un champ économique difficile au niveau européen et international. La tendance de fond conjoncturelle devrait donc difficilement accélérer». Le secrétaire d’État prédit une croissance mesurée. Plusieurs économistes interrogés par l’agence Reuters misent sur une hausse de 0,4% pour chacun des deux derniers trimestres. À cause du début d’année difficile, notamment dans le secteur du bâtiment, le gouvernement table désormais sur une croissance de 0,5% pour 2013. La consommation intérieure est vigoureuse et la production industrielle a connu une reprise inattendue, mais les exportations marquent le pas. Le temps où l’Amérique et l’Asie compensaient la faiblesse des commandes venues d’Europe semble révolu. La compétitivité des produits «made in Germany» ne serait pas en cause, mais plutôt le flottement de la conjoncture aux États-Unis et en Chine, même si les exportations vers l’empire du Milieu semblent repartir. Après des mois de mai et juin médiocres, juillet a montré des signes nets de reprise (+10,7% par rapport à juillet 2012) des commandes de berlines et de machines-outils. De quoi regonfler l’optimisme de la fédération des commerçants exportateurs (BGA), qui maintient ses prévisions de croissance de 3% pour 2013. «Même si on attend encore de véritables signes de reprise en provenance de France, d’Italie et d’Espagne, l’Allemagne peut tracter la zone euro hors de la récession», estime le quotidien Die Welt. Le gouvernement allemand se garde de commenter la situation économique de la France, son premier partenaire commercial. Dans les colonnes du Handelsblatt, Richard Fisher, banquier fédéral américain, lui, ne prend pas de gants: «La situation de la France m’inquiète plus que celle de tout autre pays. Il y a des signes d’amélioration de la conjoncture en Europe. Les risques concernant le développement économique de la France ne doivent pas être sous-estimés.»

 

Croissance : pas de reprise

Croissance : pas de reprise

Alors que le Président de la république parle de reprise, que quelques indicateurs comme les ventes d’automobiles ou les perspectives de production des industriels se redressent, et que l’environnement international s’éclaircit, notamment aux Etats-Unis, peut-on vraiment affirmer que la croissance est de retour? Pas encore, dit le baromètre « social Ecorama », le premier baromètre au monde à mesurer l’humeur économique des réseaux sociaux, réalisé par BFM Business, Sas institute, spécialiste du traitement massif des données, et le cabinet de conseil en stratégie In Box. Ce baromètre avait été le premier a annoncé la stabilisation de l’activité au mois de mai. Que dit-il aujourd’hui ?  Du côté des entreprises d’abord, le réchauffement du climat des affaires s’est poursuivi jusqu’à fin juin, avant de repartir à la baisse, sous l’effet de la dégradation des perspectives de profit et des prévisions de production, maintenant que les stocks ont été regarnis. Les carnets de commandes étrangères ne décollent pas, les intentions d’embauche restent très timides et les projets d’investissement ne sortent pas des tiroirs.  Quant aux ménages, qui ont aussi connu un coup de mou fin juin et début juillet, ils se montrent moins pessimistes que les entreprises fin juillet. Une confiance soutenue principalement par deux piliers : l’inflation très basse, perçue à juste titre comme un facteur positif pour le pouvoir d’achat, et la baisse des prix de l’immobilier, qui offre de meilleures perspectives de logement. En revanche, les Français restent très inquiets sur l’emploi et les salaires, et ne semblent guère décidés à reprendre le chemin des magasins. Pour l’instant, tout accrédite donc le scénario d’une reprise dite « technique », liée à la reconstitution des stocks, mais qui ne s’est pas encore transformée en véritable reprise durable. Il faudrait pour cela que le restockage se poursuive par une reprise de l’investissement et de l’emploi, ce qui n’est pas encore le cas.

Economie : ça va moins mal mais pas de vraie reprise

Economie : ça va moins mal mais pas de vraie reprise

Le rebond de la confiance des ménages en juillet, venant après celui des chefs d’entreprise, conforte le sentiment que l’économie française est sortie de la récession mais rien ne laisse présager à ce stade une reprise solide à court terme. L’indicateur de l’Insee qui synthétise l’état du moral des ménages, publié vendredi, a progressé de trois points ce mois-ci, les Français faisant preuve de moins de pessimisme sur leur niveau de vie futur et l’évolution du chômage. Ces derniers jours, deux enquêtes menées auprès des chefs d’entreprise par l’Insee et l’institut Markit avaient fait état d’une accentuation de l’amélioration du climat des affaires amorcée au printemps. Et les chiffres du chômage de juin publiés mercredi ont montré un net ralentissement de la hausse des demandeurs d’emploi par rapport au rythme des premiers mois de l’année. « Il y a des signaux d’amélioration sur tous les fronts », déclare Michel Martinez, économiste de la Société générale, pour qui le pire, à savoir la légère récession des quatrième 2012 et premier trimestre 2013 – marqués tous deux par un recul de 0,2% du PIB -, est bien passé. Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas, souligne de son côté que le moral des ménages était depuis des mois le plus mauvais de tous les indicateurs français et que son rebond est de bon augure pour la consommation, même s’il reste à confirmer. Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, insiste depuis début juillet sur le « début de reprise » de l’économie française, s’abritant derrière les prévisions de l’Insee comme de la Banque de France, qui tablent tous deux sur une croissance de 0,2% du PIB au deuxième trimestre. Pour Michel Martinez, l’embellie du climat des affaires comme de la confiance des ménages est cohérent avec ce scénario et réduit le risque d’un « choc d’incertitudes » prolongé des acteurs économiques, au moment où le gouvernement est engagé dans une double tâche délicate – un projet de réforme des retraites et la préparation d’un budget 2014 difficile.

Japon: la reprise s’amorce

Japon: la reprise s’amorce

« L’économie montre des signes indiquant qu’elle se dirige vers la reprise », a déclaré le gouvernement dans son rapport mensuel sur l’économie de l’archipel, utilisant ce terme pour la première fois depuis dix mois.  La Banque du Japon avait elle aussi jugé que l’économie était en train de se reprendre à l’issue d’une réunion de son comité de politique monétaire le 11 juillet, pour la première fois depuis deux ans et demi.  Au premier trimestre, le produit intérieur brut de la troisième puissance économique mondiale a grimpé de 1% par rapport au quatrième trimestre 2012.  Lundi, M. Abe a promis « d’intensifier » sa politique de relance, surnommée « Abenomics » par les médias, au lendemain de la victoire de son Parti libéral-démocrate (PLD, droite) aux élections sénatoriales.  Dimanche, le PLD qu’il préside a conquis la majorité absolue à la chambre haute, avec l’appoint de son allié du Nouveau Komeito (centre), en partie grâce à la popularité du Premier ministre et de son programme de relance.  Depuis son retour au pouvoir en décembre, M. Abe a entre autres fait voter des budgets supplémentaires pour financer de grands travaux et a poussé la Banque du Japon à assouplir considérablement sa politique monétaire pour en finir avec une déflation chronique.   »Les récentes évolutions des prix indiquent que la déflation s’apaise », a expliqué le gouvernement dans son rapport publié mardi. L’un des objectifs majeurs de la politique de M. Abe est de mettre un terme à une quinzaine d’années de déflation, un phénomène qui décourage l’investissement des entreprises et incite les consommateurs à repousser leurs achats.  Dernier chiffres disponibles, les prix à la consommation, hors ceux des produits périssables, ont stagné en mai sur un an (+0,0%), la hausse des prix de l’électricité et du gaz compensant la baisse des tarifs alimentaires et de nombreux produits électroménagers.  La troisième « flèche » de la politique de M. Abe consiste par ailleurs à doper le potentiel de croissance du pays via un ensemble de réformes allant de la restructuration d’un secteur agricole vieillissant à toute une série de mesures de déréglementation en passant par la conclusion d’accords de libre-échange.  Mardi, le Japon a d’ailleurs officiellement rejoint l’ambitieuse négociation d’un accord commercial transPacifique (TPP), qui implique l’Australie, Brunei, le Canada, le Chili, les Etats-Unis, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam.  Le Japon négocie parallèlement avec l’Union européenne et avec le tandem Chine-Corée du Sud en vue de conclure deux autres accords de libre-échange.

 

Sondage- Hollande : « la reprise est là » mais 72% des français n’y croient pas

Sondage- Hollande :  « la reprise est là » mais 72% des français n’y croient pas

 

 Près des deux tiers des Français (72%) estiment que François Hollande est « plutôt » trop optimiste lorsqu’il évoque la situation économique et sociale de la France, selon un sondage de l’institut LH2 pour Le Nouvel Observateur publié lundi.  A la question de savoir si, « lorsqu’il évoque la situation économique et sociale de la France », les personnes interrogées ont « le sentiment que François Hollande est trop optimiste », 72% ont répondu « oui, plutôt », 22% « non, plutôt pas », selon les résultats de ce sondage publié après l’entretien télévisé du président de la République à l’occasion du 14 juillet. François Hollande s’est attaché à combattre le « pessimisme » de ses concitoyens le 14 juillet sur TF1 et France 2, promettant une reprise économique – « le reprise est là », avait-il dit -dans les prochains mois, mais a laissé la porte ouverte à de nouvelles hausses d’impôts.

 

Reprise de la croissance : « Hollande devrait faire comique » (Olivier Delamarche, analyste financier)

Reprise de la croissance : « Hollande devrait faire comique » (Olivier Delamarche, analyste financier)

 

Comment peut-on parler de reprise aujourd’hui, Hollande devrait faire comique, il une troupe pour ça ». Ce que déclare l’analyste financier Olivier Delamarche. Pas vraiment une analyse techno pour un analyste mais qui résume bien la situation et le rapport de Hollande à l’économie.  Une impression que partage nombre de français qui d’ailleurs n’ont été que très peu nombreux à suivre cette intervention  mais qui en ont pris connaissance dans les médias. A l’avenir Hollande devra réfléchir avant de venir à la télé car son discours flou et contradictoire n’intéresse plus personne sauf les aficionados de l’oligarchie. Non seulement il n’ya pas de reprise mais la croissance risque d’être très mauvaise à la rentrée compte tenu des dépenses contraintes (impôts, énergie, alimentation etc.). Déjà, on peut s’apercevoir que les budgets vacances ont été sérieusement revus à la baisse ; par exemple  la fréquentation dans les restaurants des lieux touristiques est à cet égard catastrophique. On en aura la confirmation officielle en septembre-octobre. Hollande a dit que la production industrielle reprenait, en fait elle a diminué en mai de 0.4% (après il est vrai +2.2% en avril); mais sur un an la baisse est supérieure à 2%. Pour la consommation, même erreur de diagnostic, en mai la consommation des ménages progresse bien de 0.5% mais avait diminué d’autant en avril, en clair elle est au mieux atone. Même tendance pour les investissements (sans doute une baisse de 3%). Evidemment les chiffres sur un mois n’ont guère de signification, ce qui importe c’est la tendance lourde ; Or de ce point de vue pas de reprise en vue ou alors de l’épaisseur d’un trait, peut-être 0.1%. Pas de quoi résoudre le chômage puisqu’il faut au moins 1.5% d’augmentation du PIB pour créer des emplois (avoir un solde positif). L’analyste financier a raison ; Hollande est vraiment comique. Témoin l’annonce encore hier d’augmentation des droits de mutation dans immobilier alors que le marché est en plein marasme ! Et ce n’est pas fini puisque Hollande prévoit des augmentations de fiscalité mais seulement si c’est indispensable ! Du comique qui tourne à la tragédie.

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