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Immobilier : pas de reprise en 2014

Immobilier : pas de reprise en 2014

 

Toujours pas de vraie reprise de l’immobilier, le marché est toujours bloqué d’une part par des vendeurs qui ne veulent pas baisser les prix de manière significative et des acheteurs qui attendent. Par ailleurs le climat économique et social général nourrit aussi cet attentisme. L’année 2013 s’est mieux terminée qu’elle n’avait commencé, notent les notaires de Paris-Ile-de-France dans une étude publiée ce jeudi 27 février. Au 4ème trimestre, 36.700 ventes ont été enregistrées dans l’ancien, soit une hausse de 29% par rapport au volume du 4ème trimestre 2012. « Nous avons retrouvé un niveau de ventes pratiquement équivalent à la moyenne des 10 dernières années », précisent les notaires. Neuf et ancien confondus, près de 156.000 ventes de logements ont été enregistrées en 2013 en Ile-de-France. Mais les notaires nuancent ces bons chiffres. Le nombre de ventes totales de logements en 2013 reste inférieur de 10% aux 173.000 transactions enregistrées en moyenne ces 10 dernières années, et de 16% par rapport à la période dynamique de 1999 à 2007. Sur l’ensemble de la France, le volume annuel des transactions a continué de se redresser au quatrième trimestre 2013, avec 723.000 ventes sur les douze mois écoulés à fin décembre, en hausse de 4,9% comparé à fin septembre. En 2013, le volume de transactions a ainsi progressé de 2,7% comparé à 2012.  Du coté des prix, en un an, en Ile-de-France, le prix des appartements anciens a reculé de 1,9% au 4ème trimestre 2013, celui des maisons de 1,2%. Dans Paris, le prix au mètre carré s’élève à 8.140 euros au 4e trimestre 2013, en baisse de 1,6% par rapport au trimestre précédent et de 1,5% en un an. Sur l’ensemble de la France, le prix des logements anciens a affiché une quasi stabilité (+0,3%) au quatrième trimestre 2013 par rapport aux trois mois précédents, et une baisse de 1,4% sur un an.  Mais pour l’année 2014, les notaires ne sont guère confiants. « Les premiers éléments dont nous disposons font apparaitre un début d’année 2014 morose, qui incite à une prévision prudente sur une activité sans réelle direction ». Si les taux se maintiennent à un niveau bas, les prix peinent à reculer réellement. De plus, le climat actuel n’incite pas les Franciliens à acheter. Les notaires concluent que s’il ne faut pas attendre de franche amélioration des facteurs influant sur le marché, rien ne conduit, dans le contexte actuel, à anticiper de franche dégradation.

 

Zone eur- croissance: une reprise très timide

 

. Selon la plupart des analystes, le PIB  devrait progresser de 0,2% sur la période d’octobre à décembre, après +0,1% au trimestre précédent.  Plus tôt dans la matinée, sont également attendus les PIB des trois premières économies de la zone euro (Allemagne, France, Italie). Sauf surprise, ils devraient montrer une légère accélération de l’activité en Allemagne mais aussi en France, qui devrait ainsi échapper à un retour en récession.  L’activité économique de la zone euro a dû bénéficier fin 2013 d’un « léger coup de pouce » du secteur industriel, avancent les analystes de Capital Economics. La production industrielle a en effet crû de 0,3% au quatrième trimestre.  En revanche, « le net repli des ventes de détail est un signe moins encourageant » et devrait traduire la faiblesse de la consommation, autre moteur de la croissance avec les exportations.  Les chiffres du PIB devraient « globalement confirmer le scénario de redressement progressif de l’activité dans la zone euro », estime la maison de courtage Aurel, même si « le niveau d’avant la récession ne devrait pas encore être rattrapé ».  La zone euro est sortie au deuxième trimestre 2013 de la plus longue phase de récession de son histoire, qui s’était prolongée pendant 18 mois.   »Un niveau d’activité encore significativement plus faible que cinq ans auparavant signifie notamment que des capacités de production inutilisées perdurent », en premier lieu sur le marché du travail, souligne-t-on chez Aurel, alors que le chômage évolue toujours à des niveaux record d’environ 12% dans la zone euro.  A ce climat difficile, s’ajoutent désormais les craintes de déflation. En janvier, l’inflation a ralenti à 0,7%, après 0,8% en décembre et 0,9% en novembre.  Moins spectaculaire que l’inflation galopante, la déflation est tout aussi dangereuse car elle crée un cercle vicieux dont il est difficile de sortir, comme l’illustre la situation du Japon, aux prises avec ce mal depuis 15 ans. Face à des prix qui baissent, les consommateurs diffèrent leurs achats, les entreprises réduisent leur production et finissent par baisser les salaires voire supprimer des emplois. Résultat: la machine économique est complètement grippée.  La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a récemment mis en garde contre « des risques croissants de déflation qui pourraient être désastreux pour la reprise », affirmant que cet « ogre doit être combattu ».  Mais cette analyse n’est pas partagée par tous. Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, vient de récuser ce scénario. « Il n’y a pas de déflation en zone euro », a-t-il assuré la semaine dernière. Il a toutefois admis qu’une « inflation faible prolongée est un risque pour la reprise » et « pour le niveau de la dette ». « Nous sommes en état d’alerte concernant ces risques et sommes prêts à agir », a-t-il assuré.

Fed : réduction de la politique accommodante avec la reprise

Fed : réduction de la politique accommodante avec la reprise

Comme anticipé par les investisseurs, la Fed a un peu plus diminué son soutien à l’économie américaine. L’institution a décidé de faire passer ses rachats d’actifs mensuels de 75 milliards de dollars à 65 milliards, selon un communiqué publié ce mercredi 29 janvier à l’issue de la dernière réunion présidée par Ben Bernanke, qui passera la semaine prochaine le témoin à Janet Yellen. Dans le détail, la Fed n’acquerra plus, chaque mois, que 30 milliards de dollars de titres de créances hypothécaires et 35 milliards de bons du Trésor américain.  Dans son communiqué, l’institution explique qu’elle s’attend « à ce que l’activité économique croît à un rythme modéré et que le taux de chômage chute au niveau que [son] comité de politique monétaire juge cohérent avec son mandat ». Déjà en repli avant le communiqué de la Fed, les marchés actions américains ont accéléré leur recul après la publication du communiqué. Vers 20h30, le Dow Jones cédait 1,04% et le Nasdaq 0,90%.  La Fed, comme en décembre dernier, affirme que la réduction de ce programme de rachat d’actif s’effectuera « par étapes mesurées au cours des prochaines réunions » si le marché de l’emploi continue de s’améliorer et si l’inflation se rapproche de son objectif de 2%. « La surprise est que le communiqué est nettement plus optimiste sur les perspectives économiques », souligne Paul Ashworth, économiste chez Capital Economics. Ainsi le comité de politique monétaire de la Fed note que la croissance « s’est accélérée au cours des récents trimestres » et que la consommation des ménages et l’investissement des entreprises « ont progressé plus rapidement ces récents mois ». Cette décision, bien que largement anticipée par les marchés, risque d’affaiblir un peu plus les devises des pays émergents qui depuis plus d’une semaine sont attaquées. Le rouble russe a notamment atteint, ce mercredi, son plus faible niveau face à l’euro. L’action de la Fed a, en effet, pour conséquence de précipiter des rapatriements de capitaux des pays émergents vers les économies matures, ce qui in fine provoque la chute du cours des devises de ces mêmes pays émergents. La banque centrale turque a tenté de réagir en faisant passer de 4,4% à plus de 10% son taux directeur, mardi soir, et la banque centrale sud-africaine a également relevé ses taux ce mercredi. Ce phénomène ne semble pas alarmé la Réserve fédérale puisque ce « problème n’a même pas été mentionné dans le communiqué », remarque Paul Ashworth.

Reprise économique mondiale mais sans emploi (OIT)

Reprise économique mondiale mais sans emploi (OIT)

 

Reprise économique mondiale mais sans véritablement d’emploi d’après l’organisation internationale du travail (OIT°). En fait l’institution regrette qu’on n’investisse pas assez dans les entreprises qui créent réellement des emplois nouveaux. Le rapport de l’Organisation Internationale du Travail sur les Tendances mondiales de l’emploi 2014 relève que la croissance de l’emploi reste faible, que le chômage continue d’augmenter, surtout parmi les jeunes, et que beaucoup de travailleurs découragés (23 millions) restent en dehors du marché du travail.  Au rythme actuel, 200 millions d’emplois supplémentaires seront créés d’ici à 2018, selon le rapport. C’est inférieur au niveau requis pour absorber le nombre grandissant de nouveaux arrivants sur le marché du travail.  Le nombre de demandeurs d’emploi devrait grimper de plus de 13 millions d’ici à 2018.   »Ce dont nous avons immédiatement besoin, c’est de repenser nos politiques. Nous devons accroître nos efforts pour accélérer la création d’emplois et soutenir les entreprises qui créent des emplois», souligne dans le rapport le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder.  Près de 74,5 millions de personnes de la tranche d’âge des 15-24 ans sont sans emploi, le taux de chômage des jeunes atteignait 13,1 pour cent en 2013, plus de deux fois supérieur au taux de chômage mondial tous âges confondus.  La reprise mondiale des marchés du travail est freinée par un déficit de la demande globale. Dans de nombreuses économies développées, les réductions drastiques des dépenses publiques et les hausses des impôts sur le revenu et des taxes à la consommation pèsent lourdement sur les entreprises privées et les ménages, estime l’OIT.  Le rapport met aussi l’accent sur le nombre de travailleurs pauvres vivant avec moins de 2 dollars par jour: 839 millions de travailleurs (soit 26,7% de l’emploi total).   »La leçon consiste à ne pas accepter une sorte de fatalité et de penser que nous sommes condamnés à une croissance du chômage », a affirmé lundi dans une conférence de presse à Genève M. Ryder. « Il est absolument nécessaire d’intervenir pour stimuler l’emploi comme voie de sortie de crise. Par définition la sortie de crise c’est quand les gens sont de retour au travail », a-t-il dit.  Le rapport appelle les gouvernements à dépenser davantage dans des politiques actives du marché du travail (PAMT), pour lesquelles 0,6% du PIB ont été dépensés en 2011. Si ce chiffre passait à 1,2% ce sont 3,9 millions d’emplois supplémentaires qui pourraient être créés dans les économies développées dont l’Union européenne, affirme l’étude.

 

2014 : année de la reprise pour le président du conseil européen

2014 : année de la reprise pour le président du conseil  européen

 

Le président du conseil européen Herman Van Rompuy a affirmé dimanche qu’il s’attendait à un redressement de l’activité économique en Europe en 2014, précisant qu’il y aura de la croissance positive partout en zone euro, à l’exception de la Slovénie et de Chypre.  S’exprimant en flamand sur la chaîne de télévision VTM, il a déclaré que « dans la zone euro, à l’exception de la Slovénie et de Chypre, nous irons vers de la croissance économique positive ».  Selon lui, même les pays en difficulté comme l’Espagne et la Grèce montrent des signes de croissance.  Pour M. Van Rompuy, 2014 sera l’année de la reprise bien que ce ne soit pas encore visible à cause de la persistance actuelle des mauvais chiffres du chômage.  Des créations d’emplois nécessiteront plus de temps, a ajouté le président du conseil européen, qui rédige à l’heure actuelle un livre dont le titre sera « l’Europe après la tempête ».   »Je suis persuadé qu’une majorité écrasante des populations européennes est en faveur de l’Union européenne », a-t-il dit.

 

Mory Ducros : éventuelle reprise avec dépeçage

Mory Ducros : éventuelle reprise avec dépeçage

 

Il y aura sans doute un repreneur pour Mory Ducros mais avec beaucoup de casses sociales, on parle d’au moins 2000 suppressions d’emplois plus les sous-traitants (actuellement 2000), la plupart des très petites entreprises). La profession est très dubitative car la surcapacité de l’offre en messagerie est t structurelle. S’y ajoute la dépression conjoncturelle qui se traduit par une baisse des volumes. Le dumping sur les prix fragilise l’ensemble du secteur. Cinq repreneurs potentiels se seraient manifestés auprès de l’administrateur judiciaire chargé du dossier du transporteur Mory Ducros, en redressement judiciaire, selon des sources syndicales. Cependant, aucune offre ferme n’a été faite, a précisé la direction. Lors d’une audience technique, qui s’est déroulée vendredi après-midi au tribunal de commerce de Pontoise, l’administrateur judiciaire a fait état de cinq repreneurs potentiels, dont les noms n’ont pas été précisés, qui ont demandé à retirer un dossier, ont indiqué à l’AFP Jean-Claude Hacquard, secrétaire général CGT, et Fabian Tosolini, secrétaire national CFDT Transports, qui ont assisté à l’audience.  Selon Fabian Tosolini, il ne s’agirait que de reprises partielles. La direction de Mory Ducros a précisé qu’il n’y a pas d’offre ferme: « c’est normal, la date limite de dépôt des dossiers est fixée au 3 janvier ». Si des offres sont déposées, le tribunal de commerce de Pontoise les examinera lors d’une audience le 31 janvier. Un comité d’entreprise devrait être convoqué courant janvier, pour présenter les offres. Mory Ducros, qui compte plus de 5.000 salariés et fait travailler 2.000 autres employés de sous-traitants, a été placé le 26 novembre en redressement judiciaire avec une période d’observation de six mois. Mory Ducros et son propriétaire Arcole Industries avaient eux-mêmes dit leur intention de présenter un plan. Mais rien n’a filtré depuis.  Selon des syndicats, le ministre du Redressement productif a évoqué devant eux il y a une semaine une piste d’offre de reprise globale avec forte restructuration à la clef. « L’audience d’aujourd’hui nous a permis au moins de savoir deux choses. On connaîtra le dénouement judiciaire le 31 janvier, et, le 4 janvier au matin, soit on sera repris, soit on sera en liquidation judiciaire », a encore commenté Fabian Tosolini, qui se dit « inquiet.

Kem One: reprise par Krassny

Kem One: reprise par Krassny

 

L’industriel Alain de Krassny va récupérer une partie des activités de Kem One, et le fonds Open Gate devrait entrer au capital ultérieurement. . Le tribunal de commerce de Lyon a validé, ce vendredi 20 décembre, la reprise d’une partie des activités de Kem One, par l’industriel Alain de Krassny. Le Français était seul en lice après que l’américain Open Gate Capital a retiré son offre la veille. Le tribunal, qui devait initialement rendre son verdict mercredi, a repoussé sa décision à ce jour pour étudier la demande de fusion des offres formulée au début de l’audience par les deux repreneurs potentiels.  Mais cette opération a été déclarée « techniquement impossible par les magistrats ». Le fonds américain a, de ce fait, retiré son offre mercredi, assurant qu’il procéderait à une fusion ultérieure si le tribunal désignait Alain de Krassny comme repreneur. Une partie de Kem One, entreprise née il y a un an demi de la cession des activités vinyliques d’Arkema au financier Gary Klesch, a été placée en redressement judiciaire en mars dernier. Seule l’activité production de PVC est concernée par le plan de redressement menaçant 1.300 emplois. Arkema, toujours créancier de Kem One, annonce d’ailleurs ce vendredi soir effacer la dette du groupe « afin de faciliter cette reprise ». Un geste qui lui coûtera entre 15 et 20 millions d’euros de charge nette au 4ème trimestre. L’actionnaire réaffirme d’ailleurs son engagement de reclasser en interne 100 salariés de Kem One.

 

La Redoute : reprise avec 700 emplois en moins

La Redoute : reprise avec 700 emplois en moins

 

Kering a annoncé mercredi avoir opté pour le projet de reprise de La Redoute par ses dirigeants et être entré en négociations exclusives avec Nathalie Balla, PDG de l’entreprise, et Eric Courteille, secrétaire général de sa maison-mère Redcats. Le projet, déposé en fin de semaine dernière seulement, a eu la préférence de François-Henri Pinault, PDG de Kering qui boucle ainsi sa sortie de la distribution après la cession du Printemps, de Conforama, de ses activités américaine et nordique de vente à distance et la mise en Bourse de la Fnac. Le tandem l’a emporté face à la société foncière Altarea-Cogedim, au fonds américain The Gores Group ainsi qu’à un entrepreneur du Nord. La cession se fera pour un euro symbolique, Kering s’étant engagé à recapitaliser l’entreprise déficitaire, lui apportant les sommes nécessaires à la modernisation de son outil industriel, à la couverture des pertes des prochaines années et au financement des mesures de reconversion des salariés, qui redoutent un plan social pouvant dépasser les 700 emplois. Les pouvoirs publics, par la voix du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, et la maire de Lille Martine Aubry étaient montés au créneau pour demander à Kering de choisir un repreneur à même d’assurer la pérennité de l’entreprise. Kering, qui dit avoir injecté plus de 400 millions d’euros dans sa filiale de vente à distance depuis 2008, est prêt, selon des sources proches du dossier, à la recapitaliser à hauteur d’au moins 300 millions d’euros. Sans donner de montant précis, François Henri-Pinault a déclaré dans une interview au Figaro que « la somme exacte (serait) fixée au terme des négociations ». « C’est une somme très importante, à la hauteur des enjeux », a-t-il ajouté.  

 

Mory Ducros: quelle reprise partielle ?

Mory Ducros: quelle reprise partielle ?

« Nous sommes disposés à participer à une offre de reprise partielle, aux côtés de partenaires et avec le soutien des pouvoirs publics, afin de constituer un réseau de messagerie viable dans la durée », a assuré le président d’Arcoles Industries, André Lebrun, au quotidien économique Les Echos de lundi.  Mory Ducros, qui emploie plus de 5.000 personnes, doit être placé en redressement judiciaire mardi par le tribunal de commerce.  La période d’observation qui s’en suivra est l’occasion d’ouvrir « le champ des possibles », a précisé André Lebrun.  Né de la fusion de deux entreprises malades, l’entreprise de messagerie Ducros et le transporteur Mory, tous deux rachetés par Arcole Industries, filiale du groupe Caravelle spécialisée dans la reprise de sociétés en difficultés, Mory Ducros n’a pas résisté à la crise du marché de la messagerie.  En 2012, l’ensemble a enregistré une perte d’exploitation de 65 millions d’euros sur un chiffre d’affaires de 670 millions d’euros, a précisé M. Lebrun.  Ces derniers mois, l’entreprise, qui dispose d’une flotte d’environ 4.500 véhicules, a vu le nombre de ses agences en France diminuer de 115 à 84.  André Lebrun n’a pas précisé le périmètre d’activité envisagé dans le cadre d’une reprise partielle de Mory Ducros.

 

Croissance : reprise affaiblie en Europe

Croissance : reprise affaiblie en Europe

 

La fragile reprise du secteur privé dans la zone euro s’est affaiblie de manière inattendue au mois de novembre, la vigueur de l’économie allemande ne parvenant pas à compenser une nouvelle dégradation en France, selon les premiers résultats de l’enquête PMI de Markit auprès des directeurs d’achat. L’estimation « flash » de l’indice composite de cette enquête, qui combine l’industrie et les services, est ressorti à 51,5 contre 51,9 le mois précédent, en dessous de la plus basse des prévisions des économistes interrogés par Reuters. Il se maintient toutefois au-dessus de la barre des 50 qui sépare croissance et contraction. Les résultats de l’enquête « flash » laissent augurer d’une croissance de 0,2% de la zone euro au quatrième trimestre, selon l’économiste en chef de Chris Williamson, une prévision conforme au consensus des économistes interrogés par Reuters. Le produit intérieur brut de la zone euro a enregistré une croissance de 0,1% au troisième trimestre, selon une première estimation publiée la semaine dernière par Eurostat. « Il est important de rappeler qu’il croit encore », a souligné Chris Williamson. La fragilité de la reprise au sein de la zone euro a conduit la Banque centrale européenne à abaisser son principal taux directeur à un nouveau plus bas record le 7 novembre. Confrontés à un ralentissement très marqué de la hausse des prix, les responsables monétaires européens ont souligné depuis qu’ils disposaient d’autres outils pour lutter si nécessaire contre un éventuel risque de déflation. Les enquêtes PMI montrent, une nouvelle fois, que l’écart entre l’Allemagne, principal moteur de reprise dans la zone euro, et les autres pays du bloc, France en tête, se creuse.  

 

Reprise Goodyear: Montebourg désavoué par Titan

Goodyear: Montebourg désavoué par Titan

Le fabricant américain de pneus Titan International aurait fait une offre de reprise partielle pour le site de Goodyear à Amiens Nord, qui concernerait 333 salariés.  Cette proposition concerne l’activité de pneus agricoles, avec un maintien des emplois « garanti pendant quatre ans ». En outre, le PDG de Titan International, Maurice Taylor, a prévu d’investir « une centaine de millions de dollars, dont 40 millions minimum sur le site », a précisé le ministre. De son côté, la direction de Goodyear a fait savoir qu’elle n’avait pas reçu d’offre de reprise. Titan avait déjà fait une offre de reprise partielle pour le site de Goodyear, promis à la fermeture, avant de jeter l’éponge il y a un an.Dans une lettre acerbe adressée à Arnaud Montebourg, Maurice Taylor avait alors raillé l’attitude du gouvernement français et des salariés du site, ce qui lui avait valu les foudres des syndicats et d’une partie de la classe politique française. »Je lui ai dit que sa lettre avait été extrêmement préjudiciable pour la France et que je n’avais pas apprécié qu’il ait dit du mal de travailleurs qui ne cherchent qu’à travailler », a rappelé lundi le ministre du Redressement productif. Pour autant, il a jugé solide la nouvelle proposition de Maurice Taylor. »C’est une manière de maintenir un outil industriel sur le site d’Amiens Nord et de le redéployer avec des investissements nouveaux », a fait valoir le ministre.Le site, qui emploie environ 1.200 personnes, est condamné à la fermeture depuis janvier. Le projet de Titan International prévoit de reprendre une partie de l’activité une fois mis en oeuvre le plan social présenté par la direction de Goodyear, qui fait l’objet de multiples procédures.

Croissance- INSEE : reprise très faible et très fragile

Croissance- INSEE : reprise très faible et très fragile

 

 

D’après l’INSEE la reprise est très faible et très fragile témoin la consommation qui recule en août. . L’économie française est bien sortie de la récession avec un rebond de 0,5% de son produit intérieur brut au deuxième trimestre, selon les chiffres de l’Insee publiés ce vendredi 27 septembre. Cela fait suite à deux trimestres de recul. L’Institut de la statistique a par ailleurs révisé l’évolution de l’activité au premier trimestre: le repli du PIB a été ramené à -0,1% au lieu de -0,2% prévu jusqu’ici. Mais ces chiffres satisfaisants sont nuancés par d’autres. La dette publique a augmenté de 41,9 milliards d’euros au deuxième trimestre pour atteindre 1.912,2 milliards fin juin, soit 93,4% du PIB. Par ailleurs, la consommation des ménages est en baisse de 0,4% en août après une hausse de 0,4% en juillet. La reprise de juillet est liée aux dépenses en automobile et en produits alimentaires tandis que la baisse d’août est « principalement imputable à une nouvelle diminution des dépenses alimentaires et en énergie ».

Croissance: reprise en zone euro mais pas en France

Reprise en zone euro mais pas en France

La méthode Coué a des limites, on claironne partout que la reprise est là ; elle est timide en Europe mais absente en France où l’indice PMI chute en août. L’essai n’est pas encore tout à fait transformé, mais la zone euro est sur la bonne voie. L’indice PMI composite dans la zone, qui permet de mesurer l’activité du secteur privé, a encore progressé au mois d’août. Selon les estimations du cabinet Markit publiées ce jeudi 22 août, l’indice est ressorti à 51,7 points, soit son plus haut niveau depuis deux ans! En juillet, l’indice PMI composite s’était déjà élevé à 50,5 points, franchissant ainsi les 50 points, la frontière entre une expansion et une contraction de l’activité. « Il s’agit d’un résultat préliminaire (85% des réponses) mais qui confirme le rebond de l’activité enregistré dans le courant du printemps », a commenté, dans une note, Jean-Luc Proutat, économiste chez BNP Paribas. « Le fait de retrouver, pour la première fois depuis janvier 2012, un PMI à plus de 50 points dans un secteur qui représente 70% du PIB est relativement encourageant. Cela indique que l’embellie tend à se diffuser », poursuit-il.  Dans les faits, cette bonne performance est surtout tirée par l’Allemagne, qui joue son habituel rôle de locomotive de la zone euro avec un indice à 53,4 points en août. A l’inverse, la France patine, avec un PMI composite qui retombe à 47,9 points après avoir atteint 49.1 points au mois de juillet. Pour Jonathan Loynes, économistes chez Capital Economics, ce dernier point « suggère que la hausse surprise de la croissance française de 0,5% au deuxième trimestre pourrait n’être qu’un signal de courte durée ». La zone euro est sortie de la récession au deuxième trimestre, avec une hausse du PIB de 0,3%, tirée notamment par les demandes intérieures allemande et française, selon les statistiques publiées le 14 août dernier par Eurostat.

Croissance : pas de vraie reprise !

Croissance : Pas de vraie reprise !

La  reprise est-elle là ? Non, .Il faudrait par ailleurs au moins 1.5% pour en à créer des emplois, on en est loin pour 2013 et 2014. Contrairement à ce que dit le bon chiffre du second trimestre (+0.5%) dû surtout aux dépenses de chauffage. Premier bémol : les moteurs de la croissance au printemps sont des moteurs très temporaires. Les dépenses des ménages ont, en fait, été largement tirées par la surconsommation d’énergie due à la rigueur de l’hiver.  Deuxième bémol : le restockage a vocation à s’interrompre dès que les surplus auront retrouvé leur niveau d’équilibre, ce qui prend trois à six mois en général, guère plus. Certes, le restockage est la plupart du temps le tout premier stade de la reprise. Mais celle-ci ne se déploie véritablement que lorsque l’investissement des entreprises, l’emploi et la consommation, alimentée par des nouveaux gains de pouvoir d’achat, prennent le relais. Or c’est là que le bât blesse car pour l’instant, le comportement des entreprises reste très prudent: leurs investissements ont encore légèrement reculé au printemps, et elles ont continué à licencier (27.000 postes détruit entre avril et juin). Quant à la consommation, au-delà de l’effet « chauffage », elle semble très contrainte pour le reste de l’année, compte tenu du niveau atteint par le chômage, par la rigueur salariale et l’alourdissement des prélèvements.  La clé de cette reprise, c’est le gouvernement qui l’a entre les mains: soit il réussit à convaincre les entreprises que leur horizon fiscal et réglementaire va se stabiliser à la rentrée. A ce moment-là leurs comportements pourront se dégeler, en témoigne le frémissement de leur demande de crédit, selon la Banque de France. Et dans ce cas-là la reprise pourra se déployer timidement. Soit les entreprises sont à nouveau sollicitées avec au bout du compte un alourdissement du coût du travail (financement des retraites, prise en compte de la pénibilité, hausse de la fiscalité sur les dividendes…), et elles seront le maillon indispensable qui manquera à la reprise. Dernier danger: que le gouvernement, qui espérait revivre un scénario à la Jospin (autrement dit surfer sur une reprise qui forcément finit toujours par arriver après une récession) se sente dispenser de lancer les grandes réformes dont la France a besoin pour assurer sa compétitivité à long terme (retraites, fiscalité, réduction de la dépense publique et modernisation de l’Etat…).

 

Pas de vraie reprise de la croissance

Pas de  vraie reprise de la croissance

 

 

Le  PIB français au deuxième trimestre  a atteint 0,5%, sa meilleure performance depuis le premier trimestre 2011.  Des explications: la bonne résistance de la consommation des ménages (+0,4%), et la reprise de la production industrielle, provoquée par la nécessité pour les entreprises de reconstituer des stocks vidés pendant la récession. Pour autant, la reprise est-elle là ? Non, contrairement à ce que dit ce bon chiffre. Premier bémol : les moteurs de la croissance au printemps sont des moteurs très temporaires. Les dépenses des ménages ont, en fait, été largement tirées par la surconsommation d’énergie due à la rigueur de l’hiver.  Deuxième bémol : le restockage a vocation à s’interrompre dès que les surplus auront retrouvé leur niveau d’équilibre, ce qui prend trois à six mois en général, guère plus. Certes, le restockage est la plupart du temps le tout premier stade de la reprise. Mais celle-ci ne se déploie véritablement que lorsque l’investissement des entreprises, l’emploi et la consommation, alimentée par des nouveaux gains de pouvoir d’achat, prennent le relais. c’est là que le bât blesse car pour l’instant, le comportement des entreprises reste très prudent: leurs investissements ont encore légèrement reculé au printemps, et elles ont continué à licencier (27.000 postes détruit entre avril et juin). Quant à la consommation, au-delà de l’effet « chauffage », elle semble très contrainte pour le reste de l’année, compte tenu du niveau atteint par le chômage, par la rigueur salariale et l’alourdissement des prélèvements. La clé de cette reprise, c’est le gouvernement qui l’a entre les mains: soit il réussit à convaincre les entreprises que leur horizon fiscal et réglementaire va se stabiliser à la rentrée. A ce moment-là leurs comportements pourront se dégeler, en témoigne le frémissement de leur demande de crédit, selon la Banque de France. Et dans ce cas-là la reprise pourra se déployer timidement. les entreprises sont à nouveau sollicitées avec au bout du compte un alourdissement du coût du travail (financement des retraites, prise en compte de la pénibilité, hausse de la fiscalité sur les dividendes…), et elles seront le maillon indispensable qui manquera à la reprise. Dernier danger: que le gouvernement, qui espérait revivre un scénario à la Jospin (autrement dit surfer sur une reprise qui forcément finit toujours par arriver après une récession) se sente dispenser de lancer les grandes réformes dont la France a besoin pour assurer sa compétitivité à long terme (retraites, fiscalité, réduction de la dépense publique et modernisation de l’Etat…).

 

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