Archive pour le Tag 'reprise'

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Croisance Industrie : reprise en zone euro sauf en Chine, au Japon….et en France

Croisance Industrie : reprise en zone euro sauf en Chine, au Japon….et en France

 

Hollande clame depuis des semaines, «  la reprise est là » oui,  mais pas en France, en zone euro. L’industrie est toujours dans le rouge comme en Chine et au japon ( ce qui prouve par parenthèse que la crise mondiale est encore loin d’être soldée). L’activité dans l’industrie manufacturière était à la peine en mars en Chine et au Japon, ce qui plaide pour un nouvel assouplissement des politiques monétaires dans la région au moment où les entreprises de la zone euro commencent à bénéficier des dernières initiatives de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière a commencé le 9 mars à acheter sur les marchés des obligations d’Etat dans le cadre de son nouveau programme d’assouplissement quantitatif (« quantitative easing », QE) afin de soutenir le crédit et de faire remonter l’inflation. L’indice des directeurs d’achat (PMI) du secteur manufacturier de la zone euro a atteint le mois dernier son plus haut niveau depuis 10 mois à 52,2 selon les résultats définitifs de l’enquête mensuelle Markit, après 51,0 en février.  Ce baromètre très suivi de l’activité manufacturière est ainsi pour le 21e mois consécutif au-dessus de la barre de 50 qui sépare expansion et contraction. La demande à l’export a soutenu la composante de l’activité manufacturière, au plus haut depuis 10 mois, qui entre dans le calcul de l’indice PMI composite attendu mardi prochain. Le secteur industriel de la zone euro profite entre autres de la dépréciation de l’euro, favorisée par le QE de la BCE et qui atteint environ 12% depuis le 1er janvier face au dollar. En Grande-Bretagne, le PMI manufacturier, soutenu lui aussi par la hausse des commandes étrangères et la vigueur de la demande intérieure, a atteint son plus haut niveau en huit mois.  Le retard français est net pour le secteur manufacturier, toujours en contraction en France avec un PMI « flash » à 48,2 alors qu’en Allemagne, il est en croissance avec un chiffre de 52,4. ( 50 indique la limite  entre croissance et régression). Même pour l’ensemble de l’économie, l’écart est encore significatif le PMI composite allemand ressort à 55,3 contre 51,7 seulement pour le français.  Pour l’ensemble de la zone euro, L’indice des services, lui aussi au plus haut depuis mai 2011, ressort à 54,3 contre 53,7 alors que le consensus le donnait à 53,9 et celui du secteur manufacturier a progressé à 51,9, un plus haut de 10 mois, contre 51,0 le mois dernier et 51,5 attendu. Ces chiffres suggèrent une croissance de 0,3% du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au premier trimestre, précise Markit, soit un chiffre similaire à celui enregistré sur les trois derniers mois de l’an dernier mais inférieur à celui de 0,4% attendu en moyenne par les économistes interrogés par Reuters au début du mois. Comme la France, la Chine et le Japon sont dans le rouge.  L’indice PMI chinois officiel est certes remonté à 50,1 contre 49,9 en février mais celui calculé par Markit-HSBC, qui prend davantage en compte les petites et moyennes entreprises, traduit une contraction pour le deuxième mois d’affilée. Les deux enquêtes suggèrent que le climat économique en Chien reste morose, ce qui pourrait peser sur les chiffres du produit intérieur brut (PIB) du premier trimestre attendus le 15 avril.   »Une nouvelle confirmation du fait que l’économie réelle évolue désormais sur un rythme inférieur à l’objectif officiel aboutira probablement à de nouvelles mesures d’assouplissement de la part de PBoC », estime Qu Hongbin, chef économiste de HSBC pour la Chine.  Un débat similaire est en cours au Japon, y compris dans les rangs du Parti libéral démocrate (PLD) du Premier ministre Shinzo Abe, où certains réclament de nouvelles mesures de soutien à la Banque du Japon (BoJ).   »L’économie est au point mort et les prix devraient continuer de baisser. L’inaction n’est pas envisageable pour la BoJ », a ainsi déclaré à Reuters Kozo Yamamoto, spécialiste de la politique monétaire au PLD.  Le PMI manufacturier japonais a reculé en mars à 50,3, les commandes du marché intérieur diminuant pour la première fois depuis près d’un an.

 

Pas de reprise pour les patrons de PME

Pas de reprise pour les patrons de PME

 

Selon le baromètre LCL-La tribune IPSOS,. Seuls 26% des chefs d’entreprise interrogés anticipent une hausse de leur activité cette année. Une proportion quasi-équivalente – 25% – table sur une baisse. Ils sont 48% à envisager une stabilisation de leur activité. Dans ce contexte, tirer des plans sur la comète est compliqué. Résultat, si les achats d’équipement progressent,  » la destruction d’emplois est toujours à l’œuvre « , observe Yves Fradier, le responsable du service des grandes enquêtes chez Ipsos. Pour l’instant, n’en déplaise au gouvernement et en particulier au ministère de l’Economie, les mesures contenues dans la politique de l’offre du gouvernement semblent donc avoir un effet pour le moins discret, permettant seulement de limiter la casse. La crise de 2008-2009 et ses soubresauts ont fait trop de dégâts dans le tissu productif français pour que l’activité redémarre par la simple grâce de quelques mesures fiscales. Parmi ces mesures, citons les allégements de cotisations patronales en vigueur depuis le 1er janvier prévus par le Pacte de responsabilité, l’augmentation de 4% à 6% du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). S’ajoutent à ces deux mesures qui permettent de réduire le coût du travail, la montée en puissance des nouveaux outils à l’exportation que l’exécutif vient de lancer parmi lesquels le crédit export. Quant à la baisse des cours de certaines matières premières, et notamment du brut, et à la dépréciation de l’euro face au dollar – depuis un an, l’euro a reculé de 23% face au dollar – et, ils semblent également sans effet. Dans ce contexte, c’est un pronostic mi-figue, mi-raisin qu’Axelle Lacan, économiste chez LCL formule.  » Si la consommation des ménages restera le moteur de la croissance française en 2015, la contribution de l’investissement serait à nouveau négative, plombée par l’ajustement de l’investissement des ménages. Les ventes de logements neufs ont baissé en 2014 [environ -4% en volume], du fait notamment du niveau élevé des prix, de la hausse du chômage et du succès très mitigé du dispositif Duflot pour l’investissement locatif « . Et de poursuivre :  » L’acquis négatif laissé en fin d’année est tel, qu’il ne sera pas compensé par les performances modestes attendues en 2015. Du côté des entreprises, la demande progresse, mais à un rythme modéré. La profitabilité reste dégradée. Et la confiance est toujours fragile, les variations de stocks, modestes, en portant également la trace. Enfin, malgré la dépréciation de l’euro, la contribution du commerce extérieur serait nulle, le déficit structurel de compétitivité empêchant la France d’en tirer pleinement parti « .

« La reprise est là » (Hollande)…..Où ça ?

« la reprise est là » (Hollande)…..Où ça ?

 

C’est la troisième fois en quelques mois  que Hollande annonce que la reprise est là «  La France est même le pays où elle avance le plus »  dit-il encore .  Là mais où ? En Europe à peine ( il y a même uen baisse des commandes industrielles en Allemagne),  en Chine,  la croissance es tasse sérieusement même aux Etats Unis on s’interroge avec la baisse des mises en chantier et la hausse du dollar . En fait la reprise mondiale est assez faible, insignifiante en Europe et difficilement décelable en France ( contrairement à ce qui a été dit il n’y a pas  eu de baise du chômage jusque là). 1% c’est ce que prévoit les experts pour la croissance de la France en 2015. Pas de quoi pavoiser, surtout pas d’annoncer la fin de la crise ou même l’inversion du chômage. Dans les régions chaque jours des usines ferment . La croissance économique (+0,4% en 2014 et +0,8% en 2015) est insuffisante pour inverser la courbe des défaillances, toujours très élevées (63 400 en 2014 et 2015), Une région française sur deux connait une nouvelle augmentation des défaillances , 9 entreprises sur 10 entrées en procédure collective finissent en liquidation judiciaire. Avec + 0,4%, la France affiche un taux de croissance inférieur à 1% pour la troisième année consécutive – du jamais vu depuis l’après-guerre. La consommation des ménages reste atone et l’investissement se contracte depuis mi 2011 (11 baisses sur les 13 derniers trimestres). Une légère amélioration est cependant attendue en 2015. La croissance serait de +0,8%, notamment grâce à un rebond mécanique de l’investissement des entreprises et un léger regain de dynamisme du commerce extérieur, reposant essentiellement sur un scénario de baisse durable de l’euro.  Pour autant, cette éclaircie ne sera pas suffisante pour inverser l’évolution des défaillances : les observations sur une longue période montrent qu’il faut en moyenne +1,7% de croissance du PIB pour enclencher un véritable reflux des défaillances. Ainsi, les défaillances continueront d’augmenter en 2014 (+1%) et atteindront même un nouveau record en volume, dépassant les sommets de la crise: 63 400 défaillances attendues en 2014 et également en 2015, contre 62 714 en 2009. Ce n’est pas la première fois que François Hollande voit poindre la reprise, loin s’en faut. « La reprise, elle est là, mais elle est trop fragile, trop hésitante, trop vulnérable », affirmait déjà le chef de l’Etat le 14 juillet 2014. Cette déclaration faisait elle-même écho à un constat similaire dressé le 14 juillet 2013.  François Hollande assurait alors que « la reprise économique, elle est là! ». « La France est même le pays où elle repart le plus rapidement », poursuivait-il. On connaît la suite: que ce soit en 2013 et 2014, la croissance française n’a pas décollé (+0,3% pour 2013 et +0,4% pour 2014). Et sur 2014 l’Hexagone a fini à la traîne par rapport à l’ensemble de la zone euro (+0,8%).Même pour 2015, la Commission européenne est plus optimiste pour l’ensemble de la zone euro (+1,3%) que pour l’Hexagone (+1%).  Toujours pour 2015, à l’image de François Hollande, les économistes voient quelques signaux, mais ne crient pas victoire pour autant. « On assiste à une amorce de reprise. Il faut davantage le voir comme un encouragement », expliquait Frederik Ducrozet, économiste zone euro à BFMbusiness.com, le 26 février dernier.  De son côté Hélène Baudchon, économiste France chez BNP Paribas écrivait, le 27 février dernier que « les signes de reprise restent ténus ». « Sur le front conjoncturel, la reprise apparaît encore bien incertaine au regard du résultat des enquêtes INSEE sur le climat des affaires en février », détaillait le servile institut. Il  voyait néanmoins « quelques éléments encourageant à mettre en avant » au niveau de la production industrielle ou encore la confiance des ménages. Avec les lunettes grossissantes  de Hollande ?

 

Croissance- Emploi- Sondage petits patrons : pas de reprise avant 2018

Croissance- Emploi- Sondage petits patrons : pas de reprise avant 2018

Les petits patrons qui représentent  de l’ordre de 30% de la richesse nationale et à peu près autant en matière d’emplois sont très pessimistes sur l’évolution de(l’économie et de l’emploi.  Pour eux il ne fauta pas attendre une inversion du chômage avant 2018. Des petits patrons au plus prés des réalités du marché et qui sentent  bien l’évolution de la demande aussi bien celles des ménages que des entreprises. Un sondage qui confirme l’atonie de la demande, la tension sur les prix et l’attentisme général. Selon le  baromètre des très petites entreprises (TPE), réalisé par l’IFOP pour la société Fiducial et dont Le Figaro a pu consulter les résultats, les patrons de TPE ne croient toujours pas en la politique du gouvernement. Seulement 27 % d’entre eux anticipent un rebond de l’économie à l’horizon 2017. Pis, 28 % prévoient une stagnation du PIB et 45 % même une récession. Résultat, six sur dix n’envisagent pas de décrue du chômage avant… «2018 ou après». Un véritable camouflet pour le gouvernement Valls, car 2 % seulement des patrons de TPE pensent que l’inversion de la courbe du chômage interviendra dès cette année, et 13 % en 2016. D’ailleurs, 85 % d’entre eux anticipent une année atone sur le front de l’emploi, seules 9 % des TPE prévoyant de créer des postes. Pour mémoire, les TPE représentent 97 % des entreprises en France, génèrent 27 % de la valeur ajoutée et concentrent 30 % de l’emploi. Et ce n’est pas, d’après eux, la loi Macron – votée au forceps (en première lecture) à l’Assemblée et qui débarquera au Sénat en avril – qui va changer la donne. S’ils sont un sur trois à penser que le texte défendu par le ministre de l’Économie pour relancer la croissance va dans le bon sens (mais pas assez loin), ils sont plus d’un sur deux (55 %) à juger que «ce projet ne va rien changer à la situation de l’économie française».

 

Reprise américaine pour 3 ans d’ Arc International

Reprise américaine pour 3 ans d’ Arc International

Arc international sera repris avec engagement pour le fonds américain de ne pas revendre la société avant 3 ans. Le projet de prise de contrôle par le fonds d’investissements américain Peaked Hill Partners LLC (PHP) a été présenté mercredi à son comité d’entreprise, avec la bénédiction du ministre de l’Économie, Emmanuel Macron. Une solution permettant notamment d’éviter le redressement judiciaire. La famille Durand, encore propriétaire à 100 % du groupe créé en 1825, s’est donc résolue à passer la main et ne conserverait que 20 % à 25 % du capital. Aux termes de cet accord, le fonds PHP s’engage à débourser 58 millions d’euros pour recapitaliser l’entreprise en difficulté, tandis que les Durand ajouteront 2 millions. Par ailleurs, un programme d’investissement de 300 millions d’ici à 2018 est prévu pour améliorer les outils de production du groupe. Il permettrait, entre autres, d’améliorer l’automatisation du site installé à Arques, dans le Pas-de-Calais.

 

SNCM: reprise en rondelles de saucisson ?

SNCM: reprise en rondelles de saucisson ?

 

Finalement il pourrait être possible d’éviter l’amende Bruxelles de 400 millions mais en découpant l’ancienne activité de la SNCM. Cette amende rendait évidemment impossible toute possibilité de reprise. L’Union européenne a en effet  autorisé la France à transférer « en plusieurs lots » la délégation de service public (DSP) accordée à la SNCM pour la desserte maritime entre la Corse et le continent, a annoncé mercredi le secrétaire d’Etat en charge des Transports, Alain Vidalies. C’est une « étape importante » en vue d’une éventuelle reprise de la compagnie maritime, a indiqué le secrétaire d’Etat devant l’Assemblée nationale. « Cela va effectivement dans le bon sens », a réagi la direction de la SNCM ce 17 décembre. Renouvelée en septembre 2013 pour une durée de dix ans, la DSP maritime entre la Corse et le continent est partagée entre la SNCM et La Méridionale La SNCM a été placée en redressement judiciaire fin novembre, à la demande de la direction de compagnie. Notamment par son actionnaire majoritaire Transdev, qui avait accéléré le placement en cessation de paiement de la société en réclamant le remboursement immédiat de toutes ses créances, soit 117 millions d’euros, tout en sachant pertinemment que la compagnie n’était pas en mesure de les honorer. L’Etat, actionnaire à 25% de la compagnie, considérait également que le redressement judiciaire était la seule solution pour annuler les condamnations européennes à rembourser des aides publiques jugées illégales pour plus de 400 millions d’euros. Jusqu’à présent, les éventuels repreneurs de la compagnie étaient refroidis d’une part par les incertitudes juridiques qui demeurent sur le maintien ou non de l’amende en cas de reprise. D’autre part, ils réclamaient la garantie de pouvoir conserver la délégation de service public pour la desserte Corse-Méditerranée. Il semble que la décision de Bruxelles annoncée aujourd’hui lève le doute au moins sur ce deuxième point.  Baja Ferries et son président, Daniel Berrebi, armateur français d’origine tunisienne, a notamment déjà dit son intérêt pour ce dossier en juin et affirmé avoir un plan pour sauver ce qui peut l’être de la SNCM. Chroniquement déficitaire, la SNCM emploie environ 2.000 salariés, dont 1.500 en CDI, et fait vivre de nombreux sous-traitants sur le port de Marseille.

 

Automobiles : pas de vraie reprise en France

Automobiles : pas de vraie reprise en France

Alors que le redémarrage s’amorce en Europe , la France est à la traine avec une croissance qui devrait se situer entre 1 et 2% en 2014. D’une certaine manière les chiffres de la confiance, de la croissance et de l’automobile suivent la même courbe en France : si le décrochage provoqué par la crise économique a été moins fort que chez nos voisins, le redémarrage est bien plus lent. Résultat, alors que les ventes d’automobiles rebondissent en Europe, +6,5% d’immatriculation en octobre, la France fait figure d’exception. Et, les ventes pour le mois de novembre devraient être en recul.  Le marché de l’automobile est très sensible à la croissance et au moral des Français, or ces deux indicateurs sont actuellement dans le rouge. Ce qui se traduit sans surprise par un recul des ventes de voitures, certains professionnels allant jusqu’à parler d’un « véritable décrochage ». Certes, les nouveaux modèles, comme la Twingo ou la Clio 4, se vendent bien mais ils ne permettent pas de tenir à eux seuls le marché français. La raison est toujours la même : un véritable attentisme de la part des clients, renforcé par le contexte de crise. Les français ont peur de l’avenir et, du coup, ne se lancent pas dans l’achat d’une voiture.   Les ventes automobiles sont en plus pénalisées par la transition en cours : après avoir été la championne des motorisations diesel, la France commence à en revenir. « En France, le moteur diesel a longtemps été privilégié. Il l’est encore. (…) Cela a été une erreur, il faut progressivement revenir dessus avec intelligence et pragmatisme », soulignait d’ailleurs vendredi le Premier ministre Manuel Valls. Résultat, la fiscalité sur le diesel se fait de moins en moins avantageuse et remet en cause les certitudes des consommateurs. Moteur essence ou diesel ? Les consommateurs ne savent plus vraiment et reportent un peu plus leurs achats. Même constat morose du côté des entreprises, et notamment à cause des difficultés des professionnels du bâtiment et des travaux publics. Traditionnellement, ce sont de gros acheteurs de camionnettes ou de fourgonnettes mais l’atonie du secteur réduit leur chiffre d’affaires et donc le renouvellement de leur flotte automobile.

 

Croissance : pas de reprise en 2015 (OFCE)

Croissance : pas de reprise en 2015 (OFCE)

 

Selon l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), la France devrait afficher une croissance de 0,4% de son produit intérieur brut cette année, puis de 1,1% en 2015, Donc une croissance très insuffisante pour faire diminuer le chômage puisqu’il  faudrait une croissance de l’ordre de 1.5%.  Si la baisse du pétrole et de l’euro vont soutenir la croissance l’an prochain, la politique budgétaire aura toujours un impact négatif. En outre, la désinflation entraîne une hausse des taux d’intérêt réels, préjudiciable elle aussi à l’expansion. Le PIB n’augmenterait donc pas beaucoup plus de 1% l’an prochain,  L’institut de recherche économique OFCE prévoit une amélioration de la croissance économique en France l’an prochain, mais pas à un niveau suffisant pour faire baisser le chômage ou résorber significativement le déficit public. Les prévisions de l’institut sont proches de celles du gouvernement, qui s’attend à une progression du PIB de 0,4% cette année et de 1% l’an prochain, tout comme le FMI et l’OCDE. En tout état de cause, cette progression serait insuffisante pour enrayer la hausse du chômage, estime Xavier Timbeau, directeur du département analyse et prévision, qui estime à 1,5% le niveau de croissance qui permettrait de « stabiliser » le taux de chômage. L’institut table ainsi sur un taux de chômage de 9,8% l’an prochain, après 9,7% cette année. Et il estime que le déficit public ne devrait que faiblement se résorber, à 4,3% en 2015 après 4,5% cette année. Des chiffres encore une fois proches des prévisions du gouvernement, qui vise 4,4% en 2014 et 4,3% en 2015. Au-delà des frontières, c’est l’ensemble de la zone euro qui peine à renouer avec la croissance, ce qui en fait « le boulet de l’économie mondiale », souligne M. Timbeau. L’OFCE voit le PIB de cette région augmenter de 0,8% cette année (soit 0,5 point de moins que sa précédente prévision, en avril) et de 1,3% en 2015 (-0,3 point). Ainsi que le souligne Eric Heyer, « tous les organismes internationaux font  l’hypothèse que des coupes dans les dépenses ont un effet plus restrictif sur l’économie que les hausses d’impôts ». Ces coupes joueront donc fortement en 2015, la politique budgétaire amputant la croissance par ailleurs, « le mouvement de désinflation entraîne une hausse des taux d’intérêt réels », c’est-à-dire des taux d’intérêt hors inflation, qui efface les bénéfices de la réduction observée des taux nominaux », soulignent les experts.

 

Croissance : pas de reprise d’ici la fin de l’année (INSEE)

Croissance : pas de reprise d’ci la fin de l’année (INSEE)

 

Il fallait s’y attendre, après les mauvais résultats du premier et second trimestre, la suite sera auusi atone d’après l’INSEE . Tout juste 0.1% par trimestre au troisième et quatrième ; En cause surtout la consommation des ménages qui progresse à peine du fait des dépenses contraintes et de la méfiance générale. L’économie française demeurera donc en quasi-stagnation jusqu’à la fin de l’année et démarrera 2015 sans élan, selon les dernières projections de l’Insee publiées jeudi, qui hypothèquent la prévision d’une croissance de 1% l’an prochain retenue par le gouvernement pour bâtir le projet de loi de finances. Le produit intérieur brut de la France progresserait de 0,1% au troisième puis au quatrième trimestres après avoir stagné au premier semestre, la croissance ressortant en moyenne à 0,4% sur l’ensemble de l’année, comme en 2012 et en 2013.  A fin 2014, qui constitue l’horizon de prévision de l’Insee, l’acquis de croissance pour 2015 s’élèverait à 0,1% a précisé Vladimir Passeron, son chef du département de la conjoncture. L’hypothèse d’une croissance du PIB de 1% l’an prochain, retenue par le gouvernement pour l’élaboration du projet de loi de finances, a été qualifiée d’optimiste par le Haut Conseil des finances publiques qui a estimé qu’elle supposait un redémarrage rapide et durable de l’activité que n’annoncent pas les derniers indicateurs conjoncturels.  L’Insee, qui anticipait encore en juin une progression du PIB de 0,3% aux troisième et quatrième trimestres et de 0,7% en moyenne sur l’année, met en avant la rechute du climat des affaires dans l’ensemble des secteurs d’activité dans le courant de l’été pour expliquer l’abaissement de ses prévisions.

Zone euro : reprise de croissance sans la France

Zone euro : reprise de croissance sans la France

C’est la confirmation que la France est bien le malade de l’Europe puisque l’activité repart un peu tandis que la France fait du surplace. L’activité du secteur privé de la zone euro a connu en juillet son deuxième rythme de croissance le plus élevé en trois ans, la bonne tenue des services compensant des performances atones de l’industrie. Ceci étant, la poursuite de la reprise observée dans la plupart des pays -la France étant une exception- ne doit pas masquer les pressions déflationnistes pesant sur la région, à nouveau sur le devant de la scène deux jours avant la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). L’indice PMI composite est remonté à 53,8 contre 54,0 en estimation « flash » et 52,8 en juin. Il reste au-dessus de la barre des 50 séparant contraction et expansion de l’activité pour le treizième mois d’affilée. Le PMI du seul secteur des services est passé de 52,8 en juin à 54,2 en juillet. Selon Markit, les données du mois de juillet suggèrent que la zone euro croît à un rythme trimestriel de 0,4%. « Le problème est que cela se fait avec de très modestes créations d’emplois. Il y a également des incertitudes sur la direction que va prendre le rythme de croissance au cours des prochains mois », a déclaré Chris Williamson, économiste en chef chez Markit. La composante prix à la production, sous la barre des 50 depuis la fin 2011, s’est établie à 48,5 contre 49,2 en juin.

 

Chine : reprise de l’activité industrielle

Chine : reprise de l’activité industrielle

Signe sans doute d’un frémissement international, les indices de production sont positifs en juin. L’activité du secteur des services a continué de s’accroître en juillet, mais à un rythme moins vigoureux qu’en juin, montrent les résultats de l’enquête officielle réalisée auprès des directeurs d’achat du secteur. L’indice PMI pour le secteur non manufacturier a ralenti à 54,2 en juillet contre 55 en juin, a déclaré le bureau national des statistiques. La barre de 50 sépare la contraction de la croissance de l’activité. L’indice final HSBC/PMI pour le mois de juillet est ressorti à 51,7, son plus haut niveau depuis dix-huit mois, soutenu par de fortes commandes, au-dessus de la barre des cinquante qui sépare la contraction de la croissance de l’activité. La première estimation était de 52 et l’indice s’était élevé à 50,7 pour le mois de juin.  L’activité du secteur industriel s’est accélérée jusqu’à atteindre un plus haut de 27 mois en juillet, montre l’enquête officielle réalisée auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI officiel est ressorti à 51,7 le mois dernier après 51 en juin, indique le Bureau national de la statistique. Les économistes tablaient sur un indice à 51,4.

 

Croissance mondiale : reprise en 2015 mais fragile (FMI)

Croissance mondiale  : reprise en 2015 mais fragile (FMI)

 

D’après le FMI, La reprise mondiale cale un peu début 2014 mais pourrait redémarrer en 2015 avec toutefois des inquiétudes sur l’investissement qui demeure faible. L’activité économique mondiale, morose au cours des premiers mois de 2014, devrait se renforcer dans la seconde partie de l’année et s’accélérer en 2015 mais la dynamique pourrait être moins forte que prévu, estime le Fonds monétaire international.  Les effets sur la demande des politiques accommodantes des banques centrales ont leurs limites et les pays devraient aussi agir pour soutenir l’offre, a expliqué dimanche la directrice générale du FMI, Christine Lagarde. Lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, elle a recommandé à ceux-ci d’investir dans les infrastructures, la santé et l’éducation, tant que leurs finances le permettent. « Malgré les ripostes à la crise (…) la reprise est modérée, laborieuse, fragile et les mesures de soutien a la demande, malgré la bonne volonté des banques centrales, trouveront leurs limites. Donc il faut renforcer les capacités d’offre pour muscler la reprise », a-t-elle déclaré. Selon Christine Lagarde, l’activité mondiale prend de l’élan mais l’impulsion pourrait être moins forte que prévu alors que la croissance potentielle est plus faible et que l’investissement reste atone. « L’occasion se présente dans un certain nombre de pays de relancer les investissements pour la croissance sans menacer la viabilité des finances publiques », a-t-elle estimé. Les prévisions de croissance mondiale, qui seront publiées dans une quinzaine de jours par le FMI, seront « très légèrement » différentes de celles annoncées en avril, a-t-elle ajouté. « Si on regarde les pays émergents d’Asie et en particulier la Chine, on peut être rassuré (…) puisque nous ne voyons pas (…) un atterrissage brutal mais un léger ralentissement d’une croissance devenue plus qualitative et plus soutenable, que nous considérons pour 2014 quelque part entre 7 et 7,5%. » La zone euro émerge aussi lentement de la récession, même si la reprise est loin d’être suffisante pour faire baisser chômage et endettement, considère la directrice générale du FMI. « Il reste donc crucial, de notre point de vue, de parachever les grandes réformes en zone euro, notamment l’union bancaire avec l’ensemble de ses attributs (…) et sans mollir », a ajouté Christine Lagarde.

 

Cadres : pas de reprise de l’emploi

Cadres : pas de reprise de  l’emploi

Le nombre de recrutements de cadres devrait atteindre 163.200 cette année en France, soit le même niveau qu’en 2013 (163.400), selon l’estimation publiée vendredi par l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). « Il faudra attendre 2015 et surtout 2016 pour retrouver un potentiel de reprise, et les niveaux d’embauches d’avant crise, proches de ceux observés en 2008″, explique Jean-Marie Marx, directeur général de l’APEC, dans un communiqué Les recrutements atteindraient ainsi 181.900 l’an prochain (+11%) et 199.700 en 2016 (+10%). Les jeunes issus de l’enseignement supérieur et les seniors auront davantage de difficultés cette année, sur un marché qui va rester favorable aux cadres ayant de un à 15 ans d’expérience, poursuit l’APEC.

Sondage entreprises : pas de reprise avant 2 ans

Sondage entreprises : pas de reprise avant 2 ans

 

Les chefs d’entreprises sont pessimiste autant sur les embauches et que sur la reprise de l’activité. Ils le sont pourtant moins que l’année dernière. C’est qui ressort d’un sondage Ipsos pour le Cesi et Le Figaro, qui révèle que seul un chef d’entreprise sur quatre (26%) se dit optimiste sur la capacité de son entreprise à embaucher. Réalisé annuellement, ce sondage laisse toutefois apparaître une légère amélioration : en 2013, les employeurs étaient encore moins nombreux (16%) à se dire optimistes sur leurs capacités à recruter. Ils apparaissent aussi plus confiants à l’égard du maintien de l’emploi dans leur entreprise: 68%, soit 9 points de plus que l’année dernière.  Pourtant, les patrons interrogés ne tablent pas sur une reprise rapide de l’activité: ils pensent en moyenne qu’il faudra attendre 25 mois pour qu’elle intervienne. En 2013, ils estimaient devoir attendre 31 mois. Les salariés, eux, sont un peu plus confiants: ils pensent, comme en 2013, que la reprise pourrait se concrétiser d’ici 11 mois. Alors que le gouvernement s’est fixé comme objectif 500.000 alternants à l’horizon 2017, seuls 12% des chefs d’entreprise ont l’intention d’avoir davantage recours à des personnes en alternance. 31% pensent moins y recourir, et 53% « ni plus ni moins ». Plus de la moitié d’entre eux en ont pourtant une bonne image (54%). Chez les salariés, l’alternance a encore meilleure presse, avec 77% d’opinions positives. Pour augmenter le recours à l’alternance, chefs d’entreprises comme salariés citent en premier lieu la mise en place de mesures plus incitatives financièrement, comme des exonérations de charges (60% des patrons et 53% des salariés). En 2013, le nombre de jeunes entrés en apprentissage dans la filière dans le secteur marchand a reculé de près de 8%, à 273.094.

 

Croissance Etats-Unis : nette reprise

Croissance Etats-Unis : nette reprise  

Dans sa dernière étude consacrée aux Etats-Unis, l’OCDE dit s’attendre à une croissance du produit intérieur brut (PIB) américain de 2,5% cette année, un chiffre légèrement inférieur à ses prévisions publiées le mois dernier. L’Organisation a toutefois maintenu sa prévision d’une croissance de 3,5% en 2015, qui serait le rythme le plus soutenu depuis 2004.  L’OCDE est plus optimiste sur la croissance américaine que la plupart des prévisionnistes d’institutions privées ou d’autres organisations internationales comme la Banque mondiale, cette dernière anticipant une croissance de 3,0% l’an prochain.  La faiblesse des prix de l’énergie et des coûts de financement couplée aux trésoreries abondantes des entreprises devraient se traduire par une hausse de 10% de leurs investissements en 2015, selon l’OCDE.  La poursuite du recul du chômage soutiendra la demande des consommateurs et la reprise du marché du logement.   »Les Etats-Unis sont le point fort de la reprise mondiale aujourd’hui « , a estimé le secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria, en présentant l’étude. L’OCDE a souligné le succès des mesures prises pour maîtriser les dépenses et la dette de l’Etat fédéral. L’impact des coupes budgétaires sur la croissance a été réduit tandis que la dette fédérale s’est stabilisée autour de 106% du PIB et pourrait commencer à décroître.

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