Archive pour le Tag 'représentative'

Démocratie parlementaire : Une Assemblée nationale non représentative de la population

Démocratie parlementaire : Une Assemblée nationale non représentative de la population

 

La démocratie française souffre notamment de deux maux fondamentaux à savoir la faiblesse du nombre de votants, d’autre part une représentativité des élus complètement déformée par la domination des cadres  fonctionnaires.

L’analyse sociologique des députés démontre à l’évidence que la représentation nationale n’est absolument pas représentative de la population française. Ainsi les cadres et professions supérieures représentent environ 60 % des députés dans l’assemblée dont une très grande majorité de fonctionnaires et assimilés. Les retraités environ 12 % , les personnes sans activité 8 %, les professions intermédiaires 8 %, les artisans commerçants et chef d’entreprise 6 % , les employés, 5 %, les agriculteurs 1 % ,les ouvriers moins de 1 %.

 

Par ailleurs la plupart de ces députés ont été élus par un nombre insignifiant d’électeurs. On compte en effet environ 50 % d’abstention et de non-inscrits ou mal inscrits. Au total de députés n’ont recueilli qu’autour de 10 % des voix au premier tour. ( Même Macron n’a recueilli que 20 % des inscrits au premier tour).

D’un certain point de vue ,cette composition de l’assemblée constitue un scandale démocratique. On ne fera croire à personne qui n’existe pas parmi les artisans, les ouvriers, les commerçants ou encore les agriculteurs des responsables potentiels capables d’appréhender les problématiques nationales. En réalité, le champ politique est noyauté par une espèce de caste qui  a le temps de faire de la politique et ou qui en a les moyens financiers. On retrouve notamment ainsi les permanents des organisations politiques, les assistants parlementaires, les diplômés des instituts politiques, les hauts fonctionnaires qui utilisent leur passage dans les cabinets ministériels comme accélérateur de carrière. ( Dernier exemple en date la première ministre dite de « gauche »).

En gros, les couches moyennes et les catégories défavorisées sont absentes ou presque de l’Assemblée nationale.

Il est clair que la plupart de ses représentants du peuple n’ont qu’une idée approximative des conditions de vie économique, sociale voire sociétale des populations qui vivent avec environ 1000 € par mois

Politique : Une Assemblée nationale non représentative

Politique : Une Assemblée nationale non représentative

 

La démocratie française souffre notamment de deux maux fondamentaux à savoir la faiblesse du nombre de votants, d’autre part une représentativité des élus complètement déformée par la domination des cadres  fonctionnaires.

L’analyse sociologique des députés démontre à l’évidence que la représentation nationale n’est absolument pas représentative de la population française. Ainsi les cadres et professions supérieures représentent environ 60 % des députés dans l’assemblée dont une très grande majorité de fonctionnaires et assimilés. Les retraités environ 12 % , les personnes sans activité 8 %, les professions intermédiaires 8 %, les artisans commerçants et chef d’entreprise 6 % , les employés, 5 %, les agriculteurs 1 % ,les ouvriers moins de 1 %.

 

Par ailleurs la plupart de ces députés ont été élus par un nombre insignifiant d’électeurs. On compte en effet environ 50 % d’abstention et de non-inscrits ou mal inscrits. Au total de députés n’ont recueilli qu’autour de 10 % des voix au premier tour. ( Même Macron n’a recueilli que 20 % des inscrits au premier tour).

D’un certain point de vue ,cette composition de l’assemblée constitue un scandale démocratique. On ne fera croire à personne qui n’existe pas parmi les artisans, les ouvriers, les commerçants ou encore les agriculteurs des responsables potentiels capables d’appréhender les problématiques nationales. En réalité, le champ politique est noyauté par une espèce de caste qui  a le temps de faire de la politique et ou qui en a les moyens financiers. On retrouve notamment ainsi les permanents des organisations politiques, les assistants parlementaires, les diplômés des instituts politiques, les hauts fonctionnaires qui utilisent leur passage dans les cabinets ministériels comme accélérateur de carrière. ( Dernier exemple en date la première ministre dite de « gauche »).

En gros, les couches moyennes et les catégories défavorisées sont absentes ou presque de l’Assemblée nationale.

Il est clair que la plupart de ses représentants du peuple n’ont qu’une idée approximative des conditions de vie économique, sociale voire sociétale des populations qui vivent avec environ 1000 € par mois

Démocratie:Une Assemblée nationale non représentative de la population

Démocratie: Une Assemblée nationale non représentative de la population

 

La démocratie française souffre notamment de deux maux fondamentaux à savoir la faiblesse du nombre de votants, d’autre part une représentativité des élus complètement déformée par la domination des cadres  fonctionnaires.

L’analyse sociologique des députés démontre à l’évidence que la représentation nationale n’est absolument pas représentative de la population française. Ainsi les cadres et professions supérieures représentent environ 60 % des députés dans l’assemblée dont une très grande majorité de fonctionnaires et assimilés. Les retraités environ 12 % , les personnes sans activité 8 %, les professions intermédiaires 8 %, les artisans commerçants et chef d’entreprise 6 % , les employés, 5 %, les agriculteurs 1 % ,les ouvriers moins de 1 %.

 

Par ailleurs la plupart de ces députés ont été élus par un nombre insignifiant d’électeurs. On compte en effet environ 50 % d’abstention et de non-inscrits ou mal inscrits. Au total de députés n’ont recueilli qu’autour de 10 % des voix au premier tour. ( Même Macron n’a recueilli que 20 % des inscrits au premier tour).

D’un certain point de vue ,cette composition de l’assemblée constitue un scandale démocratique. On ne fera croire à personne qui n’existe pas parmi les artisans, les ouvriers, les commerçants ou encore les agriculteurs des responsables potentiels capables d’appréhender les problématiques nationales. En réalité, le champ politique est noyauté par une espèce de caste qui  a le temps de faire de la politique et ou qui en a les moyens financiers. On retrouve notamment ainsi les permanents des organisations politiques, les assistants parlementaires, les diplômés des instituts politiques, les hauts fonctionnaires qui utilisent leur passage dans les cabinets ministériels comme accélérateur de carrière. ( Dernier exemple en date la première ministre dite de « gauche »).

En gros, les couches moyennes et les catégories défavorisées sont absentes ou presque de l’Assemblée nationale.

Il est clair que la plupart de ses représentants du peuple n’ont qu’une idée approximative des conditions de vie économique, sociale voire sociétale des populations qui vivent avec environ 1000 € par mois

Une Assemblée nationale non représentative de la population

Une Assemblée nationale non représentative de la population

 

Les cadres notamment de la fonction publique sur-représentés à l’assemblée

L’analyse sociologique des députés démontre à l’évidence que la représentation nationale n’est absolument pas représentative de la population française. Ainsi les cadres et professions supérieures représentent environ 60 % des députés dans l’assemblée dont une très grande majorité de fonctionnaires et assimilés. Les retraités environ 12 % , les personnes sans activité 8 %, les professions intermédiaires 8 %, les artisans commerçants et chef d’entreprise 6 % , les employés, 5 %, les agriculteurs 1 % ,les ouvriers moins de 1 %.

 

Par ailleurs la plupart de ces députés ont été élus par un nombre insignifiant d’électeurs. On compte en effet environ 50 % d’abstention et de non-inscrits ou mal inscrits. Au total de députés n’ont recueilli qu’autour de 10 % des voix au premier tour. ( Même Macron n’a recueilli que 20 % des inscrits au premier tour).

D’un certain point de vue ,cette composition de l’assemblée constitue un scandale démocratique. On ne fera croire à personne qui n’existe pas parmi les artisans, les ouvriers, les commerçants ou encore les agriculteurs des responsables potentiels capables d’appréhender les problématiques nationales. En réalité, le champ politique est noyauté par une espèce de caste qui  a le temps de faire de la politique et ou qui en a les moyens financiers. On retrouve notamment ainsi les permanents des organisations politiques, les assistants parlementaires, les diplômés des instituts politiques, les hauts fonctionnaires qui utilisent leur passage dans les cabinets ministériels comme accélérateur de carrière. ( Dernier exemple en date la première ministre dite de « gauche »).

En gros, les couches moyennes et les catégories défavorisées sont absentes ou presque de l’Assemblée nationale.

Il est clair que la plupart de ses représentants du peuple n’ont qu’une idée approximative des conditions de vie économique, sociale voire sociétale des populations qui vivent avec environ 1000 € par mois

La gauche pas très représentative du monde populaire

 La gauche pas très représentative du monde populaire

 

La Nupes se veut une « union populaire écologique et sociale » mais c’est sur l’écologie et le social qu’elle est incomprise, voire défaite, dans une partie de la France populaire analyse, dans une tribune au « Monde », Catherine Tricot, directrice de la revue Regards, appelant la gauche à répondre au défi.

 

Passé le premier soulagement d’être toujours là, vivante et même renforcée à l’Assemblée nationale, la gauche est groggy par l’exceptionnelle progression du Rassemblement national (RN) : 89 députés élus au scrutin majoritaire un peu partout en France, sauf dans les très grandes villes et leurs banlieues.

La gauche voit les lieux historiques de son implantation disputés. Le Nord, l’Est, mais aussi la Picardie, la Normandie et désormais le Midi rouge, le Centre, qui fut terre de résistance. Même Carmaux ! Le front républicain marquait un principe. Il fut efficace. Il ne pouvait pas se suffire longtemps à lui-même.

 Le front républicain s’est affaissé faute d’avoir été relayé par une alternative comprise comme telle par ces Français qui désormais ne votent pas RN seulement parce que « tout a été essayé, sauf ça ». Le vote Le Pen n’est pas non plus amnésique. On ne vote pas extrême droite sans connaitre l’histoire de ce parti et son fondement xénophobe.

 

Il faut regarder une réalité en face : Marine Le Pen et, après elle, les candidats du RN, emportent l’adhésion d’une part parfois majoritaire du peuple. La Nupes se veut une « union populaire écologique et sociale ». Mais c’est sur l’écologie et le social qu’elle est incomprise, voire défaite, dans une partie de la France populaire.

Sur le social, le discours du RN est une charge contre « l’assistanat », englobant les plus pauvres et les migrants. C’est un exutoire, une explication et une solution pour ce monde qui travaille et ne s’en sort pas. La multiplication des aides conditionnées fait enrager ces ménages qui gagnent un peu plus de deux fois le smic.

Pas d’aide personnalisée au logement (APL), pas de bourse pour les enfants, pas d’accès au logement social… Même les aides à l’isolation thermique sont drastiquement soumises à conditions de revenus. Face à la crainte du « ras le bol fiscal » des plus riches, on a conditionné les droits sociaux et affaibli les services publics. Bilan : une France en rupture politique.

 Sur l’écologie, le discours du RN fait un virage. Il ne nie plus le réchauffement climatique et fait du « grand déménagement des usines » le centre de son analyse et, partant, de ses réponses. Il se moque de ceux qui portent une alternative au règne de la marchandise et de la surconsommation.

Le RN se fait le défenseur de ceux qui ont besoin de leur voiture, se saignent pour acheter leur pavillon, se détendent autour d’un barbecue et rêvent d’un jacuzzi. Pour eux, l’écologie est synonyme d’éoliennes, de cuve à mazout à changer à grands frais, de voiture condamnée alors qu’elle roule encore. L’incompréhension est totale.

Une assemblée représentative mais ingérable

Une assemblée représentative mais ingérable

 

Si la mise en cohérence entre le pays réel et la représentation nationale comporte un risque élevé de blocage, elle place chaque acteur devant ses responsabilités, explique, dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».

 

Il y a eu beaucoup de tours de passe-passe durant la longue campagne électorale qui s’est achevée dimanche 19 juin. On a d’abord vu un président de la République croire que tout lui était acquis parce qu’il avait réussi l’exploit de se faire réélire avec 58,55 % des suffrages exprimés le 24 avril. Puis a surgi des rangs de la gauche un prétendu premier ministre, Jean-Luc Mélenchon, qui, parce qu’il avait réussi à réaliser l’union autour de sa personne, allait devenir l’homme fort du nouveau quinquennat.

Pour tous ceux qui s’étaient complus dans cette double illusion, le réveil au soir du second tour des élections législatives a été particulièrement brutal. La France est à droite, très à droite, avec une seule formation qui peut revendiquer la dynamique : le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen, qui progresse en voix et en sièges et devient avec 89 députés élus, le premier parti d’opposition.

Depuis le choc de 2002, tout avait été conçu en France pour faire barrage à l’extrême droite : le front républicain d’un côté, le durcissement des règles de qualification électorale de l’autre dans le cadre d’un scrutin majoritaire à deux tours peu favorable aux extrêmes.

C’est cette double barrière qui vient de voler en éclats au terme d’une campagne législative qui a vu la majorité présidentielle perdre son âme dans des consignes peu claires, sans rien obtenir en échange. Sur le terrain, l’anti-macronisme et l’anti-mélenchonisme se sont révélés des moteurs bien plus puissants que l’anti-lepénisme.

Pour la première fois, l’Assemblée nationale reflète assez fidèlement l’état très fragmenté du pays, comme si les électeurs les plus mobilisés étaient parvenus à tordre les règles de la Ve République pour imposer une représentation proportionnelle du pays. Les conséquences sur le mode de fonctionnement politique s’apparentent à un séisme. Le gouvernement est privé de majorité absolue, ce qui ne s’était jamais produit depuis l’instauration du quinquennat et l’inversion du calendrier électoral décidées en 2000 et 2001.

Et, contrairement à 1988, il reste loin du compte pour en trouver une. Ce sont 43 voix qui lui font défaut pour être assuré de faire passer ses textes, ce qui l’oblige de facto à négocier en amont soit autour d’un contrat de gouvernement, s’il parvient à trouver un ou plusieurs alliés prêts à s’engager, soit au cas par cas, dans l’hypothèse contraire. On est aux antipodes du mode de fonctionnement très vertical qui avait caractérisé le premier quinquennat d’Emmanuel Macron comme celui de Nicolas Sarkozy.

Politique-Démocratie représentative : la fin d’un cycle

Politique-Démocratie représentative : la fin d’un cycle

 

Dans son nouvel ouvrage, le juriste Dominique Rousseau   détaille les réformes constitutionnelles qu’il juge nécessaires pour répondre au malaise démocratique. (interview du Monde)

 

Professeur de droit constitutionnel, Dominique Rousseau, auteur de Six thèses pour la démocratie continue (Odile Jacob, 176 pages, 14,90 euros) propose notamment que les députés fassent délibérer les citoyens sur les propositions et projets de loi avant leur discussion au Parlement.  

Alors qu’on s’apprête à élire nos représentants au suffrage universel, vous écrivez que le citoyen est le grand absent des formes politiques contemporaines. N’est-ce pas paradoxal ?

Cette idée peut paraître paradoxale si l’on pense que le citoyen se réalise dans la figure de l’électeur. Or, l’électeur ne définit pas la démocratie mais la forme électorale. Nous sommes au bout d’un cycle, celui d’une démocratie représentative pensée à la fin du XVIIIe siècle, qui ne reconnaît au citoyen que la compétence d’élire des représentants qui vont vouloir pour lui. Un autre cycle s’ouvre. Il a pour principe la compétence normative des citoyens, c’est-à-dire leur capacité d’intervenir personnellement dans la fabrication des lois et politiques publiques. Nuit debout, les « gilets jaunes », les zadistes, tous ces mouvements sociaux expriment cette nouvelle revendicatio

  

Vous écrivez que la tension entre deux formes de démocratie, représentative et continue, existe depuis la révolution de 1789. De quelle façon ?

Historiquement cette tension s’est traduite par deux conceptions de la représentation : la « représentation fusion », héritage direct de la monarchie, associe le corps de la nation à celui de ses élus. « Le peuple (…) ne peut parler, ne peut agir, que par ses représentants », affirme l’abbé Sieyès en 1789.

Mais une autre forme de représentation – que j’appelle la « représentation écart » – est déjà inscrite dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Les citoyens concourent personnellement ou par leurs représentants à la fabrication des lois. » Avec l’adverbe « personnellement », la compétence normative est inscrite en toutes lettres. En outre, on peut lire dans le préambule que la Déclaration vise à permettre au citoyen de « comparer » l’action du pouvoir politique avec ses droits, afin d’en « réclamer » le respect. Les fondements constitutionnels d’une démocratie continue sont présents dans cette reconnaissance d’une autonomie politique du citoyen.

Vous appelez le futur président de la République à changer la Constitution au cours d’un processus délibératif. Pourquoi ne pas recourir à une assemblée constituante ?

L’histoire montre qu’une assemblée constituante n’est convoquée qu’après une révolution – en 1789 et en 1848 –, la chute d’une dictature – au Portugal en 1974 –, une crise politique grave – au Chili en 2019 –, ou une défaite militaire – en 1870. Je propose la création d’un comité de réflexion sur la Constitution, composé pour moitié de citoyens tirés au sort et pour moitié d’experts, avec mission d’engager dans le pays une délibération décentralisée sur la réécriture totale ou partielle du texte. Ce grand débat constituant, indépendant du gouvernement, devrait durer deux ans, dans les quartiers, les entreprises, les écoles, et déboucher sur un texte soumis à référendum.

Démocratie représentative : la fin d’un cycle

Démocratie représentative : la fin d’un cycle

 

Dans son nouvel ouvrage, le juriste Dominique Rousseau   détaille les réformes constitutionnelles qu’il juge nécessaires pour répondre au malaise démocratique. (interview du Monde)

 

Professeur de droit constitutionnel, Dominique Rousseau, auteur de Six thèses pour la démocratie continue (Odile Jacob, 176 pages, 14,90 euros) propose notamment que les députés fassent délibérer les citoyens sur les propositions et projets de loi avant leur discussion au Parlement. 

Alors qu’on s’apprête à élire nos représentants au suffrage universel, vous écrivez que le citoyen est le grand absent des formes politiques contemporaines. N’est-ce pas paradoxal ?

Cette idée peut paraître paradoxale si l’on pense que le citoyen se réalise dans la figure de l’électeur. Or, l’électeur ne définit pas la démocratie mais la forme électorale. Nous sommes au bout d’un cycle, celui d’une démocratie représentative pensée à la fin du XVIIIe siècle, qui ne reconnaît au citoyen que la compétence d’élire des représentants qui vont vouloir pour lui. Un autre cycle s’ouvre. Il a pour principe la compétence normative des citoyens, c’est-à-dire leur capacité d’intervenir personnellement dans la fabrication des lois et politiques publiques. Nuit debout, les « gilets jaunes », les zadistes, tous ces mouvements sociaux expriment cette nouvelle revendicatio

 

Vous écrivez que la tension entre deux formes de démocratie, représentative et continue, existe depuis la révolution de 1789. De quelle façon ?

Historiquement cette tension s’est traduite par deux conceptions de la représentation : la « représentation fusion », héritage direct de la monarchie, associe le corps de la nation à celui de ses élus. « Le peuple (…) ne peut parler, ne peut agir, que par ses représentants », affirme l’abbé Sieyès en 1789.

Mais une autre forme de représentation – que j’appelle la « représentation écart » – est déjà inscrite dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Les citoyens concourent personnellement ou par leurs représentants à la fabrication des lois. » Avec l’adverbe « personnellement », la compétence normative est inscrite en toutes lettres. En outre, on peut lire dans le préambule que la Déclaration vise à permettre au citoyen de « comparer » l’action du pouvoir politique avec ses droits, afin d’en « réclamer » le respect. Les fondements constitutionnels d’une démocratie continue sont présents dans cette reconnaissance d’une autonomie politique du citoyen.

Vous appelez le futur président de la République à changer la Constitution au cours d’un processus délibératif. Pourquoi ne pas recourir à une assemblée constituante ?

L’histoire montre qu’une assemblée constituante n’est convoquée qu’après une révolution – en 1789 et en 1848 –, la chute d’une dictature – au Portugal en 1974 –, une crise politique grave – au Chili en 2019 –, ou une défaite militaire – en 1870. Je propose la création d’un comité de réflexion sur la Constitution, composé pour moitié de citoyens tirés au sort et pour moitié d’experts, avec mission d’engager dans le pays une délibération décentralisée sur la réécriture totale ou partielle du texte. Ce grand débat constituant, indépendant du gouvernement, devrait durer deux ans, dans les quartiers, les entreprises, les écoles, et déboucher sur un texte soumis à référendum.

Sondage : France insoumise mieux représentative de la gauche

Sondage : France insoumise mieux représentative de la gauche  

Selon un sondage Odoxa pour franceinfo, 35% des personnes interrogées placent La France insoumise devant le Parti socialiste (14%) et le mouvement En Marche d’Emmanuel Macron (11%). Quant à Europe-Écologie-Les-Verts, le parti arrive loin derrière (2%) tout comme les formations d’extrême-gauche (1% pour Lutte ouvrière et le Nouveau Parti anticapitaliste). « Logiquement, Jean-Luc Mélenchon domine aussi le palmarès des personnalités qui incarnent le mieux la gauche », note le président d’Odoxa, Gaël Sliman. 45% des Français le préfèrent à Benoît Hamon (14%), Emmanuel Macron (13%), Manuel Valls (12%) ou encore… François Hollande, qui ne récolte que 8%. Cependant Jean-Luc Mélenchon est « déjà en train d’abîmer le socle sur lequel il pourrait ériger sa statue », avertit Gaël Sliman. Entre jeudi 20 avril et lundi 24 avril, c’est-à-dire avant et après le premier tour, il a perdu trois points auprès des Français, six auprès des sympathisants de gauche, et 17 auprès des sympathisants du PS. Jean-Luc Mélenchon paie lourdement son attitude du soir du premier tour où il a sans doute donné aux Français et aux sympathisants de gauche l’image d’un mauvais perdant. Surtout, il a choqué le peuple de gauche en refusant d’appeler clairement à voter contre Marine Le Pen.

*Enquête réalisée en ligne, les 26 et 27 avril 2017, auprès d’un échantillon de 1 003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Détails par proximité partisane : 231 sympathisants de gauche, 73 sympathisants En Marche !, 166 sympathisants de droite hors FN et 192 du FN.

 

Régionales : une élection non représentative et sans intérêt

Régionales : une élection non représentative et sans intérêt

La plupart des Français n’iront pas voter et les élections régionales seront une caricature démocratique. Pourquoi ? La première raison ; c’est que la plupart ignorent le rôle de la région, qu’ensuite il s’agit d’une élection après une réforme complètement ratée puisque finalemenet on maintenu les départements (donc les dépenses inutiles qui vont avec), sans parler des découpages fantaisistes  des régions. Seconde raison, si  les élections présentent un intérêt pour l’armée de candidats (le lobby des élus) , par contre cette élection est complètement anecdotique pour le plus grand nombre. Du coup l’absention serait de l’ordre de 60% ; Et ceux qui iront voter vont surtout manifester leur opposition plutôt que leur conviction. Une sorte de vote défouloir  La participation pour les régionales des 6 et 13 décembre serait de 40% et les listes de la droite et du centre arriveraient nettement en tête au premier tour (32%), devant celles du FN (26%) et du PS (20%), selon un sondage Ipsos diffusé vendredi. Le taux de participation serait en recul de 6,3% par rapport au précédent scrutin de 2010. Les listes du Front de gauche ou d’Europe-Ecologie-Les-Verts (EELV) obtiendraient 12% des suffrages.




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