Archive pour le Tag 'repoussé'

Pandémies et OMS : Accord International repoussé d’un an

Pandémies et OMS : Accord International repoussé d’un an 

L’accord de prévention des pandémies négocié dans le cas de l’OMS et  les 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santé devra attendre encore un an. Il s’agit de prévenir avec une action mondiale les futures pandémies En attendant, les pays membres ont notamment adopté des amendements au Règlement sanitaire international (RSI), un cadre juridiquement contraignant pour répondre aux urgences de santé publique qui avait montré ses limites pendant le Covid. Ces amendements introduisent la notion d’« urgence pandémique » et « plus de solidarité et d’équité ». Restent notamment les questions de propriété intellectuelle, d’équité de répartition et de financement.

Les RSI réformées promettent aussi un meilleurs accès « aux produits médicaux et aux financements ». Des amendements créent également des structures qui doivent permettre de mieux se préparer et mieux appliquer le règlement dans tous les pays. C’est aux Etats maintenant d’insérer les parties qui leur conviennent dans leur réglementation nationale.

Les négociations sur un accord contraignant sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies ont été lancées en décembre 2021. Malgré les acquis et rapprochements durant les négociations, les divergences qui persistent seront difficiles à surmonter, notamment sur le partage des savoir-faire et l’accès rapide aux moyens de combattre une nouvelle crise sanitaire, les questions de financement ou de de propriété intellectuelle.

Dans les pays en développement, les souvenirs restent vifs de pays riches amassant, pendant la crise sanitaire du Covid-19, les doses de vaccin au détriment du bien commun et refusant de partager leurs technologies. Ils insistent pour dire que l’accord sera équitable ou ne sera pas. Les pays africains souhaiteraient toutefois achever la négociation d’ici la fin de l’année, à cause de la crainte d’une réélection en novembre de Donald Trump, qui avait retiré les Etats-Unis de l’OMS et ne cachait pas son mépris pour l’organisation.

Politique- Gouvernement – mini remaniement repoussé

Politique- Gouvernement – mini remaniement repoussé

Il ne fallait sans doute pas attendre grand-chose du mini remaniement du gouvernement envisagée un temps par Macron. Pas davantage que celui déjà en place. D’où la décision du président de reporter un éventuel changement après la défaite annoncée aux élections européennes.

Certes 66 % des Français souhaitent le départ d’Élisabeth Borne met 70 % n’attendent cependant rien de ce changement. Et pour cause, ce gouvernement pléthorique constitué surtout d’inconnus ne marquera pas l’histoire. Sur 40 ministres, à peine une dizaine peuvent être identifiés. Et le seul qui a un peu émergé de cet anonymat global, c’est Attal.

De ce mini changement de gouvernement aurait été de nommer un nouveau premier ministre. Mais pourquoi faire ?

Son remplacement n’est pas aisé car le président ne souhaite aucune concurrence, aucune personnalité qui lui fasse de l’ombre. Des grosses pointures comme Darmanin ou Bayrou n’ont donc aucune chance.

On pourra par contre distribuer à gogo des portefeuilles de débauchage car le gouvernement comprend une quarantaine de ministres dont la plupart ne sert pas grand chose.

Un gouvernement qui ne peut apporter d’éléments très nouveaux puisque la question centrale n’est pas au gouvernement mais dans la majorité. Macron gouverne avec une minorité à l’Assemblée nationale. La seule solution serait de s’allier avec les républicains mais qui réclameraient alors les postes les plus importants . . Ce que ne souhaitent pas non plus Macron.

Conclusion, Le président a décidé de reporter à plus tard un changement qui de toute façon n’aurait pas modifié grand chose sur le plan des rapports politiques en particulier à l’Assemblée nationale.

Finances,-Dette ,États-Unis ,: plafond, repoussé

Finances-Dette États-Unis : plafond repoussé


Une nouvelle fois les États-Unis se sont faits un peu peur avec la crainte du défaut. En réalité, ce n’est pas la première fois que les États-Unis sont contraints de repousser plus haut le plafond de la dette. À chaque fois cependant, il faut trouver un compromis politique pour que la première économie du monde ne se retrouve pas en situation de défaut. décision qui devrait boosté pendant quelques jours les marchés financiers

Les élus de la Chambre des représentants se sont en effet prononcés mercredi 31 mai à une très large majorité en faveur du texte suspendant le plafond de la dette jusqu’en 2025, éloignant ainsi le risque d’un possible défaut des États-Unis sur leur dette à compter du 5 juin.

Joe Biden a aussitôt salué un «pas en avant essentiel» obtenu par un «compromis des deux partis», a salué Joe Biden. «Aujourd’hui la Chambre (des représentants) a fait un pas en avant essentiel afin de prévenir pour la toute première fois un défaut» de paiement des Etats-Unis, a déclaré le président américain dans un communiqué de la Maison Blanche.

dette États-Unis : plafond repoussé

Dette États-Unis : plafond repoussé


Une nouvelle fois les États-Unis se sont faits un peu peur avec la crainte du défaut. En réalité, ce n’est pas la première fois que les États-Unis sont contraints de repousser plus haut le plafond de la dette. À chaque fois cependant, il faut trouver un compromis politique pour que la première économie du monde ne se retrouve pas en situation de défaut. décision qui devrait boosté pendant quelques jours les marchés financiers

Les élus de la Chambre des représentants se sont en effet prononcés mercredi 31 mai à une très large majorité en faveur du texte suspendant le plafond de la dette jusqu’en 2025, éloignant ainsi le risque d’un possible défaut des États-Unis sur leur dette à compter du 5 juin.

Joe Biden a aussitôt salué un «pas en avant essentiel» obtenu par un «compromis des deux partis», a salué Joe Biden. «Aujourd’hui la Chambre (des représentants) a fait un pas en avant essentiel afin de prévenir pour la toute première fois un défaut» de paiement des Etats-Unis, a déclaré le président américain dans un communiqué de la Maison Blanche.

États-Unis : plafond de la dette repoussé

États-Unis : plafond de la dette repoussé


Une nouvelle fois les États-Unis se sont faits un peu peur avec la crainte du défaut. En réalité ce n’est pas la première fois que les États-Unis sont contraints de repousser plus haut le plafond de la dette. À chaque fois cependant, il faut trouver un compromis politique pour que la première économie du monde ne se retrouve pas en situation de défaut. décision qui devrait boosté pendant quelques jours les marchés financiers

Les élus de la Chambre des représentants se sont en effet prononcés mercredi 31 mai à une très large majorité en faveur du texte suspendant le plafond de la dette jusqu’en 2025, éloignant ainsi le risque d’un possible défaut des États-Unis sur leur dette à compter du 5 juin. Le projet de loi, qui a reçu 314 voix pour et 117 contre, doit désormais être adopté par le Sénat, le chef de la majorité démocrate assurant mercredi qu’il le soumettrait «aussi vite que possible» afin que «nous évitions le défaut de paiement».

Joe Biden a aussitôt salué un «pas en avant essentiel» obtenu par un «compromis des deux partis», a salué Joe Biden. «Aujourd’hui la Chambre (des représentants) a fait un pas en avant essentiel afin de prévenir pour la toute première fois un défaut» de paiement des Etats-Unis, a déclaré le président américain dans un communiqué de la Maison Blanche.

Un pic d’inflation toujours repoussé !

Un pic d’inflation toujours repoussé !

La Banque de France, la voix de son maître du gouvernement, ne cesse d’annoncer que l’inflation est transitoire et que nous allons atteindre un pic. On attendait ce pic en 2022, il est maintenant reporté à la moitié de l’année 2023 mais en fait , il pourrait bien continuer jusqu’en 2024 cela d’autant plus qu’une vague d’augmentation est prévue au cours du premier s les prix de la consommation vont intervenir ou le sont déjà au cours du premier semestre.

Les pressions inflationnistes sont loin d’être retombées en France. Au mois de février, l’indice des prix à la consommation a grimpé à 6,2% contre 6% en janvier, selon les derniers chiffres de l’Insee dévoilés ce mardi 28 février. Les prix de l’alimentaire (+14%) accélèrent bien plus rapidement que l’inflation moyenne tandis que les prix dans l’énergie ont commencé à marqué le pas, voire à reculer. « Cette inflation pourrait atteindre son pic au cours du premier semestre. Elle pourrait ralentir mais cela reste trop élevé. L’inflation sous-jacente reste à 4,5% », a indiqué le gouverneur devant les députés.
Pour rappel, l’inflation sous-jacente correspond à l’évolution des prix sans les composantes les plus volatiles (énergie, alimentaire). « Pendant des mois, le principal facteur était l’énergie. Aujourd’hui, c’est l’alimentation. Ces phénomènes sont très forts mais temporaires. Le choc des prix de l’alimentaire sur l’inflation devrait durer des mois mais devrait progressivement diminuer d’ici la fin de l’année, » a-t-il ajouté.

Face à l’envolée des prix, la poursuite d’une politique monétaire plus restrictive pourrait mener à un durcissement plus drastique de l’accès aux crédits, à une baisse de la demande plus marquée et une hausse du chômage.

Le pouvoir d’achat repousse la transition énergétique

 

 

Le pouvoir d’achat repousse la transition énergétique

Un papier du monde critique la politique du pouvoir qui , au moins provisoirement, enterre la transition énergétique au profit du pouvoir d’achat. En défendant le pouvoir d’achat sans cibler les ménages les plus modestes, les oppositions mettent en péril le nécessaire désengagement des énergies fossiles et font preuve d’une coupable myopie.

 

L’urgence de la transition énergétique s’est encore manifestée au niveau européen, mardi 26 juillet, avec l’adoption d’un objectif coordonné des Vingt-Sept d’une réduction de 15 % de leur consommation de gaz d’ici à mars 2023. Cet accord vise à répondre à l’imminence d’une coupure des approvisionnements en provenance de Russie. Il s’agit clairement d’un geste de solidarité, alors que tous les pays ne sont pas dépendants au gaz russe dans les mêmes proportions. L’économie allemande fait partie de celles qui seraient les plus vulnérables à des pénuries. Mais, au regard de son poids au sein des échanges de l’UE, son affaiblissement aurait d’importantes répercussions dans les autres pays.

Dès lors, même si la Hongrie n’a pas signé l’accord, le principe d’une coordination des efforts à l’échelle européenne s’imposait, aussi bien sur le plan politique, pour faire bloc face à Vladimir Poutine, que sur le plan économique, pour limiter autant que possible l’impact d’une coupure totale de gaz russe.

La crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine doit être abordée comme une occasion d’accélérer la transition énergétique, qui, au-delà des impacts géopolitiques du conflit, s’impose à l’UE pour lutter contre le réchauffement climatique. C’est cet objectif qui doit maintenant primer. La France semble malheureusement avoir du mal à s’y résoudre. Par crainte de casser une croissance devenue très fragile, son gouvernement s’est tardivement converti à la sobriété, en affichant l’objectif de réduire de 10 % en deux ans sa consommation d’énergie. La première ministre, Elisabeth Borne, vient tout juste d’adresser une circulaire aux administrations pour leur demander de faire preuve d’exemplarité. Mais le gros de la bataille concerne les Français eux-mêmes, et rien, en l’état actuel, ne les prépare à la révolution, nécessairement douloureuse, qu’ils vont devoir accomplir.

Les débats tendus à l’Assemblée nationale autour des mesures destinées à préserver le pouvoir d’achat et à leur financement en sont une flagrante illustration. Pour atténuer l’impact de la flambée du prix du fuel et de l’essence, le gouvernement avait imaginé des dispositifs ciblés sur les ménages les plus modestes. Son but était de limiter le coût des subventions aux énergies fossiles, au moment où toutes les politiques publiques doivent tendre vers les économies et le développement des énergies propres.

Or, la droite a obtenu qu’une ristourne, portée à 30 centimes par litre d’essence, continue de s’appliquer à tous les consommateurs, quels que soient leurs revenus, à la rentrée. Avec l’appui du RN et de la Nupes, elle a également fait voter, contre l’avis du gouvernement, une aide de 230 millions d’euros destinée à aider les foyers à remplir leur cuve de fioul, sans distinction de revenus.

Après une campagne électorale presque exclusivement axée sur le pouvoir d’achat, on peut comprendre que chaque groupe d’opposition soit incité à faire assaut de surenchère sur le sujet. Les difficultés rencontrées par les ruraux sont indéniables, qu’ils soient actifs ou retraités, gros rouleurs ou non. Tout comme celles des bas revenus, qu’il faut aider. Mais la transition écologique est une affaire trop sérieuse pour être à ce point négligée. Plus les aides au pétrole perdureront, plus les habitudes de consommation seront difficiles à changer. Il est regrettable que, pour des raisons purement électoralistes, la représentation nationale ait fait à ce point mine de l’ignorer, ratant l’occasion d’un moment essentiel de pédagogie.

L’âge de la retraite repoussé en Chine

Le socialisme a des limites même en Chine. En fait,  une sorte de régime totalitaire qui pratique le capitalisme d’État, s’assoit sur des libertés et n’a pas conservé grand chose des principes égalitaires du communisme. Alors que le nombre de millionnaires et de milliardaires ne cesse de croître, la situation est différente pour le bas peuple. Compte tenu de l’évolution démographique du pays qui se caractérise par un vieillissement de la population comme dans nombre de pays développés. Le parti communiste envisage en effet de repousser l’âge de la retraite.

En 2018, près de 250 millions des 1,4 milliard de Chinois étaient âgés de 60 ans ou plus. Cela représente 17,8% de la population et pourrait dépasser 33% d’ici 2053, selon les estimations d’un groupe de réflexion.

Les autorités vont « mettre en œuvre le report progressif de l’âge de départ à la retraite », a déclaré l’agence de presse officielle Xinhua ce mois-ci, citant les objectifs du gouvernement d’ici 2035.

Depuis plus de quarante ans, l’âge de la retraite en Chine est resté inchangé, à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes salariées de la fonction publique et entreprises d’État.

La Chine est confrontée à ce que les experts appellent une  »bombe à retardement démographique », car la proportion de personnes âgées dans la population augmente alors que sa main-d’œuvre diminue, en partie en raison de la politique de l’enfant unique mise en place en 1979 et abandonnée en 2016.

 

Finalement un phénomène que connaissent les pays développés à la démographie vieillissante. Un phénomène aussi mondial. Entre 2000 et 2050, la proportion de la population mondiale de plus de 60 ans doublera pour passer d’environ 11% à 22%. Le nombre absolu de personnes âgées de 60 ans et plus devrait augmenter pour passer de 605 millions à deux milliards au cours de la même période.

En France en 20 50, un Français sur trois aura plus de 60 ans.

Âge de la retraite : repoussé aussi en Chine !

Âge de la retraite : repoussé aussi en Chine !

 

Le socialisme a des limites mêmes en Chine. En fait,  une sorte de régime totalitaire qui pratique le capitalisme d’État, s’assoit sur des libertés et n’a pas conservé grand chose des principes égalitaires du communisme. Alors que le nombre de millionnaires et de milliardaires ne cesse de croître, la situation est différente pour le bas peuple. Compte tenu de l’évolution démographique du pays qui se caractérise par un vieillissement de la population comme dans nombre de pays développés. Le parti communiste envisage en effet de repousser l’âge de la retraite.

En 2018, près de 250 millions des 1,4 milliard de Chinois étaient âgés de 60 ans ou plus. Cela représente 17,8% de la population et pourrait dépasser 33% d’ici 2053, selon les estimations d’un groupe de réflexion.

Les autorités vont « mettre en œuvre le report progressif de l’âge de départ à la retraite », a déclaré l’agence de presse officielle Xinhua ce mois-ci, citant les objectifs du gouvernement d’ici 2035.

Depuis plus de quarante ans, l’âge de la retraite en Chine est resté inchangé, à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes salariées de la fonction publique et entreprises d’État.

La Chine est confrontée à ce que les experts appellent une  »bombe à retardement démographique », car la proportion de personnes âgées dans la population augmente alors que sa main-d’œuvre diminue, en partie en raison de la politique de l’enfant unique mise en place en 1979 et abandonnée en 2016.

 

Finalement un phénomène que connaissent les pays développés à la démographie vieillissante. Un phénomène aussi mondial. Entre 2000 et 2050, la proportion de la population mondiale de plus de 60 ans doublera pour passer d’environ 11% à 22%. Le nombre absolu de personnes âgées de 60 ans et plus devrait augmenter pour passer de 605 millions à deux milliards au cours de la même période.

En France en 20 50, un Français sur trois aura plus de 60 ans.

 

Plan de relance: repoussé parce que trop flou

Plan de relance: repoussé parce que trop flou

 

 

Inutile de tourner autour du pot, le plan de relance du gouvernement n’est pas au point et il a dû être repoussé d’au moins une semaine. En cause,  le fait qu’il n’est pas suffisamment ciblé et pas à la hauteur des enjeux. Preuve d’ailleurs,  la multiplication des interventions du Premier ministre « sur le terrain » commence à lasser sérieusement de même que l’activisme médiatique des autres ministres. D’autant que Castex n’apporte rien sur le fond et surtout pas de vision pour éviter la crise socio-économique voire même sanitaire.

Officiellement, le plan du gouvernement prévoit 100 milliards de soutiens dont 30 milliards à la transition écologique, trois milliards devant également favoriser l’investissement des entreprises. Quelque 30 milliards d’euros doivent permettre de financer cette année le dispositif d’activité partielle et huit milliards l’année prochaine. En faite 100 milliards qui seront mis un peu à toutes les sauces.

Ces 30 milliards à la transition écologique n’ont aucun sens car la problématique environnementale doit être intégrée dans l’ensemble de la politique économique et il est complètement impossible d’identifier clairement ce qui est de nature environnementale ou pas. En outre, l’action environnementale ne peut se limiter à la question de l’enveloppe financière, elle doit utiliser l’outil de la régulation et la mobilisation des consommateurs.

La vérité c’est que le gouvernement est dans le flou, qu’il n’a pas réellement identifié les enjeux sociaux économiques qui vont conduire notamment à 1 million environ de chômeurs supplémentaires. De ce point de vue, les résultats économiques de la France sont particulièrement catastrophiques avec une baisse du PIB de près de 14 % au second trimestre. Une baisse supérieure à la plupart des autres Etats européens.

La question sanitaire ne saurait expliquer les hésitations du gouvernement même cette problématique doit être sérieusement prise en compte avec la remontée des contaminations. Mais là aussi, on sent nettement la peur du gouvernement pour imposer des mesures d’hygiène qui pourraient contrarier les électeurs.

Dans un communiqué, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, justifie cette décision par le souhait du chef de l’Etat, Emmanuel Macron, et du Premier ministre, Jean Castex, que le gouvernement se concentre pleinement d’ici là sur les questions sanitaires liées notamment à la rentrée des classes et au port du masque obligatoire dans les entreprises.

“Le plan de relance est prêt, le calendrier prévu pour sa mise en œuvre est évidemment maintenu. La mobilisation du gouvernement est totale pour mener de front la protection des Français face à l’épidémie et la relance nécessaire de notre économie face à la crise”, a précisé Gabriel Attal.

Un conseil de défense et de sécurité nationale consacré a l’épidémie de coronavirus, qui progresse de nouveau fortement en France, se tiendra mardi matin à l’Elysée.

“Alors qu’entrera en vigueur dans 10 jours l’obligation du port du masque en entreprise et pour les élèves des collèges et lycées, le gouvernement est pleinement mobilisé pour préparer cette échéance sanitaire”, souligne-t-il.

L’économie française a connu un plongeon record au cours du deuxième trimestre marqué par un mois et demi de quasi-paralysie de l’activité sous l’effet du confinement.

Ségur de la Santé repoussé

Ségur de la Santé repoussé

La question de est de savoir si la négociation appelée « Ségur de la santé » dont  les conclusions devaient être données vendredi est encore repoussée du fait de la nomination d’un nouveau premier ministre ou du fait de divergences notamment sur les questions de financement. Nicole Notat devait rédiger une recommandation au gouvernement, une sorte de synthèse des travaux du Ségur qui ne sera pas rendue publique. Cette poursuite des discussions ne modifierait cependant pas le calendrier final. Emmanuel Macron devrait dévoiler mi-juillet ses décisions. Le montant de l’enveloppe est au coeur des discussions avec les représentants des soignants. Au total, le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a participé aux échanges dans cette dernière ligne droite, a mis sur la table au moins 6 milliards d’euros pour améliorer la rémunération des personnels hospitaliers paramédicaux et non médicaux. Sera-ce suffisant? « Le compte n’y est pas, déplore Christophe Prud’homme. On a tous dit qu’en-dessous de 250 euros nets de plus par mois, on ne signerait rien. Ils sont bien capables de trouver 15 milliards d’euros pour sauver l’aéronautique ! » La CGT réclame ainsi un plan près de dix fois plus ambitieux à 57 milliards d’euros. Les internes prévoient une nouvelle journée d’action le 9 juillet.

 

 

 

Nucléaire- Fessenheim : le démantèlement repoussé ?

Nucléaire- Fessenheim : le démantèlement repoussé ?

Comme il fallait s’y attendre le démantèlement de la centrale nucléaire de Fessenheim ne respectera pas le calendrier. Il s’agit pour le gouvernement,  davantage d’un symbole politique que d’un objectif énergétique. En effet la programmation énergétique (DPE) confirme la place du nucléaire et le caractère très hypothétique d’une part d’électricité ramenée de 75 % à 50 % en 2035. Pour masquer, cela il faut donc un symbole : celui de Fessenheim. Mais EDF fait de la résistance et l’autorité de sûreté nucléaire demande des explications. Le réacteur n°1 de la centrale alsacienne doit être mis à l’arrêt le 22 février, le réacteur n°2 le 30 juin. « Le niveau de détail du plan de démantèlement remis par EDF est insuffisant, compte tenu du délai très proche de l’arrêt définitif des réacteurs », remarque le gendarme du nucléaire dans une note d’information.

« Les demandes de compléments concernent notamment la justification du scénario de démantèlement et de ses opérations préparatoires, l’état des équipements qui seront employés pour les opérations de démantèlement, ainsi que la gestion des déchets », précise-t-il.

« EDF fournira à l’ASN une mise à jour du plan de démantèlement de la centrale de Fessenheim d’ici avril 2020″, a répondu le groupe dans une note transmise à l’AFP lundi soir.

EDF assure prendre  »les mesures nécessaires » pour apporter à l’ASN les compléments d’information demandés, expliquant avoir « mis en place une organisation interne dédiée à la phase de préparation du démantèlement (2020-2025) » afin de « renforcer la coordination des différentes entités d’EDF dès la mise à l’arrêt des réacteurs de Fessenheim ».

Fessenheim : le démantèlement repoussé ?

Fessenheim : le démantèlement repoussé ?

Comme il fallait s’y attendre le démantèlement de la centrale nucléaire de Fessenheim ne respectera pas le calendrier. Il s’agit pour le gouvernement,  davantage d’un symbole politique que d’un objectif énergétique. En effet la programmation énergétique (DPE) confirme la place du nucléaire et le caractère très hypothétique d’une part d’électricité ramenée de 75 % à 50 % en 2035. Pour masquer, cela il faut donc un symbole : celui de Fessenheim. Mais EDF fait de la résistance et l’autorité de sûreté nucléaire demande des explications. Le réacteur n°1 de la centrale alsacienne doit être mis à l’arrêt le 22 février, le réacteur n°2 le 30 juin. « Le niveau de détail du plan de démantèlement remis par EDF est insuffisant, compte tenu du délai très proche de l’arrêt définitif des réacteurs », remarque le gendarme du nucléaire dans une note d’information.

« Les demandes de compléments concernent notamment la justification du scénario de démantèlement et de ses opérations préparatoires, l’état des équipements qui seront employés pour les opérations de démantèlement, ainsi que la gestion des déchets », précise-t-il.

« EDF fournira à l’ASN une mise à jour du plan de démantèlement de la centrale de Fessenheim d’ici avril 2020″, a répondu le groupe dans une note transmise à l’AFP lundi soir.

EDF assure prendre  »les mesures nécessaires » pour apporter à l’ASN les compléments d’information demandés, expliquant avoir « mis en place une organisation interne dédiée à la phase de préparation du démantèlement (2020-2025) » afin de « renforcer la coordination des différentes entités d’EDF dès la mise à l’arrêt des réacteurs de Fessenheim ».

Le pacte productif vert repoussé

Le pacte productif vert  repoussé

L e fameux pacte productif vert qui devait entre en application au début de l’année est repoussé à plus tard, vers le second semestre ou plus loin début 2021. Un pacte assez ambigu quant à ses objectifs puisque d’après Macron lui-même,  il s’agit d’alléger les charges mais on ne sait pas s’il s’agit des charges de l’État ou des collectivités et en outre de rendre le développement compatible avec les préoccupations environnementales. Deux préoccupations qui ne sont pas toujours liées et -ou cohérentes. Macron avait évoqué devant les ETI le handicap de compétitivité française évidemment partagée par les chefs d’entreprise. Aujourd’hui l’attente est forte pour les réduire. « Nous avons toujours un sujet sur la compétitivité coût, a consenti Emmanuel Macron, mais entre une baisse de la C3S, de la CVAE, des allègements de charges au-delà de 2,5 smic il faudra choisir ses batailles. » Par ailleurs, il se refuse à de nouvelles baisses d’impôts sans économies claires, « et c’est là-dessus qu’il faut encore travailler dans les mois prochains ».

Le sujet est d’autant plus épineux qu’en dehors de la C3S (La Contribution Sociale de Solidarité des Sociétés (C3S) est un impôt français institué par la loi de finances pour 1992, qui participe au financement de la sécurité sociale. ) qui alimente le budget de l’Etat, le gros morceau des taxes de production est la CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée; CVAE : la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. … Elle fait partie, avec la cotisation foncière des entreprises (CFE), de la contribution économique territoriale (CET), qui succède à la taxe professionnelle.) qui alimente à 50 % les régions, à 23,5 % les départements et à 26,5 % les communes.  Le sujet est explosif pour les collectivités locales déjà inquiètes d’avoir perdu la main sur la taxe d’habitation, même si elle est compensée par l’Etat.

Au sein de l’Association des régions de France on accueille avec circonspection le projet de modulation de la CVAE qui est proposé. Le sujet ne fait pas consensus.  »Il y a un débat entre les régions puissantes et celles qui le sont moins », confie une source. Certaines régions imaginent toutefois des dispositifs, des modulations sur certaines zones de leurs territoires (ce qui peut poser des problèmes juridiques) ou des baisses ou des exonérations à l’installation ou lors de reprise d’entreprises.

Le gouvernement se montre plus ouvert à ce que le Pacte productif contienne des dispositifs de suramortissement si les investissements sont orientés sur la transition écologique. Car le Pacte doit s’inscrire dans un projet de verdissement de l’économie.

« De toute façon les mesures financières passeront dans la loi de Finances de la rentrée donc il n’y a pas d’urgence et c’est mieux que l’on prenne un peu de temps », se conforte Guillaume Kasbarian, député La République en marche, actif sur les sujets industriels.

Le deuxième point d’achoppement provient des industriels eux-mêmes et concerne la dimension écologique. Le gouvernement a en effet demandé aux filières les plus émettrices de gaz à effet de serre de travailler sur une trajectoire climat. Comme l’explique Thomas Courbe, directeur général des entreprises, « l’industrie contribue, avec 82 millions de Tonnes de CO2, à 18 % des émissions de la France et quatre filières en concentrent 81 % ». Les quatre filières les plus émettrices sont la chimie-matériaux-déchets, l’agro-alimentaire, les mines-métallurgie-sidérurgie, la construction. « Dans le pacte nous négocions des trajectoires carbone à 2025-2030 et nous discutons du soutien public aux différentes filières », poursuit Thomas Courbe. Problème : ce travail est compliqué. « Huit filières doivent remettre leur copie. Certaines sont plus avancées que d’autres. Mais on est pour la première fois sur une stratégie très documentée pour arriver à moins 30 % d’émissions et à la neutralité carbone,  c’était impossible de finaliser en janvier si on voulait des plans robustes », confie Philippe Darmayan, vice-président de France Industrie et d’Arcelor Mittal France.

Un des éléments de la stratégie du pacte productif sera tout de même engagé plus rapidement, c’est la simplification. « L’impôt caché sur le capital et le travail, c’est notre lenteur », a lancé le Président le 21 janvier. Lors du conseil des ministres du 5 février, un projet de loi simplification sera présenté. Ses deux premiers chapitres concernent la simplification au sein de l’administration et les deux autres la simplification pour les entreprises, en particulier les procédures d’accélération des implantations et la sécurisation des porteurs de projets. Le texte devrait arriver au parlement après les municipales. L’attente du Pacte productif global met la pression sur son contenu .

(source Usine Nouvelle)

Déficit public : objectif repoussé en 2020

Déficit public : objectif repoussé en 2020

 

L’objectif de passer sous les 3% du PIB pour le  déficit public est repoussé en 2020. Dans sa précédente trajectoire, Bercy anticipait déjà une remontée du déficit en 2019, année où les entreprises bénéficieront encore du crédit d‘impôt compétitivité emploi (CICE) mais aussi en parallèle de la transformation de celui-ci en baisse de charges. Mais, dans cette précédente prévision, l‘exécutif espérait contenir le déficit à 2,9% dans deux ans. “Le gouvernement estime néanmoins que Bruxelles regardera avec compréhension cette dérive temporaire provoquée par une mesure exceptionnelle (…), le déficit devant retomber autour de 1,5% de PIB en 2020”, écrivent Les Echos. Le ministère de l‘Economie et des Finances a annoncé mardi avoir revu à la baisse les objectifs pour 2017 et 2018, à 2,9% du PIB pour cette année et 2,6% l‘an prochain, grâce à une croissance un peu plus forte que prévu. Le gouvernement, qui entend regagner du crédit en la matière auprès de l‘Union européenne, doit annoncer le 27 septembre sa trajectoire des finances publiques pour le quinquennat.

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol