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Après le report du « Black Friday » , le report de Noël en juillet ?

Après le report du « Black Friday » , le report de Noël en juillet ?

 

 

La France évidemment n’a pas pu résister à la mode du Black Friday. Un phénomène tout à fait bidon qui  annonce des réductions jusqu’à 80 % et qui constitue en fait un jour de solde. Un phénomène médiatique fait croire à des rabais insensés alors qu’en moyenne les prix ne vont évoluer que de 1 à 2 % à la baisse-

Bien entendu,  comme pour toutes les soldes il y a des produits d’appel, d’ailleurs vite épuisés pour inciter le consommateur à se reporter sur l’achat de biens financièrement moins intéressants. Ce report du Black Friday en France demeure tout à fait virtuel dans la mesure les autorités françaises n’ont aucun pouvoir sur les plates-formes numériques des grands distributeurs et sur les Market place. Ce qui ne sera pas acheté sur Amazon le 24 novembre pourra par exemple l’être sur la plate-forme du chinois Alibaba.

De toute manière ces opérations seules ont de moins en moins d’intérêt. Pratiquement, on constate des opérations rabais est aussi plus ou moins bidon sur l’ensemble de l’année. Pour attirer les gogos, certains commerçants distribuent des produits à très bas coûts mais de très mauvaise qualité. Ce ne sont pas à proprement parler des soldes mais les opérations promotion. Amazon aurait donc annoncé jeudi soir le report au 4 décembre du “Black Friday” en France, une semaine avant le coup d’envoi de cette opération promotionnelle m la promotion bidon mondiale à succès, alors que le confinement décrété pour enrayer l’épidémie de coronavirus oblige une partie des commerces à rester fermés dans l’Hexagone.

Frédéric Duval, directeur général d’Amazon France. Amazon a annoncé jeudi soir le report au 4 décembre du « Black Friday » en France, une semaine avant le coup d’envoi de cette opération promotionnelle mondiale à succès, alors que le confinement décrété pour enrayer l’épidémie de coronavirus oblige une partie des commerces à rester fermés dans l’Hexagone.

La pression était montée d’un cran sur le géant de commerce en ligne après que les principaux distributeurs français, Carrefour et Leclerc, se sont dits ouverts à un report d’une semaine à la condition que tous les commerces puissent rouvrir d’ici-là.

L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a réagi sur Twitter aux discussions sur le Black Friday en estimant que le gouvernement devrait avant tout chercher à “encadrer ce genre de promotions bidon”.

À la différence des soldes qui restent réglementées avec deux périodes de quatre semaines en hiver et en été, «les promotions sont des offres commerciales qui ne bénéficient pas d’un encadrement spécifique», précise le site officiel de l’administration française service-public.fr. Selon le texte réglementaire, «le commerçant est libre de les proposer quand il le souhaite et pour les produits qu’il souhaite. (…) Le commerçant détermine librement la durée de ces opérations. Elles doivent néanmoins rester marginales par rapport aux périodes de vente normales. Si la réduction et la promotion sont valables pour une durée précise, celles-ci doivent être clairement indiquées par le commerçant»De fait, le gouvernement a les poings liés si les e-commerçants refusent de renoncer à l’une de leurs plus grosses périodes de vente annuelle.

 

Réforme de l’assurance-chômage : nouveau report de trois mois

Réforme de l’assurance-chômage : nouveau report de trois mois

 

La fameuse réforme de l’assurance chômage qui a déjà été reportée jusqu’à la fin de l’année bénéficie encore d’une nouvelle période de mise entre parenthèses de trois mois. Cette réforme devait nettement d’affaiblir le droit des chômeurs en particulier un exigeant pour l’indemnisation une période de six mois au lieu de quatre mois de travail précédemment. Avec la crise, il est clair qu’il sera de plus en plus difficile de remplir les conditions de l’indemnisation. Notons qu’en ce moment à peine un chômeur sur deux est indemnisé.

Le Premier ministre, Jean Castex, en a fait l’annonce lors d’une rencontre à Matignon avec les partenaires sociaux, avec qui il a fait le point sur les conséquences du regain d’intensité de l’épidémie de coronavirus.

Le chef du gouvernement a dit son souci de poursuivre les réformes “pour transformer, moderniser notre pays, le rendre plus fort et plus juste.”

Ce report de trois mois vise à “donner plus de temps aux partenaires sociaux pour s’accorder sur les ajustements qui s’avèrent nécessaires dans la situation économique qu’il faut traverser”, a expliqué l’entourage du Premier ministre.

En faite pour l’instant mais sous le coude la réforme de l’ASSEDIC, la réforme des retraites et les mesures d’assainissement des comptes sociaux.

Élections départementales : 10 présidents sur 104 seulement pour le report

Élections départementales : 10 présidents sur 104 seulement pour le report

Le président de l’Assemblée des départements Dominique Bussereau, a affirmé son opposition au report des élections régionales et départementales. Pour justifier sa position, il a rappelé que seule une dizaine de départements sur 104 étaient favorables à l’hypothèse d’un décalage des scrutins.

Le report des sélections pose certains problèmes notamment concernant la durée du report et la question des finances locales fortement affectées par la crise sanitaire en particulier des RSA financés par les départements. Une hausse qui atteint déjà 1 milliard d’euros.

Une mission a été confiée à Jean-Michel Debré ancien président  du conseil constitutionnel pour étudier l’éventualité d’un report et ses modalités. Son rapport devra être déposé ici un mois au maximum compte tenu de la proximité maintenant des élections locales évoquées. Ces élection concernant les niveaux départementaux et régionaux doivent évidemment tenir compte de l’évolution de la situation sanitaire pour ne pas répéter les bévues enregistrées lors de l’échéance des municipales.

Si la crise sanitaire s’amplifie alors le risque de participation risque d’atteindre un niveau ridicule. D’autres considérations de nature politique sont prises en compte par le pouvoir qui craint encore une lourde défaite avec la crise simultanée dans le domaine sanitaire et dans le domaine économique.

Régionales : mission à Debré pour un report

Régionales : mission à Debré pour un report

 

Deux raisons pourraient justifier le report des élections régionales. D’abord surtout la perspective d’une nouvelle défaite cinglante pour le parti du président en difficulté non seulement vis-à-vis de la crise sanitaire mais aussi de la crise économique et sociale. La seconde raison tient à l’évolution des contaminations par le Coronavirus.

Le pouvoir voudrait éviter la bévue commise leur des élections municipales. Le message était alors très ambigu car d’un côté le gouvernement de l’époque conseillait le confinement mais invitait  parallèlement au déplacement pour cette échéance électorale.

On a assisté à un record d’abstention de leur de 60 % et nombre d’élus n’ont gagné ce scrutin qu’avec 20 % des voix. En général,  les élections régionales mobilisent encore beaucoup moins de monde que les municipales et la participation pourrait être ridiculement basse.

Du coup,  le président de la république a confié une mission à l’ancien président du conseil constitutionnel pour essayer de trouver un consensus sur le sujet qui n’est pas évident. En effet, l’opposition sent bien que le pouvoir actuel est acculé et que la sanction risque d’être encore sévère pour la majorité. Cette opposition ne souhaite donc pas le report de l’échéance.

L’ancien président du Conseil constitutionnel devra «consulter» les responsables politiques, mener une «analyse juridique et pratique de la situation», et «faire des propositions d’ici trois semaines», a détaillé le premier ministre, mercredi après-midi, en réunissant au ministère de la Santé les présidents de partis, de groupes et d’assemblées parlementaires.

À partir de ce rapport, l’exécutif espère «trouver» d’ici la fin de l’année, avec les partis, «la solution qui soit la plus raisonnable sur le plan sanitaire, démocratique et politique», a poursuivi le chef du gouvernement. Et pour cause, le président de la République s’inquiète, en privé, de la sincérité d’un scrutin dont la campagne serait rendue impossible par la situation sanitaire. Dans le cas de la mission confiée à Debré pourrait se poser la question du vote par correspondance voire du vote électronique.

 

Chauffage en terrasse: report à 2021

Chauffage en terrasse: report à 2021

 

Le mécontentement est nettement monté dans les cafés et restaurants après la décision du gouvernement de supprimer le chauffage en terrasse. Du coup,  la ministre de l’écologie, Barbara Pompili a décidé de retarder d’un an cette mesure. Une mesure au demeurant très anecdotique par rapport à l’enjeu du climat et plus généralement de l’environnement. Une mesure anecdotique car elle concerne essentiellement des certains établissements des grandes villes très denses et n’a qu’un impact très marginal sur la consommation d’énergie. Il est vrai cependant que le chauffage de terrasse n’est pas très cohérent sur le plan énergétique.

Il est probable d’ailleurs qu’on va substituer à ces terrasses souples des terrasses en plastique dur démontable mais isolé. Comme première mesure de la fameuse convention nationale, la décision du gouvernement paraît assez désuète au regard des enjeux.

Il en est de même pour l’hypothèse d’un référendum visant à l’inscription de l’objectif environnemental dans la constitution. En effet cet objectif est déjà contenu dans la constitution sous forme de charte. Solliciter les Français pour savoir s’ils sont favorable à l’amélioration de l’environnement relève d’une manœuvre particulièrement politicienne. Là aussi le pouvoir pourrait bien reculer car le maniement d’un référendum est toujours un exercice politique très dangereux.

Pour les terrasses, on va décaler la mesure gadget d’un an . Pas forcément pour refroidir des terrasses mais le climat de mécontentement des établissements concernés déjà durement touchés par une très longue période de fermeture. “J’entends évidemment les difficultés des cafetiers et restaurateurs et c’est pourquoi cette mesure ne s’appliquera pas cet hiver mais l’année prochaine”, déclare-t-elle dans une interview publiée ce week-end dans le quotidien régional le Courrier Picard.

“Nous allons mener des concertations et les accompagner dans cette transition”, a-t-elle ajouté sans plus de précisions.

Cette mesure figurait parmi les premières décisions prises par le gouvernement à la suite de la Convention citoyenne sur le Climat, en raison de ses effets négatifs sur la consommation d’énergie.

États-Unis : Donald Trump pour un report des élections !

  • États-Unis : Donald Trump pour un report des élections !
    • Le vent tourne et devient très mauvais pour Donald Trump qui du coup qui évoque l’hypothèse d’un report des élections. L’environnement électoral de l’actuel président des États-Unis devient en de plus en plus délétère. En cause,  une situation sanitaire complètement incontrôlée dès le départs et qui ne cesse de se dégrader. Le second point du mécontentement de l’opinion concerne l’état de l’économie. Donald Trump pensait  compenser ses insuffisances en matière de politique de santé par un bilan économique présentable. Mais la  situation sanitaire est tellement dégradée qu’elle a largement détruit une partie de l’économie. Du coup, le chômage se développe ce que confirme la baisse des emplois. Le président américain évoque donc le risque de contamination pour éventuellement reporter la date des élections. Ce jeudi, pour la première fois, Donald Trump a posé la question d’un report de l’élection présidentielle du 3 novembre au détour d’un tweet. « Reporter l’élection jusqu’à ce que les gens puissent voter normalement, en ­sécurité et sans risque ??? », s’est-il interrogé, après avoir critiqué vigoureusement le mode de scrutin par correspondance – ses adversaires veulent le privilégier en temps de Covid, mais lui le voit comme une porte ouverte à toutes les fraudes.

Assurance chômage,: un report de la date de la réforme

Assurance chômage: un report de la date de la réforme

 D’après Laurent Berger de la CFDT, le Premier ministre ne serait pas opposé à un report du calendrier de la réforme très contestée par les syndicats de l’assurance chômage.

“On demande son abandon mais on a senti chez le Premier ministre hier une ouverture pour dire ‘on peut la décaler’ en attendant de voir ce que seront vraiment (…) les conséquences de cette crise sanitaire sur l’explosion des chiffres du chômage”, sur FranceInfo.

“Il ne fallait pas l’appliquer au départ parce qu’elle était profondément injuste et elle sanctionnait beaucoup les demandeurs d’emplois. Maintenant, en plus, elle est totalement inadaptée, donc il faut la repousser dans l’application (…). Ce qui m’intéresse, c’est que les demandeurs d’emplois, au 1er septembre, ne se voient pas appliquer des règles qui les sanctionneraient”, a-t-il ajouté.

Ces déclarations interviennent au lendemain d’une première journée de rencontres entre le nouveau Premier ministre et l’ensemble des partenaires sociaux – qui se poursuivent vendredi – pour évoquer, outre la réforme de l’assurance chômage, le plan de relance de l’économie, le chantier des retraites ou encore celui de l’autonomie.

5G : report des enchères ?

5G : report des enchères ?

 

 

Un report des enchères de la 5G  c’est ce que souhaite en tout cas Bouygues. Le report des enchères a déjà été reporté, il pourrait l’être encore compte  tenu de la situation sanitaire mais aussi économique du pays. Un aspect qui va peser pendant quelques mois et même quelques années sur le potentiel de développement de la nouvelle technologie dont de toute façon nombre d’applications ne seront pas matures avant longtemps “Les enchères, qui devaient avoir lieu ce printemps, ont été reportées à juillet ou septembre. Je pense qu’il faut être pragmatique: la situation du pays, qui se relève avec difficulté d’un terrible cauchemar sanitaire humain et économique, commande de repousser de quelques mois supplémentaires l’attribution des fréquences 5G”, a-t-il dit dans une tribune publiée par le quotidien ainsi que sur le site internet du groupe Bouygues.

“J’appelle le gouvernement et le régulateur à tenir compte des éléments qui suivent pour prendre cette décision de bon sens”, a-t-il ajouté, invoquant le fait que la 5G suscite actuellement un climat de méfiance et que cette technologie, dont les usages potentiels n’arriveront pas avant plusieurs années, n’est “pas la priorité du pays” dans le contexte de crise actuel.

Le régulateur des télécoms Arcep avait annoncé début d’avril que la tenue des enchères, avait été décalée.

Bouygues Telecom, Orange, Free (Iliad) et SFR (Altice) ont déjà obtenu, chacun, un bloc de 50 mégahertz dans le cadre de la première partie du processus d’attribution prévoyant un ensemble d’engagements pour les opérateurs.

La deuxième partie du processus, dans le cadre d’enchères, doit permettre d’attribuer le solde des fréquences disponibles, soit 11 blocs de 10 mégahertz.

Elections municipales : Ségolène Royal contre un report en automne

Elections municipales : Ségolène Royal contre un report en automne

Ségolène Royal accuse le gouvernement d’espérer un retour en grâce électorale à l’automne pour organiser  le second tour des municipales. Elle critique donc fortement cette perspective et réclame que le deuxième tour s’effectue en juin. Il est certain que le gouvernement est particulièrement embarrassé pour fixer la date du second tour tellement le parti au pouvoir, la république en marche, a subi une telle défaite. Les  sondages sont toujours aussi défavorables au gouvernement d’où sans doute l’espoir que la crise sanitaire s’améliorant ,l’opinion sera moins sévère à l’égard du parti de macro,. Selon Ségolène Royal, l’exécutif réfléchirait pour les municipales «à une date la plus éloignée possible, espérant un retour en grâce électorale et une annulation du premier tour». «On ne veut pas croire à cette rumeur tant elle serait contraire aux intérêts du pays qui a besoin de sécurité et de stabilité de ses élus de première ligne», indique-t-elle. Ségolène Royal espère au moins «que cette fois les maires seront consultés sur la date et les modalités car ils sont les mieux à même de dire si la protection sanitaire des électeurs et des dévoués membres des bureaux de vote, assesseurs et employés municipaux, est garantie.»

Brexit: encore un report ?

Brexit: encore un report ?

 

Il était déjà assez probable que les discussions actuellement menées par le Royaume-Uni et l’union européenne se traduisent par un report du brexit  avant la pandémie compte tenu notamment de la complexité du dossier. Avec le Coronavirus, ce report paraît d’autant plus inévitable d’une part parce que les négociations sont très ralenties d’autre part comment parce qu’on ne sait pas comment intégrer des dispositions sanitaires relatives à l’épidémie surtout pour une période temporaire. Le problème est juridique et politique. Boris Johnson a  brandi le totem du 31 décembre de cette année comme date limite. Il lui faut donc trouver un prétexte pour expliquer qu’il n’est pas incapacité d’honorer sa promesse.

Mais Boris Johnson n’est pas un revirement près. Il vient  d’ailleurs de le démontrer à propos du Coron virus qu’il a d’abord sous-estimé puis qu’il a été contraint de prendre en compte de la même manière que les autres pays avec des mesures très strictes de confinement.L’Union européenne s’attend à ce que la Grande-Bretagne demande donc une prolongation de la période de transition post-Brexit censée s’achever à la fin de l’année, en raison de la crise du coronavirus qui a entraîné l’interruption des négociations, a-t-on appris lundi de sources diplomatiques.

Cette période de transition doit permettre de définir le cadre des futures relations commerciales entre les deux parties, mais aucune discussion n’a eu lieu depuis l’échange des projets, à la mi-mars, du fait de l’épidémie.

Le négociateur européen Michel Barnier a contracté le coronavirus, tout comme le Premier ministre britannique Boris Johnson et son ministre de la Santé, Matt Hancock. Son conseiller Dominic Cummings, l’un des principaux artisans de la sortie de l’Union, présente quand à lui des symptômes et s’est placé à l’isolement.

“La pandémie de coronavirus complique un programme déjà très ambitieux”, a déploré l’eurodéputé allemand David McAllister, qui préside le groupe parlementaire chargé du Brexit.

“L’UE a toujours été disposée à prolonger la période de transition. La balle est désormais clairement dans le camp britannique (…) Jusqu’à présent, le gouvernement britannique s’est toujours opposé à cette éventualité. Dans les circonstances actuelles, Londres devrait à nouveau réfléchir attentivement à une prolongation”, a-t-il ajouté.

Le gouvernement britannique devrait en faire la demande en mai ou en juin, dit-on de source diplomatique.

Boris Johnson a jusqu’ici exclu de prolonger la période de transition et se dit prêt à une rupture sans accord si les deux parties ne peuvent s’entendre avant la fin de l’année. Son porte-parole a répété lundi que la date limite fixée au 31 décembre était “inscrite dans la loi”.

“Nous avons échangé des textes juridiques et ils font l’objet de discussions informelles avec la Commission européenne (…) Je m’attends à ce que ce genre de conversations se poursuive cette semaine. La structure des négociations a changé en raison de la situation actuelle due au coronavirus, des discussions continues ont donc lieu à la place des cycles initialement prévus”, a-t-il déclaré à la presse.

A Bruxelles, on assure qu’aucune discussion officielle n’a eu lieu depuis l’échange de projets, ce qui n’a pas empêché des négociateurs d’échanger sur certains des points qu’ils abordent.

“Il est de plus en plus évident que la période de transition devra être prolongée”, a commenté un diplomate européen. “C’est une question de timing politique. (Il faut) que les choses aillent vraiment mal en Grande-Bretagne pour que Johnson puisse faire volte-face et dise qu’il reporte le Brexit, la priorité étant de sauver des vies”, a-t-il ajouté.

Unedic : report de la réforme

Unedic : report de la réforme

 

Comme la réforme des retraites, la réforme de l’UNEDIC est reportée au mois de décembre. Cette réforme très drastique aurait réduit de manière significative et significative à la fois le nombre de bénéficiaires et le montant de certaines indemnisation. Du fait du Coronavirus au contraire, on va étendre les conditions d’indemnisation du chômage en particulier partiel.  Du coup la réforme ne tient plus

 

Elle n’entrera pas en vigueur le 1er avril comme prévu. En raison de la « situation exceptionnelle » dans laquelle se trouve la France, la réforme de l’indemnisation chômage va être reportée au 1er septembre, a annoncé, lundi 16 mars, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, sur BFMTV et RMC, en raison de l’épidémie de coronavirus. Elle a précisé qu’un décret serait publié dans les 48 heures à ce sujet.

La ministre a annoncé également la mise en place d’un « système similaire au chômage partiel » pour les personnes employées à domicile (assistantes maternelles, femmes de ménage…). Elles recevront 80% de leur salaire par l’employeur, qui sera remboursé par le Cesu.

Pour les travailleurs indépendants, une décision sera prise dans les heures ou les jours qui viennent, a indiqué Muriel Pénicaud. La perte de leur chiffre d’affaires sera indemnisée « soit par un fonds d’indemnisation, soit par une dérogation aux arrêts maladie ».

Cette réforme durcit notamment le calcul de l’allocation pour les « permittents », ces travailleurs qui alternent contrats courts et périodes de chômage et qui sont nombreux dans les secteurs les plus touchés par la crise, comme le tourisme, la restauration ou l’événementiel. Elle est depuis le début vivement critiquée par les syndicats qui demandent son abandon.

Coronavirus : un appel au report des élections de six présidents de région

Coronavirus : un appel au report des élections de six présidents de région

À juste titre, nombre de responsables politiques soulignent la contradiction du discours du Premier ministre qui vise à confiner le maximum de personnes à domicile et dans le même temps à inviter même les plus fragiles à participer aux élections municipales. Ce n’est sans doute pas seulement une contradiction mais un véritable scandale dans la gestion de la politique sanitaire qui témoigne des mesures totalement irresponsables conduites par le gouvernement depuis le début de la crise. Par exemple,  quand on a autorisé pendant longtemps des matchs de football réunissant des dizaines de milliers de spectateurs, quand récemment on a autorisé cinéma et théâtre à accueillir du public et quand maintenant on décide de fermer les magasins qui ne sont pas indispensables à la vie du pays sans autres précisions sauf pour les restaurants et les cafés. En fait, tous les magasins sont nécessaires à la vie du pays, ce n’est donc pas un critère pertinent. Le critère pertinent c’est de savoir si les produits proposés participent d’une urgence ou non.

Six présidents de région – demandent depuis samedi soir le report des élections après les annonces faites un peu plus tôt par le premier ministre, Édouard Philippe, pour endiguer l’épidémie de coronavirus. Le pire c’est qu’on pourrait s’apercevoir d’une baisse de fréquentation notoire qui rendrait à la plus ou moins caduc les résultats et qu’on aura ainsi créé les conditions d’une contamination supplémentaire il y a les bureaux de vote.

Le chef du gouvernement a notamment décidé la fermeture de tous les lieux accueillant du public non indispensables à la vie du pays, soit une part importante des commerces. L’argument est de renforcer la «distanciation sociale» pour ralentir le nombre de contaminations. Or, les élections sont par définition un moment de regroupement, remarquent plusieurs personnalités politiques.

«Si la situation sanitaire s’est à ce point aggravée entre jeudi et aujourd’hui au point de fermer la quasi-totalité des commerces, ces élections municipales n’ont pas de sens. Elles doivent être reportées car elles vont s’avérer faussées», a ainsi déclaré le président de la région Normandie, le centriste Hervé Morin. «Au vu des dernières déclarations du premier ministre Édouard Philippe et de l’inquiétude grandissante de la population, j’estime qu’il est plus sage de reporter les élections municipales», a aussi lancé la présidente de la région Occitanie, Carole Delga.

Un troisième président de région, Renaud Muselier, à la tête de la Provence-Alpes-Côte d’Azur et par ailleurs président de l’association des régions de France, demande aussi leur report : «Il était légitime de maintenir le souffle démocratique de notre Nation ! Mais ce soir, face aux faits, il devient raisonnable, cohérent et même nécessaire de reporter le scrutin municipal. Il devra se tenir une fois l’épidémie vaincue collectivement». Xavier Bertrand (Hauts de France), Valérie Pécresse (Île-de-France), Gilles Simeoni (Corse) ont également fait part de leur souhait d’un report.

Même son de cloche venant du député de la France insoumise, Éric Coquerel. «Dire que les Français ne prennent pas assez conscience du danger et dans le même temps augmenter les risques de propagation est une faute», a ajouté l’élu de Saint-Ouen. Dans le même département de Seine-Saint-Denis, le sénateur LR Philippe Dallier, par ailleurs premier vice-président du Sénat, lâche sur Twitter : «Avoir maintenu les élections municipales dans ces conditions est une aberration».

Pourtant, même au sein de la majorité, la question du maintien des élections, y compris du premier tour, ferait débat. Selon une information de RTL, «après la déclaration d’Édouard Philippe, de hauts responsables de la majorité, au premier rang desquels François Bayrou, ont demandé à Emmanuel Macron l’annulation du premier tour et le report des élections municipales. Le président du Modem a invoqué « l’urgence sanitaire« ».

Dans le même temps, plusieurs médecins ont adressé une lettre ouverte au président de la République pour demander, eux aussi, le report des élections municipales «dans une démarche de protection de la santé de chacun de nos concitoyens».

Laurent Berger (CFDT) : « Non au report de l’âge de la retraite »

Laurent Berger (CFDT) : « Non au report de l’âge de la retraite  »

Laurent Berger n’est pas coutumier des coups de gueule médiatique, ce n’est pas la style du personnage. C’est discrètement et de manière responsable et efficace qu’il a réussi à faire de la CFDT le premier syndicat français. Un syndicalisme de négociation dont l’objet est d’aboutir à des compromis qui font avancer les conditions sociales. Pas un syndicalisme tapageur et radical qui promet la révolution politique  totale au moindre soubresaut social. Mais pour être discret Berger et  la CFDT n’en sont pas pour autant aveugles. Depuis toujours, la CFDT se doute que derrière les grands principes d’universalité auxquels elle adhère, se dissimule malheureusement aussi des intentions de faire baisser le nombre de bénéficiaires de la retraite et de diminuer le niveau de celles-ci. Certes la CFDT est consciente du déséquilibre démographique qui impose des évolutions, elle milite aussi pour davantage de justice entre le régime général et les régimes spéciaux mais elle ne veut pas que la réforme des retraites se réduise à une simple amputation des dépenses au détriment uniquement des pensions. Par ailleurs , la CFDT est au fait des contradictions au sein même du gouvernement entre par exemple Macon et Édouard Philippe. La CFDT sait  aussi que le gouvernement actuel se positionne sur le dossier pour contrebalancer les orientations des républicains qui proposent un retour à 65 ans. Dans une interview aux « Echos », le secrétaire général de la CFDT dénonce donc « une réforme qui est censée corriger les injustices du système actuel et qui va commencer par les accroître » et annonce que la CFDT va appeler à manifester le 17 décembre sur ses propres revendications. « Voir que le compromis est à portée de main et le balayer pour une question de dogmatisme budgétaire est une profonde erreur », estime le syndicaliste. En outre la transition va surtout être caractérisée pendant au moins une quinzaine d’années de multiples régimes en fonction de la date de naissance, des transitions des régimes spéciaux et des exceptions consenties à certaines catégories de fonctionnaires

 

Retraites: le MEDEF pour un report immédiat de l’âge de la retraite

Retraites: le MEDEF pour un report immédiat de l’âge de la retraite

 

En reprenant à son compte le concept de l’âge pivot, le Medef demande tout simplement de reporter l’âge effectif de la retraite. En effet l’âge  pivot était un artifice pour allonger  la durée de cotisation qui pourrait ainsi passer de 62 ans à 63 ou 64 pour une retraite pleine. L’âge légal demeurerait à 62 ans mais ceux qui la prendraient  à cet âge-là subirait une baisse de pension. Une proposition d’ordre budgétaire qu’on peut comprendre sinon admettre en l’état des perspectives financières financiers mais qui va complètement à l’encontre du concept de retraite à points; la retraite à points doit en effet autoriser les retraités à prendre leur retraite à l’âge qu’ils souhaitent parenthèse (avec un minimum). Le Medef sent sans doute que la réforme des retraites à caractère universel à plus en plus de plomb dans l’aile. Ce qui est en question c’est de savoir si elle s’appliquera en 2025,2035 ….ou 2070 avec la clause grand-père ( âge moyen d’ entrée au travail 23 ans plus 45 ans de cotisations). Le Medef souhaite des mesures budgétaires immédiates et tout simplement un report de l’âge pour une retraite entière . Le  Medef conteste d’ailleurs que des mesures budgétaires n’aient  pas été prises préalablement à la grande forme envisagée par le gouvernement. “On ne peut pas faire une réforme qui se veut la mère de toutes les réformes (…) en l’asseyant sur un régime qui n’est pas équilibré”, a-t-il dit en conférence de presse. “Il faut une réforme d’équilibre avant de faire une réforme d’équité.”

Selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), si rien n’est fait, le déficit du régime des retraites sera compris en 2025 entre 7,9 à 17,2 milliards d’euros, en fonction de la méthode et du scénario de croissance retenus.

Il ne serait pas raisonnable, selon Geoffroy Roux de Bézieux, de toucher au taux de cotisation ou encore au montant des pensions, étant donné le climat social actuel. La mesure de l’âge pivot est donc la “plus équilibrée”, la plus “juste”, car elle “laisse une liberté de choix”, précise-t-il.

L’âge pivot consiste à instaurer un âge minimal pour obtenir une retraite à taux plein, assorti d’une décote et d’une surcote en cas de départ précoce ou tardif du marché du travail. C’est la solution qu’a proposée le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, mais seulement dans le cadre du futur régime universel.

Taxes US sur les automobiles européennes : un report de six mois

Taxes US  sur les automobiles européennes : un report de six mois

 

Une perspective de taxe qui vise surtout l’industrie automobiles allemande et qui assombrirait un peu plus le paysage de cette industrie.  De janvier à septembre 2019, le marché européen s’est inscrit en recul de 1,6%, à 11,77 millions de véhicules. Parmi les cinq plus grands marchés, seule l’Allemagne est en hausse sur neuf mois (+2,5%). L’Espagne subit un recul de 7,4%, plus prononcé que le Royaume-Uni (-2,5%), l’Italie (-1,6%) et la France (-1,3%). 

Les États-Unis doivent décider d’ici au 14 novembre s’ils imposent des droits de douane pouvant aller jusqu’à 25% sur les automobiles et pièces détachées européennes, pour des raisons de sécurité nationale, en vertu d’une loi connue sous le nom de section 232.

La mise en œuvre de ces droits de douane a déjà été repoussée de six mois.

Jean-Claude Juncker, président sortant de la Commission européenne, avait assuré la semaine dernière dans un entretien à un journal allemand que Donald Trump n’imposerait pas ce mois-ci de taxes douanières au secteur automobile européen.

Cette déclaration faisait écho à celle, à Washington, du secrétaire au Commerce dont les services supervisent l’enquête sur les effets des importations d’automobiles pour la sécurité nationale des États-Unis.

Wilbur Ross a indiqué que l’administration Trump pourrait ne pas imposer ce mois-ci des tarifs douaniers sur les véhicules importés de l’UE compte-tenu d’échanges « fructueux » avec les constructeurs.

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