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UE : report encore sur les investissements « verts » du nucléaire et du gaz

UE : report encore sur les investissements « verts » du nucléaire et du gaz

 

Un nouveau report jusqu’au 21 janvier de la consultation lancée par l’union européenne pour qualifier les investissements verts y compris le nucléaire et le gaz. En fait une prolongation qui correspond à une situation politique pleine de contradictions. Des pays du Nord en effet s’opposent notamment à la reconnaissance du nucléaire pouvant bénéficier du label vert. L’inclusion du nucléaire et du gaz dans la liste des investissements verts découlait en réalité d’un compromis entre la France qui pousse le nucléaire et l’Allemagne qui a un besoin urgent de gaz russe.

Cet accord politique donne lieu à des remous au sein même de l’alliance politique allemande qui comprend des libéraux, des écolos et des sociaux-démocrates. On voit mal cependant comment la France et d’autres favorables au nucléaire pourraient accepter que le gaz russe bénéficie du label vert tandis que le nucléaire serait rejeté. Ce serait une incongruité y compris sur le plan écologique puisque le nucléaire ne rejette pas pratiquement de carbone contrairement au gaz. La Commission européenne a donc annoncé lundi avoir repoussé la date butoir avant laquelle les experts doivent se prononcer sur sa proposition intégrant le gaz naturel et l’énergie nucléaire dans la catégorie des investissements dits « verts ».

Cette classification, ou « taxonomie pour une finance durable », vise à mieux orienter les capitaux vers des activités durables dans l’ensemble de l’Union européenne, afin de contribuer à l’objectif européen d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.

Bruxelles a déclaré lundi que ses experts auraient jusqu’au 21 janvier pour faire part de leurs observations sur le projet. Ils avaient initialement jusqu’au 12 janvier pour se prononcer.

« Nous avons repoussé la date limite d’une semaine afin de donner un peu plus de temps aux experts pour faire part de leurs observations », a dit Eric Mamer, porte-parole de l’exécutif européen, lors d’une conférence de presse.

Quand les experts auront rendu leur avis, Bruxelles dévoilera son projet définitif, lequel ne devra pas ensuite être bloqué par une majorité qualifiée de pays de l’UE ou par le Parlement européen dans un délai de quatre mois pour entrer en vigueur.

Ecole: pagaille confirmée , grèves et demandes de report du bac

Ecole: pagaille confirmée , grèves et demandes de report du bac

 

La pagaille prévue se confirme avec d’une part une rentrée qui n’a pas été décalée dans le calendrier, d’autre part un protocole invraisemblable et inapplicable qui rend fou les enseignants et les parents.

 

Rien d’étonnant à tout cela dans la mesure où comme le rappelle certains membres du conseil scientifique, c’est délibérément que le gouvernement a décidé de laisser circuler librement le virus espérant ainsi une immunité collective. Or précisément il se confirme que les enfants sont des vecteurs privilégiés de transmission de la maladie.

 

La  « pagaille » décrite par les enseignants et directeurs d’écoles a conduit plusieurs syndicats d’enseignants (SNUipp, SNES, SE-Unsa, FO, CGT, SUD, Snalc) à annoncer, ce vendredi, un appel à la grève pour le 13 janvier, dans le premier comme dans le second degré.

Dans le premier degré, les syndicats réclament un retour à l’ancien protocole qui prévoyait la fermeture d’une classe dès le premier cas de Covid, une règle jugée « protectrice » par le principal syndicat du primaire.

Du côté des parents la situation est aussi ingérable puisqu’il est imposé de tester les enfants tous les jours. Un acte difficile à réaliser dans certaines familles en raison des conditions difficiles d’accès au laboratoire ainsi comment auto teste dans les pharmacies.

Dans le second degré, le principal syndicat, le SNES-FSU, appelle à la grève et réclame de recruter des adultes pour assurer les remplacements, à un protocole renforcé dans les collèges et lycées. Il estime aussi que les enseignants ne sont pas en mesure de bien préparer les élèves aux épreuves de spécialité du bac qui doivent avoir lieu dans deux mois, alors que beaucoup d’élèves sont absents. Le syndicat souhaite un report des épreuves du bac de mars à juin.

 

Social- Pouvoir d’achat : une promesse de hausse et report des hausses de l’électricité après les élections

Social- Pouvoir d’achat : une promesse de hausse et report des hausses de l’électricité après les élections

On ne peut pas dire que Jean Castex se soit beaucoup engagé en matière de progression du pouvoir d’achat. Face à la hausse notamment de certains services et de l’énergie, le premier ministre a seulement promis une progression des salaires de 1,5 à 2 %. Jusqu’à maintenant l’inflation est précisément sur un an sur une pente de 2 %. La fourchette promise par Jean Castex est d’ores et déjà inférieur à l’inflation prévisible d’autant que cette inflation devrait monter sous l’effet de l’augmentation du prix des matières premières et de l’énergie, sans parler des dysfonctionnements logistiques.
Il faut aussi notez que l’indicateur INSEE qui mesure la hausse des prix a été largement déformé par la crise sanitaire et qu’il n’est plus représentatif de ce que dépensent les ménages.( Juste un exemple dépense de logement ne sont pas prises en compte)?
Jean Castex a annoncé,nauusi  jeudi l’instauration d’un « bouclier tarifaire » en France pour préserver les ménages de la flambée des prix de l’énergie, qui se traduira par un blocage des prix du gaz et de l’électricité jusqu’au printemps.En gros jusqu’aux élections présidentielles!
 Cependant prix du gaz va augmenter comme prévu vendredi mais il n’évoluera plus ensuite jusqu’à une chute des cours mondiaux attendue en mars ou avril. La hausse des prix de l’électricité prévue en février sera pour sa part empêchée par une baisse de taxe qui sera intégrée dans le projet de loi de finances. Enfin, Jean Castex table pour 2021 sur une hausse du pouvoir d’achat des Français comprise entre 1,5 et 2%. 

 

Pouvoir d’achat : une promesse de hausse et report des hausses de l’électricité après les élections

Pouvoir d’achat : une promesse de hausse et report des hausses de l’électricité après les élections

On ne peut pas dire que Jean Castex se soit beaucoup engagé en matière de progression du pouvoir d’achat. Face à la hausse notamment de certains services et de l’énergie, le premier ministre a seulement promis une progression des salaires de 1,5 à 2 %. A jusqu’à maintenant l’inflation est précisément sur un an sur une pente de 2 %. La fourchette promise par Jean Castex est d’ores et déjà inférieur à l’inflation prévisible d’autant que cette inflation devrait monter sous l’effet de l’augmentation du prix des matières premières et de l’énergie, sans parler des dysfonctionnements logistiques.
Il faut aussi notez que l’indicateur INSEE qui mesure la hausse des prix a été largement déformé par la crise sanitaire et qu’il n’est plus représentatif de ce que dépensent les ménages.( Juste un exemple dépense de logement ne sont pas prises en compte)?
Jean Castex a annoncé,nauusi  jeudi l’instauration d’un « bouclier tarifaire » en France pour préserver les ménages de la flambée des prix de l’énergie, qui se traduira par un blocage des prix du gaz et de l’électricité jusqu’au printemps.En gros jusqu’aux élections présidentielles!
 Cependant prix du gaz va augmenter comme prévu vendredi mais il n’évoluera plus ensuite jusqu’à une chute des cours mondiaux attendue en mars ou avril. La hausse des prix de l’électricité prévue en février sera pour sa part empêchée par une baisse de taxe qui sera intégrée dans le projet de loi de finances. Enfin, Jean Castex table pour 2021 sur une hausse du pouvoir d’achat des Français comprise entre 1,5 et 2%.

 

Mali : un probable report des élections

Mali : un probable report des élections

 

Le premier ministre Choguel Maiga et la junte militaire une nouvelle fois se contredisent. Ils avaient annoncé que des élections devaient être organisées après le putsch. En fait, l’échéance électorale pourrait bien être reportée encore de plusieurs mois.

«Est-ce que cela se tiendra le 27 février, ou (cela sera-t-il repoussé) de deux semaines, de deux mois, de quelques mois, nous le dirons», a affirmé le chef du gouvernement. Un agenda détaillé, a-t-il précisé, sera décidé à l’issue des Assises nationales qui se tiendront d’ici fin octobre. Notons que ce report des échéances électorales se fait sur un contexte d’éventuels changements d’alliances au Mali où la junte pourrait bien avoir recours à la Russie voir à la Chine à la place de la France qui a condamné le putsch. La France qui a également condamné le dialogue entre les putschistes et les terroristes. La France a pris sa décision «au motif que le gouvernement dialoguait avec les terroristes» alors que «c’est une demande forte du peuple malien», s’est insurgé le Premier ministre.

Nouveau report des élections locales, le président du Sénat veut saisir le conseil constitutionnel

Nouveau report des élections locales, le président du Sénat veut saisir le conseil constitutionnel

 

Il est clair que le gouvernement craint une nouvelle débâcle aux élections locales pour les départements et régions suite au fort mécontentement de l’opinion vis-à-vis des conditions de gestion de la crise sanitaire notamment.

 

Pour contourner les organisations qui fédèrent les élus locaux, associations des maires notamment mais aussi associations des départements et des régions, le gouvernement a prit l’initiative d’une consultation directe des élus locaux. Une pratique habituelle chez Macron qui consiste à shunter les organisations intermédiaires représentatives.

Le gouvernement a ainsi demandé vendredi à tous les maires de se prononcer d’ici à lundi midi sur les mesures sanitaires en vue des scrutins régionaux et départementaux des 13 et 20 juin. L’exécutif avait confirmé la semaine dernière qu’il privilégiait «à ce stade» le maintien de ces dates, sur lesquelles il a aussi demandé leur avis aux partis, groupes politiques et présidents des assemblées. Des débats sur cette question devraient se tenir mardi à l’Assemblée et mercredi au Sénat.

 

Dans un courrier au premier ministre Jean Castex, Gérard Larcher s’appuyait vendredi sur l’avis du Conseil scientifique et sur l’annonce par le président Emmanuel Macron d’une réouverture des écoles le 26 avril, des collèges et lycées le 7 mai et des lieux de culture à partir de mi-mai, et estimait que «le droit de vote, garanti par l’article 3 de la Constitution, doit s’exercer». Sur LCI dimanche, il s’est étonné de l’hypothèse selon laquelle ces réouvertures s’accompagneraient d’un report du vote – qui pourrait également, selon lui, poser un problème constitutionnel. Et de ce point de vue, le président du Sénat a annoncé qu’en cas de nouveau report des élections locales il saisirait le conseil constitutionnel.

 

Élections départementales et régionales : la grosse ficelle de la demande de report de Richard Ferrand

Élections départementales et régionales : la grosse ficelle de la demande de report de Richard Ferrand

Les élections départementales et régionales ont déjà été reportées de mars en juin. En cause, l’environnement sanitaire qui fausserait les résultats. Une objection qui n’est pas sans fondement si l’on se fie aux résultats complètement tronqués des élections municipales où nombre de responsables ont été élus avec de l’ordre de 20 % des voix et un taux d’abstention de 60 % voire davantage.

 

Mais la vraie raison des pas forcément sanitaire mais politique. Car il est vraisemblable qu’une fois encore le parti du président de la république, la république en marche risque de subir un terrible revers. La république en marche demeure en effet un parti tout à fait virtuel sans implantation réelle au plan local et surtout sans fonctionnement démocratique.

 

Du coup de report en report les élections départementales et régionales pourraient même être déplacées après les élections présidentielles. Une nouvelle débâcle de la majorité lors d’une séance électorale gâcherait l’image du pouvoir actuel à la veille des élections présidentielles.

 

le  président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, qui retrouve un peu de liberté politique après le classement de son affaire juridique ( pour prescription !), s’autorise donc– évidemment avec l’assentiment de l’Élysée– une annonce- en apparence disruptive mais en réalité très complaisante pour proposer le report des élections locales en octobre.

 

Dans un courrier au Premier ministre que le JDD a pu consulter, il se dit « favorable à un report [...] au tout début du mois d’octobre 2021″, les 3 et 10. Ce proche d’Emmanuel Macron explique : « Nous pourrions ainsi bénéficier pleinement des effets de la vaccination de la moitié de nos compatriotes dès la fin de l’été, comme l’a annoncé le Président de la République, et offrir à tous les candidats la possibilité de mener une campagne électorale normale. »

A minima, les dates des 20 et 27 juin lui « semblent plus favorables », car « chaque semaine de vaccination est une semaine gagnée », défend Ferrand, conscient des « ajustements matériels » (concernant notamment les comptes de campagne) que supposerait un décalage en octobre. « Vous mesurez chaque jour que les décisions les plus pertinentes sont rarement les plus aisées, alors qu’à l’inverse, la commodité apparente du statu quo n’emporte pas toujours les effets escomptés », écrit-il à Jean Castex.

Après consultation des forces politiques et des associations d’élus locaux, l’exécutif doit rendre sa décision « assez rapidement », a fait savoir le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, renvoyant aux débats prévus sur le sujet, les 13 et 14 avril, à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Algérie : report de la visite de Castex

Algérie : report de la visite de Castex

Officiellement le voyage de Castex a été reporté pour des raisons sanitaires. En fait demeurent de nombreuses oppositions y compris internes à chacun des deux pays sur l’ampleur et la nature de la coopération. Pourtant l’Algérie un grand besoin d’aide extérieure compte tenu de la dégradation économique mais aussi du peu de légitimité démocratique dont jouit le gouvernement.

De  sources concordantes françaises et algériennes, le format de la délégation française, réduit en raison de l’épidémie, a été jugé insuffisant par les autorités hôtes, mécontentes, ce qui a précipité cette annulation tardive. «Le format de la délégation n’est pas à la hauteur» selon Alger, a ainsi indiqué une source française ayant connaissance du dossier.

«La visite a été réduite à une seule journée et la délégation à quatre ministres. C’est un sous-format alors qu’il y avait beaucoup de dossiers bilatéraux à étudier», a confirmé une source algérienne. La visite du premier ministre français devait marquer une nouvelle étape dans le réchauffement bilatéral engagé par les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune. Après des tensions lors du soulèvement populaire du Hirak il y a deux ans, Emmanuel Macron a opté pour un soutien ouvert au président Tebboune, dont l’élection fin 2019 a été massivement rejetée par la population et qui reste contesté dans la rue, un appui qui suscite des critiques au sein du mouvement pro-démocratie. Les deux pays entretiennent des relations tumultueuses depuis des décennies, fruit de l’histoire coloniale et de la guerre d’indépendance algérienne (1954-1962). En France comme en Algérie, cette histoire partagée est un sujet sensible pour une frange importante de la population.

Preuve : Le chef de l’État algérien a réaffirmé dimanche que la mémoire nationale «ne saurait faire l’objet de renonciation ni de marchandage» alors que les gouvernements algériens successifs ont utilisé la guerre d’indépendance contre la France comme ciment politique.

Tandis que certains médias algériens vantaient le réchauffement franco-algérien, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Hachemi Djaâboub, a lancé jeudi devant le Sénat une virulente attaque contre la France, qualifiée d’«ennemi traditionnel et éternel», selon le site en ligne TSA.

Élections Régionales: l’opposition contre un report

Élections Régionales: l’opposition contre un report

A gauche comme à droite, l’opposition proteste contre la perspective de repousser à nouveau les élections régionales. Le pouvoir pourrait en effet justifier de la crise sanitaire pour décaler encore cette échéance qui risque de lui être très défavorable dans les circonstances actuelles. Pas sûr cependant que les résultats puissent être meilleurs pour la majorité actuelle en cas de report. «Des élections se sont tenues dans toute l’Europe, dans toute l’Europe! Y compris au Portugal pour une présidentielle… Et nous, en France, nous devrions confiner la démocratie, renoncer aux élections ? Nous devons les tenir, en adaptant les outils, sans mettre en danger les Français, et c’est possible.» Ancien ministre sous François Hollande et maire socialiste du Mans, Stéphane Le Foll est en colère. Et il est loin d’être le seul à gauche… comme à droite.

Elections régionales : les Français pour un report à 71 %

Elections régionales : les Français pour un report à 71 %

 

 

Il y a plusieurs raisons à ce souhait d’un report des élections régionales. D’abord et surtout d’un point de vue structurel ces sélections mobilisent très peu l’électorat qui ne comprend pas grand-chose à la responsabilité des échelons électifs intermédiaires. Pratiquement personne ne connaît d’ailleurs le nom des élus régionaux et départementaux. La seconde raison est évidemment sanitaire car il y a d’autres priorités que ces élections qui intéressent surtout le petit peuple des élus. Selon un sondage Odoxa Backbone-Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info, 71% des Français approuveraient que cette décision soit prise pour des motifs de santé publique.

 

Politique: Report des élections régionales: encore une manipulation !

Politique:  Report des élections régionales: encore une manipulation  !

 

Aurélien Pradié, LR, , met en garde contre un éventuel report des élections régionales de juin. « On doit pouvoir mener une campagne et tenir le scrutin même dans des conditions sanitaires difficiles », estime-t-il.

 

. L’hypothèse d’un report est envisagée par le gouvernement et une réunion avec les chefs des partis politiques devrait être convoquée début avril, selon Le Figaro. Pour le numéro 3 des Républicains, Aurélien Pradié, candidat en Occitanie, il n’est pas possible de « constamment mettre en concurrence l’aspect sanitaire avec la question des libertés ou avec celle de la démocratie ». Le secrétaire général y voit de « la pure tactique politique ».

Quelle serait votre réaction si un report des élections régionales était annoncé?
Tout ça me semble cousu de fil blanc. Je pense qu’Emmanuel Macron a cette idée de reporter cette échéance électorale intermédiaire au fond de la tête depuis des mois. Et ce, pour des raisons de trouille électorale et de pure tactique politique. Il est suffisamment cynique pour espérer ce scénario depuis le début. Cela fait longtemps que j’alerte mes amis politiques en leur disant que je sens mal les choses et que quelque chose se trame.

La situation sanitaire actuelle ne justifierait-elle pas ce report?
Il y a quelque chose qui me terrifie dans le débat politique actuel : la question sanitaire est constamment mise en concurrence avec celle de la préservation de nos libertés publiques. La première a désormais totalement anesthésié la seconde, cela m’inquiète beaucoup. On est maintenant en train de s’attaquer à un dernier repère, une dernière voûte de notre démocratie, à savoir le rendez-vous électoral. Il est temps de tirer la sonnette d’alarme et de dire qu’on ne peut pas, dans un pays comme le nôtre, constamment mettre en concurrence l’aspect sanitaire avec la question des libertés ou avec celle de la démocratie. Sinon au final, que restera-t-il fondamentalement de notre vie démocratique? C’est compliqué d’avoir ce discours car nous serons vite accusés de ne nous intéresser qu’aux élections, mais c’est le moment d’avoir le courage de le tenir.

Le discours responsable aujourd’hui est celui qui dit que la démocratie ne peut pas être congelée

Vous êtes candidat en Occitanie. Est-il possible de mener une campagne électorale dans ces conditions?
La situation qui consiste à tenir le scrutin au mois de juin avec une campagne électorale difficile est très inconfortable pour moi qui suis un candidat challenger. Si je ne raisonne que pour mon petit intérêt personnel, je devrais être favorable à un report de cette échéance, moi qui ne suis pas un élu régional sortant. Je ne défends donc pas cette position par intérêt électoraliste. Je pense qu’on doit pouvoir mener une campagne et tenir le scrutin même dans des conditions sanitaires difficiles.

Vous parlez de « tactique politique » de la part de la majorité, pourquoi?
Quand je dis que je soupçonne le gouvernement d’avoir cette idée depuis des mois, j’ai aussi quelques éléments de preuve. A l’occasion de différents examens de texte, notamment celui qui a acté le premier report des régionales, nous avons proposé des modalités qui permettait de faire campagne autrement en ayant par exemple la possibilité de faire de la publicité sur les réseaux sociaux, d’aller toucher les électeurs par des courriers postaux avec des moyens de campagne différents… Le gouvernement a refusé toutes ces mesures, comme celles qui permettaient de faire évoluer les modalités de vote. A chaque fois, il a dit : ‘circulez il n’y a rien à voir’. Aucun effort n’a été fait pour anticiper la situation actuelle. A un moment, il faut se reposer des questions fondamentales : est-ce que sous couvert d’une situation sanitaire difficile, on peut s’autoriser à reporter des échéances démocratiques? La survie de notre démocratie est tout aussi importante que la question sanitaire, peut-être même plus. Le discours responsable aujourd’hui est celui qui dit que la démocratie ne peut pas être congelée.

Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte que LREM va prendre sa deuxième volée de bois vert lors de cette élection

Selon vous, LREM a peur de perdre en juin?
Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte que LREM va prendre sa deuxième volée de bois vert lors de cette élection, comme cela a été le cas lors des municipales l’année dernière. Même si les élus de LREM n’ont pas un grand sens politique, j’imagine qu’ils ont quand même subodoré le fait que ce rendez-vous électoral ne serait pas glorieux pour eux, qu’il serait même sûrement assez minable. Je pense en effet qu’un report les arrange. D’autant plus que ces élections régionales commencent à impacter l’élection présidentielle : plusieurs candidats sont aussi des candidats putatifs à la présidentielle. Dans l’esprit d’Emmanuel Macron il peut y avoir cette tentation – compromettante du point de vue de sa responsabilité de chef de l’Etat, garant de la démocratie et de nos institutions – de gêner ses concurrents potentiels. La situation n’est pas acceptable. La démocratie, c’est la libre-concurrence entre les candidats.

Des élections régionales à l’automne, à 6 mois de la présidentielle, est-ce envisageable?
Ou bien les élections se tiennent en juin, ou bien elles se tiendront après la présidentielle. Je ne crois pas au report intermédiaire. D’abord parce qu’on va entrer dans le pré-débat présidentiel, et que tout ça n’aura plus de sens ni de lisibilité démocratique. Ensuite parce que je ne sais pas qui peut dire aujourd’hui que la situation sanitaire sera absolument certaine au mois d’octobre. Si c’est pour qu’en octobre, on nous explique qu’il faut encore reporter… Nous verrons. Mais si nous en sommes aujourd’hui à reconfiner le pays, c’est bien parce que les décideurs politiques ont échoué sur la question de la stratégie et de la vaccination. Ce qui nous arrive n’est pas une fatalité mais une responsabilité de ceux qui nous dirigent. De ce fait, il est encore plus intolérable que ceux qui ont échoué à nous protéger soient ceux qui commanderont le nouveau calendrier électoral.

Report des élections régionales. Encore une manipulation politique !

Report des élections régionales. Encore une manipulation politique !

 

Aurélien Pradié, LR, , met en garde contre un éventuel report des élections régionales de juin. « On doit pouvoir mener une campagne et tenir le scrutin même dans des conditions sanitaires difficiles », estime-t-il.

 

. L’hypothèse d’un report est envisagée par le gouvernement et une réunion avec les chefs des partis politiques devrait être convoquée début avril, selon Le Figaro. Pour le numéro 3 des Républicains, Aurélien Pradié, candidat en Occitanie, il n’est pas possible de « constamment mettre en concurrence l’aspect sanitaire avec la question des libertés ou avec celle de la démocratie ». Le secrétaire général y voit de « la pure tactique politique ».

Quelle serait votre réaction si un report des élections régionales était annoncé?
Tout ça me semble cousu de fil blanc. Je pense qu’Emmanuel Macron a cette idée de reporter cette échéance électorale intermédiaire au fond de la tête depuis des mois. Et ce, pour des raisons de trouille électorale et de pure tactique politique. Il est suffisamment cynique pour espérer ce scénario depuis le début. Cela fait longtemps que j’alerte mes amis politiques en leur disant que je sens mal les choses et que quelque chose se trame.

La situation sanitaire actuelle ne justifierait-elle pas ce report?
Il y a quelque chose qui me terrifie dans le débat politique actuel : la question sanitaire est constamment mise en concurrence avec celle de la préservation de nos libertés publiques. La première a désormais totalement anesthésié la seconde, cela m’inquiète beaucoup. On est maintenant en train de s’attaquer à un dernier repère, une dernière voûte de notre démocratie, à savoir le rendez-vous électoral. Il est temps de tirer la sonnette d’alarme et de dire qu’on ne peut pas, dans un pays comme le nôtre, constamment mettre en concurrence l’aspect sanitaire avec la question des libertés ou avec celle de la démocratie. Sinon au final, que restera-t-il fondamentalement de notre vie démocratique? C’est compliqué d’avoir ce discours car nous serons vite accusés de ne nous intéresser qu’aux élections, mais c’est le moment d’avoir le courage de le tenir.

Le discours responsable aujourd’hui est celui qui dit que la démocratie ne peut pas être congelée

Vous êtes candidat en Occitanie. Est-il possible de mener une campagne électorale dans ces conditions?
La situation qui consiste à tenir le scrutin au mois de juin avec une campagne électorale difficile est très inconfortable pour moi qui suis un candidat challenger. Si je ne raisonne que pour mon petit intérêt personnel, je devrais être favorable à un report de cette échéance, moi qui ne suis pas un élu régional sortant. Je ne défends donc pas cette position par intérêt électoraliste. Je pense qu’on doit pouvoir mener une campagne et tenir le scrutin même dans des conditions sanitaires difficiles.

Vous parlez de « tactique politique » de la part de la majorité, pourquoi?
Quand je dis que je soupçonne le gouvernement d’avoir cette idée depuis des mois, j’ai aussi quelques éléments de preuve. A l’occasion de différents examens de texte, notamment celui qui a acté le premier report des régionales, nous avons proposé des modalités qui permettait de faire campagne autrement en ayant par exemple la possibilité de faire de la publicité sur les réseaux sociaux, d’aller toucher les électeurs par des courriers postaux avec des moyens de campagne différents… Le gouvernement a refusé toutes ces mesures, comme celles qui permettaient de faire évoluer les modalités de vote. A chaque fois, il a dit : ‘circulez il n’y a rien à voir’. Aucun effort n’a été fait pour anticiper la situation actuelle. A un moment, il faut se reposer des questions fondamentales : est-ce que sous couvert d’une situation sanitaire difficile, on peut s’autoriser à reporter des échéances démocratiques? La survie de notre démocratie est tout aussi importante que la question sanitaire, peut-être même plus. Le discours responsable aujourd’hui est celui qui dit que la démocratie ne peut pas être congelée.

Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte que LREM va prendre sa deuxième volée de bois vert lors de cette élection

Selon vous, LREM a peur de perdre en juin?
Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte que LREM va prendre sa deuxième volée de bois vert lors de cette élection, comme cela a été le cas lors des municipales l’année dernière. Même si les élus de LREM n’ont pas un grand sens politique, j’imagine qu’ils ont quand même subodoré le fait que ce rendez-vous électoral ne serait pas glorieux pour eux, qu’il serait même sûrement assez minable. Je pense en effet qu’un report les arrange. D’autant plus que ces élections régionales commencent à impacter l’élection présidentielle : plusieurs candidats sont aussi des candidats putatifs à la présidentielle. Dans l’esprit d’Emmanuel Macron il peut y avoir cette tentation – compromettante du point de vue de sa responsabilité de chef de l’Etat, garant de la démocratie et de nos institutions – de gêner ses concurrents potentiels. La situation n’est pas acceptable. La démocratie, c’est la libre-concurrence entre les candidats.

Des élections régionales à l’automne, à 6 mois de la présidentielle, est-ce envisageable?
Ou bien les élections se tiennent en juin, ou bien elles se tiendront après la présidentielle. Je ne crois pas au report intermédiaire. D’abord parce qu’on va entrer dans le pré-débat présidentiel, et que tout ça n’aura plus de sens ni de lisibilité démocratique. Ensuite parce que je ne sais pas qui peut dire aujourd’hui que la situation sanitaire sera absolument certaine au mois d’octobre. Si c’est pour qu’en octobre, on nous explique qu’il faut encore reporter… Nous verrons. Mais si nous en sommes aujourd’hui à reconfiner le pays, c’est bien parce que les décideurs politiques ont échoué sur la question de la stratégie et de la vaccination. Ce qui nous arrive n’est pas une fatalité mais une responsabilité de ceux qui nous dirigent. De ce fait, il est encore plus intolérable que ceux qui ont échoué à nous protéger soient ceux qui commanderont le nouveau calendrier électoral.

Report des régionales: une idée machiavélique de Macron

Report des régionales: une idée machiavélique de Macron

 

Avec la dégradation de la situation française dans tous les domaines de la vie, de la santé bien sûr mais aussi de l’économie, du chômage et des finances, la tentation serait grande pour le pouvoir de reporter à nouveau les élections régionales et départementales qui s’annoncent encore comme une véritable catastrophe pour le parti en marche. Un score complètement anecdotique porterait un rude coup à la représentativité du courant qui soutient Macron.

 

D’où l’idée non seulement de reporter mais d’annuler les élections locales au-delà des présidentielles «Reporter les élections régionales et départementales? Emmanuel Macron avait inventé les commerces non essentiels, il crée désormais les élections non essentielles! La ficelle commence à être un peu grosse», ironise un président de région sortant en listant les pays qui ont maintenu leurs rendez-vous électoraux, malgré l’épidémie, à l’instar du Portugal, des Pays-Bas ou des États-Unis.

 «Ce serait une erreur d’opposer la vie démocratique et l’exigence de protection sanitaire dans une visée purement cynique», juge le président des députés LR, Damien Abad. «On ne peut pas donner le sentiment aux Français qu’il y aurait ceux qui veulent les protéger d’un côté et les autres qui veulent des élections. Dans tous les pays européens on a voté. L’enjeu est d’organiser ces élections et la vie démocratique sous protection. D’ailleurs, cela correspond à la volonté du président de la République de vivre avec le virus», poursuit-il en pointant la contradiction, selon lui, de l’exécutif.

«La majorité ne s’attendant pas à faire des résultats flamboyants dans ces élections, cela fait peut-être aussi partie du contexte mais en bon républicain que je suis, j’ose espérer que cela n’entre pas en ligne de compte», veut croire Dominique Bussereau, le président de l’Assemblée des départements de France.

Élections régionales : encore un report ?

Élections régionales : encore un report ? 

 

 

Il faut s’attendre à un nouveau report des élections départementales et régionales en raison de la crise sanitaire qui non seulement s’éternise mais reprend même de la vigueur.

 

Même un report en juin paraît très hypothétique car d’ici là il se pourrait bien que le pouvoir décide comme d’autres pays de nouvelles formes de reconfinement. Peut-être à leur à l’automne mais tout dépendra de l’évolution des contaminations..

 

«Juin 2021? Je n’y crois pas alors que nous sommes en train de nous poser la question d’un éventuel reconfinement ou d’un couvre-feu élargi contre la variante anglaise. Tout ça me laisse très dubitatif», témoigne le député LR Sébastien Huyghe. «On prépare l’élection mais j’y crois de moins en moins. Avec le variant anglais, s’il y a un confinement en mars ou avril, je ne vois pas comment on lance un scrutin en juin», souffle le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde.

 

Même si le député de Seine-Saint-Denis prône la stabilité du calendrier proposé, en novembre dernier, par la commission Debré. En l’occurrence, le report en juin des élections

REPORT DE LA RENTRÉE SCOLAIRE ?

REPORT DE LA RENTRÉE SCOLAIRE ?

De nombreux pays européens ont en effet décidé de reporter la rentrée de quelques jours voire semaines. C’est notamment le cas dans plusieurs régions britanniques, mais aussi en Grèce, en Pologne, en Irlande, aux Pays-Bas et en Autriche l’épidémiologiste Mahmoud Zureik regrette que « la rentrée n’ait pas été mieux préparée comme cela a été le cas en Allemagne, où elle a été décalée ».

« Ne commettons pas la même erreur que lors de l’arrivée de la première vague en Italie: ne rouvrons pas les écoles début janvier », assène sur Twitter le professeur Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève. Le déclencheur de ce cri d’alerte: la recrudescence préoccupante de l’épidémie au Royaume-Uni où une mutation du virus, jugée plus contagieuse, a été découverte.

Pour professeur Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève l’urgence est à la vaccination partout.

« Avec l’aggravation de la situation au Royaume-Uni et en Irlande », l’épidémiologiste invite à « ne pas procrastiner en Europe ». « Vaccinons, vaccinons, vaccinons d’abord. Accélérons la vaccination », réclame-t-il.

Dans une lettre ouverte adressée mercredi au gouvernement, ces parents demandent ainsi que, « compte tenu de la reprise épidémique, des dernières découvertes scientifiques, ainsi que de l’incertitude énorme concernant la variante VUI-202012/01 du SRAS-CoV-2″, « les écoles ne rouvrent pas le 4 janvier ».

 

« La rentrée en présentiel doit être décalée, pour permettre la mise en sécurité des établissements scolaires comme de nombreux scientifiques le demandent en France et comme le font la majorité des pays européens », écrivent les responsables du collectif.

« Laisser l’épidémie à l’école, c’est exposer la société toute entière. Et il faudra malheureusement payer collectivement le prix de cet attentisme,  » estiment-ils.

 

Le report du retour en classe permettra, selon eux, de réaliser un état des lieux sur la dangerosité de la nouvelle souche du virus et de l’impact des fêtes de fin d’année sur la progression épidémique, mais aussi d’élaborer « un protocole sérieux pour la réouverture des établissements » avec des effectifs réduits, une aération efficiente des locaux et le déploiement de tests salivaires.

 

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