Archive pour le Tag 'Réponse'

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En réponse à Mélenchon, le drapeau européen sera reconnu

En réponse à Mélenchon, le drapeau européen sera reconnu

 

 

Toujours aussi provocateur et même indécent Mélenchon avait déclaré lors de son entrée à l’assemblée nationale : »Franchement, on est obligé de supporter ça ? », en montrant le drapeau européen installé derrière le perchoir.  »C’est la République française ici, ce n’est pas la Vierge Marie. Je ne comprends pas ». Du coup,  Macron a annoncé qu’il ferait une « déclaration » pour que le drapeau européen ne puisse pas être « enlevé de l’hémicycle » de l’Assemblée Nationale. La semaine dernière, les députés de la France Insoumise déposaient un amendement prévoyant que « seuls peuvent être présents dans l’hémicycle le drapeau tricolore (…) et le drapeau de l’Organisation des Nations unies. » Il est sous-entendu que le drapeau étoilé de l’Union européenne serait enlevé. Les députés mélenchonistes devaient défendre à nouveau leur proposition lors de l’examen du projet de réforme du règlement de l’Assemblée.  Emmanuel Macron a répondu aujourd’hui. « Au moment où certains en France ont des débats où on se rétrécit et voudraient enlever le drapeau européen, je veux vous dire que lors du prochain conseil européen (la semaine prochaine, ndlr), j’affirmerai officiellement que la France reconnaît le statut de l’hymne européen et du drapeau européen, ce qui ne permettra pas à certains d’enlever le drapeau européen de l’hémicycle français ou de tout autre lieu », a-t-il dit.

Attaque de Le Pen contre la justice : réponse des magistrats

Attaque de le Pen contre la justice : réponse des magistrats

Marine Le Pen, dont le parti est visé par plusieurs enquêtes judiciaires, s’en est pris aux magistrats dimanche 26 février, lors de son premier grand meeting de campagne au Zénith de Nantes, affirmant qu’ils n’étaient pas là pour « inventer » la loi. La candidate du FN a également promis que la formation des magistrats sera « revue » ne supportant plus « le laxisme qui prévaut dans la magistrature ». Sur franceinfo lundi 27 février, Clarisse Taron, la présidente du Syndicat de la magistrature, ancré à gauche, a dénoncé des « pressions » et des « menaces à peine voilées » contre l’institution judiciaire.  Clarisse Taron répond sur France info  aux « menaces à peine voilées » de M. Le Pen « si on veut une justice sereine, on doit se garder de ce genre de propos.

 

Franceinfo : Comment réagissez-vous aux attaques des magistrats formulées par Marine Le Pen, dimanche à Nantes ?

Clarisse Taron : On n’est pas surpris de ces attaques. Nous sommes d’accord sur le fait que les magistrats ne sont pas là pour inventer des lois mais pour les appliquer et qu’ils doivent le faire en toute indépendance. Maintenant, on est surpris des menaces à peine voilées qui sont formulées par Marine Le Pen. Il s’agit d’exercer des pressions sur l’institution judiciaire. Si on veut une classe politique irréprochable, on doit en premier lieu, se conformer à cet idéal [après le refus de Marine Le Pen de se rendre mercredi dernier à une convocation de la police dans l'enquête sur les assistants parlementaires du Front national au Parlement européen].

Marine Le Pen, qui réclame uen pause judicaire, n’a pas toujours été partisane de tels temps morts de la justice comme le montre une vidéo de France 2 datée 30 janvier 2004, dans laquelle elle s’offusque d’une affaire d’emploi fictif visant Alain Juppé. «Tout le monde a piqué de l’argent dans la caisse, sauf le Front national. Et on trouve ça normal? Oh ben non, ce n’est pas très grave, à la limite, les Français en ont marre. Mais les Français n’en ont pas marre d’entendre parler des affaires, ils en ont marre qu’il y ait des affaires. Ils en ont marre de voir des élus qui détournent de l’argent. C’est scandaleux!», s’indignait alors la présidente du FN.

 

 

 

Brexit: « Le référendum mauvaise réponse à un vrai problème »

Brexit: « Le référendum mauvaise réponse à un vrai problème »

 

Dans une interview à Challenges Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman, considère que le recours à un référendum est une mauvaise solution pour redonner une légitimité au projet européen. Un avis sans doute pertinent quand on sait que la plupart des référendums non précédés d’un débat approfondi sont instrumentalisés par les populistes,  les démagogiques, les  nationalistes voir les racistes pour détourner l’objet de la consultation. Avant de dire oui ou non encore faudrait-il comprendre les enjeux dont  la complexité échappe au plus grand nombre faute de débat suffisant. Extrait de l’interview

Au lendemain du « Brexit », le ministre de l’Economie Emmanuel Macron et le candidat à la primaire de droite Bruno Le Maire évoquent l’idée d’un référendum sur le projet européen pour relégitimer la construction européenne, qu’en pensez-vous?

C’est une mauvaise réponse à un vrai problème. Depuis plusieurs années, l’Europe est devenue le bouc émissaire des partis populistes. Elle est le symbole facile de la coupure entre les élites et les populations. En France, Marine Le Pen a imposé l’idée d’un référendum à travers sa proposition de sortie de l’euro. Les responsables politiques, qui soutiennent l’organisation d’un référendum sur le projet européen, tombent dans son piège. N’oublions pas la maxime de Jean-Jacques Rousseau: « La volonté générale est toujours droite, mais le jugement qui la guide n’est pas toujours éclairé ».

Difficile pour autant de ne jamais consulter le peuple sur la construction européenne…

Bien sûr, mais il y a d’autres moyens que le référendum! Dans une démocratie représentative, les candidats exposent leurs programmes avant les élections et les électeurs votent en conséquence. Durant la campagne de 2007, deux ans après le « non » français à la Constitution européenne, Nicolas Sarkozy avait clairement annoncé qu’il renégocierait un traité et le ferait ratifier par les parlementaires, ce qu’il a fait. Après le choc du « Brexit« , j’espère que la question européenne sera au cœur de la campagne présidentielle de 2017 et que tous les candidats afficheront nettement leur projet. Cela permettra au prochain Président d’avoir les coudées franches.

N’y a-t-il pas un risque que le débat sur l’Europe dérape au fur et à mesure de la campagne?

Il y a toujours un risque de dérapage, mais c’est encore plus risqué de passer la question européenne sous silence. Cela conforte l’impression dans l’opinion que les responsables politiques français subissent plus qu’ils ne maîtrisent la construction européenne. Il est temps que les gouvernants français assument leurs choix et s’investissent dans les institutions communautaires. Il est anormal que les ministres français soient si peu présents dans les réunions officielles avec leurs homologues européens. Ou que les gouvernements successifs appellent à la création d’un Trésor de la zone euro alors qu’il suffirait qu’Emmanuel Macron demande à la directrice du Trésor française de passer deux jours par semaine à Berlin pour que cela existe. Les politiques français ne doivent plus être des commentateurs mais des acteurs de l’Europe.

Crise : quelle régulation ? Une réponse à Madame Lagarde

 

Crise : quelle régulation ?  Une réponse à Madame Lagarde

 

 

 

Une interview d’Hubert Rodarie, DGD de SMA est co-animateur du programme «Normes de la Finance» à la Chaire éthique et finance de la MSH dans le Figaro qui pose la question de l’évolution des normes suite à la déclaration de Christine Lagarde sur l’Etat de l’économie mondiale. Un propos qu’on peut contester mais qui mérite d’être entendu notamment par rapport au transfert de la valeur ajoutée vers le trou de la dette. :

 

 

« Dans une interview au Figaro, le 19 avril dernier, Christine Lagarde dresse constate que «les cicatrices de la crise de 2008-2009 n’ont pas été toujours bien traitées». Que veut-elle dire? La directrice générale du FMI cite les créances douteuses des banques, le manque de réformes structurelles des États et des législations sociales et la politique budgétaire. Seraient-ce les vraies raisons «du manque de croissance de l’économie mondiale?» La réponse est non. Huit ans après, ce sont, hélas, les raisons toujours agissantes de la crise de 2008 qui expliquent la stagnation actuelle ; et non l’absence de traitement des conséquences.

 

Voici quelques années, nous pointions comme «macro-cause» des divers dérèglements l’implantation répétée dans l’économie mondiale d’un dispositif économique global que l’on peut qualifier de ricardien, car on invoque souvent David Ricardo (1772-1823) pour le justifier. Pour stimuler les échanges on organise des déséquilibres durables de coûts de production entre deux zones économiques et monétaires. Pour cela, on empêche ou freine le mécanisme des changes de faire son travail d’équilibrage.

Depuis soixante ans, cette construction politico-économique a été implantée plusieurs fois. Depuis 1998, la Chine en bénéficie. Mais ce système produit des effets néfastes qui ne sont ni maîtrisés, ni maîtrisables. Les crises récurrentes le prouvent. Ainsi, l’accumulation de dettes de toutes natures s’est révélée comme l’effet néfaste majeur de ce système. En 2008, ce phénomène a été démontré ; en 2015 il persiste toujours comme le montrent plusieurs études. Il faut donc conclure que ce processus d’endettement, sans frein ni fin, constitue le marqueur des effets néfastes du dispositif actuel et que la dette globale devient le trou noir de l’économie mondiale dans lequel bascule peu à peu la valeur ajoutée créée dans le monde.

Mais la dynamique impulsée à l’activité mondiale depuis 1998 par la stimulation des échanges avec la Chine s’étouffe aujourd’hui sous le poids de ses conséquences non voulues. Les politiques monétaires, comme les autres mesures, ne sont que des actions de retardement de cette asphyxie programmée. La loi dite de modération universelle s’impose inexorablement:

Depuis 2008, rien n’a vraiment changé. Il n’y a aucune remise en cause des paradigmes qui justifient les organisations actuelles. Tous les maux subis sont attribués, comme le fait Mme Lagarde, à des fautes ou à des erreurs politiques. Puisqu’on ne veut tarir la source des dettes, il est décrété que pour en éliminer les risques, il convient d’édicter plus de normes et de règles. On nous dit que le danger réside dans la transgression de la norme, l’absence de régulation, ou l’échec des contrôles. Le système se referme sur lui-même. Cette vision du risque est un appauvrissement intellectuel. Elle réduit le risque en confondant fraude et accident, faute et danger. Cette vision du risque écarte l’incertitude, nie le temps et ce qu’il apporte en changements de contexte et en surprises. Elle est erronée. Surtout, chacun voit que l’ordre s’est en réalité inversé: la norme n’est plus un outil au service des acteurs économiques, mais une matière en soi qui structure et modèle l’activité économique. Ce qui oblige à poser la question de la responsabilité même des modèles d’activité et des régulations globales dans l’arrivée des crises économiques. Question à poser à Mme Lagarde, au FMI et aux autres régulateurs du système financier et économique. Pour retrouver la croissance, ne faut-il pas rompre avec les dispositifs ricardiens? Ne faudrait-il pas enfin quitter cette mentalité marquée par l’impératif de la reconstruction des années 1950 qui les justifiait? Maintenant que les grands pays communistes ont rejoint les autres, et l’arrivée de la Chine et du yuan au cœur du FMI en sont le symbole, ne serait-ce pas le moment de reconstruire un ordre économique et monétaire international qui favorise des échanges équilibrés? Un ordre et une régulation pour des temps de la maturité. »

La France n’est pas une race (réponse à Morano)

La France n’est pas une  race (réponse à Morano)

 

 

Volée de bois vert pour Morano suite à ses propos racistes. Curieux  cette haine de l’autre surtout quand on est soi-même descendante d’immigré. Morano dont la mère était la fille d’un maçon piémontais ! Un peu comme Sarkozy qui donne des brevets de citoyenneté français quand lui même est fils de hongrois et dont le père parle à peine le français. Visiblement ces personnages sont mal dans leurs godasses et ils ont en commun la vulgarité, la haine et la bêtise. Trois qualificatifs qui conviennent parfaitement à Morano qui porte jusque dans son  visage sa grossièreté et son fanatisme imbécile. Davantage le profil d’uen marchande de poissons que d’une  femme d’Etat. Pas étonnant c’est aussi un le produit de l’oligarchie, non seulement elle na pratiquement jamais travaillé mais en définitive ne dispose que d’un vague diplôme de communication. Pas de quoi compenser vraiment son déficit initial de culture dont elle n’est pas responsable mais qui ne saurait l’autoriser à s’ériger en philosophe de bistrot mal fréquenté.  « La France, ce n’est pas une race. La France, ce n’est pas une couleur. La France, ce n’est pas une religion. La France, c’est une identité multiple qui doit être fière de ses racines », a-t-il dit dans un discours prononcé lundi à Avignon. Ses mots ont fait écho à ceux prononcés quelques heures plus tôt sur BFM TV par Bruno Le Maire, candidat à la primaire des Républicains pour la présidentielle de 2017. « La France, ce n’est pas une race. La France, ce n’est pas une religion, la France (…) n’est pas une couleur de peau. La France c’est une idée, c’est des principes, c’est des valeurs essentielles, l’égalité homme-femme, la laïcité, notre histoire, notre mémoire, notre langue », a-t-il déclaré. L’ancien Premier ministre Alain Juppé a lui aussi réagi lors d’une conférence de presse à Bordeaux.   »La nation ne se définit pas par une race », a-t-il dit en refusant toutefois de dire si Nadine Morano avait toujours sa place chez Les Républicains : « Je ne suis pas le grand excommunicateur, ni le grand inquisiteur. Je défends mes valeurs, voilà. » Sébastien Huyghe, porte-parole des Républicains, a dit lundi lors d’un point de presse que Nadine Morano n’était « pas habilitée à parler au nom de notre famille politique ». Il a déploré une « expression malheureuse » à laquelle les Républicains ne s’ »associent pas ». Mais Nadine Morano ne sera pas sanctionnée car elle s’exprimait en son nom, a-t-il précisé. Philippe Richert, candidat des Républicains à la présidence de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, dont Nadine Morano est co-listière, a diplomatiquement fait connaître son désaccord dans un communiqué. « Les propos attribués au général de Gaulle (…) ne peuvent pas être utilisés en dehors du contexte historique qui était celui de l’époque. La connotation et la charge des mots ont considérablement changé en un demi-siècle », a-t-il écrit. Nadine Morano a publié lundi soir un communiqué dans lequel elle ne retire pas un mot de ses propos, qualifiant la polémique de « tempête dans un petit verre de liqueur » De humour ? Comme le reste,  plus qu’approximatif et pathétique !!

 

Rachida Dati : des insultes mais pas de réponse !

Rachida Dati : des insultes mais pas de réponse !

 

Après avoir insulté la journaliste Élise Lucé Rachida Achille Dati avec la suprême élégance qui la caractérise persiste et signe. Pas question de répondre aux actions de lobbying qu’elle mène pour le compte de l’entreprise Engie (ex-GDF Suez).  en Europe en prétextant le caractère douteux de l’émission qu’anime Élise Lucé (info du Figaro).  Dans le cadre d’une enquête pour Cash Investigation sur les voyages présidentiels, la journaliste de France 2 a tenu à en savoir plus sur les relations qu’a entretenues l’ancienne garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy avec le groupe Engie (ex-GDF Suez). Dans un extrait dévoilé la semaine dernière, l’eurodéputée n’a guère apprécié d’être suivie par un caméraman et la journaliste et n’a pas hésité à qualifier la carrière de cette dernière de «pathétique». Dimanche, invitée des Dessous de l’écran sur RTL, Élise Lucet est revenue sur cette séquence. «Moi je suis là pour poser des questions et toute l’équipe de Cash Investigation aussi. On a demandé à Rachida Dati pendant des mois une interview en bonne et due forme dans un bureau, tranquillement, on voulait lui poser des questions qui nous semblent importantes», s’est justifiée la journaliste. Et de poursuivre: «Parce qu’en marge de cet extrait, ce qu’il faut savoir c’est qu’elle a fait l’objet d’une enquête au Parlement européen, qu’elle est soupçonnée de corruption parce qu’elle est intervenue, elle a fait voter à plusieurs reprises des amendements qui sont totalement en faveur des industries gazières notamment et que d’autre part on la soupçonne d’être employée par Gaz de France. […] Si c’était le cas, ça serait un cas réel de corruption donc c’est quelque chose de très grave. C’est la raison pour laquelle on va jusqu’à la poursuivre dans les couloirs du Parlement européen».  Vraisemblablement peu vexée par la femme politique, Élise Lucet déplore une telle réaction de sa part. «Moi qu’elle me réponde comme ça, j’ai envie de dire que nous, on tient notre place de journaliste, à elle de tenir sa place d’élue. Si elle pense que c’est la manière dont elle doit tenir sa place d’élue et bien les citoyens jugeront», a déclaré la journaliste n’espérant pas «une seconde» des excuses de la part de Rachida Dati. «Moi j’attends des réponses, des excuses ça m’est égal», a-t-elle ajouté. «Elle aurait pu nous répondre très calmement: “Je n’ai pas envie de répondre à votre question”. Pourquoi le fait-elle avec cet empressement, cette agressivité», s’est interrogée la journaliste qui réfute toute mise en scène: «Si elle marchait doucement, je marcherais doucement aussi, ce n’est pas moi qui la poursuis c’est elle qui court». De son côté, samedi matin sur Europe 1, Rachida Dati a reconnu avoir été «véhémente» avec Élise Lucet mais «ne regrette rien» pour autant. «Si je n’ai pas envie de répondre à quelqu’un dont les méthodes – le harcèlement et les accusations – sont scandaleuses, je n’ai pas à y répondre. Je suis libre», a ajouté l’élue. «Faire du teasing avec un montage douteux pour attirer des téléspectateurs sur émission qui ne révèle rien et qui n’a aucun intérêt, c’est un peu facile», a conclu Rachida Dati.

Attentats Tunis :encore un acte de fous et une réponse internationale mal adaptée

Attentats Tunis :encore un acte de fous et une réponse internationale mal adaptée

 

 

La Tunisie victime du terrorisme le plus aveugle . Touchée dans sa chair et dans son économie. Un pays qui tente de prouver que la démocratie a un sens dans cette région. Visée pour cela par ceux qui veulent imposer un stupide califat et la charia. Un pays qui vit du tourisme qui représente 7% de son PIB et emploie 400 000 personnes. Un coup très dur pour l’économie, pour le chômage et va faire croître le réservoir  de djihadistes. Déjà les plus nombreux après l’Arabie saoudite, les djihadistes tunisiens représentent  un danger mortel pour le pays d’autant que les forces de sécurité ne sont pas du tout à la hauteur de l’enjeu dans ce pays si hospitalier. Ils  ont frappé au nom de leur croyance totalitaire , ils ont tué, au nom surtout de leur violence et de leurs troubles mentaux. Une situation qui se reproduit trop souvent dans le monde et vis-à-vis de laquelle la coalition internationale encore paraît bien peu   coordonnée ,  bien mal adaptée, trop peu déterminée. Même en France les mesures prises ne correspondent pas du tout à l’enjeu. Au-delà de l’apparence pathétique des mots, c’est le vide presqu’absolu pour lutter avec efficacité contre le terrorisme. On va sans doute attendre les prochains attentats pour peut-être réagir…. un peu.  Au moins 17 étrangers, dont deux Français, et deux Tunisiens ont donc  été tués mercredi à Tunis par des hommes armés qui ont ouvert le feu sur des touristes à leur arrivée devant le musée du Bardo, avant de s’y retrancher avec des otages. Le président Béji Caïd Essebsi a imputé la responsabilité de l’attaque à des islamistes. « Deux ont déjà été identifiés. Nous savons que ce sont les extrémistes toujours, ce qu’on appelle Ansar al Charia, ce qu’on appelle les salafistes djihadistes », a-t-il déclaré sur France 24.   »C’est un acte sans précédent dans l’histoire de la Tunisie, c’est une catastrophe pour nous, nous avons eu beaucoup de victimes parmi les amis étrangers qui visitaient la Tunisie comme touristes », a ajouté le chef de l’Etat.  Deux Français ont trouvé la mort dans l’attaque et sept autres ont été blessés, dont l’un reste dans un état grave, a déclaré l’Elysée. Cinq Japonais, quatre Italiens, deux Colombiens, deux Espagnols, un Australien et un Polonais ont également péri, selon les autorités des pays concernés.  Deux heures après le début de l’attaque, les forces de l’ordre ont donné l’assaut. L’opération, qui a coûté la vie à deux assaillants et à un policier, a permis de libérer tous les captifs. « Deux terroristes déguisés en militaires ont pénétré dans l’enceinte du Parlement, puis dans le musée où ils se sont attaqués aux touristes », a déclaré Habib Essid.  Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier commis contre des touristes en Tunisie depuis celui du 11 avril 2002 contre une synagogue de l’île de Djerba. Revendiqué par Al Qaïda, il avait fait 21 morts, pour la plupart des touristes allemands et français. L’Union européenne a proposé son aide aux autorités de Tunis, par la voix de la Haute Représentante de l’UE pour la politique étrangère: « L’UE est décidée à recourir à tous les moyens à sa disposition pour soutenir pleinement la Tunisie dans son combat contre le terrorisme et la réforme du secteur de la sécurité », a déclaré Federica Mogherini.  Les Etats-Unis ont promis de « soutenir les efforts du gouvernement tunisien pour faire avancer une Tunisie sûre, prospère et démocratique ».  Plusieurs organisations extrémistes, dont Ansar al Charia, sont apparues en Tunisie depuis la « révolution du jasmin » qui a mis fin au règne du président Zine ben Ali en janvier 2011. Les autorités estiment en outre à 3.000 le nombre de Tunisiens qui ont rejoint les rangs de groupes djihadistes à l’étranger et craignent que certains ne rentrent pour commettre des attentats dans leur pays.

 

Réponse à Mélenchon : « Merkel plus fort que Napoléon » (Schäuble)

Réponse à Mélenchon : « Merkel plus fort que Napoléon » (Schäuble)

 

Si la presse allemande a répondu presque aussi vertement à Mélenchon qui demandait à Merkel  « de la fermer » à propos de la France, le  gouvernement allemand , lui a plutôt employé la manière  diplomatique avec humour. Témoin cette déclaration de Schäuble, le ministre des finances  « Merkel est plus fort que Napoléon », allusion à Sarkozy souvent représenté en empereur en Allemagne et qui a essuyé un refus pour sa rencontre avec Merkel. Un des plus ardents défenseurs de Merkel, le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, a donc  loué le style de gouvernement de la Chancelière, moins spectaculaire mais « bien plus efficace que Napoléon », a-t-il déclaré dans la Süddeutsche Zeitung. Pourquoi cette référence historique et visait-il quelqu’un dans le contexte actuel ? Nicolas Sarkozy, souvent croqué en Napoléon par les caricaturistes et dont le style est l’anti-modèle de la Chancelière ? Nul ne le sait. En tout cas, le nouvel homme fort de l’UMP, qui espérait pouvoir s’afficher à côté de Mme Merkel lors du congrès de la CDU et y prononcer un discours, a été prié ces derniers jours par Berlin de rester à la maison.

Face à la crise, une seule réponse : l’immobilisme de la BCE

Face à la crise, une seule réponse : l’immobilisme de la BCE

Il ne faut certainement rien attendre de la BCE qui va constater le très grand risque déflationniste avec la croissance nulle au second trimestre et des prix très en dessous des objectifs (0.4% sen tendance sur un an). La BCE est cadenassée par l’Allemagne qui ne veut surtout pas ni de relance budgétaire, encore moins d’affaiblissement de l’Euro. En réalité ces technocrates de la BCE ne connaissent rien à l’économie et savent qu’ils ne doivent leur place et leur maintien qu’à l’appui de l’Allemagne. Ils obéiront donc à l’immobilisme voulu par Merkel et la Bundesbank (ce que faisait déjà Trichet en son temps, qui lui a permis de durer, ce qu’a compris auusi Draghi)).  Outre l’Allemagne et la France, l’Italie, troisième économie du bloc, a aussi souffert ces derniers mois, entrant dans sa troisième récession depuis 2008. Rome et Paris ont pris la tête ces dernières semaines d’une campagne en faveur de nouvelles mesures politiques et économique au niveau de l’Union européenne pour soutenir la croissance, quitte à freiner les efforts d’assainissement des finances publiques. Face à elles, Berlin et d’autres membres de la zone euro renâclent à s’engager sur une telle voie. Le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, a déclaré dans un entretien publié mercredi par le quotidien français Le Monde que la politique monétaire de la zone euro ne devait pas avoir pour but un affaiblissement de l’euro, rejetant ainsi les demandes françaises. Jeudi, la Commission européenne a estimé que les derniers chiffres soulignaient la nécessité de réformes structurelles, ajoutant que « l’ajustement en cours dans la zone euro relevait d’une évolution structurelle en profondeur ».   »Les évolutions extérieures pourraient accroître l’incertitude mais les fondations demeurent intactes », a ajouté un porte-parole de l’exécutif communautaire. A Berlin, le ministre de l’Economie, Sigmar Gabriel, a attribué la baisse du PIB allemand aux menaces venues de l’Est et du Moyen-Orient, tout en affichant sa confiance pour le second semestre. « Les taux de croissance en Allemagne vont probablement renouer avec la croissance d’ici la fin 2014 mais les risques à l’international ont indubitablement augmenté », a-t-il dit. Une enquête de Reuters montre que les économistes évaluent à 15% seulement pour 2014 et à un tiers environ pour 2015 la probabilité de voir la BCE s’engager cette année sur la voie de l’ »assouplissement quantitatif », c’est à dire l’achat de dettes, d’Etats notamment, sur les marchés financiers pour stimuler le crédit et l’activité.  Dans une tribune publiée jeudi par le Monde, Michel Sapin, le ministre français de l’Economie, estime que la BCE doit «  »aller jusqu’au bout de ses possibilités, conformément à son mandat, pour que le risque de déflation disparaisse et que l’euro retrouve un niveau plus favorable à la compétitivité de nos économies ». Eurostat a confirmé jeudi que l’inflation dans la zone euro était tombée le mois dernier à 0,4% seulement sur un an, son plus bas niveau depuis octobre 2009.

La Redoute: l’incantation comme réponse

La Redoute: l’incantation comme réponse

Pas vraiment de nouveau malgré les déclarations incantatoires d’Aubry, il y aura reprise partielle et un plan social. Mme Aubry, après des déclarations virulentes il y a dix jours contre le groupe dirigé par François-Henri Pinault, s’est entretenue avec lui durant deux heures mardi au siège parisien de Kering (ex-PPR), dans la foulée d’un appel solennel de Bercy à éviter tout empressement dans ce dossier.  A l’issue de la rencontre, elle a appelé le groupe à prendre « sa responsabilité » dans la vente de sa filiale de vente par correspondance, qui emploie 2.400 à 2.600 salariés en France et environ 900 à l’étranger, mais dont dépendent au total 6.000 emplois dans le nord de la France, selon elle.  La cession par Kering de La Redoute, dont le principe avait été annoncé de longue date, pourrait être conclue d’ici quelques semaines alors que deux repreneurs restent en lice.  « Que Kering prenne sa responsabilité par rapport à La Redoute, bastion historique qui a permis d’asseoir ce grand groupe de luxe », a déclaré Mme Aubry. M. Pinault lui a assuré qu’il choisirait le repreneur en fonction de la « pérennité » de l’entreprise, « de la solidité industrielle et des effets sur l’emploi+ », un message que « nous entendons », a dit Mme Aubry. « Mais, pour nous, l’essentiel c’est que La Redoute continue à vivre dans toutes ses fonctions: le marketing, le commercial mais aussi l’informatique et la logistique, notamment sur les sites de La Martinoire à Wattrelos », a souligné la maire socialiste. La délicate question du plan social qui s’esquisse chez La Redoute (700 emplois seraient supprimés dans le cadre de la reprise) n’a pas été abordée : « Nous n’avons pas souhaité parler de plan social car nous considérons que nous sommes avant la cession », a indiqué Mme Aubry. De son côté, Kering a promis de retenir « le projet industriel le plus solide pour l’entreprise et le mieux disant pour les salariés », avec comme priorité de « minimiser l’impact sur l’emploi ». Le groupe a contesté avoir tardé à prévenir le personnel de la perspective d’un nouveau plan social, comme l’en avait accusé Mme Aubry avant sa venue à Paris. Il assure avoir tenu les représentants du personnel « informés » depuis juin « du calendrier et des modalités de la cession », et avoir organisé cinq réunions pour évoquer l’accompagnement social et financier d’une cession. La question des emplois est devenue éminemment politique à l’approche des élections municipales en mars prochain et dans l’entourage de Kering, on s’inquiète de cette politisation, susceptible de dissuader des repreneurs potentiels. Les noms de la foncière Altarea Cogedim et des fonds OpCapita et HIG Capital circulent.  Le gouvernement socialiste, se déclarant « attentif » au dossier La Redoute, avait appelé vendredi soir Kering à surseoir à toute décision « apparaissant comme prise dans la précipitation ». Un appel lancé au lendemain d’une manifestation de 1.200 salariés de La Redoute à Lille.  Mme Aubry avait dénoncé début novembre « l’attitude irresponsable » de Kering, selon elle, l’accusant d’avoir « laissé s’enfoncer » La Redoute en rechignant à investir pour moderniser l’informatique et la logistique.  Mais Kering conteste: il dit avoir investi 400 millions d’euros depuis 2008 dans la société pour permettre sa mutation.  Les deux parties ont rappelé mardi que Kering co-financerait aussi les investissements nécessaires pour transformer l’entreprise dans le cadre de sa reprise.  Le délégué CGT de La Redoute, Fabrice Peeters, a souligné que les salariés attendaient « le maximum de garanties pour tous ». « On ne veut pas que lors de cette cession, la saignée continue », a-t-il ajouté, alors que la société a cumulé plusieurs plans sociaux douloureux ces dernières années.  Selon M. Peeters, des assemblées générales des salariés sont prévues mercredi et jeudi à La Martinoire et au siège à Roubaix pour décider d’actions futures. Une manifestation à Paris serait à l’étude.

Renault: compétitivité, réponse maintenant des syndicats

Renault: compétitivité, réponse maintenant des syndicats  

Négociations terminées, aux syndicats de se prononcer chez Renault sur l’accord de compétitivité. Compte tenu de l’engagement de ne fermer aucun site, la signature de syndicats est désormais envisageable et le projet d’accord assez équilibré. « Si nous arrivons à un accord, la mise en œuvre des mesures proposées nous fera gagner environ 300 euros par voiture produite en France », dit-il. En dépit d’un recul de son chiffre d’affaires de 3,2%, le deuxième constructeur automobile français a réussi à se maintenir dans le vert en 2012 alors que le marché est en berne.  Alors que le texte du projet doit être remis mercredi aux syndicats, avant une signature éventuelle dans les prochaines semaines, la direction a réitéré mardi ses engagements en cas de réussite de l’accord: aucune fermeture d’usines en France, 8.260 suppressions de postes d’ici 2016 (7.500 suppressions d’emplois nettes) sans recourir à un plan social ni à un plan de départs volontaires, attribution à des usines françaises de 80.000 véhicules supplémentaires venant de partenaires (qui pourraient être Nissan et Daimler), maintien des activités cœur de métier (ingénierie et tertiaires) en France.  La direction s’est engagée, en cas d’accord, à « assurer un niveau de production minimum de 710.000 véhicules par an à l’horizon 2016, dont 110.000 à l’usine de Flins, qui bénéficierait de la localisation de versions de Clio IV à forte valeur ajoutée ».  Le projet d’accord complet sera présenté mercredi aux syndicats. Le texte devrait ensuite être présenté pour consultation au comité central d’entreprise et dans les comités d’entreprise des filiales concernées (à la mi-mars, selon une source syndicale), « préalable à la signature entre les organisations syndicales et le président du groupe Renault, Carlos Ghosn », a indiqué la direction, selon qui « cette signature pourrait intervenir dans les prochaines semaines ».  Sous la pression de syndicats qui exigeaient des engagements écrits sur les volumes de production, la direction avait indiqué que des productions de versions conduite à droite de Clio IV actuellement assurées par le site de Bursa (Turquie) seraient rapatriées et qu’une partie de la production assurée par le site de Caccia au Portugal, serait transférée à Cléon.  Après avoir également accepté que le déplacement de salariés d’un site à un autre se fasse uniquement sur la base du volontariat, la direction est revenue mardi sur certains points de la politique salariale. Elle a ainsi renvoyé aux négociations annuelles la question des augmentations salariales pour 2014 et 2015.  La semaine dernière, alors que les négociations peinaient à trouver une issue favorable, le PDG de Renault, Carlos Ghosn, avait proposé de différer à fin 2016 le paiement de 30% de la part variable de sa rémunération de l’an passé, en cas d’accord (en 2011, la part variable de son salaire était de 1,59 million d’euros et la part fixe de 1,23 million). « Il ne s’est pas engagé sur plusieurs années, alors on ne voit pas pourquoi les salariés devraient en faire autant », a relèvé Dominique Chauvin, délégué central CFE-CGC.  Comme FO, le syndicat de cadre (majoritaire dans le groupe) ne s’est pas engagé mardi, voulant sonder les équipes, et faire étudier le texte de projet d’accord par des juristes avant de se prononcer.  La CGT a appelé les salariés à « exprimer leur point de vue ». Dans un communiqué, la centrale dénonce cet accord, qu’elle qualifie de « nouvelle régression sociale », ainsi que « la délocalisation et externalisation des métiers déclarés non coeur de métier à l’ingénierie » avec 2.500 suppressions dans l’ingénierie de Renault. Il n’existe donc aucune contrepartie aux reculs sociaux imposés par cet accord », estime la CGT.  La CFDT a jugé de son côté dans un communiqué le projet d’accord « globalement équilibré », le syndicat précisant qu’il arrêterait sa position sur la signature « après consultation de ses équipes ».  Pour être validé, l’accord doit être signé par au moins deux syndicats représentant 30% des salariés. La CFE-CGC dispose de 29,7% des voix des salariés devant la CGT (25,2%°), la CFDT (19,1%) et FO (15,6%).

 

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Réponse du Berger (CFDT) à la bergère Mailly (FO)

Réponse du  Berger (CFDT) à la bergère Mailly (FO)

Mailly ne doute de rien, surtout pas de lui-même. Pourtant son organisation ne représente plus grand-chose. Laurent Berger, futur secrétaire général de la CFDT a lâché un commentaire aigre-doux à propos d’une remarque de Jean-Claude Mailly. « Je ne m’adapterai pas plus à Jean-Claude Mailly que je ne lui demande de s’adapter à moi. Il ne choisit pas qui est responsable de la CFDT, je ne choisis pas qui est responsable de Force ouvrière. » Voilà comment Laurent Berger, qui prendra la suite de François Chérèque à la tête de la CFDT le 29 novembre, réagit en privé aux propos de Jean-Claude Mailly. Le leader de Force ouvrière avait déclaré  sur LCI le 24 octobre, évoquant les nouveaux représentants syndicaux : « Ils s’adapteront à moi. » En fait FO représente à peine 10%, soit la moitié de la CFDT et ce seuil devra être atteint pour bénéficier du statut de syndicat représentatif. FO s’est opposé à la réforme de représentativité ; FO , surtout présent dans certains secteurs de la fonction publique  pourrait bien disparaître du paysage syndical et Mailly avec.

 

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