Archive pour le Tag 'repli'

Pétrole : léger repli

Pétrole : léger repli

Finalement c’est surtout grâce aux incertitudes concernant la croissance chinoise que l’on doit la baisse légère du pétrole. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s’est en effet  contracté de 0,27%, pour clôturer à 82,40 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en août, dont c’était le dernier jour de cotation, a lui cédé 0,43%, à 79,78 dollars. C’est la première fois depuis mi-juin que le WTI finit sous le seuil de 80 dollars.

«L’opinion qui se répand de plus en plus», ajoute l’analyste Bart Melek , «c’est que faute de vraie relance en Chine et avec un ralentissement marqué de l’économie américaine, il y a un risque que nous ayons plus de pétrole que nécessaire.» «Donc beaucoup de ceux qui jouaient à la hausse se retirent», selon Bart Melek.

Les analystes de TD Securites voient le prix du WTI glisser encore jusqu’autour de 78 dollars le baril. Lundi, l’écart entre le contrat rapproché du WTI, celui d’août, et le suivant, avec livraison en septembre, a atteint son plus haut niveau depuis plus de neuf mois.

Pétrole: en repli temporaire ?

  • Pétrole: en repli temporaire ?
  • Le pétrole est toujours un très haut niveau suite à la politique de contingentement de l’OPEP. Depuis deux jours, il s’est cependant affaibli. Un repli peut-être temporaire.
  • La question est de savoir si la demande va continuer d’être aussi dynamique ce qui n’est pas certain avec le tassement constaté dans l’industrie notamment Chine et aux États-Unis. Par ailleurs le variant delta du fait planer une menace sur la reprise économique qui était envisagée. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a terminé en baisse de 0,65% ou 48 cents à 72,41 dollars par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril américain de WTI pour le mois de septembre a perdu 0,98% ou 70 cents à 70,57 dollars. La veille, le Brent avait perdu 4,5% et le WTI 3,6%.

Covid France : pas de repli, 43.098 nouveaux cas en 24 heures, 375 morts en 24 heures dans les hôpitaux français

Covid France : pas de repli, 43.098 nouveaux cas en 24 heures, 375 morts en 24 heures dans les hôpitaux français

 

Contrairement à ce qu’a affirmé le ministre de la santé on ne constate pas de repli en matière de pandémie.

43.098 nouveaux cas ont été comptabilisés en 24 heures en France, selon les chiffres de Santé publique France publiés ce mardi, contre 6696 la veille et 39.113 mardi dernier. Le taux de positivité des tests s’établit à 9,8%.

La pression sur les réanimations françaises continue d’augmenter. 5984 patients atteints du Covid-19 étaient hospitalisés dans ces services ce mardi, dont 601 personnes admises lors des dernières 24 heures, contre 5970 la veille. Au total, les hôpitaux comptaient 31.086 personnes touchées par le Covid-19, dont 2404 admises en 24 heures. 375 personnes sont mortes lors des dernières 24 heures dans les hôpitaux français, portant le nombre de mort à l’hôpital à 75.413.

 

Discrimination et repli communautaire

Discrimination et repli communautaire

Fruit d’une longue enquête auprès d’habitants de quartiers populaires, l’ouvrage collectif coordonné par le sociologue Julien Talpin montre que les discriminations agissent comme des processus d’assignation et favorise le repli communautaire.

Par Valentine Faure du Monde

Livre. En 1972 était votée la première loi sur les discriminations. Cinquante ans plus tard, le droit s’est étoffé de vingt-cinq critères liés à l’âge, l’état de santé, les opinions, les « mœurs »… Mais la hiérarchie des discriminations les plus enregistrées par le Défenseur des droits n’a guère changé depuis 2005 : c’est toujours l’origine nationale ou ethnique qui figure parmi les critères les plus cités.

 

La réalité des discriminations en France a été largement démontrée, notamment par les enquêtes « Trajectoires et origines » (INED, 2016). Celle menée par Julien Talpin, chercheur au CNRS, et six sociologues auprès de 245 habitants de quartiers populaires, si elle confirme une « situation dramatique », se penche plutôt sur les conséquences de ces discriminations : ce qu’elles font « aux corps et aux âmes ». Sont-elles interprétées comme des injustices par ceux qui en sont victimes ? Donnent-elles lieu à des mobilisations ? Comment façonnent-elles les rapports au monde social ?

Des querelles sur les déterminismes de race et de classe, on ne reçoit que le souffle toxique de la polémique. Cette enquête de grande ampleur se penche sur les vies que ces débats survolent sans les saisir. Les concepts de classe et de race quittent le domaine de l’abstraction et viennent ici façonner les biographies, limiter les existences, redéfinir les identités. Avec quel constat ? « Notre investigation confirme que l’expérience répétée des discriminations affecte le rapport à l’appartenance nationale des individus. (…) De fragiles “nous musulmans” et “nous minorités ethnoraciales” se font jour dans les quartiers populaires français. » Le temps que l’on imagine un camp se frotter les mains, on lit que ces nouvelles affiliations identitaires sont cumulables, labiles. Que « ce ne sont pas les “entrepreneurs identitaires”, d’ailleurs peu connus de nos enquêtés, qui facilitent la construction de ces nous minoritaires », mais surtout les expériences de minoration qui jouent un rôle essentiel.

 

Car les discriminations, entend prouver ce travail d’enquête, agissent comme des processus d’assignation. Ainsi ce Tunisien naturalisé français cité dans l’enquête qui, à force de propos désobligeants subis depuis les attentats contre Charlie Hebdo en 2015, ne s’est « jamais senti aussi musulman, sans l’être ». En fait d’un séparatisme volontaire qui minerait la cohésion nationale, les auteurs décrivent un mouvement inverse, par lequel le repli identitaire est activé par la discrimination. Si l’entre-soi peut devenir protecteur et que le repli sur le quartier, « forme “d’exil intérieur”, constitue un moyen de contourner les discriminations », il est surtout subi. Le plus souvent, le discours constaté est, comme dans la société française en général, celui de la critique du communautarisme et de la valorisation du mélange social et ethnoracial. « Je suis choquée de voir qu’au collège il n’y a pas de Français, c’est grave ! », dit ainsi une jeune fille de Vaulx-en-Velin (Rhône). Car être ou ne pas être séparé de la République, concluent les auteurs, « n’est pas une affaire de choix individuel : c’est, avant tout, une affaire d’Etat ».

Pétrole : léger repli dû au dollar

Pétrole : léger repli dû au dollar

Un léger repli un peu mécanique provoqué surtout par la remontée du dollar. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a cédé 2,5%, perdant 1,15 dollars, pour finir à 44,43 dollars. A New York, le baril américain de WTI pour octobre a baissé de 2,9% ou 1,25 dollar pour clôturer à 41,51 dollars.

. Le pétrole étant libellé en dollar, une hausse de celui-ci rend l’or noir plus onéreux pour les acheteurs utilisant d’autres devises, ce qui déprime les prix. Le «dollar index», qui calcule la valeur du billet vert face à un panier composé des principales devises, est remonté mardi alors qu’il était tombé la veille à un niveau plus vu depuis plus de deux ans. Vers 15H00 GMT (19H00 à Paris), l’euro perdait lui 0,74% face au billet vert, à 1,1866 dollar.

Dans le même temps, «l’Opep et ses alliés (connus sous le nom de Opep+) semblent toujours avoir le niveau d’offre sous contrôle et, avec leur baisse de production» s’assurer que le marché soit légèrement sous-approvisionné, a expliqué Eugen Weinberg de Commerzbank. Evoquant des données provenant d’une enquête de Bloomberg, il souligne que «l’Opep a plus que dépassé ses objectifs (de baisse de la production), même en tenant compte des ‘retardataires’ comme le Nigeria, l’Irak et l’Angola, qui ont produit plus que ce à quoi ils s’étaient engagés entre mai et juillet». Ceci étant, on ne prévoit pas une remontée du pétrole au-delà de 50 $ pour la fin de l’année.

Les créations de microentreprises en repli en août

Les créations de microentreprises en repli en août

En août une baisse globale mais  due aux microentreprises lesquelles avaient fortement progressé en juillet. Les créations d’entreprises ont enregistré une baisse de 1% après avoir augmenté de 4,6% en juillet, en raison d’un recul des immatriculations d’autoentrepreneurs, a annoncé jeudi l’Insee. Au total, 50.358 entreprises ont été créées en août contre 50.889 en juillet, selon les données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables, précise l’institut national de statistiques dans un communiqué. Les immatriculations de « microentrepreneurs », terme employé par l’Insee pour désigner les « autoentrepreneurs », ont reculé de 3,8%, après une forte hausse le mois précédent (+10,8%). Les créations d’entreprises classiques ont pour leur part augmenté de 1%, après +0,5% en juillet. Au cours des trois derniers mois, le nombre cumulé d’entreprises créées a augmenté de 7,2% par rapport à la même période un an plus tôt. Les immatriculations de microentrepreneurs ont rebondi de 12,5% et celles de sociétés classiques de 6,4%.  »Le soutien aux entreprises et les transports sont les secteurs qui contribuent le plus à la hausse globale », précise l’organisme public dans son communiqué. Sur les douze derniers mois, le nombre cumulé d’entreprises créées continue de croître (+3,5%), aidé par les créations de sociétés (+5,4%) et dans une moindre mesure par les créations d’entreprises individuelles hors microentrepreneurs (+3,7%). Sur cette période, le nombre d’immatriculations de microentrepreneurs a quant à lui augmenté de 1,7%. Ce régime, entré en vigueur en 2009, permet aux salariés, chômeurs, retraités ou étudiants de développer une activité à titre principal ou complémentaire pour accroître leurs revenus, avec des démarches simplifiées et un régime fiscal avantageux. La loi Pinel, adoptée en 2014, y a apporté quelques modifications rendant le statut un peu plus contraignant.

Législatives : la confiance contre le repli

Législatives : la confiance contre le repli 

 

 

C’est la conclusion que tire le Premier ministre des résultats des législatives. . « Les Français ont pour leur grande majorité préféré l’espoir à la colère, l’optimisme au pessimisme, la confiance au repli ». Une analyse qui n’est pas sans fondement même s’il convient de relativiser en tenant compte du niveau exceptionnel des abstentions. Le repli c’est d’abord celui  de ceux qui ne se sont pas déplacés pour voter au second tour des législatives. Des électeurs sans doute déçu d’avoir à choisir essentiellement entre le mouvement en marche et les républicains. Le repli caractérise les orientations des partis extrêmes qui imaginent surtout le  futur comme une  reproduction du passé. Le repli c’est aussi celui d’une partie des Républicains et des socialistes qui contestent les orientations de Bruxelles et même le principe même de l’union européenne. S’il était possible d’additionner électoralement tous les souverainistes en tout cas les sceptiques– de droite comme de gauche- il est vraisemblable qu’une majorité ce dégagerait. La première tâche de Macron et des députés qui le soutiennent sera de restaurer cette confiance qui peut nourrir une espérance de renouveau économique, social voire sociétal. Pour cela un travail pédagogique immense est à  entreprendre car les Français constituent le peuple le plus pessimiste du monde. En cause peut-être,  cet esprit contestataire par principe mais davantage encore le manque de formation économique de la plupart des électeurs. Faut-il rappeler encore une fois qu’un sondage effectué par Allianz  montre que sur 19 pays européens la France occupe le dernier en en matière de connaissances économiques et financières. Il faudra donc expliquer, expliquer encore, décentraliser  le débat, former  y comprit les élus locaux qui dilapident les fonds publics dans des projets somptuaires et des dépenses de fonctionnement complètement incontrôlées. C’est un changement de culture qu’il convient d’opérer avec l’obsession de la priorité à la croissance et la formation, à la rigueur et à l’exemplarité. De ce point de vue macro n’échappera pas à la nécessité de se séparer de certains vieux crocodile de la politique et de certains élus douteux. « La confiance des électeurs passe par notre exemplarité, un engagement sans faille et des résultats tangibles », a estimé Edouard Philippe. « La victoire est claire et elle nous oblige. Le gouvernement abordera les prochains mois avec une grande humilité et une détermination totale ».

Croissance : la baisse entraine le repli de l’Euro

Croissance : la baisse entraine le repli de l’Euro

 

Après la publication des indices PMI sur l’activité économique très décevants, l ‘Euro  recue encore (sous la barre de 1,24 dollar vendredi). Du coup  le  président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a dû déclarer que la BCE envisageait de diversifier ses rachats d’actifs (sous entendu éventuellement  les dettes d’Etat). En effet La croissance a ralenti en novembre dans la zone euro, atteignant même son plus bas niveau en un an et demi, ce qui ravive le spectre d’un retour à la contraction dans la région, a indiqué jeudi le cabinet Markit qui publie l’indice PMI. Le PMI composite de la zone euro s’est établi à 51,4 en novembre contre 52,1 en octobre. Lorsqu’il dépasse les 50 points, cela signifie que l’activité progresse tandis qu’elle se replie s’il est inférieur à ce seuil.  La croissance de l’activité du secteur privé allemand a ralenti en novembre à son rythme le plus faible en seize mois avec la stagnation de l’industrie manufacturière et le moindre dynamisme des services, laissant augurer une activité sans ressort au quatrième trimestre. L’indice PMI composite, qui regroupe l’industrie manufacturière et les services, a reculé à 52,1 contre 53,9 en octobre. Pour le secteur manufacturier, l’indice PMI flash est tombé à 50,0 qui correspond au seuil séparant contraction et expansion, après 51,4 le mois précédent. L’indice des services, lui, a chuté à 52,1 après 54,4 mais reste au-dessus du seuil de 50. L’un et l’autre sont ressortis nettement en dessous des attentes des économistes interrogés par Reuters. « Ce qui arrive, c’est qu’en général le secteur des services suit celui de la production de biens sur la pente descendante et c’est ce que nous constatons en ce moment », a déclaré Chris Williamson, chef économiste de Markit. « Le secteur manufacturier stagne, les nouvelles commandes reculent pour le troisième mois consécutif, et le recul est le pire enregistré depuis la fin 2012″, a-t-il ajouté. L’économie allemande a échappé de peu à une récession technique au troisième trimestre, le PIB enregistrant une croissance de 0,1% grâce au dynamisme des dépenses de consommation et à une faible contribution du commerce extérieur. Les organisations internationales, comme l’OCDE et le FMI, ont abaissé leurs prévisions de croissance pour la première économie de la zone euro, de même que le gouvernement qui n’attend plus qu’une hausse du PIB de 1,2% cette année et de 1,3% en 2015. L’activité dans le secteur privé s’est contractée pour le septième mois consécutif en novembre en France, à un rythme légèrement moins élevé que le mois précédent. L’indice PMI composite, qui combine les secteurs de l’industrie et les services, s’est ainsi inscrit à 48,4, après 48,2 au mois d’octobre, restant sous la barre de 50 séparant les zones de contraction et d’expansion de l’activité. Dans le secteur manufacturier, l’indice a diminué à 47,6 contre 48,5 en octobre, un niveau nettement en deçà des attentes des 17 économistes interrogés par Reuters (48,8) et qui constitue un plus bas depuis trois mois. Les services ont vu leur indice progresser à 48,8, après 48,3 en octobre, un niveau supérieur au consensus des économistes (48,5) et qui constitue un plus haut depuis trois mois. Selon Chris Williamson, économiste chez Markit, la faiblesse de l’activité dans le secteur privé et des inquiétudes sur les services pourraient se traduire par une contraction de 0,1% du PIB de la France au quatrième trimestre.

 

Croissance mondiale: un repli sous-estimé par les médias

 Croissance mondiale: un repli sous-estimé par les médias  

 

Peu  de médias traitent traitent en France du repli de la croissance mondiale en novembre. .A la Une de ce vendredi,  c’est la coupe Davis, Nabila, la photo de Hollande-Gayet, les matchs de foot truqués .  Bref c’est le week-end à la française qui commence désormais le vendredi. Pourtant les indicateurs de l’économie mondiale sont inquiétants. Sans doute ne faut-il pas détériorer davantage la confiance (et celle  les annonceurs !) alors on fait l’impasse. On reparlera d’économie plus tar d. Pourtant les chiffres sont mauvais aux Etats Unis avec le chômage et l’inflation.  En Chine, l’indice PMI HSBC/Markit du secteur manufacturier a enregistré une croissance nulle en novembre à 50,0 contre 50,4 en octobre, selon une enquête menée auprès des directeurs d’achat. En zone euro La croissance a ralenti, atteignant même son plus bas niveau en un an et demi, ce qui ravive le spectre d’un retour à la contraction dans la région, a indiqué jeudi le cabinet Markit qui publie l’indice PMI. Le PMI composite de la zone euro s’est établi à 51,4 en novembre contre 52,1 en octobre. Lorsqu’il dépasse les 50 points, cela signifie que l’activité progresse tandis qu’elle se replie s’il est inférieur à ce seuil.  La croissance de l’activité du secteur privé allemand a ralenti en novembre à son rythme le plus faible en seize mois avec la stagnation de l’industrie manufacturière et le moindre dynamisme des services, laissant augurer une activité sans ressort au quatrième trimestre. L’indice PMI composite, qui regroupe l’industrie manufacturière et les services, a reculé à 52,1 contre 53,9 en octobre. Pour le secteur manufacturier, l’indice PMI flash est tombé à 50,0, qui correspond au seuil séparant contraction et expansion, après 51,4 le mois précédent. L’indice des services, lui, a chuté à 52,1 après 54,4 mais reste au-dessus du seuil de 50. L’un et l’autre sont ressortis nettement en dessous des attentes des économistes interrogés par Reuters. « Ce qui arrive, c’est qu’en général le secteur des services suit celui de la production de biens sur la pente descendante et c’est ce que nous constatons en ce moment », a déclaré Chris Williamson, chef économiste de Markit. « Le secteur manufacturier stagne, les nouvelles commandes reculent pour le troisième mois consécutif, et le recul est le pire enregistré depuis la fin 2012″, a-t-il ajouté. L’économie allemande a échappé de peu à une récession technique au troisième trimestre, le PIB enregistrant une croissance de 0,1% grâce au dynamisme des dépenses de consommation et à une faible contribution du commerce extérieur. Les organisations internationales, comme l’OCDE et le FMI, ont abaissé leurs prévisions de croissance pour la première économie de la zone euro, de même que le gouvernement qui n’attend plus qu’une hausse du PIB de 1,2% cette année et de 1,3% en 2015. L’activité dans le secteur privé s’est contractée pour le septième mois consécutif en novembre en France, à un rythme légèrement moins élevé que le mois précédent. L’indice PMI composite, qui combine les secteurs de l’industrie et les services, s’est ainsi inscrit à 48,4, après 48,2 au mois d’octobre, restant sous la barre de 50 séparant les zones de contraction et d’expansion de l’activité. Dans le secteur manufacturier, l’indice a diminué à 47,6 contre 48,5 en octobre, un niveau nettement en deçà des attentes des 17 économistes interrogés par Reuters (48,8) et qui constitue un plus bas depuis trois mois. Les services ont vu leur indice progresser à 48,8, après 48,3 en octobre, un niveau supérieur au consensus des économistes (48,5) et qui constitue un plus haut depuis trois mois. Selon Chris Williamson, économiste chez Markit, la faiblesse de l’activité dans le secteur privé et des inquiétudes sur les services pourraient se traduire par une contraction de 0,1% du PIB de la France au quatrième trimestre.

 

Croissance Zone euro: en repli en novembre

Croissance Zone euro: en repli en novembre

Un indice d’activité de la zone euro relativement atone qui ne permet pas d’ écarter les risques d’une récession. En effet La croissance a ralenti en novembre dans la zone euro, atteignant même son plus bas niveau en un an et demi, ce qui ravive le spectre d’un retour à la contraction dans la région, a indiqué jeudi le cabinet Markit qui publie l’indice PMI. Le PMI composite de la zone euro s’est établi à 51,4 en novembre contre 52,1 en octobre. Lorsqu’il dépasse les 50 points, cela signifie que l’activité progresse tandis qu’elle se replie s’il est inférieur à ce seuil.  La croissance de l’activité du secteur privé allemand a ralenti en novembre à son rythme le plus faible en seize mois avec la stagnation de l’industrie manufacturière et le moindre dynamisme des services, laissant augurer une activité sans ressort au quatrième trimestre. L’indice PMI composite, qui regroupe l’industrie manufacturière et les services, a reculé à 52,1 contre 53,9 en octobre. Pour le secteur manufacturier, l’indice PMI flash est tombé à 50,0, qui correspond au seuil séparant contraction et expansion, après 51,4 le mois précédent. L’indice des services, lui, a chuté à 52,1 après 54,4 mais reste au-dessus du seuil de 50. L’un et l’autre sont ressortis nettement en dessous des attentes des économistes interrogés par Reuters. « Ce qui arrive, c’est qu’en général le secteur des services suit celui de la production de biens sur la pente descendante et c’est ce que nous constatons en ce moment », a déclaré Chris Williamson, chef économiste de Markit. « Le secteur manufacturier stagne, les nouvelles commandes reculent pour le troisième mois consécutif, et le recul est le pire enregistré depuis la fin 2012″, a-t-il ajouté. L’économie allemande a échappé de peu à une récession technique au troisième trimestre, le PIB enregistrant une croissance de 0,1% grâce au dynamisme des dépenses de consommation et à une faible contribution du commerce extérieur. Les organisations internationales, comme l’OCDE et le FMI, ont abaissé leurs prévisions de croissance pour la première économie de la zone euro, de même que le gouvernement qui n’attend plus qu’une hausse du PIB de 1,2% cette année et de 1,3% en 2015. L’activité dans le secteur privé s’est contractée pour le septième mois consécutif en novembre en France, à un rythme légèrement moins élevé que le mois précédent. L’indice PMI composite, qui combine les secteurs de l’industrie et les services, s’est ainsi inscrit à 48,4, après 48,2 au mois d’octobre, restant sous la barre de 50 séparant les zones de contraction et d’expansion de l’activité. Dans le secteur manufacturier, l’indice a diminué à 47,6 contre 48,5 en octobre, un niveau nettement en deçà des attentes des 17 économistes interrogés par Reuters (48,8) et qui constitue un plus bas depuis trois mois. Les services ont vu leur indice progresser à 48,8, après 48,3 en octobre, un niveau supérieur au consensus des économistes (48,5) et qui constitue un plus haut depuis trois mois. Selon Chris Williamson, économiste chez Markit, la faiblesse de l’activité dans le secteur privé et des inquiétudes sur les services pourraient se traduire par une contraction de 0,1% du PIB de la France au quatrième trimestre.

 

 

Croissance mondiale en repli (FMI)

Croissance mondiale en repli (FMI)

 

Pour la directrice générale du FMI, « la croissance économique est à la fois trop faible, fragile et inégale ». Elle redit son inquiétude sur la « valorisation très forte de certains actifs », même si elle précise : « Je ne parle pas de bulle ». Christine Lagarde demande une « attention accrue de la part des superviseurs et régulateurs » des marchés. La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) estime qu’il n’y a « aucune austérité excessive » dans la zone euro dans la mesure où beaucoup a été fait pour consolider les finances publiques. « Cette année, la consolidation budgétaire dans la zone euro se limite à 0,3 % du PIB ». Elle ajoute : « Le rythme de réduction de déficit budgétaire nous paraît approprié dans chaque pays. » S’agissant de la Banque Centrale Européenne (BCE), elle salue la baisse de taux annoncée la semaine passée et « le fait qu’elle soit prête à recourir à des mesures non conventionnelles supplémentaires, si cela devenait nécessaire » en cas de faible inflation prolongée. « Nous alertons depuis des mois sur le risque d’une inflation excessivement basse », rappelle-t-elle. Christine Lagarde considère que l’euro n’est pas surévalué par rapport au dollar. La France doit garder le cap de la réduction des déficits et mettre en œuvre « réellement, rapidement et complètement » les réformes structurelles annoncées, a déclaré la directrice générale du FMI. « Il faut garder le cap de la réduction des dépenses publiques », déclare Christine Lagarde. Alors que le gouvernement français vient d’annoncer qu’il ne tiendrait pas son objectif de 21 milliards d’euros d’économies l’an prochain du fait de la faible inflation, elle estime que cette dernière « ne peut pas être utilisée comme un paravent pour reporter les efforts nécessaires ».  « La conjoncture ne doit pas non plus justifier de nouvelles hausses d’impôts », poursuit la directrice générale du FMI, qui juge encore que le chemin de la consolidation budgétaire en France « n’est pas redoutablement ardu. » « Si la réduction de la dépense publique est compensée en grande partie par des allégements fiscaux, comme la France l’envisage, l’effet sur la demande reste contenu. » Dans ce contexte, Christine Lagarde n’est pas inquiète d’un nouveau report de l’objectif d’un déficit public à 3 % du PIB prévu pour 2015 « si les réformes structurelles qui génèrent de la croissance sont réellement, rapidement et complètement mises en œuvre ». Christine Lagarde déclare que l’Allemagne dispose de marges de manœuvres budgétaires pour soutenir la reprise en Europe et qu’elle pourrait faire plus que les 0,2 % de PIB qu’elle entend consacrer ces quatre prochaines années pour l’entretien de ses infrastructures. Elle conseille à la première économie européenne de « consacrer 0,5 point de Produit intérieur brut supplémentaire par an pendant quatre ans » aux investissements dans les infrastructures de transport. La directrice générale du Fonds monétaire international souligne que dans les transports en Allemagne, « il y a un phénomène de dégradation des réseaux qui justifie parfaitement d’accroître les efforts ». Le projet de budget 2015 sera examiné à partir de mercredi à la chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag. Le gouvernement allemand « n’a aucune intention de procéder à des changements » en matière d’objectifs budgétaires, a réagi lors d’une conférence de presse régulière du gouvernement une porte-parole du ministère des Finances. Berlin veut ramener l’an prochain son budget fédéral à l’équilibre, pour la première fois depuis 1969.

 

 

Immobilier neuf : nouveau repli

Immobilier neuf : nouveau repli

 

 

50 000 logements neufs promis par an par Hollande et Duflot mais seulement 338.000 construits sur un an ! En fait un recul de près de 6%  sur l’an passé. Les mises en chantier de logements neufs en France ont diminué de 5,5% sur un an, pour tomber à 85.131 unités, sur les trois mois allant de septembre à novembre, selon les statistiques du ministère du Logement publiées mardi.  La tendance se dégrade en cette fin d’année, puisqu’un mois plus tôt, sur la période allant d’août à octobre, le recul était moindre (-2,8%) et limité à 0,6% entre juillet et septembre. Le petit rebond de l’été (+2,1% de juin à août) a donc fait long feu.  De septembre à novembre, les mises en chantier de logements ordinaires sont en baisse de 7,7% sur un an à 78.214 unités, tandis que le segment des logements en résidence (seniors, étudiants…) a connu un bond de 28,6% à 6.917 unités.  Sur les douze mois écoulés entre décembre 2012 et novembre 2013, le nombre de logements neufs mis en chantier est toujours en net repli de 6,2%, à 337.872 unités.  Du côté des permis de construire accordés aux logements neufs, qui représentent les futures mises en chantier, la situation est encore plus sombre.  En effet, leur nombre a chuté de 18,8% de septembre à novembre, à 105.096 unités, comparé à la même période un an plus tôt. Toutefois, ce recul est moindre que celui constaté un mois plus tôt, sur la période allant d’août à octobre (-23%).  Le décrochage est plus fort pour les permis de construire accordés aux logements en résidence (-31,1% à 6.850 unités) que pour les logements ordinaires (-17,8% à 98.246 unités). Là encore, les chiffres publiés pour la période août/octobre étaient pires (-42,8% et -21,3%).  Sur douze mois, la tendance est toujours à la baisse, avec un repli cumulé de 15,7% à 433.282 unités entre décembre 2012 et novembre 2013, comparé à la même période un an plus tôt.

 




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