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Alertes à la bombe à répétition: l’État ouvre la chasse aux tarés, un gibier particulièrement abondant

Alertes à la bombe à répétition: l’État ouvre la chasse aux tarés, un gibier particulièrement abondant

Les alertes à la bombe à répétition se répète dans le pays elles sont souvent le fait de jeunes abrutis voire même d’adultes. La justice a donc décidé de prendre les choses en main et d’ouvrir la chasse aux tarés contents de créer des dysfonctionnements économiques et sociétaux en toute hypocrisie.

Encore le résultat de l’abrutissement d’une partie de la société et des technologies qui autorisent l’anonymat.

La chasse promet d’être longue et d’ampleur tellement cette catégorie de tarés prospères dans le pays. Un pays caractérisé par un système des libertés qui autorise évidemment d’en jouir mais aussi de contribuer à sa destruction. Exemple l’anonymat bête et haineux sur les réseaux sociaux.

La vague de fausses alertes à la bombe déferle sur le pays. 18 personnes ont été interpellées à la suite de ces alertes, alors qu’heure après heure, par mails ou via des appels téléphoniques, des messages anonymes plus inquiétants les uns que les autres sont envoyés à haut débit aux institutions recevant du public, aux entreprises de transports publics ou encore aux établissements scolaires.

La répétition de cycles inflation récession (Patrick Artus)

Comme dans les années 1970 à 2000, la succession des épisodes inflation-récession-reprise pourrait dominer les années à venir, annonce l’économiste dans le Monde.

 

L’économie des pays de l’OCDE va, dans les prochaines années, ressembler davantage à celle des années 1980-1990 qu’à celle des années 2010. La première caractéristique de ce « retour vers le futur » est l’enchaînement des prix et des salaires. Le pouvoir de négociation des salariés se redresse en effet, pour deux raisons. D’abord, l’inflation forte va les pousser à demander une meilleure indexation des salaires sur les prix, la perte de pouvoir d’achat due à la faible indexation actuelle étant insupportable ; ensuite, les difficultés de recrutement des entreprises sont devenues, depuis 2021, extrêmement fortes, avec le changement des besoins des entreprises – elles doivent répondre à une demande de biens beaucoup plus forte – et avec le rejet des emplois pénibles et à horaires atypiques. On devrait donc observer dans le futur une plus grande capacité des salariés à obtenir des hausses de salaire quand la situation économique est bonne et une meilleure indexation des salaires aux prix.

La deuxième caractéristique est l’attitude des banques centrales. Depuis 2012, confrontées à une inflation faible de façon permanente, elles n’ont plus mené de politiques monétaires restrictives. On va voir réapparaître une politique monétaire contracyclique, expansionniste après les récessions, puis progressivement restrictive. Bien sûr, les banques centrales hésitent encore aujourd’hui à revenir à cette pratique monétaire du passé, mais elles devront s’y résoudre et recommencer à lutter contre l’inflation dans la seconde partie des périodes d’expansion.

 

Nous allons donc assister à la réapparition des cycles monétaires, comme dans les années 1970 à 2000, avant la crise des subprimes : après une récession, le chômage est élevé, l’inflation et les taux d’intérêt sont faibles ; progressivement, le chômage diminue, l’inflation augmente. A un certain stade, la banque centrale prend la décision de déclencher une récession pour casser l’inflation (c’est ce qui a été fait de 1980 à 1982, en 1990, en 2000 et en 2008). L’inflation recule, et la politique monétaire peut redevenir expansionniste, l’économie redémarre. Ces cycles monétaires, liés aux cycles de l’inflation, avaient disparu dans la décennie 2010.

Quelles sont les conséquences de ce retour aux cycles monétaires ? La première est que les contraintes de stabilisation de l’endettement à moyen terme réapparaissent. A la fin de la décennie 2010, comme les taux d’intérêt ne remontaient pas, il n’était pas véritablement nécessaire de désendetter les Etats ou les entreprises, et les déficits publics sont d’ailleurs restés élevés dans beaucoup de pays (Etats-Unis, Royaume-Uni, France…). On parlait alors de « théorie de la surchauffe » : il s’agissait de continuer à soutenir la demande alors que l’économie était voisine du plein-emploi, pour forcer les entreprises à être plus productives et les inciter à embaucher des salariés peu qualifiés.




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