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Les prix des matières premières pourraient faire repartir l’inflation

Les prix des matières premières  pourraient faire repartir l’inflation

Le retour de l’inflation est pourrait être favorisé par la hausse des cours des matières premières, notamment celle des métaux estime Didier Julienne, Président de Commodities & Resources » (*). (Chronique dans la Tribune)

 

 

Les bruits d’inflation surgissent de partout. Espérée ici, crainte là, des spécialistes garantissent qu’elle arrive en grand, d’autres qu’elle sera à 2 % et les derniers qu’elle sera bien inférieure, négligeable, voire négative. Une chose est certaine l’un de ces avis pourrait être le bon, bien que les prévisions sur l’inflation de la part des économistes sont le plus souvent erronées depuis 50 ans.

Leurs modèles de pensées sont-ils encore marqués par les chocs des crises pétrolières passés, par les dévaluations liées à la fin de Bretton Woods, par le chômage, les relances fiscales et Keynes… ; ou bien comptabilisent-ils l’automatisation, la digitalisation, la disparition de petits commerces, le chômage de longue durée et le travail en plate-forme numérique pauvrement rémunéré, mais également l’inflation qui diminue la charge de la dette et la rémunération de l’épargne d’une population vieillissante, alors qu’elle sera appelé aux urnes en 2021 et 2022, lorsque la croissance sera en mode rattrapage de la Covid-19 à des niveaux espérés supérieurs à 5 % ?

Un fait ne demande cependant pas de prévision. Le blé, le maïs, le soja, le riz, le marché de la viande, le cuivre, l’aluminium, le zinc, le nickel, l’étain, le fer, l’acier, le molybdène, le lithium, le cobalt, les platinoïdes, l’argent métal, le pétrole, le gaz naturel… connaissent tous une inflation de leurs les prix. À l’exception des hydrocarbures, ils sont supérieurs aux niveaux d’avant crise de 2008, et parfois plus élevés que les récents pics de 2011. C’est l’œuvre du supercycle des matières premières qui dure depuis déjà 50 ans et correspond au rééquilibrage industriel en faveur de la Chine.

Celui-ci a connu plusieurs à-coups avec des accélérations et décélérations des prix des métaux, des énergies et des denrées agricoles. Ces mouvements sont plus apparents depuis le début du siècle, depuis que Pékin domine ces marchés. De 2000 à l’été 2008, les courbes de prix s’envolèrent jusqu’à s’effondrer au deuxième semestre 2008, avant de reprendre de plus belle leurs trajectoires initiales pour culminer début 2011. Puis, durant dix ans, les prix de chaque ressource naturelle évoluèrent en fonction de l’idiosyncrasie de leurs fondamentaux — offre, demande, stocks, coûts de production — et parfois aussi sous l’influence d’épiphénomènes, tels que les relations politico-économiques entre la Chine et les États-Unis. Mais, depuis mars 2020, date de la fin officielle de la crise sanitaire en Chine, le premier consommateur mondial de produits de base, ils connaissent une nouvelle hausse anticipant l’accélération de la digitalisation et de la décarbonation de l’économie chinoise. Ces variations amorties par les filières industrielles n’ont toutefois pas engendré une croissance notable des prix à la consommation.

Sur le temps long, les périodes d’hyperinflation sont le résultat de guerres. Elles détruisent de gigantesques moyens de production, mais la demande ne diminuant pas, les déséquilibres sont inflationnistes. La paix retrouvée connait parfois une inflation hors de contrôle si la reconstruction d’infrastructures, de villes et des vies s’opèrent avec les mêmes instabilités.

La crise de 2008 n’a pas eu les effets d’une guerre car depuis plus de dix ans l’inflation est restée cantonnée au capital, alors qu’une déflation frappait le travail. De même, en 2020, la crise de la Covid n’a pas non plus l’effet d’une guerre. Nul n’a noté de hausse de prix à la consommation démesurée. Au contraire, malgré le fort soutien fiscal, loin d’être en déséquilibre, l’offre et la demande se sont contractées simultanément et les prix sont restés stables. Il n’est envisagé qu’une hausse de de 2% au maximum, et pour quelques mois. À croire que la relation entre croissance de la monnaie et inflation, si chère à Milton Friedman, s’est évanouie.

Toutefois, puisque la gestion de la crise de la Covid-19 en Europe nous impose des confinements plus longs, elle accélère la digitalisation de nos vies connectées, la construction de villes intelligentes, l’ascendance de l’électrique dans nos voitures et nos transports. Mais elle ne provoque pas une « déglobalisation » massive de nos sociétés si l’on juge l’avance de l’Asie dans les batteries ou l’électronique, ni une réelle accélération de la transition énergétique qui est déjà bien lancée.

 

L’ensemble – le rattrapage chinois et la digitalisation occidentale – accélère cependant nos nouvelles dépendances électriques envers les métaux, ceux-là mêmes qui s’emparent de l’ancien rôle joué par les hydrocarbures. Quelle meilleure illustration de cette évolution que la pétrolière Total qui devient Total Énergies, avec un regret toutefois : ne pas avoir remplacé ses champs de pétrole et de gaz par des mines.

Les métaux sont en effet indispensables à la digitalisation et la décarbonation de l’économie et un métal est emblématique de cette nécessité. Sa consommation par habitant ne cesse d’augmenter, il est partout essentiel à la production, la transmission, le stockage et la consommation de l’électricité à partir des énergies renouvelables et de l’hydrogène jusqu’aux voitures électriques, les maisons connectées, l’électronique nomade… Plus que d’autres, l’augmentation de son offre annuelle est critique, car ric-rac par rapport à l’augmentation continue de sa demande. Plus que d’autres, l’équilibre entre sa production et sa consommation est à la merci du moindre incident.

Ce métal, l’un des meilleurs baromètres de la santé industrielle mondiale, est le cuivre. Avant même que le plan de relance étatsunien ne prenne la suite du supercycle chinois, son prix à déjà rejoint ses plus hauts historiques de 10 .000 dollar/tonne, c’est-à-dire presque deux fois plus que ses points bas de 2016.

Si l’on souhaite se faire peur, ce facteur 2 sur le prix du cuivre est à mettre en perspective avec la multiplication des cours du rhodium par 10 qui accélère la transition de la voiture thermique vers la voiture électrique. C’est pourquoi, si la dépendance vis-à-vis des métaux n’est pas mieux gérée avec des outils de souveraineté, il devient possible de craindre l’effet que pourraient provoquer les futurs prix de ces métaux sur les prix à la consommation.

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(*) Didier Julienne anime un blog sur les problématiques industrielles et géopolitiques liées aux marchés des métaux. Il est aussi auteur sur LaTribune.fr.

 

Croissance : ça va repartir !…. Un jour ! (Lagarde)

Croissance : ça va repartir !…. Un jour !  (Lagarde)

 

 

 

Comme d’habitude, Christine Lagarde remplit avec un grand sérieux ses fonctions économiques et financières en lisant scrupuleusement les notes qui lui sont préparées. Ce qu’elle faisait déjà lorsqu’elle était ministre des finances en France quand elle lisait les notes du trésor ensuite au Fonds monétaire international où elle procédait de la même manière. Maintenant à la tête de la banque centrale européenne, elle suit  à la lettre  les indications des experts qui l’entourent et la contrôlent.

Ainsi sa dernière récente mission a été d’insuffler un peu d’optimisme atteint par la résurgence de la pandémie. – Christine Lagarde reconnaît que la croissance espérée en 2021 a été affectée par la hausse souvent incontrôlée de la pandémie. Mais pour la patronne de la banque centrale européenne l’économie devrait repartir plus tard. Peut-être vers le milieu de l’année.

Elle n’en sait évidemment strictement rien , encore moins  que les experts qui l’entourent mais il faut redonner un peu de moral et de perspectives aux acteurs économiques. Christine Lagarde prend cependant même des précautions oratoires pour indiquer que la vraie reprise n’interviendra sans doute pas avant le milieu de l’année 2022. Quant au connaît le décalage entre les prévisions optimistes et les perspectives plus réalistes, on peut conclure que la reprise n’est pas prévue avant 2023.

Alors que les pays de la zone euro bloquent leurs économies pour ralentir la propagation du nouveau coronavirus, l’économie du bloc s’est contractée au dernier trimestre et une contraction au cours des trois premiers mois de 2021 est une possibilité .

«Nous nous attendons à ce que la reprise s’accélère vers le milieu de l’année, même si les incertitudes persistent», a déclaré Lagarde au Journal du Dimanche dans une interview. «Soyons clairs: nous ne verrons pas un retour aux niveaux d’activité économique pré-pandémique avant la mi-2022.»

La politique monétaire étant déjà tendue, la politique budgétaire doit prendre le relais et Lagarde a appelé les dirigeants politiques européens à enfin ratifier un fonds de relance sans précédent de 750 milliards d’euros (903 milliards de dollars).

«Le plan doit être ratifié à temps pour que la Commission européenne emprunte comme prévu en juin prochain et distribue ensuite les fonds», a-t-elle déclaré.

Lagarde n’a offert aucune nouvelle indication sur la politique monétaire et a simplement répété les indications de la BCE selon lesquelles elle pourrait encore augmenter son quota d’achat d’actifs, si nécessaire, mais pourrait également sous-acheter ce quota si les conditions de marché restent

Coronavirus : LA MORTALITÉ plus réduite pourrait repartir

Coronavirus : LA MORTALITÉ plus réduite pourrait repartir

Des progrès assez considérables ont été réalisés en matière de soins pour le Coronavirus. Le résultat d’une connaissance plus approfondie du virus et une meilleure adaptation des traitements de ses conséquences. L’amélioration des soins hospitaliers a réduit les taux de mortalité en réanimation de plus d’un tiers depuis les premiers mois de la pandémie, mais le rythme de ce progrès ralentit et pourrait maintenant stagner, selon une étude publiée ce mardi.

La mortalité des patients Covid d’unités de soins intensifs (USI) est tombée à 36% en octobre, selon cette vaste étude incluant plus de 43.000 patients de plusieurs pays, publiée dans la revue Anesthesia.

Selon une analyse précédente des mêmes auteurs, parue en juillet, la mortalité globale des patients atteints de Covid-19 dans les USI, assimilés à la réanimation, était passée de près de 60% à la fin de mars 2020 à 42% à la fin de mai 2020.

Ces deux études, faites par le spécialiste d’anesthésie Tim Cook et ses collègues britanniques, sont des « méta-analyses » compilant de multiples études.

« Après que notre première méta-analyse de l’année dernière a montré une forte baisse de la mortalité en réanimation due au Covid-19 de mars à mai 2020, l’analyse mise à jour montre que toute baisse du taux de mortalité entre juin et octobre 2020 semble s’être stabilisée ou avoir plafonnée », selon les auteurs.

Ces derniers ont utilisé les données de 52 études portant sur 43.128 patients. Les études provenaient d’Europe, d’Amérique du Nord et de Chine – régions comprises dans l’analyse précédente – ainsi que de rapports du Moyen-Orient, d’Asie du Sud et d’Australie notamment. Les connaissances sur ce qui marche – et ce qui ne marche pas- ont progressé, rappellent ces spécialistes.

Les stéroïdes (comme la dexaméthasone) peuvent par exemple être administrés aux patients sous oxygène ou sous respirateur pour améliorer leurs chances de survie. La prise en charge des patients a également probablement évolué au cours de l’année avec des changements concernant l’oxygénothérapie ou la gestion de la coagulation sanguine.

Les auteurs s’interrogent aussi sur l’éventuel impact de nouveaux variants du coronavirus sur les patients en réanimation.

Mais Peter Horby, responsable de l’essai clinique Recovery, qui a conclu à l’efficacité de la dexaméthasone, a récemment estimé que les médicaments devraient continuer à fonctionner aussi bien avec les nouveaux variants car ils agissent sur la réponse immunitaire, pas sur le virus lui-même.

Cafés, restaurants, tourisme … ça va repartir mais doucement

Cafés, restaurants, tourisme … ça va repartir mais doucement

L’activité de secteur victimes de fermeture administrative va forcément repartir puisque le chiffre d’affaires était souvent proche de zéro pendant la période de confinement. Le problème c’est que le redémarrage risque d’être progressif. D’abord parce qu’il n’est pas certain que les chefs d’entreprises puissent supporter la totalité des charges de personnel habituel avec une clientèle plus réduite. Ensuite parce que cette même clientèle ne va peut-être pas se précipiter dans certain lieux qui en dépit des mesures d’hygiène comporteront des risques de confinement. Globalement en dépit des efforts des commerçants, on va manquer de place et de moyens pour faire respecter des règles d’hygiène particulièrement rigoureuses et complexes . le déconfinement risque d’abord de profiter aux lieux naturels, jardins, terrasses et autre espaces publics.

De la même manière les transports publics n’ont pas retrouvé immédiatement leur clientèle habituelle pour les raisons déjà évoquées précédemment.

Pour permettre ces déplacements, le secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a annoncé dimanche que « 100% de l’offre » de la SNCF serait commercialisée à partir de la « mi-juin », avec la levée de la restriction d’un siège sur deux occupé. À noter que paradoxalement il n’y aura pas de restriction d’espace pour le transport aérien ! Un avantage pour compagnie mais sans doute une inquiétude pour certains voyageurs.

En revanche, l’attestation pour prendre les transports en commun aux heures de pointe en Ile-de-France sera obligatoire « au moins jusqu’au 22 juin« .

Parallèlement aux incertitudes concernant la reprise des activités de loisirs et de tourisme se pose la question de la reprise de l’emploi qui n’est pas forcément compatible avec une prise en compte d’objectifs de d’environnement et de maintien du pouvoir d’achat, donc de consommation et de croissance.

Des municipales urgentes fixées au 28/06 pour se répartir les rôles

Des municipales urgentes fixées  au 28/06 pour se répartir les rôles

 

La classe politique était assez divisée sur cette date probable d’un second tour aux 28 juin. Surtout de la part de la république en marche qui a ramassé une claque lors de la première séance. Il s’agit d’une problématique qui mobilise surtout le personnel politique car les français à 55 % ne considèrent pas cette question comme urgente et auraient plutôt souhaité un report à l’automne.

Il est vrai que pour gérer toutes les responsabilités locales, les collectifs doivent être officiellement constitués . Mais derrière , il  y a toute une cascade de nominations dans des organismes qui dépassent les frontières de la commune et qui permettent d’ailleurs à certains d’engranger quelque indemnités et allocation substantielles. ( exemple au moins 3000 € mensuels pour un des 10 ou 15 vice-présidents d’une agglo auxquels s’ajoutent  des allocations dans différents institutions communes). Cela aussi avec à l’horizon le positionnement pour d’autres élections locales, départementales, régionales ou des élections nationales.

 

“Après avoir pesé le pour et le contre, nous pensons que la vie démocratique doit reprendre tous ses droits”, a déclaré le chef du gouvernement lors d’une conférence de presse à Matignon. Mais cette décision, qui concerne 5.000 des 35.000 communes de France et 16 millions d’électeurs, “est réversible” et “nous aurons donc comme le recommande le conseil scientifique une clause de revoyure, elle interviendra sans doute dans deux semaines”, a-t-il ajouté.

Un projet de loi sera donc présenté “à titre conservatoire” le 27 mai pour permettre “le report des municipales au plus tard jusqu’en janvier 2021 dans l’hypothèse où le conseil scientifique” estimerait dans deux semaines que les conditions sanitaires ne seraient plus réunies pour le 28 juin, a précisé Edouard Philippe.

Alors que l’épidémie de coronavirus commençait à prendre de l’ampleur, l’exécutif avait choisi de maintenir le premier tour des municipales, le 15 mars dernier, en imposant des mesures sanitaires strictes. Deux jours plus tard, il ordonnait le confinement de la population et reportait sine die le second tour prévu initialement le 22 mars.

Dans un avis rendu mardi, le conseil scientifique, sur lequel s’appuie l’exécutif depuis le début de l’épidémie, ne s’est pas opposé formellement à la tenue du scrutin en juin tout en évoquant des risques sanitaires “importants” inhérents à la campagne électorale.

Un détail toutefois certaines zones ne disposent pas encore de couverture numérique régulière !

Répartir 20.000 migrants dans l’UE ( Bruxelles)

Répartir 20.000 migrants dans l’UE ( Bruxelles)

 

 

C’est la proposition de la commission pour gérer les fluxd’immigration sauvages. Pas sûr cependant que cette proposition soit très adaptée à la situation. D’après Frontex,  il faut s’attendre en effet à une arrivée de migrants de l’ordre de 500 000 à un million en 2015 ( 50 000 sosnt déjà arrivés) ; Rien qu’en France 250 000 migrants légaux ont été accueillis en 2014. Le geste européen est donc de l’ordre du symbolique. En outre cette quantification même symbolique peut constituer un encouragement à ‘immigration sauvage. Pour des raisons humanitaires tout autant qu’économiques ( compte tenu du vieillissement démographique de l’Europe), l’immigration contrôlée s’impose mais tout autant que la nécessité défavoriser la paix et le développement dans les pays d’où viennent les immigrés. De ce dernier point de vue on ne pas dire que l’Europe ait réellement une politique commune. Et la France est bien isolée aussi bien dans son engagement militaire que dans son aide au développement  Selon le projet de Bruxelles, les migrants seraient accueillis dans les pays européens selon une clé de répartition fondée sur la taille du pays, la croissance économique et d’autres critères, si bien que l’Allemagne, la France et l’Italie seraient les principaux foyers d’accueil. La Commission a décidé d’autoriser Londres, Dublin et Copenhague à ne pas contribuer à la politique de redistribution des réfugiés entre les pays de l’Union européenne. Sous l’émotion suscitée par la mort depuis le début de l’année de centaines de migrants en Méditerranée, dont jusqu’à 900 dans le seul naufrage d’un chalutier le 18 avril au large des côtes libyennes, l’Union européenne tente de définir une approche commune et de mieux répartir le fardeau qui pèse actuellement pour l’essentiel sur l’Italie et la Grèce, du fait de leur situation géographique.  Quelque 1.800 migrants ont péri en tentant de traverser la Méditerranée depuis le début de l’année. Environ 51.000 sont arrivés en Europe par la mer, dont 30.500 via l’Italie.




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