Électricité : conséquences de Fessenheim réouverture d’une centrale à charbon !
Alors qu’Engie ne cesse de bassiner l’opinion publique avec son énergie électrique verte ( en faite la même énergie qu’EDF puisqu’il
n’y a qu’un seul réseau de distribution, donc de l’énergie d’origine nucléaire), le gouvernement est contraint de relancer une centrale à charbon !
Conséquence indirecte de la démagogie gouvernementale vis-à-vis de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, il faut maintenant réouvrir la centrale à charbon de Saint-Avold: La centrale à charbon va bien redémarrer l’hiver prochain « à titre conservatoire, compte tenu de la situation ukrainienne » et des tensions sur le marché de l’énergie, a confirmé dimanche le ministère de la Transition énergétique.
Et le gouvernement n’hésite pas à déclarer que cette ouverture « s’inscrit dans le plan de fermeture » et de l’engagement d’Emmanuel Macron de fermer l’ensemble des centrales à charbon en France « demeure inchangé ».
Saint-Avold fait partie des deux dernières centrales à charbon encore raccordées au réseau électrique, après les mises à l’arrêt des centrales du Havre et de Gardanne, en Provence. La seconde encore en activité est celle de Cordemais, située en Loire-Atlantique. Celle-ci aussi devait cesser son activité en 2022, afin de respecter la promesse d’Emmanuel Macron de fermer toutes les centrales à charbon de France d’ici la fin de son mandat. Mais, il y a quelques mois, sa fermeture a été reportée à 2024, voire 2026. Un projet de reconversion a été abandonné par EDF tandis que RTE estime que le soutien de la centrale au réseau est nécessaire alors que la région pâtit des onze années de retard cumulées sur le chantier de l’EPR de Flamanville.