Archive pour le Tag 'rentabilité'

Gérants d’actifs : ne pas regarder que la rentabilité financière à court terme

Gérants d’actifs : ne pas regarder que la rentabilité financière à court terme

Olivier de Guerre, cofondateur avec Denis Branche, de la Sicav Phitrust, réagit pour La Tribune à la volonté du géant américain de la gestion d’actifs BlackRock d’être un actionnaire plus engagé auprès des entreprises.

 

LA TRIBUNE – BlackRock a publié un nouveau rapport détaillant ses priorités en matière d’engagement actionnarial. Cette annonce du plus grand gestionnaire d’actifs du monde marque-t-elle, selon vous, un tournant ?

OLIVIER DE GUERRE - C’est effectivement un tournant très important. L’initiative de BlackRock confirme que les grands gérants d’actifs ne peuvent plus regarder que la rentabilité financière à court terme. Et le moteur de ce changement, c’est l’Accord de Paris de 2015 qui a incité les grands investisseurs institutionnels américains et européens à prendre des engagements vis-à-vis de la transition énergétique.

 » Pas de contradiction entre la démocratisation de la gouvernance et la rentabilité d’une entreprise » (Virgile Chassagnon, économiste )

 » Pas de contradiction entre la démocratisation de la gouvernance et la rentabilité d’une entreprise » (Virgile Chassagnon, économiste )

 

.Il faut accroître la participation des travailleurs et faire reconnaître le rôle sociétal joué par les grandes entreprises :Virgile Chassagnon, économiste dans une interview à la Tribune. :

 

: Pourquoi avoir choisi de travailler spécifiquement sur les entreprises ?

Virgile Chassagnon : Mon projet de faire de la recherche m’est venu, d’abord au collège où je pensais devenir chercheur en biologie, puis au lycée, quand j’ai découvert les sciences économiques et sociales. Ce qui me plaisait était d’avoir une discipline en lien direct avec la société et de faire quelque chose d’utile. Je suis arrivé à l’Université Grenoble Alpes (UGA) après mon agrégation en 2014, séduit par le projet académique de l’établissement et notamment son programme en économie des organisations.

J’étais d’abord parti pour faire de la recherche en macro-économie, en m’intéressant par exemple au calcul de l’impact des taux de prélèvements obligatoires sur le chômage. Je me suis penché sur la question des alliances stratégiques dans le domaine de l’automobile.

C’est ainsi que je suis remonté à la notion même d’entreprise et constaté qu’il existait beaucoup de débats au niveau international afin de définir ce qu’est une entreprise et à quoi elle sert. Mon idée était donc de proposer une nouvelle théorie afin de définir son rôle sociétal.

Dans vos travaux, vous évoquez la théorie de l’entreprise comme « une entité fondée sur le pouvoir » ?

L’objectif de cette thèse était avant tout de composer une théorie et de l’appliquer aux enjeux modernes de la gouvernance. Je voulais montrer une entreprise n’est pas uniquement le résultat du fonctionnement de son dirigeant, mais de l’ensemble des personnes qui contribuent à sa réussite. L’entreprise est en réalité un bien commun privé, au service de la société et de l’intérêt général. Pour cela, il a fallu passer par une approche pluridisciplinaire avec d’autres matières telles que les relations de pouvoir qui ont toujours été l’un des grands bannis des sciences économiques. Car en intégrant la question du pouvoir, les modèles mathématiques ne tiennent plus.

Le prix que vous venez de recevoir récompense le caractère appliqué des travaux soumis. Vous avez vous-même proposé vos travaux comme support à certaines réflexions politiques ?

La théorie a été utile pour comprendre ce que l’on essaye de réguler depuis huit ans, et m’a même permis d’avoir l’occasion d’appliquer ensuite cette recherche au sein de la société en éclairant les politiques, et notamment le contenu de certaines lois.

Autoroutes privatisées: rentabilité très juteuse

Autoroutes privatisées: rentabilité très juteuse

L’Etat a vendu des bijoux de famille qui rapprêtent gros aux sociétés concessionnaires. Preuve, les profits ont augmenté de 25 % en 2016 et les dividendes de 41 %. Tout cela grâce aux petits arrangements avec l’État pour prolonger  la durée des concessions, modifier l’amortissement et permettre l’augmentation des tarifs. Exemple Vinci réseau concessionnaire avec ASF, Cofiroute, Escota et Arcour affiche des bénéfices en hausse sur un an de 28,5% (1,75 milliard d’euros) et des dividendes en progression de 88,5% (près de 4 milliards d’euros), souligne le magazine Autoplus. Cette forte croissance s’explique notamment par le versement en une seule année, par Cofiroute, d’un dividende élevé correspondant à une trésorerie thésaurisée lors des deux exercices précédents.  « Comment les bénéfices du secteur autoroutier ont-ils pu progresser de 25%. En moyenne alors que les péages, qui constituent 97% des rentrées d’argent, n’ont augmenté en 2016 que de 1,2%? » s’interroge la revue automobile alors qu’une nouvelle hausse des tarifs s’appliquera au 1er février 2018. Une partie de la réponse tient à la hausse du trafic en 2016 (+3,3%), plus dynamique pour les poids lourds (+4,2%) que pour les voitures (+3,2%) et par les baisses des charges de personnels due à l’automatisation des péages. De plus, « les frais financiers des autoroutes liés aux intérêts diminuent au fil du temps comme pour l’emprunt immobilier d’une particulier » explique Pascal Pennec, rédacteur en chef adjoint d’Autoplus, sur l’antenne de RMC. Pour les particuliers, les hausses de tarifs ne vont pas diminuer, au contraire. « À partir de 2019, des augmentations de péages sont directement liées aux engagements de travaux signés en 2016 par les sociétés concessionnaires avec l’État dans le cadre d’un plan autoroutier » souligne Autoplus.

Route solaire : Quelle rentabilité ?

Route solaire : Quelle rentabilité ?

 

Le principe du panneau solaire qui s’applique maintenant aussi à la route.  La ministre de l’Environnement Ségolène Royal a annoncé jeudi un élargissement de l’expérimentation de la route solaire à de nouveaux sites en 2017, lors de l’inauguration d’un tronçon d’un kilomètre de ce prototype à Tourouvre, dans l’Orne. Si l’intérêt du panneau solaire n’est pas contestable par contre son application sur la route suscite de sérieuses interrogations. Outre son coût initial, 5 millions d’euros, il faudra en effet vérifier sa fiabilité et sa résistance. Contrairement aux panneaux solaires installés notamment sur les toits ce revêtement voltaïque va subir d’une part les effets de la déformation des sols et aussi l’usure dû à la circulation. Du côté du Syndicat des Énergies Renouvelables (ENR), on reconnaît la prise de risque, mais on s’interroge sur les inconvénients de ces dalles solaires: «Quel est le potentiel de réduction des coûts? Quelle est leur durée de vie? Quelle quantité d’énergie est produite?» questionne Jean-Louis Bal, le président du Syndicat. Car les panneaux à plat produisent moins d’électricité que les panneaux inclinés, par exemple présents sur les toits des habitations. Pour répondre aux sceptiques, Wattway affirme être en mesure de proposer d’ici 2020 une énergie au même coût que le prix du solaire classique, soit 1,3 euros par watt crête, contre 17 euros actuellement. Ségolène Royal, qui souhaite promouvoir cette technologie, estime que « la multiplication de ce type de projets va permettre la réduction des coûts de réalisation ». Après cette section de route normande équipée de 2.800 m2 de dalles photovoltaïque – ce qui permet d’alimenter l’éclairage public d’une ville de 5.000 habitants – l’expérimentation sera étendue à trois nouveaux sites en 2017, a annoncé le ministère dans un communiqué. Ce revêtement photovoltaïque sera installé sur une section d’une route nationale en Bretagne, sur des places de parkings sur une aire de repos dans le Morbihan ainsi que dans le port de Marseille. « Je suis sûre qu’un jour on pourra rouler sur une routes solaire avec des voitures électriques qui se rechargeront en roulant sur la route solaire », a dit Ségolène Royal. Il faut quand même se méfier de réalisations conduites par Ségolène Royal si l’on en juge par le fiasco de ses initiatives lorsqu’elle était présidente de Poitou Charente.

Air France : retour à la rentabilité ou obsolescence programmée

Air France : retour à la rentabilité ou obsolescence programmée

Il est clair que la compagnie Air France n’a plus beaucoup le choix : oo elle retrouve la rentabilité ou elle réduit progressivement son offre jusqu’à extinction. L’écart de compétitivité est en effet trop grand pour que cette compagnie puisse subsister pendant des années. De ce point de vue les responsabilités sont multiples. D’abord peut être l’Etat qui a longtemps protégé la position de quasi monopole d’Air France, ensuite une gestion approximative de la direction aussi certains  syndicats très corpos notamment le syndicat majoritaire chez les pilotes, le SNPL. Sous l’effet la libéralisation du secteur Air France n’a pu soutenir la comparaison avec la concurrence. D’autant que l’Etat préoccupé également de vendre Airbus a largement ouverte la brèche de cette libéralisation ( aux pays de Golfe par exemple). Il y a aussi une très lourde responsabilité des syndicats corpos surtout des pilotes qui ne veulent rien lâcher de leurs avantages. Dans les conditions d’  exploitation actuelles Air France n’a pas d’avenir et va s’inscrire dans un lent processus d’agonie. Le personnel au sol comme les hôtesses et les stewards sont de plus en plus conscients de cette situation même s’ils contestent l’ ampleur des efforts à effectuer. Mais pas les pilotes dont l’attitude suicidaire  irrite de plus en plus le reste du personnel. La direction d’Air France réclame à ses pilotes de réduire leurs coûts de 17% et leurs effectifs de 8% d’ici 2017, en échange de la promesse de ne pas licencier, a-t-on appris lundi de sources syndicales. Les deux syndicats de pilotes représentatifs SNPL et SPAF ont entamé vendredi les négociations sur les mesures de productivité du futur plan « Perform 2020″, après plusieurs semaines de blocage. La prochaine séance se tiendra mercredi. Après six années de pertes d’exploitation, Air France a lancé « Perform » dans le but de renouer avec la croissance et rattraper son retard sur ses concurrents — les low cost en Europe, les compagnies asiatiques et du Golfe sur le long-courrier. La direction a posé un ultimatum à fin septembre: parvenir à un accord (plan A), ou bien la compagnie réduira son offre long-courrier de 10% d’ici 2017 et procèdera à de nombreux départs contraints (plan B). Mais « que ce soit dans le premier comme le deuxième, l’effectif pilotes finit exactement au même nombre en 2017″, soit 3.400 pilotes contre 3.700 actuellement, a dit à l’AFP Emmanuel Mistrali, porte-parole du SNPL Air France (65% des voix). C’est un « signal difficilement audible » pour les syndicats qui sont « là pour défendre l’emploi », a-t-il ajouté, dénonçant « l’absence de projet » industriel de la direction. L’accord prévoit l’augmentation de la productivité des pilotes, ce qui entraînera un sureffectif, selon Julien Duboz, porte-parole du SPAF (21%).  En cas d’accord, « ils promettent zéro licenciement (chez les pilotes, NDLR) jusqu’à 2017″, grâce à des départs naturels non remplacés, a-t-il dit. Dans le cas contraire, la direction menace de « licencier 300 à 350 pilotes ». La compagnie « demande de monter en cadence en termes d’heures de vol sur le long et le moyen-courrier », des objectifs que permettent déjà les règles de carrière en vigueur chez les pilotes d’Air France, selon le SPAF.  Alors que les syndicats « entendent depuis des mois » que l’entreprise « demande 10% de réductions de coûts aux pilotes », elle a évoqué vendredi un effort de « 17% », selon M. Duboz. Au-delà de cette proposition qui suscite « beaucoup d’étonnement », la méthode employée par la direction est jugée « inadmissible » par les syndicats.

 

France Télécom : rentabilité victime de Free

France Télécom : rentabilité victime de Free

 

France Télécom a annoncé jeudi anticiper une année 2013 plus difficile que prévu sous le coup d’une conjoncture économique délicate et de la guerre des prix dans le mobile en France, ce qui le conduit à réduire fortement sa prévision de dividende pour 2012 et 2013. Dans un communiqué, le premier opérateur télécoms en France dit anticiper un recul de son cash flow opérationnel à au moins 7 milliards d’euros pour l’an prochain, soit une diminution d’environ un milliard par rapport aux 8 milliards attendus pour 2012. Le groupe prévoit de verser un dividende d’au moins 80 centimes d’euro par action au titre de 2012 et 2013, contre 1,40 euro versé au titre du précédent exercice. France Télécom, qui anticipe un retour à la croissance de son cash flow opérationnel pour 2014, a par ailleurs publié des résultats en ligne pour le troisième trimestre. L’ensemble des activités du groupe ont généré un chiffre d’affaires de 10,755 milliards d’euros, soit un recul de 3,5% à bases comparables, tandis que l’Ebitda retraité s’est établi à 3,645 milliards d’euros, en repli de 7,3%.




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