Djihadistes français : le fiasco total des services de renseignements
On avance maintenait le chiffre de 1100 djihadistes français de loin le contingent le plus important de l’Etat islamique. La France n’est pas capable de les empêcher de partir et même de les arrêter en revenant, sauf à la marge. D’abord pour les empêcher de partir, il faudrait les repérer. Or nos services de renseignements sont complètement incompétents dans ce domaine, il faudrait autrement organiser la surveillance et s’inspirer par exemple de ce qui se passe au Maroc, pourtant véritable réservoir de terroriste ; ensuite il conviendrait de définir une politique. Faut-il les empêcher de partir ou de revenir (comme en Grande Bretagne). Faut-il les déchoir de la nationalité française (ce qui n’est possible qu’en cas de double nationalité), l’arsenal juridique est de ce point de vue obsolète. En cause évidemment une police qui ne pénètre plus dans les quartiers sensibles et qui préfère faire du chiffre avec le code de la route pour de infractions mineures. A cet égard la politique du chiffre na guère changé ; exemple quand on bidonne les statistiques des cambriolages pour les « requalifier’ en « dégradations » avec Vals ! Mais la responsabilité incombe surtout à la déliquescence de la société française qui petit à petit perd ses repères, ses valeurs dans tous les domaines économiques, sociaux, culturels et moraux. A cet égard l’élite ne donne guère exemple. Le djihad c’est le refuge des paumés de la société et la religion sert de thérapie à ces asociaux. Le mal est profond, il faudrait commencer par réformer l’école, encourager les parents à se réapproprier leur autorité, donner une espérance à une génération perdue, bref reformer la société. Des réformes structurelles inenvisageables rapidement compte tenu de peu de crédibilité du personnel politique et pus généralement des institutions.