Archive pour le Tag 'rénover'

Comment rénover l’enseignement

Comment rénover l’enseignement

 

Les professeurs des universités Gérard Sensevy et Yves Chevallard et le docteur en sciences de l’éducation Loïs Lefeuvre plaident, dans une tribune au « Monde », pour une rénovation conjointe de la formation des enseignants et de la recherche en éducation pour sortir du « mal-être » de l’école.

 

Tribune. L’école est en souffrance. Les témoignages de nombreux professeurs sont éclairants sur la profondeur de la crise. A leur lecture, on peut se persuader à la fois de la difficulté croissante du métier, de la manière souvent admirable dont les professeurs font face, et de la solitude qu’ils ont à affronter, quelles que soient par ailleurs les aides qu’on puisse leur apporter. Les démissions, jadis très rares, sont de plus en plus nombreuses. Elles constituent probablement un symptôme de cette difficulté.

Lorsqu’on étudie de près les élèves et les capacités qu’ils doivent développer à l’école, les recherches et les constats sont abondants, qui relèvent à la fois certains manques dans leurs performances, des conceptualisations insuffisamment développées et des difficultés à l’autonomie intellectuelle, jusqu’à une forme de « mal-être » propre, pour certains, à la fréquentation de l’école. Que faire, alors ?

Il faut reconstruire en profondeur les conditions de l’action des professeurs, et plus généralement des professionnels de l’éducation, dans le sens d’une coopération organique dans l’étude collective des questions vives de la profession. Il faut donc changer la formation. Il ne s’agit pas ici de critiquer les formateurs d’enseignants, ni les institutions de formation. Il s’agit de prendre conscience que l’infrastructure même de la formation (en particulier, un concours en fin de master, la rédaction d’un mémoire de recherche en même temps que le travail dans les classes à tiers-temps, la variété des cursus des professeurs en formation) est contre-productive.

En lieu et place, une solution ambitieuse et simple existe : introduire systématiquement des unités de préprofessionnalisation durant la licence ; placer un concours professionnel exigeant sur le plan des savoirs en fin de licence ; consacrer les deux années de master à la formation au métier, au sein d’écoles ou d’instituts de formation universitaires autonomes, les professeurs en formation ayant le statut de fonctionnaires stagiaires, le mémoire de recherche professionnelle, centré sur la pratique de classe, étant accompli dans les meilleures conditions de coopération ; enfin, entériner la fin de ces deux ans de formation initiale par un master spécifique « sur titre de professeur », à l’instar de ce que font les écoles d’ingénieurs, qui permette aux professeurs d’éventuellement poursuivre en thèse professionnelle spécifique.

SNCF : un plan pour rénover le réseau mais une dette qui s’envole

 

SNCF : un plan pour rénover le réseau mais une dette qui s’envole

 

Environ 3 milliards par an seront consacrés à la rénovation d’un réseau SNCF relativement dégradé. Avec une aide équivalente de l’État Une rénovation qui sera réalisée par  SNCF Réseau, la branche en charge de la gestion du réseau ferré, qui bien sûr aura aussi à financer les investissements. Du coup,  la dette va encore s’envoler puisque l’État a renoncé à la prendre en charge. « Le gouvernement a en effet fermé la porte à une reprise partielle de la dette de l’entreprise. C’est dommage car cela lui aurait donné un peu d’oxygène », regrette-t-on à l’Arafer. Promise en juin par Manuel Valls devant les députés, confirmée par le secrétaire d’État aux transports, Alain Vidalies, le sujet a été enterré en septembre. Pis, dans le projet de loi de finances pour 2017, l’État a décidé de revoir à la baisse les subventions qu’il doit apporter au gestionnaire. Du coup le plan de rénovation ne prendra pas effet avant 2018 et sera géré par la nouvelle majorité qui pourrait le remettre en cause. L’équilibre financier de SNCF réseau sera à peine assuré chaque année et la dette risque d’atteindre 60 milliards d’ici 2026. Théoriquement le contrat dit de performance passée entre l’État et la SNCF sanctuarise pour les dix prochaines années le niveau d’investissement que l’État va consacrer à la rénovation du réseau ferroviaire le plus «circulé»: 34 milliards d’euros y seront alloués. Jusqu’à présent l’État ne voyait pas plus loin que «l’annualité budgétaire» ce qui limitait la visibilité des dirigeants de la SNCF, mais aussi de ses clients, les opérateurs privés du fret ferroviaire. À partir de 2020, trois milliards d’euros seront dédiés chaque année au renouvellement du réseau ferroviaire principal. «Dans les années 1980 à 1990, on dépensait environ un milliard d’euros chaque année», rappelle un dirigeant de SNCF Réseau. Ce n’est qu’à partir de 2005, date de la publication de l’audit sur la vieillesse chronique du réseau, que ce seuil a été relevé jusqu’à 2,5 milliards d’euros en 2015. Par ailleurs, 12 milliards d’euros seront dédiés aux lignes régionales et aux nœuds ferroviaires. Ces montants s’inscrivent dans le cadre des contrats de plan État Région et prévoient une montée en puissance à plus de un milliard d’euros dès 2018 alors que seulement 600 millions d’euros sont actuellement consacrés aux lignes régionales. De son côté, SNCF Réseau s’engage à réaliser 1,2 milliard d’euros d’économies d’ici à 2026. Autre promesse prévue par la loi: le durcissement des règles de financement des investissements dans le cadre des nouveaux projets, de lignes à grande vitesse notamment. La «règle d’or», prévoyant que la SNCF ne pourrait pas s’endetter au-delà de dix-huit fois sa marge opérationnelle, n’a toujours pas été entérinée. Comme le souligne l’Arafer, le régulateur du rail, le ratio actuel est de 22 fois en 2016 et de 24 fois selon le budget de 2017. Cette fois, le contrat de performance prévoit de respecter la fameuse règle à horizon 2020 mais on ne voit pas très bien comment.

 

 

Juppé : un plan pour rénover les cathédrales !!!

Juppé : un plan pour rénover les  cathédrales !!!

 

On se demande bien ce qui a pris Juppé de proposer un plan pour la rénovation des cathédrales. Certes on peut comprendre qu’il soit préoccupé par la politique culturelle assez désuète conduite tant par François Hollande que par Manuel Valls. Pour autant pourquoi un plan pour les cathédrales ? Rénover le patrimoine sans doute encore que ce ne soit pas nécessairement la première priorité du moment. Une proposition en tout cas un peu surprenante comme d’ailleurs sa déclaration relative aux profils qu’il souhaite pour le futur ministre de la culture   »un homme ou une femme qui aime la matière, qui ait une passion pour la littérature, le spectacle, la musique, et qui tienne la maison ». ! Une déclaration finalement relativement creuse ; sans doute faut-il voir là la réponse à la décision récente de François Hollande de promettre une augmentation du budget de la culture ; Juppé  dit « scandalisé » par l’attitude de l’actuel chef de l’Etat, François Hollande, qu’il accuse de tenter de « manipuler le monde de la culture » en annonçant une hausse de son budget en 2017, après « trois années de baisse ». « C’est le premier émetteur de chèques en bois de France », déclare-t-il. « Une politique culturelle digne de ce nom, ce n’est pas du racolage préélectoral. » Alain Juppé, au festival d’Avignon ce week-end, promet par ailleurs de remédier aux excès de l’intermittence dans le monde du spectacle, « un système utile mais qui a dérivé », une allusion au régime d’assurance chômage spécifique de ce secteur. « Il faut supprimer la ‘permittence’ et les abus, qui sont connus de longue date, notamment dans les entreprises publiques », dit le maire de Bordeaux.

(Avec Reuters)

PDG de Radio France : 100.000 euros pour rénover son bureau

PDG de Radio France : 100.000 euros pour rénover son bureau

Un exemple des gaspillages de l’Etat qui explique la fiscalité , la bureaucratie et illustre les dégâts de l’oligarchie. Alors que radio France est en pleine déconfiture financière, le directeur selon le Canard enchaîné, Mathieu Gallet a fait faire 100.000 euros de travaux pour rénover son bureau. Pas étonnant, le directeur est un pur produit de l’oligarchie, sorti d’un institut d’études politiques puis passé conseiller ministériel et « récompensé » par un poste à Radio France. Un modèle de gestion  avec un déficit 21,3 millions d’euros cette année. Pourquoi conserver radio France, la télévision publique et les redevances qui vont avec alors qu’aujourd’hui on peut écouter des dizaines de radios, voir des centaines de chaines. Pour la qualité ? mais quelle qualité , à part de temps en temps France Info, France culture et radio classique. Pour lire bêtement les dépêches du gouvernement, des lobbys, des agences de presse ? Faire des radio-trottoirs populistes ou corpos ? Pour servir le gouvernement en place ? Il y a sûrement uen erreur d’agenda au ministère de la culture ( pourquoi pas un ministère de l’air ou de la boulangerie ?), nous somme en 2015 pas en 1915 !. Dans un article du Canard enchaîné à paraître ce mercredi, on apprend que Mathieu Gallet, le PDG de Radio France, aurait dépensé environ 105.000 euros pour rénover son bureau situé au troisième étage de la Maison de la Radio dans le 16e arrondissement de Paris. Selon l’hebdomadaire, factures à l’appui, il aurait fait refaire la moquette, la peinture, les stores électriques, et changé presque tout le mobilier qui datait de 1963. Ce bureau du PDG de Radio France avait déjà été rénové dans le cadre du grand chantier de réhabilitation de la Maison de la Radio, en novembre 2013. Arrivé en poste en mai 2014, après avoir été nommé en février, Mathieu Gallet aurait également fait refaire une partie des murs ornés de boiseries précieuses en palissandre. Une rénovation très coûteuse nécessitant un ébéniste spécialisé, le bois étant une essence rare. Ses deux prédécesseurs auraient eux repoussé ces travaux de boiserie, selon le journal. Catherine Sueur, directrice générale, interrogée par France Info, explique que ces dépenses n’ont « rien d’excessif« , comparé au montant total de la réhabilitation de la Maison de la radio, de 430 millions d’euros. Dans un communiqué, la direction indique également que « la restauration des boiseries et meubles de ce bureau et de ses annexes était prévue dans le budget 2014 adopté en décembre 2013« . Le Canard publie un document interne à Radio France, où la ligne « bureau du président » indique une estimation de 34.500 euros, puis une dépense réelle de 72.494 euros selon un « coût revu à la hausse ». Cela correspond seulement aux boiseries, indique le journal. En ajoutant 20.000 euros de nouveaux meubles et 15.000 euros de travaux, on parvient à plus de 105.000 euros (107.494 euros exactement). Cette affaire rappelle celle de la rénovation du bureau de Thierry Lepaon, ex-secrétaire général de la CGT, pour la somme de 62.000 euros. Mais cette annonce intervient surtout au plus mauvais moment pour le PDG de Radio France, alors que plusieurs syndicats ont déposé un nouveau préavis de grève pour la journée de jeudi. Il s’agit du troisième appel à la grève en un mois face aux craintes de mesures d’économies. Car Radio France et l’Etat doivent prochainement conclure un nouveau COM (Contrat d’objectifs et de moyens), la maison cherchant à faire 50 millions d’économies et le moyen de compenser le déficit de 21,3 millions d’euros prévu cette année. Dans ce contexte social, pour le syndicat Sud, le PDG va devoir s’expliquer. Il est intolérable, dit un de ses représentants, que de tels frais aient été engagés alors même que les salariés de Radio France et les moyens de production sont soumis au régime sec.

130 000 euros pour rénover l’appartement du numéro1 de la CGT

130 000 euros pour rénover l’appartement du numéro1 de la CGT

 

Selon le Canard Enchaîné à paraître mercredi, les travaux de rénovation de l’appartement de fonction de Thierry Lepaon, numéro un de la CGT, ont coûté 130 000 euros au syndicat.  Une addition qui aurait pu être encore plus élevée si l’on en croit le devis initial dont Le Parisien s’est procuré une copie.  La restauration du logement du responsable syndical était estimée à 150 000 euros avant que, selon l’hebdomadaire, Thierry Lepaon ne renonce à l’installation d’un home cinéma ou d’une cave à vin dans l’appartement situé en banlieue parisienne. Ancien de Moulinex, Thierry Lepaon, élu en mars 2013 à la tête de la confédération, habitait auparavant dans le Calvados, d’où la nécessité pour la centrale de lui trouver un appartement de fonction. Le loyer de cet appartement de 120 mètres carrés situé le long du bois de Vincennes, près de Paris, est de 2.000 euros, selon le Canard Enchainé. De son côté, la CGT a affirmé dans un communiqué que «le Canard enchaîné s’est procuré un devis estimatif portant sur un ensemble de travaux exécutés dans l’appartement occupé par le secrétaire général de la CGT». «Pour la première fois, la CGT a élu un secrétaire général habitant en province. Elle se devait de mettre à sa disposition un logement de fonction en région parisienne entièrement équipé. La Confédération a donc décidé de louer un appartement, proche du siège de la CGT, pour permettre au secrétaire général d’exercer son mandat», souligne le communiqué de la CGT.  Le secrétaire général de la CGT qui a succédé à Bernard Thibault à l’issue d’une longue crise de succession a déjà annoncé qu’il briguerait un deuxième mandat lors du prochain congrès de la confédération en 2016.

 

Sondage UMP : se rénover ou disparaître

Sondage UMP :  se rénover ou disparaître

D’après un sondage BVA pour i>télé, l’UMP doit rapidement se rénover ou disparaitre.  Car l’avis des sympathisants est sans appel : parmi ceux de droite, ils sont 61 % à souhaiter une rénovation radicale. Ce chiffre grimpe même à 79 % quand on interroge uniquement les électeurs proches de l’UMP ! Et quand on leur demande s’ils veulent carrément une dissolution pure et simple, ils sont respectivement 29 % et 15 % à le souhaiter. Voilà qui en dit long sur le désamour autour de ce parti déchiré par des guerres intestines et plombé par une dette abyssale dont le montant serait supérieur à 50 M€. Un audit, commandé par la direction provisoire nommée après le départ forcé de Jean-François Copé, devrait d’ailleurs rendre ses conclusions le 8 juillet. « Et on n’est pas au bout de nos surprises », soupire un ancien ministre. « Signe que le changement doit être profond, les sympathisants de droite, tenants d’une simple rénovation, sont tout de même près d’un sur deux (NDLR : 45 % contre 41 %) à souhaiter un changement de nom du parti », note aussi Céline Bracq, directrice de BVA Opinion, alors que cette idée est elle-même portée par quelques ténors du parti pour créer un électrochoc, à l’image de Nathalie Kosciusko-Morizet. La nécessité de tourner la page, on en a bien conscience rue de Vaugirard, au siège de l’UMP. « Notre famille doit changer d’époque », soulignait d’ailleurs Luc Chatel, secrétaire général par intérim, dans notre journal d’hier. Mercredi dernier, François Fillon n’en disait pas moins en proposant un projet de « rupture radicale ». Tandis que Bruno Le Maire ne cesse de courir à travers la France pour vendre « un projet de renouveau » et prôner un « changement profond de gouvernance ».




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