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Énergie renouvelable : la France devant l’Allemagne !

Énergie renouvelable : la France devant l’Allemagne !

Il y a les discours sur fond idéologique mais il y a aussi les réalités. L’Allemagne qui ne cesse de critiquer la France pour sa politique énergétique en réalité  a eu moins recours aux énergies renouvelables que la France. Notons par parenthèse le revirement de certains responsables allemands vis-à-vis des perspectives du nucléaire.

 

Selon de nouvelles données d’Eurostat, les énergies renouvelables ont représenté 22,3% de la consommation énergétique finale de la France en 2023, contre 21,5% pour l’Allemagne. Si l’on se concentre sur l’électricité, l’Hexagone reste sur le podium des plus faibles émetteurs de gaz à effet de serre.

Selon EDF, puisqu’en 2023, l’atome participait à plus de 65% de la production d’électricité du pays.

Énergie : pédale douce sur le renouvelable

Énergie : pédale douce sur le renouvelable

Adieu la projection des chiffres officiels de production énergétique. La limitation du nucléaire a bien entendu disparu également comme celle du renouvelable. En outre le nucléaire est repris en main par le ministre de l’économie et le ministère de l’écologie encore un peu plus marginalisé

Il n’y a plus de chiffres l’avant-projet de loi « souveraineté énergétique » ? Alors que ce texte, qui devra être présenté en Conseil des ministres « fin janvier-début février » Ne restent donc, dans la dernière version, que les volets régulation des prix, protection des consommateurs et régime des barrages hydroélectriques. On a connu une époque où le nucléaire était visé avec l’ambition d’en limiter la production ( Hollande et Macron). Une erreur stratégique et énergétique centrale qui a affecté la compétitivité du pays. Le ridicule allant jusqu’à la fermeture de la centrale de Fessenheim. Aujourd’hui on réaffirme au contraire la primauté du nucléaire avec le renforcement et la prolongation du parc existant, au moins 14 centrales EPR nouvelles voire d’autres.

Ainsi un projet de loi relatif à la souveraineté énergétique acte ce changement stratégique fondamental. Si effectivement on fixe des objectifs quantitatifs au nucléaire par contre, c’est la pédale douce sur les derniers les énergies renouvelables certes utiles mais forcément anecdotiques et intermittentes.

Le texte mentionne bien le rôle des énergies renouvelables pour la sécurité d’approvisionnement du pays sans pour autant assigner d’objectifs précis à leur déploiement… contrairement au nucléaire.

L’objectif politique et bien entendu de recueillir le soutien de la droite et notamment du parti des « Républicains ».

Dans une interview accordée dimanche 7 janvier , la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a présenté les grandes lignes d’un avant projet de loi visant à assurer la souveraineté énergétique de la France à l’horizon 2035. Le texte fait la part belle à l’atome civil en lui assignant plusieurs objectifs précis. Il est ainsi question de « maintenir une puissance installée d’au moins 63 GW et une disponibilité d’au moins 66 %, avec l’objectif d’atteindre une disponibilité de 75 % à partir de 2030, assurant un socle de sécurité d’approvisionnement jusqu’en 2035 »

Production d’Electricité: Pédale douce sur le renouvelable

Production d’Electricité: Pédale douce sur le renouvelable

Adieu la projection des chiffres officiels de production énergétique. La limitation du nucléaire a bien entendu disparu également comme celle du renouvelable.

Il n’y a plus de chiffres l’avant-projet de loi « souveraineté énergétique » ? Alors que ce texte, qui devra être présenté en Conseil des ministres « fin janvier-début février » Ne restent donc, dans la dernière version, que les volets régulation des prix, protection des consommateurs et régime des barrages hydroélectriques. On a connu une époque où le nucléaire était visé avec l’ambition d’en limiter la production ( Hollande et Macron). Une erreur stratégique et énergétique centrale qui a affecté la compétitivité du pays. Le ridicule allant jusqu’à la fermeture de la centrale de Fessenheim. Aujourd’hui on réaffirme au contraire la primauté du nucléaire avec le renforcement et la prolongation du parc existant, au moins 14 centrales EPR nouvelles voire d’autres.

Ainsi un projet de loi relatif à la souveraineté énergétique acte ce changement stratégique fondamental. Si effectivement on fixe des objectifs quantitatifs au nucléaire par contre, c’est la pédale douce sur les derniers les énergies renouvelables certes utiles mais forcément anecdotiques et intermittentes.

Le texte mentionne bien le rôle des énergies renouvelables pour la sécurité d’approvisionnement du pays sans pour autant assigner d’objectifs précis à leur déploiement… contrairement au nucléaire.

L’objectif politique et bien entendu de recueillir le soutien de la droite et notamment du parti des « Républicains ».

Dans une interview accordée dimanche 7 janvier , la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a présenté les grandes lignes d’un avant projet de loi visant à assurer la souveraineté énergétique de la France à l’horizon 2035. Le texte fait la part belle à l’atome civil en lui assignant plusieurs objectifs précis. Il est ainsi question de « maintenir une puissance installée d’au moins 63 GW et une disponibilité d’au moins 66 %, avec l’objectif d’atteindre une disponibilité de 75 % à partir de 2030, assurant un socle de sécurité d’approvisionnement jusqu’en 2035 ».

Electricité: Pédale douce sur le renouvelable

Electricité: Pédale douce sur le renouvelable

Adieu la projection des chiffres officiels de production énergétique. La limitation du nucléaire a bien entendu disparu également comme celle du renouvelable.

Il n’y a plus de chiffres l’avant-projet de loi « souveraineté énergétique » ? Alors que ce texte, qui devra être présenté en Conseil des ministres « fin janvier-début février » Ne restent donc, dans la dernière version, que les volets régulation des prix, protection des consommateurs et régime des barrages hydroélectriques. On a connu une époque où le nucléaire était visé avec l’ambition d’en limiter la production ( Hollande et Macron). Une erreur stratégique et énergétique centrale qui a affecté la compétitivité du pays. Le ridicule allant jusqu’à la fermeture de la centrale de Fessenheim. Aujourd’hui on réaffirme au contraire la primauté du nucléaire avec le renforcement et la prolongation du parc existant, au moins 14 centrales EPR nouvelles voire d’autres.

Ainsi un projet de loi relatif à la souveraineté énergétique acte ce changement stratégique fondamental. Si effectivement on fixe des objectifs quantitatifs au nucléaire par contre, c’est la pédale douce sur les derniers les énergies renouvelables certes utiles mais forcément anecdotiques et intermittentes.

Le texte mentionne bien le rôle des énergies renouvelables pour la sécurité d’approvisionnement du pays sans pour autant assigner d’objectifs précis à leur déploiement… contrairement au nucléaire.

L’objectif politique et bien entendu de recueillir le soutien de la droite et notamment du parti des « Républicains ».

Dans une interview accordée dimanche 7 janvier , la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a présenté les grandes lignes d’un avant projet de loi visant à assurer la souveraineté énergétique de la France à l’horizon 2035. Le texte fait la part belle à l’atome civil en lui assignant plusieurs objectifs précis. Il est ainsi question de « maintenir une puissance installée d’au moins 63 GW et une disponibilité d’au moins 66 %, avec l’objectif d’atteindre une disponibilité de 75 % à partir de 2030, assurant un socle de sécurité d’approvisionnement jusqu’en 2035 ».

Economie et Souveraineté énergie : Pédale douce sur le renouvelable

Economie et Souveraineté énergie : Pédale douce sur le renouvelable

On a connu une époque où le nucléaire était visé avec l’ambition d’en limiter la production ( Hollande et Macron). Une erreur stratégique et énergétique centrale qui a affecté la compétitivité du pays. Le ridicule allant jusqu’à la fermeture de la centrale de Fessenheim. Aujourd’hui on réaffirme au contraire la primauté du nucléaire avec le renforcement et la prolongation du parc existant, au moins 14 centrales EPR nouvelles voire d’autres.

Ainsi un projet de loi relatif à la souveraineté énergétique acte ce changement stratégique fondamental. Si effectivement on fixe des objectifs quantitatifs au nucléaire par compte, c’est la pédale douce sur les derniers les énergies renouvelables certes utiles mais forcément anecdotiques et intermittentes.

Le texte mentionne bien le rôle des énergies renouvelables pour la sécurité d’approvisionnement du pays sans pour autant assigner d’objectifs précis à leur déploiement… contrairement au nucléaire.

L’objectif politique et bien entendu de recueillir le soutien de la droite et notamment du parti des « Républicains ».

Dans une interview accordée dimanche 7 janvier dans nos colonnes, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a présenté les grandes lignes d’un avant projet de loi visant à assurer la souveraineté énergétique de la France à l’horizon 2035. Le texte fait la part belle à l’atome civil en lui assignant plusieurs objectifs précis. Il est ainsi question de « maintenir une puissance installée d’au moins 63 GW et une disponibilité d’au moins 66 %, avec l’objectif d’atteindre une disponibilité de 75 % à partir de 2030, assurant un socle de sécurité d’approvisionnement jusqu’en 2035 ».

Souveraineté énergie : Pédale douce sur le renouvelable

Souveraineté énergie : Pédale douce sur le renouvelable

On a connu une époque où le nucléaire était visé avec l’ambition d’en limiter la production ( Hollande et mMacron). Une erreur stratégique et énergétique centrale qui a affecté la compétitivité du pays. Le ridicule allant jusqu’à la fermeture de la centrale de Fessenheim. Aujourd’hui on réaffirme au contraire la primauté du nucléaire avec le renforcement et la prolongation du parc existant, au moins 14 centrales EPR nouvelles voire d’autres.

Ainsi un projet de loi relatif à la souveraineté énergétique acte ce changement stratégique fondamental. Si effectivement on fixe des objectifs quantitatifs au nucléaire par compte, c’est la pédale douce sur les derniers les énergies renouvelables certes utiles mais forcément anecdotiques et intermittentes.

Le texte mentionne bien le rôle des énergies renouvelables pour la sécurité d’approvisionnement du pays sans pour autant assigner d’objectifs précis à leur déploiement… contrairement au nucléaire.

L’objectif politique et bien entendu de recueillir le soutien de la droite et notamment du parti des « Républicains ».

Dans une interview accordée dimanche 7 janvier dans nos colonnes, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a présenté les grandes lignes d’un avant projet de loi visant à assurer la souveraineté énergétique de la France à l’horizon 2035. Le texte fait la part belle à l’atome civil en lui assignant plusieurs objectifs précis. Il est ainsi question de « maintenir une puissance installée d’au moins 63 GW et une disponibilité d’au moins 66 %, avec l’objectif d’atteindre une disponibilité de 75 % à partir de 2030, assurant un socle de sécurité d’approvisionnement jusqu’en 2035 ».

Projet de loi souveraineté énergie : Pédale douce sur le renouvelable

Projet de loi souveraineté énergie : Pédale douce sur le renouvelable

On a connu une époque où le nucléaire était visé avec l’ambition d’en limiter la production ( Hollande et mMacron). Une erreur stratégique et énergétique centrale qui a affecté la compétitivité du pays. Le ridicule allant jusqu’à la fermeture de la centrale de Fessenheim. Aujourd’hui on réaffirme au contraire la primauté du nucléaire avec le renforcement et la prolongation du parc existant, au moins 14 centrales EPR nouvelles voire d’autres.

Ainsi un projet de loi relatif à la souveraineté énergétique acte ce changement stratégique fondamental. Si effectivement on fixe des objectifs quantitatifs au nucléaire par compte, c’est la pédale douce sur les derniers les énergies renouvelables certes utiles mais forcément anecdotiques et intermittentes.

Le texte mentionne bien le rôle des énergies renouvelables pour la sécurité d’approvisionnement du pays sans pour autant assigner d’objectifs précis à leur déploiement… contrairement au nucléaire.

L’objectif politique et bien entendu de recueillir le soutien de la droite et notamment du parti des « Républicains ».

Dans une interview accordée dimanche 7 janvier dans nos colonnes, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a présenté les grandes lignes d’un avant projet de loi visant à assurer la souveraineté énergétique de la France à l’horizon 2035. Le texte fait la part belle à l’atome civil en lui assignant plusieurs objectifs précis. Il est ainsi question de « maintenir une puissance installée d’au moins 63 GW et une disponibilité d’au moins 66 %, avec l’objectif d’atteindre une disponibilité de 75 % à partir de 2030, assurant un socle de sécurité d’approvisionnement jusqu’en 2035 ».

Le renouvelable cache-sexe de la politique énergétique

Le renouvelable cache-sexe de la politique énergétique

Compte tenu des grandes divergences qui caractérisent les pays en matière de recours aux énergies fossiles, il était peu vraisemblable que la réunion mondiale Cop 28sur le climat décide une date pour la fin notamment du pétrole. Plus vraisemblablement, on va se rabattre sur le cache-sexe de la politique énergétique pour théoriquement en tripler la puissance d’ici une dizaine d’années.

Le problème évidemment c’est que parallèlement le pétrole et les énergies fossiles en général conservent leur place dans la politique énergétique et continue de bénéficier de très gros investissements alors que les énergies renouvelables courent après leur rentabilité et leur financement.

Sans parler des questions relatives à leur fiabilité et à leur intermittence. Le président critiqué de la COP28, espère en faire un succès diplomatique grâce à l’obtention d’un accord sur le triplement des capacités mondiales des énergies renouvelables d’ici à 2030. Mais la vérité c’est que l’objectif n’est pas du tout certain d’être atteint tant que le pétrole constituera la source principale de l’énergie mondiale et que se développeront les investissements relatifs aux énergies fossiles.

Le triplement des capacités des énergies renouvelables correspond notamment aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui estime que cela permettrait d’éviter l’émission de 7 milliards de tonnes de CO2 d’ici à 2030.

Concrètement, « cela signifie que la planète doit installer environ 7.000 gigawatts (GW) de nouvelles capacités en sept ans », pointe le think tank britannique Ember, afin de passer de 3.600 GW de capacités à fin 2022 à 11.000 GW en 2030. Cela nécessite d’atteindre un rythme d’au moins 1.500 GW de capacités additionnelles annuelles à l’horizon 2030, contre 500 GW de nouvelles capacités installées en 2023, estime le think tank dans une note, soit un taux de croissance annuel de 17%.

Surtout, un accord sur les énergies renouvelables pourrait détourner l’attention d’un enjeu crucial pour endiguer le réchauffement climatique à 1,5°C : mettre fin aux nouveaux investissements dans les énergies fossiles, alors que 80% du mix énergétique mondial repose encore sur le charbon, le gaz et le pétrole. Un pourcentage qui n’a faibli que d’un seul point depuis 20 ans, malgré les investissements colossaux dans les champs solaires et éoliens. Et pour cause : les subventions aux énergies fossiles restent faramineuses. « En 2022, les fossiles ont bénéficié de 1.000 milliards de dollars de subventions, 85% de plus qu’en 2021 », déplore Rana Adib.

« On parle du triplement des capacités, mais pas de la place des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. Or, nous avons des pays comme la Chine, qui augmentent à la fois ses capacités en énergies renouvelables de manière unique au monde, avec une augmentation de 230 GW en 2023, mais qui continue aussi à délivrer des autorisations pour construire des centrales thermiques au charbon, avec 152 GW autorisés depuis 2022 », constate un expert.

le français TotalEnergies, et son patron Patrick Pouyanné ont ainsi largement soutenu l’objectif de triplement des énergies renouvelables d’ici à 2030, en invoquant « l’urgence (…) de construire un système décarboné ». Mais selon lui, l’arrêt des investissements dans les fossiles ne doit intervenir que bien plus tard.

Énergie : le renouvelable nouveau cache-sexe du pétrole

Énergie : le renouvelable nouveau cache-sexe du pétrole

Compte tenu des grandes divergences qui caractérisent les pays en matière de recours aux énergies fossiles, il est peu vraisemblable que la nouvelle réunion mondiale sur le climat décide une date pour la fin notamment du pétrole. Plus vraisemblablement, on va se rabattre sur le cache-sexe de la politique énergétique pour théoriquement en tripler la puissance d’ici une dizaine d’années.

Le problème évidemment, c’est que parallèlement le pétrole et les énergies fossiles en général conservent leur place dans la politique énergétique et continue de bénéficier de très gros investissements alors que les énergies renouvelables courent après leur rentabilité et leur financement. Sans parler des questions relatives à leur fiabilité et à leur intermittence.

Le président critiqué de la COP28, espère en faire un succès diplomatique grâce à l’obtention d’un accord sur le triplement des capacités mondiales des énergies renouvelables d’ici à 2030. Mais la vérité c’est que l’objectif n’est pas du tout certain d’être atteint tant que le pétrole constituera la source principale de l’énergie mondiale et que se développeront les investissements relatifs aux énergies fossiles.

Le triplement des capacités des énergies renouvelables correspond notamment aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui estime que cela permettrait d’éviter l’émission de 7 milliards de tonnes de CO2 d’ici à 2030.

Concrètement, « cela signifie que la planète doit installer environ 7.000 gigawatts (GW) de nouvelles capacités en sept ans », pointe le think tank britannique Ember, afin de passer de 3.600 GW de capacités à fin 2022 à 11.000 GW en 2030. Cela nécessite d’atteindre un rythme d’au moins 1.500 GW de capacités additionnelles annuelles à l’horizon 2030, contre 500 GW de nouvelles capacités installées en 2023, estime le think tank dans une note, soit un taux de croissance annuel de 17%.

Surtout, un accord sur les énergies renouvelables pourrait détourner l’attention d’un enjeu crucial pour endiguer le réchauffement climatique à 1,5°C : mettre fin aux nouveaux investissements dans les énergies fossiles, alors que 80% du mix énergétique mondial repose encore sur le charbon, le gaz et le pétrole. Un pourcentage qui n’a faibli que d’un seul point depuis 20 ans, malgré les investissements colossaux dans les champs solaires et éoliens. Et pour cause : les subventions aux énergies fossiles restent faramineuses. « En 2022, les fossiles ont bénéficié de 1.000 milliards de dollars de subventions, 85% de plus qu’en 2021 », déplore Rana Adib.

« On parle du triplement des capacités, mais pas de la place des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. Or, nous avons des pays comme la Chine, qui augmentent à la fois ses capacités en énergies renouvelables de manière unique au monde, avec une augmentation de 230 GW en 2023, mais qui continue aussi à délivrer des autorisations pour construire des centrales thermiques au charbon, avec 152 GW autorisés depuis 2022 », constate un expert.

le français TotalEnergies, et son patron Patrick Pouyanné ont ainsi largement soutenu l’objectif de triplement des énergies renouvelables d’ici à 2030, en invoquant « l’urgence (…) de construire un système décarboné ». Mais selon lui, l’arrêt des investissements dans les fossiles ne doit intervenir que bien plus tard.

Climat COP 28: Le renouvelable, cache-sexe du pétrole

Climat COP 28: Le renouvelable, cache-sexe du pétrole

Compte tenu des grandes divergences qui caractérisent les pays en matière de recours aux énergies fossiles, il est peu vraisemblable que la nouvelle réunion mondiale sur le climat décide une date pour la fin notamment du pétrole. Plus vraisemblablement, on va se rabattre sur le cache-sexe de la politique énergétique pour théoriquement en tripler la puissance d’ici une dizaine d’années.

Le problème évidemment c’est que parallèlement le pétrole et les énergies fossiles en général conservent leur place dans la politique énergétique et continue de bénéficier de très gros investissements alors que les énergies renouvelables courent après leur rentabilité et leur financement.

Sans parler des questions relatives à leur fiabilité et à leur intermittence. Le président critiqué de la COP28, espère en faire un succès diplomatique grâce à l’obtention d’un accord sur le triplement des capacités mondiales des énergies renouvelables d’ici à 2030. Mais la vérité c’est que l’objectif n’est pas du tout certain d’être atteint tant que le pétrole constituera la source principale de l’énergie mondiale et que se développeront les investissements relatifs aux énergies fossiles.

Le triplement des capacités des énergies renouvelables correspond notamment aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui estime que cela permettrait d’éviter l’émission de 7 milliards de tonnes de CO2 d’ici à 2030.

Concrètement, « cela signifie que la planète doit installer environ 7.000 gigawatts (GW) de nouvelles capacités en sept ans », pointe le think tank britannique Ember, afin de passer de 3.600 GW de capacités à fin 2022 à 11.000 GW en 2030. Cela nécessite d’atteindre un rythme d’au moins 1.500 GW de capacités additionnelles annuelles à l’horizon 2030, contre 500 GW de nouvelles capacités installées en 2023, estime le think tank dans une note, soit un taux de croissance annuel de 17%.

Surtout, un accord sur les énergies renouvelables pourrait détourner l’attention d’un enjeu crucial pour endiguer le réchauffement climatique à 1,5°C : mettre fin aux nouveaux investissements dans les énergies fossiles, alors que 80% du mix énergétique mondial repose encore sur le charbon, le gaz et le pétrole. Un pourcentage qui n’a faibli que d’un seul point depuis 20 ans, malgré les investissements colossaux dans les champs solaires et éoliens. Et pour cause : les subventions aux énergies fossiles restent faramineuses. « En 2022, les fossiles ont bénéficié de 1.000 milliards de dollars de subventions, 85% de plus qu’en 2021 », déplore Rana Adib.

« On parle du triplement des capacités, mais pas de la place des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. Or, nous avons des pays comme la Chine, qui augmentent à la fois ses capacités en énergies renouvelables de manière unique au monde, avec une augmentation de 230 GW en 2023, mais qui continue aussi à délivrer des autorisations pour construire des centrales thermiques au charbon, avec 152 GW autorisés depuis 2022 », constate un expert.

le français TotalEnergies, et son patron Patrick Pouyanné ont ainsi largement soutenu l’objectif de triplement des énergies renouvelables d’ici à 2030, en invoquant « l’urgence (…) de construire un système décarboné ». Mais selon lui, l’arrêt des investissements dans les fossiles ne doit intervenir que bien plus tard.

COP 28: Le renouvelable, cache-sexe du pétrole

COP 28: Le renouvelable, cache-sexe du pétrole

Compte tenu des grandes divergences qui caractérisent les pays en matière de recours aux énergies fossiles, il est peu vraisemblable que la nouvelle réunion mondiale sur le climat décide une date pour la fin notamment du pétrole. Plus vraisemblablement, on va se rabattre sur le cache-sexe de la politique énergétique pour théoriquement en tripler la puissance d’ici une dizaine d’années.

Le problème évidemment c’est que parallèlement le pétrole et les énergies fossiles en général conservent leur place dans la politique énergétique et continue de bénéficier de très gros investissements alors que les énergies renouvelables courent après leur rentabilité et leur financement.

Sans parler des questions relatives à leur fiabilité et à leur intermittence. Le président critiqué de la COP28, espère en faire un succès diplomatique grâce à l’obtention d’un accord sur le triplement des capacités mondiales des énergies renouvelables d’ici à 2030. Mais la vérité c’est que l’objectif n’est pas du tout certain d’être atteint tant que le pétrole constituera la source principale de l’énergie mondiale et que se développeront les investissements relatifs aux énergies fossiles.

Le triplement des capacités des énergies renouvelables correspond notamment aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui estime que cela permettrait d’éviter l’émission de 7 milliards de tonnes de CO2 d’ici à 2030.

Concrètement, « cela signifie que la planète doit installer environ 7.000 gigawatts (GW) de nouvelles capacités en sept ans », pointe le think tank britannique Ember, afin de passer de 3.600 GW de capacités à fin 2022 à 11.000 GW en 2030. Cela nécessite d’atteindre un rythme d’au moins 1.500 GW de capacités additionnelles annuelles à l’horizon 2030, contre 500 GW de nouvelles capacités installées en 2023, estime le think tank dans une note, soit un taux de croissance annuel de 17%.

Surtout, un accord sur les énergies renouvelables pourrait détourner l’attention d’un enjeu crucial pour endiguer le réchauffement climatique à 1,5°C : mettre fin aux nouveaux investissements dans les énergies fossiles, alors que 80% du mix énergétique mondial repose encore sur le charbon, le gaz et le pétrole. Un pourcentage qui n’a faibli que d’un seul point depuis 20 ans, malgré les investissements colossaux dans les champs solaires et éoliens. Et pour cause : les subventions aux énergies fossiles restent faramineuses. « En 2022, les fossiles ont bénéficié de 1.000 milliards de dollars de subventions, 85% de plus qu’en 2021 », déplore Rana Adib.

« On parle du triplement des capacités, mais pas de la place des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. Or, nous avons des pays comme la Chine, qui augmentent à la fois ses capacités en énergies renouvelables de manière unique au monde, avec une augmentation de 230 GW en 2023, mais qui continue aussi à délivrer des autorisations pour construire des centrales thermiques au charbon, avec 152 GW autorisés depuis 2022 », constate un expert.

le français TotalEnergies, et son patron Patrick Pouyanné ont ainsi largement soutenu l’objectif de triplement des énergies renouvelables d’ici à 2030, en invoquant « l’urgence (…) de construire un système décarboné ». Mais selon lui, l’arrêt des investissements dans les fossiles ne doit intervenir que bien plus tard.

Cop 28: Le renouvelable cache-sexe de la politique énergétique

Cop 28: Le renouvelable cache-sexe de la politique énergétique

Compte tenu des grandes divergences qui caractérisent les pays en matière de recours aux énergies fossiles, il est peu vraisemblable que la nouvelle réunion mondiale sur le climat décide une date pour la fin notamment du pétrole. Plus vraisemblablement, on va se rabattre sur le cache-sexe de la politique énergétique pour théoriquement en tripler la puissance d’ici une dizaine d’années.

Le problème évidemment c’est que parallèlement le pétrole et les énergies fossiles en général conservent leur place dans la politique énergétique et continue de bénéficier de très gros investissements alors que les énergies renouvelables courent après leur rentabilité et leur financement.

Sans parler des questions relatives à leur fiabilité et à leur intermittence. Le président critiqué de la COP28, espère en faire un succès diplomatique grâce à l’obtention d’un accord sur le triplement des capacités mondiales des énergies renouvelables d’ici à 2030. Mais la vérité c’est que l’objectif n’est pas du tout certain d’être atteint tant que le pétrole constituera la source principale de l’énergie mondiale et que se développeront les investissements relatifs aux énergies fossiles.

Le triplement des capacités des énergies renouvelables correspond notamment aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui estime que cela permettrait d’éviter l’émission de 7 milliards de tonnes de CO2 d’ici à 2030.

Concrètement, « cela signifie que la planète doit installer environ 7.000 gigawatts (GW) de nouvelles capacités en sept ans », pointe le think tank britannique Ember, afin de passer de 3.600 GW de capacités à fin 2022 à 11.000 GW en 2030. Cela nécessite d’atteindre un rythme d’au moins 1.500 GW de capacités additionnelles annuelles à l’horizon 2030, contre 500 GW de nouvelles capacités installées en 2023, estime le think tank dans une note, soit un taux de croissance annuel de 17%.

Surtout, un accord sur les énergies renouvelables pourrait détourner l’attention d’un enjeu crucial pour endiguer le réchauffement climatique à 1,5°C : mettre fin aux nouveaux investissements dans les énergies fossiles, alors que 80% du mix énergétique mondial repose encore sur le charbon, le gaz et le pétrole. Un pourcentage qui n’a faibli que d’un seul point depuis 20 ans, malgré les investissements colossaux dans les champs solaires et éoliens. Et pour cause : les subventions aux énergies fossiles restent faramineuses. « En 2022, les fossiles ont bénéficié de 1.000 milliards de dollars de subventions, 85% de plus qu’en 2021 », déplore Rana Adib.

« On parle du triplement des capacités, mais pas de la place des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. Or, nous avons des pays comme la Chine, qui augmentent à la fois ses capacités en énergies renouvelables de manière unique au monde, avec une augmentation de 230 GW en 2023, mais qui continue aussi à délivrer des autorisations pour construire des centrales thermiques au charbon, avec 152 GW autorisés depuis 2022 », constate un expert.

le français TotalEnergies, et son patron Patrick Pouyanné ont ainsi largement soutenu l’objectif de triplement des énergies renouvelables d’ici à 2030, en invoquant « l’urgence (…) de construire un système décarboné ». Mais selon lui, l’arrêt des investissements dans les fossiles ne doit intervenir que bien plus tard.

Energie-L ’hydrogène ,l’avenir du renouvelable

Energie-L ’hydrogène ,l’avenir du renouvelable

Pour Arnaud Pieton*, le potentiel massif des renouvelables ne se réalisera que par le déploiement de l’hydrogène, pont entre l’électron et la molécule.
L’histoire énergétique connaît un moment de bascule inédit. La suprématie des énergies fossiles est remise en cause pour laisser place à un autre monde, animé par un impératif collectif : atteindre la neutralité carbone à horizon 2050.

La guerre en Ukraine a accéléré ce que la lutte contre le réchauffement climatique rendait inévitable. Les émissions de CO2 issues de la combustion de ressources fossiles représentent aujourd’hui deux tiers des émissions de gaz à effet de serre. La vulnérabilité de l’Europe occidentale aux exportations russes, combinée à la hausse des prix sur le marché de l’énergie, a opéré une rupture dans ce système « d’avant-guerre ».

En 2022, les investissements mondiaux pour la transition bas-carbone ont égalé ceux liés aux énergies fossiles. Le temps presse et nous devons allier toutes les solutions pour la décarbonation. Comme pour toute révolution, le passage de l’ancien au nouveau monde est porteur d’une lueur d’espoir ! Les alliances du renouvelable et du nucléaire avec l’hydrogène, et aussi à moyen terme le gaz et en particulier le GNL, nous feront passer le cap d’un mix énergétique enfin durable, disponible et abordable.

Nous savons à quoi doit ressembler ce nouveau monde. Il faut désormais en inventer, industrialiser et déployer les solutions.

Nous devons dessiner les passerelles qui libéreront le plein potentiel de cette promesse à nos générations futures. Pour ce faire, les énergies renouvelables doivent poursuivre leur déploiement accéléré. L’année dernière, l’éolien et le solaire sont devenus la première source d’électricité dans l’Union européenne. Cette électricité reste intermittente, mais l’hydrogène et ses dérivés (ammoniac, méthanol, e-NG) contribueront à résoudre ce problème.

La transformation des électrons en molécules d’hydrogène que l’on peut stocker et transformer permet d’apprivoiser le vent et le soleil, réalisant le mythe de Prométhée moderne. C’est sur ce progrès que repose la décarbonation de nombreux secteurs. Pour cela, l’hydrogène et ses dérivés doivent découler d’un processus décarboné, soit par électrolyse de l’eau à partir d’électricité renouvelable ou nucléaire, ou par transformation du gaz naturel avec capture de carbone.

L’enjeu du coût. Le raccordement de notre monde à l’hydrogène exige un effort de tous les acteurs de la filière. Les annonces de « gigafactories » d’électrolyseurs, nécessaires, ne suffiront pas pour porter ce changement profond qui engage tout un écosystème et doit privilégier l’adoption de formes dérivées d’hydrogène compatibles avec les infrastructures existantes. Cette industrie émergente va construire ses savoir-faire, ses méthodes, ses outils standardisés qui vont accélérer encore davantage le développement de l’hydrogène en réduisant les coûts.

La France et l’Europe peuvent s’appuyer sur les ingénieurs et experts qui ont la volonté de bâtir les ponts entre l’électron et la molécule, entre la recherche et l’industrie, entre les start-up et les groupes établis ou encore entre le privé et le public. Ce combat n’est pas uniquement celui d’une filière. Il est aussi celui de l’humanité tout entière. D’un point de vue économique, le déploiement de l’hydrogène n’est viable qu’à grande échelle, soutenu par un marché mondial et une électricité bas-carbone abordable. C’est le seul moyen de rendre une politique climatique efficace tout en minimisant l’impact sur le pouvoir d’achat des consommateurs, dans une logique gagnant-gagnant. Pour ne rien gâcher, ce moment constitue pour l’Europe une chance unique de redynamiser son industrie, à l’instar de l’élan insufflé outre-Atlantique par l’Inflation Reduction Act.

*Arnaud Pieton est directeur général de Technip Energies.

L ’hydrogène ,l’avenir du renouvelable

L ’hydrogène ,l’avenir du renouvelable

Pour Arnaud Pieton*, le potentiel massif des renouvelables ne se réalisera que par le déploiement de l’hydrogène, pont entre l’électron et la molécule.
L’histoire énergétique connaît un moment de bascule inédit. La suprématie des énergies fossiles est remise en cause pour laisser place à un autre monde, animé par un impératif collectif : atteindre la neutralité carbone à horizon 2050.

La guerre en Ukraine a accéléré ce que la lutte contre le réchauffement climatique rendait inévitable. Les émissions de CO2 issues de la combustion de ressources fossiles représentent aujourd’hui deux tiers des émissions de gaz à effet de serre. La vulnérabilité de l’Europe occidentale aux exportations russes, combinée à la hausse des prix sur le marché de l’énergie, a opéré une rupture dans ce système « d’avant-guerre ».

En 2022, les investissements mondiaux pour la transition bas-carbone ont égalé ceux liés aux énergies fossiles. Le temps presse et nous devons allier toutes les solutions pour la décarbonation. Comme pour toute révolution, le passage de l’ancien au nouveau monde est porteur d’une lueur d’espoir ! Les alliances du renouvelable et du nucléaire avec l’hydrogène, et aussi à moyen terme le gaz et en particulier le GNL, nous feront passer le cap d’un mix énergétique enfin durable, disponible et abordable.

Nous savons à quoi doit ressembler ce nouveau monde. Il faut désormais en inventer, industrialiser et déployer les solutions.

Nous devons dessiner les passerelles qui libéreront le plein potentiel de cette promesse à nos générations futures. Pour ce faire, les énergies renouvelables doivent poursuivre leur déploiement accéléré. L’année dernière, l’éolien et le solaire sont devenus la première source d’électricité dans l’Union européenne. Cette électricité reste intermittente, mais l’hydrogène et ses dérivés (ammoniac, méthanol, e-NG) contribueront à résoudre ce problème.

La transformation des électrons en molécules d’hydrogène que l’on peut stocker et transformer permet d’apprivoiser le vent et le soleil, réalisant le mythe de Prométhée moderne. C’est sur ce progrès que repose la décarbonation de nombreux secteurs. Pour cela, l’hydrogène et ses dérivés doivent découler d’un processus décarboné, soit par électrolyse de l’eau à partir d’électricité renouvelable ou nucléaire, ou par transformation du gaz naturel avec capture de carbone.

L’enjeu du coût. Le raccordement de notre monde à l’hydrogène exige un effort de tous les acteurs de la filière. Les annonces de « gigafactories » d’électrolyseurs, nécessaires, ne suffiront pas pour porter ce changement profond qui engage tout un écosystème et doit privilégier l’adoption de formes dérivées d’hydrogène compatibles avec les infrastructures existantes. Cette industrie émergente va construire ses savoir-faire, ses méthodes, ses outils standardisés qui vont accélérer encore davantage le développement de l’hydrogène en réduisant les coûts.

La France et l’Europe peuvent s’appuyer sur les ingénieurs et experts qui ont la volonté de bâtir les ponts entre l’électron et la molécule, entre la recherche et l’industrie, entre les start-up et les groupes établis ou encore entre le privé et le public. Ce combat n’est pas uniquement celui d’une filière. Il est aussi celui de l’humanité tout entière. D’un point de vue économique, le déploiement de l’hydrogène n’est viable qu’à grande échelle, soutenu par un marché mondial et une électricité bas-carbone abordable. C’est le seul moyen de rendre une politique climatique efficace tout en minimisant l’impact sur le pouvoir d’achat des consommateurs, dans une logique gagnant-gagnant. Pour ne rien gâcher, ce moment constitue pour l’Europe une chance unique de redynamiser son industrie, à l’instar de l’élan insufflé outre-Atlantique par l’Inflation Reduction Act.

*Arnaud Pieton est directeur général de Technip Energies.

Energie: Un scénario entièrement renouvelable ridicule ( ancien patron de RTE)

Energie: Un scénario entièrement renouvelable ridicule ( ancien patron de RTE)


André Merlin, premier président du gestionnaire de réseau national de transport d’électricité RTE (de 2000 à 2007)estime que le projet énergétique du gouvernement «C’est de la carabistouille.». dans un Un scénario on pourrait prévoir soit 50% et soit 63% d’énergies renouvelables. Or la réduction du nucléaire a déjà produit une crise économique sans précédent affectant la compétitivité de nombreuses entreprises et étouffant au passage PME, artisans et commerçants. Une crise de l’énergie très largement responsable de l’inflation qui tue aussi de pouvoir d’achat.

Pour André Merlin, ni l’un ni l’autre ne sont recommandables : «Il est clair qu’un certain nombre de scénarios proposés en 2050 par RTE dans son étude vont, à mon sens, beaucoup trop loin, c’est pour ça que j’émets des réserves. Je n’ai jamais été contre l’introduction de moyens éolien ou solaire mais il y a des limites. Au-delà de 50%, je pense qu’on prend des risques de moyens non pilotables.» Dans une interview à La Tribune, publiée il y a un an, le fondateur de RTE soulignait «que dans le cas de l’éolien par exemple, il faut prendre en compte la production garantie nécessaire pour pallier l’absence de vent, y compris en mer, et un facteur de charge difficile à anticiper».

Pour le mix électrique de 2050, André Merlin va ainsi au-delà du dernier scénario de RTE – qui préconise 50% de nucléaire – en proposant «75% d’électricité pilotable (nucléaire et hydraulique) et 25% d’énergies non pilotables». Quelques jours plus tard, le 8 février, l’ex-directeur exécutif d’EDF Hervé Machenaud défendait une position similaire. «Le meilleur scénario RTE est celui avec 50% de nucléaire. Comme ils n’ont pas voulu aller plus loin, on a fait un scénario à 80% de nucléaire, qui est le plus sûr en approvisionnement et 25% moins cher».

Cette conjecture se rapproche de la production d’électricité d’EDF en 2021 avec 86,8% de nucléaire, 10,4% d’énergies renouvelables (dont l’hydraulique), 1,7% de «cycle combiné gaz et cogénération», de 0,7% de fioul et 0,4% de gaz.

Quel que soit le scénario choisi par le gouvernement, il faut encore que les chantiers des nouveaux EPR français parviennent à voir le jour. La première échéance concerne la centrale de Flamanville, qui devrait lancer le démarrage commercial de son réacteur mi-2024, après un nouveau report de six mois par EDF. Viendront ensuite les deux EPR de la centrale de Gravelines, prévus pour 2035.

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