Archive pour le Tag 'Renoncements'

Drame Arras: Surtout la conséquence de multiples renoncements

Drame Arras: Surtout la conséquence de multiples renoncements

Comment comprendre que la France offre une cible privilégiée au plus débiles et au plus violents quand la société finalement a renoncé aux limites et valeurs qui permettent de fonctionner en paix et de façon harmonieuse.


Les responsabilités sont multiples. Il y a d’abord la responsabilité des familles avec des générations de parents qui se comportent comme des adolescents mal élevés. Il suffit par exemple seulement de voir le nombre de personnes incapables aujourd’hui quand il pénètre dans une pièce habitée par des tiers inconnus de dire bonjour ou merci. Ce laxisme moral a été transmis à leurs enfants ; des enfants tellement gâtés qu’il ne perçoivent plus du tout le prix de tous les gadgets dont ils sont comblés. Cela d’autant plus qu’en échange on leur demande rarement de s’impliquer dans le travail domestique. Une grande différence avec la société d’il y a au moins 50 ans ou enfants et ados devaient apporter une contribution de travail.

Le laxisme continue à l’école où tous les freins ont été lâchés sur le pédagogie, la discipline et même le contenu des programmes. Résultat ,c’est la pagaille dans nombre d’établissements où en fait pas grand-chose n’est enseigné et la France figure dans le bas des classements mondiaux de l’enseignement.

En outre, on a fait croire aux plus ignorants et au plus paresseux qu’il pourrait sans difficulté accéder aux études supérieures avec l’attribution quasi automatique du bac à tous. De 12 à 17 ans, la plupart se traînent lamentablement dans des filières bidons qui débouchent sur le chômage, la paresse et parfois la violence.

Résultat aussi la France manque cruellement d’ouvriers et de techniciens qualifiés. Par contre, on a formé des hordes de diplômés en sciences sociales et maintenant en environnement notamment. Des filières qui débouchent sur le chômage et qui viennent alimenter le recrutement des administrations.

Parallèlement de façon très large, on a supprimé le service militaire; un outil pourtant essentiel dans une stratégie de défense tellement les troupes au sol et l’infanterie en particulier sont nécessaires dans les conflits récents. Un service militaire qui permettait aussi un brassage social mais également de rappeler les valeurs républicaines et de discipline.

Dans le milieu du travail, c’est parfois un certain laxisme qui règne également. Le rapport au travail s’est distendu notamment depuis les 35 heures décidées imprudemment par des socialistes sans idée.

Enfin dans la société, c’est aussi le repli sur l’individualisme, l’indifférence vis-à-vis d’autrui et des valeurs collectives.

Évidemment ,il faut faire une mention particulière à l’égard des politiques qui pour la plupart ne sont animées que par le pouvoir et parfois la corruption. Souvent des m’as-tu-vu incompétents et sans courage. Du coup, c’est le système démocratique qui est en cause.

Bien entendu, ce n’est pas avec ce type d’analyse et de discours qu’on peut séduire l’électorat souvent plus sensible à la démagogie, au corporatisme et au renoncement.

Défense: Les renoncements européens

Défense: Les renoncements européens

 

Pour Cedric Perrin , sénateur LR, vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat« Il ne sert à rien de proposer depuis 2017 quantités d’initiatives toutes plus ou moins rejetées par nos partenaires européens et de n’en tirer aucune conséquence » ( l’Opinion)

Tribune

 

 

 

La taxonomie européenne est dans l’actualité. Ainsi, la question de l’inclusion ou non de l’énergie d’origine nucléaire parmi les énergies permettant de lutter contre le réchauffement climatique est très fortement débattue à l’Union européenne (UE). Pour la France, l’enjeu est crucial.

Mais la question de la taxonomie ne concerne pas seulement le domaine civil. Elle concerne également notre base industrielle et technologique de défense, dont le renforcement au niveau européen est, rappelons-le, l’une des pierres angulaires de la volonté d’affirmation d’une souveraineté européenne affichée par le Président de la République depuis 2017.

Sur ce dernier aspect, qu’il soit permis de s’attarder sur les projets actuels de taxonomie porté par l’Union européenne (UE). Deux initiatives sont à souligner. D’abord dans la lignée du règlement du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables — usuellement appelé règlement sur la taxonomie — la Commission européenne semble vouloir étendre les critères dits « ESG » à une série de nouveaux critères sociaux, parmi lesquels les droits de l’homme. Ensuite, la Commission travaille à la définition d’un écolabel de la finance durable, qui exclurait les entreprises réalisant plus de 5 % de leur chiffre d’affaires dans le domaine de la production ou du commerce d’armes conventionnelles et/ou de produits militaires utilisés pour le combat. De telles initiatives, à l’égard desquelles les Etats membres sont largement marginalisés, sont graves, pour au moins deux raisons.

« Personne d’autre que notre gouvernement ne défendra nos armées et nos industries de défense. Il est urgent de s’en rendre enfin compte »

Litanie de renoncements. Graves pour l’UE, d’abord. De deux choses l’une. Soit l’UE persévère à méconnaître la dangerosité du monde, se confit dans la facilité d’un parapluie otanien dont elle fait mine de ne pas comprendre le prix, enfin pense que les seuls combats à mener se situent sur le terrain de ce qu’elle appelle les valeurs, sans arriver à créer d’ailleurs de consensus en son sein sur ce qu’elle entend par-là. C’est son droit, et les peuples et les Etats qui la composent sont souverains. Mais, elle sera alors condamnée à être le terrain de jeu de prédateurs qui ont compris que le soft power, pour être crédible, doit être solidement construit sur du hard power. Soit, comme la France y pousse notamment depuis 2017, elle fait de la recherche d’une plus grande autonomie stratégique et donc capacitaire, une priorité. Il y a lieu d’être inquiet quand l’on considère à quel point les projets de taxonomie visés supra paraissent bien constituer le énième avatar d’une litanie de renoncements et de blocages européens (difficultés du SCAF, réduction à la portion congrue du fonds européen de défense, achat systématique par de nombreux États européens de matériel américain etc.).

Graves pour notre pays ensuite, car elles témoignent de la part de nos autorités d’un désintérêt inquiétant. La France, à cet égard, doit faire montre de cohérence. Il ne sert à rien de proposer depuis 2017 quantités d’initiatives toutes plus ou moins rejetées par nos partenaires européens et de n’en tirer aucune conséquence. Il est facile de taper du poing sur la table en fustigeant il y a quelques jours le refus de nos partenaires européens de débattre avec la Russie, et, là encore, de n’en tirer aucune leçon, notamment vis-à-vis de Berlin, qui n’a pas les mêmes intérêts que nous, et s’en cache de moins en moins. Il est plus difficile d’expliquer l’ampleur et la continuité des renoncements des plus hautes autorités françaises dès lors qu’il s’agirait, au nom de nos intérêts, de fâcher Berlin ou Bruxelles.

De tout ceci une conclusion émerge : personne d’autre que notre gouvernement ne défendra nos armées et nos industries de défense. Il est urgent de s’en rendre enfin compte. Ceci ne signifie pas renoncer à toute coopération européenne. Ceci signifie savoir dire « non » quand l’UE, au-delà de toute raison et même parfois du droit, joue contre nous, et croyons-nous encore, contre elle-même, en oubliant que sans la force les valeurs sont désarmées.

Cedric Perrin est sénateur LR, vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat.

SNU : un bel exemple des renoncements de Macron

SNU : un bel exemple des renoncements de Macron

SNU service national universel qui n’est ni militaire, ni national, ni universel  mais seulement facultatif et ne réunit pour quelques jours de jeunes Français pour on ne sait pas trop quoi. L’idée de Macron et sa promesse était de reconstituer un service militaire obligatoire de l’ordre de six mois. Tout cela finit en eau de boudin  car le service est facultatif il ne concerne que quelques milliers de personnes alors que 800 000 pourraient être concernées. Pas question de service à caractère militaire, pas même question d’une référence à la défense du pays. Juste le rappel de quelques valeurs et des tâches d’intérêt général. On espère ainsi en une dizaine de jours avoir transformé les mentalités, ressoudée,, autour des valeurs françaises, réalisés, le brassage social.

Officiellement, il s’agit de « transmettre le socle républicain », « développer une culture de l’engagement », « accompagner l’insertion sociale et professionnelle » et « renforcer la cohésion nationale », Bref une grande rigolade et des stages type pâte à  modeler. On objectera que Macron n’est pas le seul responsable car l’armée s’est opposée de toutes ses forces à ce concept de service qui aurait pu émarger sur le budget du ministère de la défense. À gauche aussi les organisations de jeunesse ont protesté et protestent encore contre le fait que les jeunes soient contraints d’offrir gratuitement quelques jours au pays pour son intérêt général. Un exemple qui montre bien comment ce dénature un projet au point d’en être ridicule. Comment par exemple peut-on espérer en quelques jours ressouder autour de valeurs républicaines alors que  école qui a eue en charge ces jeunes n’a pas été capables de le faire pendant des années. Certes la responsabilité n’en incombe pas seulement qu’à l’école mais l’école est quand même le lieu privilégié d’apprentissage des connaissances et des valeurs.

 

Renoncements fiscalité : la grogne a été entendue par Macron

Renoncements fiscalité : la grogne a été entendue par Macron

 

De toute évidence la grogne qui commençait  à monter à propos des renoncements du gouvernement vis-à-vis de ses propres orientations a été entendue par le président de la république. Le principal sujet de mécontentement concernait  l’éventualité d’un report de la suppression de la taxe d’habitation à la fin du mandat présidentiel. Or cette mesure constituait un axe fort de la campagne électorale d’Emmanuel  Macron. Côté patronal, on s’étonne aussi que les mesures de fiscalité promises soient t reportées à plus tard, c’est-à-dire au-delà du budget prévu pour 2018. Pour répondre à ces préoccupations, le président de la république a dû lâcher sur l’effectivité de la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % de la population mais aussi sur la réforme de l’ISF qui vise à encourager les investissements dans l’économie réelle. Ces décisions ont été annoncées dimanche soir. Elles font suite aux interrogations qui étaient nées après les propos du ministre du budget qui voulait simplement se limiter à ne pas augmenter la fiscalité en 2018  et après ceux du Premier ministre qui voulait limiter la baisse de fiscalité en 2018 dans une fourchette de 7 à 8 milliards. Du coup, ces déclarations, après celle du Premier ministre à l’assemblée nationale donnaient  l’impression qu’on s’orientait dans un changement qui ne changerait pas grand chose. D’ailleurs les discours aussi bien du président de la république devant le congrès que  du Premier ministre devant l’assemblée nationale ont été accueillis avec une certaine tiédeur. L’un comme l’autre manquaient  d’ambition sur le fond et d’enthousiasme sur la forme. Pour preuve, ces discours n’ont été appréciés que par 27 % des Français. Il convenait évidemment de redresser la barre car le flou risquait d’affecter la popularité et la crédibilité du gouvernement. Cela ne simplifie pas la problématique budgétaire car il faudra notamment trouver 10 milliards supplémentaires pour compenser la suppression de la taxe d’habitation. Il faudra aussi faire face à la grogne de la multitude des collectivités locales encore peu habituées au concept de rigueur, témoin la dérive des effectifs des fonctionnaires locaux. Il faudra encore pour le gouvernement préciser  d’autres les aspects de la fiscalité en particulier concernant les entreprises. Il paraît évident que l’opinion ne pourra se satisfaire de réformettes comme précédemment et attend des mesures radicales en vue de redresser l’économie et d’améliorer la situation du chômage. Si les Français se montrent satisfaits à propos de la posture internationale d’Emmanuel  Macron, ils entendent qu’ils s’investissent tout autant sinon davantage dans la gestion du pays  , un pays  caractérisée par la dérive de ses comptes publics, le record de fiscalité, son manque de compétitivité et le cancer du chômage.




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