Archive pour le Tag 'renforce'

Nicaragua : la dictature d’Ortega et de son épouse se renforce encore

Nicaragua : la dictature d’Ortega et de son épouse se renforce encore

Au Nicaragua ( par parenthèse modèle de Mélenchon), la ligature de Daniel Ortega se renforce avec encore davantage le pouvoir pour lui mais aussi son épouse qui devient coprésidente. Bref la révolution au profit de la famille.

Le Parlement du Nicaragua a annoncé jeudi 30 janvier avoir validé la réforme constitutionnelle donnant les pleins pouvoirs à Daniel Ortega et à son épouse Rosario Murillo en tant que président et «coprésidente» de ce pays d’Amérique centrale. La loi de réforme de la Constitution du Nicaragua, dont le projet avait déjà été adopté par le Parlement monocaméral en novembre, est «approuvée dans son intégralité», a annoncé l’Assemblée nationale sur son compte X. Il s’agissait de la dernière étape avant l’entrée en vigueur du changement de la Constitution.

Daniel Ortega,  a déjà réformé une douzaine de fois la Constitution, s’octroyant notamment un nombre indéfini de mandats.

Le Bureau régional pour l’Amérique centrale du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme a exprimé dans un communiqué sa «profonde préoccupation» face à l’adoption de cette réforme, estimant qu’elle «accroît les régressions en matière de libertés civiles et politiques» dans ce pays d’Amérique centrale. «Ces changements drastiques marquent la destruction de l’État de droit et des libertés fondamentales au Nicaragua (…) Ortega et Murillo ont consacré et consolidé leur pouvoir absolu», a déclaré à l’AFP l’avocat américain Reed Brody, membre d’un groupe d’experts de l’ONU sur le Nicaragua.

Burkina Faso: La dictature se renforce encore

Burkina Faso: La dictature se renforce encore

La dictature militaire se renforce encore au Burkina Faso avec la mise à l’écart du Premier ministre. Le chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a démis de ses fonctions le premier ministre et dissout le gouvernement vendredi 6 décembre, selon un décret présidentiel transmis à l’AFP. Nommé premier ministre en octobre 2022 à la suite d’un coup d’État porté par Ibrahim Traoré, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla a dirigé trois gouvernements successifs à la tête desquels il a toujours été reconduit. Aucune précision n’a été fournie sur les raisons de cette décision.

Le Burkina Faso est plongé dans une instabilité politique depuis début 2022 où le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’était emparé du pouvoir par un coup d’État contre le président Roch Marc Christian Kaboré. Il a été évincé lors d’un second putsch huit mois plus tard, orchestré par le capitaine Ibrahim Traoré, toujours au pouvoir.

Avec la guerre en Ukraine, Poutine a renforcé l’OTAN !

Avec la guerre en Ukraine, Poutine a renforcé l’OTAN !

 

En lançant ses troupes à l’assaut de l’Ukraine, le président russe a déclenché un réalignement qui va à l’encontre de ses objectifs : la Finlande et la Suède pourraient ainsi faire acte de candidature auprès de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord estime un papier du Monde.

 

Chacun pressentait que la guerre portée en Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine allait remettre en cause des équilibres géopolitiques et précipiter des choix historiques. La volonté exprimée par la Finlande, le 12 mai, de renoncer à la neutralité pour faire acte de candidature auprès de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en est une manifestation, accentuée par l’éventualité que la Suède la rejoigne. Ces candidatures pourraient devenir effectives dans un délai d’un an.

Qui ne pourrait comprendre qu’un pays souverain partageant une longue frontière de plus de 1 300 kilomètres avec la Russie soit désireux aujourd’hui de garantir sa sécurité autrement qu’en comptant sur ses propres forces ? La tragédie ukrainienne, s’ajoutant au précédent géorgien, n’a pu qu’alimenter de légitimes inquiétudes de Helsinki, précipitant cette évolution majeure pour le nord de l’Europe.

Que les deux pays scandinaves se décident à sauter le pas en 2022 après s’y être refusés pendant toute la guerre froide en dit long sur le regard que leurs opinions publiques, longtemps rétives à rejoindre l’Alliance atlantique, portent sur le système de pouvoir russe et sa concentration dans les mains d’un seul homme, contrairement à l’époque soviétique.

La légitimité de la démarche finlandaise et suédoise ne saurait donc être mise en cause. A l’exception de la Turquie, qui a formulé des griefs qui renvoient au demeurant à ses préoccupations intérieures et non à la nouvelle donne géostratégique qui se profile, de nombreuses voix favorables se sont d’ailleurs immédiatement élevées au sein de l’OTAN pour approuver cet éventuel élargissement.

Ce dernier n’en soulève pas moins des interrogations, militaires et politiques, que l’urgence et la gravité de la situation en Ukraine risquent malheureusement de faire passer au second plan. En acceptant la Finlande parmi ses membres, l’Alliance devra ainsi intégrer la longue frontière terrestre finlandaise avec la Russie dans ses schémas de défense. Elle devra revoir son dispositif en mer Baltique, a fortiori si la Suède la rejoint également. La dimension stratégique de l’exclave russe de Kaliningrad, entre Pologne et Lituanie, va être relancée.

L’OTAN a beau assurer n’être qu’une alliance défensive – comme l’atteste l’article central de sa charte qui établit qu’une attaque contre l’un de ses membres est considérée comme une attaque dirigée contre tous –, son renforcement ne peut qu’être perçu que comme une menace par la Russie de Vladimir Poutine, surtout compte tenu des capacités militaires non négligeables des nouveaux candidats. Moscou a d’ailleurs aussitôt annoncé des mesures de rétorsion « militaro-techniques », dont la suspension de livraisons en électricité à la Finlande à partir du 14 mai.

Le président russe ne peut pourtant s’en prendre qu’à lui-même. Avant l’invasion de l’Ukraine, des responsables occidentaux, du président français Emmanuel Macron à son homologue des Etats-Unis Joe Biden, s’étaient efforcés de parvenir avec lui à une relation « stable et prévisible », selon les mots du second, en cherchant une entente sur l’architecture de sécurité européenne.

En lançant ses troupes à l’assaut de l’Ukraine, Vladimir Poutine a déclenché un réalignement qui va à l’inverse de ses objectifs. Il est aujourd’hui le meilleur agent de l’alliance occidentale qu’il souhaitait affaiblir et resserre lui-même les mâchoires de l’étau dans lequel il s’est placé, dissipant l’espoir que les armes, enfin, puissent se taire.

Cette voiture électrique qui renforce le poids du charbon

Cette voiture électrique qui renforce le poids du charbon

 

Le charbon fait office de matière première pour produire de l’essence synthétique et de l’électricité en Afrique du Sud et, surtout, en Chine, observe Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique au Monde.

L’usine qui a émis le plus de dioxyde de carbone (CO2) au monde en 2021 se trouve en Afrique du Sud. Elle appartient à la South African Synthetic Oil Limited (Sasol) et son activité principale consiste à liquéfier le charbon pour le transformer en essence. Avec 57 millions de tonnes par an, cette usine émet à elle seule davantage de CO2 que des pays comme le Portugal, la Norvège ou la Suisse. Elle produit aussi 7,6 millions de tonnes d’essence à partir de charbon, un tiers des besoins du pays.

La liquéfaction du charbon est une technique de « souveraineté énergétique » de grande importance. Son histoire commence en Allemagne durant l’entre-deux-guerres avec les procédés d’hydrogénation du charbon développés par le chimiste Friedrich Bergius. Pendant la guerre, les usines de carburants synthétiques font voler les avions de la Luftwaffe et avancer une bonne partie des tanks de la Wehrmacht. Prouesse technologique, l’hydrogénation était un désastre économique et environnemental : la réaction avait lieu à 400 °C ; 100 atmosphères et 4 à 6 tonnes de charbon étaient nécessaires pour produire une tonne d’essence, qui revenait de 10 à 15 fois plus cher que son équivalent tiré du pétrole.

Malgré ces défauts, des pays comme la France, l’Angleterre, le Japon et même l’Italie, pourtant pauvre en charbon, se lancèrent dans les années 1930 dans la liquéfaction en invoquant la souveraineté énergétique et, à plus long terme, l’épuisement des puits de pétrole. La liquéfaction du charbon ne disparaît pas dans les décombres du nazisme. Bien au contraire : après la guerre, les experts allemands sont convoités, en particulier par l’Afrique du Sud, pauvre en pétrole et riche en charbon. En 1955, le gouvernement ségrégationniste crée la Sasol et subventionne sa production pour contrer les sanctions économiques liées à l’apartheid et préserver sa souveraineté énergétique. Avec les chocs pétroliers des années 1970, la Sasol devient le leader technologique du domaine, enviée du monde entier. L’administration américaine de Jimmy Carter crée une entreprise publique dotée de 20 milliards de dollars, la Synthetic Fuels Corporation, qui prévoit de produire 3 millions de barils par jour dans les années 1990. Le contre-choc pétrolier aura raison de ce projet.

Mais c’est surtout en Chine, après le troisième choc pétrolier de 2007-2008, que la liquéfaction du charbon connaît son plus grand essor. Shenhua et Yitai, deux des plus grandes compagnies minières au monde, qui opèrent principalement dans le Shanxi et en Mongolie intérieure, se sont massivement lancées dans les carburants synthétiques. Presque inexistante en 2009, la production chinoise atteint 2 millions de tonnes par an (Mt/an) en 2010, 15 en 2017 et, selon les dernières statistiques disponibles, 35 en 2019. A titre de comparaison, l’industrie nazie de carburants synthétiques, avec ses 21 usines, n’en avait produit que 2,3 Mt à son apogée. Si on ajoute à cela les 80 millions de tonnes de méthanol produit en Chine à partir du charbon, on peut estimer qu’entre un cinquième et un sixième des carburants chinois provient du charbon.

La crise sanitaire renforce la crédibilité de l’information ….. Sauf en France

La crise sanitaire renforce la crédibilité de l’information ….. Sauf en France

 

 

Selon ce dixième rapport sur l’information numérique, la confiance dans l’information a augmenté en moyenne de six points depuis le début de la pandémie, pour atteindre 44%. Un résultat basé sur une série de sondages réalisés par la société YouGov dans 46 pays (plus de 92.000 répondants au total), qui représentent plus de la moitié de la population mondiale.

La confiance reste la plus élevée en Finlande (65%) tandis que les États-Unis tombent en bas du classement: seuls 29% de leurs habitants disent faire confiance aux médias. La France fait à peine mieux (30%), malgré un bond de 7 points.

 L’étude montre la progression du numérique Mais qui ne parvient pas à sauver la presse traditionnelle puisque la majorité des informations sont gratuites . Les hausses des abonnements numériques les plus significatives sont observées dans les pays riches où les abonnements papiers sont historiquement très élevés, comme la Norvège (45% des répondants payent pour des infos en ligne) ou la Suède (30%). Aux États-Unis, le taux est désormais de 21%, mais il n’est que de 11% en France, 9% en Allemagne et 8% au Royaume-Uni. «Les abonnements (numériques) commencent à marcher pour certains éditeurs, mais ils ne fonctionneront pas pour tous les éditeurs et surtout pour tous les consommateurs», beaucoup n’étant pas prêts à payer, prévient Rasmus Kleis Nielsen, co-auteur du rapport.

Dans le même temps, la confiance dans les infos partagées sur les réseaux sociaux reste très basse (24%). Et l’inquiétude du public à propos de la désinformation augmente encore légèrement, mais varie toujours énormément selon les pays: elle atteint désormais 82% du public au Brésil mais 37% en Allemagne. Parmi les autres enseignements de l’étude, l’écrasante majorité des répondants (74%) se dit attachée à l’idée que les médias doivent être impartiaux, et 72% pensent même qu’ils devraient accorder un temps identique aux différents camps sur les sujets politiques et sociaux.

 

La crise sanitaire renforce la crédibilité de l’information ….. Sauf en France

La crise sanitaire renforce la crédibilité de l’information ….. Sauf en France

Selon ce dixième rapport sur l’information numérique, la confiance dans l’information a augmenté en moyenne de six points depuis le début de la pandémie, pour atteindre 44%. Un résultat basé sur une série de sondages réalisés par la société YouGov dans 46 pays (plus de 92.000 répondants au total), qui représentent plus de la moitié de la population mondiale.

La confiance reste la plus élevée en Finlande (65%) tandis que les États-Unis tombent en bas du classement: seuls 29% de leurs habitants disent faire confiance aux médias. La France fait à peine mieux (30%), malgré un bond de 7 points.

 L’étude montre la progression du numérique Mais qui ne parvient pas à sauver la presse traditionnelle puisque la majorité des informations sont gratuites . Les hausses des abonnements numériques les plus significatives sont observées dans les pays riches où les abonnements papiers sont historiquement très élevés, comme la Norvège (45% des répondants payent pour des infos en ligne) ou la Suède (30%). Aux États-Unis, le taux est désormais de 21%, mais il n’est que de 11% en France, 9% en Allemagne et 8% au Royaume-Uni. «Les abonnements (numériques) commencent à marcher pour certains éditeurs, mais ils ne fonctionneront pas pour tous les éditeurs et surtout pour tous les consommateurs», beaucoup n’étant pas prêts à payer, prévient Rasmus Kleis Nielsen, co-auteur du rapport.

Dans le même temps, la confiance dans les infos partagées sur les réseaux sociaux reste très basse (24%). Et l’inquiétude du public à propos de la désinformation augmente encore légèrement, mais varie toujours énormément selon les pays: elle atteint désormais 82% du public au Brésil mais 37% en Allemagne. Parmi les autres enseignements de l’étude, l’écrasante majorité des répondants (74%) se dit attachée à l’idée que les médias doivent être impartiaux, et 72% pensent même qu’ils devraient accorder un temps identique aux différents camps sur les sujets politiques et sociaux.

5G: contrôle renforcé des antennes

5G: contrôle renforcé des antennes

 

L’ANFR L’Agence nationale des fréquences (ANFR) va renforcer les contrôles effectués sur les antennes. L’année dernière, l’agence des fréquences a effectué 3.066 contrôles. «En moyenne, les mesures montrent une exposition aux ondes des Français près de 150 fois inférieure aux seuils sanitaires maximums définis au niveau international», fait savoir le gouvernement. À la demande du gouvernement, l’ANFR a engagé un plan d’augmentation substantielle des contrôles, qui passeront à 6.500 en 2020 et 10.000 en 2021. À cela vont s’ajouter 4.800 mesures spécifiques dans le contexte du lancement de la 5G. Dans le détail, 300 mesures seront réalisées sur la 5G avant la fin de l’année 2020 et 4 500 au cours de l’année 2021.

«Ces mesures permettront de disposer d’informations objectives de l’exposition liée au déploiement de la 5G, que ce soit dans la bande de fréquences 3,5 GHz en cours d’attribution par l’ARCEP ou par l’utilisation de bandes existantes (2G, 3G, 4G)» fait savoir le gouvernement.

Huawei : contrôle renforcé en Allemagne

Huawei : contrôle renforcé en Allemagne

 

En Europe l’Allemagne a longtemps tergiversé par rapport à la perspective d’interdire  Huawei sur son territoire. L’enjeu était de ne pas trop déplaire aux Chinois pour ne pas freiner les exportations allemandes. Il n’y aura pas l’interdiction totale de l’opérateur chinois mais des contrôles qui devraient nettement ralentir son accès à la téléphonie mobile 5G .

 

Pressés par les États-Unis, qui soupçonnent Huawei d’espionnage au profit de la Chine, les gouvernements européens ont récemment réexaminé le rôle du groupe chinois dans la construction de leurs réseaux télécoms.

Selon un haut responsable américain, restreindre l’accès de Huawei au marché allemand est l’approche à adopter.

“Nous voyons les choses évoluer dans la bonne direction en Allemagne … Il n’y a vraiment pas d’avenir possible avec Huawei”, a affirmé mercredi le sous-secrétaire d’État américain pour la croissance économique, l’énergie et l’environnement Keith Krach, exhortant Berlin à bannir le fournisseur chinois de ses réseaux 5G.

Le renforcement de la surveillance impliquerait des services de renseignement et de cybersécurité allemands qu’ils évaluent les fournisseurs de réseaux télécoms en continu, sous réserve de l’opinion donnée par les principaux départements du gouvernement, selon des sources.

L’accord de principe doit encore être formellement rédigé.

“Nous espérons que le conseil des ministres pourra l’adopter en octobre, ou au plus tard en novembre”, a déclaré une source au sein de la coalition d’Angela Merkel.

Les opérateurs de réseaux mobiles allemands Deutsche Telekom, Vodafone et Telefonica Deutschland, qui sont tous trois des clients de Huawei, ont fait savoir que le remplacement de leurs équipements serait coûteux.

Huawei détient 28% du marché mondial des infrastructures de télécommunications, suivi par Nokia et Ericsson avec respectivement 15% et 14% des parts, selon le cabinet de conseil Dell’Oro.

 

Congrès CFDT : Laurent Berger renforcé

Congrès  CFDT : Laurent Berger renforcé

 

83,36% ont approuvé le rapport d’activités de Laurent Berger pour les quatre dernières années du mandat du secrétaire général. Certains d’entre eux se sont toutefois montrés critiques vis-à-vis de sa méthode, la jugeant peu efficace face aux réformes sociales d’Emmanuel Macron qui amoindrissent, selon eux, les droits des travailleurs (les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, de la formation professionnelle ou encore de la Fonction publique). Le dirigeant de la CFDT, qui a refusé de manifester aux côtés de la CGT à l’automne dernier pour dénoncer les ordonnances modifiant le Code du travail, a défendu sa ligne de conduite, estimant avoir obtenu des concessions. “A la CFDT, nous exerçons une combativité qui est celle attachée à la recherche de résultats concrets pour les travailleurs”, a-t-il déclaré devant quelque 1.750 délégués syndicaux avant le vote. Reprenant une expression qui avait marqué le monde social en novembre dernier, il ajoute que “le syndicalisme est mortel”. Il est “mortel quand il se limite à dénoncer”, “quand il montre son impuissance et s’enferme dans la spirale d’une radicalité stérile”, “quand il confond son combat avec un combat politique”. “Mais pas le nôtre”, précise-t-il. “Pas le nôtre si nous savons évoluer pour faire face aux défis de notre temps”. Il admet que “dans le contexte actuel”, la centrale devra “réfléchir et expérimenter” d’autre formes d’action pour exprimer ses désaccords, charge qui incombera au nouveau bureau national élu jeudi. Ce bureau doit également renouveler son mandat. Le “gouvernement ne pourra pas continuer quatre ans sur la même ligne”, ajoute-t-il pour rassurer ses militants. “Il n’y aura pas de transformation en profondeur de la société contre ses acteurs, sans ceux qui mettent en œuvre les réformes”.

Contrôle technique renforcé et plus cher

Contrôle technique renforcé et  plus cher

Après les 80km heures, la fiscalité, les contrôles privés c’est au tour du contrôle technique plus cher d’entrer en vigueur.  Un contrôle dont le cout pourra doubler comme le nombre de points à vérifier. Et 4 fois plus cher car 50% seront refoulés et devront payer à nouveau.  A partir du 20 mai ce contrôle technique nouveau qui va porter sur plus de 600 points e t va permettre de rejeter à peu près 50 % des véhicules ! Avec en plus une augmentation sensible de la facture qui pourrait au moins doubler pour l’automobiliste lors du contrôle. En effet le nombre défaillances  va passer de 196 actuellement à 467. On peut évidemment se réjouir que les contrôles prennent en compte à la fois la sécurité et l’environnement mais dans le cas d’espèce,  il s’agit surtout d’encourager à l’achat de véhicules neufs pour soutenir une industrie automobile aux perspectives incertaines compte tenu d’une part de l’augmentation de la fiscalité sur le diesel et surtout d’autre part des perspectives de développement de la voiture électrique. Le véhicule contrôlé qui écope d’une ou plusieurs défaillances qualifiées de critiques se verra apposé sur le pare-brise une vignette signifiant l’obligation de contre-visite et n’aura que 24 heures pour effectuer la réparation! Dans la majorité des cas, trouver dans un délai aussi court un professionnel capable d’effectuer la réparation est une illusion. En cas de circulation, le contrevenant s’expose à une amende de 135 euros (minorée à 90 euros si paiement immédiat). De quoi déclencher le courroux des automobilistes. Avec la nouvelle réglementation, la catégorie des défaillances passe de 2 à 3. Le contrôle va porter sur 606 points: 139 défaillances mineures, 340 défaillances majeures et 127 défaillances critiques. Ce qui change profondément la donne, c’est l’explosion du nombre de défaillances (ne les appelez plus défauts) entraînant une contre-visite. On passe ainsi de 196 défaillances dans le système actuel à 467 avec la réglementation en vigueur le 20 mai prochain. Pour les défaillances majeures, les automobilistes concernés bénéficieront d’un délai de deux mois pour effectuer les réparations et faire valider la correction de la défaillance auprès du centre de contrôle. L’affaire se corse pour les 127 défaillances critiques.  Le réseau SGS France a déjà identifié un besoin de 200 contrôleurs supplémentaires. Des contrôleurs dont le niveau de formation va passer d’un CAP à un Bac Pro ! Des détenteurs de Bac  souvent en pratique  nettement plus incompétents que les détecteurs de CAP.

 

Contrôle technique auto renforcé mais surtout plus cher

Contrôle technique auto renforcé mais surtout plus cher

 

 

 

Un contrôle technique nouveau qui va porter sur plus de 600 points e t va permettre de rejeter à peu près 50 % des véhicules ! Avec en plus une augmentation sensible de la facture qui pourrait au moins doubler pour l’automobiliste lors du contrôle. En effet le nombre défaillances  va passer de 196 actuellement à 467. On peut évidemment se réjouir que les contrôles prennent en compte à la fois la sécurité et l’environnement mais dans le cas d’espèce,  il s’agit surtout d’encourager à l’achat de véhicules neufs pour soutenir une industrie automobile aux perspectives incertaines compte tenu d’une part de l’augmentation de la fiscalité sur le diesel et surtout d’autre part des perspectives de développement de la voiture électrique. Le véhicule contrôlé qui écope d’une ou plusieurs défaillances qualifiées de critiques se verra apposé sur le pare-brise une vignette signifiant l’obligation de contre-visite et n’aura que 24 heures pour effectuer la réparation! Dans la majorité des cas, trouver dans un délai aussi court un professionnel capable d’effectuer la réparation est une illusion. En cas de circulation, le contrevenant s’expose à une amende de 135 euros (minorée à 90 euros si paiement immédiat). De quoi déclencher le courroux des automobilistes. Avec la nouvelle réglementation, la catégorie des défaillances passe de 2 à 3. Le contrôle va porter sur 606 points: 139 défaillances mineures, 340 défaillances majeures et 127 défaillances critiques. Ce qui change profondément la donne, c’est l’explosion du nombre de défaillances (ne les appelez plus défauts) entraînant une contre-visite. On passe ainsi de 196 défaillances dans le système actuel à 467 avec la réglementation en vigueur le 20 mai prochain. Pour les défaillances majeures, les automobilistes concernés bénéficieront d’un délai de deux mois pour effectuer les réparations et faire valider la correction de la défaillance auprès du centre de contrôle. L’affaire se corse pour les 127 défaillances critiques.  Le réseau SGS France a déjà identifié un besoin de 200 contrôleurs supplémentaires. Des contrôleurs dont le niveau de formation va passer d’un CAP à un Bac Pro ! Des détenteurs de Bac  souvent en pratique  nettement plus incompétents que les détecteurs de CAP. . «Nous estimons que nos besoins pourraient être portés à 500 contrôleurs à partir de mai 2018 avec l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation.»

Macron renforcé par la journaliste Laurence Haïm et l’économiste Jean Pisani-Ferry

Macron renforcé par la journaliste Laurence Haïm et l’économiste Jean Pisani-Ferry

Dans un contexte politique caractérisé par une surenchère des promesses démagogiques et illusoires, Macron tente de se singulariser par des propositions crédibles faisant le lien entre les aspirations sociales et les capacités de réalisation notamment dans le domaine financier. Pour cela Macron se renforce dans 2 domaines : celui de l’expertise et celui de la communication. Macron bénéficie de deux récentes recrues de choix, pas des crocodiles de la politique mais un économiste très reconnu, Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France stratégie (l’ancien commissariat au plan) et une grande spécialiste de la communication,  la très sérieuse la seule journaliste française à avoir obtenu en 2008 de pouvoir interviewer Barack Obama après son élection.  Avec surtout le recrutement de Jean Pisani-Ferry macro renforce encore sa capacité d’expertise. L’ancien Commissaire général de France Stratégie – est conscient des enjeux  «La difficulté qu’ont les partis de gouvernement à sortir de leurs habitus a rendu leur action illisible. Dans les circonstances actuelles de crise démocratique et sociale, il faut une ambition nouvelle pour tout à la fois conserver l’exigence de responsabilité et répondre à la colère des citoyens. C’est le cas de Macron. C’est un choix positif.». Macron a sans doute raison de vouloir mieux communiquer mais à partir d’analyses sérieuses et pertinentes. De ce point de vue,  il est à peu près le seul candidat qui connaisse l’économie. Les autres ayant plutôt des profils de généralistes politiques, c’est-à-dire des pros du métier de politique  depuis 10,  20 ou 30 ans. Des pros de la politique qui fonde leur proposition sur des bases idéologiques autant par conviction que par ignorance des réalités économiques socio-économiques. La plupart parlent  par exemple du travail sans jamais avoir mis les pieds dans la production ou de manière plus générale dans l’entreprise privée. Du coup, ils sont forcément contraints de s’en tenir à des réflexions très générales et souvent de nature étatiste faute de compréhension des  réalités concrétés et locales.

 

Départ de Taubira : Valls renforcé pour 67% (sondage)

Départ de Taubira : Valls renforcé pour 67% (sondage)

 

Le départ de Taubira a surtout créé l’événement dans les médias mais 75 % des Français ont approuvé cette décision. En outre d’après un sondage au Odoxa pour y télé 67 % considèrent que Manuel Valls est renforcé après ce départ. Au-delà du choc médiatique, l’appréciation des Français paraît relativement cohérente. En effet le maintien de Taubira serait apparu très surréaliste lors du débat sur la déchéance de nationalité vis-à-vis de laquelle elle avait fait clairement connaître son opposition. Du coup, on lui avait même retiré le dossier, Manuel Valls devant présenter lui-même la proposition devant le Parlement. Même à gauche ils sont 61 % à approuver le départ de Taubira. Ce sondage met en évidence le décalage important entre les positions des bobos de gauche et celle de l’opinion publique convaincue que face aux risques du terrorisme des mesures sécuritaires s’imposent : la déchéance de nationalité, l’état d’urgence et d’autres mesures. Chez les bobos de gauche mais aussi chez certains à droite on considère que la déchéance de nationalité sera complètement inefficace pour lutter contre le terrorisme, que l’inscription de cette orientation dans la constitution relève uniquement du symbolisme. Une grave erreur sans doute car l’inscription de cette sanction dans la constitution risque de peser lourd dans les orientations à venir pour lutter contre le terrorisme et d’une manière plus générale contre certaines criminalités. Il s’agit d’un signal clair pour indiquer qu’en France il n’y a place que pour l’intégration. Et pour cette Intégration il y a nécessairement adhésion et respect des valeurs républicaines qui fondent la nation. On objectera non sans raison qu’à l’occasion Hollande se livre à une petite manipulation politicienne pour créer une union nationale un peu forcée. Mais cela n’enlève rien à la portée politique et sociétale de cette déchéance de nationalité. Très clairement Valls se trouve renforcé par le départ d’une ministre certes intellectuellement flamboyante mais un peu hors sol par rapport aux réalités socio économiques

Un contrôle « renforcé » des chômeurs

Un contrôle « renforcé » des chômeurs

Le dispositif de contrôle renforcé est en place dans plusieurs régions depuis quelques jours,  il sera généralisé partout en France à partir de novembre. Pôle emploi se défend de toute opération de manipulation pour faire baisser le chômage. Pour autant, c’est quand même un peu l’objectif. En effet en l’état actuel de la croissance (autour de 1 % d’augmentation du PIB en 2015) il n’y a aucune perspective d’amélioration de la situation du chômage. Globalement on ne saurait donc culpabiliser la très grosse majorité des chômeurs, chômeurs qui n’aspirent qu’à une chose retrouvée un emploi. Pour autant on ne peut nier que certains s’installent délibérément dans la situation de chômage pendant des mois considérant les allocations chômage comme un droit. Et de ce point de vue il ne sera pas injuste d’opérer un tri entre les vrais et les faux chômeurs. Certes les emplois sosnt rares mais  par exemple pour certains emplois saisonniers il faut recourir à la main-d’œuvre étrangère car les résidents français ne veulent plus assumer ses tâches. D’autres métiers seront aussi abandonnés aux étrangers comme le nettoyage ou l’aide à la personne. La France de ce point de vue est  à une double contradiction : sa croissance est certes trop faible pour créer de manière significative de nouveaux emplois mais inversement lorsque certains les emplois sont offerts ils sont parfois refusés par des personnes qui s’installent véritablement dans le chômage. D’où  la dérive financière catastrophique non seulement des caisses d’allocation chômage mais aussi de l’allocation adulte handicapé ou encore du RSA. À un problème économique s’ajoute donc une dimension sociétale qui témoigne du marasme dans lequel s’enfonce le pays. C’est donc  un dispositif qui va concerner 180.000 demandeurs d’emploi. À partir de ce lundi 28 septembre, Pôle emploi met en place un renforcement du contrôle des demandeurs d’emploi. L’agence veut s’occuper des chômeurs qu’elle juge peu actifs dans leurs recherches d’emploi et ceux qui manquent de méthodes dans leurs démarches. Des offres ne seraient donc pas pourvues, entraînant une hausse du chômage et laissant certains demandeurs d’emploi s’enfermer dans le chômage de longue durée. Le contrôle se déroule en trois étapes. Le contrôleur vérifie d’abord les démarches du demandeur d’emploi : nombre de CV envoyés, réponses obtenues, inscription en intérim… En cas de doute, il demande des pièces complémentaires au chômeur, le questionne et le dirige sur la pertinence de ses recherches. Mais si le demandeur continue à négliger ses recherches, ça sera la sanction : 15 jours de radiation pour le premier manquement. Six mois s’il se répète. Le chômeur radié pourra introduire un « recours » auprès du directeur d’agence puis devant le tribunal administratif et/ou le médiateur Pôle emploi.  Le dispositif est lancé ce lundi dans trois régions : Franche-Comté, Poitou-Charentes et PACA. Elles étaient jusqu’ici seulement expérimentatrices. Les contrôles seront généralisés sur tout le territoire d’ici à la mi-novembre. Ce sont 200 agents qui vont être mobilisés pour un dispositif qui vise 180.000 chômeurs par an.  Contrôle et accompagnement du demandeur d’emploi sont dissociés alors qu’ils étaient confiés au même agent jusqu’à maintenant.

Pour un contrôle renforcé des chômeurs (OCDE)

Pour  un contrôle renforcé des chômeurs (OCDE)

Cette fois c’est l’OCDE qui met les pieds dans le plat à propos du chômage trop généreux de la France. Chômage qui coule les finances de l’Assedic, aussi le financement du RSA et de l’allocation handicapé.  D’après les rapports du sénat et de la cour des comptes une  vingtaine de collectivités départementales devraient approcher la faillite en 2015 et une  quarantaine dans les deux ans. En cause surtout les dépenses de solidarité dont une  partie transférée  aux départements sans les concours financiers correspondants  de la part de l’Etat. Cette hausse quasi exponentielle des dépenses sociales provient évidemment de la situation économique notamment  de l’indigence de la croissance et de la montée du chômage. Si effectivement une grande majorité de chômeurs méritent d’être soutenue une partie non négligeable  des dépenses sociales est effectuée sans évaluation réelle et objective. Pire, la superstructure en charge de la gestion quotidienne  de la solidarité constitue uen énorme machine à recruter les cas sociaux voire à les susciter. La véritable armée d’assistance sociale s’auto justifie et se développe en entretenant une  population excessive d’assistés. Certes beaucoup méritent de bénéficier de la solidarité nationale mais une partie qui est loin d’être négligeable  s’installe littéralement dans cette assistance.  L’OCDE appelle donc  la France à renforcer le contrôle des chômeurs ainsi qu’à veiller à un meilleur équilibre entre leur protection et les incitations au retour à l’emploi. Dans ses perspectives annuelles de l’emploi publiées jeudi, l’Organisation de coopération et de développement économiques note que la France reste confrontée à un taux de chômage « élevé et persistant », qui se situait au premier trimestre trois points au-dessus de la moyenne de ses membres (7,0%). Pour améliorer la situation, l’OCDE recommande notamment des « politiques d’activation efficaces » pour faciliter le retour à l’emploi des chômeurs, et qui reposent sur des « institutions et des politiques du marché du travail fortes ». Sur ce point, elle relève que la performance de la France n’est pas à la hauteur des efforts consentis avec des prestations chômage représentant 1,41% du PIB en 2012 (contre 0,92% pour la moyenne de l’OCDE) et des politiques actives de l’emploi d’un coût de 0,87% du PIB (contre 0,55% dans l’OCDE). « Un système d’allocations aussi généreux ne peut être durable que si les chômeurs reçoivent les incitations et le soutien dont ils ont besoin pour les aider à retrouver rapidement un emploi et si leur recherche d’emploi est convenablement contrôlée », écrit-elle. Alors qu’il a prouvé son efficacité dans plusieurs pays, l’OCDE juge qu’en France le contrôle des chômeurs « devrait être renforcé ». Elle estime d’autre part que, en l’état actuel, l’échelle des sanctions pour insuffisance de recherche d’emploi est « inadaptée » et leur mise en œuvre « très difficile ». Autre critique, « la lourde charge de travail des conseillers du service de l’emploi ne leur laisse que rarement le temps de suivre correctement les efforts de recherche » des chômeurs.

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