Archive pour le Tag 'Renationaliser'

Régulation de l’ électricité: face à la spéculation, renationaliser toute la filière

Régulation de l’ électricité: face à la spéculation, renationaliser toute la filière

Deux élément sont responsables de la crise de l’électricité en France; d’une part l’abandon de la filière nucléaire pour récupérer les voix de quelques écolos bobos, d’autre part le fait d’avoir substitué un marché anarchique aux tarifs règlementés; Des dizaines et des dizaines d’entreprises qui ne produisent rien, qui ne distribuent rien ont pu ainsi réaliser des surper-profits scandaleux qui ont contribué à la crise de l’électricité. Résultat , alors qu’on payait le megawh 70 euros, le particulier paye désormais environ 140 euros et les TPE 240 euros, cela en dépit du bouclier tarifaire.

« En voulant concilier ouverture à la concurrence et préservation pour les consommateurs du bénéfice de la compétitivité du parc nucléaire existant, l’organisation des marchés de l’électricité a abouti à une construction complexe et régulièrement remise en cause », Observe de manière très diplomatique la Cour des comptes dans un rapport sur l’organisation des marchés de l’électricité.

Plus grave encore, « la combinaison des principaux outils d’intervention publique ne garantit plus l’atteinte des objectifs initiaux de la loi Nome en termes de stabilité et de compétitivité des prix .

EDF est contraint de fournir ses concurrents au prix de 42 € le mégawatt heure pour un prix d’achat à l’étranger qui a pu atteindre jusqu’à 1000 € au sommet de la crise.

Cette régulation des prix a été voulue par l’Allemagne qui alors comptait sur le faible coût du pétrole russe comme ressource principale afin de concurrencer la France sur le plan énergétique . La France est prisonnière d’un système dénoncé y compris par la Cour des Comptes alors qu’elle produit l’énergie la moins chère du monde quand évidemment on ne ferme pas de centrales nucléaires. .

Les rapporteurs de la rue Cambon pointent en particulier la méthode de calcul des tarifs réglementés d’EDF établie par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Comme l’avait déjà souligné l’UFC-Que Choisir en mai 2021, ils démontrent qu’en intégrant le coût d’approvisionnement des fournisseurs alternatifs sur les marchés de gros dès qu’ils n’ont plus d’Arenh (1), elle fait fortement augmenter le tarif réglementé, le déconnectant de plus en plus des coûts de production du parc nucléaire d’EDF.
Ainsi révisé, le tarif réglementé est trop exposé au marché, il n’est plus à même d’assurer la stabilité des prix aux consommateurs. Sans le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement, il aurait ainsi bondi de 35 % TTC le 1er février dernier. La Cour des comptes appelle à réformer son mode de calcul pour le protéger des variations des prix de marché.

Autre outil mis en cause, celui de l’Arenh, qui impose à EDF de fournir jusqu’à 100 TWh d’électricité produite par son parc nucléaire à ses concurrents au prix de 42 € le mégawattheure. Si ce dispositif a privé EDF de 7 milliards de revenus sur la période 2011-2021, il lui a cependant permis de couvrir largement ses coûts. Mais ils vont augmenter fortement en 2022 du fait de la faible production de son parc nucléaire. La Cour souligne que les mécanismes de régulation ne fonctionnent plus, que ce soit en France ou en Europe.

Enfin, le mécanisme de capacité qui rémunère le dernier moyen de production appelé pour faire face aux pointes de consommation « est à l’origine de transferts financiers qui peuvent excéder les nécessités de la sécurité d’approvisionnement ». Coût estimé à la charge des consommateurs : de 500 millions à 1,2 milliard par an.

La Cour des comptes conclut que ces trois outils d’intervention publique ne sont pas maîtrisés et qu’ils ne garantissent plus l’atteinte des objectifs initiaux de la loi Nome. Elle recommande une nouvelle régulation pérenne qui supprimerait les effets pervers des mécanismes en place et protégerait les consommateurs de la volatilité des prix.

Electricité: face à la spéculation renationaliser toute la filière

Electricité: face à la spéculation renationaliser toute la filière

Deux élément sont responsables de la crise de l’électricité en France; d’une part l’abandon de la filière nucléaire pour récupérer les voix de quelques écolos bobos, d’autre part le fait d’avoir substitué un marché anarchique aux tarifs règlementés; Des dizaines et des dizaines d’entreprises qui ne produisent rien, qui ne distribuent rien ont pu ainsi réaliser des surper-profits scandaleux qui ont contribué à la crise de l’électricité. Résultat , alors qu’on payait le megawh 70 euros, le particulier paye désormais environ 140 euros et les TPE 240 euros, cela en dépit du bouclier tarifaire.

« En voulant concilier ouverture à la concurrence et préservation pour les consommateurs du bénéfice de la compétitivité du parc nucléaire existant, l’organisation des marchés de l’électricité a abouti à une construction complexe et régulièrement remise en cause », Observe de manière très diplomatique la Cour des comptes dans un rapport sur l’organisation des marchés de l’électricité.

Plus grave encore, « la combinaison des principaux outils d’intervention publique ne garantit plus l’atteinte des objectifs initiaux de la loi Nome en termes de stabilité et de compétitivité des prix .

EDF est contraint de fournir ses concurrents au prix de 42 € le mégawatt heure pour un prix d’achat à l’étranger qui a pu atteindre jusqu’à 1000 € au sommet de la crise.

Cette régulation des prix a été voulue par l’Allemagne qui alors comptait sur le faible coût du pétrole russe comme ressource principale afin de concurrencer la France sur le plan énergétique . La France est prisonnière d’un système dénoncé y compris par la Cour des Comptes alors qu’elle produit l’énergie la moins chère du monde quand évidemment on ne ferme pas de centrales nucléaires. .

Les rapporteurs de la rue Cambon pointent en particulier la méthode de calcul des tarifs réglementés d’EDF établie par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Comme l’avait déjà souligné l’UFC-Que Choisir en mai 2021, ils démontrent qu’en intégrant le coût d’approvisionnement des fournisseurs alternatifs sur les marchés de gros dès qu’ils n’ont plus d’Arenh (1), elle fait fortement augmenter le tarif réglementé, le déconnectant de plus en plus des coûts de production du parc nucléaire d’EDF.
Ainsi révisé, le tarif réglementé est trop exposé au marché, il n’est plus à même d’assurer la stabilité des prix aux consommateurs. Sans le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement, il aurait ainsi bondi de 35 % TTC le 1er février dernier. La Cour des comptes appelle à réformer son mode de calcul pour le protéger des variations des prix de marché.

Autre outil mis en cause, celui de l’Arenh, qui impose à EDF de fournir jusqu’à 100 TWh d’électricité produite par son parc nucléaire à ses concurrents au prix de 42 € le mégawattheure. Si ce dispositif a privé EDF de 7 milliards de revenus sur la période 2011-2021, il lui a cependant permis de couvrir largement ses coûts. Mais ils vont augmenter fortement en 2022 du fait de la faible production de son parc nucléaire. La Cour souligne que les mécanismes de régulation ne fonctionnent plus, que ce soit en France ou en Europe.

Enfin, le mécanisme de capacité qui rémunère le dernier moyen de production appelé pour faire face aux pointes de consommation « est à l’origine de transferts financiers qui peuvent excéder les nécessités de la sécurité d’approvisionnement ». Coût estimé à la charge des consommateurs : de 500 millions à 1,2 milliard par an.

La Cour des comptes conclut que ces trois outils d’intervention publique ne sont pas maîtrisés et qu’ils ne garantissent plus l’atteinte des objectifs initiaux de la loi Nome. Elle recommande une nouvelle régulation pérenne qui supprimerait les effets pervers des mécanismes en place et protégerait les consommateurs de la volatilité des prix.

Electricité: renationaliser toute la filière

Electricité: renationaliser toute la filière

Deux élément sont responsables de la crise de l’électricité en France; d’une part l’abandon de la filière nucléaire pour récupérer les voix de quelques écolos bobos, d’autre part le fait d’avoir substitué un marché anarchique aux tarifs règlementés; Des dizaines et des dizaines d’entreprises  qui ne produisent rien, qui ne distribuent rien ont pu ainsi réaliser des surper-profits scandaleux qui ont contribué à la crise de l’électricité. Résultat , alors qu’on payait le megawh 70 euros, le particulier paye  désormais environ 140 euros et les TPE 240 euros, cela en dépit du bouclier tarifaire.

« En voulant concilier ouverture à la concurrence et préservation pour les consommateurs du bénéfice de la compétitivité du parc nucléaire existant, l’organisation des marchés de l’électricité a abouti à une construction complexe et régulièrement remise en cause », Observe de manière très diplomatique la Cour des comptes dans un rapport sur l’organisation des marchés de l’électricité.

Plus grave encore, « la combinaison des principaux outils d’intervention publique ne garantit plus l’atteinte des objectifs initiaux de la loi Nome en termes de stabilité et de compétitivité des prix .

EDF est contraint de fournir ses concurrents au prix de 42 € le mégawatt heure pour un prix d’achat à l’étranger qui a pu atteindre jusqu’à 1000 € au sommet de la crise.

Cette régulation des prix a été voulue par l’Allemagne qui alors comptait sur le faible coût du pétrole russe comme ressource principale afin de concurrencer la France sur le plan énergétique . La France est prisonnière d’un système dénoncé y compris par la Cour des Comptes alors qu’elle produit l’énergie la moins chère du monde quand évidemment on ne ferme pas de centrales nucléaires. .

Les rapporteurs de la rue Cambon pointent en particulier la méthode de calcul des tarifs réglementés d’EDF établie par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Comme l’avait déjà souligné l’UFC-Que Choisir en mai 2021, ils démontrent qu’en intégrant le coût d’approvisionnement des fournisseurs alternatifs sur les marchés de gros dès qu’ils n’ont plus d’Arenh (1), elle fait fortement augmenter le tarif réglementé, le déconnectant de plus en plus des coûts de production du parc nucléaire d’EDF.
Ainsi révisé, le tarif réglementé est trop exposé au marché, il n’est plus à même d’assurer la stabilité des prix aux consommateurs. Sans le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement, il aurait ainsi bondi de 35 % TTC le 1er février dernier. La Cour des comptes appelle à réformer son mode de calcul pour le protéger des variations des prix de marché.

Autre outil mis en cause, celui de l’Arenh, qui impose à EDF de fournir jusqu’à 100 TWh d’électricité produite par son parc nucléaire à ses concurrents au prix de 42 € le mégawattheure. Si ce dispositif a privé EDF de 7 milliards de revenus sur la période 2011-2021, il lui a cependant permis de couvrir largement ses coûts. Mais ils vont augmenter fortement en 2022 du fait de la faible production de son parc nucléaire. La Cour souligne que les mécanismes de régulation ne fonctionnent plus, que ce soit en France ou en Europe.

Enfin, le mécanisme de capacité qui rémunère le dernier moyen de production appelé pour faire face aux pointes de consommation « est à l’origine de transferts financiers qui peuvent excéder les nécessités de la sécurité d’approvisionnement ». Coût estimé à la charge des consommateurs : de 500 millions à 1,2 milliard par an.

La Cour des comptes conclut que ces trois outils d’intervention publique ne sont pas maîtrisés et qu’ils ne garantissent plus l’atteinte des objectifs initiaux de la loi Nome. Elle recommande une nouvelle régulation pérenne qui supprimerait les effets pervers des mécanismes en place et protégerait les consommateurs de la volatilité des prix.

Renationaliser EDF ( Jadot)

Renationaliser EDF ( Jadot)

 

Face à la crise financière dans laquelle se trouve EDF, Yannick Jadot propose la renationalisation de l’entreprise. Soit d’après lui, un coût  « autour de 5 à 6 milliards d’euros ».

« L’électricité est un bien commun. Il faut renationaliser l’EDF comme un établissement public EPIC », a-t-il ainsi lancé sur Twitter.

 « Quand l’Etat ferme une centrale nucléaire, on paye des indemnités astronomiques à EDF et aux actionnaires. Aujourd’hui vous avez un opérateur EDF qui, à travers les décisions du gouvernement, est en train de se faire hara-kiri pour que Total et Engie fassent des records de bénéfices et versent des dividendes astronomiques à leurs actionnaires », a-t-il fustigé.

 Et Jadot de critiquer aussi la dérive du cout de l’EPR de Flamanville et indirectement la filière EPR.

Renationalisée ou pas comme le propose Jadot, de toute situation financière d’EDF nécessitera une nouvelle augmentation de capital essentiellement assurée par l’État.

Renationaliser Vinci et les autoroutes

Renationaliser Vinci et les autoroutes

 

On ne peut pas dire que Vinci ait fait preuve de grande intelligence en s’immisçant dans le conflit des gilets jaunes. Sa proposition initiale de faire payer aux automobilistes mobilistes les péages dont ils ont été dispensés par les gilets jaunes était grotesque. Sans doute Vinci a voulu faire du zèle vis-à-vis d’un État au crochet duquel il vit. Vinci est en effet spécialisé dans la gestion des infrastructures, les travaux publics et autres équipements dont la plupart sont financés par l’État français où les états étrangers. Vinci non seulement gère des autoroutes par exemple mais aussi les aéroports. Vinci est candidat pour une reprise d’une partie du capital des aéroports de Paris. Autant de secteurs très juteux financés pour l’essentiel par le contribuable et ou l’usager.  Notons que Vinci entreprises françaises est cependant contrôlée à hauteur de près de 58 % par des institutionnels étrangers et que la pudeur imposerait que cet entreprise se taise sur des questions d’orientation de politique française Vinci, comme d’autres concessionnaires d’autoroutes réalisent des bénéfices invraisemblables. Au point que la question de la renationalisation se pose. En effet, l’Etat  a vendu des bijoux de famille qui rapportent gros aux sociétés concessionnaires. Preuve, les profits ont augmenté de 25 % en 2016 et les dividendes de 41 %. Tout cela grâce aux petits arrangements avec l’État pour prolonger  la durée des concessions, modifier l’amortissement et permettre l’augmentation des tarifs. Exemple Vinci réseau concessionnaire avec ASF, Cofiroute, Escota et Arcour affiche des bénéfices en hausse sur un an de 28,5% (1,75 milliard d’euros) et des dividendes en progression de 88,5% (près de 4 milliards d’euros), souligne le magazine Autoplus. Cette forte croissance s’explique notamment par le versement en une seule année, par Cofiroute, d’un dividende élevé correspondant à une trésorerie thésaurisée lors des deux exercices précédents.  « Comment les bénéfices du secteur autoroutier ont-ils pu progresser de 25%. En moyenne alors que les péages, qui constituent 97% des rentrées d’argent, n’ont augmenté en 2016 que de 1,2% ? » S’interroge la revue automobile alors qu’une nouvelle hausse des tarifs s’applique depuis 1er février 2018. Une partie de la réponse tient à la hausse du trafic en 2016 (+3,3%), plus dynamique pour les poids lourds (+4,2%) que pour les voitures (+3,2%) et par les baisses des charges de personnels due à l’automatisation des péages. De plus, « les frais financiers des autoroutes liés aux intérêts diminuent au fil du temps comme pour l’emprunt immobilier d’une particulier » explique Pascal Pennec, rédacteur en chef adjoint d’Autoplus, sur l’antenne de RMC. Pour les particuliers, les hausses de tarifs ne vont pas diminuer, au contraire. « À partir de 2019, des augmentations de péages sont directement liées aux engagements de travaux signés en 2016 par les sociétés concessionnaires avec l’État dans le cadre d’un plan autoroutier » souligne Autoplus. Une entreprise qui vit pour l’essentiel au crochet de l’État devrait pour le moins se montrer prudente dans sa politique de communication. Cela offre au moins l’avantage de reposer la problématique de la renationalisation des autoroutes dont les profits difficilement admissibles mais comprendre avec la consanguinité entre les conseillers des ministres et les cadres et dirigeants de Vinci dont beaucoup sont issus de l’école nationale des ponts ou de l’ENA. Notons enfin que les prix des autoroutes devraient augmenter d’environ 1,8% au 1er février prochain, soit davantage que cette année.

Renationaliser les autoroutes

Renationaliser les autoroutes

Vraiment gonflé Vinci qui veut faire payer les péages aux automobilistes qui en ont été dispensés par les gilets jaunes. Pourtant les concessionnaires réalisent des bénéfices invraisemblables. Au point que la question de la renationalisation se pose. En effet, l’Etat  a vendu des bijoux de famille qui rapportent gros aux sociétés concessionnaires. Preuve, les profits ont augmenté de 25 % en 2016 et les dividendes de 41 %. Tout cela grâce aux petits arrangements avec l’État pour prolonger  la durée des concessions, modifier l’amortissement et permettre l’augmentation des tarifs. Exemple Vinci réseau concessionnaire avec ASF, Cofiroute, Escota et Arcour affiche des bénéfices en hausse sur un an de 28,5% (1,75 milliard d’euros) et des dividendes en progression de 88,5% (près de 4 milliards d’euros), souligne le magazine Autoplus. Cette forte croissance s’explique notamment par le versement en une seule année, par Cofiroute, d’un dividende élevé correspondant à une trésorerie thésaurisée lors des deux exercices précédents.  « Comment les bénéfices du secteur autoroutier ont-ils pu progresser de 25%. En moyenne alors que les péages, qui constituent 97% des rentrées d’argent, n’ont augmenté en 2016 que de 1,2%? » S’interroge la revue automobile alors qu’une nouvelle hausse des tarifs s’appliquera au 1er février 2018. Une partie de la réponse tient à la hausse du trafic en 2016 (+3,3%), plus dynamique pour les poids lourds (+4,2%) que pour les voitures (+3,2%) et par les baisses des charges de personnels due à l’automatisation des péages. De plus, « les frais financiers des autoroutes liés aux intérêts diminuent au fil du temps comme pour l’emprunt immobilier d’une particulier » explique Pascal Pennec, rédacteur en chef adjoint d’Autoplus, sur l’antenne de RMC. Pour les particuliers, les hausses de tarifs ne vont pas diminuer, au contraire. « À partir de 2019, des augmentations de péages sont directement liées aux engagements de travaux signés en 2016 par les sociétés concessionnaires avec l’État dans le cadre d’un plan autoroutier » souligne Autoplus.




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