Archive pour le Tag '« Renaissance'

Attal , élu secrétaire général de Renaissance

Attal , élu secrétaire général de Renaissance

Attal  succède à Stéphane Séjourné et cumule cette nouvelle fonction avec la présidence du groupe « Ensemble pour la République » à l’Assemblée nationale.

Élu avec 94,9% des voix, l’ancien Premier ministre était le seul en lice, après le retrait de la candidature d’Elisabeth Borne. Il succède à Stéphane Séjourné, qui avait été élu en 2022 lors de la transformation de La République en marche en Renaissance, et a été récemment nommé commissaire européen.

Attal cumulera cette fonction avec celle de président du groupe macroniste à l’Assemblée, Ensemble pour la République (EPR), à laquelle il a été élu en juillet.

Mme Borne a obtenu un lot de consolations de son côté et été élue présidente du Conseil national du parti, fonction pour laquelle elle était également seule candidate. Mme Borne a expliqué vouloir œuvrer à ce que cette instance joue « pleinement le rôle de parlement de Renaissance ».

Le parti « En marche devenu Renaissance du président de la République Emmanuel Macron est depuis 2022 en difficulté, une situation aggravée par la dissolution. Le groupe EPR compte 93 membres et apparentés à l’Assemblée nationale. Il avait compté jusqu’à 400 000 sympathisants et ne regroupe sans doute guère plus de 6 à 7000 adhérents aujourd’hui.

 

Atall , patron de Renaissance et un gadget pour Borne

Atall , patron de Renaissance et un gadget pour Borne

 

 

Faute de soutien suffisant Élisabeth Borne , l’ancienne première ministre a dû renoncer à son ambition de prendre la direction du parti Renaissance. Attal n’a eu aucun mal à s’imposer pour prendre la tête de l’ancien parti présidentiel et de ce qu’il en reste. En 2017, on annonçait entre 400 et 700 000 sympathisants, il ne serait plus que 7000 environ à jour de leur cotisation.

Reste que grâce aux sélections passées ce parti qui n’en est pas un à accumuler un vrai trésor de guerre qui pourra servir la cause d’Attal notamment comme candidat potentiel aux présidentielles mais aussi pour le renouvellement de l’Assemblée nationale.

Le partie renaissance présente la particularité de n’être pas vraiment une organisation. Macron n’a jamais voulu organiser son parti pour ne pas être contesté. Attal est sans doute l’un des très rares responsables à avoir émergé pendant le règne de Macron . Macon a d’ailleurs toujours tout décider seul y compris les investitures de Renaissance puisque le parti n’a jamais eu de fonctionnement démocratique.

Élisabeth Borne ne dirigera pas donc  le parti présidentiel. L’ancienne première ministre a finalement annoncé, mardi après-midi, qu’elle ne déposera pas de liste pour le congrès de Renaissance qui s’ouvrira à partir du 23 novembre. Un lot de consolations toutefois pour Borne, un gadget,  le conseil national de Renaissance, le Parlement du parti, créé à l’occasion pour elle

 

Taxe d’habitation: la renaissance ?

Taxe d’habitation: la renaissance  ?

 

Plusieurs députés notamment à gauche mais aussi Copé à droite  veulent réinventer une sorte de taxe d’habitation. En cause évidemment le plan d’austérité pour les collectivités locales. Notons cependant que le transfert de l’ancienne taxe dans l’impôt foncier est déjà largement entamé. Rétablir la taxe d’habitation avec un haut niveau d’impôts fonciers constituerait une sorte de double peine. Même si le nouvel impôt s’intitule « taxe territoriale ».

 

En matière d’ingénierie fiscale les députés ne manquent pas d’imagination en évoquant la piste d’une contribution territoriale universelle pour « tenter de retisser le lien entre les citoyens et leurs communes. » Comme si ces liens n’existaient pas déjà à travers les innombrables impositions et taxes de toute nature. Le problème évidemment est que les collectivités locales ne veulent surtout pas qu’on touche à leur fromage qui ne cesse de s’agrandir en même temps que les étagères administratives et politiques inutiles avec leur cortège de fonctions politiques, de budget et de sureffectifs.

 

La renaissance de la taxe d’habitation ?

La renaissance de la taxe d’habitation ?

 

Plusieurs députés notamment à gauche veulent réinventer une sorte de taxe d’habitation. En cause évidemment le plan de stérilité pour les collectivités locales. Notons cependant que le transfert de l’ancienne taxe dans l’impôt foncier est déjà largement entamé. Rétablir la taxe d’habitation avec un haut niveau d’impôts fonciers constituerait une sorte de double peine.

 

En matière d’ingénierie fiscale les députés ne manquent pas d’imagination en évoquant la piste d’une contribution territoriale universelle pour « tenter de retisser le lien entre les citoyens et leurs communes. »Comme si ces liens n’existaient pas déjà à travers les innombrables impositions et taxes de toute nature. Le problème évidemment est que les collectivités locales ne veulent surtout pas qu’on touche à leur fromage qui ne cesse de s’agrandir en même temps que les étagères administratives et politiques inutiles avec leur cortège de fonctions politiques, de budget et de sureffectifs.

 

Politique- »Renaissance »: le Parti de Macron en voie d’extinction

Politique- »Renaissance »: le Parti de Macron en voie d’extinction

 

Parti de rien, resté à rien, le parti de Macon est en voie d’extinction. Un parti qui aurait compté près de 500 000 sympathisants en 2017 est aujourd’hui réduit à 8500 militants à jour de cotisations. Autant dire une sorte de club.

Rien d’étonnant à cela Macron lui-même n’a jamais souhaité un véritable parti, il n’a jamais voulu le structurer et encore moins le démocratiser. Sa grande peur était de se voir contesté par l’émergence de concurrents nationaux.

De toute manière ,un parti sans passé, sans présent et maintenant sans avenir puisque le macronisme contradictoire et fumeux va mourir avec le départ de Macron.

Composé essentiellement d’opportunistes et d’arrivistes ce parti n’a jamais pu élaborer la moindre ligne idéologique un peu cohérente, il est surtout demeuré un parti de courtisans qui pratiquement n’a pas été capable de faire émerger de responsable de dimension nationale Attal peut-être excepté. Pour sauver sa peau d’une manière ou d’une autre , il sera condamné à s’unir un jour avec les sociaux démocrates du parti socialiste

 

Renaissance: le Parti de Macron en voie d’extinction

 Renaissance: le Parti de Macron en voie d’extinction

 

Parti de rien, resté à rien, le parti de Macon est en voie d’extinction. Un parti qui aurait compté près de 500 000 sympathisants en 2017 est aujourd’hui réduit à 8500 militants à jour de cotisations. Autant dire une sorte de club.

Rien d’étonnant à cela Macron lui-même n’a jamais souhaité un véritable parti, il n’a jamais voulu le structurer et encore moins le démocratiser. Sa grande peur était de se voir contesté par l’émergence de concurrents nationaux.

De toute manière ,un parti sans passé, sans présent et maintenant sans avenir puisque le macronisme contradictoire et fumeux va mourir avec le départ de Macron.

Composé essentiellement d’opportunistes et d’arrivistes ce parti n’a jamais pu élaborer la moindre ligne idéologique un peu cohérente, il est surtout demeuré un parti de courtisans qui pratiquement n’a pas été capable de faire émerger de responsable de dimension nationale Attall peut-être excepté. Pour sauver sa peau d’une manière ou d’une autre , il sera condamné à s’unir un jour avec les sociaux démocrates du parti socialiste

 

Parti renaissance: Attal pour remplacer le vide de la pensée de Macron

Parti renaissance: Attal pour remplacer le vide de la pensée de Macron

 

Le parti de Macron n’a réellement jamais existé d’ailleurs les dirigeants au départ ont été désigné par Macron lui-même. Ensuite comme en Union soviétique les apparatchiks ont désigné les autres apparatchiks y compris jusqu’au niveau local. Bref Macon n’a jamais voulu d’une instance susceptible de faire émerger des contestataires qui par exemple ont saboté la gestion de François Hollande.

Du coup, très rares ont émergé de nouveaux responsables de dimension réellement nationale. On les compte sur les doigts d’une main. Macron s’est toujours attachée à s’entourer d’experts complaisants et transparents. Il a toujours tout fait pour écarter tout ce qui pouvait lui faire ombrage; exemple Borloo ou encore dernièrement  Thierry Breton éjecté de son poste de commissaire européen; sans parler d’Attal viré de premier ministre après six mois alors qu’il commençait tout juste à faire émerger sa politique.

C’est donc une opération sauve-qui-peut pour ceux qui restent des macronistes  et Attal est candidat pour essayer de remplacer le vide de la pensée contradictoire de Macron  avec pour seul adversaire possible l’ancienne première ministre transparente Élisabeth Borne! Comme militant de gauche charismatique ont fait mieux ! Pourquoi pas aussi Bruno Lemaire le champion des comptes publics et de la justice sociale ! A moins que Darmanin …

 

Borne à la tête du parti Renaissance ou le circuit court de la politique !

 

Finalement Macron fait des émules. En effet Élisabeth Borne, la technocrate qui n’a jamais milité mais seulement fréquenté les cabinets ministériels  se positionne pour prendre la tête du parti « Renaissance ».

De quoi plomber encore un peu plus un parti qui n’a jamais existé réellement faute de volonté de Macron lui-même mais aussi compte tenu de sa composition  d’incompétents, d’inconnus et d’arrivistes. Au moins 95 % des membres de Renaissance vont disparaître du paysage politique français. Un bon tiers a déjà été expédiés lors des élections législatives. Le processus va continuer car ce parti n’a aucune réalité sociale, politique et même idéologique. Borne prend ainsi elle aussi le circuit court de la politique en passant du statut de technocrate puis à celui de conseiller de cabinet avant de se présenter enfin dans une circonscription en or.

Le problème pour prendre la direction de ce qui reste de « Renaissance » que Gabriel Attal est aussi candidat et que ce dernier a laissé une relative bonne image comme Premier ministre. Contrairement à Élisabeth Borne qui n’a pas laissé un grand souvenir et qui manque pour le moins de charisme.

 

Direction de « Renaissance »: Attal grille la politesse à Darmanin

Direction de Renaissance: Attal grille la politesse à Darmanin

De retour des États-Unis pour la réunion de l’OTAN, Macron  a piqué  une nouvelle colère d’adolescent en constatant qu’Attal avait profité de la période pour se faire soutenir comme futur candidat du groupe renaissance à l’Assemblée nationale. Macron, avait en effet espérer une espèce de direction collégiale mais avec Darmanin à la manœuvre pour se rapprocher de l’ancien groupe des républicains. Attal a brillamment manœuvré depuis des semaines et surtout pendant toute la campagne électorale en multipliant les soutiens de son camp. Macron vient de s’apercevoir peut-être de son erreur dramatique de dissolution et pire sa perte de contrôle sur son clan.

 

En clair, c’est un nouveau coup de Brutus- pratiqué par Macron lui-même vis-à-vis d ‘Hollande-et qui acte le divorce entre les deux intéressés en même temps que la mise à l’écart du président de la conduite de la politique française. Autre exemple ,la décision unilatérale d’Attal de suspendre l’application de la réforme de l’ASSEDIC sans en avoir parlé au préalable au président

Le problème c’est que Macron est tellement égocentrique et aveugle qu’il risque à nouveau de prendre des initiatives insensées pour casser le jouet politique qu’vient de lui retirer. Le maintien de sa présence à l’Élysée pourrait alors se poser.

« Gaza 2035 » : une renaissance ?

« Gaza 2035 » : une renaissance ?

 Les autorités israéliennes ont lancé « Gaza 2035 », une zone de libre-échange ambitieuse visant à transformer Gaza en un hub industriel et technologique de premier plan. Ce projet a pour objectif de renforcer les liens entre la Méditerranée et le Golfe Persique, tout en offrant une alternative stratégique face à l’influence chinoise en connectant l’Inde à l’Europe. Par Michel Santi, économiste (*). ( dans la Tribune)

Israël et les États-Unis planchent sur une route qui permettrait aux poids lourds d’aller vers les Émirats arabes unis à travers la Jordanie et l’Arabie Saoudite. En parallèle, la normalisation des relations entre ces pays sera couronnée par un projet de chemin de fer (à l’étude depuis 2017) reliant le port israélien de Haïfa aux États du Golfe.

Ce trajet historique viendra s’appuyer et compléter celui à l’étude par le Conseil de Coopération du Golfe prévoyant une ligne de plus de 2.000 km qui reliera le Kuwait au Sultanat d’Oman à travers l’Arabie et le Bahreïn. Une extension du tracé ferroviaire autorisera enfin une liaison entre Alexandrie et la ville avant-gardiste de NEOM rêvée par le Prince héritier d’Arabie et qui se trouve à 200 km de la ville palestinienne de Rafah. La combinaison de ces projets accomplira par ailleurs un objectif stratégique majeur consistant à rapprocher la Méditerranée et le Golfe Persique.

C’est dans ce contexte en pleine effervescence que les autorités israéliennes au plus haut niveau, assistées de leur intelligence artificielle, ont conçu « Gaza 2035 » destinée à devenir une zone de libre-échange grande comme 3,5 Paris intra-muros, soit environ 37.000 hectares. Elle s’étendra depuis la ville de Sdredot située de Gaza jusqu’au port égyptien d’Al Arish, dans la péninsule du Sinaï au sud de Gaza. Netanyahu et ses équipes envisagent donc de convertir la Gaza actuelle – ou ce qu’il en reste – en un territoire globalisé, industriel, à vocation largement mercantile, dont les ambitions à terme seraient même, grâce à sa localisation méditerranéenne, de dépasser en prospérité Dubaï.

Les promoteurs de Gaza 2035 espèrent en outre séduire les entreprises de la Tech, et ambitionnent également que cette zone devienne un centre mondial de fabrication de véhicules électriques. Quoiqu’il en soit, c’est des infrastructures massives comme des ports, des chemins de fer et des aéroports qui sont prévues, et qui seront fonctionnelles grâce à une combinaison de panneaux solaires et d’énergie fossile. Avec un slogan facile : remplacer à Gaza la « prospérité par la crise ».

De l’aveu même du Premier ministre, le préalable à Gaza 2035 sera de «reconstruire à partir de rien», afin que le développement économique neutralise les racines politiques des multiples crises et guerres régionales.

Cette vision de Gaza 2035 et de ces investissements lourds en infrastructures semble très sérieuse, et suscite l’adhésion de nombre de nations à travers le monde qui y retrouvent un intérêt commun. La Maison Blanche y prévoit un corridor commercial et des pipelines à hydrogène embrassant des régions allant depuis l’Inde jusqu’en Grèce au port du Pirée. Il s’agit là, pour les Occidentaux, de prendre un avantage considérable sur la Chine en établissant de multiples ponts entre l’Inde et l’Europe, d’intensifier les relations avec le sud global, de renforcer l’Europe et principalement son approvisionnement énergétique vis-à-vis de la Russie, d’autoriser les nations du Golfe à diversifier leurs économies, tout en normalisant définitivement – voire en la banalisant – la situation entre Israël et les États arabes. L’Inde, enfin, pourra se dégager d’une certaine emprise exercée sur elle par la Chine, et ce n’est – selon son Premier ministre Modi qui fait référence à la guerre en cours entre Israël et le Hamas- «aucun évènement ou conflit qui gênera la réalisation de ce «projet intergénérationnel». La France aurait même déjà nommé son haut-commissaire à l’« India-Middle East-Europe Economic Corridor ».

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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales. Il est fondateur et directeur général d’Art Trading & Finance.
Il vient de publier « Fauteuil 37 » préfacé par Edgar Morin. Il est également l’auteur d’un nouvel ouvrage : « Le testament d’un économiste désabusé ».

Politique-Aurore Berger ( Renaissance): Hystérie et diarrhée verbale

Politique-Aurore Berger ( Renaissance): Hystérie et diarrhée verbale


La députée invitée sur France Inter ce week-enda une nouvelle fois fait la preuve de son délire hystérique en tentant d’une part d’excuser sa bévue à l’assemblée nationale , d’autre part de justifier tout et n’importe quoi dans la politique de Macron.

Un seul exemple, son refus d’ une régulation géographique des médecins à laquelle le président de la république est opposé. Pour elle, la régulation géographique n’a de sens que s’il y a un surplus de médecins et non l’inverse ! De toute manière sa dialectique consiste à utiliser la diarrhée verbale pour ne pas laisser même une seconde aux journalistes pour émettre la moindre objection. Pour la compréhension de son propos et même pour sa santé physique, il y aurait urgence à ce que la présidente du groupe macroniste à l’assemblée apprenne à respirer et…. à penser.

.a députée est au centre des critiques depuis jeudi 8 juin. Alors que la proposition de loi Liot était discutée dans l’Hémicycle, Aurore Bergé avait dénoncé la « bataille de chiffonniers » à l’Assemblée nationale « en total décalage par rapport à l’effroi qui submerge notre pays » quelques instants après l’attaque au couteau à Annecy (Haute-Savoie).

La cheffe de groupe a été accusée de politiser et instrumentaliser le drame d’Annecy par les oppositions. « J’ai sincèrement pas du tout eu l’impression de politiser. On a tous humainement été submergés par une vague d’effroi. On s’est retrouvés dans cet hémicycle à nouveau complètement surchauffé, hystérique. On s’est senti en décalage et j’ai eu l’impression de ne rien dire d’autres que ça », s’est-elle justifiée.

La présidente du groupe a été fortement critiquée jusque dans son camp politique. « Je n’ai pas l’impression d’avoir perdu mes nerfs », dit-elle. Aurore Bergé « invite » ses détracteurs à prendre sa « place » et « on verra s’ils auraient fait mieux », a-t-elle répliqué.

« Je n’ai aucun problème à reconnaître une maladresse ( Formule à la mode qui ne veut strictement rien dire); Je n’ai pas essayé de me cacher. Si j’ai été mal comprise, c’est donc que j’étais maladroite. Par contre, je ne prendrais pas non plus des leçons de dignité, ni par l’extrême droite, ni de l’extrême gauche », a-t-elle souligné.

Retraites : La renaissance des gauchistes pour tuer l’unité syndicale

Retraites : La renaissance des gauchistes pour tuer l’unité syndicale

Il est clair que les syndicats ont fait preuve d’un grand esprit de responsabilité au cours des mois précédentes pour manifester avec force leur opposition à la réforme des retraites. Il y a longtemps que le mouvement syndical n’avait pas retrouvé une telle unité. Au-delà même du mouvement contre la réforme des retraites, on peut considérer que les syndicats ont reconquis une grande crédibilité auprès de l’opinion. Ce sera d’ailleurs sans doute le principal résultat pour l’instant de l’action de l’intersyndicale dont le poids désormais va peser autrement sur les négociations sociales plus globales sur la problématique plus générale du travail.

Il est clair qu’une telle unité qui suppose évidemment analyse, compromis mais aussi résultat ne plaît pas aux militants révolutionnaires de l’extrême gauche. Pour ces derniers la stratégie , c’est la révolution. La plupart d’ailleurs se réfèrent clairement à l’idéologie communiste notamment au sein de Sud rail.

Le plus ridicule dans l’affaire que c’est que ce sont encore des militants de Sud rail qui semblent à la tête d’un mouvement gauchiste qui prend forme d’une part pour dénoncer la stratégie de l’intersyndicale, d’autre part pour proposer la grève reconductible. En effet cette grève reconductible a bien été mise en application à la SNCF mais l’échec a été total en terme de mobilisation et de résultats. Pire les mouvements complètement anarchiques de Sud rail en général porte des coups fatals à une entreprise très fragile et soutenue à bout de bras financièrement par l’État.

Pour contourner ce gauchisme anachronique, la SNCF est contrainte progressivement de contourner les règles de l’entreprise pour développer des formes de sous-traitance.
Bref ce gauchisme, véritable maladie infantile du syndicalisme est le pire poison de l’unité et de l’efficacité syndicale. Face à l’intersyndicale désormais, des militants plus radicaux souhaitent donc s’organiser pour faire émerger une grève générale reconductible.

D’après le JDD, Laura Varlet ne veut plus jouer à saute-mouton. Comme plusieurs militants, la cheminote de Sud-Rail remet en cause la stratégie de l’intersyndicale qui, dans la contestation contre la réforme des retraites, a choisi d’espacer les journées de grève . D’où la comparaison, dans le milieu syndical, à cette gymnastique de cours de récréation. « Si nous avions mis les 13 journées de grève (19 et 31 janvier, 7, 11 et 16 février, 7, 11, 15, 23 et 28 mars, 6 et 13 avril, 1er mai, NDLR) à la suite, la France aurait été à l’arrêt », estime-t-elle et, par ricochet, le gouvernement aurait été obligé de retirer la réforme.!!!!

Le problème évidemment c’est que ces gauchistes qui ne sont pas capables de mobiliser dans leur entreprise transferent leurs fantasmes révolutionnaires sur l’ensemble du pays !

SONDAGE politique :le parti de Macron en nette baisse , l ‘opposition en hausse

SONDAGE politique :le parti de Macron en nette baisse , l ‘opposition en hausse


En cas d’élections anticipées, le parti de Macron perdrait 50 sièges à l’Assemblée nationale alors qu’il n’a déjà pas la majorité.

Selon un sondage Ifop/Fiducial pour le JDD , la majorité présidentielle serait sanctionnée et pourrait perdre entre 30 et 40 sièges à l’Assemblée nationale.

Le Rassemblement national, avec 26 % des suffrages, enregistrerait un bond de près de 7 points par rapport aux législatives de juin 2022, lui permettant de faire jeu égal avec la Nupes qui, elle, stagne autour de 26 % malgré sa forte mobilisation contre la réforme des retraites.

Avec 22 % des voix, la majorité présidentielle décrocherait de près de 5 points en cas de législatives anticipées, reléguée en troisième place derrière le RN et la Nupes. Et ce alors que ses candidats étaient arrivés très légèrement en tête lors des dernières législatives (26, 9 %). « Dans ce sondage, il y a un perdant, c’est la majorité actuelle, note le directeur général Opinion de l’Ifop . S’il y avait un vote, la sanction serait très claire. L’éventualité d’une dissolution constituerait un risque très sérieux, pour ne pas dire un suicide. » Il estime qu’en cas de dissolution, la majorité perdrait plus de 50 sièges.

Affaire McKinsey et Macron: enquête et perquisition au siège de « Renaissance »

Affaire McKinsey et Macron: enquête et perquisition au siège de « Renaissance »

L’affaire McKinsey avait révélé que la société de conseil avait bénéficié d’une multitude de contrats avec l’État et d’une sorte de gratuité fiscale puisque la société n’a pas payé d’impôt depuis 10 ans. Or le montant des contrats se montait à la somme astronomique d’un milliard. Il y a aussi la suspicion d’un financement de la dite société pour les campagnes électorales de Macron.

Des perquisitions ont été menées au siège parisien du cabinet de conseil McKinsey, mais aussi à celui du parti Renaissance, dans le cadre des deux enquêtes ouvertes par le parquet national financier (PNF) sur l’intervention des cabinets de conseil dans les campagnes présidentielles de 2017 et 2022. Le quotidien précise que les locaux de l’association de financement du parti de la majorité présidentielle ont également fait l’objet d’une perquisition.

Le PNF a confirmé la tenue de ces perquisitions . Les deux informations judiciaires, ouvertes par le PNF à la fin du mois d’octobre pour « tenue non conforme de compte de campagne et minoration d’éléments comptable dans un compte de campagne », ainsi que « favoritisme », cherchent à déterminer si des cabinets de conseil comme McKinsey ont pu bénéficier de contrats publics en échange de la participation de certains de leurs employés aux campagnes présidentielles d’Emmanuel Macron.

Une affaire qui dégage un certain parfum du premier financement de la campagne de Macron en 2017 .Pour justifier cette dépense de plus d’un milliard d’euros, il faudrait que l’État ait mobilisé des milliers et des milliers de consultants puisque l’essentiel des prestations relève du soft et non de la fourniture d’investissements matériels.

Dans leur rapport explosif sur l’influence croissante des cabinets de conseil dans l’Hexagone, publié en pleine campagne présidentielle, les sénateurs Éliane Assasi et Arnaud Bazin (CRCE et LR) affirmaient que le cabinet américain échappait à l’impôt sur les sociétés (IS) en France. S’il y était théoriquement bien assujetti, «ses versements s’établissent à zéro euro depuis au moins 10 ans», concluait la commission, décrivant la situation comme un «exemple caricatural d’optimisation fiscale». Or, ce constat était contraire aux propos «tenus sous serment» par le directeur associé du cabinet, Karim Tadjeddine : mi-janvier, celui-ci assurait «nous payons l’impôt sur les sociétés en France et l’ensemble des salaires sont dans une société de droit français qui paie ses impôts en France».

Fin mars, quelques semaines après la publication du rapport, la commission d’enquête avait donc annoncé saisir la justice pour, précisément, «faux témoignage devant la commission d’enquête», de la part du directeur associé du cabinet. De son côté, l’entreprise a toujours réfuté ces accusations, assurant payer l’impôt dû.

Plus largement, au-delà du simple volet fiscal qui ne concerne que McKinsey, le Sénat compte bien s’occuper du sujet de fond du recours aux cabinets de conseil par l’État. Une proposition de loi transpartisane, réunissant notamment les membres de la commission d’enquête, doit être déposée «fin juin». Objectif : «qu’elle soit examinée par le Sénat à l’automne prochain» et qu’elle permette de mieux encadrer le recours à ces entités privées. En attendant, le parquet national financier (PNF) poursuit son enquête visant le «statut fiscal» de McKinsey en France, ouverte fin mars.

Muselier, en attente sans doute d’un portefeuille, rejoint  » Renaissance »

Comme d’autres, Renaud Muselier entretient avec les convictions politiques des relations assez confuses et molles. Jusque-là il appartenait au parti des « Républicains » mais s’était prononcé à plusieurs reprises pour Emmanuel Macron.

Comme d’autres encore, l’intéressé rejoint le parti au pouvoir dans l’espérance sans doute d’un Marocain. Pourtant ceux qui observent bien la politique en Provence Côte d’Azur ne lui reconnaissent pas une grande compétence et un grand charisme.Il n’est pas interdit de penser que Muselier pourrait encore changer ultérieurement après la fin du mandat de Macron pour rejoindre par exemple le parti d’Édouard Philippe. Bref, comme disait Edgar ce n’est pas la girouette qui tourne mais le vent !

«Je rejoindrai début décembre le parti Renaissance», a-t-il déclaré à l’AFP, ajoutant qu’il ferait partie du bureau exécutif de cette formation. «Je m’étais donné le temps de prendre une décision d’ici la fin de l’année sur un positionnement national», a poursuivi M. Muselier, en assurant qu’il ne se «retrouve pas dans les propos des trois candidats» à la présidence des Républicains.
À lire aussiRenaud Muselier: «L’avenir de la droite passe par le rassemblement et l’addition».

En octobre, Renaud Muselier avait dénoncé «une course vers l’extrême droite» de son ancien parti LR et avait critiqué ouvertement le candidat à la présidence du parti Éric Ciotti, soutenant qu’il avait instauré un «système politique de pressions et de menaces» dans les Alpes-Maritimes. «Le mot traître a un nouveau synonyme : Muselier. Les dictionnaires l’intégreront très prochainement. Méprisable et ridicule…», a d’ailleurs tweeté mardi M. Ciotti, en réaction à la décision de M. Muselier.

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