L’épouse de l’ancien ministre aussi rémunérée, comme ses filles ?
. Dans son édition de vendredi, Parisien affirme que les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) s’intéressent désormais à l’épouse du sénateur du Rhône. Ils cherchent à savoir si Michel Mercier a recruté sa femme, en plus de ses deux filles, comme collaboratrice entre 1995 et 2009, et si oui, dans quelles conditions. Comme dans l’affaire Penelope Fillon, les policiers cherchent à déterminer s’il y a bien eu un travail effectué. Lors de son interrogatoire, Michel Mercier a insisté sur l’effectivité du travail de ses proches. Son épouse était « chargée selon lui de faire le lien avec sa terre d’élection dans le Rhône », écrit le quotidien. Proposé fin juillet pour intégrer le Conseil constitutionnel par le président du Sénat, l’ancien garde des Sceaux fait l’objet d’une enquête préliminaire ouverte le 2 août par le Parquet national financier (PNF) après des révélations du Canard enchaîné sur les conditions d’emploi de ses filles. Mardi, il a dû renoncer à sa nomination. « Alors que ma nomination n’est pas définitive, et dans les conditions créées par l’ouverture de cette enquête, je considère aujourd’hui que je ne pourrai pas siéger avec la sérénité nécessaire au Conseil constitutionnel », affirmait alors le sénateur MoDem du Rhône dans un communiqué.