Archive pour le Tag 'Rémunération'

Épargne : baisse de la rémunération du livret A

Épargne : baisse de la rémunération du livret A

 

 
Sur proposition du gouverneur de la Banque de France, le ministère de l’Économie a décidé de baisser le taux de rémunération du Livret de 3 % à 2,4 % à partir du 1er février.

Notons que l’évolution du taux de rémunération tient compte notamment de la hausse des prix à la consommation. Cela à partir d’un indice des prix à la  consommation de l’INSEE largement obsolète du fait du changement de structure des achats des consommateurs. En gros, la principale caractéristique est l’augmentation du coût des abonnements, du logement et services.

La hausse des prix à la consommation a atteint 1,3% sur un an en décembre, un niveau identique au mois précédent.

En moyenne toutefois cette hausse aura été de près de 2 % en 2024 par rapport à 2023.

Épargne : baisse de rémunération du livret A

Épargne : baisse de rémunération du livret A

En raison d’une tassement de l’inflation actuelle  et des perspectives, on  prévoit 1,5 % d’inflation 2025,  le taux du livret A devrait assez rapidement diminuer de 0,5%.Le  taux du Livret A, qui n’a pas baissé depuis 2020, devrait tomber de 3 % à 2,5 % en raison du recul de l’inflation.

 

Fixé à 3 % depuis début 2023, le taux du Livret A pourrait céder 0,5 point de pourcentage en début d’année, avait affirmé en octobre Eric Lombard, quand il était encore directeur général de la Caisse des Dépôts (CDC) avant d’être nommé ministre de l’Économie fin décembre.

La formule de calcul du taux du Livret A, également valable pour le livret de développement durable et solidaire (LDDS), est basée pour moitié sur l’évolution des prix des six derniers mois et pour une autre moitié sur un taux d’échange entre les banques.

Mi-janvier, dès que les chiffres définitifs de l’inflation pour décembre seront connus, le gouverneur de la Banque de France proposera à Bercy un nouveau taux, en se calant sur le résultat de la formule de calcul ou en y dérogeant.

En réalité le taux est surtout décidé au plan politique et la formule de révision n’est qu’un indicateur parmi d’autres.

Au troisième trimestre de 2024, le taux d’épargne a atteint 18,2 % du revenu disponible brut. Un chiffre supérieur aux 15 à 17 % connus dans les années 2000-2010Et qui traduit la prise en compte des incertitudes économiques et politiques.. Depuis trois ans, ce taux continue de grimper, atteignant des niveaux records, tandis que les économistes restent pessimistes quant à une baisse rapide. L’Insee prévoit qu’il atteindra encore 17,9 % d’ici à l’été 2025, tandis que la Banque de France table sur 17,6 % en moyenne.

 

Livret d’épargne A : baisse du taux de rémunération à 2,5 %

Livret d’épargne A : baisse du taux de rémunération à 2,5 %

 
Le taux de rémunération du livret A est fixé à 3% depuis le 1er février 2023 devrait passer à« un taux autour de 2,5 % », a indiqué jeudi, sur Radio Classique, le directeur général de la Caisse des dépôts (CDC). La formule de calcul du taux du livret A, aussi valable pour le livret de développement durable et solidaire (LDDS), est basée pour une moitié sur les taux interbancaires, et pour l’autre sur l’évolution des prix des six derniers mois.

Or l’inflation a fortement chuté depuis le printemps. En pratique, dès que les chiffres définitifs de l’inflation pour décembre seront connus, le gouverneur de la Banque de France proposera au ministre de l’Économie et des Finances, Antoine Armand, un nouveau taux, en se calant sur le résultat de la formule de calcul ou en y dérogeant. Le taux de rémunération du livret A est fixé à 3 % depuis le 1er février 2023, un pic depuis 2009.

Publier le niveau de rémunération dans les offres d’emploi

Publier le niveau de rémunération dans les offres d’emploi

 

Quatre économistes français et allemands proposent, dans une tribune au « Monde », de rendre obligatoire la publication du niveau de rémunération dans les offres d’emploi, afin de rééquilibrer les rapports de force sur le marché du travail.

 

Les marchés du travail de plusieurs pays européens ont récemment vu émerger un paradoxe. Les employeurs font régulièrement le constat d’une pénurie de main-d’œuvre et de difficultés à l’embauche. Cela devrait, en théorie, conduire à des augmentations de salaires jusqu’à ce que ces pénuries disparaissent. Pourtant, rien de tel n’est observé. En Allemagne comme en France, les travailleurs ont même enregistré des pertes salariales réelles ces dernières années. Bien que certaines de ces pertes soient liées au Covid-19 et à la crise énergétique qui a suivi l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il est tout de même surprenant que les salaires ne réagissent pratiquement pas au manque de main-d’œuvre. Comment cela peut-il s’expliquer ?

Une réponse à cette question réside dans la concurrence limitée entre les employeurs, et la mauvaise répartition des travailleurs qui en découle. Les conséquences de ce pouvoir de marché des employeurs sont immédiates : le manque de concurrence se traduit par des salaires et des niveaux d’emploi inférieurs à ceux qu’offrirait un marché concurrentiel. Pire encore, une faible concurrence peut créer des distorsions sur le marché du travail : les entreprises improductives prospèrent tandis que les entreprises plus productives peinent à embaucher, ce qui freine le dynamisme économique.

Des recherches empiriques récentes mettent en évidence une raison essentielle du pouvoir démesuré des employeurs : les travailleurs et les demandeurs d’emploi n’ont qu’une connaissance limitée des salaires qu’ils pourraient percevoir chez d’autres employeurs. Prenons un exemple concret : si une représentante commerciale à Rouen ne sait pas qu’elle pourrait gagner 10 % de plus en changeant d’employeur dans sa région, elle ne dispose pas des informations nécessaires pour exiger un salaire équitable ou trouver un meilleur emploi.

Elon Musk: plan de rémunération de 56 milliards validé !

Elon Musk:  plan de rémunération de 56 milliards validé !

Le salaire du patron de Space X et du réseau social X avait été annulé en janvier par un juge du Delaware, suite au recours d’un actionnaire.  Cet énorme plan de rémunération a de nouveaux étés approuvé par les actionnaires.

La mobilisation de Tesla et de son patron Elon Musk a payé: son énorme plan de rémunération a de nouveau été approuvé par les actionnaires du constructeur automobile, après son annulation par la justice en janvier. L’annonce a été faite par Brandon Ehrhart, secrétaire général de Tesla, devant plusieurs centaines d’actionnaires réunis en assemblée générale à Austin (Texas) et qui ont salué ces deux approbations sous les hourras et applaudissements. Le plan avait une valeur estimée à 56 milliards de dollars lors de son élaboration, en 2018.

Inégalités sociales -Rémunération de Tavares : un montant excessif et absurde

Inégalités sociales -Rémunération de Tavares : un montant excessif et absurde

L’augmentation de 56 % sur un an du patron de Stellantis pose évidemment question d’un point de vue de l’équité et de la justice sociale. En outre,  cela tendrait à montrer que les patrons ne marchent que par le fric  et qu’ils sont dénués de toute valeur sociale et sociétale. Il est sans doute normal que les grands patrons soient bien rémunérés en fonction de leur performance mais au niveau de plus de 36 millions par an on touche le ridicule.

Que va faire l’intéressé des centaines et des centaines de millions ainsi accumulés : s’acheter un bien immobilier supplémentaire ou acheter de la moutarde !

On objectera évidemment que dans le monde et en particulier aux États-Unis les patrons sont encore mieux récompensés. On peut quand même imaginer qu’il existe des centaines et des centaines de responsables patronaux qui sont surtout animés par le désir de servir leurs sociétés et l’économie tout entière et non uniquement le fric.

Lors de l’assemblée générale du groupe, ce mardi, les actionnaires devront voter sur la rémunération de l’homme d’affaires pour l’année 2023. Son montant, estimé à 36,5 millions d’euros, est critiqué.

Une fois encore, la rémunération faramineuse de Carlos Tavares est sous le feu des critiques. Après que le conseil d’administration de Stellantis a accordé fin février une enveloppe pouvant aller jusqu’à 36,5 millions d’euros pour l’année 2023 à son PDG – soit une augmentation de 56% sur un an -, trois sociétés de conseils aux actionnaires ont recommandé de voter «contre» ce paquet lors de l’assemblée générale du groupe automobile, prévue ce mardi après-midi à Amsterdam. Bien que leur vote ne soit pas contraignant, il s’agit d’une nouvelle turbulence pour le patron portugais de 65 ans, dont la rémunération avait déjà provoqué des remous en 2022. À l’époque, le président Emmanuel Macron lui-même avait jugé le montant de 19 millions d’euros pour l’année 2021 «choquant» et «excessif».

Rémunération des Grands patrons : Pourquoi de tels niveaux ?

Rémunération des Grands patrons : Pourquoi de tels niveaux  ?

Comme chaque printemps, avec la publication des documents de référence des entreprises cotées, la rémunération des grands patrons suscite des réactions indignées. Cette année, comme les précédentes, un nom retient en particulier l’attention de la presse française : celui de Carlos Tavares, le directeur général du groupe automobile Stellantis. Ce dernier devrait toucher 36,5 millions d’euros pour 2023, soit 56 % de plus qu’en 2022. Cette rémunération se compose de plusieurs éléments distincts : un salaire fixe de 2 millions d’euros, un bonus de performance de 11,4 millions, des bonus en actions de 13 millions, ainsi qu’une prime exceptionnelle de 10 millions d’euros liée à la transformation du groupe.e parts, ne reçoit pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.
par  ,Professeur de stratégie, ESCP Business School et CentraleSupélec, ESCP Business School dans The Conversation 

Si la valorisation de Stellantis était de 39 milliards d’euros lors de la constitution du groupe né de la fusion de PSA et de Fiat Chrysler début 2021, elle est passée à 45 milliards en janvier 2023, pour atteindre les 80 milliards en avril 2024, soit plus que BMW (70 milliards) ou Volkswagen (68 milliards). Le cours de l’action s’est ainsi accru de 47 % sur un an. Les résultats 2023 du groupe sont éclatants, avec un bénéfice de 18,6 milliards pour un chiffre d’affaires de 189,5 milliards, et une marge opérationnelle de 12,8 %, au même niveau que Mercedes, dont les véhicules sont pourtant vendus beaucoup plus cher.

Reste qu’en 2023, avec 36,5 millions d’euros, Carlos Tavares a gagné 518 fois plus qu’un salarié moyen de Stellantis (70 404 euros) et qu’en plus cet écart s’accroît : c’était 365 fois en 2022 et 298 fois en 2021. Le cas de Carlos Tavares apparaît d’autant plus polémique que, sous le mandat de François Hollande, une loi avait été adoptée pour que la rémunération patronale soit soumise à l’approbation des actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle. De fait, en avril 2023, les actionnaires de Stellantis ont bien validé la rémunération 2022 de Carlos Tavares à près de 80 %, mais ce vote a eu lieu au siège du groupe, situé aux Pays-Bas, où il n’a qu’une fonction consultative. Cette année, bien que trois agences de conseil spécialisées dans les votes en assemblée générale, ISS, Proxinvest et Glass Lewis, aient recommandé aux actionnaires du groupe de voter contre la rémunération de Carlos Tavares, celle-ci a été approuvée à 70,21 % lors de l’assemblée générale du 16 avril.

Si l’on peut légitimement s’interroger sur la pertinence des récompenses financières en général, notamment depuis les travaux fondateurs d’Edward Deci, ce qui choque ici, c’est bien le niveau de ces récompenses. Aux États-Unis, les dirigeants ont en moyenne gagné 272 fois plus que leurs salariés en 2022, contre 254 fois en 2021, et 238 fois en 2020. L’évolution de cet écart au cours des dernières décennies constitue d’ailleurs le phénomène le plus perturbant.

En effet, il n’était que de 1 à 20 aux États-Unis en 1965. C’était d’ailleurs l’écart maximal de rémunération que recommandait au début du XXe siècle le célèbre banquier J.P. Morgan, peu réputé pour son militantisme égalitaire, ou celui évoqué en avril 2023 par le député socialiste Boris Vallaud. Toujours en 2023, un rapport d’Oxfam a souligné qu’entre 2011 et 2021, les PDG des grandes entreprises françaises avaient augmenté leur rémunération de 66 % en moyenne, alors que celle des salariés n’avait crû que de 21 %. Ce rapport préconisait de limiter le salaire des dirigeants à 20 fois le salaire médian – et non minimal – de l’entreprise.

 

Si des projets de loi visant à encadrer l’écart des rémunérations au sein des entreprises existent en effet, ils achoppent sur des techniques de contournement faciles à mettre en place : il suffit pour les entreprises de délocaliser leur siège dans un pays qui n’impose pas de limites de salaires, ou encore plus simplement de couper l’entreprise en deux (le siège devenant une société spécifique, le reste une autre).

Dans tous les cas, qu’est-ce qui peut expliquer l’inflation des rémunérations des dirigeants des grandes entreprises ? Ce n’est certainement pas un accroissement proportionnel du talent et des responsabilités des grands patrons : quel que soit l’indicateur choisi, rien n’indique que la performance des dirigeants (et des entreprises qu’ils dirigent) a été multipliée par 15 depuis les années 1960.

Comme souvent, peut-être faut-il chercher une explication dans les structures et les processus mis en place pour fixer le niveau de rémunération des dirigeants.

Depuis une dizaine d’années, dans la plupart des grands pays industrialisés, la loi ou les codes de bonnes pratiques de gouvernement d’entreprise imposent que soit créé au sein de chaque conseil d’administration des grandes entreprises un comité des rémunérations, qui regroupe généralement 3 à 5 administrateurs. En France, selon l’Institut français des administrateurs, qui cite l’article 18.3 du code Afep-Medef, le comité des rémunérations « s’assure que les rémunérations et leur évolution sont en cohérence avec les intérêts des actionnaires et la performance de la société, notamment par rapport à ses concurrents.

Les rémunérations doivent permettre de recruter, motiver et conserver les meilleurs dirigeants. » Pour justifier la rémunération de Carlos Tavares, Wan Ling Martello, vice-présidente exécutive de Nestlé de 2011 à 2018 et présidente du comité des rémunérations au sein du conseil d’administration de Stellantis, a ainsi souligné : « Le besoin stratégique de retenir et attirer des dirigeants de classe mondiale, dans un contexte de compétition internationale ».

Reste que le rôle de ces comités des rémunérations pose des questions complexes en termes de gouvernement d’entreprise, et que leur action peut se révéler ambiguë. En effet, veiller aux intérêts des actionnaires n’est pas nécessairement cohérent avec le maintien de l’avantage concurrentiel de l’entreprise. Par exemple, réduire les dépenses d’innovation ou de formation peut temporairement profiter aux actionnaires, mais entamer durablement le succès de l’entreprise. De même, l’argent versé aux dirigeants vient mécaniquement réduire les dividendes pour les actionnaires.

Par ailleurs, quels intérêts le conseil d’administration est-il supposé défendre, et lesquels défend-il en réalité ? Ceux de l’entreprise, ceux des actionnaires, voire ceux des administrateurs ou ceux des dirigeants ? S’il s’agit des actionnaires, de quelle catégorie d’actionnaires parle-t-on ? On constate fréquemment des conflits d’intérêts entre les actionnaires majoritaires et les minoritaires. Quand, par exemple, les premiers peuvent avoir intérêt à vendre à bas prix l’entreprise à un groupe dont ils sont aussi actionnaires, cela ne satisfera certainement pas les seconds.

La doctrine sous-jacente à la réflexion sur la rémunération des dirigeants (mais aussi à celle sur la composition des conseils d’administration et des comités des rémunérations) est la théorie de l’agence, issue notamment des travaux des économistes américains Michael C. Jensen et William H. Meckling, qui étudie les situations dans lesquelles un acteur (le principal) mandate un autre acteur (l’agent) pour agir en son nom. C’est le cas des administrateurs par rapport aux actionnaires, ou des dirigeants par rapport aux administrateurs. Or, la théorie postule que les agents peuvent chercher à privilégier leur propre intérêt aux dépens de celui des principaux : ils sont opportunistes.

Pour pallier cet opportunisme, les entreprises doivent mettre en place des systèmes de contrôle, mais aussi des systèmes d’incitation, qui permettent de réaligner les intérêts des agents avec ceux des principaux. C’est en vertu de ce principe que les dirigeants sont rémunérés de plus en plus souvent sous forme d’actions gratuites ou d’options d’achat d’actions à un prix fixé à l’avance, comme dans le cas de Carlos Tavares.

Cependant, l’existence de ces comités et leur doctrine ne permettent pas à elles seules d’expliquer l’explosion des rémunérations des dirigeants des sociétés cotées. Pour cela, il faut invoquer la conjonction de deux effets pervers que nous avons détaillés dans un article publié l’année dernière : la consanguinité des conseils d’administration et la publication des rémunérations.

Les conseils d’administration des groupes cotés sont le plus souvent composés d’individus qui sont eux-mêmes dirigeants, et qui siègent la plupart du temps dans plusieurs autres conseils. Ils sont généralement issus des mêmes grandes écoles, voire des mêmes grands corps. Il existe donc des pratiques plus ou moins conscientes de « renvoi d’ascenseur » entre dirigeants et administrateurs, qui n’est d’ailleurs pas spécifique au capitalisme français, puisqu’on la retrouve par exemple aux États-Unis. Cela dit, la collusion au sein des cercles de pouvoir existait bien avant les années 1960, et si elle permet d’expliquer le montant de la rémunération des dirigeants, elle n’explique pas leur explosion.

La véritable raison de l’explosion des rémunérations des dirigeants est plutôt à rechercher du côté de leur publication. À partir des années 1990, les grands pays industrialisés ont obligé les entreprises cotées à publier la rémunération de leurs dirigeants. Or, si ces lois visaient à plus de transparence, voire à plus de retenue, elles ont paradoxalement provoqué l’effet inverse. Une fois publique, la rémunération est devenue un étalon de la valeur des dirigeants.

:

Social-Rémunération de Tavares : un montant excessif et absurde

Social-Rémunération de Tavares : un montant excessif et absurde

L’augmentation de 56 % sur un an du patron de Stellantis pose évidemment question d’un point de vue de l’équité et de la justice sociale. En outre,  cela tendrait à montrer que les patrons ne marchent que par le fric  et qu’ils sont dénués de toute valeur sociale et sociétale. Il est sans doute normal que les grands patrons soient bien rémunérés en fonction de leur performance mais au niveau de plus de 36 millions parents on touche le ridicule.

Que va faire l’intéressé des centaines et des centaines de millions ainsi accumulés : s’acheter un bien immobilier supplémentaire ou acheter de la moutarde !

On objectera évidemment que dans le monde et en particulier aux États-Unis les patrons sont encore mieux récompensés. On peut quand même imaginer qu’il existe des centaines et des centaines de responsables patronaux qui sont surtout animés par le désir de servir leurs sociétés et l’économie tout entière et non uniquement par le fric.

Lors de l’assemblée générale du groupe, ce mardi, les actionnaires devront voter sur la rémunération de l’homme d’affaires pour l’année 2023. Son montant, estimé à 36,5 millions d’euros, est critiqué.

Une fois encore, la rémunération faramineuse de Carlos Tavares est sous le feu des critiques. Après que le conseil d’administration de Stellantis a accordé fin février une enveloppe pouvant aller jusqu’à 36,5 millions d’euros pour l’année 2023 à son PDG – soit une augmentation de 56% sur un an -, trois sociétés de conseils aux actionnaires ont recommandé de voter «contre» ce paquet lors de l’assemblée générale du groupe automobile, prévue ce mardi après-midi à Amsterdam. Bien que leur vote ne soit pas contraignant, il s’agit d’une nouvelle turbulence pour le patron portugais de 65 ans, dont la rémunération avait déjà provoqué des remous en 2022. À l’époque, le président Emmanuel Macron lui-même avait jugé le montant de 19 millions d’euros pour l’année 2021 «choquant» et «excessif».

Rémunération de Tavares : un montant excessif et absurde

Rémunération de Tavares : un montant excessif et absurde

L’augmentation de 56 % sur un an du patron de Stellantis pose évidemment question d’un point de vue de l’équité et de la justice sociale. En outre,  cela tendrait à montrer que les patrons ne marchent que par le fric  et qu’ils sont dénués de toute valeur sociale et sociétale. Il est sans doute normal que les grands patrons soient bien rémunérés en fonction de leur performance mais au niveau de plus de 36 millions parents on touche le ridicule.

Que va faire l’intéressé des centaines et des centaines de millions ainsi accumulés : s’acheter un bien immobilier supplémentaire ou acheter de la moutarde !

On objectera évidemment que dans le monde et en particulier aux États-Unis les patrons sont encore mieux récompensés. On peut quand même imaginer qu’il existe des centaines et des centaines de responsables patronaux qui sont surtout animés par le désir de servir leurs sociétés et l’économie tout entière et non uniquement par le fric.

Lors de l’assemblée générale du groupe, ce mardi, les actionnaires devront voter sur la rémunération de l’homme d’affaires pour l’année 2023. Son montant, estimé à 36,5 millions d’euros, est critiqué.

Une fois encore, la rémunération faramineuse de Carlos Tavares est sous le feu des critiques. Après que le conseil d’administration de Stellantis a accordé fin février une enveloppe pouvant aller jusqu’à 36,5 millions d’euros pour l’année 2023 à son PDG – soit une augmentation de 56% sur un an -, trois sociétés de conseils aux actionnaires ont recommandé de voter «contre» ce paquet lors de l’assemblée générale du groupe automobile, prévue ce mardi après-midi à Amsterdam. Bien que leur vote ne soit pas contraignant, il s’agit d’une nouvelle turbulence pour le patron portugais de 65 ans, dont la rémunération avait déjà provoqué des remous en 2022. À l’époque, le président Emmanuel Macron lui-même avait jugé le montant de 19 millions d’euros pour l’année 2021 «choquant» et «excessif».

Rémunération : Hausse de TVA pour financer les salaires ?

Rémunération : Hausse de  TVA pour financer les salaires ?

 

Encore une idée bien française celle qui consiste à finalement diminuer le pouvoir d’achat des consommateurs pour financer la hausse des salaires. Évidemment,  on donnera un nom justifiant de cette politique à savoir la « TVA sociale » qui en fait est une hausse de TVA. C’est en tout cas l’idée du ministre de l’économie qui pense pouvoir opérer ainsi un transfert de 60 milliards d’euros.

Ce principe de TVA sociale va entraîner une hausse des prix . LA TVA sociale pourrait même avoir un effet encore plus délétère pour les ménages les plus modestes car la part de leur revenu dépensé en consommation est beaucoup plus importante.

« Je ne prétends pas que cela soit la seule solution et elle peut-être améliorée », souligne le locataire de Bercy. Autre piste possible: une CSG sociale.  Autrement dit une augmentation de la CSG. Si celle-ci n’est pas évoquée par le locataire de Bercy, le dispositif aurait l’avantage d’être « plus juste » . En effet, cet impôt est prélevé sur les revenus du travail, du capital, et des retraites notamment.

Pour résumer, il s’agit de donner d’une main et de reprendre de l’autre !

 

Rémunération du patron de Stellantis : 36,5 millions d’euros avec une augmentation de 56% sur un an

Rémunération du patron de Stellantis : 36,5 millions d’euros avec une augmentation de 56% sur un an  

Il n’est pas anormal que les grands patrons très compétents puissent toucher de fortes rémunérations qui récompensent leur travail. Mais lorsque ces rémunérations atteignent et même dépassent les 36 millions comme celle du patron de Stellentis ( ancien groupe Peugeot plus  Fiat) il y a évidemment quelque chose de choquant et même de scandaleux. Certes ce grand patron fait preuve de grande qualité de gestion mais il y a des centaines et des centaines d’autres dirigeants de même valeur qui se contentent de beaucoup moins car surtout préoccupé de l’intérêt général de l’entreprise. Accepter de tels niveaux de rémunération dans une période inflationniste très difficile pour tout le monde relève de l’irresponsabilité tout autant que de la cupidité pathologique . Le groupe a en effet annoncé, ce vendredi, que la rémunération globale de son dirigeant pourrait atteindre, à terme, 36,5 millions d’euros pour l’année 2023, soit une augmentation de 56% sur un an.

La  rémunération globale de son dirigeant pourrait atteindre, à terme, 36,5 millions d’euros pour l’année 2023. Soit une augmentation de 56% sur un an. Cette hausse est notamment liée au versement d’une prime de 10 millions d’euros, liée à la « transformation » du groupe créé en 2021, selon le rapport financier de Stellantis. La rémunération intègre des bonus et des pensions de retraite qui seront versés sur le long terme.

En excluant ces éléments de long terme, le salaire de Carlos Tavares est ressorti à près de 23,5 millions d’euros en 2023, contre 14,9 millions d’euros en 2022. Pour rappel, cette rémunération sera soumise au vote des actionnaires du groupe lors de leur assemblée générale, le 16 avril prochain.

 

Pour rappel, en avril 2022, plus de la moitié des actionnaires du groupe avaient voté contre la rémunération 2021 de Carlos Tavares, compte tenu d’un manque de transparence sur le calcul des primes. Le vote était purement consultatif, mais il avait relancé le débat en France sur la rémunération des dirigeants et surtout terni l’image du groupe, tout juste constitué par la fusion en 2021 de Peugeot-Citroën et de Fiat-Chrysler. D’autant que la rémunération des dirigeants de Stellantis, et ses modalités, fait désormais clairement partie des référentiels pris en compte dans la notation extra-financière ESG.

 

 

En 2023, l’état-major du groupe a donc mis les bouchées doubles pour convaincre les actionnaires de la justesse de la rémunération des dirigeants et rendre plus claires les nouvelles conditions de rémunération des dirigeants. Les cadres de Stellantis ont également profité d’un contexte favorable, lié à la publication de résultats records en 2022, avec une marge d’exploitation inégalée jusqu’alors.

Enfin, le groupe a su faire participer ses salariés à la croissance des résultats avec une augmentation générale des salaires et une prime exceptionnelle. Au total, selon le groupe, près deux milliards d’euros avaient été ainsi redistribués aux salariés.

Bonnes performances

Tout comme lors du précédent exercice, le géant automobile Stellantis pourra donc compter sur ses bonnes performances de l’année 2023 pour justifier le niveau de rémunération de son dirigeant. Le constructeur a, en effet, enregistré un nouveau bénéfice record.

Les bonnes ventes en Europe à des prix rehaussés, notamment, lui ont permis de réaliser un bénéfice net de 18,6 milliards d’euros, en hausse de 11% sur un an, pour un chiffre d’affaires de 189,5 milliards d’euros, record lui aussi, avec une hausse de 6% sur un an.

Lire aussiStellantis : Carlos Tavares appelle à « sortir du dogme » de l’électrique

 

Ces bons résultats permettent au groupe de prévoir un programme de rachat d’actions de trois milliards d’euros cette année, et de redistribuer 1,9 milliard d’euros à ses 242.000 salariés à travers le monde. La direction du groupe a proposé en outre un dividende de 1,55 euro par action (+16% sur un an).

Les analystes du cabinet Oddo, interrogés par l’AFP, ont salué des résultats 2023 « légèrement meilleurs qu’annoncés », synonymes d’une « gestion très rigoureuse » dans un environnement moins favorable qu’avant. L’année 2024 devrait représenter une « bonne opportunité » pour le groupe de « démontrer encore sa résilience », selon Oddo.

 

(Avec AFP)

Patrons du CAC : une rémunération moyenne de 6,7 millions d’euros en 2022

Patrons du CAC : une rémunération moyenne de 6,7 millions d’euros en 2022

La rémunération moyenne des dirigeants du CAC 40 au titre de 2022 atteint 6,7 millions d’euros, soit une hausse de 29% par rapport à 2019, année antérieure à la crise sanitaire. C’est près de 90 fois la somme versée à leurs salariés, selon Proxinvest.

Proxinvest rappelle que dans ses calculs, elle intègre toutes les formes de rémunération. Ce qui inclut le fixe, le bonus annuel, les jetons de présence, les avantages en nature, les stock-options et actions gratuites de performance valorisées à leur date d’attribution, l’intéressement en numéraire et les autres formes indirectes de rémunération.

Autre ordre de grandeur qui risque de faire grincer des dents, un dirigeant du CAC 40 gagne, en moyenne, 89 fois plus que ses salariés. « Si ce chiffre s’inscrit en baisse par rapport aux 110 fois de 2021, il reste le plus élevé comparé aux autres années », précise l’AFP.

« Si les rémunérations inférieures ou égales à 0,5 million d’euros, ne sont observées que dans 2 sociétés (dont une contrôlée par l’Etat), les rémunérations supérieures à 5 millions d’euros demeurent nombreuses », précise Proxinvest. La société recense 29 cas dans le SBF 120 en 2022, après 31 en 2021 et 24 en 2019.

Rémunération SNCF : hausse moyenne de 4,6 %

Rémunération SNCF : hausse moyenne de 4,6 %

Le groupe ferroviaire vient de proposer aux syndicats une hausse moyenne des rémunérations de 4,6% comprenant une hausse générale de 1,8%.Ces deux dernières années, la hausse des rémunérations a globalement progressé de 12% en moyenne, soit 6% par an.

En 2024, la direction de la SNCF propose une hausse de la masse salariale de 4,6% en moyenne.

«C’est deux points de plus que le niveau de l’inflation estimé à 2,6% l’an prochain, souligne le nouveau DRH. Ces deux dernières années, la hausse des rémunérations a globalement progressé de 12% en moyenne, soit 6% par an, et même de 14% pour les plus bas salaires». Sur les trois dernières années, les salaires le plus faibles du groupe ferroviaire auront en moyenne été revalorisés de 21%, indique la SNCF.

La hausse de 4,6% proposée par la SNCF aux syndicats comprend une augmentation générale de 1,8% pour tous les salariés. S’ajoutent des mesures individuelles pour 2% et 0,8% de hausses sur les bas salaires. Le coût global pour l’entreprise est de 300 millions d’euros.

L’entreprise ferroviaire, qui a profité d’un record de trafic cette année, a également fixé à 400 euros la prime de partage de la valeur distribuée à l’ensemble de 150.000 salariés. Les primes de nuit, de travail le dimanche et les jours fériés seront aussi relevées de 4%. Les organisations syndicales ont jusqu’au 22 novembre pour signer ou non cet accord. Si tel n’est pas le cas, l’entreprise peut prendre la décision de manière unilatérale.

La SNCF cherche à rester attractive pour continuer à embaucher. Elle a recruté 8000 personnes cette année. « Alors que l’année 2022 avait marqué une stagnation des effectifs, les recrutements menés en 2023 ont marqué une hausse de 2,2% du nombre de salariés. Ils devraient encore progresser en 2024 », précise Philippe Bru.

Pénélope Fillon : une « rémunération un peu excessive »: L’art de l’euphémisme

Pénélope Fillon : une « rémunération un peu excessive »: L’art de l’euphémisme !

La 20e fortune de France, Marc Ladreit de Lacharrière a considéré que la rémunération de Pénélope Fillon, qui n’a jamais mis un pied dans l’entreprise « La Revue des deux mondes », était « peut-être
Excessive ».
Pendant huit mois en 2013, « La Revue des deux mondes » a salarié Pénélope Fillon pour 3 900 euros de rémunération mensuelle. Pour un travail de « conseiller littéraire », elle a perçu au total 135 000 euros. Dans cette affaire des emplois fictifs, François Fillon a été condamné à quatre ans de prison dont un ferme, 375 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité. Son épouse a écopé de deux ans de prison avec sursis et 375 000 euros d’amende. Le couple s’est pourvu en cassation.

Pénélope Fillon avouait avoir publié deux notes de lecture( à 67 000 euros la note ? ) mais elle ne s’était jamais rendue dans les locaux de la publication. Le milliardaire se dit désormais « beaucoup moins proche de François Fillon ». Il a été condamné, par le biais d’une procédure de plaider-coupable, à huit mois avec sursis et 375 000 euros d’amende, pour abus de biens sociaux. Mais Marc Ladreit de Lacharrière nie désormais tout emploi fictif.

Livret A: Un taux à 3% pour une inflation de 6%

Livret A: une rémunération négative 

 

Les médias avec le gouvernement se félicitent  de la hausse de 1% du taux du livret A. Ce qui porte la rémunération à 3% alors que l’inflation atteint le double. Ce qu’on pourrait s’appeler une rémunération négative.

 

Cette annonce fait suite aux calculs de taux de la Banque de France, qui prend en compte l’inflation et les taux interbancaires, auxquels les banques s’échangent de l’argent à court terme. Il s’agit de la troisième hausse du taux du placement préféré des Français en l’espace d’un an. À son niveau plancher de 0,5% début 2022, il avait doublé une première fois au 1er février 2022 puis une nouvelle fois au 1er août, pour atteindre 2%.

La hausse annoncée ce vendredi est légèrement plus faible qu’attendu. L’inflation et le relèvement des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) laissaient en effet penser que le taux

serait relevé à 3,2% ou 3,3%, selon Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne, interrogé par l’AFP. La Banque de France confirme d’ailleurs que son taux aurait pu être plus élevé : «L’application de la formule aboutirait à un taux de 3,3 % pour le livret A», indique-t-elle dans un communiqué.

 

Le taux du Livret de développement durable et solidaire  peu utilisés faute de meoyens des personnes éligibles  être rehaussé à 2%, ce placement étant aligné sur le taux du livret A. Le livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux ménages les plus modestes, va lui aussi bénéficier d’une revalorisation très importante au 1er février. Il va passer de 4,6% à 6,1%.

 

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol