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L’utopie des éoliennes pour remplacer le nucléaire ?

 L’utopie des éoliennes pour remplacer le nucléaire ?

 

Par Samuel Furfari, professeur de géopolitique de l’énergie à l’Université Libre de Bruxelles, président de la Société Européenne des Ingénieurs et Industriels rappelle dans le journal l’opinion au bon sens économique et énergétique dans le rapport au nucléaire. Il est clair en effet que les des éoliennes dans la puissance théorique dans la plupart du cas est de 2 MW ne peuvent concurrencer le nucléaire , chaque réacteur classique est d’une puissance de 900 MW et 1660MW  pour les EPR. En clair il faudrait des milliers et des milliers d’éoliennes pour remplacer chaque centrale nucléaire.

 

Chronique

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Abraham Maslow, le fondateur de la psychologie transpersonnelle, nous a laissé cet aphorisme : « Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou ». En matière d’énergie, actuellement l’Union européenne (UE) estime ne posséder que l’outil des énergies renouvelables. Lors de récent Conseil européen, elle a confirmé implicitement prétendre décarboner l’UE en 2050 en misant exclusivement sur ces énergies. Quel changement par rapport à la clairvoyance des Six ministres des affaires étrangères réunis à Messine le 1er juin 1955 ! Ce qui n’était même pas encore la Communauté européenne avait engrangé un succès avec la paix et la réconciliation grâce au charbon. Les Six ayant compris qu’il fallait diversifier l’approvisionnement énergétique ont lancé l’idée de la Communauté européenne de l’énergie atomique qui allait aboutir à la signature du traité Euratom à Rome en 1957. Quel était leur mobile ? On le trouve dans la Résolution de Messine : « Il n’y aura pas d’avenir pour la Communauté européenne sans énergie abondante et bon marché ».

Nous semblons avoir oublié cette leçon de l’histoire puisque l’UE s’enfonce dans la monoculture des énergies renouvelables en rejetant tout le reste au point que pour certains l’énergie hydroélectrique n’est pas compatible avec le développement durable. L’extraordinaire développement économique et sociétal de ces 75 dernières années résulte de la mise à disposition d’énergie abondante et bon marché. Le nucléaire a grandement contribué à ce succès fournissant une électricité sans discontinuité et à un prix bas. C’est grâce à cette continuité de l’approvisionnement que nous avons survécu la crise de la Covid. On n’ose pas imaginer ce qu’auraient été nos hôpitaux s’ils devaient être alimentés par des moulins à vent qui ne fonctionnent qu’en moyenne que 23 % du temps dans l’UE.

Hélas, depuis que l’UE oblige la production d’électricité renouvelable le prix moyen pour les ménages de l’UE a augmenté de 2,3 % par an. Chacun peut le constater sur sa facture. J’ai montré que pour les États membres de l’UE il y une augmentation linéaire du prix de l’électricité en fonction de la part de l’éolien et du solaire et qu’elle diminue tout aussi linéairement avec la part de nucléaire. Les Danois et les Allemands payent en 2019 leur électricité 29,5 et 28,8 c€/kWh tandis que les Français payent 18,5 c€/kWh, bien qu’il faille amèrement constater que dix ans plus tôt ce prix n’était que de 12,1 c€/kWh.

Le succès nucléaire de la France est dû à la volonté politique des présidents Pompidou et Giscard d’Estaing. Il est urgent de revenir au sens commun, en réaffirmant que l’avenir de l’électricité est le nucléaire et non pas la chimère des énergies renouvelables. Malgré 40 années de financements et de soutiens divers, les énergies éolienne et solaire ne peuvent rivaliser avec l’énergie nucléaire. Chères, intermittentes, déclenchant le besoin de subsides pour les centrales au gaz qui doivent venir en support lorsque la nature ne veut pas produire l’électricité, elles ont un impact sur l’environnement dont les citoyens prennent enfin conscience et dont Alain Finkielkraut vient de souligner qu’ « elles transforment tous les paysages en site industriels ». Après avoir dépensé 1.000 milliards d’euros, elles ne représentent respectivement dans l’UE et en France que 2,5 % et 1,4 % de l’énergie primaire. Tout ça pour ça !

On prétend que l’énergie nucléaire est chère ? Nuançons. L’électricité nucléaire est bon marché comme vient de le montrer une étude de l’OCDE sur 243 centrales dans 24 pays. Ce qui est cher est l’investissement qui a besoin de temps longs pour être récupéré. Or que se passe-t-il depuis que l’UE impose à ses États membres la production d’énergies renouvelables ? La rentabilité de toutes les centrales est remise en question, car on est contraint de donner priorité de transmission à l’électricité la plus chère. L’UE a cassé le marché intérieur qu’elle s’est évertuée à créer depuis 30 ans. Si les politiques ne perturbaient pas le fonctionnement du marché, on n’en serait pas là. Le nucléaire serait resté avec l’hydroélectricité une source d’énergie abondante et bon marché.

 

Mais revenons à Maslow. Sa pyramide des besoins nous enseigne qu’il est inutile de parler d’environnement, de planète et de biodiversité aux populations démunies. Cela n’est audible que pour ceux qui ont gravi tous les niveaux de la pyramide des besoins. En dehors de l’OCDE, la préoccupation n’est pas la lutte contre le changement climatique, mais l’énergie  ―  singulièrement l’électricité  ―  abondante et bon marché. Si la Chine a fait d’énormes progrès ces 20 dernières années au point d’électrifier complètement le pays, c’est loin d’être le cas en Asie et en Afrique. 200 millions d’Indiens n’ont pas accès à l’électricité et il en est de même pour la moitié de l’Afrique subsaharienne où l’alimentation électrique y est aléatoire et intermittente . Mais il n’y a pas que le rattrapage économique de vastes zones du monde qui exige le développement de la production d’électricité. La numérisation rapide et inéluctable de notre société, y compris de l’agriculture, l’arrivée de la 5G, l’électrification du parc automobile ou le chauffage des bâtiments (si elle devait se réaliser) fera exploser la demande d’électricité. Ce ne sont pas les éoliennes, et encore moins les panneaux solaires, intermittents, qui satisferont ces énormes besoins. Ce sera le nucléaire. Sans énergie, il ne peut y avoir de progrès, de bien-être et ni même de développement durable.

Russie, Chine et États-Unis l’ont compris et ont entrepris une course géopolitique pour dominer l’électricité de demain. Qui possèdera la technologie nucléaire du futur détiendra une partie du pouvoir géopolitique du monde. Ces pays ne font pas seulement la course à la technologie de demain, mais investissent dans la construction de centrales aujourd’hui, car pour être prêt pour demain il faut déjà l’être aujourd’hui.

Il est urgent avant qu’il ne soit trop tard que la France valorise son savoir-faire nucléaire. Emmanuel Macron veut-il ajouter son nom au binôme Pompidou-Giscard d’Estaing ou bien veut-il être le fossoyeur de ce qui était un fleuron ? Chine, Russie, Corée, États-Unis et Canada vendront des centrales nucléaires et la France ne vendra même pas des éoliennes qui au demeurant n’intéressent pas ceux qui sont en bas de la pyramide de Maslow, car ils ne sont pas assez riches pour dilapider leur argent. Laissons les Allemands s’enfoncer seuls dans leur chimère de l’EnergieWende.

De manière surprenante, on a assisté ces derniers mois à des frémissements dans plusieurs États membres, comme si le sens commun était en train de revenir et que l’on réalise enfin qu’on ne pourra pas décarboner l’UE avec des éoliennes. La Roumanie a même infligé un camouflet à l’UE, car elle a signé un accord avec Washington pour construire à Cernavodă deux réacteurs américains avec des financements américains puisque les institutions européennes ont décidé de ne financer que des éoliennes et des panneaux solaires. Souhaitons que les États membres aient du courage de ne plus se soumettre au dictat de Bruxelles et que 2021 soit l’année du renouveau nucléaire aussi en Europe. Cela dépend de la France.

«L’entente cordiale pour remplacer le brexit »

«L’entente cordiale pour remplacer le brexit » 

Hervé Mariton et Peter Ricketts plaident pour un «Lancaster House, saison 2», dix ans après la signature des accords de coopération entre Londres et Paris et en plein Brexit ( tribune dans l’Opinion)

 

Hervé Mariton est ancien ministre. Lord Peter Ricketts est ancien ambassadeur du Royaume-Uni en France. Ils coprésident le Conseil franco-britannique.

Tribune

 

Nous marquons les dix ans des accords de Lancaster House, étape majeure pour la coopération de défense franco-britannique. Le monde bouge, l’Europe tente d’avancer, le Brexit a été voté, la crise de la Covid nous secoue. Ce ne sont pas des motifs d’arrêter, mais au contraire des raisons de renforcer encore les liens qui nous unissent.

Nous avons besoin l’un de l’autre. L’ambassadeur de France à Londres, Catherine Colonna, a récemment cité Jacques Chirac et John Major déclarant, en 1995 : « Nous ne pouvons imaginer une situation dans laquelle les intérêts vitaux de l’un de nos pays pourraient être menacés sans que les intérêts de l’autre soient menacés de la même manière ». Nous sommes confrontés aux mêmes menaces : le terrorisme islamiste, la pression russe sur la sécurité de l’Europe, l’ambition chinoise d’une domination technologique.

Notre sécurité dépend de notre capacité à répondre à ces menaces et cette capacité est renforcée quand nos efforts sont conjugués. La fluidité de l’échange d’informations est indispensable à la lutte contre le terrorisme. La permanence de notre présence à la mer signifie que nous voulons maîtriser nos routes maritimes, que nous ne nous résignons pas à n’être que des puissances régionales. Quelles que soient les difficultés que provoque et provoquera le Brexit dans notre relation bilatérale, la géographie impose un lien que l’histoire contemporaine justifie de renforcer.

Il n’y a pas de défense sans budget conséquent. Nous assumons conjointement plus de la moitié des dépenses militaires en Europe et nous avons décidé d’accroître notre effort. Mais les équations budgétaires sont difficiles et la résorption de déficits aggravés par la crise du Covid mettra une grande pression sur les dépenses de défense. Il y a alors du sens à ce que nos deux pays se soutiennent dans le courage politique d’un effort important, tout en économisant et mutualisant ce qui peut l’être.

Nous savons travailler l’un avec l’autre. Les accords de Lancaster House ont confirmé une communauté d’intérêts ; ils ont surtout marqué une étape importante d’une communauté de travail.

Nous sommes deux puissances nucléaires et voulons le rester. Les programmes de coopération radiographique pour la recherche et la simulation démontrent une capacité à coopérer dans ce domaine sensible. Les échanges entre nos armées se sont multipliés. Nous partageons la compréhension du besoin d’intervenir et la capacité opérationnelle de le faire. Des Britanniques sont présents auprès de Français dans l’opération Barkhane, des Français auprès de Britanniques, avec l’Otan, en Estonie. Surtout, Lancaster House a permis de mettre en place une force expéditionnaire bilatérale pour des interventions de haute intensité, proche maintenant de la capacité opérationnelle, avec des soutiens aériens et navals.

Nous avons progressé dans certaines filières industrielles. La coopération est antérieure à Lancaster House, les accords l’ont renforcée. La filière missile est un bon exemple, avec le programme antinavire léger annoncé en 2010 et, pour l’avenir, le programme missile antinavire/missile de croisière. Ce dernier programme a été l’occasion d’une intéressante coopération politique entre les commissions de la défense de l’Assemblée nationale et de la Chambre des communes. Des progrès sont aussi à portée sur certains programmes industriels navals. Mais tel n’a pas été toujours le cas pour les systèmes d’information et pour plusieurs projets de coopération aéronautique, domaine dans lequel les ambitions de Lancaster House d’un projet commun d’un drone moyenne altitude longue endurance (MALE), et d’un système de combat aérien du futur (Scaf) n’ont pas abouti.

Néanmoins, les menaces auxquelles nous sommes confrontés, notre conscience des enjeux de défense, notre ambition dans le monde, la place spécifique de nos deux pays, nos contraintes budgétaires ne sont pas bouleversées par le Brexit. Alors, la France, dans l’Union européenne, et le Royaume-Uni peuvent et doivent poursuivre une entente et une coopération plus que jamais essentielles.

Nous devons nous rapprocher. L’esprit de Lancaster House vit toujours. La proposition d’Emmanuel Macron d’une initiative européenne d’intervention inclut le Royaume-Uni. Le conseil ministériel de défense franco-britannique, créé en 2018, contribuera à maintenir et renforcer notre coopération. La conférence du Conseil franco-britannique, ce 26 novembre, ne veut pas simplement être une commémoration des dix ans des accords de Lancaster House ; elle veut, avec les ministres Florence Parly et Ben Wallace, contribuer à l’impulsion nécessaire.

L’ambassadeur à Paris, Edward Llewellyn, rappelait que le ministre de l’époque, Lord Aberdeen, a évoqué en 1843 le besoin d’une coopération franco-britannique cordiale qui est devenue « l’entente cordiale » en 1904. Les années 2020 n’ont pas moins besoin de cette entente, et dans celle-ci d’une coopération de défense intense. Il en va des intérêts stratégiques, de la place dans le monde, de l’identité et de la fierté profonde de chacun de nos deux pays.

Macron: Premier ministre pour remplacer Philippe!

Macron: Premier ministre pour remplacer Philippe!

Comme d’autres présidents qui l’ont précédé, macron n’est finalement guère satisfait de son Premier ministre au point qu’il envisage lui aussi l’hypothèse de son non remplacement. Ainsi la Ve République irait jusqu’au bout de sa logique depuis qu’elle a choisi le quinquennat avec un président qui assumerait tous les rôles et entourés simplement de quelques collaborateurs à l’Élysée où très proches . Macron en est persuadé, s’il dirigeait lui-même le gouvernement il pourrait s’affranchir de cette administration trop lourde qu’il ne cesse de critiquer et dont pourtant il est le produit et l’acteur  indiscutable. Il a été choisi pour cela. Sans doute pour ses qualités personnelles mais surtout parce que son agenda =lui permet précisément d’acceder aux centres de décision, de communiquer avec la nouvelle noblesse d’État constitué pour l’essentiel d’énarques et de leurs courtisans( de sciences Po et autres). Ainsi pour des questions économiques, financières, sociales, techniques etc. l’intéressé choisi  est à peu près certain de trouver des similitudes de pensées et même des reflexes  que ceux de classe chez le collègue sollicité une affaire particulière. Et les entreprises de leur côté recrutent énarques et autres petits marquis pour les mêmes raisons : leur facilité d’accès aux décideurs. La boucle est bouclée. La seule faiblesse dans le système c’est qu’en France tout le monde pense à peu près la même chose puisque nourri au même lait  l’orthodoxie à la fois libérale tout autant que centralisatrice et bureaucratique. Avec le premier ministre actuel de la problématique se complique car le chef de gouvernement ne joue pas le rôle de fusible qui devrait être le sien. Bien au contraire il aurait plutôt tendance à être nettement plus populaire que le chef de l’État lui-même. Bref une sorte d’inversion des rôles et sans doute pensons du côté de l’Élysée aussi des valeurs que Macron pense être le porteur d’un projet alors qu’il n’est que le vecteur d’intérêt qui l’ont porté au pouvoir. Macron va sans doute hésiter à changer de Premier ministre, la première raison c’est que ce premier ministre est relativement populaire comparé au chef de l’État. La seconde c’est que cette modification d’ordre institutionnel bouleverserait les équilibres constitutionnels et le président se verrait par exemple contraint de répondre lui-même directement et systématiquement devant le Sénat et l’Assemblée nationale. Il pourrait choisir une autre solution, une solution qui pourrait plaire : choisir par exemple une femme. Une femme plutôt jeune. Mais une femme sans beaucoup de personnalités ou de charisme qu’il  pourrait facilement écraser de son autorité et de sa royale puissance. Bref le changement mais en pire. Avec Macron tout est possible tellement l’individu en plus est persuadé d’être porteur d’un projet politique historique dont évidemment l’efficacité reste à démontrer puisque jusque-là il n’a pas réussi grand chose

 

 

Microsoft : les robots vont remplacer les journalistes

Microsoft : les robots vont remplacer les journalistes

La substitution de robots à des journalistes en tout cas de certains paraît inévitable dans la mesure où nombre d’équipes éditoriales se contentent  simplement de reprendre les actualités des différents portails. Sortes d’informations stéréotypées qui n’apportent guère d’éléments d’analyse et se contentent  même souvent de reprendre les communiqués des gouvernements, des institutions ou des entreprises. En fait, un travail éditorial se résumant  pas grand-chose puisque la plupart des journaux sont constitués à peu près les mêmes informations et des mêmes analyses. Pas étonnant d’ailleurs car la plupart des grands médias appartiennent aux financiers ( aux Etats pour la presse publique). Ne parlons pas de la presse locale, elle, composée aux trois quarts de petites informations locales sans intérêt et de la quasi intégralité des informations des agences de presse. Discrètement ,on y ajoute des éditoriaux de type publicitaire pour vanter un jour les mérites d’un produit, un autre jour les mérites d’un autre. On hésite même plus à faire signer ses papiers par des lobbyistes . Pour la presse locale, on complète  simplement avec quelques éléments souvent favorables aux personnalités locales. Les équipes éditoriales américaine et britannique de portails d’actualité, soit près de 80 journalistes, viennent donc  d’apprendre leur licenciement, rapportent Business Insider et le Guardian. Elles seront remplacées par des algorithmes. «Cette décision n’est pas liée à la pandémie de Covid-19», a précisé un porte-parole de Microsoft. Elle pourrait avoir une portée mondiale: les portails de Microsoft News sont présents dans une cinquantaine de pays.

Les journalistes employés par Microsoft n’écrivent pas d’articles. Leur travail consiste à gérer les portails d’actualité du géant américain, une sorte de «revue de presse» que l’on voit apparaître à chaque fois que l’on ouvre un onglet dans le navigateur Microsoft Edge ou que l’on se rend sur le site MSN. Leur audience est donc massive.

Concrètement, ces journalistes doivent sélectionner manuellement quels articles de presse ils souhaitent mettre en avant afin que l’internaute ait un panorama de l’actualité du jour, de la plus sérieuse à la plus légère. Ce travail humain vise à valoriser les sources d’information les plus fiables et les contenus originaux, avec une tonalité familiale: Microsoft ne souhaite pas que les enfants se retrouvent face à des contenus trop violents ou explicites lorsqu’ils lancent leur navigateur Internet.

En décidant de confier ce travail de curation à des intelligences artificielles, Microsoft suit la même voie que Google avec son service Google Actualités. YouTube et Facebook reposent aussi sur des algorithmes. Le résultat est loin d’être irréprochable. Il n’est pas rare de voir jaillir de ces plateformes des articles provenant de sources douteuses, quand il ne s’agit pas de désinformation.

La Chine , modèle pour remplacer la démocratie !

 La Chine , modèle pour remplacer la démocratie !

Laurent Malvezin retrace, dans une tribune au « Monde », la permanence de la stratégie du Parti communiste chinois pour s’imposer à sa population comme au monde.

Tribune. La Chine semble avoir réussi à maîtriser la propagation du Covid-19, et propose depuis lors son assistance au reste du monde frappé par la pandémie. Le retournement de situation auquel nous assistons doit être l’occasion de rappeler le fonctionnement de la politique et de la bureaucratie chinoises, pour ne plus être dupe de leur action, et nous poser les bonnes questions sur la réponse collective à apporter, au niveau national comme européen.

La gestion de la crise actuelle par la Chine obéit aux mêmes mécanismes internes depuis la création du Parti communiste en 1921 et la fondation de la République populaire en 1949. La seule différence notable est celle des moyens à sa disposition.

Le Parti voit le monde en trois ensembles : lui-même, ses nationaux, et les autres. L’objectif du Parti est d’étendre au maximum ce premier cercle à l’aide de son appareil, semblable à un corps diplomatique d’élite aux objectifs interne et externe. La logique est simple : plus le nombre de « supporters » est important, plus grandes sont les chances d’atteindre ses objectifs, quels qu’ils soient.

 

Considérant sa propre population comme exogène, son premier objectif, qui devient exacerbé en temps de crise, consiste non seulement à légitimer son maintien au pouvoir, mais aussi à se rendre suffisamment convaincant pour rallier un maximum de nouveaux membres et, parallèlement, affaiblir toutes les oppositions. 

Il doit d’abord tester les loyautés internes : chaque entreprise, publique comme privée, doit être à la disposition de l’exécutif pour remplir toute mission qui lui sera confiée. Pour les dirigeants chinois, les efforts pour juguler la propagation du Covid-19 sont une opportunité pour resserrer les liens – entendre le contrôle – entre le Parti et la société.

Sous peu, les entreprises mobilisées recevront titres et gratifications honorifiques, leur ouvrant des portes jusque-là fermées du Parti, et par là même les subsides de l’Etat. Les recrutements de nouveaux membres du Parti battront leur plein pour renverser la tendance actuelle de raréfaction des jeunes recrues, et ainsi élargir l’entre-soi lequel se mesure au nombre des membres de plein droit et de ses supplétifs. »

Le scientifique ne peut remplacer le politique

Le scientifique ne peut remplacer le politique

A juste titre Cédric Villani dénonce l’hypocrisie qui consiste pour les politiques à abriter leur décision derrière la vie de scientifique. Certes, ces avis sont bien entendus nécessaires mais il faut bien convenir qu’ ils servent aussi d’alibi pour dégager la responsabilité. D’autre part, on parle beaucoup d’experts mais parmi eux il y a beaucoup de chapeau à plumes  qui n’ont pas exercé depuis longtemps et qui squattent nombre de postes de présidences loin du terrain médical. D’autres enfin qui profitent de l’ouverture médiatique pour se faire connaître en espérant aussi une promotion. On connaît la sociologie de ces différents conseils scientifiques qui existent dans tous les secteurs économiques et sociaux. Il y a effectivement quelques experts proches du terrain mais souvent noyés dans une population plus large de scientifiques qui pensent  davantage de temps dans les conseils d’administration que dans la recherche et la pratique scientifique. Beaucoup aussi de vieilles barbes qui s’accrochent désespérément pour des raisons existentielles et toujours à la recherche d’une présidence ou d’une mission valorisants. Cédric Villani n’a pas apprécié que les pouvoirs publics–en l’occurrence surtout le Premier ministre–s’abrite derrière la vie d’experts sanitaires pour justifier l’organisation du premier tour des élections municipales - Aux yeux du député, premier vice-président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, maintenir le premier tour des municipales, comme l’autorisait le conseil scientifique, a constitué un «problème politique».

Cédric Villani explique dans le Figaro ». - La semaine dernière, l’OMS a fait passer l’épidémie au statut de pandémie. Au même moment, plusieurs collègues scientifiques témoignaient d’une nette augmentation de l’inquiétude par rapport à la façon dont l’épidémie se déployait. Mercredi 11 mars, cette inquiétude est montée d’un cran. En tant que 1er vice-président de l’OPECST, j’ai considéré qu’il fallait transmettre ce sujet aux conseillers et experts de l’office. J’ai consacré ma journée de jeudi à des consultations. J’ai vu que la situation était en train de changer de niveau. Je crois que je me souviendrai toute ma vie de ce coup de fil au professeur Eric Caumes de la Pitié-Salpêtrière, analysant une situation à venir très alarmante ».

Bistrot : Une nouvelle licence IV pour remplacer les services publics !

Bistrot : Une nouvelle licence IV pour remplacer les services publics !

En 40 ans, 80 % des bistrots ont disparu, il en reste environ 30 000. L’idée du gouvernement est de réactiver le secteur avec une nouvelle licence 1V qui appartiendrait aux collectivités locales. Ces nouveaux bistrots étendraient le champ de leurs activités  par exemple comme point relais pour le transport, pour certaines opérations de la poste en plus de leur rôle traditionnel comme points de  rencontres et de convivialité. L’idée du gouvernement qui n’est pas totalement idiote est de reconstituer une espèce de pôle privé qui assurerait les activités classiques du café mais auquel s’ajouterait d’autres activités commerciales et de services publics.  La question est de savoir n’est pas déjà trop tard car dans nombre de quartiers un peu éloigné des centres et  dans les zones rurales, il y a longtemps que le bistrot a disparu comme d’autres commerces ailleurs. « Le café du village, autrefois lieu de rencontre central pour les habitants, a souvent disparu », reconnaît Jean-Marc Borello, le président de Groupe SOS qui veut recréer  ces lieux de vie dans des communes rurales en souffrance. « L’idée n’est pas originale, tout le monde en parle depuis longtemps mais ce qui l’est, c’est que nous avons décidé de tenter le coup. »

Un millier de nouvelles licences IV un peu particulières puisqu’elles appartiendront aux mairies dans lesquelles les cafés seront ouverts. Autrement dit, si les patrons des bars veulent fermer leur établissement, ils ne pourront pas céder leur licence à un exploitant extérieur à la commune. Cette pratique a participé à la paupérisation des centres-villes, les patrons de bistrot partant à la retraite préférant vendre leur licence à un exploitant extérieur à la ville pour  y ouvrir bars et bistrots en périphérie. Ce ne sera plus le cas avec ces nouvelles licences IV qui permettront des créer de nouveaux bars appelés à devenir « des lieux de vie pour les acteurs associatifs locaux, lieux de programmation culturelle, relais de mobilité et points d’accompagnement et de convivialité pour les seniors », précise Jean-Marc Borello.

L’insidieuse hausse de la taxe foncière pour remplacer la taxe d’habitation

L’insidieuse hausse de la taxe foncière pour remplacer la taxe d’habitation

 

Comme on pouvait l’imaginer, on pourrait assister à un transfert du montant de l’ancienne taxe d’habitation dans la taxe foncière. Le processus est d’ailleurs engagé dans plusieurs régions. La responsabilité en incomberait aux impôts qui révisent arbitrairement les valeurs foncières. On sait d’ailleurs que c’est un grand projet gouvernemental actuellement sous le coude. On envisage en effet une réévaluation générale de toute les valeurs foncières au motif que les logements  disposeraient désormais de l’eau, de l’électricité, de chauffage ou encore de WC et de salles d’eau par rapport à la situation d’il y a une cinquantaine d’années. Bref il s’agit de trouver des raisons d’augmenter la fiscalité. Du côté des élus locaux,  on se frotte aussi les mains. On considère que la compensation par l’État de la suppression de la taxe d’habitation n’est pas suffisante  et que le meilleur moyen est de transférer progressivement l’équivalent de la taxe d’habitation dans la taxe foncière. Selon Le Parisien, le fisc a réévalué (comme chaque année) la valeur locative de logements et locaux, laquelle sert de base au calcul de la taxe foncière à payer le 15 octobre: 134.000 locaux ont été concernés cette année. Selon l’Union nationale des propriétaires immobiliers, certaines hausses atteignent jusqu’à 136%!

Comme chaque année, l’administration fiscale a révisé (à la hausse comme à la baisse) la valeur locative (cadastrale) qui sert de base au calcul de l’impôt foncier. Elle représente le loyer théorique annuel que le bien serait susceptible de rapporter dans des conditions normales à une date de référence.

Établies en 1970, ces valeurs locatives sont réévaluées avec parcimonie par le fisc en fonction des territoires. Le sujet est sensible pour les collectivités locales qui redoutent que leurs administrés propriétaires ne soient trop pénalisés par la révision à la hausse de ces valeurs qui déterminent le montant de l’impôt foncier à payer. Environ 134.000 locaux auraient vu leur valeur locative réévaluée en 2017 et 2018 contre 149.000 en 2016, selon l’administration fiscale, rapporte le quotidien.

Les cryptomonnaies pour remplacer les banques centrales

Les  cryptomonnaies pour remplacer les banques centrales

 

Finalement, un jour les cryptomonnaies  et notamment le projet de Libra de Facebook pourrait bien balayer les banques centrales et notamment la banque centrale européenne. Ce qui est en cause aussi c’est la souveraineté des Etats ou des zones en matière monétaire. Une sorte de tsunami qui ferait sauter les frontières et le champ  des responsabilités précédemment confiées aux banques centrales.  Le rôle des banques centrales en effet de gérer les monnaies en intervenant de manière un peu artificielle  sur leur volume et leur valeur. Bref du bricolage monétaire qui conduit comme en ce moment à surtout fabriquer de la fausse monnaie pour sauver un système financier qui risque l’éclatement. Les cryptomonnaies et surtout le système des blockchains  permettent de gérer la problématique monétaire de manière plus rigoureuse sans interférence avec les intérêts politiques.

En fonction du degré d’acceptation du Libra et du référencement de l’euro dans son panier de réserve, cela pourrait limiter le pouvoir de contrôle de la BCE sur l’euro, perturber le mécanisme de transmission de la politique monétaire en affectant la position des banques de la zone euro en matière de liquidités et miner le rôle international de la monnaie unique, par exemple en réduisant la demande”, a-t-il déclaré.

Cette monnaie virtuelle, non adossée à des Etats ou à des banques centrales et dont le lancement est prévu pour 2020, sera gérée par une association d’entreprises, d’organisations à but non lucratif et d’institutions universitaires.

Ce projet a fait l’objet de nombreuses critiques de la part de responsables politiques et de régulateurs financiers, qui craignent une adoption généralisée par les 2,38 milliards d’utilisateurs de Facebook, une perspective susceptible de menacer la stabilité du système monétaire international voire même la souveraineté de certains pays.

Les ministres de Finances et gouverneurs des banques centrales du G7 ont affiché mi-juillet leur volonté de ne pas permettre au projet Libra de se concrétiser tant qu’un cadre réglementaire n’aura pas été défini pour cet instrument d’ampleur potentiellement systémique.

Boris Johnson : un fou pour remplacer May

Boris Johnson : un fou pour remplacer May

Boris Johnson, semble avoir les plus grandes chances de remplacer Theresa May. C’est le plus fervent partisan du Brexit mais il a tardé à se prononcer ; pendant longtemps il s’est montré opposé à cette séparation de la Grande-Bretagne. Peu importe le projet politique pour Boris Johnson, le seul objectif est depuis longtemps d’occuper le poste de Premier ministre. Boris Johnson est sans doute aussi fou que Donald mais il est beaucoup plus cultivé. Le problème de cet enfant de l’élite britannique c’est  et que ses facéties font office d’idéologie. Curieusement ce ne serait pas forcément le plus mauvais choix car Boris Johnson est capable de dire un jour le contraire de ce qu’il affirmait la veille. Ainsi aujourd’hui il prône un départ brutal de la Grande-Bretagne le 31 octobre et sans aucune indemnité. Mais d’ici là pourrait bien changer complètement de position et trouver un compromis qui ne heurterait pas des convictions personnelles très aléatoires. Boris Johnson est surtout un personnage très fantasque avec un ego sur démesuré  qui le contraint par exemple à entretenir l’image de ce responsable volontairement mal coiffé donc échappant aux canons esthétiques des gentlemen qui représente les Britanniques. Un détail toutefois c’est toujours juste avant les photos que le comédien Boris Johnson se décoiffe. Cet individu est évidemment dangereux car il est essentiellement imprévisible. Lui-même ne sait certainement pas où il veut conduire son pays. Pour preuve son passage comme maire de Londres a été particulièrement critiqué, en outre il n’a pas laissé de bons souvenirs quand il était ministre des affaires étrangères surtout en raison de son amateurisme. Né à New York, Boris de Pfeffel Johnson a fait ses études à Eton, l’école la plus élitiste du Royaume-Uni, et au Ballio College à Oxford. Il a commencé sa carrière comme consultant en management à la City de Londres, poste qu’il a quitté au bout d’une semaine. Il est alors devenu journaliste mais le Times l’a licencié, l’accusant d’inventer des citations. C’est ça manque de fabrique : inventer des réalités. Mais le dégager ambiant en vigueur dans nombre de zones mondiales favorise l’avenue de personnages aussi fous. On a trame évidemment, mais aussi Poutine, le chef d’État chinois, le chef de l’État turc, les dirigeants iraniens, le chef d’État de la Corée du Nord autant de cinglés qui auraient davantage leur place dans des établissements psychiatriques qui a la tête d’État.

Un clavier d’ordinateur français pour remplacer, le clavier AZERTY …pourquoi pas un breton ou un corse !

Un clavier français pour remplacer, le clavier AZERTY …pourquoi  pas un breton ou un corse !

Il aura fallu  3 ans à : l’Association française de normalisation (Afnor), pour définir de nouveaux claviers spécifiques aux Français qui viserait à se substituer au  clavier international AZERTY. Une proposition surréaliste car évidemment les ordinateurs sont conçus sur des normes internationales. Par ailleurs il n’existe même plus un fabricant d’ordinateurs français. Parmi les incongruités, il faut signaler que les utilisateurs devront faire un nouvel apprentissage du clavier Bleu-Blanc-Rouge alors que beaucoup ont déjà eu d’énormes difficultés à apprendre à se servir du vivier classique AZERTY. On se demande si certaines institutions ne sont pas tombées sur la tête ;  cela d’autant plus qu’avec le temps de plus en plus de textes seront rédigés en anglais. On peut évidemment le regretter mais c’est ainsi. En outre la proposition déjà surprenante vient un peu tard avec le développement des logiciels à reconnaissance vocale. Bref l’AFNOR à une génération technologique en retard ! L’organisme qui définit les normes des objets que nous utilisons, a donc évoilé, après trois ans de réflexion, deux nouveaux claviers, deux nouvelles organisations des touches pour être précis. Sur demande du ministère de la Culture, l’Afnor a consulté des spécialistes français et internationaux de l’informatique, des fabricants, des scientifiques et des citoyens pour finalement aboutir à une nouvelle norme, joliment baptisée NF Z71-300. Le besoin de changer l’organisation des touches des claviers français peut ne pas sembler évident de prime abord. Mais le constat fait par l’Afnor est très sévère. Dans un rapport, elle estime ainsi qu’il est « presque impossible d’écrire en français correctement avec un clavier commercialisé en France ». Il faut savoir que le clavier AZERTY tel qu’on le connaît est un héritage du 19ème siècle. Il a été conçu pour les machines à écrire, de façon à ce que les marteaux des caractères ne se bloquent pas les uns les autres. La conséquence, c’est que les lettres les plus courantes se sont retrouvées très éloignées. Les deux imperfections observées en matière de Français sont certainement à imputer à bien d’autres facteurs explicatifs qu’au clavier AZERTY ! Pourquoi ne pas aussi envisager un clavier pour les Bretons ou les Alsaciens ?

 

Edouard Philippe : une posture pour remplacer Macron en 2022 ?

Edouard Philippe : une posture pour remplacer Macron en 2022 ?

 

 

Il est pour le moins curieux que Macron commence à mettre de l’eau dans son vin, en tout cas sur la forme, quand dans le même temps le Premier ministre montre sa rigidité. Bref une sorte de copier coller de Juppé. Du coup  Edouard Philippe est de plus en plus contesté au sein de la majorité présidentielle au point que certains députés La République en marche n’hésitent plus à critiquer ouvertement le style et la ligne politique du Premier ministre, jusqu’à alimenter l’idée de tensions entre lui et le président Macron. Au-delà d’éventuels tensions, Édouard Philippe est peut-être en train de se construire une posture d’éventuel candidat aux présidentielles de 2022 voire au-delà. Le problème en effet c’est que Macron n’est plus soutenu par grand monde. Il a perdu la plupart de la base électorale qui au second tour lui a permis de triompher de Marine Le Pen. La gauche l’a lâché depuis longtemps pratiquement depuis qu’il s’est affirmé comme le président des riches. La droite l’abandonne progressivement car le décalage  est trop grand entre des discours et des réformes approximatives. Aujourd’hui le socle électoral de Macron de 15 % et cela devrait être confirmé lors des élections européennes. Édouard Philippe lui pourrait valoriser sa fermeté aussi une tonalité moins méprisante que celle de Macron même s’il reste ferme sur le fond. De toute évidence la droite et le centre-droit se cherche un leader et Wauquiez ne parvient pas à incarner ce futur responsable. Notons qu’Édouard Philippe a clairement toujours affirmé qu’il n’appartenait pas à la république en marche. En clair il demeure un républicain qui pourrait éventuellement rassembler sur son nom une partie non négligeable de l’opposition de droite. D’où sans doute l’attitude très résistante du Premier ministre a accepté de lâcher du lest vis-à-vis des gilets jaunes.

Pourquoi un appel public sur le Bon coin pour remplacer Collomb ?

Pourquoi un appel public sur le Bon coin pour remplacer Collomb ?

 

Visiblement la démission surprise de Gérard Collomb constitue un véritable bourbier pour Emmanuel Macron. Difficile en tout cas de trouver un successeur à la hauteur. On pourrait imaginer la nomination d’un politique : comme Bayrou par exemple ou Borloo mais on sait que le chef de l’État se méfie de l’indépendance de politique de poids :. La preuve, il n’a pas su maîtriser les conditions de départ de Gérard Collomb. Par ailleurs les personnalités charismatiques et qui comptent politiquement se font rares autour de Macron car ce dernier a pris un soin particulier à écarter ceux qui seraient susceptible de lui faire de l’ombre. On pourrait évidemment prendre un technicien, il n’en manque pas dans les services de la police mais politiquement cela n’apporterait pas grand chose. Il faut en effet un personnage politique solide pour gérer notamment les enjeux centraux que constituent la sécurité, la crise migratoire, les violences et autres trafic de drogue dans les quartiers sensibles. Autour de lui, Macon ne peut guère compter que sur Benjamin Griveaux ou Castaner, déjà mis à toutes les sauces. , on pourrait peut-être faire une sujétion au président de la république, à savoir, comme pour la liste des candidats européenne, faire un appel public à candidature sur le Bon coin le meilleur site de vente

« La Blockchain pour remplacer les Gafa » ? (Cyril Paglino, Starchain Capital)

« La Blockchain pour remplacer les  Gafa » ? (Cyril Paglino, Starchain Capital)

 

Cyril Paglino, cofondateur de Starchain  estime possible de se libérer des GAFA grâce au Blockchain (interview la Tribune)

 

 

- Quelques mois à peine après la fermeture de votre startup Tribe, vous lancez Starchain Capital, un fonds d’investissement spécialisé dans les projets utilisant la technologie Blockchain. Pourquoi un tel changement d’activité?

CYRIL PAGLINO – Mon expérience avec Tribe m’a fait réaliser ce qu’est l’impuissance face aux géants du Net. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent sans personne pour les en empêcher. Même si ce n’est pas la seule raison de l’arrêt de Tribe, Apple a enfoncé le clou en décidant de nous expulser de l’App Store, ce qui nous a privé de notre moyen d’accéder au public. Cette expérience est un exemple parmi d’autres de la situation monopolistique des géants du Net.

Mais il existe une solution : créer un Internet décentralisé avec la technologie Blockchain, où l’on pourra bénéficier de nombreux services dont ceux qui sont aujourd’hui monopolisés par les géants du Net, sans devoir se plier à leur domination.

Le problème est que les protocoles décentralisés ne sont aujourd’hui pas au point, loin de là. C’est pour cela qu’il faut les soutenir en les finançant, car un ou plusieurs d’entre eux seront des « winners » qui changeront le monde. Starchain Capital est donc spécifiquement dédié aux protocoles décentralisés, aux crypto-actifs et à tous les projets utilisant la Blockchain, qui est, je pense, une révolution aussi importante que l’a été Internet.

Beaucoup de connaisseurs de la Blockchain estiment que la technologie est loin de sa maturité et que les premières vraies applications ne perceront que dans cinq ou dix ans. Partagez-vous cette analyse ?

Je suis parfaitement d’accord avec cette analyse. Je pense que les applis « consumer » avec la Blockchain, comme le Twitter ou le Airbnb de la Blockchain, ne seront pas là avant au moins cinq ans. Et c’est pour cela qu’il faut entrer dans le jeu dès maintenant. La situation de la Blockchain aujourd’hui est comparable à celle d’Internet avant l’arrivée de Google, Amazon et consorts. C’est-à-dire que la technologie existe, on sent bien qu’elle va tout changer, mais la révolution n’est pas encore là. Aujourd’hui, on créé des protocoles Blockchain de bas niveau. C’est comme si on mettait le parquet dans la maison mais il n’y a ni les meubles ni la peinture donc on ne peut pas encore y habiter. C’est pour cela que nous n’investissons pas encore dans les projets destinés au grand public, car pour l’heure ils ne marchent pas et c’est trop compliqué.

En revanche, nous avons déjà réalisé six investissements et nous comptons en faire une dizaine par an. On mise vraiment sur des protocoles qui pourraient exploser demain et permettre à la technologie d’atteindre son potentiel. Dans notre portefeuille, nous avons donc le navigateur web décentralisé Orchid Lab, qui pourrait être le Google de demain. Il y a aussi le protocole GPS décentralisé FOAM Protocol, le protocole Basis créé par des anciens de Google, ou encore PolkaDot par le cofondateur d’Ethereum.

Certaines de ces entreprises ont ensuite réalisé des ICO [Initial Coin Offering ou levées de fonds en crypto-monnaie, NDLR] de plus de 100 millions de dollars, ce qui prouve qu’on a eu du nez [Orchid Lab a effectué une ICO de 125 millions de dollars, NDRL]. Ce sont ce genre de boîtes qui vont créer les smart contracts et autres applications Blockchain grand-public de demain.

Y’a-t-il suffisamment de projets à financer et ne craignez-vous pas un retour sur investissement trop lointain ?

Avec mon cofondateur Andréa Riom, on sait que les premières années vont être un peu frugales. Mais il faut investir dès maintenant pour repérer les futurs champions. Même s’il existe peu de fonds spécialisés dans la Blockchain, c’est-à-dire environ 150 dans le monde contre plus de 10.000 fonds traditionnels, il y a de la concurrence pour chaque projet car peu d’ingénieurs ou de chercheurs choisissent d’explorer la Blockchain et arrivent avec une idée qui a un vrai potentiel. Je pense que les crypto-assets sont une nouvelle classe d’actifs qui nécessitent un nouveau genre d’investisseurs. Il faut se battre sur chaque deal car il y a beaucoup plus d’argent que de projets aujourd’hui.

Pourquoi faire le grand saut d’entrepreneur à investisseur ?

La Blockchain, car elle porte en elle un nouveau modèle de société, me passionne. J’achète du Bitcoin depuis 2013. J’ai investi à titre personnel dans un peu moins d’une trentaine de startups depuis cinq ans, dont certaines dans la Blockchain. Je pense que je ne suis pas si mauvais pour comprendre la tech, car j’ai repéré des boîtes qui ont aussi tapé dans l’œil, au même moment ou plus tard, de pointures comme Peter Thiel, Sequoia Capital ou encore Ashton Kutcher. Je fréquente aussi beaucoup d’investisseurs à San Francisco, donc j’ai appris à aiguiser mon œil sur les technologies et les business model.

La force de Starchain Capital c’est d’associer mon intuition, mon réseau et mon expérience d’entrepreneur avec l’expertise technique de mes associés qui sont des ingénieurs et de véritables connaisseurs de la Blockchain, Andréa Riom en tête. Les projets qu’on soutient sont portés par des pointures, cela veut dire qu’on a cette crédibilité.

De combien d’argent disposez-vous pour trouver ces pépites de la Blockchain et qui sont vos propres investisseurs ?

Starchain Capital a été officiellement lancé dans les médias en septembre, mais le fonds est né il y a un an. Plein de copains voulaient investir des petites sommes dans la Blockchain, mais ils n’y comprennent rien et ne savent pas juger des projets. J’ai donc levé 1,5 million de dollars pour gérer leur argent et c’est comme ça que le fonds s’est lancé.

J’ai aujourd’hui une quarantaine d’investisseurs, majoritairement des copains entrepreneurs et des business angels américains et français, avec un peu moins de 10 millions de dollars en gestion, et le projet de doubler la somme dans les mois à venir. Starchain Capital est pour les investisseurs téméraires, ceux qui voient plus loin que le web d’aujourd’hui et qui croient en l’émergence d’un web 3.0 décentralisé. Trois investissements sont en cours de finalisation.

Les macronistes candidats pour remplacer Ferrand : des petits bourgeois carrièristes et sans conviction

Les  macronistes candidats pour remplacer  Ferrand : des petits bourgeois carrièristes et sans conviction

Qui pour remplacer le sulfureux Richard Ferrand comme président de l’assemblée nationale. Sans doute un petit bobo, carriériste et sans grande légitimité politique et sociale. Bref des copier coller de Macron   avec la compétence et le charisme en moins. En fait on cherche un profil type Ferrand capable de cadenasser tout autant les velléités de démocratie des députés en marche. Si en plus il se monte aussi méprisant que leur patron vis-à-vis des couches défavorisées « qui coûtent un pognon dingue »  cela constituera évidemment un atout  supplémentaire. Bref on recherche un profil type adjudant chef aux convictions politiques approximatives qui a envie de faire carrière dans la politique. Il faudra aussi que comme Richard Ferrand, Kastner ou Griveaux,  il fasse preuve d’excellence dans le domaine de la courtisanerie. Les lèches bottes sont en effet très apprécié par le monarque républicain Une dizaine de députés sont candidats, ce sont tous des cadres de petit-bourgeois aux convictions molles et pour la plupart avec des relations très floues  avec l’intérêt général. Bref des opportunistes, de vrais macronistes.

 

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