Archive pour le Tag 'remboursement'

Budget 2025: Santé baisse du remboursement des médicaments

 Budget 2025: Santé  baisse du remboursement des médicaments

Le  remboursement des médicaments par la Sécurité sociale baissera de 5% l’an prochain, tout comme la prise en charge des consultations médicales, a annoncé la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq ce lundi au Sénat.

Le «dérapage» des dépenses de médicaments cette année est  «évalué à 1,2 milliard d’euros», que le gouvernement entend limiter après un «dialogue avec les industriels afin de trouver des mécanismes de compensation». La mise à contribution financière des laboratoires pharmaceutiques, via la «clause de sauvegarde» du secteur, ne serait «activée qu’en cas d’échec de la démarche», a-t-elle assuré. Son collègue des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, a ensuite précisé que les «différents leviers» à l’étude doivent permettre de «ramener à 200 millions d’euros le dépassement par rapport à la trajectoire présentée» dans le budget de la Sécu pour 2025.

 

 

Remboursement de la dette publique : la première dépense du budget de la France

Remboursement de la dette publique  : la première dépense du budget de la France

 

Une dette de 3200 milliards d’euros d’ici la fin de l’année qui Vont générer Environ 55 milliards de charge financière cette année. Du coup des 2026 le remboursement de la dette représentera le premier budget du pays. E n cause évidemment les taux d’intérêt qui demeure encore un haut niveau mais plus fondamentalement le fait que régulièrement la France accuse des déficits budgétaires qui la contraignent à emprunter un peu plus chaque année.

À noter que la charge de la dette va représenter à peu près le montant du déficit annuel sur longue période, autour de 55 milliards.

La France est en moyenne déficitaire de 57,4 milliards € par an. Alors qu’en 1974, nos administrations étaient excédentaires de 200 millions €, nous serions aujourd’hui d’après les estimations en déficit de 146,9 milliards €.

La dette s’élève ainsi à 112,5% du PIB, près d’un point de pourcentage de plus qu’à la fin 2022. La dette publique par habitant fait de la France une mauvaise élève puisqu’elle se classe 4ᵉ de ce classement avec 60.790 dollars (56.226 euros). De façon approximative chaque ménage doit donc plus de 100 000 € au titre de la dette publique, une dette évidemment impossible à rembourser….sauf par l ‘inflation et la dévaluation de fait.

Remboursement des prêts (PGE) aux entreprises prolongé jusqu’en 2026

Bercy a prorogé le dispositif d’accompagnement jusqu’à fin 2026 ( Au lieu de fin 2023), en accord avec la Banque de France et la Fédération bancaire française.

« Cela permettra de sauver certaines entreprises. J’ai toujours dit que le prêt garanti par l’Etat était là pour soutenir les entreprises, pas pour être un boulet », a déclaré Bruno Le Maire, ministre de l’Économie ce dimanche sur France 3. « Donc si certaines entreprises ont encore des difficultés à rembourser, elles peuvent continuer à rééchelonner », a-t-il poursuivi.

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Bercy a indiqué dans un communiqué que « dans leur grande majorité, les entreprises ont fait face en 2022 et 2023 au remboursement de leur PGE sans difficulté ». Le ministère estime ainsi que « plus de 50 milliards de crédits ont été intégralement remboursés sur les 107 milliards d’euros octroyés aux TPE/PME depuis 2020 ».

Les PGE ont permis de maintenir à flots la trésorerie d’entreprises mises à mal par la pandémie. Mais ces mêmes entreprises, affaiblies par cette crise puis par l’inflation, ont ainsi vu leur endettement s’alourdir parfois significativement. Et une partie d’entre elles peinent désormais à rembourser ces prêts, consentis par les banques avec des intérêts compris entre 1 et 2,5 % (coût de la garantie de l’État compris).

Selon une étude publiée mi-décembre par la Confédération des PME (CPME) après consultation des patrons de TPE-PME, 28% des entreprises ayant souscrit un PGE au moment du Covid rencontrent des difficultés accrues pour rembourser leur prêt et 3% ne parviennent plus à le rembourser, étant de fait contraintes à cesser l’activité.

De fait, comme l’indique Bercy, le dispositif de restructuration a déjà accompagné « environ 560 entreprises en 2022 et 2023 en leur permettant d’étaler le PGE sur une durée de deux à quatre années supplémentaires par rapport à l’échéancier initial ».

Avec AFP

Prêts aux entreprises (PGE) : des délais rallongés pour le remboursement

Prêts aux entreprises (PGE) : des délais rallongés pour le remboursement

le gouvernement s’apprête à rallonger encore les délais de remboursement des prêts aux entreprises. Une mesure qui s’ajoute à la prolongation d’autres visant à faire face aux conséquences de la pandémie sur certaines activités. Le  ministre de l’Économie Bruno Le Maire a détaillé les nouvelles modalités pour les prêts garantis par l’État dans un entretien accordé à RTL ce mardi.

A partir du mois de mars, les entreprises auront désormais la possibilité de décaler le premier remboursement de ce prêt contracté au début de la crise et d’étaler leurs paiements sur dix ans, a annoncé le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, mardi 4 janvier.

Ces deux nouvelles mesures s’adressent aux « quelques milliers d’entreprises (…) qui voient arriver l’échéance du printemps prochain en se disant : Je ne vais pas arriver à rembourser »a expliqué le ministre au micro de RTL.Selon lui, « 25 à 30 000 » très petites entreprises, souvent des commerçants, artisans ou restaurateurs, sont ainsi concernées. « Nous allons les aider, a assuré Bruno Le Maire. Le prêt garanti par l’Etat, qui a sauvé des dizaines de milliers d’entreprises, ne doit pas les couler au moment de leur remboursement. »

La Confédération des petites et moyennes entreprises, qui réclamait « depuis plus d’un an » l’allongement de la durée de remboursement, s’est dite « soulagée », alors qu’un certain nombre d’entrepreneurs appréhendaient les échéances de remboursement du PGE, « qui viennent se cumuler avec les remboursements de reports de charges sociales et fiscales ».

« Il est néanmoins important que cette faculté soit ouverte à toutes les entreprises, indépendamment de leur taille ou de leur secteur d’activité »a déclaré l’organisation dans un communiqué.

Quelque 697 000 entreprises ont contracté un PGE depuis mars 2020, pour un encours total de 143 milliards d’euros. Selon la Fédération bancaire française, la situation est « rassurante pour la plupart des entreprises y ayant souscrit : la moitié a déjà commencé à rembourser depuis l’été 2021, sans difficulté ».

Par ailleurs, le dispositif d’avances remboursables et de prêts bonifiés à destination des PME et entreprises de taille intermédiaire en difficulté qui n’ont pu obtenir de PGE ou ont un PGE insuffisant, a lui été prorogé de six mois, jusqu’au 30 juin 2022, selon un décret publié le 31 décembre au Journal officiel.

Fiscalité– impôt sur le revenu : rappel ou remboursement ? quand ?

Fiscalité– impôt sur le revenu : rappel ou remboursement ? quand ? 

l’administration fiscale va régulariser la situation financière des contribuables dont les revenus ont évolué.

« Si vous avez le droit à une restitution de réductions ou crédits d’impôt, par exemple. Ce remboursement sera effectué par virement sur votre compte bancaire. Il interviendra, dans la plupart des cas, soit le 20 juillet soit le 6 août 2021, selon les indications du ministère de l’économie.

En revanche, si vous avez mal déclaré vos revenus, le montant à payer sera directement prélevé sur votre compte bancaire à partir du 27 septembre 2021, en une fois s’il est inférieur ou égal à 300 €, ou en 4 fois s’il est supérieur à 300 €. Pour savoir si vous êtes concernés, vous devez vous connecter sur votre espace personnel www.impots.gouv.fr.

Impôt sur le revenu : rappel ou remboursement ? quand?

  • impôt sur le revenu : rappel ou remboursement ?

l’administration fiscale va régulariser la situation financière des contribuables dont les revenus ont évolué.

« Si vous avez le droit à une restitution de réductions ou crédits d’impôt, par exemple. Ce remboursement sera effectué par virement sur votre compte bancaire. Il interviendra, dans la plupart des cas, soit le 20 juillet soit le 6 août 2021, selon les indications du ministère de l’économie.

En revanche, si vous avez mal déclaré vos revenus, le montant à payer sera directement prélevé sur votre compte bancaire à partir du 27 septembre 2021, en une fois s’il est inférieur ou égal à 300 €, ou en 4 fois s’il est supérieur à 300 €. Pour savoir si vous êtes concernés, vous devez vous connecter sur votre espace personnel www.impots.gouv.fr.

Allongement du remboursement des PGE sur 10 ans ?

Allongement du remboursement des PGE sur 10 ans ?

Les experts et le gouvernement s’attendent  à ce que 20 ou 30 % des prêts garantis par l’État ne soient pas remboursés. Plutôt que de perdre la totalité de cet argent, 65 sénateurs proposent un étalement sur 10 ans au lieu de 5

« Lorsque les entreprises devront débuter le remboursement du Prêt Garanti par l’État, un très grand nombre d’entre elles se retrouveront dans une situation financière complexe ou seront très fortement amputées de leur capacité d’investissement », a déclaré dans un communiqué de presse le sénateur du Tarn-et-Garonne Pierre-Antoine Levi.

L’économie française vit depuis plus d’une année maintenant sous perfusion de l’État. Il est indéniable que l’Etat a pris toute sa part pour soutenir très massivement l’économie pour éviter l’effondrement. Pourtant, il serait illogique qu’il ait soutenu de façon aussi importante les entreprises pour prendre le risque aujourd’hui d’en laisser certaines péricliter à l’heure de la reprise », a ajouté Pierre-Antoine Levi.

 

Remboursement de la dette sociale des entreprises: un nouveau délai de trois ans

Remboursement de la dette sociale des entreprises: un nouveau délai de trois ans

« La dette sociale pourra être étalée pour ceux qui sont le plus en difficulté jusqu’à trois ans », a déclaré mercredi Bruno Le Maire sur CNews.

Cette dette sociale représente 12 milliards d’euros. Le ministre de l’économie prévoit un étalement qui pourra aller de 24 à 36 mois », a-t-il ajouté.

Pour les secteurs les plus affectés par la crise (tourisme, sport, culture, évènementiel), le fonds de solidarité compensera 40 % de la perte de chiffre d’affaires en juin, 30 % en juillet et 20 % en août, dans la limite d’un plafond de 20 % du chiffre d’affaires réalisé avant la crise.

Remboursement des prêts PGE : une majorité d’entreprises ont demandé un délai supplémentaire

Remboursement des prêts PGE : une majorité d’entreprises ont demandé un délai supplémentaire

comme c’était prévisible une grande partie des entreprises sera dans l’incapacité de rembourser les prêts garantis par l’État dans le délai initial. Pour preuve une majorité ont demandé et obtenu un étalement supplémentaire Plus de la moitié des quelque 670.000 entreprises ayant reçu un prêt garanti par l’État ont opté pour une année supplémentaire avant de commencer à rembourser leur crédit, a fait savoir mardi la Fédération bancaire française.

Ces prêts, lancés en urgence en mars 2020 et distribués à prix coûtant par les banques, ont bénéficié – à la date du 19 mars – à 669.883 entreprises, pour un montant de plus de 135,9 milliards d’euros, a indiqué la fédération dans un communiqué, précisant que l’essentiel avait été contracté entre avril et juillet 2020.

À ce stade, «les entreprises font le choix de la précaution: environ la moitié ont aujourd’hui sur leurs comptes bancaires l’intégralité de leur PGE ; pour autant, la plupart choisissent de rembourser le plus tard possible, et 55% optent pour l’année supplémentaire de décalage du remboursement en capital», est-il ajouté.

Dans le détail, selon les informations reçues au 26 mars et encore susceptibles d’évoluer, environ 12% prévoient de rembourser dès 2021: 5% devraient l’amortir entre 2022 et 2023, 9% entre 2024 et 2025 et 74% choisissent la durée la plus longue possible pour une fin du prêt en 2026.

Les prêts garantis par l’État avaient été lancés en mars 2020 pour soutenir la trésorerie des entreprises face à la crise sanitaire. Dans la plupart des cas, ils sont très majoritairement couverts par l’État, à 90%, et pour 10% à la charge des banques. Il était initialement prévu que les entreprises qui bénéficient de ce prêt garanti n’aient aucun remboursement à effectuer la première année, pour ensuite pouvoir le rembourser dans un délai de 5 ans maximum.

Mais face au prolongement de la crise sanitaire, les banques se sont engagées début janvier à accepter de manière systématique de reporter d’un an supplémentaire le début de remboursement de ces prêts pour les entreprises en faisant la demande. Durant cette année supplémentaire, seuls les intérêts et le coût de la garantie d’État sont alors payés.

Remboursement de la dette : le faux débat

Remboursement de la dette : le faux débat

 

 Un collectif de plus de quatre-vingt économistes et chercheurs de différents pays, parmi lesquels Daniela Gabor, Jacques Généreux, Pierre-Cyrille Hautcœur, Marc Lavoie, Thomas Porcher et Adam Tooze répondent, dans une tribune au « Monde », à la proposition de cent cinquante de leurs collègues d’annuler la dette détenue par la Banque centrale européenne.

Tribune. Alors que la sortie de la crise sanitaire n’est pas en vue, la petite musique de l’austérité commence à se faire entendre. L’Etat s’est porté au chevet d’une économie entravée par les restrictions sanitaires, mais, selon certains, il faudrait déjà rembourser la dette nouvellement contractée par des coupes dans les retraites et les services publics, ainsi que par des hausses d’impôts pour le plus grand nombre.

Rien ne serait plus mortifère. La dégradation de la situation sociale, la reconstruction de nos services publics et la nécessité urgente d’une bifurcation écologique exigent que soit lancé sans attendre un grand plan d’investissement public. Plus généralement, l’Etat doit se doter de la capacité de répondre aux besoins sociaux, écologiques et sanitaires, et cela demande des moyens.

Illusion technique

Dans cette situation, certains de nos collègues, avec qui nous partageons par ailleurs beaucoup, proposent la solution suivante : il suffirait que la Banque centrale européenne (BCE) annule les titres de dette publique qu’elle détient. Selon eux, cela permettrait de recouvrer des marges de manœuvre budgétaire, et ce, sans léser personne.

Même si cette contribution a permis d’alimenter le débat, nous ne partageons pas leur analyse.

Cette proposition revient à fétichiser le ratio dette/produit intérieur brut (PIB) alors que la signature française n’est pas menacée. Elle vide même le message d’une annulation de sa force subversive. Elle ne donne aucune marge de manœuvre nouvelle, bien au contraire. Derrière l’illusion technique, sa radicalité n’est que de façade : on n’annule pas les rapports de force d’un trait comptable. Pourquoi donc perdre du capital politique sur une telle proposition, qui détourne des enjeux de la période ?

Le terme « annulation par la BCE » frappe les imaginaires mais ne correspond pas à la réalité. Cette dette n’est pas détenue directement par la BCE, mais par les banques centrales nationales (à travers l’Eurosystème). Cela signifierait, par exemple, que la Banque de France renoncerait à sa créance sur l’Etat français. Or, le capital de la Banque de France est détenu à 100 % par l’Etat : il s’agirait donc d’annuler une dette… que nous avons envers nous-mêmes. Comment croire qu’une telle opération puisse avoir un impact réel, positif et durable sur les finances publiques ?

Pas de seuil critique

L’Etat, dont la durée de vie est illimitée, fait « rouler sa dette » : il réemprunte afin de rembourser les titres arrivant à échéance. La question centrale est donc celle du refinancement, c’est-à-dire les conditions des nouveaux emprunts, et en particulier des taux d’intérêt qui peuvent varier pour des raisons institutionnelles, économiques et politiques. Or, les taux sur la dette souveraine française sont négatifs pour les durées d’emprunt en dessous de vingt ans, et proches de zéro au-delà.

Remboursement des prêts garantis par l’État: le doute des banques

Remboursement des prêts garantis par l’État: le doute des banques

 

Il est clair que nombre de remboursements des prêts garantis par l’État ne pourront être honorés et les banques commencent à s’en inquiéter. Certes 80 % sont garantis par l’État. Reste 20 % qui pourraient faire grossir les créances douteuses et pour parler plus vulgairement les actifs pourris.

 

Il y a bien entendu les secteurs dont  l’activité est pratiquement interdite depuis environ un an mais aussi nombre d’entreprises d’autres secteurs qui ont été sous perfusion financière mais dont le chiffre d’affaires et le résultat sont tellement dramatiques qu’ils vont mettre en cause l’existence même des sociétés.

 

Selon la Fédération bancaire française, les banques avaient prévu de revenir vers leurs clients deux à quatre mois avant la date anniversaire de la souscription du PGE. D’où les relances actuelles. «Les demandes de remboursement du PGE ne font que commencer. Or beaucoup de chefs d’entreprise ont consommé leur prêt, dans les loyers notamment. Ils sont très inquiets», confie Francis Palombi, président de la Confédération

Prolongation du remboursement des prêts PGE ?

Prolongation remboursement des prêts PGE ?

 

Les entreprises peuvent bénéficier garanti par l’État et n’ont aucun remboursement à effectuer la première année, puis il est remboursable dans un délai de 5 ans maximum. C’est cette première année blanche qui pourrait être doublée si la France obtient gain de cause auprès de la Commission. 

Quelque 590.000 PGE ont déjà été distribués, pour un montant total de 122 milliards d’euros, dont la moitié pendant le confinement, d’après les chiffres communiqués par Bercy début octobre. Majoritairement (95%) pour des TPE et PME.

Dans le cadre de ces PGE, les entreprises ont emprunté auprès des banques ces derniers mois à un taux de 0,25% pour un an. Les plafonds sont ensuite fixés à entre 1 à 1,5 % pour des PGE remboursés en 2022 ou 2023 et entre 2 à 2,5 % pour des PGE remboursés en 2024, 2025 et 2026. Les entreprises peuvent librement lisser le remboursement des prêts garantis par l’État sur une période maximale de 6 ans, comme le prévoit la loi de finances rectificatives du 23 mars 2020.

Trou de la sécu : LE REMBOURSEMENT DE LA DETTE est planifié !!! (OLIVIER VÉRAN)

Trou de la sécu : LE REMBOURSEMENT DE LA DETTE est planifié !!! (OLIVIER VÉRAN)

Olivier Véran  fait parti de cette catégorie de socialistes pour qui le délire verbal compense le vide du contenu. Il peut ainsi parler des heures et des heures et presque tous les jours pour tout dire et le contraire. Ce qu’il a fait depuis qu’il a pris la tête du ministère de la santé. Il vient d’affirmer avec une grande autorité que le déficit de la sécurité sociale été planifiée. Comment ? on n’en sait rien évidemment car interrogé sur la question il dit avoir chargé le Haut conseil pour la protection de l’assurance-maladie de faire des propositions. Notons que le trou de la sécu recommence à se creuser de façon dramatique avec environ un déficit de leur de 45 milliards pour la seule année 2020 et des projections de déficit de 20 milliards encore pendant plusieurs années. En plus d’affirmer que le gouvernement dispose des ressources pour planifier ce remboursement est sans augmenter les impôts ! Comment? Sur ce point, le ministre reste évasif évoquant les pistes des réformes en cours comme celle des retraites « qui peut être une piste ».  Notons qu’on a abandonné la réforme paramétrique (financière) de la réforme des retraites renvoyées au-delà de 2022.

« Dans les prochains mois, vous aurez des réponses mais sachez que d’ores et déjà que nous avons planifié le remboursement de la dette sociale et que nous avons les ressources qui existent déjà sans augmenter les impôts », souligne le ministre.

«Remboursement de la dette : par l’impôt ou l’inflation ? »

 «Remboursement de la dette : par l’impôt ou l’inflation ? »

 

 

« qui va rembourser les énormes dettes découlant de la crise ? C’est la question à laquelle s’efforce de répondre -timidement par rapport à l’inflation- – l’ancienne Ancienne associée-gérante de la banque Rothschild, Anne-Laure Kiechel dans un interview de l’Opinion ; elle a conseillé le gouvernement grec dirigé par Alexis Tsipras dans le cadre du suivi du plan d’aide financière à la Grèce. Elle a lancé sa structure indépendante Global Sovereign Advisory, qui compte une vingtaine de mandats de différents gouvernements, et la première chaire en Europe consacrée à la dette souveraine, à Sciences Po.

Que pensez-vous du résultat du dernier Conseil européen ?

Le Fonds de relance européen a fait l’objet d’un consensus dans son principe lors du dernier Conseil européen. Il n’exclut pas a priori les propositions italienne et espagnole portant respectivement sur l’émission de coronabonds ou d’une dette perpétuelle et s’ajoutera aux 540 millions d’euros déjà mobilisés via le Mécanisme européen de stabilité, la Banque européenne d’investissement et la Commission. Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE ont ainsi chargé, jeudi dernier, la Commission européenne d’analyser avec précision les besoins afin de proposer dès que possible des modalités techniques pour ce fonds (montant, financement, répartition) permettant une relance commune à la hauteur des enjeux de la crise. Si le plan atteint les 1 000 à 1 500 milliards, la Commission ou un autre véhicule devront lever de la dette sans se limiter au seul budget européen et selon des modalités qui ne sont pas encore arrêtées.

La proposition de la France de mélanger aux prêts des subventions pour les régions les plus touchées, notamment dans les pays du sud, doit également encore faire son chemin. La proposition espagnole de dette perpétuelle pour financer un fonds de relance de 1 500 milliards a également été remarquée.

Voyez-vous l’Italie comme une bombe à retardement politique et économique pour l’UE ?

L’Italie fait nation durant cette crise. La cote de confiance des Italiens en leur gouvernement a ainsi gagné plus de 15 points. En revanche, l’Italie a le sentiment d’être délaissée par ses partenaires européens, et les excuses de la présidente de la Commission européenne n’y ont rien changé. Dans un contexte de très faible croissance l’an dernier (0,2 %), la dette italienne, qui est déjà de plus de 134 % du PIB et qui atteindra très vite cette année 156 points de PIB, est un sujet croissant d’inquiétude. Certes, la BCE rachètera massivement cette dette, au moins jusqu’à la fin de l’année. Mais pour l’avenir, le Fonds de relance européen devra aider à assurer la soutenabilité de l’économie italienne et à répondre à cette attente forte de solidarité.

« Si chaque pays est confronté à des situations particulières car chaque économie est différente, on distingue une séquence commune de réponse à la crise »

Quels conseils donnez-vous actuellement aux pays qui sont vos clients ?

Nous travaillons actuellement avec une vingtaine de pays sur tous les continents. Leur première priorité est évidemment sanitaire. Pour le reste, si chaque pays est confronté à des situations particulières car chaque économie est différente, on distingue une séquence commune de trois phases de réponse à la crise.

Tout d’abord, une phase de liquidité, c’est-à-dire de soutien direct aux acteurs économiques pour qu’ils ne disparaissent pas, ainsi qu’aux ménages pour préserver leurs revenus. Cette phase implique parfois des mesures de contrôles des prix, des soutiens massifs aux entreprises comme dans le secteur aérien en France, voire des plans de nationalisations. Le recours au chômage partiel et les prêts garantis par l’État sont évidemment emblématiques de cette phase, tout comme le revenu universel qui va être lancé en Espagne ou la « monnaie hélicoptère ​» utilisée aux États-Unis.

Ensuite, une phase de solvabilité qui s’attachera à assurer ou à rétablir la soutenabilité des dettes – donc une phase de transition. Les mesures d’urgence seront progressivement à adapter tandis que les entreprises reprendront leur activité. L’Etat devra les accompagner avec un filet de sécurité pour limiter, autant que faire se peut, les licenciements dont certains seront malheureusement inévitables. L’Etat devra accompagner les citoyens dans cette situation précaire en travaillant à amorcer le troisième temps, créateur d’emplois, le plus rapidement possible.

Enfin, le temps de la reprise viendra. Ce sera aussi celui des choix qui seront à arrêter en fonction de la société que nous voulons. Quelles activités relancer et quelles chaînes de valeur relocaliser pour assurer plus d’autonomie stratégique dans un monde toujours plus incertain ? Faudra-t-il développer de nouveaux métiers, par exemple dans le domaine du soutien aux personnes âgées à domicile ou du numérique ​?

Les instruments de dettes et les entités qui les émettront devront être adaptés aux différentes étapes, de même que les plans de relance qui devront être cohérents pour créer durablement plus d’emplois.

« Le temps de la reprise viendra. Ce sera celui des choix à arrêter en fonction de la société que nous voulons. Quelles activités relancer, quelles chaînes de valeur relocaliser ? »

Qui va payer les dettes demain ?

La question de la dette mondiale mérite une mise en perspective. La dette était déjà difficilement soutenable avant la crise. Début 2020, elle dépassait 320 % du PIB mondial, soit 257 000 milliards de dollars, ce qui représente 50 % de plus qu’en 2008 en raison de taux d’intérêt anormalement bas. Or, les premières mesures budgétaires adoptées par les Etats dans le monde viennent d’ajouter, en seulement quelques semaines, 8 000 milliards de dollars à ce niveau déjà élevé de dette mondiale.

Dans ce contexte, l’accord trouvé par le G20 le 15 avril dernier ne peut être que salué car le remboursement de cette dette ne doit pas passer avant les mesures d’urgence dans les pays en développement. Il prévoit une suspension des échéances de dette pour les pays à bas revenus jusqu’à la fin de l’année et a marqué une avancée historique puisqu’il concerne le Club de Paris comme la Chine, les autorités gouvernementales comme les créanciers privés. Cependant, ses modalités pratiques demandent encore à être clarifiées et nous accompagnons en ce moment de nombreux Etats afin qu’ils puissent bénéficier de ces mesures pour consacrer plus de moyens à leur lutte contre la pandémie.

Il faudra aussi, le moment venu, d’une manière ou d’une autre, se poser la question de l’opportunité de l’effacement d’une partie de ces dettes qui seront devenues, après la crise, probablement dans au moins une quarantaine de pays émergents ou en développement, insoutenables.

Est-ce que dans les autres pays, on remboursera par l’inflation, par l’impôt ​? Sur quels agents cela pèsera-t-il ​​? Il faudra décider du partage de ce fardeau et ne pas le faire derrière des portes closes. »

Lunettes et prothèses auditives et dentaires : remboursement pas avant 2022

Lunettes et prothèses auditives et dentaires : remboursement pas avant 2022

 

Finalement ce n’est peut-être qu’en fin de mandat que lunettes et prothèses auditives et dentaires   pourraient être remboursées comme l’avait promis Macron dans sa campagne électorale. En cause le cout très sous-estimé et qui pourrait dépasser les 5 milliards D’ici 2022, les prothèses dentaires et auditives ainsi que les lunettes seront remboursées par l’Assurance maladie, cependant réaffirmé  ce lundi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, précisant que des annonces seront faites d’ici juin. Il s’agit d’une promesse de campagne d’Emmanuel Macron.  « L’objectif, c’est d’arriver à élaborer une feuille de route de mise en place du « reste à charge zéro » dans ces trois filières pour le mois de juin, avec une annonce qui pourrait être faite en juin de la façon dont ça va se mettre en place », a confié la ministre sur Public Sénat. Le dentaire pourrait être le premier domaine à profiter de ce remboursement, étant donné que les négociations pourraient être bouclées en premier. « Ça ne sera pas le même calendrier pour le dentaire, l’optique et les audioprothèses », a prévenu la ministre. « Les trois filières sont traitées de façon très différente parce qu’elles posent des questions différentes de répartition des marges entre les différentes professions impliquées », a-elle justifié. « Les filières d’audioprothèses et d’optique sont plus complexes, il y a plus d’intervenants et donc il faut bien démembrer ce que fait chacun à chaque étape et voir où nous avons des marges de manœuvre », a-t-elle poursuivi, affirmant que « la promesse sera tenue ».

 

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