Archive pour le Tag 'remaniement'

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Remaniement ministériel : un appel par pôle emploi ?

Remaniement ministériel : un appel par pôle emploi ?

Le remaniement ministériel doit avoir lieu mais il n’est pas aussi facile qu’il y paraît de trouver des candidats qui répondent aux critères exigés. Du coup on se demande si une offre  ne sera pas bientôt diffusée par Pôle emploi. Parmi les critères, il y a la compétence et la transparence financière des candidats. C’est surtout ce dernier critère qui pose problème. En effet dans le vivier des oligarques figurent surtout des petits bourgeois bien installés dans la vie et qui ont tendance comme tout les élus  nationaux à sous-estimer leur patrimoine quand ce n’est pas comme Cahuzac à pratiquer l’évasion fiscale ou comme Thomas Thévenot à pratiquer l’oubli fiscal. D’après les milieux peu informés, on n’aurait donc du mal à trouver des candidats qui remplissent les deux principaux critères. Finalement il se pourrait qu’on renonce aux critères de compétence comme on l’a fait pour la plupart des ministres actuellement en place par contre il faudrait quand même trouver de futurs ministres à peu près honnêtes. C’est pourquoi François Hollande et Manuel Valls transmettent  de très longues listes à Jean-Louis Nadal président de la Haute autorité en charge de vérifier la transparence financière des candidats à l’emploi de ministre  Ensuite, la Haute Autorité reprend les déclarations de patrimoines et d’intérêts de ce futur éventuel promu. Contrôle rapide, formel mais surtout très confidentiel. Selon nos informations, l’institution a déjà relayé au couple exécutif « des inquiétudes » concernant tel ou tel futur ministre. Des suspicions de fraude transmises à l’Élysée ou à Matignon. « Nous ne mettons pas notre veto, mais cherchons à éviter une nouvelle affaire Thévenoud« , déclare certaines sources à RTL. On voit bien que la préoccupation relative à la compétence n’est pas la première priorité. Dommage on aurait pu lancer un appel d’offres via Pôle emploi et envisager  par exemple de mettre un chômeur pour s’occuper du chômage. Au lieu de mettre une oligarque, ancienne fonctionnaire,  qui n’a pratiquement jamais travaillé dans le privé.

Les Français pour un remaniement ministériel dont ils n’attendent pas grand-chose

Les Français pour un remaniement ministériel dont ils n’attendent pas grand-chose

Une majorité semble se dégager pour un remaniement ministériel. Dans le sondage,  les Français voudraient conserver Valls, Macron, Cazeneuve, et Jean-Yves le Drian. Pour autant les Français n’attendent pas grand-chose de ce gouvernement. Et d’une certaine manière les carottes paraissent cuites pour Hollande dont la popularité est scotchée autour de 20 %.  Selon l’enquête réalisée pour Orange et iTELE, 54% des Français pensent que « François Hollande devrait faire un remaniement ministériel », 41% pensant l’inverse et 5% ne se prononçant pas. Parmi les sondés, les sympathisants FN (84%) et LR (66%) sont particulièrement nombreux à désirer un remaniement, un souhait également majoritaire chez les sympathisants de la gauche du PS (55%).  En revanche, bien que l’entrée de personnalités écologistes au gouvernement soit évoquée, les sympathisants EELV (52%) sont majoritairement opposés à un remaniement, tout comme les deux tiers des sympathisants PS (67%). Seule personnalité politique à trouver grâce aux yeux des Français : Manuel Valls. Puisque d’après l’étude, 60% des Français ne souhaitent pas changer de premier ministre. Cette idée est rejetée par la quasi-totalité des sympathisants PS (85%) mais également par les deux tiers des sympathisants de droite (67%).  Ces résultats sont très différents de ceux observés en mars 2014, à la veille de l’intronisation du locataire de Matignon. À l’époque une très nette majorité de Français approuvait l’idée d’un remaniement ministériel (79%) et appelait de ses vœux la démission de Jean-Marc Ayrault (69%). Interrogés sur l’opinion qu’ils ont à l’égard des ministres, les Français placent sur le podium Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian et Bernard Cazeneuve (avec respectivement 54, 52 et 52% de bonnes opinions).   En queue (parmi ceux qui ont été testés), on trouve Marisol Touraine, Myriam El Khomri et Patrick Kanner (26, 23 et 22%). Très clivante, la garde des Sceaux Christiane Taubira est appréciée de la gauche (69%) mais est très décriée par la droite (10%). L’architecte de la loi sur le mariage pour tous recueille en moyenne 31% de bonnes opinions.

Remaniement : jeu de chaises musicales

Remaniement : jeu de chaises musicales

Il paraît de plus en plus vraisemblable qu’on assistera à un remaniement prochain du fait notamment du départ de Laurent Fabius pour le conseil constitutionnel dont il pourrait prendre la présidence (au grand dam de Lionel Jospin qui espérait la place). Par ailleurs le portefeuille de Macron pourrait être élargi aux finances, ce qui impliquerait un changement de portefeuille pour Sapin. Il n’est pas exclu non plus que Christiane Taubira glisse à la culture. À l’Élysée, François Hollande s’interroge donc sur ces mutations : l’ancien chef de la diplomatie Hubert Védrine pour son expérience? Le ministre des Finances, Michel Sapin, afin de permettre à Emmanuel Macron d’élargir son périmètre? La présidente de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée, Élisabeth Guigou, pour son expertise et pour la parité? Le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, Matthias Feckl, jugé prometteur et gage de renouvellement? Seule candidate non déclarée à faire l’unanimité contre elle parmi les diplomates : Ségolène Royal. En attendant le départ de Laurent Fabius, les membres de son cabinet ce recasent.  Trois de ses plus proches conseillers pourraient se voir affecter à l’ambassade de France en Inde, à la direction stratégique de la DGSE et au consulat général de New York tandis que le directeur de cabinet d’Annick Girardin au Développement international vient de rejoindre la direction de Total.

 

Mini mini remaniement gouvernementale

Mini mini remaniement gouvernementale

 

Cette fois il n’y aura pas un grand jeu de chaises musicales car la défaite de la gauche aux régionales est d’une telle ampleur qu’il faudrait balayer tout le gouvernement ; du coup, Hollande veut discrètement enjamber des événements dont d’ailleurs il s’est  habilement abstenu de parler. Pas de mouvement de chaises musicales mais simplement un ou deux strapontins qui vont changer de titulaire. Sylvia Pinel qui visiblement s’ennuie au gouvernement pourrait être remplacée au gouvernement par Jean-Michel Baylet. Il faut bien convenir que le bilan de ce gouvernement en matière de logement et catastrophique et le secteur du bâtiment et de la construction connaît une crise sans précédent (même si on constate une légère amélioration serbe ces derniers mois). Hollande avait promis 500 000 logements et neuf parents heure on sera encore sous la barre des 400 000 La ministre du Logement Sylvia Pinel, qui devrait être élue première vice-présidente de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées le 4 janvier, pourrait quitter le gouvernement « fin janvier », a-t-on indiqué jeudi à son parti, le PRG, ce qui obligerait le Premier ministre Manuel Valls à opérer un remaniement technique. Elle pourrait être remplacée par Jean-Michel Baylet. Hollande et Valls pourraient peut-être aussi en profiter pour offrir un strapontin à un écolo histoire de diviser encore un peu plus un mouvement en perdition électorale.

Gouvernement : remaniement pour quoi faire ? Rien

Gouvernement :  remaniement pour quoi faire ? Rien

 

 

Heureusement qu’il aura un remaniement aujourd’hui sinon nous n’aurions sans doute jamais connu le nom des ministres qu’on remplace à savoir Carole Delga, secrétaire d’Etat au Commerce, à l’Artisanat, à la Consommation et à l’Economie sociale et solidaire, et Geneviève Fioraso, ancienne ministre de quelque chose. On se demande à quoi sert cette horde de ministres ? A rien sinon qu’à équilibrer les tendance politiques et récompenser les copains  car on pourraiat mieux fonctionner uen gouvernement avec deux tiers de ministres en moins ( pensez cependant aux retraites qui vont avec !!). un remaniement ministériel « technique » aurait lieu mercredi pour remplacer deux secrétaires d’Etat.   »On le fera demain », a-t-il déclaré sur TF1.   »C’est un ajustement, comme on dit, technique, ce n’est pas un bouleversement des équilibres du gouvernement », a-t-il ajouté. « L’équipe que j’anime reste en place pour poursuivre le travail que le président de la République nous a assigné. »  Manuel Valls a ajouté qu’il était « toujours possible » qu’un remaniement plus vaste ait lieu d’ici la fin du quinquennat, en 2017.  Le remaniement de mercredi concerne Carole Delga, secrétaire d’Etat au Commerce, à l’Artisanat, à la Consommation et à l’Economie sociale et solidaire, qui est la candidate du Parti socialiste pour les élections régionales de décembre en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.  Il s’agit également de remplacer Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat chargée de la Recherche et l’Enseignement supérieur, qui a quitté le gouvernement en mars pour des raisons de santé.

Gouvernement : mini remaniement

Gouvernement : mini  remaniement

Pas vraiment un remaniement mais un tout petit changement avec deux ou trois sorties  et autant d’entrées. Sans doute des femmes comme nouvelles ministres pour souligner la parité et peut-être  une  écolo pour resserrer les rangs de la gauche mais ce n’est pas certain. De toute manière ce gouvernement est condamné à s’user progressivement jusqu’aux régionales ( où une novelle défaite est programmée) et il seraiat prématuré de jouer la carte du vrai changement qui interviendra donc après ces élections.  Comme prévu, un mini-remaniement du gouvernement devrait avoir lieu courant juin. L’AFP, qui cite plusieurs sources concordantes, affirme que ces changements interviendront d’ici à jeudi.  »Il est probable que ce remaniement ait lieu mardi après-midi… ou alors mercredi », a-t-on affirmé de source gouvernementale. « A priori un remaniement très limité avec deux entrants et deux sortants », a-t-on ajouté de même source. Une autre source gouvernementale évoquait pour sa part « mercredi ». Ce remaniement « technique », selon l’AFP, est destiné à remplacer le poste vacant de l’Enseignement supérieur et le poste de Carole Delga, secrétaire d’Etat chargée du Commerce, qui veut se consacrer aux régionales. Une source confirme l’entrée de « deux femmes, poste pour poste, dont les noms n’étaient pas tranchés au moment du congrès socialiste de Poitiers » ce week-end.Carole Delga (Commerce, Artisanat, Consommation) avait publiquement évoqué « mi-juin », comme date de son départ pour mener campagne pour les régionales de décembre en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Geneviève Fioraso avait démissionné en mars de son secrétarait d’Etat (Enseignement et Recherche) pour raisons de santé.  »Il n’y aura pas de changement entre les postes de ministres », a assuré un ministre.

Gouvernement « Le remaniement pas urgent »’ (Valls )

Gouvernement   »Le remaniement pas urgent »’ (Valls )

Valls essaye de se rassurer en déclarant que le remaniement n’est pas urgent ; en fait il l’est car Valls ne dispose plus de majorité au parlement. Au minimum il lui faudra intégrer des écolos et sans doute aussi quelques frondeurs. Pas un changement radical de composition mais sans doute la pédale douce sur les réformes. Valls a beau affirmer le contraire, il devra composer avec son nouveau gouvernement même remanié à la marge. Curieux d’ailleurs cette déclaration de Valls vis-à-vis des écolos qu’il a fusillé lors du congrès de la FNSEA. Le signe sans doute que ce brusque changement d’attitude vient de l’Elysée. Valls mangera sans doute son chapeau mais il restera, sans doute jusqu’aux régionales. A deux jours de son anniversaire à Matignon, Manuel Valls affiche donc  son « immense détermination » à poursuivre les réformes et à faire voter des « lois de gauche ».   »La campagne d’entre-deux-tours a viré plus à une confrontation entre la droite et la gauche, l’UMP et le PS, Nicolas Sarkozy et moi. » Manuel Valls se réjouit auprès du JDD à paraître dimanche après la campagne des élections départementales. Le Premier ministre estime que les socialistes ont plutôt bien résisté et même qu’ils ont réalisé une « performance » au premier tour. Manuel Valls se focalise en fait désormais sur l’après. Un remaniement, comme annoncé auparavant? Non, juste un ajustement technique. Il prévient :  »Il n’y aura pas de zigzag. Le remaniement n’est pas l’urgence. Le cap sera maintenu. » « Peut-on s’ouvrir à d’autres et notamment aux écologistes? C’est à eux d’en décider », affirme le Premier ministre. Pas de changement de ligne, donc, mais de légères réorientations : « La cohérence et la cohésion sont essentielles. Des débats peuvent être ouverts. Il faut soutenir davantage l’investissement public et privé, donner des signes de confiance pour les PME, être à l’écoute de la France qui souffre. De grandes lois de gauche seront votées », annonce-t-il.

 

Lundi, remaniement gadget pour masquer les municipales

Lundi,  remaniement gadget pour masquer les municipales

Sans doute un remaniement gadget dés lundi pour vite faire oublier le désaveu des municipales. Pas un vrai remaniement mais une sorte de jeu de chaises musicales avec dosage, compromis et flou, bref un remaniement à la sauce Hollandaise. De toute manière pas question de changer de politique ; il faudra d’après le PS juste un petit poil de justice sociale. Une sorte de vernis pour emballer des orientations qui mène pourtant dans le mur. Les leçons de ce scrutin catastrophique devraient donc être vite tirées par le chef de l’Etat. Il exclut cependant tout changement de cap économique et social, exigé par une partie de la gauche.  Son entourage a admis durant l’entre-deux tours qu’il y avait « des corrections à apporter  » et qu’il fallait « être plus efficaces, plus rapides et mieux organisés ».  A une semaine de la reprise des travaux parlementaires, M. Hollande devrait, dans ces conditions, remanier assez vite pour tourner la page de ces municipales et mettre sur les rails les réformes promises depuis le début de l’année. Le remaniement pourrait intervenir dès lundi, mardi étant le 1er avril et l’agenda gouvernemental s’annonçant chargé à partir de mercredi.  Lundi, le président de la République recevra à 10H00 Manuel Valls, le populaire ministre de l’Intérieur qui pourrait être nommé Premier ministre. Il déjeunera ensuite à 13H00 avec Jean-Marc Ayrault, selon l’agenda communiqué par l’Elysée. MM. Ayrault et Valls, plus que jamais rivaux pour Matignon, se verront eux en tête-à-tête à 08H30, comme tous les lundis.  Jean-Marc Ayrault, dont une écrasante majorité de Français souhaite le départ de Matignon, est plus que jamais sur la sellette.  Sonné après le premier tour, il est désormais décidé à vendre chèrement sa peau. Il veut rester au moins jusqu’aux régionales de mars 2015, avant que François Hollande choisisse un Premier ministre pour préparer l’échéance présidentielle de 2017.  Dimanche en fin de journée, M. Ayrault a multiplié les rendez-vous à Matignon avec des ministres, dont Najat Vallaud-Belkacem (porte-parole du gouvernement), Pierre Moscovici (Economie) ou Benoît Hamon (Economie solidaire). Une manière d’essayer de montrer qu’il n’est pas sur le départ et prépare un gouvernement Ayrault 3.  Il a attendu 22H00, quand TF1 et France 2 avaient achevé leur soirée électorale, pour s’exprimer et dire qu’il prenait « toute sa part » dans cet échec électoral.  Pour réussir, « nous avons besoin d’une équipe gouvernementale efficace et soudée et d’une majorité rassemblée » avec l’ensemble de ses composantes, a-t-il détaillé. « Déterminé, passionné », il n’a pas semblé démissionnaire.  Ses meilleurs arguments sont ses rapports de confiance avec le chef de l’Etat, le soutien des partenaires écologistes et sa capacité à encaisser les coups.  M. Ayrault participe aussi en première ligne à l’élaboration du pacte de responsabilité, une baisse du coût du travail liée à des économies ambitieuses qui sera présentée dans les toutes prochaines semaines. M. Hollande, qui a échoué à inverser la courbe du chômage à la fin de l’année dernière, mise beaucoup sur ce pacte, considéré comme un tournant du quinquennat.  Plusieurs poids lourds de la majorité militent cependant pour le remplacement de celui qui bat des records d’impopularité par Manuel Valls, ou Laurent Fabius, pour son expérience, tous deux appréciés des Français et jugés plus solides.  Dimanche soir sur les plateaux télévisés, les membres du gouvernement n’ont pas voulu insulter l’avenir et se sont bien gardés d’évoquer ce remaniement, qui est une prérogative du chef de l’Etat.  Pierre Moscovici s’est contenté de l’élément de langage relayé par tous ses collègues: le gouvernement ne « restera pas sourd » au message des électeurs.   »Le vrai sujet, c’est la politique du gouvernement », a botté en touche la ministre écologiste, Cécile Duflot. « A cet instant, il n’y a pas de remaniement. La question n’étant pas posée, je n’y réponds pas », a esquivé celle qui ne cache pas ses désaccords politiques avec M. Valls.  Ségolène Royal, donnée entrante dans un futur gouvernement, a appelé à « parler un peu moins du remaniement et un peu plus de ce que les Français attendent, c’est-à-dire l’amélioration de la vie quotidienne ». Elle a cependant fait des offres de services en vantant son « énergie pour (son) pays ».

 

Hollande va annoncer, le remaniement, la mesure fiscale aux ménages et le pacte de responsabilité

Hollande va annoncer, le remaniement, la mesure fiscale aux ménages et le pacte de responsabilité

 

Au lendemain du second tour des municipales Hollande veut reprendre la main en annonçant sans doute un remaniement gouvernemental, le pacte de responsabilité et une mesure fiscale pour les ménages. Il pourrait auusi évoquer les 50 milliards d’économies mais en demeurant relativement dans le flou. A cette fin, il a modifié son calendrier en annulant la visite du chef d’Etat tunisien prévue la semaine prochaine.  L’objectif est de redresser la barre de popularité bloquée à 20% des électeurs tant pour le PS que pour Hollande lui-même. Cela avant les européennes où le PS pourrait bien arriver en troisième position derrière l’UMP et le FN. Des européennes particulièrement dangereuses pour la gauche car au rejet de la politique intérieure du gouvernement vont s’ajouter le scepticisme et l’opposition à l’Europe actuelle. Hollande doit donc se bouger car si la défaite aux européennes devait être catastrophique il n’aurait plus d’autre solution que de dissoudre l’assemblée. Autant dire que son mandat prendrait fin même si institutionnellement il demeurerait en place. Hollande est condamné à réagir avec vigueur et  dans l’urgence, ce qu’il déteste par dessus tout, lui l’homme du consensus mou et de la concertation éteignoir. Après les résultats du premier tour l’Elysée et la cohorte de conseillers se sont réveillés avec la gueule de bois. De fait ils ont largement sous-estimé le mécontentement voire la colère dans le pays. Désormais ce sont les élus locaux du PS qui se montrent les plus vindicatifs pour obtenir le réveil de l’Elysée et qui n’hésitent plus à critiquer la politique du gouvernement. Il est probable qu’Hollande annoncera auusi d’autres gadgets pour meubler son intervention la semaine prochaine en particulier la stabilisation du chômage qui pourrait être constaté dès aujourd’hui.

Remaniement après les élections

Remaniement après les élections

 

France Info annonce comme un scoop le remaniement après les élections. On s’en doutait car après la déculottée historique que va prendre le PS, surtout aux européennes, il faudra sauver les meubles. La perspective de ce changement de gouvernement a d’ailleurs suscité chez Ayrault de nouvelles velléités de relancer sa promesse de remise à plat fiscale. Cette fameuse reforme fiscale qui lui avait permis de sauver son poste et de mettre en peu sous l’étouffoir médiatique le ralbol fiscal. Le gouvernement Ayrault pourrait être remanié entre la fin du mois de mars et la fin du mois de juin, à l’occasion  de la mise en œuvre du fameux pacte de responsabilité que François Hollande a décliné lors de sa conférence de presse indique France info qui précise encore.  « Le chef de l’Etat a annoncé qu’il engagerait la responsabilité de son gouvernement et c’est l’occasion rêvée estime certains dans l’entourage de François Hollande de lancer l’an II du quinquennat avec une équipe renouvelée. François Hollande a un plan bien précis. C’est un ministre proche du président qui décrit le tableau. Son pacte avec les entreprises doit être finalisé au cours d’une grande conférence sociale entre la fin du mois de mars et la fin du mois de juin. On sera alors après les élections municipales et européennes et c’est justement la fenêtre de tir évoquée pour un éventuel remaniement. Aujourd’hui, ce plan se précise car le chef de l’Etat espère lancer le pacte de responsabilité le plus vite possible. C’est indispensable s’il veut susciter la confiance des patrons et créer de l’emploi. L’idée, c’est donc de remanier, de prononcer dans la foulée un discours de politique générale qui décline le pacte de responsabilité et d’engager ensuite la responsabilité du gouvernement.  République pourrait faire d’une pierre deux coups, en déclenchant l’an 2 du quinquennat grâce à son pacte de responsabilité. ». Rien vraiment nouveau dans cette analyse qui oublie notamment le fait que l’ampleur de la défaite de Hollande aux élections pourrait aussi le conduire à dissoudre l’assemblée. Dommage France info est l’un des rares médias à faire un peu son métier.

Sondage Remaniement : Valls, Borloo, Gallois et Bayrou favoris

Sondage Remaniement : Valls, Borloo, Gallois et Bayrou  favoris

 

Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, le président du parti centriste UDI Jean-Louis Borloo, l’ancien patron d’EADS Louis Gallois se détachent parmi les personnalités qui devraient faire partie d’un gouvernement remanié, selon un sondage BVA publié jeudi sur leparisien.fr. Cité par 53% des personnes interrogées, Manuel Valls arrive largement en tête des ministres actuels « sur lesquels il faudrait le plus s’appuyer pour le futur gouvernement », selon cette étude d’opinion. Il devance son collègue du quai d’Orsay Laurent Fabius (27%), celui de l’Emploi Michel Sapin (24%), la garde des Sceaux Christiane Taubira (21%), le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg (20%) ou encore le patron de Bercy Pierre Moscovici (17%). Parmi les personnalités qui ne sont pas au gouvernement mais qui « pourraient faire un bon ministre de François Hollande », Jean-Louis Borloo est cité par 44%. Il devance Louis Gallois, le commissaire général à l’investissement, qui recueille 42%, l’autre leader centriste François Bayrou obtenant 38%. Viennent ensuite les maires socialistes de Lille Martine Aubry (34%) et de Paris Bertrand Delanoë (33%), l’ancienne ministre Elisabeth Guigou (31%) ou encore l’ex-candidate PS à la présidentielle Ségolène Royal et le leader écologiste Daniel Cohn-Bendit (29% chacun).

Hollande : un remaniement ou un rapiècement ?

Hollande : un remaniement ou un rapiècement ?

 

Comme souvent Hollande va faire du bricolage ;  on change mais pas trop, un pas en avant, un pas en arrière. Un changement de gouvernement mais avec le même Premier ministre, un changement mais avec la même politique ; En gros,  on fait du neuf avec du vieux. On réduit seulement le nombre de ministre, (on peu il y en a 38 là où il n’en faudrait même pas la moitié !), quelques ministres changent de portefeuilles, quelques nouveaux. Bref pas vraiment de changement. En fait, le calendrier s’emballe car la popularité de Hollande est au plus bas et surtout les résultats sont nuls  (croissance, chômage, déficit, dette). Rien ne marche même les fameux emplois  d’avenir qui devaient (avec les contrats de génération) sauver la courbe du chômage, l’inverser plus exactement. Pour schématiser à outrance Hollande a fait le « mariage pour tous » pour répondre à des enjeux qui, eux, étaient économiques. Incompréhension totale chez les français sauf chez les bobos. La politique économique de Hollande est condamnée par 90% des français  or c’est la seule question qui se pose de manière aussi dramatique. Le reste peut évidemment attendre. En 2013, on parle déjà de 2017 avec Fillon, Copé, Sarkozy, le Pen, Hollande (quand même mais en troisième position)  Mélenchon etc. Pourquoi si tôt ?  Simplement parce que Hollande aura du mal à finir son quinquennat, s’il le finit. On a l’impression  que les élections présidentielles vont se dérouler en 2014 ; une situation politique surréaliste. En fait la crise va devenir très profonde fin 2013 et un séisme politique pourrait intervenir dès 2014. Hollande ne pourra pas tenir avec seulement 18% de soutien (score qu’on lui réserve aujourd’hui s’il y avait des élections présidentielles). Il n’aura plus l’autorité pour engager la moindre réforme et le pays s’oriente vers la paralysie économique, politique et sociale.

Gouvernement: remaniement en juin, encore du bricolage

Gouvernement: remaniement en juin, encore du bricolage

 

Hollande va ressortir sa boite à outils,  politiques ceux là. Avec un remaniement surtout imposé par la rue compte tenu des nombreuses manifs de tous ordres prévus en mai et qui devraient le faire plonger encore plus bas dans les sondages ( c’est-à-dire vers le score de Jospin à 18%°. Un remaniement ministériel pourrait intervenir en juin ou après les élections municipales de 2014, a estimé mercredi le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis. « Je pense que le remaniement est une carte dans les mains du président de la République qui l’utilisera au moment où il lui semblera que c’est nécessaire », a-t-il dit sur BFM TV. « Or, s’il ne l’a pas fait aujourd’hui c’est qu’il ne pense pas que cela soit nécessaire dans le moment présent. » Le député PS de Paris et secrétaire national du PS aux Affaires européennes a jugé « possible » un remaniement en juin « ou après les élections municipales, on n’en sait rien. » Selon un sondage BVA publié par Le Parisien dimanche, soixante et un pour cent des Français se disent favorables à un remaniement gouvernemental tout en estimant, pour 68% d’entre eux, que cela ne permettrait pas d’améliorer la situation du pays.

 

Sondage -Cahuzac- gouvernement : 60% des Français pour un remaniement

Cahuzac- gouvernement : : 60% des Français pour un remaniement

A la question « Après l’affaire Cahuzac, seriez-vous favorable ou pas favorable à un remaniement prochain du gouvernement ? », 29% répondent « tout à fait favorable » et 31% « plutôt favorable ». Le total de sondés qui ne sont pas favorable à un remaniement est de 40%.  Sans surprise, c’est parmi les sympathisants du parti de droite UMP (78%) et du parti d’extrême droite Front national (85%) qu’on trouve une plus large majorité de personnes pour un remaniement. Mais même parmi les sympathisants du Parti socialiste au pouvoir, ils sont 42% à vouloir que le président François Hollande remanie son équipe gouvernementale (contre 58% pas favorables).  Interrogés sur l’impact de l’affaire sur l’image qu’ils ont du personnel politique français, 70% des sondés le jugent « plutôt négatif » (6% « plutôt positif », 24% jugent qu’il n’a « pas d’impact »). Sur l’image du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, l’impact est « plutôt négatif » à 62% (7% « plutôt positif », 31% sans impact). Pour l’image de François Hollande, l’impact est négatif à 55%, positif à 9% et sans impact à 36%.

 

Sondage : les français veulent un remaniement ministériel

 

Sondage : les français veulent un remaniement ministériel

 

 

Dans le baromètre OpinionWay pour Métro et LCI  (publié ce lundi)  les sondés interrogés sur leur souhait « d’un remaniement gouvernemental dans les semaines qui viennent » répondent à 61% oui tandis que 38% disent non.  En fait, c’est le constat que le gouvernement est impuissant dans nombre de domaines notamment en matière économique et sociale ; un gouvernement  oscillant entre austérité et soutien à l’économie sans véritable direction. A cela s’ajoute évidemment l’incompétence de nombre de ministres choisis pour des raisons politiciennes (Montebourg, Hamon, Cahuzac, Ayrault  etc.) et non en fonction de leurs expériences et de leur formation. Le prochain gouvernement comprendra sans doute des ministres plus expérimentés et moins nombreux. Pas sûr cependant qu’il tienne très longtemps car ce qui est en cause c’est l’absence de doctrine du PS (dénoncée par Collomb le maire PS de Lyon et d’autres) et surtout la sociologie du PS composé essentiellement de fonctionnaires qui ne comprennent strictement rien aux réalités économiques et sociales.

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