Archive pour le Tag 'remaniement'

Page 2 sur 3

Remaniement : pour quoi faire ?

Remaniement : pour quoi faire ?

 

Ce qui est certain c’est que Macron  doit changer;  le problème étant de savoir quoi ,comment et avec qui. Or c’est là que le flou apparaît dans les propos très généraux du président. Sans doute pour faire plaisir aux élus locaux Macron a annoncé : l’organisation d’une conférence territoriale dès cet été et le maintien probable des élections régionales et départementales l’année prochaine. Des perspectives auxquelles sont sans doute sensible les élus et futurs candidats mais qui sont peu en lien avec les priorités économiques,  sociales et sanitaires. Macron veut reprendre la réforme des retraites et impute une partie de l’échec à son premier ministre dont d’une certaine façon est critique la trop grande raideur ( sur l’âge pivot par exemple) et le manque de méthodes.

 «Je demanderai au gouvernement de réengager rapidement une concertation en profondeur (…) associant les partenaires sociaux dès l’été», élude le chef de l’État.

Au sein de l’exécutif, on vise la date du 8 juillet pour le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement, avec un discours de politique générale dans la foulée. Mais Emmanuel Macron aime prendre son temps. Et surtout ne pas céder aux pressions. Encore moins à celles des ministres qui se sont déployées dans la presse ces derniers jours pour assurer qu’ils se verraient bien conserver leur poste ou en occuper un autre. «C’est mal connaître Emmanuel Macron que de penser qu’il peut se laisser influencer par des déclarations dans la presse ou des coups de pression par dépêche interposée. Avec lui, tout cela est totalement contre-productif», assure un compagnon de route des premières heures.

Les sondages en revanche, c’est autre chose. Surtout lorsqu’ils concernent un premier ministre dont le sort est en suspens. Depuis le confinement, la popularité d’Édouard Philippe ne cesse de progresser, notamment auprès de l’électorat de droite modérée. Cette poussée sondagière a trouvé sa traduction dans les urnes du Havre, où Édouard Philippe s’est fait largement réélire maire. Difficile dans ces conditions de s’en séparer. «Nous avons une relation de confiance qui, je crois, est historique», souligne Emmanuel Macron qui refuse de renvoyer son premier ministre au passé: «Au contraire (…) Ce que nous avons réussi à faire pendant trois ans est inédit, avec beaucoup de confiance et de coordination, contrairement à ce qui a été écrit». De là à prolonger son bail à Matignon… «Le nouveau chemin, ce sont (…) de nouvelles méthodes. Derrière, il y aura une nouvelle équipe». Jeudi soir, les deux hommes devaient s’entretenir en tête-à-tête lors d’un dîner. L’occasion de mettre en branle la grande machine du remaniement, en prolongeant l’existant sans doute tout en donnant l’impression d’une grande évolution !

Remaniement: Macron à la pêche aux personnalités du parti républicain

 

Les municipales ont confirmé le désastre du parti de Macron qui a subi une véritable catastrophe électorale (Édouard Philippe excepté !). Il se confirme que Macron ne dispose pas dans son parti de personnalités susceptibles d’ouvrir le champ des sensibilités. De ce point de vue, le recours à des personnalités dites du monde civil (pourquoi ce terme on se demande pourquoi ?) se solde par un échec global assez retentissant.

Le dernier en date étant  celui sans doute de l’ancienne ministre de la santé Agnès Buzyn visiblement complètement perdue dans ses responsabilités de ministre tout autant que dans sa campagne électorale municipale à Paris. Macron va être tenté d’aller piocher dans les effectifs des républicains d’autant que certains piaffent déjà d’impatience d’être enfin ministre. Le président de la république sera bien contraint de prendre quelques responsables de la république en marche mais il manque sérieusement d’épaisseur politique chez les candidats potentiels. En outre et surtout, le véritable soutien politique de Macron se situe désormais au sein des électeurs du parti républicain.

Macron a perdu définitivement les électeurs de gauche et il n’est plus soutenu en réalité que par le parti républicain et ses proches. Faute de parti présidentiel, Macron va continuer donc de déshabiller les républicains, devenant même sans doute leur candidat officiel en 2022 à moins que d’ici là sa perte de crédibilité n’hypothèque cette possibilité. Auquel cas évidemment Édouard Philippe pourrait se tenir en embuscade lui qui fait officiellement le lien aussi bien entre les partisans d’En marche que les partisans des républicains.

Trois ans après le départ d’élus LR pour rejoindre Emmanuel Macron, Les Républicains se surveillent: d’autres parlementaires ou maires pourraient-ils rejoindre un prochain gouvernement? Le séisme serait-il le même qu’en pleine campagne présidentielle? 

«Il y a toujours des hommes et des femmes qui peuvent être impressionnés par le pouvoir, expliquait lundi soir Bruno Retailleau sur le plateau d’“Audition publique”.

Remaniement : 65% pour Philippe

Remaniement : 65% pour Philippe

 

 

Un dernier  Odoxa - réalisée pour Aviva Assurances, Challenges et BFM Business – publié jeudi révèle un soutien premier midi à hauteur de 34 % mêmes si. 73% des interrogés réclament un changement de politique, et 64% souhaitent même un remaniement, 65% d’entre eux veulent que le premier ministre reste à son poste.

L chef de l’État peine, lui, à retrouver la confiance des Français. 74% des interrogés estiment qu’il ne changera pas «personnellement» et 69% pensent qu’il ne changera pas de politique, comme il s’y était engagé pendant la crise sanitaire.

Fait notable : les sympathisants de l’opposition, pourtant souvent hostiles au couple exécutif, souhaitent également, en majorité, qu’Édouard Philippe reste à Matignon. Ainsi, 78% des interrogés proches de LR veulent le maintien du premier ministre, 75% chez les écologistes, 61% chez les socialistes, et 60% chez les Insoumis.

Municipales: voter pour qui ? 65 % pour un grand remaniement

Municipales: voter pour qui ? 65 % pour un grand remaniement

 

Le vote aux municipales prend de plus en plus une dimension très politique au sens noble du terme. En gros, une majorité de Français ne sont pas satisfaits du type de démocratie locale comme d’ailleurs de celui du niveau national. Contrairement à ce qui se raconte dans les médias, les maires  ne sont pas tous à l’abri des reproches. Certes ils, sont moins détestés que le reste de la classe politique nationale mais de là à dire qu’ils sont particulièrement appréciés, il y a un pas. La vérité sans doute c’est que les élus locaux sont des sortes de barons de la république qui reproduisent  plus ou moins l’état du  système démocratique de la représentation nationale. En clair,  on confond souvent intérêt général et intérêt particulier, on manque sérieusement de compétence et d’éthique. Et dans de nombreux cas,  on a transformé la fonction élective en métier. De sorte que d’innombrables oligarques locaux vivent de la politique comme au plan national pendant toute leur carrière. Il est donc pas étonnant que les Français soient très interrogatifs vis-à-vis des choix qui vont se traduire dans les urnes. À dix-sept jours du premier tour des municipales, les Français ne savent toujours pas quel bulletin ils mettront le 15 mars dans les urnes. Une incertitude qui pèse sur les résultats. Selon notre sondage Odoxa pour Le Figaro, Franceinfo et Dentsu, ils ne sont que 45 % à être sûrs d’aller voter et pour quelle liste. À l’inverse, ils sont 30 % qui, même sûrs d’aller voter, ne savent pas encore pour qui, tandis que 11 % ne savent pas encore s’ils effectueront leur devoir électoral, soit encore 41 % d’indécis.

Quelles thématiques jugent-ils prioritaires pour le maire qui sortira des urnes le 22 mars? Sans surprise, c’est la sécurité des biens et des personnes qui occupe la première place (49 %), loin devant le développement économique local (35 %), l’environnement (35 %), la propreté (32 %), la circulation (21 %).

Si les enjeux sont avant tout locaux dans ces élections, l’après-municipales est bien plus national. La possibilité d’un remaniement ministériel, parfois évoqué dans les allées du pouvoir, semble être une évidence pour les Français. Ils ne sont pas moins de 65 % à estimer que le chef de l’État devrait y recourir, dont 47 % réclament même un changement de premier ministre.

Remaniement : surtout du replâtrage

Remaniement : surtout du replâtrage

 

 

Après deux semaines d’attente, de tension aussi entre le président et le Premier ministre le remaniement ressemble surtout à du replâtrage. Il y aura encore une bardée de sous ministre qui ne servent pas à grand-chose. Par parenthèse,  Macron avait prévu de réduire le gouvernement à une quinzaine de membres alors qu’ils sont au moins une trentaine ! Pour le reste, on  retiendra surtout le remplacement de Gérard Collomb, ministre de l’intérieur par l’homme à tout faire, fidèle de Macron, à savoir Christophe Castaner. L’ancien secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement qui est aussi responsable du parti en marche se voit confier le ministère stratégique de l’intérieur. L’opposition entre Macron Édouard Philippe portait surtout sur ce poste. Le premier ministre aurait souhaité un responsable de droite et plus particulièrement Darmanin. On a aussi remplacé le ministre de l’agriculture et la ministre de la culture. Le MoDem obtient quelques postes supplémentaires. Au total le nouveau gouvernement ressemble fort à l’ancien. On se demande bien pourquoi il a fallu 15 jours pour aboutir à un changement qui n’en est pas vraiment un. Le changement se limite à quelques arrivées, quelques changements de titres et le jeu des chaises musicales pour certains. Il est vraisemblable que comme dans gouvernement précédent les trois quarts des ministres resteront inconnus de l’opinion publique. En cause, le faite que beaucoup ne servent à rien et que le gouvernement est cadenassé par Macron.

Les entrées :

● Franck Riester, président du groupe UDI, Agir et Indépendants à l’Assemblée nationale, devient ministre de la Culture en remplacement de Françoise Nyssen.

● Didier Guillaume, sénateur RDSE, devient ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation en remplacement de Stéphane Travert.

 

 Marc Fesneau, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale, devient secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement en remplacement de Christophe Castaner.

 

● Emmanuelle Wargon, directrice des affaires publiques chez Danone, devient secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire.

● Christelle Dubos, députée LaREM de Gironde, devient secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé.

● Agnès Pannier-Runacher, directrice générale déléguée de la Compagnie des Alpes, devient secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, en remplacement de Delphine Gény-Stephann.

● Gabriel Attal, député LaREM des Hauts-de-Seine, devient secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation et de la Jeunesse.

 

 Laurent Nuñez, directeur général de la Sécurité intérieure (DGSI), devient secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur.

Remaniement : Bussereau aussi refuse

Remaniement : Bussereau aussi refuse

 

La principale raison qui explique qu’on joue les prolongations pour la constitution du nouveau gouvernement c’est  que la plupart des grandes personnalités politiques de gauche comme de droite refusent  d’y entrer. Aujourd’hui on apprend que c’est l’expérimenté Dominique Bussereau (ancien ministre des transports, ancien ministre de l’agriculture, président de l’association des conseils départementaux) qui considère que les conditions ne sont pas remplies. Dominique Bussereau aurait notamment souhaité la création d’un grand ministère des collectivités locales pour être en cohérence avec les orientations des associations d’élus locaux. Ce qui supposait évidemment de disposer de moyens conséquents notamment financiers au service de l’aménagement du territoire. Mais on connaît la ligne politique de Macron qui consiste surtout à privilégier le développement d’une vingtaine de grandes métropoles où l’on concentrera 90 % de la population. Le reste du territoire étant condamné à une certaine désertification économique et sociale. Si nombre de personnalités refusent ainsi d’entrer gouvernement, c’est sans doute aussi par prudence du fait de la perte de crédibilité de Macron. Il y a en plus des oppositions assez nettes à la fois sur les orientations générales mais aussi sur la méthode très bonapartiste de Macron. Le retard observé pour la recomposition gouvernementale est dû également aux oppositions entre Édouard Philippe et Macron. Édouard Philippe souhaiterait, lui, recruter des responsables du centre droit tandis que Macron voudrait rééquilibrer à gauche, aussi continuer de recruter des techniciens qui lui seront fidèles parce qu’ils lui doivent tout.

 

Remaniement : Macron, un amateur !

Remaniement : Macron, un amateur !

Avec le temps, on s’aperçoit que notre jeune président de la république  été bien mal préparé pour  exercer une si haute responsabilité. On objectera que des présidents  exercent  à l’étranger mais la plupart s’appuient  sur des forces sociales et politiques alors que Macron, lui, est sorti de nulle part. Pas tout à fait de nulle part mais des milieux financiers qui l’ont poussé d’abord pour entrer chez Rothschild ensuite à l’Élysée auprès de François Hollande comme candidat à la présidence de la république. Le problème est que Macron est isolé. Il n’a aucune expérience politique, aucune légitimité sociale et même en matière  économique, Macron ne connaît rien ; il n’a fait  que des études littéraires et doit tout à son carnet d’adresses d’énarque.  . en outre, son tempérament bonapartiste le conduit à éliminer tout concurrent pouvant lui faire de l’ombre.  Il ne sait pas comment remplacer le ministre de l’intérieur. . Emmanuel Macron a justifié ce délai, sans s’en prendre cette fois « aux journalistes politiques qui n’ont rien d’autre à faire », comme il l’avait déclaré mercredi lors du Conseil des ministres. Un tel remaniement, « c’est important, ce sont des engagements, et donc il faut faire les choses avec méthode, au bon rythme », a expliqué le chef de l’Etat dans un entretien accordé à France 24 et RFI, à l’issue du sommet de la Francophonie qui se tenait à Erevan. Quand on veut agir avec les gens, on prend le temps de bien les connaître » et « quand il s’agirait d’un gouvernement, il faudrait que les choses se fassent du jour au lendemain », comme si les choses étaient « interchangeables » et les ministres « des têtes de gondole », a-t-il en outre déploré. Mercredi, Emmanuel Macron avait déjà revendiqué, par la voix du porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, de « prendre le temps » d’organiser ce chamboulement ministériel.

Remaniement : Macron recherche des socialos aux convictions molles

Remaniement : Macron recherche des socialos aux convictions molles

 

Macron  qui voudrait se défaire de cette étiquette de président des riches souhaiterait recruter dans son gouvernement davantage de socialos aux convictions molles. On leur confierait d’ailleurs des portefeuilles relativement secondaires comme c’est le cas pour Olivier Dussopt au poste de secrétaire d’État à la Fonction publique.  On pense à Juliette Méadel, l’ex-secrétaire d’État de François Hollande chargée de l’Aide aux victimes qui pourraiat s’occuper de la mise en place de l’ersatz de service militaire. Bref on pourrait créer des portefeuilles sur mesure sans véritable contenu pour donner l’impression que le gouvernement est rééquilibré à gauche.  Déjà nommée conseillère référendaire à la Cour des Comptes (une vraie gauchiste !)  en janvier dernier, Juliette Méadel pourrait donc se rapprocher encore un peu plus d’Emmanuel Macron, qu’elle a côtoyé au gouvernement sous la présidence de François Hollande. Mais sa nomination témoignerait surtout de la volonté de l’exécutif de puiser chez les vallsistes pour renforcer son aile gauche, puisque le président PS du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, Mathieu Klein, a lui aussi été approché. Il assure toutefois avoir refusé la proposition.

 

Remaniement Macron « assume »

Remaniement Macron « assume »

 

« J’assume » a déclaré Emmanuel Macron lors du conseil des ministres à propos du temps pris pour remanier le gouvernement. Une expression qui ne signifie pas grand-chose. Il y a en effet deux acceptions dans la définition du verbe assumer. La plus usuelle et la plus exacte consiste à assumer une charge une fonction. Désormais assumer est utilisée à toutes les sauces, c’est aussi  accepter des évidences,  d’éventuelles conséquences ou confirmer une déclaration.  bref, c’est devenu une expression à la mode qui ne veut pas dire grand-chose mais qui est très utilisé dans le monde politique précisément pour son contenu approximatif. Pour Macron, cette expression peut aussi traduire un certain autoritarisme : « j’assume le retard car je suis le chef et je décide seul »l. Ce qui sans doute est à l’origine du retard car il semble bien qu’il y ait une opposition assez nette entre le premier ministre et le président quant au dosage politique pour le remplacement de certains. Très marqué à droite, Macron souhaiterait au moins pour l’image se rééquilibrer un peu à gauche tandis qu’Édouard Philippe lui voudrait recruter au centre-droit. Cette divergence de point de vue concerne aussi le poste stratégique de ministre de l’intérieur qui part parenthèses sera en charge des élections notamment de la définition des nouvelles circonscriptions et du charcutage habituel. Emmanuel Macron a cependant : » démenti toute contestation de sa ligne politique au sein de la majorité ou du gouvernement. Une semaine après le départ du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, le chef de l’Etat a rappelé qu’il n’y avait “pas de contestation de la ligne politique au sein de majorité parlementaire ou du gouvernement”, a dit le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

Remaniement : un délai pour vérifier aussi si les futurs ministres ne sont pas des voyous

Remaniement : un délai pour vérifier aussi si les futurs ministres ne sont pas des voyous

 

Si de toute évidence les délais relatifs au remaniement du gouvernement peuvent s’expliquer par des différents politiques épars des difficultés de casting ils sont également liés aux fêtes que macro voudrait éviter d’embaucher des voyous dans son gouvernement en tout cas des responsables pas trop clairs sur les questions financières. Macro se souvient qu’il a été contraint de se débarrasser rapidement de Bayrou qui comme le Front National avait confondu les financements européens avec les financements partis. Macro se souvient aussi qui avait dû retirer son titre de ministre à Richard Ferrand impliqué dans une sulfureuse affaire il a permis à sa compagne de s’enrichir à bon compte au mutuel de Bretagne dont il était le patron. Un petit boni de 500 000 € ! Il y a eu aussi des soupçons sur concernant Hulot, affaire classée sans. Macro a bien raison de se méfier de ses amis d’autant que lui-même n’est pas très clair sur sa propre situation financière. Rappelez à gagne entre avant de venir dans le gouvernement de François Hollande. Mais dans sa déclaration de patrimoine on ne retrouve plus le reste semble s’être envolé. D’autres affaires ont aussi affecté l’entourage de Macon : l’affaire de colère le secrétaire général, l’affaire de la ministre de la culture là évidemment être content de tenue de l’entourage sulfureux. Pas étonnant que le président de la république intervienne directement et avec insistance sur la nomination du procureur de Paris qui aura à traiter certaines de ses affaires “

Remaniement : des arrivées et des départs : un scoop !

Remaniement : des arrivées et des départs : un scoop !

 

Pour combler le vide, l’Élysée délivre des messages subliminaux : «  le remaniement se traduira par l’entrée et le départ de plusieurs ministres » ! La confirmation par l’Élysée constitue un événement majeur. Cette non- information témoigne à l’évidence du flottement dans la communication de l’Élysée. Après la mise à l’écart de Roger Petit qui a parlé un peu trop et surtout trop vite à propos de l’affaire Benalla,  la communication a été reprise en main par Macron avec une ligne éditoriale claire : parler pour ne rien dire mais en tout cas occuper l’espace. Même chose pour  le  retard du remaniement. Pour masquer les difficultés politiques d’un casting très complexe,   l’Elysée a expliqué qu’Emmanuel Macron voulait “prendre tout le temps nécessaire” pour former “une équipe cohérente et de qualité”. En quelque sorte Macron o donne du temps au temps. Du coup on ne sait même plus quand interviendra l’annonce du changement. Pas vraiment d’ailleurs un changement de gouvernement mais un remaniement car indique encore l’Élysée il “y aura des entrants, des sortants, et des gens qui vont peut-être changer de job à l’intérieur” du gouvernement.“Il y a des évidences sur certains postes, il y a de la recherche sur d’autres, il y a des discussions qui continuent sur des entrants”, a-t-elle ajouté. Il est par ailleurs “possible que des portefeuilles changent de périmètre, qu’il y ait des redécoupages à l’intérieur même des portefeuilles”. Bref un tissu d’évidences sans contenu informationnel qui montre en tout cas que la terreur règne aussi à l’Élysée et que les services de communication font vraiment le service minimum pour éviter toute erreur qui pourrait l’irritation du monarque républicain.

 

Gouvernement : remaniement ou bricolage

 

 

On attend évidemment avec impatience la composition du nouveau gouvernement. Pourtant un renouvellement qui ne changera sûrement pas la donne car Macron va demeurer le centre du monde politique de la majorité. C’est ce qui structure son projet et qui explique sa manière d’être Macron et seul, il le restera car il ne veut surtout pas de politiques chevronnés type Gérard Collomb disposant d’une certaine indépendance d’expression pas plus que de jeunes loups type Darmanin qui seraient t susceptible un jour de lui faire concurrence. Dès le départ, Macron a écarté les personnalités fortes et il a cadenassé toute la vie politique. Le gouvernement comportait pour l’essentiel des techniciens, le Parlement de son côté est composé en grande majorité de courtisans qui ne doivent leur élection qu’à Macron, quant au parti en marche, c’est un club de supporters, un parti virtuel. Le prochain gouvernement d’Édouard Philippe rassemblera r au précédent. Quelle que très rares personnalités et une majorité de techniciens pour mettre en œuvre avec célérité, et même soumission les orientations macroniennes. On voit bien toute la difficulté qu’éprouve Macon à recomposer un gouvernement car son choix de casting est relativement réduit. Pour preuve,  il n’a même pas été capable de remplacer le ministre de l’intérieur. À part le ministre de l’éducation nationale et peut-être de deux ou trois autres, la plupart des autres détenteurs de portefeuilles ministériels se sont surtout signalés par leur amateurisme. D’une certaine façon,  ce gouvernement, comme Macron lui-même souffrira d’être un peu hors-sol. C’est-à-dire sans base idéologique claire, surtout sans relation proche avec les réalités économiques, sociales et sociétales. Pour s’ans persuader un seul exemple, la manière dont Macron a  publiquement enterré le rapport banlieue de Borloo. Une véritable humiliation pour l’intéressé mais ce qui est plus grave la négation d’une problématique qui faute de prise en charge menace la cohésion nationale voire la sécurité. Cette question a d’ailleurs été au cœur des divergences entre macro et Gérard Collomb.

Gouvernement : un remaniement plus large pour rééquilibrer à gauche

Gouvernement : un remaniement plus large pour rééquilibrer à gauche

 

On se demande bien pourquoi il faut autant de temps pour effectuer ce mini remaniement du fait en particulier de la nomination de Castaner comme responsable de la république en marche. En faite, il ne s’agira pas d’un simple remaniement technique mais d’un remaniement un peu à l’ancienne avec la nomination de personnalités pour rééquilibrer les sensibilités politiques visant pour Macron  à se repositionner davantage à gauche. Du coup contrairement à ce qu’avait annoncé Macron,  le gouvernement pourrait être aussi pléthorique que sous les mandats précédents avec une ribambelle de secrétaires d’État qui ne servent  pas à grand-chose mais qui permettent  d’afficher des sensibilités sous représentées. On pourrait ainsi voir arriver de nouveaux ministres ou secrétaires d’État de sensibilité socialiste, écolo mais aussi des constructifs républicains afin de déstabiliser un peu plus la droite. Bref du vrai bricolage politique à l’ancienne. Le retard pour la constitution de ce gouvernement remanié tient aussi aux difficultés à vérifier l’honnêteté fiscale des personnalités sollicitées. Macron  voudrait notamment éviter un renouvellement de l’affaire Ferrand qui a permis à sa compagne de s’enrichir aux frais de la princesse lorsqu’il était directeur de la mutuelle de Bretagne. Depuis la découverte de cette affaire, la république en marche traîne Ferrand comme un boulet. Il y a aussi la sulfureuse affaire de l’enrichissement de Nicolas Hulot qui a réussi à constituer une fortune de 200 millions grâce à son business sur l’écologie. Pas étonnant d’ailleurs qu’il renvoie l’ascenseur aujourd’hui à certains lobbys qui l’ont soutenu financièrement. «La question de renforcer plusieurs ministères au périmètre très élargi se pose, glisse un visiteur du soir du chef de l’État. La réflexion a porté sur la nomination de secrétaires d’État pour épauler certains membres du gouvernement». Un peu déficients ou un peu tendres politiquement. Emmanuel Macron essaiera aussi de combler son déficit d’implantation dans la province profonde.

Remaniement : coup de balai vis-à-vis des vieux politicards

Remaniement : coup de balai vis-à-vis des vieux politicards

Au-delà des équilibres voulus par le président de la république, le dernier remaniement remet sérieusement à leur place les ministres afin de leur signifier qu’ils sont là pour mettre en œuvre les orientations d’Emmanuel Macon. Certes le président de la république a conservé quelques rares politiques mais pour l’essentiel la plupart des ministres sont à peu près des inconnus en tout cas pas des personnalités dont les egos et les ambitions ne peuvent pour l’ instant se mettre en travers des orientations présidentielles. Macron a surtout choisi des professionnels et des techniciens, en général des ministres très pointus dans leur domaine respectif mais dans le poids politique est très faible. Bien entendu on a respecté les dosages et les équilibres à savoir le nombre de femmes par rapport au nombre d’hommes, les sensibilités politiques entre personnalités de droite de gauche et du centre, les soutiens « d’en marche » de la première heure et les autres. Mais le plus important n’est pas là. L’éviction de gros calibres surtout de Bayrou signifie que les ministres doivent rester à leur place, se concentrer uniquement sur la mise en œuvre efficace des orientations du président de la république et surtout se montrer humbles, très discrets et solidaires. Une exigence de Macron tout autant que du Premier ministre. C’est aussi sans doute un avertissement à Hulot (auquel on a collé un secrétaire d’Etat), personnalité atypique et relativement incontrôlable qui forcément se trouvera en contradiction avec les orientations  réelles de la transition énergétique qui sont en totale opposition avec ce qu’a décidé sur le papier Ségolène Royal. La nouvelle composition du gouvernement confirme que le vrai patron est le président de la république et que ce dernier attend des résultats du travail de ses ministres et non des effets de manches médiatiques. En choisissant surtout des techniciens et les personnalités presque inconnues Macron s’assurent par avance de leur fidélité et réunit les conditions pour éviter des dérapages politiques.

Remaniement : 73 % des Français mécontents (sondage)

Remaniement : 73 % des Français mécontents (sondage)

Dans la presse en général mais aussi dans l’opinion publique on considère que l’intervention de François Hollande à la télévision constitue un nouveau flop. Sur le terrain économique plus de 80 % des interrogés n’ont pas été convaincus par Hollande. Concernant le remaniement,  ils estiment en général qu’il s’agit d’une opération politicienne et 60 % des sondés sont mécontents aussi bien de la nomination de Jean-Marc Ayrault comme ministre des affaires étrangères que de la nomination des écologistes. Les Français ont évidemment compris qu’il s’agissait non pas d’un gouvernement pour gérer les d’un gouvernement de campagne pour servir les intérêts de François Hollande est d’une certaine manière muselée une partie de ses opposants à gauche. Un sondage Odoxa pour Paris Match et l’émission CQFD sur iTélé montre que 73% des sondés ne sont pas satisfaits de la composition de ce gouvernement. Un chiffre plus élevé encore chez ceux qui ne revendiquent aucune proximité partisane (75%). Les sympathisants PS sont les seuls à se satisfaire de ces annonces (64%), puisque même les sympathisants écolos se font sévères (60% d’insatisfaits). Le retour de Jean-Marc Ayrault au gouvernement, en remplacement de Laurent Fabius au Quai d’Orsay, n’est pas beaucoup plus apprécié. Seulement 38% des sondés se disent satisfaits de cette nomination, tandis que 61% de ce panel pense le contraire. L’arrivée de nouveaux écologistes au gouvernement est vue de la même manière : 59% des Français jugent que c’est une « mauvaise chose » puisque cela « enlève toute clarté à la politique du gouvernement et au positionnement politique des écologistes ». Mais cette décision est néanmoins soutenue par les sympathisants PS (68%) et EELV (72%). A noter dans cette enquête que 72% des personnes interrogées n’ont pas été convaincues par l’interview télévisée de François Hollande, en particulier lorsqu’il s’est exprimé sur ce remaniement (72%) et la situation économique (83%). Quant au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont l’annonce d’un référendum a été faite par le chef de l’Etat, 58% des sondés s’y disent opposés.  Le nouveau gouvernement n’a évidemment pas pour objet de gérer le pays mais pour principal fonction de préparer la campagne électorale de François Hollande. L’élargissement vise d’abord à cadenasser les oppositions de gauche. Au sein du PS l’influence des frondeurs commençait à peser dangereusement d’autant plus que des poids-lourds soutenaient la contestation. Parmi ces poids-lourds Jean-Marc Ayrault dont les critiques étaient de plus en plus vives vis-à-vis du gouvernement et qui en même temps réglait des comptes avec Manuel Valls. Jean-Marc Ayrault s’était même permis ces derniers temps de contester l’utilité de la déchéance de nationalité. Du coup, la réintégration de Jean-Marc Ayrault au sein du gouvernement permettra de s’assurer du soutien d’une cinquantaine de députés socialistes tentés ces derniers temps de rejoindre les frondeurs. Pour Martine Aubry la question était moins urgente. Après la défaite sanglante des amis de Martine Aubry aux élections régionales, cette dernière se trouve considérablement affaiblie. En outre la sensibilité de gauche qu’elle veut afficher se trouve discréditée par le fait qu’elle est contrainte de travailler avec le président de droite de la région. En fait,  François Hollande a réuni au sein de son gouvernement ceux qui sont susceptibles de lui apporter son soutien pour les présidentielles de 2017. « Le message que veut envoyer François Hollande, c’est sa volonté d’élargir sa base au premier tour de la présidentielle en essayant d’agréger au PS des alliés », a-t-il dit à Reuters. « Il essaye d’élargir sa base au-delà du PS, pour lutter contre les velléités d’autres candidatures (à gauche) et rassembler le plus possible autour de sa candidature. » Gaël Sliman, président d’Odoxa, est très critique, estimant que le nouveau gouvernement manque de cohérence. « C’est une occasion gâchée de donner un sentiment de rebond ou d’élan et la présence d’Ayrault, qui a plombé l’exécutif et François Hollande au début du quinquennat, renforce l’idée d’un profond immobilisme. C’est un mauvais signal, même si les gens n’en attendaient pas grand-chose », a-t-il dit.

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol