Archive pour le Tag 'remaniement'

Politique- Gouvernement – mini remaniement repoussé

Politique- Gouvernement – mini remaniement repoussé

Il ne fallait sans doute pas attendre grand-chose du mini remaniement du gouvernement envisagée un temps par Macron. Pas davantage que celui déjà en place. D’où la décision du président de reporter un éventuel changement après la défaite annoncée aux élections européennes.

Certes 66 % des Français souhaitent le départ d’Élisabeth Borne met 70 % n’attendent cependant rien de ce changement. Et pour cause, ce gouvernement pléthorique constitué surtout d’inconnus ne marquera pas l’histoire. Sur 40 ministres, à peine une dizaine peuvent être identifiés. Et le seul qui a un peu émergé de cet anonymat global, c’est Attal.

De ce mini changement de gouvernement aurait été de nommer un nouveau premier ministre. Mais pourquoi faire ?

Son remplacement n’est pas aisé car le président ne souhaite aucune concurrence, aucune personnalité qui lui fasse de l’ombre. Des grosses pointures comme Darmanin ou Bayrou n’ont donc aucune chance.

On pourra par contre distribuer à gogo des portefeuilles de débauchage car le gouvernement comprend une quarantaine de ministres dont la plupart ne sert pas grand chose.

Un gouvernement qui ne peut apporter d’éléments très nouveaux puisque la question centrale n’est pas au gouvernement mais dans la majorité. Macron gouverne avec une minorité à l’Assemblée nationale. La seule solution serait de s’allier avec les républicains mais qui réclameraient alors les postes les plus importants . . Ce que ne souhaitent pas non plus Macron.

Conclusion, Le président a décidé de reporter à plus tard un changement qui de toute façon n’aurait pas modifié grand chose sur le plan des rapports politiques en particulier à l’Assemblée nationale.

Politique- Gouvernement : vers un mini remaniement

Politique- Gouvernement : vers un mini remaniement

Il est vraisemblable qu’on va assister assez rapidement à un remaniement du gouvernement. La première mise en cause sera la première ministre Élisabeth Bornes qui a été incapable de bâtir une majorité durable comme l’avait demandé le président.

Son remplacement n’est pas aisé car le président ne souhaite aucune concurrence, aucune personnalité qui lui fasse de l’ombre. Des grosses pointures comme Darmanin ou Bayrou n’ont donc aucune chance.

On pourra par contre distribuer à gogo des portefeuilles de débauchage car le gouvernement comprend une quarantaine de ministres dont la plupart ne sert pas grand chose.

Un gouvernement qui ne peut apporter d’éléments très nouveaux puisque la question centrale n’est pas au gouvernement mais dans la majorité. Macro gouverne avec une minorité à l’Assemblée nationale. La seule solution serait de s’allier avec les républicains mais qui vont réclamer alors les postes les plus importants et finalement prendre le pouvoir dans les institutions. Ce que ne souhaitent pas non plus Macron.

Conclusion quelques modifications pour la forme, peut-être une nouvelle promotion pour Attal mais pas d’arrivée de poids lourd susceptible de faire ombrage au monarque républicain.

Remaniement :66 % souhaitent le départ d’Élisabeth Borne

Remaniement :66 % souhaitent le départ d’Élisabeth Borne

Selon le sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro66 % les Français souhaitent le départ de l’actuelle première ministre. Dans le bilan est jugé négativement par 70% %

Les Français sont particulièrement critiques sont particulièrement critiques. Seuls 23% la considèrent comme «proche de leurs préoccupations», 28% comme «sympathique» et 29 % comme étant «ouverte au dialogue». Près d’un tiers (32%) la pense «capable de tenir tête à Emmanuel Macron», 42% la trouvent «compétente» et à peine plus (43%) la pensent dynamique. Seule son «autorité» est reconnue par 55% des Français.

Dans l’équipe qu’elle dirige, Élisabeth Borne est loin d’être la seule personnalité sévèrement jugée : les récentes affaires judiciaires qui ont visé une partie de ses troupes pénalisent les ministres concernés. Ainsi d’Éric Dupond-Moretti (Justice), dont 53% des sondés souhaitent le départ – malgré la récente relaxe -, devant son collègue du Travail, Olivier Dussopt (42%) – en attente de son délibéré le 17 janvier -, et la ministre de la Santé «par intérim», Agnès Firmin Le Bodo (40%) – visée par une enquête. Sur les dix ministres testés au total, seuls trois d’entre eux tirent leur épingle du jeu et semblent en capacité de sauver leur place aux yeux du pays : 49% des Français souhaitent le maintien de Gabriel Attal à l’Éducation nationale (contre 27% qui réclament son départ), quand Bruno Le Maire (Économie et Finances) récolte 39% contre 34%, et Sébastien Lecornu (Armées) 28% contre 27%.

Résultat, si aucun «premier ministrable» évident ne semble s’imposer au sein du camp Macron, deux figures du gouvernement font figure de favori dans la course à Matignon. Après une rentrée et un premier trimestre réussis, Gabriel Attal est placé en tête (36%), devant le patron de Bercy et actuel numéro deux du gouvernement, Bruno Le Maire (31%).

Changement de Gouvernement : vers un mini remaniement

Changement de Gouvernement : vers un mini remaniement

Il est vraisemblable qu’on va assister assez rapidement à un remaniement du gouvernement. La première mise en cause sera la première ministre Élisabeth Bornes qui a été incapable de bâtir une majorité durable comme l’avait demandé le président.

Son remplacement n’est pas aisé car le président ne souhaite aucune concurrence, aucune personnalité qui lui fasse de l’ombre. Des grosses pointures comme Darmanin Bayrou n’ont donc aucune chance.

On pourra par contre distribuer à gogo des portefeuilles de débauchage car le gouvernement comprend une quarantaine de ministres dont la plupart ne sert pas grand chose.

Un gouvernement qui ne peut apporter d’éléments très nouveaux puisque la question centrale n’est pas au gouvernement mais dans la majorité. Macro gouverne avec une minorité à l’Assemblée nationale. La seule solution serait de s’allier avec les républicains mais qui vont réclamer alors les postes les plus importants et finalement prendre le pouvoir dans les institutions. Ce que ne souhaitent pas non plus Macron.

Conclusion quelques modifications pour la forme, peut-être une nouvelle promotion pour Attal mais pas d’arrivée de poids lourd susceptible de faire ombrage au monarque républicain.

Gouvernement : vers un mini remaniement

Gouvernement : vers un mini remaniement

Il est vraisemblable qu’on va assister assez rapidement à un remaniement du gouvernement. La première mise en cause sera la première ministre Élisabeth Bornes qui a été incapable de bâtir une majorité durable comme l’avait demandé le président.

Son remplacement n’est pas aisé car le président ne souhaite aucune concurrence, aucune personnalité qui lui fasse de l’ombre. Des grosses pointures comme Darmanin Bayrou n’ont donc aucune chance.

On pourra par contre distribuer à gogo des portefeuilles de débauchage car le gouvernement comprend une quarantaine de ministres dont la plupart ne sert pas grand chose.

Un gouvernement qui ne peut apporter d’éléments très nouveaux puisque la question centrale n’est pas au gouvernement mais dans la majorité. Macro gouverne avec une minorité à l’Assemblée nationale. La seule solution serait de s’allier avec les républicains mais qui vont réclamer alors les postes les plus importants et finalement prendre le pouvoir dans les institutions. Ce que ne souhaitent pas non plus Macron.

Conclusion quelques modifications pour la forme, peut-être une nouvelle promotion pour Attal mais pas d’arrivée de poids lourd susceptible de faire ombrage au monarque républicain.

Politique: Un micro remaniement bidon…et provisoire

Politique: Un micro remaniement bidon…et provisoire

Le seul vrai changement de ce micro remaniement concerne l’éducation nationale avec la nomination du courtisan Gabriel Attal qui bien entendu ne connaît rien au problème puisque sorti comme beaucoup d’autres d’un institut d’études politiques. Pour le reste, ce sont des inconnus qui remplacent d’autres inconnus. Ou comment faire semblant de changer un gouvernement paralysé par la peur comme le président de la république. Et en attendant une rentrée qui risque d’être chaude …..et un nouveau gouvernement.

Pour remplacer Gabriel Attal, le chef de l’Etat a choisi Thomas Cazenave au budget. Le président le connaît bien : inspecteur des finances, il était directeur adjoint de cabinet d’Emmanuel Macron quand ce dernier était à Bercy. Ensuite, Thomas Cazenave est passé par la présidence de la République comme secrétaire général adjoint de l’Elysée. Sabrina Agresti-Roubache devient ministre de la Ville.
Pour le reste ce sont quelques inconnus qui remplace d’autres inconnus dans un gouvernement pléthorique. Les 3/4 ne servent d’ailleurs à rien.

Politique: Un micro remaniement bidon…et provisoire

Politique: Un micro remaniement bidon…et provisoire

Macron A longtemps hésité sur la nécessité ou pas de changer totalement le gouvernement y compris la Première ministre. Finalement il s’est résolu au statu quo et pour donner l’illusion n’a changé que quelques ministres souvent d’ailleurs bien inutiles. Ainsi il va prolonger le calvaire d’Élisabeth borne pour la pressurer jusqu’au moment où la situation sera suffisamment tendue pour nécessiter un vrai changement ; sans doute à la rentrée.

Le seul vrai changement de ce micro remaniement concerne l’éducation nationale avec la nomination du courtisan Gabriel Attal qui bien entendu ne connaît rien au problème puisque sorti comme beaucoup d’autres d’un institut d’études politiques. Pour le reste, ce sont des inconnus qui remplacent d’autres inconnus. Ou comment faire semblant de changer un gouvernement paralysé par la peur comme le président de la république. Et en attendant une rentrée qui risque d’être chaude …..et un nouveau gouvernement.

Pour remplacer Gabriel Attal, le chef de l’Etat a choisi Thomas Cazenave au budget. Le président le connaît bien : inspecteur des finances, il était directeur adjoint de cabinet d’Emmanuel Macron quand ce dernier était à Bercy. Ensuite, Thomas Cazenave est passé par la présidence de la République comme secrétaire général adjoint de l’Elysée. Sabrina Agresti-Roubache devient ministre de la Ville.
Pour le reste ce sont quelques inconnus qui remplace d’autres inconnus dans un gouvernement pléthorique. Les 3/4 ne servent d’ailleurs à rien.

Un micro remaniement bidon…et provisoire

Un micro remaniement bidon…et provisoire

Le seul vrai changement de ce micro remaniement concerne l’éducation nationale avec la nomination du courtisan Gabriel Attal qui bien entendu ne connaît rien au problème puisque sortie comme beaucoup d’autres d’un institut d’études politiques. Pour le reste, ce sont des inconnus qui remplacent d’autres inconnus. Ou comment faire semblant de changer un gouvernement paralysé par la peur comme le président de la république. Et en attendant une rentrée qui risque d’être chaude et un nouveau gouvernement.

Pour remplacer Gabriel Attal, le chef de l’Etat a choisi Thomas Cazenave au budget. Le président le connaît bien : inspecteur des finances, il était directeur adjoint de cabinet d’Emmanuel Macron quand ce dernier était à Bercy. Ensuite, Thomas Cazenave est passé par la présidence de la République comme secrétaire général adjoint de l’Elysée. Sabrina Agresti-Roubache devient ministre de la Ville.
Pour le reste ce sont quelques inconnus qui remplace d’autres inconnus dans un gouvernement pléthorique. Les 3/4 ne servent d’ailleurs à rien.

Remaniement du gouvernement : Des inconnus remplacent des inconnus !

Remaniement du gouvernement : Des inconnus remplacent des inconnus !

Un mini changement qui n’a guère d’intérêt puisque pour résumer ce sont essentiellement des gens inconnus qui remplacent d’autres inconnus dans un gouvernement toujours pléthorique.

Le nouveau gouvernement

Les ministres
Ministre de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse : Gabriel Attal (il remplace Pap Ndiaye)
Ministre des Solidarités : Aurore Bergé (elle remplace Jean-Christophe Combe)
Ministre de la Santé et de la Prévention : Aurélien Rousseau (il remplace François Braun)
Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique : Bruno Le Maire
Ministre de l’Intérieur et des Outre-mer : Gérald Darmanin
Ministre de l’Europe et des affaires étrangères : Catherine Colonna
Ministre de la Justice et Garde des Sceaux : Eric Dupond-Moretti
Ministre des Armées : Sébastien Lecornu
Ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion : Olivier Dussopt
Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche : Sylvie Retailleau
Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : Marc Fesneau
Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : Christophe Béchu
Ministre de la Transition énergétique : Agnès Pannier-Runacher
Ministre de la Culture : Rima Abdul-Malak
Ministère de la transformation et de la fonction publiques : Stanislas Guérini
Ministre des Sports : Amélie Oudéa-Castéra
Les ministres délégués

Logement : Patrice Vergriete (il remplace Olivier Klein)
Outre-mer : Philippe Vigier (il remplace Jean-François Carenco)
Handicap : Fadila Khattabi (elle remplace Geneviève Darrieusecq)
Comptes publics : Thomas Cazenave (il remplace Gabriel Attal)
Égalité entre les femmes et les hommes et lutte contre les discriminations : Bérangère Couillard (elle remplace Isabelle Rome)
Porte-parole du gouvernement : Olivier Véran, qui reste à son poste, contrairement à ce qui était pressenti
Industrie : Roland Lescure
Relations avec le Parlement : Franck Riester
Transition numérique et Télécommunications : Jean-Noël Barrot
Petites et moyennes entreprises (PME), Commerce, Artisanat et Tourisme : Olivia Grégoire
Commerce extérieur, Attractivité et Français de l’étranger : Olivier Becht
Enseignement et formation professionnels : Carole Grandjean
Transports : Clément Beaune
Organisation territoriale et Professions de santé : Agnès Firmin Le Bodo
Collectivités territoriales et ruralité : Dominique Faure
Les secrétaires d’État

Chez les secrétaires d’État, on note le départ de Marlène Schiappa.

Ville : Sabrina Agresti-Roubache (elle remplace Olivier Klein également)
Jeunesse et du SNU : Prisca Thévenot (elle remplace Sarah El Haïry)
Biodiversité : Sarah El Haïry (elle remplace Bérangère Couillard)
Enfance : Charlotte Caubel
Mer : Hervé Berville
Citoyenneté : Sonia Backès
Europe : Laurence Boune
Développement de la francophonie : Chrysoula Zacharopoulou
Anciens combattants et mémoire : Patricia Mirallès

Remaniement: Un gouvernement de courtisans

Remaniement: Un gouvernement de courtisans

Rien de très nouveau dans ce micro remaniement qui se caractérise surtout par un repliement sur un cercle de partisans et de courtisans comme Aurore Bergé ou encore Gabriel Attal. Pour le reste des inconnus remplace d’autres inconnus. On se prépare aussi à l’échéance des sélections municipales avec un gouvernement pléthorique destiné pour beaucoup à soutenir des personnalités candidates aux municipales.

En fait, la montagne accouche d’une souris exceptée pour le ministère de l’éducation ou le niveau titulaire issu d’un institut politique est proche de Macon sera utilisé des mots sans contenu pour occuper le terrain politique à défaut de réforme.

Si le gouvernement essaye depuis plusieurs mois de tendre la main aux Républicains à l’Assemblée nationale, ce sont des macronistes plutôt issues de formations de gauche qui sont promus. Le grand gagnant de ce remaniement, Gabriel Attal vient ainsi du Parti socialiste. Aurélien Rousseau, nouveau ministre de la Santé, est aussi étiqueté à gauche, comme Élisabeth Borne, puisqu’il dirigeait son cabinet. Autre exemple: Patrice Vergriete, qui travaillait avec Martine Aubry. Exception notable cependant: Aurore Bergé, qui vient, elle, de l’UMP.

Si Élisabeth Borne avait fait part de son souhait d’effectuer des « ajustements », la Première ministre avait sous-évalué le nombre de mouvements. Ainsi, pas moins de 8 nouveaux ministres, ministres délégués et secrétaire d’État font leur entrée au gouvernement, 4 femmes et 4 hommes. Mais ce gouvernement pléthorique comprend plus de 40 députés dont les trois quarts sont à peu près inconnus et inutiles.

Un micro remaniement bidon

Un micro remaniement bidon

Le seul vrai changement de ce micro remaniement concerne l’éducation nationale avec la nomination du courtisan Gabriel Attal qui bien entendu ne connaît rien au problème puisque sortie comme beaucoup d’autres d’un institut d’études politiques. Pour le reste, ce sont des inconnus qui remplacent d’autres inconnus. Ou comment faire semblant de changer un gouvernement paralysé par la peur comme le président de la république.

Pour remplacer Gabriel Attal, le chef de l’Etat a choisi Thomas Cazenave au budget. Le président le connaît bien : inspecteur des finances, il était directeur adjoint de cabinet d’Emmanuel Macron quand ce dernier était à Bercy. Ensuite, Thomas Cazenave est passé par la présidence de la République comme secrétaire général adjoint de l’Elysée. Sabrina Agresti-Roubache devient ministre de la Ville.
Pour le reste ce sont quelques inconnus qui remplace d’autres inconnus dans un gouvernement pléthorique. Les 3/4 ne servent d’ailleurs à rien.

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Remaniement: Des inconnus remplacent des inconnus !

Remaniement: Des inconnus remplacent des inconnus !

Un mini changement qui n’a guère d’intérêt puisque pour résumer ce sont essentiellement des gens inconnus qui remplacent d’autres inconnus dans un gouvernement toujours pléthorique.

Le nouveau gouvernement

Les ministres
Ministre de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse : Gabriel Attal (il remplace Pap Ndiaye)
Ministre des Solidarités : Aurore Bergé (elle remplace Jean-Christophe Combe)
Ministre de la Santé et de la Prévention : Aurélien Rousseau (il remplace François Braun)
Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique : Bruno Le Maire
Ministre de l’Intérieur et des Outre-mer : Gérald Darmanin
Ministre de l’Europe et des affaires étrangères : Catherine Colonna
Ministre de la Justice et Garde des Sceaux : Eric Dupond-Moretti
Ministre des Armées : Sébastien Lecornu
Ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion : Olivier Dussopt
Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche : Sylvie Retailleau
Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : Marc Fesneau
Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : Christophe Béchu
Ministre de la Transition énergétique : Agnès Pannier-Runacher
Ministre de la Culture : Rima Abdul-Malak
Ministère de la transformation et de la fonction publiques : Stanislas Guérini
Ministre des Sports : Amélie Oudéa-Castéra
Les ministres délégués

Logement : Patrice Vergriete (il remplace Olivier Klein)
Outre-mer : Philippe Vigier (il remplace Jean-François Carenco)
Handicap : Fadila Khattabi (elle remplace Geneviève Darrieusecq)
Comptes publics : Thomas Cazenave (il remplace Gabriel Attal)
Égalité entre les femmes et les hommes et lutte contre les discriminations : Bérangère Couillard (elle remplace Isabelle Rome)
Porte-parole du gouvernement : Olivier Véran, qui reste à son poste, contrairement à ce qui était pressenti
Industrie : Roland Lescure
Relations avec le Parlement : Franck Riester
Transition numérique et Télécommunications : Jean-Noël Barrot
Petites et moyennes entreprises (PME), Commerce, Artisanat et Tourisme : Olivia Grégoire
Commerce extérieur, Attractivité et Français de l’étranger : Olivier Becht
Enseignement et formation professionnels : Carole Grandjean
Transports : Clément Beaune
Organisation territoriale et Professions de santé : Agnès Firmin Le Bodo
Collectivités territoriales et ruralité : Dominique Faure
Les secrétaires d’État

Chez les secrétaires d’État, on note le départ de Marlène Schiappa.

Ville : Sabrina Agresti-Roubache (elle remplace Olivier Klein également)
Jeunesse et du SNU : Prisca Thévenot (elle remplace Sarah El Haïry)
Biodiversité : Sarah El Haïry (elle remplace Bérangère Couillard)
Enfance : Charlotte Caubel
Mer : Hervé Berville
Citoyenneté : Sonia Backès
Europe : Laurence Boune
Développement de la francophonie : Chrysoula Zacharopoulou
Anciens combattants et mémoire : Patricia Mirallès

Sondage Remaniement : mettre Macron sous tutelle des « Républicains « 

Sondage Remaniement : mettre Macron sous tutelle des « Républicains  »

D’une certaine manière on peut se demander si les Français ne souhaitent pas une clarification de la vie politique avec une alliance entre macro et les républicains. Sans doute pour stopper l’hémorragie des catastrophes économiques, sociales et sociétales d’un président incontrôlable complètement hors sol. Sans parler de son gouvernement qui chaque jour distribue un nouveau chèque à telle ou telle catégorie ou par exemple autorise les jeunes à conduire une automobile par pure démagogie.

Selon le dernier sondage Odoxa-Backbone consulting, réalisé pour Le Figaro, le pays ne dirait d’ailleurs pas non à un vaste changement de l’équipe gouvernementale. Quelque deux-tiers des Français (63%) estiment en effet qu’Élisabeth Borne doit démissionner, treize mois après sa nomination.

Visiblement peu satisfaits par le bilan du gouvernement, les Français ne citent que trois ministres à conserver selon eux : Bruno Le Maire (Économie et Finances), Gabriel Attal (Comptes publics) et Sébastien Lecornu (Armées). Quant à Marlène Schiappa (Économie sociale et solidaire), fragilisée notamment par l’affaire du «Fonds Marianne», elle se distingue comme étant la plus impopulaire de tous ses collègues.

Résultat, plutôt qu’un énième changement de casting à la marge, les Français réclament surtout un changement de ligne : 56% d’entre eux se disent favorables à un accord de gouvernement avec Les Républicains. Scénario ardemment soutenu par l’ancien président, Nicolas Sarkozy, ou l’ex-premier ministre Édouard Philippe, qui ont tous deux récemment échangé en tête à tête avec Emmanuel Macron. Idée également défendue par le peuple de droite (86%) – et la Macronie (83%) -, bien qu’Éric Ciotti refuse d’envisager tout rapprochement ou coalition avec l’exécutif.

Bruno Le Maire suscite «le moins de rejet»
Si tant est qu’un nouveau premier ministre soit nommé dans ce contexte, seuls 48% des sondés s’attacheraient à ce que celui-ci soit issu des rangs de la droite. Quant aux personnalités en elles-mêmes, aucune n’apparaît à ce jour comme étant plébiscitée «par plus de 30% de nos concitoyens», souligne Gaël Sliman. L’institut Odoxa fait donc le choix de classer les «premier-ministrables» en fonction de ceux qui «suscitent le moins de rejet». Avec en tête Bruno Le Maire (30% le verraient bien diriger le gouvernement ; contre 50%), et le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand (24% contre 52%).

Régulièrement cité pour Matignon, l’ancien ministre macroniste Julien Denormandie est «nettement moins rejeté» que les autres (39%). Il suscite toutefois très peu d’adhésion (7%) car «beaucoup de Français ne pensent pas suffisamment le connaître pour juger de sa capacité à occuper un tel poste». Arrivent ensuite la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun Pivet, le ministre Sébastien Lecornu et enfin l’ancien président du Palais Bourbon, Richard Ferrand. Quant au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et au patron du MoDem, François Bayrou, ils suscitent respectivement le rejet de 62% et 63% des sondés.

Remaniement : un gouvernement sans vision et sans souffle ( Le Monde)

Un  gouvernement sans vision et sans souffle ( Le Monde)

 

La nouvelle équipe dirigée par Elisabeth Borne comporte 41 membres, dont une majorité d’hommes, souvent issus de la droite, aux postes les plus importants. Centré sur les alliés connus d’Emmanuel Macron, ce gouvernement semble manquer de vision à l’aube d’une législature qui s’annonce compliquée.  (éditorial Le Monde)

 

Tout était baroque dans l’annonce du deuxième gouvernement Borne, qui s’apprête à essuyer sa première motion de censure, mercredi 6 juillet, à l’issue de la déclaration de politique générale de la première ministre. Des noms ont été divulgués bien avant la publication du communiqué final ; le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, s’est senti libre d’annoncer sa propre reconduction à Bercy sur une radio ; le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, n’était, en revanche, pas présent sur le perron de l’Elysée, lundi 4 juillet, pour égrener la liste des nommés comme il est de coutume. L’exécutif aurait voulu banaliser la portée de ce remaniement, il ne s’y serait pas pris autrement.

La vision d’ensemble laisse de fait perplexe. La nouvelle équipe choisie pour manœuvrer par gros temps comporte quarante et un membres. Elle est à la fois pléthorique et dénuée de toute prise politique d’envergure. La parité n’y est approximativement respectée que si on inclut les dix secrétariats d’Etat, qui ont été presque exclusivement attribués à des femmes. Aux postes plus importants de ministre ou de ministre délégué, les hommes sont en position de force. Le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, qui occupait jusqu’à présent la cinquième place dans l’ordre protocolaire, se trouve relégué à la dixième. Ce ne sont peut-être que des symboles, mais ils en disent long sur le manque de vision et de souffle que dégage le nouveau gouvernement.

Le changement d’équipe visait d’abord à faire sortir trois ministres battues aux élections législatives – Amélie de Montchalin, Brigitte Bourguignon, Justine Benin – et à remplacer aux outre-mer Yaël Braun-Pivet, élue présidente de l’Assemblée nationale. Il avait aussi pour but de réduire au maximum les sources d’ennuis, alors que le gouvernement, privé de majorité absolue, se trouve en situation de grande vulnérabilité. Le cas de Damien Abad, ancien président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale, faisait partie des problèmes à régler. Depuis son entrée au gouvernement, le ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées était accusé par plusieurs femmes de viol et tentative de viol, une enquête ayant été ouverte par la justice la semaine dernière. L’Elysée invoquait la présomption d’innocence pour le défendre, mais la première ministre a eu gain de cause. Elle ne pouvait s’offrir le luxe d’un feuilleton à répétition, à rebours d’une cause qu’elle entend défendre.

Parmi les ministres maintenus, ceux de droite confortent leur position. Chez les entrants, les macronistes se taillent la part du lion, qu’il s’agisse de fidèles de la première heure, comme Clément Beaune, nommé aux transports, de convertis venus de la gauche, comme Olivier Klein (ville et logement), ou d’élus anciennement de droite, comme Caroline Cayeux (collectivités territoriales). Les alliés ne sont pas négligés : Edouard Philippe compte désormais deux fidèles au gouvernement, François Bayrou, quatre. Le reste des nominations vise à poursuivre l’ouverture à la société civile tout en faisant primer l’expérience politique aux postes sensibles de porte-parole du gouvernement (Olivier Véran) et de ministre chargé des relations avec le Parlement (Franck Riester).

Repliée sur son pré carré, trop isolée pour oser réclamer un vote de confiance à l’Assemblée nationale, la nouvelle équipe n’a désormais qu’un mot à la bouche, l’« action », pour tenter de contenir le jeu très politique des oppositions. Rarement, sous la VRépublique, un gouvernement n’est apparu aussi désarmé à l’aube d’une nouvelle législature.

Sondage Remaniement : pour 80 % rien ne changera

Sondage Remaniement : pour 80 % rien ne changera

Les Français ne peuvent évidemment encore se prononcer sur l’action d’un gouvernement qui vient tout juste d’être nommé. Selon la dernière vague du sondage Odoxa-Dentsu Consulting, réalisé en partenariat avec France Info, environ un citoyen sur deux se dit satisfait de la composition du nouveau gouvernement (51%), et du choix du premier ministre Jean Castex (52%). Le mot satisfait est d’ailleurs peut-être excessif, le mot indifférent serait vraisemblablement plus adapté dans la mesure où en même temps le même sondage démontre que les Français n’attendent pas grand-chose comme changement et 80 % d’entre eux pensent que Macon va continuer la même politique

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