Archive pour le Tag 'relèvement'

Page 3 sur 3

Relèvement des taux de la FED : doutes pour septembre

Relèvement des taux de la FED : doutes pour septembre

 

En dépit d’une forte croissance actuellement sur un 3,7%  et d’une situation de l’emploi satisfaisante, les taux américains risquent de ne pas augmenter cette année. En cause la dépression de la croissance en Chine et des mouvements très erratiques sur les marchés financiers orientés à la baisse. La hausse des taux pourrait n’ intervenir qu’en 2016. Les membres de la Réserve fédérale les plus pressés d’engager le processus de relèvement des taux d’intérêt américains ont déclaré vendredi que les turbulences sur les marchés financiers pourraient pousser la banque centrale à retarder le resserrement de sa politique monétaire au-delà du mois de septembre, malgré les preuves que la croissance américaine reste vigoureuse. James Bullard, le président de la Fed de St. Louis, a affirmé, lors d’un entretien accordé à Reuters, qu’il restait favorable à un relèvement des taux dès la prochaine réunion de politique monétaire, mi-septembre, ajoutant simplement que la Fed hésiterait sans doute à franchir le pas si les marchés restaient volatils jusqu’à cette date.  Les mouvements erratiques des marchés et le ralentissement de l’économie chinoise ont eu pour l’instant peu d’effet sur l’économie américaine, a-t-il souligné, en marge du symposium économique de Jackson Hole (Wyoming) auquel participent de nombreux responsables de banques centrales du monde entier. « Rien de ce qui s’est passé jusqu’ici n’a radicalement modifié les perspectives des Etats-Unis au point de changer la trajectoire de base de la politique monétaire », a-t-il dit.   »Ma préférence serait – et c’est notre stratégie – d’agir plus tôt mais d’agir progressivement. Donc allons-y et nous pourrons ajuster le rythme des hausses en fonction des données qui nous arriveront sur l’économie américaine et de l’évolution des prévisions », a ajouté James Bullard, qui a déclaré auparavant juger justifiée une hausse de taux en septembre.   »Donc l’un des avantages que nous avons est que l’orage a lieu maintenant et, pour l’instant en tout cas, nous pensons qu’il se sera calmé d’ici la tenue de la réunion du FOMC (comité de politique monétaire de la Fed) », a-t-il ajouté.   »Si les marchés sont extrêmement volatils à l’approche de la réunion, tout le monde dit la même chose – je propose donc d’attendre que les choses se calment, de voir où elles nous mènent et, une fois constaté, de prendre une décision. » La forte volatilité des marchés financiers ces derniers jours à semé le doute sur le calendrier possible du resserrement de la politique monétaire de la Fed, notamment après les propos de William Dudley, un proche conseiller de la présidente de l’institution, Janet Yellen, jugeant une hausse de taux en septembre moins urgente qu’auparavant.

 

Relèvement des taux cette année ? ( FED)

Relèvement des taux cette année ? ( FED)

En fait la FED ne sait pas si elle va remonter ses taux cette année comme c’était prévu avec le redressement économique. Les incertitudes demeurent sur la fermeté de la reprise surtout au plan international. Du coup le relèvement des taux qui était conditionné précédemment à l’ amélioration du chômage est désormais soumis à l’amélioration économique globale comme si des doutes naissaient sur la solidité de l’activité. En fait ces taux, en l’état de la conjoncture, pourraient ne pas être relevés avant la fin 2015, ce qui par parenthèse constituerait aussi une bonne nouvelle pour l’Europe dont les taux longs commençaient à remonter légèrement. La présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen s’attend plus que jamais à un relèvement des taux d’intérêt cette année, l’économie américaine étant mûre pour un rebond après son accès de faiblesse du premier trimestre, cependant que la conjoncture économique s’éclaircit tant localement qu’à l’extérieur. Dans un discours prononcé à la Chambre de commerce de Providence, dans l’Etat de Rhode Island, elle ajoute s’attendre à une amélioration des indicateurs économiques après un ralentissement du à des « facteurs transitoires » et imputable pour partie à un « bruit statistique ». Tout en expliquant que les perspectives économiques restent très incertaines, et évoquant également une inflation qui ne parvient pas à se redresser, Janet Yellen observe que reporter le resserrement de la politique monétaire jusqu’à ce que l’emploi et l’inflation atteignent les objectifs que s’est fixés la banque centrale reviendrait à prendre le risque d’une surchauffe économique. « Pour cette raison, si l’économie continue de s’améliorer comme je le prévois, je pense qu’il sera approprié à un moment donné cette année de faire le premier pas en relevant l’objectif du taux des fonds fédéraux », amorçant ainsi la normalisation de la politique monétaire, dit-elle. Dans un discours remontant à mars, Yellen laissait entendre que la Fed relèverait sans doute les taux cette année, tout en précisant que l’institut d’émission pourrait être amené à temporiser si l’inflation et les revalorisations salariales n’évoluaient pas suivant ses prévisions. Son discours paraissait plus assuré vendredi, elle-même et d’autres responsables de la Fed s’employant dans les faits à rapprocher les vues de cette dernière et celles du marché.  La plupart des économistes voient une remontée des taux en septembre mais les traders des marchés de futures s’en tiennent eux à décembre.  A la veille d’un week-end de trois jours aux Etats-Unis, les rendements des Treasuries ont monté après les déclarations de Yellen, tandis que les futures de taux courts ont aggravé leurs pertes et que Wall Street n’a guère réagi, terminant sur de faibles pertes.

 

Etats-Unis : pas de relèvement des taux avant septembre

Etats-Unis : pas de relèvement des taux avant septembre

Du fait d’une part du ralentissement de la croissance et du moindre rythme de création d’emploi, il est probable que le FED ne relèvera pas ses taux d’ici septembre voire au-delà. Ce qui constitue une bonne nouvelle pour l’Europe qui n’aura pas pendant ce temps là à subir la contagion des taux. La Réserve fédérale a souligné mercredi la faiblesse de l’économie américaine et du marché du travail aux Etats-Unis, qui contrecarre son projet de relèvement des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année. Dans le communiqué publié à l’issue d’une réunion de deux jours de son comité de politique monétaire, la Fed semble indiquer qu’elle adopte désormais une approche au cas par cas l’amenant à décider à chacune de ses réunions s’il est opportun ou non de relever les taux pour la première fois depuis juin 2006. Par son jugement sur l’état de l’économie américaine, la banque centrale laisse toutefois entendre qu’elle ne lancera pas son tour de vis monétaire avant au moins septembre. « Le comité anticipe qu’il sera opportun de relever l’objectif de taux fédéraux lorsqu’il aura constaté une amélioration supplémentaire du marché du travail et qu’il sera raisonnablement confiant dans le fait que l’inflation reviendra vers son objectif de 2% sur le moyen terme », écrit le comité de politique monétaire de la Fed, qui a été unanime. Contrairement au communiqué consécutif à sa réunion du mois de mars, il n’exclut pas formellement une hausse des taux lors de sa prochaine réunion. Même si cela rend théoriquement possible une telle initiative en juin, les récentes statistiques sur l’économie américaine ne plaident pas pour ce scénario. Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a augmenté de 0,2% seulement en rythme annualisé selon la première estimation publiée mercredi par le département du Commerce, après une hausse de 2,2% sur les trois derniers mois de l’an dernier. Il s’agit du chiffre le plus faible enregistré depuis un an.

FED : relèvement prochain des taux ?

FED : relèvement prochain des taux ?

Compte tenu de l’amélioration de l’emploi aux Etats-Unis, la FED pourrait remonter ses taux. Une mauvaise nouvelle pour l’Europe car par contagion la remontée des taux viendraiat affecter un peu plus la croissance déjà atone. La Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait relever ses taux d’intérêt plus tôt que ne l’anticipent les marchés, c’est à dire avant l’été 2015, a estimé un de ses responsables dans une interview à la presse allemande à paraître mardi. « Les marchés partent du principe que (cette hausse des taux) se passera à l’été. Je crois que cela pourrait se produire plus tôt. Mais je peux naturellement me tromper », a déclaré Richard Fisher, le président de l’antenne régionale de la Fed de Dallas, dans un entretien avec le quotidien allemand des affaires Handelsblatt. Membre votant du Comité de politique monétaire (FOMC), Richard Fisher s’est dit préoccupé par le fait que la banque centrale américaine attende trop longtemps avant de procéder à un resserrement de sa politique monétaire. « Si la Fed réagit trop tard, il est possible que l’économie réagisse plus violemment à une remontée de l’inflation et tombe dans une nouvelle récession », a-t-il déclaré. La Banque centrale américaine avait indiqué fin octobre qu’elle mettait un terme à son programme exceptionnel de rachats d’actifs (bons du Trésor et titres adossés à des créances hypothécaires), citant les « solides gains » sur le marché de l’emploi. L’institution avait par ailleurs maintenu inchangés ses taux directeurs, aux niveaux proches de zéro où ils sont fixés depuis fin 2008. Si la Fed avait promis une nouvelle fois de laisser ses taux inchangés pendant « une période de temps considérable », elle avait ajouté que si les progrès de l’inflation et de l’emploi s’accéléraient, une première hausse des taux « pourrait intervenir plus tôt » qu’anticipé.

Livret A : relèvement du plafond avant l’abaissement des taux

Livret A : relèvement du plafond avant l’abaissement des taux

Un relèvement du plafond, le deuxième relèvement de 25%  du Livret A interviendra le 1er janvier 2013 pour le porter à 22.950 euros mais qui pourrait être suivi d’un abaissement des taux en 2013. En effet la rémunération est de 2.25% mais l’inflation ne dépassera pas 2%. Le gouvernement acculé financièrement a déjà pensé à cette diminution des taux mais l’a vite démenti  en attendant une période plus favorable. , cela en dépit des affirmations actuelles u  ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici lors d’une communication mercredi en Conseil des ministres.   »Le ministre de l’Economie et des Finances a indiqué que le plafond du Livret A, conformément aux engagements du gouvernement, fera l’objet d’un deuxième relèvement de 25% pour être porté à 22.950 euros au 1er janvier 2013″, a rapporté la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem lors du compte rendu du Conseil.  Ce plafond, c’est-à-dire le montant maximal de dépôt sur un livret A, avait déjà été augmenté de 25% début octobre, passant alors de 15.300 euros à 19.125 euros.  Cette deuxième augmentation, « sera suivie dans les prochaines semaines d’une réforme des paramètres de l’épargne réglementée qui doit permettre de financer les organismes HLM et les collectivités locales à un coût raisonnable, tout en garantissant le pouvoir d’achat de l’épargne populaire », précise le compte-rendu du Conseil des ministres.  Pendant sa campagne M. Hollande avait promis un doublement du plafond du Livret A pour financer le logement social. Mais la réforme, annoncée pour le mois de juillet 2012, avait été reportée.  Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait alors précisé que le doublement promis serait en réalité réalisé « en fonction des besoins » sur la durée du quinquennat. Le taux du Livret A, actuellement de 2,25%, est quant à lui réajusté chaque année au 1er février et au 1er août.

 

Grèce : relèvement de la note par Standard & Poor’ ; un tour de passe -passe

Grèce : relèvement de la note par Standard & Poor’ ;  un tour de passe -passe

 

Rien n’a changé en Grèce (croissance, chômage, perspectives de remboursement des dettes à long terme)  mais grâce à l’argent de l’Europe la note de SP a été relevée ; L’agence de notation Standard & Poor’s a annoncé mardi relever la note souveraine de la Grèce, la portant de « défaut sélectif » à B-, ajoutant que la perspective est dorénavant stable. L’agence prend acte du fait que le pays a bouclé un programme de rachat de dette et de la « grande détermination des Etats membres de l’Union économique et monétaire européenne à conserver la Grèce dans la zone euro». La perspective stable reflète le sentiment de l’agence vis-à-vis de l’engagement du gouvernement grec à opérer les réformes budgétaires et structurelles, avec les difficultés politiques et économiques rencontrées pour honorer cet engagement. S&P avait abaissé sa note à « défaut sélectif » le 5 décembre, à la suite de la présentation par Athènes des modalités de rachat d’une partie de la dette du pays auprès de créanciers privés dans le cadre d’un accord visant à ramener son endettement à un niveau soutenable. L’agence avait alors indiqué que la réalisation de ce programme de rachat de dette était susceptible de faire sortir la note souveraine du pays de son statut de défaut sélectif. C’est grâce à son rachat de dette (au tiers de sa valeuer environ) que la Grèce a pu obtenir un nouveau prêt de l’Europe et c’est grâce à ce prêt que la note grecque remonte. En fait  une véritable opération de gribouille que ce rachat de dettes par la Grèce. Simplifions, la Grèce rachète pour 10 milliards de dettes (qui en valent 30) afin de toucher 34 milliards de l’Europe. En clair c’est l’Europe qui a racheté cette dette et qui se félicite de ce rachat qui mécaniquement fait baisser l’endettement ; En réalité rien n’a changé car il faudra un jour rembourser. Curieux raisonnement qui considère qu’un pays se désendette quand on lui prête  alors qu’on est par certain que le préteur sera remboursé. On aurait pu se passer de ce tour de passe-passe en accordant dès le départ de la crise un prêt substantiel ( contre des engagements fermes) au lieu de faire trainer la maladie financière grecque qui ne sera jamais guérie. La Grèce a effacé 21,3 milliards d’euros de dettes sur un stock de 340 milliards grâce à son opération de rachat de dettes   Les partenaires de la Grèce en zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) ont accepté fin novembre de débloquer une nouvelle tranche d’aide de 49,1 milliards d’euros d’ici à fin mars pour ramener la dette publique à 124% du produit intérieur brut (PIB) d’ici 2020. Les créanciers de la Grèce ont considéré que l’opération de rachat de dette avait été un succès, bien qu’Athènes ait demandé 1,29 milliard d’euros de financement supplémentaire pour boucler la transaction, et ils ont commencé à verser l’aide promise. La note de Moody’s est à C et celle de Fitch à CCC. Les notes des trois agences placent la dette grecque en catégorie spéculative. Le rendement de l’obligation grecque à 10 ans est à 12,85% mardi en fin de journée, contre 13,08% la veille.

 

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol