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Croissance Allemagne : relèvement de la baisse de croissance

Croissance Allemagne : relèvement de la baisse de croissance

 

Avec la deuxième vague sanitaire l’Allemagne se montre moins pessimiste que précédemment concernant sa croissance. Le gouvernement allemand prévoit une contraction de son économie un peu moins forte que prévu initialement cette année, a déclaré lundi à Reuters une source proche des services de prévision du gouvernement.

La plus grande économie d’Europe, qui doit publier mercredi sa prévision économique d’automne, s’attend désormais à un déclin de son produit intérieur brut (PIB) de 5,5% en 2020 contre à une estimation précédente de 5,8%, a indiqué cette source.( -10 % pour la France)

Pour l’année 2021, le gouvernement confirmera un prévision de rebond du PIB de 4,4%.

Le ministère de l’Economie a refusé de commenter ces informations, ajoutant toutefois que le ministre Peter Altmaier présenterait mercredi des prévisions économiques actualisées.

La Fed : relèvement des taux

La Fed : relèvement des  taux

Un nouveau relèvement des taux avec une perspective de 3.3575% en 2020. La FED a relevé l’objectif de taux des fonds fédéraux (“Fed funds”) d’un quart de point, à 2%-2,25%. Une politique cohérente avec les orientations précédentes et la situation économique relativement florissante des États-Unis. Bref un peu le contraire de ce qui se passe par exemple en Europe. Après avoir inondé de liquidités le marché financier, les États-Unis abandonnent tout concept de politique accommodante et verrouille par une hausse des taux. Reste à savoir si l’Europe pourra demeurer longtemps sur sa position qui combine le maintien de taux bas et encore une politique assez accommodante même si le volume du rachat d’actifs se réduit sérieusement. La grande différence entre l’Europe et les États-Unis c’est aussi et surtout le niveau de l’activité économique. La Fed prévoit désormais une croissance de 3,1% du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis cette année et table sur une expansion modérée pendant au moins trois années supplémentaires.e son coté l’Europe ne peut compter que sur croissance inférieure à 2%. (Autour de 1.5% en France).  “Le marché du travail a continué de se renforcer (…), l’activité économique a crû à un rythme soutenu”, constate le communiqué, qui n’inclut aucun nouvel élément caractérisant l’orientation de la politique monétaire après le retrait de l’adjectif “accommodant”. “L’enjeu du débat n’est plus de savoir combien de temps encore la Fed va continuer de relever les taux mais de déterminer quel sera le niveau final des taux. On est désormais plus proche de la fin du cycle de hausse des taux, ce qui est fantastique”, a estimé Jamie Cox, directeur associé d’Harris Financial Group.Les nouvelles prévisions économiques présentées mercredi montrent que la Réserve fédérale table sur une croissance de 2,5% en 2019 puis sur un ralentissement à 2% en 2020 et 1,8% en 2021, l’impact des allègements fiscaux et des dépenses budgétaires mis en oeuvre par l’administration Trump se dissipant progressivement. L’inflation devrait être proche de 2% sur les trois prochaines années et le taux de chômage devrait tomber à 3,5% l’an prochain, un niveau auquel il se stabiliserait en 2020 avant de remonter légèrement en 2021.

Russie : relèvement du taux directeur à 7,5%

Russie : relèvement du taux directeur à 7,5%

 

Les sanctions prises à l’égard de la Russie pèsent de plus en plus sur la situation économique et sociale. Du coup la banque centrale a été contrainte de relever encore son taux directeur à 7,5 %. La conséquence sera un nouvel affaiblissement du pouvoir d’achat déjà bien entamé des ménages. L’institution s’attend désormais à ce que la hausse des prix atteigne un pic au premier semestre de l’an prochain et prévoit un taux d’inflation de 5,0% à 5,5% d’ici la fin 2019.En phase de reprise depuis la récession de 2015-2016, le pays semble en effet dans l’impasse, menacé de stagnation faute de nouveaux relais de croissance. Après une progression de 1,5 % en 2017, la hausse du produit intérieur brut (PIB) s’est accélérée depuis le début de l’année (+ 1,8 % sur un an au deuxième trimestre), mais elle reste loin des 7 % enregistrés lors des deux premiers mandats du président Vladimir Poutine (2000-2008) et à bonne distance de son objectif : dépasser le taux de croissance mondiale pour 2018 (+ 3,9 %, selon le Fonds monétaire international, FMI).La criante c’est aussi que le rouble s’écroule encore davantage.

Grèce : relèvement de la note par Fitch

Grèce : relèvement de la note par Fitch

Après le redressemenet financier (même si des problèmes restent à résoudre) et le succès des emprunts, Fitch relève la note de la Grèce. L’agence de notation Fitch a relevé vendredi la note de la Grèce de « CCC » à « B- » tout en indiquant s’attendre à des mesures d’allégement de la dette grecque par ses partenaires européens en 2018. La perspective attribuée à la note est positive. Parmi les grandes agences de notation, Moody’s avait également relevé la note d’Athènes fin juin alors que SP Global Ratings avait pour sa part relevé la perspective de la note à « favorable » en juillet. Après avoir été au bord du gouffre financier, la Grèce de retour sur les marchés financiers connaît un franc succès pour les emprunts qu’elle lance. Ciaran O’Hagan, responsable de la recherche sur les taux d’intérêt dans la zone euro à la Société Générale CIB décrypte dans une interview à la Tribune les enjeux de ce retour réussi sur les marchés financiers.

 

Pourquoi la demande pour la dette grecque est-elle si forte ?

CIARAN O’HAGAN - Cette obligation est un produit unique, qui n’a pas de comparable, avec un tel rendement, 4,62 %, tout en étant liquide. Pour avoir un tel rendement, les investisseurs doivent aller chercher de petits émetteurs corporate ou des subordonnés bancaires, mais ce n’est pas la même liquidité. En achetant cette dette souveraine, les investisseurs peuvent diversifier leur risque. Or aujourd’hui, avec des taux d’intérêt aussi bas, nombre d’entre eux ont retrouvé de l’appétit pour le risque. Et le seul émetteur souverain qui réalise des emprunts de même taille est le Portugal, mais ses obligations à cinq ans portent un rendement de 1,15 %, l’écart est gigantesque avec les 4,62 % de la Grèce.

 

Quels investisseurs sont typiquement intéressés ?

Cette émission peut intéresser un large éventail d’investisseurs cherchant du rendement : des Sicav, des fonds spécialistes de dette « high yield » (émetteurs à haut rendement, notés en dessous de la catégorie « investissement »), des spécialistes des marchés émergents et sans doute quelques hedge funds, peut-être aussi des gestionnaires d’actifs, plutôt que des assureurs qui recherchent des placements moins risqués. Les investisseurs, qui souscrivent, savent qu’ils achètent un pays risqué, noté Triple C ou simple B selon les agences, c’est plus d’un cran d’écart avec le Portugal par exemple. Il faut que les investisseurs aient les nerfs solides et une bonne tolérance aux fortes variations de cours : quand on regarde l’historique des obligations avril 2019 émises en 2014, on voit qu’elles sont tombées de 100 à 40 en moins d’un an puis remontées de 70 à plus de 100 depuis le printemps 2016.

Pourquoi la Grèce n’a-t-elle pas levé davantage d’argent ?

C’est vrai que 3 milliards d’euros n’est pas un montant énorme au regard du livre d’ordres qui a dépassé les 7 milliards. La demande n’a donc été servie qu’à moitié. Mais certains ordres réclamaient un rendement plus élevé, à 4,875 %. La Grèce a ainsi pu obtenir un resserrement de 25 points de base du rendement prévisionnel au cours de la journée, c’est une performance assez exceptionnelle. Si la situation est stable, on peut imaginer que la Grèce reviendra probablement sur les marchés dans un an. En 2014, son émission à cinq ans était de 4 milliards d’euros. La Grèce aurait pu aussi émettre à une échéance plus lointaine, mais cela a un coût : l’Argentine a ainsi émis un emprunt à 100 ans en juin, avec un rendement de 8 %. Les nouvelles économiques sont plutôt bonnes en Grèce, la reprise est là, les finances publiques sont sur la bonne voie et l’accord avec la Commission européenne, la BCE et le FMI  devrait durer un moment. Ceci dit, la mise en place des réformes est difficile et très lente en Grèce, comme on le constate pour celle du cadastre. Il y a aussi le contexte général : si la Fed remonte ses taux, il y aura un effet de substitution dommageable aux obligations à risque, car les investisseurs se reporteront sur les bons du Trésor américain.

Fed : politique moins accommodante et relèvement des taux

Fed : politique moins accommodante et relèvement des taux

 

 

Relèvement d’un quart de point de la fourchette du taux d’intervention (taux des Fed funds), ainsi portée à 1,00%-1,25%, et réduction très progressive des emprunts et créances. Un politique faiblement assez prudente qui tient sans doute compte des incertitudes internationales et d’une croissance américaine encore assez modeste. Comme en Europe.  La Fed n’a pas dit à quelle date elle lancerait la réduction de son bilan. « Nous pourrions mettre cela en oeuvre relativement tôt », s’est contentée de dire la présidente Janet Yellen, lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion de deux jours du Comité de politique monétaire (FOMC). Pour l’instant, la Fed réinvestit l’intégralité des titres qu’elle détient arrivant à échéance, ce qui revient à laisser inchangé son bilan, qui atteint un montant record de 4.500 milliards de dollars (4.000 milliards d’euros). La banque centrale explique que le montant des titres non réinvestis sera dans un premier temps de six milliards de dollars par mois pour les Treasuries et qu’il augmentera ensuite par paliers de six milliards tous les trois mois pendant 12 mois jusqu’à atteindre 30 milliards de dollars mensuels. Pour les autres formes de dette publique et pour les MBS, la réduction des réinvestissements sera de quatre milliards de dollars par mois au début, augmentant par paliers trimestriels de quatre milliards pour atteindre 20 milliards de dollars par mois. « Le plan de réduction du bilan est tellement doux et mécanique qu’il ne devrait pas poser problème au marché des Treasuries à long terme et à celui des MBS », a estimé Brian Jacobsen, responsable de la stratégie de portefeuille de Wells Fargo Funds Management. « Elle (la Fed) a frappé un grand coup avec le QE et maintenant elle se retire sur la pointe des pieds, pratiquement sans se faire remarquer ». La Fed a également publié ses dernières prévisions économiques trimestrielles: elle table sur une croissance de 2,2% en 2017, soit un peu plus que sa projection de mars, mais elle a revu en baisse sa prévision d’inflation à 1,7%, alors qu’elle anticipait jusqu’à présent 1,9%. Le tassement de l’inflation au cours des deux derniers mois préoccupe certains responsables de l’institut d’émission qui estiment que le calendrier du resserrement monétaire pourrait en être affecté s’il persistait. Les prix de détail ont accusé une baisse inattendue en mai et l’inflation sous-jacente est restée à peine positive, suivant les données publiées mercredi par le département du Travail. La banque centrale a un objectif d’inflation de 2% et son indicateur privilégié de la hausse des prix est actuellement à 1,5%. La banque centrale anticipe un taux de chômage de 4,3% cette année et de 4,2% en 2018, ce qui sous-entend qu’elle s’attend à ce que le marché du travail soit encore plus tendu l’an prochain.

Fed : un relèvement modeste des taux mais qui va peser sur l’économie mondiale

Fed : un relèvement modeste des taux mais qui va peser sur l’économie mondiale

 

La hausse des taux décidée par la Banque centrale américaine est relativement modeste : 0.25%. Mais cette augmentation engage un processus de renchérissement de l’argent qui va affecter l’économie mondiale toute entière et en particulièrement l’Europe déjà engluée dans la croissance molle. Trois relèvement sont ensuite prévus chaque année jusqu’en 2019 de sorte de ramener les taux à 3%. Une décision cohérente pour l’économie américaine mais qui va peser de manière très négative sur le reste du monde. Si l’économie aux Etats Unis est nettement repartie, elle est encore convalescente en Chine, malade dans nombre de pays en développement et affaiblie en Europe. Il est aussi à prévoir que les institutions financières (les banques centrales mais aussi les banques) vont suivre le mouvement. Les banques vont saisir l’opportunité pour renchérir le coût de l’argent et restaurer aussi leurs profits . Du coup les marges budgétaires vont se réduire dans nombre de pays et le coût de l’endettement va se remettre à s’envoler. Les conséquences seront aussi directes pour les entreprises comme pour les ménages, en clair leur capacité d’investissement et de consommation vont  diminuer. On sait que la croissance mondiale devrait légèrement se atsser en 2017, le relèvement décidé par la FED vient donc à un très mauvais moment nombre d’acteurs vont d’ailleurs anticiper les hausses de taux prévues par la FED jusqu’en 2017. Encore uen fois cette hausse se comprend pour les Etats Unis qui veulent freiner l’emballage économique mais la problématique est inverse dans nombre d’autres géographiques notamment en Europe.  « Au vu des conditions observées et prévues pour le marché du travail et l’inflation, le comité à décidé de relever la fourchette de l’objectif », a déclaré la FED  dans un communiqué, précisant que la décision avait été prise à l’unanimité. « La croissance de l’emploi a été solide ces derniers mois et le taux de chômage a diminué », note la Fed, ajoutant que les instruments de mesure de l’inflation avaient « considérablement » augmenté. Les prévisions économiques publiées par la banque centrale en même temps que sa décision de politique monétaire montrent que ses responsables ont revu en légère hausse leurs prévisions de croissance et en baisse leurs prévisions pour le taux de chômage, et qu’ils tablent sur une inflation proche de l’objectif de 2% que s’est fixé la Fed. Pour 2017, la médiane des prévisions de taux suggère trois relèvements d’un quart de point de l’objectif des « fed funds », contre seulement deux anticipés il y a trois mois. Ces trois hausses seraient suivies de trois autres en 2018 puis en 2019, ce qui ramènerait le taux directeur tout près du taux de 3,0% jugé « normal » par la Fed.

FED : relèvement des taux……. Un jour !

FED : relèvement des taux……. Un jour !

La Fed comme la banque centrale européenne semble patauger quant à l’évolution de sa politique monétaire. Depuis le relèvement des taux en décembre 2015, chaque mois ou presque la banque centrale américaine évoque l’éventualité d’une hausse. Pourtant elle parait paraît de moins en moins certaine pour l’année en cours. En fait si l’économie américaine après un certain tassement retrouve des couleurs et si l’emploi se montre toujours aussi dynamique la Fed hésite à monter les taux en raison des incertitudes concernant la situation internationale. Comme la banque centrale européenne la Fed décide qu’il est urgent d’attendre. « Le comité a besoin de plus d’indicateurs pour décider d’un nouveau relèvement de ses taux ». La Fed, par cette phrase du communiqué, se donne encore quelques semaines et sans doute quelques mois d’attente pour statuer. La prudence est donc encore de mise.  Et pourtant, le paysage est en train de se dégager. Le marché de l’emploi américain devient même tendu, avec de l’inflation salariale.  Le vrai sujet de préoccupation concerne les « menaces externes », c’est-à-dire les risques internationaux sur l’économie américaine, semblent largement contenus. Chine, pays émergents… même le Brexit n’a pas d’impact notable marqué en ce moment, et le comité de politique monétaire de la Fed en convient. Alors pourquoi attendre encore ? D’autant que le ton se durcit très nettement dans les débats internes. Plusieurs gouverneurs ont ouvertement exprimé leur inquiétude concernant le niveau jugé trop bas des taux américains. Ils sont de nature à alimenter justement des sources d’instabilité mondiale.

(Avec BFM)

Relèvement des taux en septembre ? (FED)

Relèvement des taux en septembre ? (FED)

Conséquence de la nette révision à la hausse de la croissance aux Etats –Unis, la FED menace à nouveau de relever ses taux dans les prochains mois. pas forcément uen bonne nouvelle en particulier pour l’Europe qui sera aussi contrainte de suivre alors que la reprise est encore très fragile.  La Réserve fédérale américaine devrait relever ses taux d’intérêt « dans les mois à venir » si la croissance économique accélère comme prévu et que des emplois continuent d’être créés aux Etats-Unis, a déclaré vendredi Janet Yellen. La présidente de la Fed renforce ainsi l’hypothèse d’un nouveau tour de vis monétaire en juin ou en juillet, qui a ressurgi la semaine dernière après la publication du compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC). « Il est approprié (…) pour la Fed de relever progressivement et prudemment dans le temps notre taux d’intérêt au jour le jour, et probablement dans les mois à venir une telle initiative serait opportune », a dit Janet Yellen. Tout en mettant en garde contre un relèvement trop brutal des taux, elle a paru plus confiante que par le passé dans la vigueur de l’économie américaine et dans le redressement de l’inflation vers l’objectif de 2% de la Fed. « L’économie continue de s’améliorer (…) la croissance semble accélérer », a dit la présidente de la Fed lors d’une intervention au groupe universitaire Ivy League dans le Massachusetts. Elle a aussi dit s’attendre à ce que le marché du travail continue de s’améliorer. Les prix des obligations du Trésor ont baissé et le dollar s’est apprécié après ces déclarations, tandis que Wall Street a légèrement réduit ses gains. La probabilité d’une hausse de taux lors de la prochaine réunion du FOMC les 14 et 15 juin est désormais estimée à 34% contre 30% avant le discours de Janet Yellen, d’après CME Group.La probabilité d’un tour de vis monétaire à la réunion suivante, les 26 et 27 juillet, a atteint 60% et a plus que doublé en un mois. La Fed a relevé ses taux en décembre pour la première fois en près de 10 ans mais elle s’est abstenue depuis de les relever à nouveau en raison du ralentissement de l’économie mondiale et des turbulences sur les marchés financiers en début d’année. Lors de sa réunion de mars, elle a évoqué deux hausses de taux cette année. Les responsables de la Fed ont multiplié ces dernières semaines les déclarations pour rappeler aux investisseurs, qui n’y croyaient plus guère, qu’une hausse des taux était possible en juin ou en juillet, ce qu’a confirmé la teneur de leurs débats, publiés le 18 mai, lors de leur réunion en avril. La faiblesse des cours du pétrole et la vigueur du dollar sont deux facteurs qui ont été régulièrement mis en avant pour expliquer que l’inflation aux Etats-Unis ne parvienne pas à atteindre l’objectif de la Fed. Janet Yellen a déclaré vendredi que ces facteurs « semblent à peu près se stabiliser ». « Ma propre prévision est que (…) l’inflation remontera au cours des deux prochaines années vers notre objectif de 2% », a-t-elle dit.

(Avec Reuters)

Relèvement des taux peu probable par la Fed en 2016

Relèvement des taux peu probable par la Fed en 2016

 

Constatant la dégradation de la croissance de l’économie internationale la Fed laisse planer des doutes sur relèvement des taux en 2016 A l’issue de deux jours de débat, le comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed a maintenu l’objectif du taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 0,25% à 0,50%, niveau auquel il se trouve depuis décembre dernier après son premier relèvement depuis près de dix ans. Le FOMC explique dans son communiqué que l’amélioration du marché du travail se poursuit en dépit du récent ralentissement de la croissance et ajoute qu’il continue de surveiller l’évolution des prix. Il précise que les facteurs défavorables liés à la situation économique et financière internationale restent à surveiller mais l’évocation des risques liés à ces facteurs ne figure plus dans son communiqué. « Le comité continue de surveiller étroitement les indicateurs d’inflation et l’évolution de la situation économique et financière mondiale », dit le texte. A Wall Street, la tendance s’est orientée à la hausse après ces déclarations et le dollar a peu réagi tandis que les rendements obligataires refluaient. Les marchés à terme suggèrent que l’hypothèse d’une hausse de taux en septembre – et pas avant – est la plus probable et ils montrent que la probabilité d’une deuxième hausse d’ici la fin de l’année est jugée inférieure à 50%. Selon le baromètre FedWatch de CME Group, les investisseurs estiment à 23% la probabilité d’un relèvement du taux des « fed funds » en juin, contre 21% avant mercredi. « Ce dernier communiqué ne plaide pas fortement en faveur d’une hausse de taux en juin », estime Bill Irving, gérant de Fidelity Investments. La Fed, qui a veillé ces derniers mois à ne pas donner trop d’indications sur l’évolution possible de sa politique, ne fait pas mention dans son communiqué de son évaluation globale de l’équilibre des risques pesant sur l’économie. La banque centrale note toutefois si les dépenses des ménages ont ralenti, leurs revenus réels ont augmenté à « un rythme solide » et que la confiance du consommateur demeure élevée Si l’inflation s’est récemment accélérée, la Fed dit s’attendre à ce qu’elle demeure faible à court terme, en partie à cause de l’impact prolongé de la baisse des prix de l’énergie. Elle ajoute néanmoins rester confiante dans la remontée du taux d’inflation vers son objectif de 2% sur le moyen terme « Je pense qu’ils sont en mode attentiste. Relever les taux en juin pourrait être trop rapide, à moins que l’on observe une remontée de l’inflation. Pour moi, cela semble très improbable », a commenté Brian Jacobsen, responsable de la stratégie d’investissement de Wells Fargo Asset Management. La première estimation de la croissance du premier trimestre aux Etats-Unis doit être publiée jeudi et les économistes interrogés par Reuters s’attendent à ce qu’elle montre un net ralentissement, à 0,7% en rythme annualisé contre 1,4% sur les trois derniers mois de 2015.

(Reuters)

La Fed : un autre petit relèvement en mars ?

La Fed : un autre petit relèvement en mars ?

 

Le changement très significatif de politique monétaire annoncée par la Fed depuis des mois et des mois n’aura sans doute pas lieu en tout cas dans les proportions prévues. La dernière hausse annoncée de 0.25 % témoigne de la très grande prudence de la Fed certes  encore satisfaite du niveau d’activité des États-Unis et des résultats de l’emploi mais qui s’interroge sur la pérennité de sa croissance et surtout sur celle de l’activité internationale. Du coup le prochain relèvement des taux qui pourrait avoir lieu en mars sera sans doute également de symbolique autour de zéro 25 %. Il est clair que la Fed est attentive aux évolutions des indicateurs internationaux et en particulier à ceux de la Chine (aussi à ceux des pays en voie de développement). Dès lors on  peut penser que la FED  va continuer d’adopter une relative prudence en matière d’évolution de sa politique monétaire d’autant que l’inflation ne justifie nullement une brutale remontée des taux. En vérité beaucoup d’investisseurs sont dans l’expectative témoin l’attentisme témoigné sur les marchés boursiers. La Réserve fédérale américaine relèvera à nouveau ses taux au cours des trois prochains mois, pensent deux tiers des économistes interrogés par Reuters, même si nombre d’entre eux prédisent que le resserrement monétaire sur l’ensemble de 2016 ne sera pas aussi prononcé que le suggère la Fed. La banque centrale des Etats-Unis a augmenté mercredi ses taux d’intérêt pour la première fois depuis 2006 après sept années de coût de l’emprunt quasi nul, exprimant ainsi sa confiance dans la solidité de l’économie américaine. La présidente de la Fed, Janet Yellen, a néanmoins clairement indiqué que la hausse des taux se ferait ensuite progressivement alors que l’inflation reste éloignée de l’objectif de 2% et que la vigueur du dollar pèse sur l’industrie américaine.

Fed : petit relèvement des taux et précautions oratoires

Fed : petit relèvement des taux et précautions oratoires

 

Petit relèvement des taux et précautions oratoires de la FED,  relativement prudente quant à la perspective du relèvement des taux : seulement augmentés de 0, 25. La Fed a pris de nombreuses précautions oratoires pour justifier de ce relèvement notamment en indiquant que le resserrement progressif tiendrait compte des résultats de l’inflation hors précisément cette inflation est loin de justifier d’autres augmentations de taux. Sur un an, la progression de indice des prix à la consommation est de 0,5%, soit légèrement mieux que le consensus (+0,4%). Mais  bien loin de l’objectif de la Fed qui vise 2 % par an.  Dès lors compte tenu de cette inflation très faible,  la hausse des taux à laquelle va procéder la Fed sera nécessairement symbolique. La Fed qui considère que les États-Unis ont atteint leurs objectifs en matière de croissance et d’emploi voudra en effet tenir compte du net ralentissement de l’activité internationale. Un relèvement trop significatif des taux serait susceptible de provoquer un effet de contagion dans différents pays notamment en Europe et dans les pays en développement. Certes la croissance américaine est encore solide autour de 2 % par an sur un an mais elle ne pourra être longtemps à l’abri du tassement mondial observé en particulier en Chine (notamment sur les exports comme sur les imports). L’inflation de base (« core CPI »), qui exclut les éléments volatils que sont l’énergie et les produits alimentaires, a augmenté pour sa part de 0,2%, comme les deux mois précédents, et s’affiche à +2% sur un an, soit sa plus forte progression depuis mai 2014.Les pressions inflationnistes augmentent donc légèrement, et ce malgré une baisse de 1,3% des prix de l’énergie, même si l’objectif de la Fed d’une hausse des prix de 2% est loin d’être atteint. La banque centrale américaine entame mardi une réunion monétaire de deux jours qui devrait se conclure mercredi par l’annonce du premier relèvement des taux d’intérêt aux Etats-Unis depuis juin 2006.  Usant d’un ton accommodant, la Réserve fédérale souligne clairement que cette hausse de taux est une première étape d’un resserrement « progressif » de sa politique monétaire et qu’elle surveillera avant tout l’inflation avant de décider d’un nouveau relèvement des taux. A l’issue d’une réunion de deux jours, le comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed a décidé à l’unanimité de relever de 25 points de base sa fourchette d’objectif du taux des Fed Funds à 0,25%-0,50%, alors qu’elle la maintenait proche de zéro depuis le 16 décembre 2008. Cette première hausse des taux depuis 2006 aux Etats-Unis était largement anticipée par les investisseurs et la Bourse de New York a réagi positivement à la perspective de futurs relèvements seulement « progressifs », le Dow Jones finissant sur un gain de 1,28%. Le dollar a pour sa part effectué des va-et-vient entre 1,09 et 1,10 pour un euro, au gré des déclarations de Janet Yellen, la présidente de la Fed. « Avec une économie qui se comporte bien et qui devrait continuer à le faire, le comité a jugé qu’une hausse modeste de l’objectif des Fed Funds est maintenant appropriée », a dit Janet Yellen au cours d’une conférence de presse, tout en soulignant que, « même après cette hausse, la politique monétaire reste accommodante ».

Relèvement des taux : la Fed dans le potage

Relèvement des taux : la Fed dans le potage

Depuis déjà des mois la Fed ne cesse d’entretenir un climat d’incertitude à propos du relèvement des taux. Pour résumer sa position, ce relèvement se justifie par la situation économique et le redressement de l’emploi toutefois la date reste à préciser compte tenu de la prise en compte de la situation internationale. La vérité c’est que la Fed patauge. Il faut dire que si l’activité économique est encore solide même si  la croissance s’est quand même tassée dernièrement. En outre un relèvement des taux favoriserait de nouvelles remontées du dollar qui handicaperaenit les exportations américaines. Enfin et surtout la hausse des taux américains risquerait de provoquer un phénomène de contagion qui pourrait peser de manière négative sur l’activité mondiale. Dans un échange de lettres avec l’avocat spécialiste du droit du consommateur Ralph Nader, la présidente de la Réserve fédérale prône donc une approche prudente pour ce qui est d’un relèvement des taux directeurs américains. Dans sa lettre adressée à Ralph Nader et également à « M. (Guy) Vidal », Janet Yellen confirme sa position suivant laquelle la Fed ne doit relever les taux d’intérêt que progressivement. « Une hausse excessivement énergique des taux (…) entraverait la croissance économique, nécessitant un retour durable à des taux d’intérêt bas », écrit-elle. Le compte rendu de la réunion de politique monétaire des 27 et 28 octobre publié la semaine passée montre qu’un noyau dur de responsables de la banque centrale s’est rallié au scénario d’une hausse des taux en décembre mais les banquiers centraux ont aussi discuté du potentiel à long terme de l’économie américaine qui pourrait avoir baissé durablement.

Relèvement des taux : la FED dans le potage !

Relèvement des taux : la FED dans le potage !

 

Pour résumer la position de la FED  concernant les taux, « c’es j’y vais j’y vais pas ? » Depuis des mois en effet la Fed ne cesse d’affirmer que l’environnement est désormais favorable à un relèvement des taux aux États-Unis. Pour cela la banque centrale s’appuie sur les chiffres d’une solide croissance et de la nette reprise de l’emploi. Toutefois les chiffres de la croissance du troisième trimestre n’ont pas été à la hauteur par ailleurs les Américains sont bien conscients que la dégradation de l’environnement économique international a nécessairement des effets négatifs y compris aux États-Unis. Le risque majeur c’est qu’un relèvement des taux aux États-Unis favorise un mouvement de contagion qui alors contribuerait à faire encore davantage plonger l’activité économique mondiale. D’où cette valse-hésitation de la FED  quant à la date du relèvement des taux. Cette fois c’est le président de la Fed de New York qu’il exprime- La Réserve fédérale américaine devrait « bientôt » être prête à relever ses taux d’intérêt, les banquiers centraux étant de plus en plus fermement convaincus que l’inflation repartira à la hausse et que l’emploi restera stable, a déclaré vendredi le président de la Fed de New York, William Dudley. « Nous espérons que sous peu nous serons raisonnablement confiants dans le fait que l’inflation rebondira vers son objectif de 2% », a-t-il dit à l’université Hofstra, ajoutant qu’il était « très logique » de s’attendre à ce que les conditions de la Fed en matière d’inflation et d’emploi soient « bientôt » remplies, permettant ainsi aux responsables monétaires de « commencer à penser à relever les taux d’intérêt à court terme ». »Je ne peux pas vous dire quand nous le ferons car cela dépendra des indicateurs », a ajouté le président de la Fed de New York, proche de la présidente de la Réserve fédérale, Janet Yellen, et qui bénéficie d’un droit de vote permanent au comité de politique monétaire (FOMC). « Il nous reste un mois jusqu’à la prochaine réunion du FOMC et je propose d’attendre de voir ce que les indicateurs nous réservent dans les quatre semaines à venir. »

Relèvement des taux en 2015 : la Fed toujours dans l’expectative

Relèvement des taux en 2015 : la Fed toujours dans l’expectative

 

Rien de nouveau du côté de la fête. La présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen adopte toujours une posture d’observatrice en commentant l’environnement économique. Elle indique seulement qu’on pourrait s’attendre à ce que la banque centrale américaine relève ses taux d’intérêt cette année, sous réserve que l’inflation reste stable et que l’économie des Etats-Unis reste suffisamment dynamique pour encore faire baisser le taux de chômage. Mais comme des incertitudes planent sur l’avenir économique compte tenu de l’environnement mondial tout est encore possible. Soit un relèvement des taux d’ici la fin de l’année,  soit un report en 2016. Autant dire que les commentaires de la présidente de la Fed ne sont pas très éclairants pour les acteurs économiques qui demeurent dans l’expectative. Contrairement à ce qu’affirme la présidente de la Fed il ne sera pas tenu compte uniquement de la situation aux États-Unis mais aussi du niveau d’activité mondiale. Or sur ce point le tassement de la croissance mondiale crée des les inquiétudes notamment en provenance de l’Asie et surtout de la Chine. L’OCDE a d’ailleurs revu à la baisse ses prévisions de croissance. Contrairement à ce que pense aussi la Fed la faible inflation n’est pas du cas des facteurs temporaires. Elle est simplement le produit d’un déséquilibre entre les capacités de production et la demande ; un déséquilibre qui va sans doute durer encore pendant des mois S’exprimant une semaine après que la Fed a donc pris les investisseurs de court en ne relevant pas ses taux, elle a précisé que ni ses collègues ni elle ne pensaient que les récents développements économiques affecteront de manière significative la politique monétaire de l’institut d’émission. Janet Yellen ajoute que l’actuelle faiblesse des prix à la consommation est le fait de facteurs temporaires, tels la vigueur du dollar et le bas niveau des cours du pétrole. Sur le marché des changes, le billet vert s’est retourné à la hausse, face à l’euro et face à un panier de devises internationales, après les déclarations de Janet Yellen. Elle ajoute que le comité de politique monétaire de la Fed est d’avis que la première économie mondiale restera suffisamment solide pour arriver à une situation de plein emploi et à un ancrage stable des anticipations en matière d’inflation. « (…) le fait de remplir ces conditions entraînera vraisemblablement une première hausse des « fed funds » plus tard cette année, suivie d’un rythme progressif de tours de vis monétaires par la suite », dit Janet Yellen, selon le texte d’un discours qu’elle doit prononcer à l’université du Massachussets. En l’état actuel des choses, les perspectives économiques américaines « apparaissent dans leur ensemble solides », a encore dit la présidente de la Fed.

 

Relèvement des taux : la FED dans le potage

Relèvement des taux : la FED dans le potage

 

 

En décidant de ne rien décider la Fed à ajouter de l’incertitude  aux incertitudes antérieures. Du coup les marchés sont encore un peu plus dans  l’expectative. Pour résumer la FED estime que les taux pourraient et devraient augmenter mais qu’ils ne le seront pas en tout cas pour les mois à venir voir même au-delà compte tenu de l’évolution de la croissance mondiale. À noter aussi un glissement des justifications de la Fed qui jusqu’alors  considérait  qu’un relèvement était  conditionné par  l’emploi, la croissance et l’inflation. Or le risque inflationniste s’est notoirement éloignes aux États-Unis comme ailleurs, la croissance comme l’emploi ont connu un net redressement. Du coup ce sont les paramètres internationaux qui se substituent à ceux des États-Unis. Le risque évidemment c’est que la Fed comme les autres banques centrales ne disposent plus d’aucune marge de manœuvre pour faire face à une éventuelle bulle financière. Les trois principales banques centrales — la Fed, la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque du Japon (BoJ) — ont atteint le seuil de la nullité des taux et aucune n’est parvenue à s’en éloigner, la BCE envisageant même d’étendre son actuel programme d’achats d’actifs. La prudence de la Fed témoigne aussi du doute de la banque centrale américaine quant à l’efficacité de son intervention. Cela souligne aussi les limites des banques centrales pour peser sur la croissance. Les scénarios de reprise de cette croissance au plan mondial ayant été contredits.  Au cours de sa conférence de presse, la présidente de la Fed, Janet Yellen, a fait référence de manière répétée aux développements à l’international qui ont affecté l’économie américaine, affaibli l’inflation et menacent la croissance. Depuis un an, les représentants de la Fed n’ont pourtant eu de cesse que d’expliquer que l’impact ces facteurs — de la faiblesse des prix du pétrole à la vigueur du dollar en passant par le ralentissement économique en Chine — allait s’estomper pour laisser la place à une inflation plus forte et à une hausse des salaires plus en phase avec le faible niveau du taux de chômage aux Etats-Unis. Le statu quo de la Fed est également alimenté par la guerre des monnaies qui se profile.

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