Archive pour le Tag 'relèvement'

Santé-Relèvement de la consultation médecin à 30 € contre moins de prestations médicales !

santé-Relèvement de la consultation médecin à 30 € contre moins de prestations médicales !

 

 

C’est une curieuse proposition de la sécurité sociale aux médecins à savoir le relèvement à 30 € pour une consultation à condition de diminuer les prestations en médicaments , examens et arrêt travail. D’un point de vue déontologique, cette espèce de marché va sûrement faire émerger de nombreuses critiques. Cette forme d’étatisation de la médecine n’est pas tout à fait conforme aux règles scientifiques.

 

C’est un peu comme si on voulait réduire le nombre de consultations pour diminuer le déficit global. Justement ce qui se produit aujourd’hui avec l’insuffisance générale du nombre de praticiens est justement ce qui n’est pas très probant quant à l’effet sur l’assurance-maladie

 

. Face à l’envolée des dépenses de santé, la Sécu impose aux médecins de réduire leurs prescriptions. Chaque généraliste génèrerait 700.000 euros par an de dépenses en médicaments, examens et arrêts de travail. Le sujet était au cœur de la nouvelle séance de négociations de plus de quatre heures, jeudi, entre les six syndicats de médecins et l’Assurance-maladie. C’est une condition sine qua non que posent les pouvoirs publics à toute revalorisation des tarifs, réclamée depuis plus d’un an par les professionnels pour compenser l’inflation. Alors que les médecins étaient sortis de la dernière séance le 8 février jugeant que le compte n’y était pas, Thomas Fatôme, directeur de l’Assurance-maladie a affirmé avoir « revu sa copie ». Mais « face aux revalorisations importantes que nous mettons sur la table, nous voulons des objectifs quantitatifs…

Relèvement de la consultation médecin à 30 € contre moins de prestations médicales !

Relèvement de la consultation médecin à 30 € contre moins de prestations médicales !

 

 

C’est une curieuse proposition de la sécurité sociale aux médecins à savoir le relèvement à 30 € pour une consultation à condition de diminuer les prestations en médicaments , examens et arrêt travail. D’un point de vue déontologique, cette espèce de marché va sûrement faire émerger de nombreuses critiques. Cette forme d’étatisation de la médecine n’est pas tout à fait conforme aux règles scientifiques.

 

C’est un peu comme si on voulait réduire le nombre de consultations pour diminuer le déficit global. Justement ce qui se produit aujourd’hui avec l’insuffisance générale du nombre de praticiens est justement ce qui n’est pas très probant quant à l’effet sur l’assurance-maladie

 

. Face à l’envolée des dépenses de santé, la Sécu impose aux médecins de réduire leurs prescriptions. Chaque généraliste génèrerait 700.000 euros par an de dépenses en médicaments, examens et arrêts de travail. Le sujet était au cœur de la nouvelle séance de négociations de plus de quatre heures, jeudi, entre les six syndicats de médecins et l’Assurance-maladie. C’est une condition sine qua non que posent les pouvoirs publics à toute revalorisation des tarifs, réclamée depuis plus d’un an par les professionnels pour compenser l’inflation. Alors que les médecins étaient sortis de la dernière séance le 8 février jugeant que le compte n’y était pas, Thomas Fatôme, directeur de l’Assurance-maladie a affirmé avoir « revu sa copie ». Mais « face aux revalorisations importantes que nous mettons sur la table, nous voulons des objectifs quantitatifs…

Relèvement du prix du litre du lait aux producteurs

Relèvement du prix du litre du lait aux producteurs

 

Lactalis propose désormais 425 euros les 1000 litres pour du lait standard. Et 440 euros la tonne pour du lait plus riche en matière grasse et en protéines. Ceci vaudra pour janvier, février et mars 2024. Et le litre de lait est revendu autour de un euro aux consommateurs.

 

Alors que le prix de la brique a augmenté de 51% en 20 ans, les éleveurs ont perdu 4% de marge brute. Les distributeurs ont eux enregistré une hausse de 188% et l’industrie agroalimentaire de 64%, selon la Fondation pour la Nature et l’Homme.

Pour mieux comprendre ces énormes inégalités de revenu, la FNH a étudié les marges effectuées par chaque acteur sur deux produits phares du panier des ménages: un litre de lait demi-écrémé et une plaquette de beurre de 250 grammes. Le résultat est sans appel.

Entre 2001 et 2022, le prix d’une bouteille de lait est passé de 0,55 euro à 0,83 euro. Soit une augmentation de 51%. La fondation relève que les éleveurs n’y sont pour rien. Pire, alors qu’ils récupéraient 0,25 euro sur un litre, ils gagnent désormais 0,24 euro ce qui correspond à une baisse de la marge brute » de 4%. Les distributeurs et l’industrie agroalimentaire ont, respectivement, enregistré une hausse de 188% et 64% de marge brute.

L’exemple de la plaquette de beurre, s’il est moins éloquent, confirme ces disparités. Entre 2016 et 2020, alors que le beurre connaissait une inflation de 34%, industriels et grande distribution voyaient leurs marges augmenter de 80% et 60%. Loin derrière, les éleveurs bénéficiaient d’une hausse de 11%.

La FNH dénonce une asymétrie des pouvoirs qui rend la négociation en faveur des éleveurs très compliquée. Selon l’étude, 3% des entreprises de la transformation réalisent 97% des bénéfices du secteur. De plus, les 71.000 exploitants n’ont pas connaissance du type de produits qui sera fabriqué à partir de leur lait, ni même du prix auquel il sera vendu. Une forme d’opacité qui joue, là aussi, en leur défaveur.

 

FED: Nouveau relèvement des taux et la BCE va suivre

FED: Nouveau relèvement des taux et la BCE va suivre !

La banque centrale américaine (Fed) a décidé un relèvement de son taux, de 0,25 point de base, portant les principaux taux de ses fonds fédéraux dans une fourchette comprise entre 4,75% et 5%, selon le communiqué de l’institution monétaire. Il s’agit de la neuvième hausse des taux opérée par l’institution depuis l’été 2022. Et nécessairement comme d’habitude la BCE et les autres banques centrales vont suivre pour ne pas affecter notamment les taux de change. Une action de plus pour refroidir sérieusement l’économie et permettre d’entretenir l’espoir d’une baisse de l’inflation. Le problème c’est qu’une grande partie de cet inflation est structurelle.

En effte l’inflation reste élevée. « Le Comité prévoit qu’un certain resserrement supplémentaire de la politique pourrait être approprié afin d’atteindre une orientation de la politique monétaire suffisamment restrictive pour ramener l’inflation à 2 % au fil du temps », souligne le communiqué.

Les nouvelles projections de la banque centrale des Etats-Unis montrent que dix membres sur 18 du comité de politique monétaire (FOMC) s’attendent à ce que les taux augmentent encore d’un quart de point de pourcentage d’ici la fin de l’année, ce qui est identique aux perspectives annoncées en décembre.

Dans un changement notable, le communiqué du comité ne mentionne plus que de nouvelles hausses de taux seront appropriées. Au lieu de cela, le comité note qu’« un raffermissement supplémentaire de la politique monétaire pourrait être approprié », ce qui laisse entrevoir la possibilité d’une dernière hausse d’un quart de point de pourcentage cette année.

Zone euro-BCE : Un relèvement des taux taux d’intérêt de 0,50 point… À contre-courant

Zone euro-BCE : Un relèvement des taux taux d’intérêt de 0,50 point… À contre-courant

En relevant les taux d’intérêt de 0,50 point, la BCE veut lutter contre l’inflation qui demeure un très haut niveau en Europe en raison en particulier de la crise énergétique. une hausse peut-être à contretemps !

Le problème qui se pose est de savoir si cette décision dans la conjoncture présente est très opportune. En effet, contrairement à 2022 ,on a enregistré un net rebond de l’activité économique, il faut s’attendre pour 2023 à un net tassement de la croissance, on risque même de frôler la récession dans certains pays d’Europe.

Du coup,ce nouveau relèvement des taux va affecter la compétitivité des entreprises et plomber encore un peu plus le pouvoir d’achat des ménages donc aussi la consommation qui tire une bonne partie de la croissance.

Or dans le même temps les États-Unis se posent maintenant la question d’une diminution des taux d’intérêt justement pour faire face à la tendance baissière de la croissance.

Le pire c’est que la BCE entend poursuivre cette politique de relèvement des taux alors que parallèlement les États-Unis vont sans doute mettre la pédale douce sur le resserrement monétaire

Le Conseil des gouverneurs a donc annoncé ce jeudi qu’il relèvera «de nouveau» ses taux d’autant en mars pour lutter contre l’inflation.

La Banque centrale européenne (BCE) a relevé jeudi ses principaux taux directeurs de 0,50 point de pourcentage, comme lors de sa précédente réunion en décembre, et «les relèvera de nouveau» d’autant en mars pour combattre l’inflation, a-t-elle indiqué dans un communiqué à l’issue de sa réunion de politique monétaire.

Les taux d’intérêt de la BCE se situent désormais dans une fourchette comprise entre 2,5% et 3,25%, au plus haut depuis novembre 2008. L’institution compte augmenter «sensiblement les taux d’intérêt à un rythme régulier», mais entend «évaluer» les suites à donner à cette politique en mars, a ajouté la BCE.

Taux d’intérêt : un nouveau relèvement des taux américains qui va secouer toutes les banques centrales

Taux d’intérês : un nouveau relèvement des taux américains qui va secouer toutes les banques centrales

La banque centrale américaine a une fois de plus bousculé le monde monétaire en décidant d’un nouveau relèvement des taux d’intérêt. L’objectif est bien sûr de lutter contre une inflation qui selon les indicateurs se situe entre 6 et 8 %. Quant aux taux d’intérêt, ils se situnte maintenant près de 4 %. Il y a donc encore de la marge même si la Fed laisse entendre qu’elle va maintenant ralentir le processus d’augmentation des taux.

L’enjeu est en effet de lutter contre l’inflation mais sans trop menacer la croissance. La croissance est encore satisfaisante en 2022, autour de 2,5 % mais elle devrait se tasser en 2023.Les prévisions n’accordent qu’une progression de l’activité de 1 % l’année prochaine. À noter que dans le même temps l’union européenne pourrait tutoyer la récession.

La plupart des banques centrales sont donc à la remorque des États-Unis, les plus forts taux d’intérêt américain attirent en effet les capitaux ce qui a pour effet de renforcer encore le dollar est inversement d’affaiblir les autres monnaies.

Inévitablement, les autres banques centrales devront aussi procéder à de nouveaux réajustements à la hausse des taux d’intérêt sinon le risque est grand de provoquer de nouvelles dévalorisations des monnaies par rapport au dollar.

La Banque centrale européenne (BCE) a décidé Récemment hausse de ses taux d’intérêt de 75 points de base. Il s’agit de l’augmentation la plus importante appliquée depuis 1999.

« Le taux d’intérêt des opérations principales de refinancement et les taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt seront respectivement portés à 1,25 %, 1,50 % et 0,75 %, avec effet au 14 septembre 2022″, a précisé l’institution de Francfort. Mais la différence entre les taux européens et américains sont encore énormes.

La banque centrale américaine (Fed) a donc relevé mercredi ses taux à leur plus haut niveau depuis près de 15 ans, et pense continuer à les augmenter, cherchant à tout prix à juguler la forte inflation, une tâche compliquée cependant par la menace d’une récession.

Lors de sa conférence de presse, le président de la réserve fédérale, Jerome Powell, a prévenu qu’il faudrait « du temps » avant que les hausses de taux d’intérêt ne ralentissent l’inflation et que cela passerait sans doute par un ralentissement de l’économie.

Politique monétaire : un nouveau relèvement des taux américains qui va secouer toutes les banques centrales

Politique monétaire : un nouveau relèvement des taux américains qui va secouer toutes les banques centrales

La banque centrale américaine a une fois de plus bousculé le monde monétaire en décidant d’un nouveau relèvement des taux d’intérêt. L’objectif est bien sûr de lutter contre une inflation qui selon les indicateurs se situe entre 6 et 8 %. Quant aux taux d’intérêt, ils se situnte maintenant près de 4 %. Il y a donc encore de la marge même si la Fed laisse entendre qu’elle va maintenant ralentir le processus d’augmentation des taux.

L’enjeu est en effet de lutter contre l’inflation mais sans trop menacer la croissance. La croissance est encore satisfaisante en 2022, autour de 2,5 % mais elle devrait se tasser en 2023.Les prévisions n’accordent qu’une progression de l’activité de 1 % l’année prochaine. À noter que dans le même temps l’union européenne pourrait tutoyer la récession.

La plupart des banques centrales sont donc à la remorque des États-Unis, les plus forts taux d’intérêt américain attirent en effet les capitaux ce qui a pour effet de renforcer encore le dollar est inversement d’affaiblir les autres monnaies.

Inévitablement, les autres banques centrales devront aussi procéder à de nouveaux réajustements à la hausse des taux d’intérêt sinon le risque est grand de provoquer de nouvelles dévalorisations des monnaies par rapport au dollar.

La Banque centrale européenne (BCE) a décidé Récemment hausse de ses taux d’intérêt de 75 points de base. Il s’agit de l’augmentation la plus importante appliquée depuis 1999.

« Le taux d’intérêt des opérations principales de refinancement et les taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt seront respectivement portés à 1,25 %, 1,50 % et 0,75 %, avec effet au 14 septembre 2022″, a précisé l’institution de Francfort. Mais la différence entre les taux européens et américains sont encore énormes

La banque centrale américaine (Fed) a donc relevé mercredi ses taux à leur plus haut niveau depuis près de 15 ans, et pense continuer à les augmenter, cherchant à tout prix à juguler la forte inflation, une tâche compliquée cependant par la menace d’une récession.

Lors de sa conférence de presse, le président de la réserve fédérale, Jerome Powell, a prévenu qu’il faudrait « du temps » avant que les hausses de taux d’intérêt ne ralentissent l’inflation et que cela passerait sans doute par un ralentissement de l’économie.

Taux d’intérêt : un nouveau relèvement américain qui va secouer toutes les banques centrales

Taux d’intérêt : un nouveau relèvement américain qui va secouer toutes les banques centrales

La banque centrale américaine a une fois de plus bousculé le monde monétaire en décidant d’un nouveau relèvement des taux d’intérêt. L’objectif est bien sûr de lutter contre une inflation qui selon les indicateurs se situe entre 6 et 8 %. Quant aux taux d’intérêt, ils se situnte maintenant près de 4 %. Il y a donc encore de la marge même si la Fed laisse entendre qu’elle va maintenant ralentir le processus d’augmentation des taux.

L’enjeu est en effet de lutter contre l’inflation mais sans trop menacer la croissance. La croissance est encore satisfaisante en 2022, autour de 2,5 % mais elle devrait se tasser en 2023.Les prévisions n’accordent qu’une progression de l’activité de 1 % l’année prochaine. À noter que dans le même temps l’union européenne pourrait tutoyer la récession.

La plupart des banques centrales sont donc à la remorque des États-Unis, les plus forts taux d’intérêt américain attirent en effet les capitaux ce qui a pour effet de renforcer encore le dollar est inversement d’affaiblir les autres monnaies.

Inévitablement, les autres banques centrales devront aussi procéder à de nouveaux réajustements à la hausse des taux d’intérêt sinon le risque est grand de provoquer de nouvelles dévalorisations des monnaies par rapport au dollar.

La Banque centrale européenne (BCE) a décidé Récemment hausse de ses taux d’intérêt de 75 points de base. Il s’agit de l’augmentation la plus importante appliquée depuis 1999.

« Le taux d’intérêt des opérations principales de refinancement et les taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt seront respectivement portés à 1,25 %, 1,50 % et 0,75 %, avec effet au 14 septembre 2022″, a précisé l’institution de Francfort. Mais la différence entre les taux européens et américains sont encore énormes

La banque centrale américaine (Fed) a donc relevé mercredi ses taux à leur plus haut niveau depuis près de 15 ans, et pense continuer à les augmenter, cherchant à tout prix à juguler la forte inflation, une tâche compliquée cependant par la menace d’une récession.

Lors de sa conférence de presse, le président de la réserve fédérale, Jerome Powell, a prévenu qu’il faudrait « du temps » avant que les hausses de taux d’intérêt ne ralentissent l’inflation et que cela passerait sans doute par un ralentissement de l’économie.

Taux d’intérêt américains : nouveau relèvement au risque d’une récession.

Taux d’intérêt américains : nouveau relèvement au risque d’une récession. 

Un troisième relèvement des taux aux États-Unis et d’autres qui devraient suivre d’ici la fin d’année. De quoi nourrir l’hypothèse d’une récession économique. » Selon la banque centrale, la croissance devrait tomber à + 0,2 % cette année et à + 1,2 % en 2023 (contre + 1,7 % chaque année lors de son estimation de juin), tandis que le taux de chômage devrait remonter à 4,4 % de la population active en 2023 et 2024, alors qu’il est proche des plus bas historiques (3,7 %).

 

La Fed a décidé de placer  le loyer de l’argent à court terme dans une fourchette comprise entre 3 % et 3,25 %. Il s’agit du plus haut niveau depuis 2008, au début de la grande crise financière.

Lors de ses réunions de novembre et décembre, l’institution monétaire devrait, selon ses propres prévisions, resserrer encore la vis du crédit de 1,25 point. In fine, en 2023, le loyer de l’argent devrait dépasser 4,5 %. L’envolée est spectaculaire : les taux étaient encore quasi nuls en mars, et ce depuis le début de la pandémie de Covid-19. Ce probable durcissement est de 1,2 point supérieur aux prévisions de juin.

 

La banque centrale reconnaît elle-même qu’elle se lance un peu dans l’inconnu et admet le risque de récession d’autant qu’au plan international l’activité s’inscrira dans une croissance très baissière . Selon la banque centrale, la croissance américaine devrait tomber à + 0,2 % cette année et à + 1,2 % en 2023 (contre + 1,7 % chaque année lors de son estimation de juin), tandis que le taux de chômage devrait remonter à 4,4 % de la population active en 2023 et 2024, alors qu’il est proche des plus bas historiques (3,7 %).

 

Taux d’intérêt de la BCE : bientôt un nouveau relèvement ?

Taux d’intérêt de la BCE : bientôt un nouveau relèvement 

 

Encore un message très énigmatique de la BCE qui en faites doit suivre avec retard la banque fédérale américaine. Pour justifier la possible hypothèse d’un nouveau relèvement des taux d’intérêt, la BCE évoque un relèvement d’un taux neutre. Un taux qui par définition ne soutiendrait pas l’économie mais ne lui porterait pas préjudice non plus. Le problème est de savoir quelle serait ce taux neutre !

 

« En cas de signes d’un risque de désancrage des anticipations d’inflation du fait d’un niveau élevé d’inflation, le taux directeur compatible avec notre objectif sera restrictif », a déclaré la présidente de la BCE lors d’une conférence à Francfort.

Certains responsables de la BCE ont évoqué la possibilité d’une pause dans le resserrement monétaire en cours en zone euro une fois que l’institut de Francfort aura atteint ce qu’il considère être le taux « neutre », c’est-à-dire celui qui ne stimule ni ne freine l’activité économique. Un nombre croissant d’entre eux jugent désormais que les taux directeurs de la BCE devront aller au-delà de ce taux neutre au vu du niveau actuel de l’inflation et des anticipations de hausse des prix qu’elle nourrit.

L’inflation dépasse déjà les 9% en zone euro et les anticipations à long terme, un indicateur particulièrement surveillé par les responsables de la politique monétaire, sont en train de passer au-dessus de l’objectif de 2% de la BCE.

« À l’heure actuelle, les anticipations d’inflation restent relativement bien ancrées selon plusieurs mesures. Mais il ne serait pour autant pas raisonnable de considérer cette situation comme acquise », a dit Christine Lagarde.

À défaut de relèvement des salaires, la prime Macron

À défaut de relèvement des salaires, la prime Macron 

À défaut d’un mécanisme incitant les entreprises à relever les rémunérations, les salariés devront se contenter d’une prime forcément aléatoire.

Si on se réfère au montant de la dernière prime Macron, le montant du mécanisme adopté par l’assemblée nationale devrait permettre aux salariés de toucher autour de 500 € en moyenne. Or  en intégrant les augmentations de salaires, les pertes de revenus des salariés en moyenne devraient atteindre près de 2000 € pour l’année.

De ce point de vue, le cadeau accordé par l’Assemblée nationale peut laisser sceptique.

Ainsi les employeurs pourront verser jusqu’au 31 décembre 2023 une prime exceptionnelle d’un montant maximal de 3.000 euros (ou 6.000 euros en cas d’accord d’intéressement), exonérée d’impôt sur le revenu et de cotisations et contributions sociales, pour les salariés dont le revenu équivaut à moins de trois fois la valeur du Smic.

Il s’agit du prolongement de la « prime Macron », instaurée en 2019 lors de la crise des gilets jaunes, mais avec un triplement du plafond de cette prime. D’après l’étude d’impact faite par le gouvernement, plus de 15 millions de personnes ont bénéficié de cette prime entre 2019 et 2022, pour un montant moyen de la prime s’élevant à 542 euros.

Le montant maximal de la prime et le niveau maximal de rémunération pouvant y donner accès devront faire l’objet d’un accord d’entreprise ou de groupe ou, à défaut, d’une décision unilatérale de l’employeur.

Taux du livret : « relèvement » à 2% !

Taux du livret : « relèvement » à  2% !

La générosité du gouvernement est sans limite. Sans parler de celle du gouverneur de la Banque de France au service des lobbys pour ne pas augmenter les salaires et l’épargne.Ainsi la Banque de France a servi la soupe au gouvernement en proposant une limitation du relèvement des taux du livret a à 2 %. Une proposition retenue immédiatement par le gouvernement

Or on sait que l’inflation sur un an a  progressé officiellement d’environ 6 %. Résultat une perte de pouvoir d’achat de 4 %.De quoi réjouir le système bancaire et le gouvernement qui évidemment utilisent  cette épargne mal rémunérée. D’un certain point de vue les ménages sont doublement punis. D’une part parce que les revenus salariaux ne suivent pas l’inflation ensuite parce que l’éventuelle épargne est aussi pénalisée comme les salaires.

Le taux du livret A va doubler au 1er août prochain, pour passer de 1% à 2%, son plus haut niveau depuis dix ans. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. « C’est possible », a-t-il ainsi soufflé  au micro de France Info, sachant que la décision finale revient à Bercy. Et Bercy n’a pas attendu pour sauter sur l’occasion et retenir la proposition de la servile Banque de France qui elle-même a obéi au monde bancaire

La Fed : Un relèvement des taux directeurs de 0,25 %

La Fed : Un relèvement des taux directeurs de 0,25 %

La FED pourrait s’en tenir un relèvement des taux directeurs de 0,25 % au lieu de 0,50 % envisagés ces derniers temps. Il s’agit certes de de lutter contre l’inflation galopante qui a atteint 7,9 % sur un an en février mais aussi de ne pas ajouter de difficultés à une croissance maintenant également menacée par la situation en Ukraine.

L’institution est aujourd’hui confrontée à un dilemme: « maîtriser l’inflation sans provoquer de récession ». Son président, Jerome Powell, s’est récemment dit confiant dans la capacité de l’institution à le résoudre, en assurant un « atterrissage en douceur ». Mais elle garde une mémoire douloureuse: celle de l’inflation à deux chiffres des années 1970-1980 lorsque, en relevant drastiquement ses taux jusqu’à 20%, la Fed avait plongé les Etats-Unis dans la récession.

Les économistes de Wells Fargo tablent sur six hausses d’un quart de point de pourcentage (0,25%) en 2022. Les hausses de la Fed se font habituellement par paliers de 0,25 point de pourcentage. Selon l’évaluation des produits à terme de CME Group, citée par l’AFP, sur les marchés, la quasi-totalité des acteurs (95,9%) table sur une hausse d’un quart de point, les autres anticipant un maintien des taux à leur niveau actuel. L’hypothèse d’une hausse plus brutale de 0,50, qui à un moment a paru plausible, ne convainc plus.

En Europe, où l’inflation, à +5,8% en février, est moins élevée, l’homologue de la Fed, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé jeudi de maintenir pour le moment ses taux à leur plus bas historique. Elle a toutefois décidé d’arrêter son programme de rachats d’obligations au troisième trimestre, première étape d’une normalisation de sa politique monétaire et de fin de sa politique de soutien à l’économie de la zone euro, dont pourtant l’invasion de l’Ukraine par la Russie assombrit les perspectives économiques. Le signe que son inquiétude principale est l’inflation galopante.


P

L’inflation et taux : un relèvement à 0,5 % en Angleterre

L’inflation et taux : un relèvement à 0,5 % en Angleterre

La BoE a décidé un relèvement des taux à 05 % pour lutter contre l’inflation qui avait dépassé c 5 % en décembre 2021 et qui devrait continuer de progresser. Une politique qui s’inscrit un peu dans les pas de la banque centrale américaine alors que la banque centrale européenne choisit pour l’instant l’immobilisme en laissant la porte ouverte un relèvement éventuel en 2022.

La flambée du prix de l’énergie est le premier facteur de cette hausse des prix, renchérissant la facture d’électricité des ménages et des entreprises. Le prix de l’essence a flambé de quelque 50% en un an. Et le phénomène va se poursuivre.

L’Ofgem, l’autorité nationale de régulation du marché de l’énergie, a annoncé ce jeudi que les tarifs administrés augmenteraient de 54% à partir d’avril, une hausse sans précédent due entre autres à l’envolée des cours mondiaux du gaz.

La Banque d’Angleterre a également confirmé l’arrêt de son programme de rachats d’actifs et la volonté de réduire son portefeuille obligataire, confirmant son engagement de décembre de ne pas renouveler les obligations arrivant à échéance si son taux était à 0,5%.

Après le communiqué de la BoE, sur les marchés, le rendement des « gilts », les obligations d’Etat britanniques, à dix ans était en nette hausse. Il a atteint son plus haut niveau depuis trois ans à 1,381%, contre un peu plus de 1,27% juste avant.

La livre sterling s’appréciait alors de 0,28% face au dollar et l’indice FTSE 100 de la Bourse de Londres perdait 0,22%.

Taux d’intérêt FED : relèvement entre 0,75 % et 3,5 % ?

Taux d’intérêt  FED : relèvement entre 0,75 % et 3,5 % ?

 

Au départ du processus de remontée des taux d’intérêt la FED avait prévu de remonter les taux d’intérêt à trois reprises d’un quart  de point. Face à la hausse exceptionnelle de l’inflation, la FED s’est résolue à ajouter une quatrième étape de remonter d’un quart . Mais récemment des membres de la FED ont laissé entendre que les relèvements qui seront opérés courant 2022 pourraient se faire par demi-point et non pas par quart. Bref la fourchette entre les intentions premières et les perspectives s’élargit de 0,75 % à 3.5 % pour l’ensemble de l’année 2022.

Dans une interview accordée vendredi et publiée samedi soir par le Financial Times, le président de l’antenne de la Réserve fédérale d’Atlanta, Raphael Bostic, a affirmé que «toutes les options (étaient) sur la table à chaque réunion» de l’institution. Il s’attend toujours à trois hausses d’un quart de point de pourcentage d’ici la fin de l’année. Mais «si les données indiquent que les choses ont évolué d’une manière telle qu’un mouvement de 50 points de base est nécessaire ou [serait] approprié, alors je pourrais y réfléchir», a-t-il dit. Il a aussi souligné qu’il «serait à l’aise» avec l’idée de prendre une décision «à chaque réunion», suggérant ainsi qu’il pourrait y avoir une hausse de taux à chacune des sept réunions restant d’ici la fin de l’année.

Compte tenu de l’envolée exceptionnelle de l’inflation, le plus probable c’est qu’on pourrait atteindre la fourchette haute du relèvement des taux d’intérêt évoqué par Raphael Bostic.

La hausse des prix à la consommation aux États-Unis en décembre se révèle aussi forte que prévu. Le gain de 0,5 % de l’indice des prix le mois dernier, annoncé par le Département du travail, porte à 7 % l’inflation en 2021. Il faut remonter à 1982 pour retrouver une telle flambée. Voilà trois mois qu’en rythme annuel l’inflation dépasse 6 %, soit trois fois l’objectif de moyen terme de la Réserve fédérale.

 

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol