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Législatives : rebond de la gauche avec une majorité relative

Législatives : rebond de la gauche avec une majorité relative

Une surprise monumentale et un véritable saut dans l’inconnu. Dimanche soir, à l’issue du second tour des législatives, les estimations de l’Ifop donnaient, à 22h00, une majorité relative au Nouveau Front populaire à l’Assemblée. L’alliance des gauches (Insoumis, écologistes, socialistes et communistes) obtiendrait, selon ces derniers chiffres, entre 187 et 198 sièges au Palais Bourbon. En nette progression par rapport à son ancêtre de la Nupes, qui était parvenu à obtenir 151 députés en 2022. En dépit de ce résultat, la gauche pourrait être, si elle ne trouve pas d’autres alliés, dans l’incapacité de construire une majorité solide capable d’éviter les motions de censure à l’Assemblée.

En seconde position, les macronistes tireraient également leur épingle du jeu, en obtenant entre 161 et 169 députés à la Chambre basse. Une baisse très significative par rapport à il y a deux ans, mais un chiffre largement supérieur à ceux évoqués dans les dernières enquêtes d’opinion. Contre toute attente…

 

Chômage : une baisse relative

Chômage : une baisse relative

Le nombre de demandeurs d’emplois inscrits à Pôle emploi en catégorie A (soit sans activité ), s’établirait au quatrième trimestre à 3,05 millions, soit une baisse de 3,8 % en France métropolitaine. Les effectifs de la catégorie A n’ont jamais été aussi bas depuis 2011.Mais une baisse relative dûe notamment la très forte hausse de l’apprentissage, aux artifices des employeurs pour toucher les aides et aux chômeurs rayés abusivement des listes de pôle emploi.

Cette diminution tient en partie à l’apprentissage, très encouragé par le gouvernement, via des primes distribuées aux entreprises depuis 3 ans. L’an dernier, près de 700. 000 contrats d’alternance – comptabilisés comme des contrats de travail – ont été signés. Selon l’Insee, ces contrats pourraient expliquer près d’un tiers des embauches.

Par ailleurs, dans certains métiers, les experts de l’emploi notent un phénomène de « rétention de main-d’œuvre ». Craignant de ne pas trouver de personnel étant donné les tensions sur le marché du travail, les employeurs préfèrent garder leurs équipes, alors même qu’ils ont moins de commandes ou que les missions sont terminées. C’est le cas par exemple dans l’aéronautique, ou l’industrie…Ils les gardent en poste. De la même qu’auparavant, lorsqu’il y avait des difficultés, les personnes étaient licenciées, elles sont maintenues dans l’emploi.

Il y a aussi les chômeurs rayés indûment des listes de pôle emploi.

Autre élément : pour toucher des aides de l’Etat, comme le chômage partiel, les employés ont intérêt à être déclarés. Les employeurs ont eux aussi intérêt à comptabiliser dans la masse salariale toutes leurs équipes.

« C’est une hypothèse, avance un conseiller technique de la Darès, mais qui mérite d’être creusée dans certains secteurs comme la restauration, le tourisme etc…le travail au noir aurait tendance à baisser ».

Un fait nouveau plutôt négatif, on crée plus d’emplois que de valeur ajoutée », note Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l’OFCE. Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle et selon les économistes il convient de surveiller ce phénomène.

COVID France : relative stagnation

COVID France : relative stagnation

Le nombre de malades du Covid-19 dans les services de réanimation était stable ce dimanche, à moins de 5600 patients, après plusieurs jours de lente décrue, selon les chiffres de Santé publique France.

Les services de soins critiques (qui rassemblent réanimation, soins intensifs et surveillance continue) comptaient 5585 patients, dont 173 admis ces dernières 24 heures, contre 5581 samedi. Il y a sept jours, les services de réa comptaient 5958 patients Covid-19.

Depuis la mi-avril, le nombre de malades Covid-19 hospitalisés dans ces services oscillait juste sous la barre des 6000 patients, brièvement atteinte lundi 26 avril (6.001), avant de repartir à la baisse depuis. Un niveau en-deçà du pic de la première vague en avril 2020 (autour de 7000) mais supérieur à celui de la deuxième vague à l’automne (4900).

Le total des patients Covid à l’hôpital était en légère hausse, à 28.818 contre 28.603 la veille, avec 798 nouvelles hospitalisations dans les dernières 24 heures contre 1246 le jour précédent. Dimanche 25 avril, il y a donc sept jours, les hôpitaux accueillaient 30.287 malades.

Un total de 113 malades du Covid sont morts à l’hôpital ces dernières 24 heures contre 195 la veille, portant le nombre de décès à plus de 104.800 depuis le début de l’épidémie au printemps 2020.

Du côté de la vaccination, 15.865.844 personnes ont reçu au moins une injection, dont 6.537.534 ont été complètement vaccinées avec deux doses de vaccin (soit 9,8% de la population totale et 12,4% de la population majeure), indique la Direction générale de la santé (DGS)

Coronavirus : relative stabilité, 198 décès et 9.784 nouvelles contaminations en 24 heures

Coronavirus : relative stabilité, 198 décès et 9.784 nouvelles contaminations en 24 heures

 

198 morts à l’hôpital en 24 heures, contre 213 samedi, soit une tendance stable loin des pics récents.

Le nombre d’hospitalisations liées au Covid-19 est stable, avec 28.284 individus concernés (contre 28.139 samedi et 28.620 vendredi), après un pic de plus de 33.000 patients le 16 novembre. Les hôpitaux comptent désormais 3744 patients en réanimation (contre 3765 samedi et 3871 vendredi), avec 102 nouvelles admissions sur 24 heures (122 samedi).

Un peu moins de 10.000 (9784) nouveaux cas de contamination ont été enregistrés dans les dernières 24 heures, loin des pics à 60.000 cas de début novembre. Le taux de positivité (proportion du nombre de personnes positives par rapport au nombre total de personnes testées), recule encore un peu, à 11,1% (11,4% samedi, 11,7% vendredi, 12,2% jeudi et 13% mercredi).

Prix agricoles : relative stabilité avec une petite tendance baissière

Prix agricoles : relative stabilité avec une petite tendance baissière

 

 

Une étude conjointe de la FAO et de l’OCDE conclut à une certaine stabilité de la production et des prix pour les 10 ans à venir. Des perspectives qui paraissent rassurantes tant du point de vue de la production que de la consommation. Le problème comme dans toute étude prospective c’est la fiabilité de ces projections. Il faudrait évidemment ajouter la traditionnelle précaution  oratoire » toutes choses étant égales par ailleurs » . En effet on ne peut pas exclure un certain nombre d’événements internationaux qui viendraient bouleverser ces prévisions comme la guerre économique renforcée entre Etats voir la guerre tout court dans certaines zones. Aussi des évolutions erratiques du climat avec des alternances de plus grande ampleur encore de pluie, de sécheresse voire d’autres catastrophes. Le risque aussi de mise en cause de la sécurité alimentaire du fait des perturbations de la biodiversité voire du développement de pandémie affectant l’homme , d’infections animales ou des cultures.( exemple l’adaptation en zone tempérée de nuisible des pays tropicaux).

D’après la FAO, l’agence des Nations unies pour l’alimentation, et l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économiques, qui publiaient jeudi leurs perspectives agricoles sur dix ans on pourrait assister seulement à une légère baisse des prix.

Pendant la crise les prix ont été affectés par des stocks trop importants. Pour l’avenir on devrait retrouver une certaine stabilité avec une légère tendance baissière. Cela en raison d’une certaine stabilité voire d’une légère régression de la consommation individuelle

 

L’élevage et la production de poisson progresseront de 14 % d’ici dix ans, une hausse due surtout à la volaille.

La consommation de produits agricoles imputable aux biocarburants devrait, en revanche, rester stable. Le recours aux biocarburants pour limiter les émissions de gaz à effets de serre s’atténue et la consommation d’essence à base de biocarburants régresse aux États-Unis et dans l’Union européenne, souligne le rapport.

Les émissions directes de gaz à effet de serre d’origine agricole afficheront une croissance de 6 %, qui proviendra surtout de l’élevage, dans les régions les plus pauvres.

Une Baisse du chômage toute relative

Une Baisse du chômage toute relative

Les chiffres officiels font apparaître une baisse du nombre de chômeurs de l’ordre de 40 000 pour le dernier trimestre mais parallèlement ce qu’on appelle le halo du chômage ( les chômeurs non comptabilisés) auraient vu leur nombre progresser de plus de 30 000. Autant dire que la baisse du chômage pourrait être liée à des problèmes méthodologiques. On voit d’ailleurs mal comment le chômage pourrait diminuer de manière significative avec une croissance aussi faible ou alors cela relèverait du miracle. En effet la croissance a été limitée à 0,3 % au quatrième trimestre (comme au troisième) et sur l’année le PIB a progressé de seulement 1,5 %.À noter également l’augmentation des contrats à temps partiel. Si le chômage a diminué au cours des dernières années, le halo autour du chômage semble prendre de l’ampleur. Cette notion prend en compte les personnes qui ne sont pas disponibles dans les 15 jours pour occuper un emploi (comme les personnes en formation ou qui ont des problèmes de santé), ou n’ont pas entrepris de démarche active de recherche d’emploi au cours des quatre dernières semaines.D’après les derniers chiffres établis par les économistes de l’Insee, elles seraient 1,5 million. « Leur nombre augmente de 32.000 entre les troisième et quatrième trimestres 2018 et rejoint quasiment son niveau de fin 2017 (+ 5.000 sur un an) », précise l’Insee. « Cette tendance à la hausse du halo vient minimiser la baisse du taux de chômage », souligne Mme Baudchon de l’INSEE Autre point notable, « le fort rebond du nombre de personnes en temps partiel subi, qui fait suite à une forte baisse du trimestre précédent ». D’après l’enquête menée par l’institut, 5,8% des personnes en emploi seraient en situation de sous-emploi fin 2018. « Cette part augmente de 0,2 point sur le trimestre, après avoir diminué de 0,2 point au trimestre précédent. ». Pourtant officiellement le chômage aurait reculé en France au quatrième trimestre 2018, avec 42.000 personnes en moins (-1,1%) inscrites à Pôle emploi,  Selon des chiffres publiés vendredi, d’octobre à décembre, Pôle emploi a recensé en moyenne 3,676 millions de personnes en France entière inscrites en catégorie A (sans activité), son plus bas niveau depuis la mi-2014. Cette baisse succède à deux trimestres de légère progression (+0,2% au 2e et +0,4% au 3e).

Chômage : une baisse très relative

Chômage : une baisse très relative

 

Pour résumer en avril comme sur un an,  le chômage de ceux qui sont sans aucune activité a légèrement diminué mais globalement il a progressé si l’on intègre les petits boulots de quelques jours par mois. Notons par ailleurs que les statistiques de pôle emploi ne prennent en compte que les chômeurs officiels et ignorent  ce qu’on appelle « le halo » du chômage qui concerne environ 1,5 millions de personnes actives qui ne sont pas inscrites et qui ne recherchent pas véritablement d’emploi pour différentes raison. Certes on recommence à créer des emplois dans le secteur marchand avec un solde positif mais c’est bien évidemment insuffisant. En cause une croissance autour de 1,4 % quand il faudrait 2,5 % au moins pour commencer à apurer de manière significative le solde du chômage. -D’après pôle emploi, le chômage ce serait retourné à la baisse en avril en France métropolitaine, repassant sous le seuil des 3,5 millions d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A qu’il avait franchi à la hausse le mois précédent, selon les données publiées mercredi par le ministère du Travail. Mais les effectifs cumulés des catégories A, B et C, qui représentent l’ensemble des inscrits tenus de rechercher un emploi, ont progressé et atteint un nouveau pic, à 5,535 millions. Selon ces chiffres des inscrits à Pôle emploi, les premiers publiés depuis l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, le 7 mai, les effectifs de l’opérateur public de l’emploi en catégorie A ont augmenté de près de 550.000 personnes sur la durée du quinquennat de son prédécesseur, François Hollande. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a reculé de 1,0% le mois dernier pour s’établir à 3.471.800, soit 36.300 de moins qu’à fin mars. Cette évolution n’efface qu’en partie la progression de mars, qui avait représenté la plus forte hausse mensuelle depuis septembre 2013, avec 43.700 inscrits supplémentaires.  Sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A recule de 1,3% mais le total des inscrits dans les catégories A, B et C augmente de 2,3%. Les effectifs de la catégorie D – notamment soutenus par plan de 500.000 formations supplémentaires pour les demandeurs d’emploi annoncé par l’ex-président de la République début 2016 et qui a depuis été prolongé jusqu’à mi-2017 – ont diminué de 2,6% le mois dernier et bondissent de 8,7% sur un an.

Turquie : victoire relative qui exclut de l’Union européenne

Turquie : victoire relative qui exclut de l’Union européenne

C’est une victoire à la Pyrrhus qu’à obtenu Erdogan. Une victoire par ailleurs très contesté par l’opposition qui a constaté de nombreuses irrégularités. Une victoire autour de 51 % qui relativise le succès d’Erdogan. Une certitude toutefois avec le résultat de ce référendum toute adhésion de la Turquie à l’union européenne est désormais exclue. En cause évidemment la mise sous tutelle de la démocratie puisque le président aura désormais tous les pouvoirs aussi l’orientation de plus en plus intégriste des autorités turques. Cette victoire plus étroite laissera un goût amer à Erdogan d’autant que les opposants contestent les résultats Ces derniers fustigent notamment une mesure annoncée à la dernière minute par le Haut-Conseil électoral considérant comme valides les bulletins ne comportant pas le tampon officiel du bureau de vote dans lequel ils ont été glissés dans l’urne. Quelques milliers de manifestants contestant la victoire du oui ont scandé des slogans hostiles à M. Erdogan dans les quartiers de Besiktas et Kadiköy à Istanbul, selon des photographes de l’AFP. Aucun incident n’a été signalé lors de ces manifestations.S’exprimant devant la presse en son palais présidentiel dimanche soir, le président Erdogan a salué le résultat du référendum : « C’est un moment historique, un changement très sérieux pour l’avenir de la Turquie. » « C’est toujours difficile de choisir quelque chose de nouveau », a convenu le chef de l’Etat, comme pour justifier l’étroitesse de sa victoire.  Les derniers résultats provisoires publiés par l’agence de presse Anatolie, sur 99,45 % des bulletins dépouillés, donnent une courte avance au oui, avec 51,37 % des suffrages. Loin du plébiscite espéré par le président Erdogan, ce résultat est par ailleurs marqué par des scores défavorables au chef de l’Etat dans les grandes villes, comme Ankara et Istanbul, qui ont voté non à une très courte majorité. Dans les bastions du mouvement kurde du sud-est de la Turquie, le non l’a également emporté, sans surprise. « Une telle réforme ne peut passer avec une majorité aussi étriquée », affirme Murat Yetkin, directeur du Hurriyet Daily News, sur CNN-Turk. Grâce à ce référendum Erdogan se donne la possibilité de gouverner jusqu’en 2030 ! Il supprime le poste de premier ministre, met  le parlement sous l’éteignoir sans parler des états d’urgence qu’il peut décréter à tout moment. La purge et les répressions pourront donc continuer. Le vrai résultat c’est que la société est très divisée entre intégristes d’une part et modernistes  d’autre part avec des perspectives d’opposition sur la laïcité qui pourrait prendre des formes conflictuelles dures.

Pesticides : relative baisse mais la France toujours premier pays européen

Pesticides : relative baisse mais la France toujours premier pays européen

 

Le ministre de l’agriculture Stéphane le Foll se félicite de la  baisse en 2015 dans l’utilisation de pesticides en France. Une baisse toutefois à relativiser car la situation ne peut s’apprécier que sur longue période. . De ce point de vue,  la tendance structurelle ne s’est pas encore inversée. L’agriculture française utilise toujours plus de pesticides. Les quantités de substances actives (QSA) vendues à des fins agricoles ont bondi de 16 % en 2014 faussant ainsi les chiffres de 2015. , des ventes  frôlant les 59.000 tonnes, dont près de 28.000 tonnes d’herbicides et un peu plus de 21.000 tonnes de fongicides, selon les données du ministère de l’Agriculture. Un autre chiffre s’envole, celui de la distribution des produits contenant des molécules classées comme cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction humaine par les pouvoirs publics. Les volumes vendus augmentent de 21,7 % et dépassent légèrement les 15.000 tonnes pour les substances soumises depuis octobre 2014 à la redevance pour pollutions diffuses. Un chiffre que nuance le ministère de l’Agriculture, celui-ci estimant « possible « , qu’en 2014 « des exploitations se soient approvisionnées par anticipation de leurs besoins pour 2015 « . Autre élément de pondération, rapportée à l’hectare et au standard d’utilisation – le Nodu – défini par le ministère pour chaque type de culture, la hausse de la consommation de pesticides apparaît un peu moins forte : +9,4 % entre 2013 et 2014 et +5,8 % en moyenne annuelle sur la période 2011-2013 et 2012-2014. Dans le secteur non agricole (paysagistes, jardiniers, gestionnaires d’espaces verts), le bilan est lui aussi des plus mitigés. Leur utilisation recule de 2,2 % en moyenne triennale, mais elle progresse de 10 % en 2014. Le tout alors que les produits phytosanitaires seront proscrits dans les espaces publics à partir du 1er janvier 2017 et chez les particuliers en 2019. Dans tous les cas de figure, ces scores sont aux antipodes des objectifs fixés par les gouvernements qui se sont succédés depuis 2009, année de mise en oeuvre du premier plan Ecophyto. Un dispositif issu du Grenelle de l’environnement visant à réduire de 50 % d’ici à 2018 l’utilisation de pesticides. Ce cap s’est très vite révélé impossible à tenir. En 2015. Les ventes de pesticides aux agriculteurs ont reculé de 2,7% en France entre 2014 et 2015, première baisse depuis le lancement d’un plan gouvernemental en 2008 visant à réduire l’utilisation des produits phytosanitaires, a cependant annoncé lundi le ministre de l’Agriculture. Cette « inversion de la courbe » est « un point que l’on veut poursuivre et conforter », a indiqué Stéphane Le Foll lors d’une conférence de presse. Le recul sur un an est encore loin d’inverser les tendances de fond puisque les ventes de produits phytosanitaires agricoles restent en hausse en France en moyenne triennale sur la période 2013-2015 par rapport à 2012-2014. En outre le ministre de l’agriculture parle des ventes et non de l’utilisation. Il avait indiqué lui-même que la hausse des ventes en 2014 s’expliquait par l’anticipation des utilisations Le plan Ecophyto 2, lancé à l’automne 2015 par Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, doit permettre de se revenir sur la bonne trajectoire. Le nouveau dispositif se veut moins stressant pour les agriculteurs : l’objectif des 50 % a été retardé et porté à 2050.

 

Loi travail: mobilisation très relative

Loi travail: mobilisation très relative

 

En termes de résonance médiatique il est clair que les grèves et les manifs connaissent un grand retentissement surtout en plus avec la pénurie de carburant ; par contre contrairement à ce qui est affirmé dans nombre de médias la mobilisation est relativement faible. Dans les entreprises le nombre de gréviste est presque insignifiant  (exemple 10% à la SNCF pour le dernier mouvement), dans la rue avec entre 150 et 300000 participants, la participation est aussi très faible si on compare avec le nombre totale de salariés : 23 millions. Il faudrait réunir au moins 1 million de manifestants pour signifier une mobilisation un peu significative. Ce qui fait la Une sociale ce sont surtout les actions spectaculaires des bastions CGT, les blocages et les exactions des casseurs. Globalement la participation à la contestation de la loi travail n’est donc  pas en hausse.  Les nouvelles manifestations contre la loi travail ont réuni jeudi au moins 153.000 manifestants en France, selon les autorités, tandis que la CGT en a recensé le double, près de 300.000, soit une mobilisation en baisse par rapport à il y a une semaine. Selon le ministère de l’Intérieur et la préfecture de police de Paris, 77 personnes ont été interpellées, dont 36 dans la capitale, et quinze policiers ou gendarmes ont été blessés. « Quatorze dépôts pétroliers ont été débloqués sans incidents », a ajouté le porte-parole du ministère, Pierre-Henry Brandet. « Dans plusieurs villes, cette nouvelle journée d’action a été synonyme de grandes tensions », a-t-il déclaré, estimant toutefois que le dispositif des forces de l’ordre avait « permis aux débordements d’être contenus». Cette mobilisation très médiatisée mais très relative encourage donc le gouvernement au maintien de la loi. Malgré une nouvelle journée de mobilisation contre la loi Travail, la huitième en presque deux mois, le blocage des raffineries et des actions dans les centrales nucléaires, « il n’est pas question de retirer le texte, il n’est pas question de retirer l’article 2 et il n’est pas question de changer l’esprit de l’article 2, c’est-à-dire la primauté de l’accord d’entreprise », a déclaré sur France Info Christophe Sirugue, député PS de Saône-et-Loire, rapporteur de la loi Travail.  Une position soutenue sur BFM TV, par Manuel Valls. Comme il l’avait déclaré mercredi à l’assemblée nationale, le Premier ministre a répété ce jeudi matin : « On ne touchera pas à l’article 2″. Pour Manuel Valls, « il est hors de question de changer le cadre », mais il peut toujours « y avoir des modifications, des améliorations » apportée au projet de loi si contesté. Des propos qui contrastent  avec l’ouverture de Michel Sapin, ministre de l’Economie. Quelques instants avant cette prise de position du locataire de Matignon, il avait indiqué sur LCP qu’il fallait « peut-être » toucher à cet article, écartant en même temps « toute remise en cause des principes. »  Le conflit s’enlise et il faut trouver une solution pour sortir de cette situation. « Il faut trouver des gens qui ont envie de discuter », a insisté Christophe Sirugue. « Je constate qu’il y a le gouvernement, qui a accepté près de 800 amendements dans le texte et de l’autre côté, une CGT, qui en dehors du retrait du texte, ne fait aucune autre proposition. Donc, forcément qu’il va falloir qu’il y ait une discussion qui s’établisse pour sortir du blocage. Il faut que chacun prenne ses responsabilités. » Et Christophe Sirugue prévient : « S’ils considèrent [ceux qui bloquent] qu’ils vont par leur position influencer le gouvernement, voire influencer la majorité parlementaire, ils se trompent. Ce n’est pas cette position-là qui nous fait discuter aujourd’hui, c’est la position de ceux qui nous ont dit qu’ils avaient envie de discuter. »

 

(Avec AFP)

Chômage : baisse relative

Chômage : baisse relative

La baisse du chômage annoncée par Pôle emploi devrait réjouir. Il convient cependant de la relativiser car depuis arrivée de Hollande, on compte plus de 600 000 chômeurs supplémentaires. Concernant avril on affiche une diminution de 20 000 chômeurs. Cependant il faut prendre en compte le fait que le nombre de radiations à fortement augmenté (+50 000) en avril , comme en Mars, des radiations qui sont loin d’être toutes des suppressions découlant dune reprise d’emploi. D’ailleurs le secteur privé  a seulement créé environ 10 000 emplois en plus en avril. Selon les résultats du Rapport National sur l’Emploi en France d’ADPSM du mois d’avril, le secteur privé français a en effet enregistré la création de 9 700 emplois entre les mois de mars et avril. Diffusé largement et gratuitement auprès du public sur une base mensuelle, le Rapport National sur l’Emploi en France d’ADPSM est publié par ADP Research Institute® en collaboration avec Moody’s Analytics. Le rapport est établi à partir des effectifs déclarés des entreprises, et mesure l’évolution mensuelle de l’emploi dans le secteur privé non agricole, corrigée des variations saisonnières. Il apporte une indication mensuelle des tendances du marché du travail fondées sur des données réelles de l’emploi, et diffère des rapports liés à la mesure du chômage qui montrent le nombre de personnes à la recherche d’un emploi. Les deux indicateurs devraient, toutes choses égales par ailleurs, aller dans des directions opposées. Toutefois, les tendances peuvent aller dans le même sens, en particulier lorsque s’opèrent des changements, conduisant à plus d’entrants sur le marché du travail que de création d’emplois, et ce, pour des raisons diverses : tendances démographiques, mouvements cycliques ou changements politiques tels que modification de l’âge de la retraite.D’où la nécessité de bien relativiser cette baisse annoncée par Pôle emploi. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A aurait  de nouveau reculé au mois d’avril. Et pas qu’un peu: de 19.900 dans le seul hexagone et de 23.800 outre-mer inclus. Ce résultat est d’autant plus remarquable qu’un reflux du nombre d’inscrits deux mois d’affilée n’avait pas été observé depuis… avril 2011 en métropole (et depuis juillet 2015 en France entière, si on prend en compte les DOM). Soit depuis plus de cinq ans. Ce bon chiffre en avril porte surtout à 7 le nombre de baisses du chômage enregistrées en 11 mois (dont 5 depuis que Myriam El Khomri a été nommée ministre du Travail en septembre) et sur un total de 11 depuis l’élection de François Hollande en mai 2012. Au total, il y a désormais 3,511 millions d’inscrits en catégorie A en métropole à Pôle emploi et 3,766 millions en France entière.  François Hollande, qui a lié sa candidature à sa propre succession à une inversion de la courbe, affiche toujours au compteur 637.100 chômeurs de plus en catégorie A.

Une supervision bancaire relative (Michel Crinetz, conseil en management)

Une supervision bancaire relative (Michel Crinetz, conseil en management)

Dans une interview au nouvel économiste Michel Crinetz, conseil en management et finances,  conteste les thèses de l’ancien superviseur bancaire français, Christian Noyer qui d’après lui surestime la supervision bancaire

 

« Christian Noyer  vante la supervision “unique” européenne, qui ne vise en réalité que la zone euro, et néglige par exemple les banques basées à Londres, anglaises ou américaines. Des stress tests auraient selon lui montré que presque toutes les banques de la zone euro pourraient résister à des chocs ; c’est que ces chocs ont été justement calibrés pour arriver à ce résultat. Un vrai test de résistance, les mécaniciens vous le diront, c’est d’augmenter la tension jusqu’à ce que ça casse : on sait alors ce à quoi le système est réellement capable de résister. La supervision “unique” aurait permis d’améliorer encore la “rigueur” de la supervision française. Mais d’une part, la supervision d’une banque d’un pays sera dirigée par un agent d’un autre pays, qui en connaîtra mal la langue, le droit, les particularités locales. D’autre part, selon la présidente du collège de supervision, les procédures de la BCE sont encore plus bureaucratiques que celles de la Banque de France (ce qu’on a peine à imaginer quand on y a travaillé). Autrement dit, au lieu d’avoir une compréhension intime et intuitive de la stratégie d’une banque et des risques qu’elle est prête à prendre, on remplira des questionnaires, on annexera des tableaux plein de chiffres et de pourcentages : “ce n’est plus du contrôle, c’est du process”, a dit un ancien vice-président du superviseur français avant de quitter son poste. Quand une banque fera faillite, le superviseur sera couvert : “elle avait coché toutes les cases, résisté à tous les stress tests !” Mais surtout, son intervention critique “très fermement” la proposition de séparation bancaire : “une fausse bonne idée”. Selon lui, les banques qui ont failli ne l’ont pas fait à cause d’opérations de marché, mais à cause d’opérations de crédit spéculatif, sauf bien sûr les pures banques de marché comme Lehmann Brothers. Ce sont pourtant bien des opérations de marché qui ont causé la quasi-faillite de CitiGroup, Royal Bank of Scotland, Lloyd’s Banking Group, Banque AIG, des banques islandaises, de plusieurs banques allemandes, de Dexia, et même de Northern Rock, dont les refinancements, via Guernesey, étaient bel et bien par les marchés. Et s’il admet que leurs crédits étaient spéculatifs, il admet du même coup qu’elles étaient mal supervisées ; que la supervision européenne soit plus efficace, il faut, avec lui, l’espérer. Puis vient l’argument positif : il faut que l’établissement de crédit puisse aussi organiser des financements de marché pour ses grands clients. D’accord. Et il se dit hostile aux prises de position spéculatives, lesquelles, contrairement à ce qu’il dit, ont recommencé à augmenter ! C’est à tort qu’il prétend que les lois de “séparation” française et allemande y ont mis le holà. Rassurant, voire paternaliste, il déclare : “L’essentiel, c’est que tout le monde se sente rassuré par une supervision plus efficace dans l’ensemble de la zone euro”. Non, l’essentiel n’est pas qu’on se “sente” rassuré ; l’essentiel, c’est que la supervision soit effectivement plus efficace. La supervision du crédit est déjà une tâche difficile : c’est difficile pour le banquier de savoir si un crédit est risqué ou pas, ça l’est encore plus pour son superviseur. Mais la supervision de la spéculation est, elle, une tâche tout simplement impossible. Les opérations sont trop nombreuses, trop rapides, trop complexes. Les superviseurs ne sont pas en nombre suffisant ni assez rapides pour suivre tout ce qu’il se passe. Il faudrait un contrôleur assis en permanence derrière chaque trader, aussi compétent, aussi motivé, aussi rapide : ce serait ingérable. Quand on ne peut pas superviser efficacement des opérations dangereuses, il faut tout simplement les interdire, du moins dans les banques. »

Une croissance 2015 très relative

Une croissance 2015 très relative

Officiellement on affiche donc une croissance de 1,1 % pour l’année 2015. Une progression déjà très faiblarde qui est affectée par l’augmentation insignifiante au dernier trimestre. Une augmentation de 0,2 % qui s’inscrit d’ailleurs dans le ralentissement mondial. La modestie de ces chiffres n’a pas empêché le ministre des finances, Michel sapin, de crier victoire et de déclarer que la croissance était repartie. Au vu de la tendance du quatrième trimestre rien n’est sûr dans ce domaine. Pour 2016 en effet l’acquis de croissance sera seulement de 0,35 %, il faudra donc que chaque trimestre atteigne autour de zéro 50 % pour que l’objectif d’une croissance de 1,5 % puisse être réalisé en 2016. Il  s’agit jusque-là de chiffres officiels. Mais il est même permis de s’interroger sur la réalité de cette insignifiante croissance. Pour la mesurer en volume il faut annuler  l’effet prix, on  déflate donc ;  ou autrement dit on compare la croissance a prix constant. Pour cela, on utilise l’indice des prix à la consommation. Un indice faussé depuis longtemps et dont la structure se modifie régulièrement. On constate en effet une augmentation régulière des dépenses contraintes (loyer, charge, assurance, abonnement, électricité, frais scolaire etc.), du coup les ménages ajustent leur budget  en réduisant les dépenses ajustables. Ce qui modifie l’évaluation de la hausse des prix. De ce point de vue l’indice des prix de l’INSEE est obsolète. La véritable hausse des prix doit plutôt atteindre 1 % (et non 0%). ce qui en fait annule la progression du PIB (croissance.) Par ailleurs on ne retrouve pas dans la création d’emplois les conséquences de cette croissance (50 000 emplois créés en 2015 alors qu’on pouvait s’attendre à en voir a200 000 en tout cas 100 000 en tenant compte de la productivité). Autre sujet d’interrogation voire d’inquiétude, le fait que la consommation des ménages diminue au quatrième trimestre. Ce qui tendrait à démontrer que les ménages restructurent bien leurs dépenses en raison notamment de l’augmentation des dépenses contraintes.

Salaire moyen des Français : augmentation relative en 2014

Salaire moyen des Français : augmentation relative en 2014

Officiellement le salaire moyen aurait augmenté en 2014, soit une progression de  1 %. D’après l’ACCOS,  le salaire moyen par tête (SMPT), aurait progressé  (+1,5%, 2.474 euros mensuels). Il s’agit cependant du salaire brut, le salaire net, lui, est plus proche de 2150 euros. La croissance du pouvoir d’achat est cependant toute relative car elle est fondée sur la comparaison avec l’indice INSEE. Un indice qui mesure l’évolution des prix à la consommation. Cet indice est devenu largement obsolète avec la modification de la structure de consommation. Pour résumer les Français consomment moins de produits manufacturés qui sont en baisse mais ils consomment davantage de services dont les prix,  eux,  sont en hausse. Et les charges fixes augmentent par rapport aux charges ajustables.  Dernier exemple en date les hausses qui viennent d’être décidées par exemple en matière d’électricité ou de tarifs pour la poste. Officiellement les salaires auraient donc augmenté ; Plus rapidement que les prix à la consommation (+0,4%), permettant un gain de pouvoir d’achat de +1,1% pour les salariés. Il était de 2435 euros en 2013 et de 2392 euros en 2012. Quant à la masse salariale, elle a gonflé de 1,5% à 528 milliards d’euros. Principal point positif, l’emploi intérimaire est reparti à la hausse en 2014, après deux ans de forte baisse. En 2014, l’Acoss a enregistré 15.000 créations nettes de postes (+2,6%) dans ce secteur réputé précurseur des évolutions de l’emploi. Mais c’est le secteur tertiaire (hors intérim) qui a créé le plus d’emplois en 2014: +47.000 (+0,4%), notamment dans l’informatique et l’action sociale. Le tertiaire représente 70% des emplois du secteur privé. En revanche, «l’emploi national est tiré à la baisse par l’industrie et la construction», deux secteurs sinistrés qui ont respectivement détruit 40.000 (-1,3%) et 28.000 (-1,9%) postes. L’Acoss relève notamment un «fort recul de l’emploi dans le secteur de l’industrie automobile», qui perd à elle seule 11.500 postes (-5,2%).

Chômage : baisse relative dans la zone euro en juin

Chômage :  baisse relative dans la zone euro en juin

 

 Le nombre de demandeurs d’emploi dans la zone euro a baissé en juin pour la première fois depuis deux ans avec toujours des écarts très importants selon les pays. Un taux de 4.6% pour l’Autriche, 5,4% pour l’Allemagne jusqu’à 27% pour la Grèce, 26,3% pour l’Espagne en passant par 11% pour la France. Le nombre de demandeurs d’emploi dans la zone euro a baissé en juin pour la première fois depuis deux ans, , selon des données publiées mercredi par Eurostat, l’agence de la statistique de l’Union européenne. Le nombre de chômeurs inscrits a reculé de 24.000 le mois dernier, première baisse depuis avril 2011 mais  Le taux de chômage est resté stable à 12,1%, un niveau record, pour le quatrième mois consécutif.

 




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