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Gadgets : Pour relancer la locomotive franco-allemande….. des billets de train pour les jeunes !

: Gadgets : Pour relancer la locomotive franco-allemande….. des billets de train pour les jeunes !

Comme d’habitude dans un discours très lyrique, Macron a chanté les louanges du couple franco allemand lors de sa rencontre avec Olaf Scholz.

Le chancelier allemand s’est montré lui aussi comme d’habitude moins enthousiaste même s’il souhaite des rapprochements entre les deux pays. La vérité c’est que la France et l’Allemagne depuis quelques années ne cessent d’accumuler les affrontements. D’abord sur le point fondamental de la politique énergétique où l’Allemagne a voulu ficeler toute l’Europe avec le gaz russe. Ce qui a amené la France bêtement à délaisser l’atout considérable que constitue l’électricité nucléaire. L’autre source de différents est celui de la politique diplomatique où pendant longtemps l’Allemagne refusait de rompre avec la dictature russe. Sur le plan industriel, l’Allemagne a mis des bâtons dans les roues pour toute perspective de coopération concernant par exemple l’avion du futur ou le prochain char.

Il est clair que sur le plan de la défense stratégique l’Allemagne est beaucoup plus proche des États-Unis que de la France. Et pour l’industrie l’Allemagne entend jouer son propre jeu même si chancelier déclare partager les objectifs de la France visant à investir pour faire de l’Union européenne « un pôle mondial des technologies du futur »….et le premier « climatiquement neutre ».

En conclusion, le seul résultat très tangible et concret, c’est la décision de Macon et d’ Olaf Scholz d’attribuer des billets de train gratuits pour les jeunes !

Pour relancer la locomotive franco-allemande : des billets de train pour les jeunes

Pour relancer la locomotive franco-allemande : des billets de train pour les jeunes !

Comme d’habitude dans un discours très lyrique, Macron a chanté les louanges du couple franco allemand lors de sa rencontre avec Olaf Scholz.

Le chancelier allemand s’est montré lui aussi comme d’habitude moins enthousiaste même s’il souhaite des rapprochements entre les deux pays. La vérité c’est que la France et l’Allemagne depuis quelques années ne cessent d’accumuler les affrontements. D’abord sur le point fondamental de la politique énergétique où l’Allemagne a voulu ficeler toute l’Europe avec le gaz russe. Ce qui a amené la France bêtement à délaisser l’atout considérable que constitue l’électricité nucléaire. L’autre source de différents est celui de la politique diplomatique où pendant longtemps l’Allemagne refusait de rompre avec la dictature russe. Sur le plan industriel, l’Allemagne a mis des bâtons dans les roues pour toute perspective de coopération concernant par exemple l’avion du futur ou le prochain char.

Il est clair que sur le plan de la défense stratégique l’Allemagne est beaucoup plus proche des États-Unis que de la France. Et pour l’industrie l’Allemagne entend jouer son propre jeu même si chancelier déclare partager les objectifs de la France visant à investir pour faire de l’Union européenne « un pôle mondial des technologies du futur »….et le premier « climatiquement neutre ».

En conclusion, le seul résultat très tangible et concret, c’est la décision de Macon et d’ Olaf Scholz d’attribuer des billets de train gratuits pour les jeunes !

Les États-Unis souhaitent la paix en Ukraine pour relancer l’économie

Les États-Unis souhaitent la paix en Ukraine pour relancer l’économie


Il semble bien que les autorités américaines tentent maintenant de peser pour parvenir à une situation de paix en Ukraine à fin de relancer l’économie médiale dont la croissance est très menacée. On souhaite donc officiellement aux États-Unis que des négociations s’engagent. Le problème évidemment c’est maintenant de convaincre l’Ukraine de stopper sa reconquête mais aussi de parvenir à ce que la Russie non seulement souscrive un accord de paix mais le respecte.

Officiellement les négociations devraient concerner l’Ukraine et la Russie. Pour autant, les deux seules puissances qui peuvent peser dans le sens de la paix sont d’une part la Chine, également inquiète de l’évolution de l’économie internationale et des débordements de Poutine d’autre part les Américains.

La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a estimé ce lundi que mettre fin à la guerre en Ukraine constituait le meilleur moyen de répondre aux difficultés de l’économie mondiale, dans un message apparent à la Russie avant le sommet du G20 en Indonésie.

« Mettre fin à la guerre menée par la Russie constitue un impératif moral et tout simplement la meilleure chose à faire pour l’économie mondiale », a déclaré Janet Yellen à la presse en marge d’une rencontre avec son homologue français Bruno Le Maire.

La guerre lancée il y a neuf mois par Vladimir Poutine a de profondes répercussions économiques, avec l’envolée des prix de l’énergie et des produits alimentaires.

Un « plan Marshall » pour relancer le nucléaire

Un  « plan Marshall » pour relancer le nucléaire 

C’est en tout cas la proposition du patron d’EDF Jean-Bernard Lévy pour à se donner les moyens financiers et législatifs de relancer la filière. Et à ne pas reproduire les errements politiques de la dernière décennie qui expliquent en partie l’état du nucléaire français selon lui.Une manière aussi de critiquer les contradictions du pouvoir qui après avoir été  anti nucléaire redécouvre l’intérêt stratégique de cette électricité. Une manière aussi de mettre un voile pudique  sur les insuffisances de l’entreprise nationale qui a perdu en dynamisme et en compétences

 

 

« Le discours de Belfort (fait par Emmanuel Macron) en février 2022 a clairement posé le cadre du développement du nucléaire à moyen et long-terme. Nous sommes en mesure de poursuivre la montée en charge de la filière, avec l’université des métiers du nucléaire, le plan Excel fin 2019. Nous avons lancé une école de soudage dans le Cotentin », a reconnu Jean-Bernard Lévy, défenseur infatigable de l’électronucléaire. Cet été, l’exécutif a acté la renationalisation totale d’EDF pour avoir les mains libres dans la gestion du programme nucléaire.

S’il se félicite du projet de relance du nucléaire dévoilé par Emmanuel Macron en février, après avoir critiqué la volte-face de l’Elysée qui a longtemps exigé une baisse de régime du nucléaire, Jean-Bernard Lévy exhorte maintenant le gouvernement et les pouvoirs à aller plus loin que des simples « débats ». C’est-à-dire lancer concrètement les six EPR de deuxième génération promis par le président de la République au terme de son premier mandat.

« Nous avons besoin des textes, des autorisations pour lancer les chantiers. Nous avons besoin d’un « plan Marshall » pour relancer la construction d’EPR. Le terme me paraît justifié pour avoir des moyens » à la hauteur de l’ambition de l’Elysée, a réclamé le PDG d’EDF dans son adresse finale aux parlementaires. Une manière de les inciter à voter des lois facilitant l’établissement de nouveaux réacteurs sur tout le territoire.

Inflation Allemagne: Une taxe sur le superprofits pour relancer l’économie

 

 

Inflation Allemagne: Une taxe sur le superprofits pour relancer l’économie 

 

Les superprofits seront désormais taxés en Allemagne notamment pour certains producteurs d’électricité. Un vaste projet de soutien à l’économie d’un montant de 65 milliards sera mis en œuvre.

Un changement de stratégie économique très net pour soutenir une croissance défaillante, limiter l’inflation et soutenir des ménages.

Une décision qui par ailleurs va peser dans le débat français. En  effet le gouvernement s’oppose jusqu’à maintenant à toute idée de taxe sur les superprofits en justifiant en France la présence d’un bouclier tarifaire. Le problème, c’est que cette question va revenir à l’occasion du budget et de l’augmentation sans doute des prix de l’électricité qui pourrait atteindre 20 % en 2023.

Le gouvernement allemand a, lui,  décidé le principe d’un un nouveau plan d’aides au pouvoir d’achat et aux entreprises dans le contexte de forte inflation, à travers des mesures totalisant 65 milliards d’euros, selon un projet d’accord consulté dimanche par l’AFP.

« Une aide rapide et proportionnée aux citoyens et aux entreprises est nécessaire en raison de l’augmentation rapide des prix élevés de l’énergie », explique ce document élaboré après des semaines de discussions laborieuses entre les trois partis de la coalition du chancelier social-démocrate, Olaf Scholz.

Les aides comprennent notamment une chèque versé aux étudiants et aux retraités, ainsi qu’une augmentation de l’allocation logement, selon le document.

Restreindre les superprofits des énergéticiens

Par ailleurs, le gouvernement y indique qu’il plaidera pour qu’une mesure « de prélèvement partiel des bénéfices aléatoires » des entreprises énergétiques ayant dégagé des profits exceptionnels du fait de l’envolée des cours. Celui-ci devrait être mis en œuvre dans le cadre de l’Union européenne, mais l’exécutif se dit prêt à agir au niveau national, précise le plan. Berlin veut peser pour l’adoption rapide des mesures d’urgence récemment proposées par la Commission européenne et visant notamment à plafonner les prix pour certains producteurs d’électricité à partir d’énergies renouvelables, de nucléaire ou de charbon, afin de restreindre les profits exceptionnels des énergéticiens.

« Des producteurs profitent simplement des prix très élevés du gaz qui déterminent le prix de l’électricité », a ainsi défendu le chancelier lors d’une conférence de presse.

« Les entreprises énergétiques qui produisent par exemple de l’électricité à base de renouvelables, de charbon ou de nucléaire, le font à des coûts de production toujours aussi faibles, mais gagnent énormément d’argent grâce aux mécanismes actuels du marché européen de l’électricité », a ajouté le ministre de l’Economie Robert Habeck pour justifier la nécessité d’agir.

En Allemagne, ce plan massif constitue le troisième train de mesures destiné à compenser les hausses drastiques des prix, notamment dans le secteur de l’énergie, consécutives à la guerre en Ukraine. Olaf Scholz avait réuni samedi, jusque tard dans la soirée, les principales figures du gouvernement pour finaliser ce plan.

Et pour cause, déjà poussée par la flambée des prix de l’énergie dans le sillage de la guerre en Ukraine, l’inflation est repartie à la hausse en Allemagne en août, à 7,9% sur un an, après deux mois de ralentissement. Selon des chiffres provisoires publiés le 27 août par l’institut de statistiques Destatis, l’indice des prix a gagné 0,4 point en glissement annuel par rapport à juillet, et revient donc à son niveau de mai.

Surtout, en octobre, une taxe sur le gaz destinée à éviter la faillite des groupes énergétiques allemands entrera en vigueur. Et celle-ci entraînera une nouvelle hausse de plusieurs centaines d’euros de la facture énergétique des ménages. Dans ces conditions, le patron de la Banque centrale allemande, la Bundesbank, a jugé probable que l’inflation atteigne 10% d’ici la fin de l’année, une première depuis les années 1950.

La Chine baisse ses taux d’intérêt pour relancer la croissance

La Chine baisse ses taux d’intérêt pour relancer la croissance

La Chine englué dans sa politique anti covid prend le contre-pied des autres banques centrales en diminuant ses taux d’intérêt. Lundi 15 août, la Banque centrale chinoise a abaissé plusieurs de ses taux directeurs. L’objectif : accroître les liquidités de ces dernières afin de les pousser à accorder davantage de prêts, et ainsi soutenir l’activité économique du pays.

Dans le détail, la Banque centrale a fixé son taux de refinancement des banques à sept jours à 2% (contre 2,10%), et son taux de refinancement à un an à 2,75% (contre 2,85%).

La deuxième économie mondiale est t surtout victime de sa politique zéro covid et son corollaire le confinement obligatoire qui affecte grandement l’économie.

Conséquence de cette politique, en juillet, les ventes de détail et la production industrielle en Chine ont connu un ralentissement inattendu sous l’effet d’un rebond du covid. Et ce, alors que les analystes attendaient une accélération. La situation sanitaire ne semble pas s’arranger : le pays est confronté ces dernières semaines à un rebond épidémique, limité en termes de cas mais qui touche de nombreuses provinces.

Principal indicateur des dépenses des ménages, les ventes de détail ont enregistré une hausse de 2,7% sur un an, contre 3,1% en juin, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS). De son côté, la production industrielle s’est affichée en hausse de 3,8% sur un an, mais ce rythme est inférieur à celui de juin (+3,9%) et aux prévisions des analystes (+4,6%). Ces indicateurs « décevants » sont le reflet d’une « perte de vitesse » de la reprise post-pandémie, souligne à l’AFP Ken Cheung, analyste pour la banque japonaise Mizuho.

Ces rebonds épidémiques viennent s’ajouter aux difficultés qui pesaient déjà sur l’économie chinoise: consommation atone, tour de vis de Pékin contre plusieurs secteurs dynamiques dont celui de la tech, incertitudes liées à l’Ukraine mais aussi à une forte crise de l’immobilier.

De son côté, l’investissement en capital fixe a encore ralenti en juillet (à 5,7%).

Relancer la production agricole : une erreur ?

Relancer la production agricole : une erreur ?

 

Un collectif de scientifiques, membres d’institutions, spécialistes de sécurité alimentaire mondiale et de marchés internationaux explique, dans une tribune au « Monde », que la mise en culture des surfaces européennes dédiées à la biodiversité, qui serait désastreuse sur le plan écologique, n’aurait qu’un rôle très marginal pour pallier la réduction de l’offre mondiale.

Des arguments écologiques pertinents mais des  explications sociales un peu douteuses quand on connaît le rapport des populations à la quête quotidienne de nourriture provenant en particulier des céréales dont le prix a doublé. NDLR

Tribune.

La guerre en Ukraine entraîne une hausse des prix du blé, du maïs et des huiles végétales qui menace certains pays fortement importateurs, dans l’est et le sud de la Méditerranée et en Afrique subsaharienne.

En France et en Europe, la profession agricole et de nombreux responsables politiques allèguent une responsabilité nourricière envers ces pays qui exigerait de relancer la production agricole. Le monde aurait changé et les préoccupations environnementales et sanitaires devraient être mises entre parenthèses au nom de la sécurité alimentaire mondiale.

Ce mot d’ordre de produire plus pour nourrir le monde était déjà réapparu en 2008 puis en 2011 à la suite d’une flambée des prix des céréales. Pourtant, pas plus qu’alors, la planète ne manque aujourd’hui de nourriture. D’après les Nations unies, elle en produit environ un tiers de plus que ses besoins nutritionnels.

L’excédent est encore plus élevé si l’on ajoute que près de la moitié de la production céréalière est utilisée en alimentation animale, et dans une moindre mesure pour produire des agrocarburants – cela alors que les pays les plus riches surconsomment des produits animaux bien au-delà des besoins nutritionnels, au détriment de la santé et de l’environnement.

Pourtant, la faim dans le monde augmente depuis cinq ans, changement de tendance historique après des décennies d’une trop lente diminution. La planète n’a jamais produit autant par personne, mais 700 à 800 millions de personnes sont trop pauvres pour accéder à des moyens de se nourrir ou ont dû fuir des crises climatiques ou politiques.

Le mot d’ordre, aujourd’hui, est qu’il faudrait augmenter la production agricole européenne parce que le monde a changé depuis que la guerre est aux portes de l’Europe. Mais le monde avait déjà changé avant cette guerre. Cette production, telle qu’elle est pratiquée, exacerbe différentes menaces : la biodiversité s’effondre, le changement climatique s’accélère, les pollutions (engrais, pesticides, plastique) s’aggravent, la nutrition et la santé se dégradent.

Ces menaces, un temps contestées pour protéger les intérêts de ceux qui y contribuent, sont désormais largement prouvées et connues. En mettant au jour la dépendance de l’Europe aux énergies fossiles importées, la guerre confirme l’absurdité de vouloir relancer l’agriculture industrielle. Car celle-ci est totalement dépendante du pétrole et du gaz naturel pour fabriquer ses intrants (pesticides, engrais, carburants) dont elle ne peut pas se passer, et du soja importé pour l’alimentation animale. Les inquiétudes générées par la flambée du prix de l’engrais azoté sont là pour nous le rappeler.

SONDAGE: 59% des Français sont prêts à payer des produits locaux plus cher pour relancer l’économie

SONDAGE: 59% des Français sont prêts à payer des produits locaux plus cher pour relancer l’économie

Dans une enquête diffusée par le JDD ,  les Français sont prêts, à 59%, à payer plus cher les produits locaux.. Selon le sondage Ifop*, 35% accepteraient de voir la facture s’alourdir jusqu’à 5% pour des produits français, mais seuls 4% paieraient entre 10% et 20% plus cher. Signe de la prise de conscience écologique, les plus jeunes affichent un net penchant pour le local, davantage encore que pour le national : 24% des moins de 35 ans accepteraient de payer entre 5 et 10% plus cher pour un produit fabriqué près de chez eux, et 9% paieraient même entre 10% et 20% plus cher.

 

Plus on est aisé et plus on est diplômé, et plus on est enclin à mettre la main au ­portefeuille pour des produits locaux. En revanche, parce qu’il a aussi un coût et que les sympathisants du Rassemblement national sont plus souvent issus des classes populaires, ce sont paradoxalement les moins enclins à soutenir concrètement le patriotisme économique : 51% sont prêts à payer plus cher pour du made in France, contre 69% des sympathisants LFI, 71% des EELV, 76% des LR et 78 % des LREM. En faite il n’y a pas de paradoxe car il y a forcément une élasticité différente entre préoccupations budgétaires des ménages et préoccupations environnementales.

 

Avec la sortie de crise annoncée, les Français se montrent optimistes. En tout cas pour eux-mêmes : 70% voient en rose leur avenir personnel et celui de leur entreprise. Mais nettement moins pour la France : 69% sont pessimistes concernant la situation ­économique. Pour autant, ils font majoritairement confiance à ­l’exécutif pour soutenir les entreprises en difficulté. Une approbation qui ne se dément guère sur ce terrain depuis mars 2020, même si elle fléchit de trois points depuis la mi-mai, à 51%. Signe, peut-être, que les ménages s’inquiètent de la fin du « quoi qu’il en coûte ».

 

* Sondage Ifop pour le JDD, réalisé les 3 et 4 juin 2021 auprès d’un échantillon représentatif de 1.015 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). Les interviews ont eu lieu par questionnaire autoadministré en ligne.

« Motiver les épargnants à relancer l’économie »!

« Motiver les épargnants à relancer l’économie »!

Un défi de taille que lance l’économiste Stéphanie Villers qui estime, dans une tribune au « Monde » qu’étant donné les marges budgétaires étroites du gouvernement, il faut inciter les ménages à consommer plus tout en fléchant leurs dépenses vers l’économie responsable et locale et orienter l’épargne restante vers le financement des entreprises de demain. Le problème est surtout de savoir si la confiance sera au rendez-vous pour convaincre les intéressés.

 

Tribune.

Il est difficile d’évaluer les désastres économiques de cette pandémie. Les prêts garantis par l’Etat (PGE) ont permis à une majorité d’entreprises de passer la première vague. Pour la seconde, le choc risque d’être insurmontable pour nombre d’entre elles. Les PGE ne peuvent pas tout. En effet, comment rembourser des emprunts quand les carnets de commandes se contractent invariablement ? Alors que faire ? Quelles mesures de très court terme peuvent éviter le pire ?

Des subventions pourraient permettre aux entreprises de garder la tête hors de l’eau. Mais, la France ne dispose pas de marges de manœuvre nécessaires pour offrir ces aides à grande échelle. Seuls les pays qui ont dégagé auparavant des excédents budgétaires peuvent se permettre, aujourd’hui, d’abonder les comptes d’exploitation des entreprises privées.

Une balle dans le pied

Après le passage de la deuxième vague, l’Etat va se retrouver sans réelle marge financière, ses caisses demeureront durablement vides. Le déficit public va atteindre plus de 10 % du produit intérieur brut (PIB) en 2020. Rappelons que le retour à l’équilibre budgétaire a été constamment annoncé, pourtant jamais atteint. L’Etat devra donc composer avec une nouvelle variable, l’épargne des Français pour financer l’économie de demain. Certains évoquent la nécessité de taxer ces liquidités pour rembourser une partie de la dette française ou pour qu’elles soient redistribuées.

Néanmoins, l’overdose fiscale exprimée notamment au travers du mouvement des « gilets jaunes » et la récession que nous sommes en train de subir, empêchent pour l’instant d’envisager cette issue. Jusqu’à la prochaine élection présidentielle, l’épargne sera « épargnée » de toute pression fiscale.

 

Lors du premier confinement, les épargnants français ont mis de côté 27 % de leur revenu disponible brut (contre 14 % en moyenne). En fin d’année, le gouvernement a de nouveau instauré des mesures de confinement pour limiter l’engorgement des hôpitaux. Elles déboucheront sur les mêmes conséquences. Ce qui n’a pas été acheté durant la fermeture des commerces ne sera pas dépensé ensuite, contrairement à ce qu’imaginait le gouvernement en garantissant la sauvegarde des revenus des ménages.

Avec les commerces non essentiels fermés, l’économie française s’est tiré une balle dans le pied en faisant la part belle aux mastodontes du numérique, Amazon en tête. L’épargne des Français va de nouveau progresser. Une grande partie de ces liquidités risquent de stagner dans les comptes courants ou dans l’épargne réglementée très peu rémunérée.

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Relancer le réformisme de gauche -(Laurent Joffrin) ?

Relancer le réformisme de gauche  -(Laurent Joffrin)

 

Sur France Info Laurent Joffrin, ancien directeur de libération explique le sens du mouvement qu’il vient de créer au service « L’idée, pour le réformisme de gauche en France », . Interview France Info)

 

Comment décrire ce mouvement ?

Dans un premier temps, c’est une association. L’idée, c’est de relancer le réformisme de gauche en France. C’est simple. Il y a une gauche radicale, il y a une gauche écologiste, et la troisième composante, le troisième courant, tend aujourd’hui, au niveau national, à mon sens, à s’effacer. Il faut le refonder, le réinventer. Il est encore fort, on l’a encore vu lors des municipales, mais il faut renouveler le logiciel traditionnel de la social-démocratie, qui n’est plus adapté aujourd’hui. Il faut prendre à bras le corps les nouveaux défis de la société française, les nouvelles inégalités, la transition écologique, la lutte contre les discriminations. Tout ça doit être repensé à nouveau frais. C’est ce travail-là dans lequel je m’engage avec l’association. Il y avait 130 signataires, maintenant en quelques heures on va s’approcher du millier.

Vous avez des signatures mais pas d’élus. N’est-ce pas étrange de vouloir faire de la politique sans politique ?

C’est une chose en deux temps : d’abord, on va animer cette association, qui va faire un travail de fond, à la fois sur les diagnostics et les propositions, et puis sur la réflexion stratégique. Et ensuite, une fois que ce mouvement sera lancé, on va travailler pendant l’été et à la rentrée, il y aura un nouvel appel à créer un mouvement nouveau.

Pour gagner la présidentielle en 2022, il faudra peut-être la gauche réunie. Pensez-vous arriver à convaincre, par exemple Jean-Luc Mélenchon, de se retirer pour rassembler tout le monde ?

Je ne m’occupe pas de cela pour le moment. Il y a un processus unitaire en cours, qui a bien marché aux municipales, c’est très bien. Mais au niveau national, il faut rééquilibrer cette gauche. On ne peut pas gagner uniquement avec une gauche radicale, ou avec une gauche strictement écologique. Il faut avoir une aile qui est celle du réformisme de gauche, mais un réformisme qui n’est pas mou. Il faut des réformes de rupture, un projet de transformation sociale. Il faut mettre la France sur une voie différente. Il faut le faire avec réalisme.

L’ombre de François Hollande plane-t-elle derrière vous, c’est ce qu’on dit ?

On dit ça car j’ai des relations très anciennes avec François Hollande, que j’ai connu il y a très longtemps, pendant mes études, et on a gardé des liens, mais c’est tout. La question de l’incarnation, de la candidature, n’est pas du tout à l’ordre du jour, elle sera à l’ordre du jour dans un an. Aujourd’hui, les signataires qui m’ont rejoint ne sont pas là pour ça : ils m’ont rejoint pour travailler sur le fond et la stratégie. Je crois que François Hollande trouve ça intéressant, mais il ne veut pas s’en mêler.

 

 

L’hydrogène pour relancer le gaz !!

L’hydrogène pour relancer le gaz !!

Pour l’ONG Transport & Environnement, « l’UE a raison de donner la priorité à l’hydrogène dans les transports où il n’y a pas d’alternative pour décarboner ». Mais comme d’autres défenseurs de l’environnement, elle s’inquiète du rôle conservé par le gaz.( Qui semble privilégier la fabrication d’un hydrogène plus compétitif que celui découlant de l’utilisation d’énergies propres)

La Commission européenne estime en effet que dans les premières années, une « période de transition » sera nécessaire pour assurer une production stable et des prix compétitifs, au cours de laquelle d’autres processus de production d’hydrogène, émetteurs de carbone, seront maintenus mais atténués par des techniques de capture de carbone.

« La Commission est tombée dans le panneau de l’industrie des combustibles fossiles. [...] Elle offre une nouvelle bouée de sauvetage à cette industrie en faillite », a déploré Tara Connolly de Friends of the Earth.

Fin juin, une large coalition d’industriels – ExxonMobil, GE, ENI, Equinor ou Erdgas – a plaidé pour une production d’hydrogène au gaz naturel, accompagnée de technologies de capture de carbone, « nécessaire pour rendre les utilisations de l’hydrogène compétitives en termes de coût ».

« Aujourd’hui, il est 2 à 5 fois moins cher que l’hydrogène renouvelable et son déploiement contribuera à réduire le coût de ce dernier », avançaient-ils.

Pour Lisa Fischer du think tank E3G, la Commission oublie que « si nous voulons de l’hydrogène vert, nous allons avoir besoin d’énergie renouvelable bien plus que ce que nous produisons à l’heure actuelle », estime-t-elle.

 

«Relancer le produire en France »( Jean-Hervé Lorenzi )

 «Relancer le produire en France »( Jean-Hervé Lorenzi )

Pour cause de crise sanitaire, les Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence se dérouleront exceptionnellement cette année en ligne et en direct depuis des studios de la Maison de la Radio. Pendant 3 jours, du vendredi 3 au dimanche 5 juillet, cet « Aix-en-Seine » se veut une plateforme de débats pour chercher des solutions, rebâtir l’économie sur des bases nouvelles. À l’ouverture des Rencontres 2020, entretien dans la Tribune avec son fondateur, Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes.

 

 

-Cette crise de 2020 n’est pas comme les autres ?

JEAN-HERVÉ LORENZI - Avant la pandémie de Covid-19, l’économie mondiale était déjà en fort ralentissement avec un risque de guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, une Europe relativement absente sur la scène mondiale. La crise sanitaire a accentué toutes ces tensions. La France a été particulièrement touchée, parce que notre pays a appliqué un confinement très strict et avait des faiblesses structurelles, liées à sa désindustrialisation.

La première réponse politique à la crise a été réussie. Il s’agissait de protéger l’économie, les salariés, les entreprises, avec une palette d’aides publiques : chômage partiel, prêts garantis par l’Etat, soutien aux secteurs les plus affectés, ce qui a donné les plans aéronautique, automobile, tourisme… Nous devons relancer…le produire en France…. »mais il faut du temps. et ne plus espérer de reprise immédiate dite en V.

 

La reprise en V, c’est celle que tous les observateurs ont espéré mais que la plupart ont déjà effacé des tablettes. Le président du Cercle des économistes, Jean-Hervé Lorenzi, fait partie de ceux qui n’y croient pas. « Non, bien sûr que non » tranche-t-il sur le plateau de Good Morning Business, ce jeudi.

Celui qui organise ce weekend les traditionnelles Rencontres économiques d’Aix rappelle que l’économie n’est pas une science prédictive et doit s’analyser sur le temps long. « La crise de 2008-2009, qui est 5 fois moins importante que celle qu’on vit, les Etats-Unis ont mis trois ans à revenir au même niveau de leur activité de 2007 et l’Union européenne 5 ans » rappelle-t-il.

Pourtant, certains signaux se montraient rassurants, comme les ventes automobiles qui sont repartis vers la hausse. « Les gens oublient toujours que l’économie, c’est long » souligne Jean-Hervé Lorenzi. Ça ne signifie pas qu’il n’y ait pas de reprise ».

D’ailleurs, l’activité de ces dernières semaines se rapprochait doucement du niveau d’avant-crise. « C’est là où il y a une confusion » poursuit l’économiste. « On dit : ‘c’est formidable, on se rapproche de la consommation [d'avant crise]. Mais -5%, c’est -5% ! Donc il faut du temps. Il y a des tas de phénomènes qui vont avoir lieu » comme « le chômage qui va apparaître de manière plus directe ».

Selon les dernières prévisions de la Banque de France, le PIB français devrait reculer de 15% au deuxième trimestre de l’année 2020 et pourrait chuter de 11% sur l’ensemble de l’année.

Relancer l’audiovisuel après la crise sanitaire

Relancer l’audiovisuel après la crise sanitaire

Les spécialistes estiment que le secteur audiovisuel pourrait perdre un milliard d’euros à cause de la crise sanitaire qui paralyse le pays. Alors qu’un début de déconfinement se profile à compter du 11 mai, le secteur attend des soutiens de la part des pouvoirs publics. Roch-Olivier Maistre, le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel, livre à l’Opinion son analyse de la situation et son plan pour aider à une reprise rapide.( À noter aussi que les conséquences de la crise seront beaucoup plus dramatiques pour la presse écrite et notamment la presse régionale particulièrement touchée par les perturbations des modes de diffusion; plusieurs titres pourraient même être amenés à disparaître NDLR)

Comment jugez-vous la manière dont les médias audiovisuels ont traversé cette longue séquence de confinement ?

Le plus remarquable aura été leur capacité d’adaptation et leur forte résilience. Ce qui me marque également, c’est que le public est très fidèle à l’écran de télévision là où certains auraient pu penser que la consommation de vidéos sur les plateformes emporterait tout sur son passage. On oppose souvent linéaire et numérique ; or cette période nous permet de constater qu’en réalité, il existe une forme de complémentarité des usages. Enfin, je suis frappé, alors même que les audiences sont excellentes, par le séisme qui touche le secteur audiovisuel et dont les effets sont dévastateurs. C’est une onde de choc dont nous n’avons pas encore mesuré toutes les conséquences.

Face au séisme dont vous parlez, que propose le CSA pour permettre la relance du secteur ?

Nous sommes face à une crise dont les effets pour toute la filière de la création, des auteurs aux producteurs, vont se faire sentir dans la durée parce que les ressources des principaux financeurs de ce secteur, c’est-à-dire les contributions des chaînes assises sur le chiffre d’affaires, vont être fortement impactées. Le manque à gagner risque d’être très important. Pour y faire face nous devons commencer par redonner de l’oxygène au secteur, remettre du carburant dans le système.

Pour cela, il peut y avoir plusieurs pistes. D’abord, l’assouplissement du cadre réglementaire applicable à la publicité, qu’il s’agisse de la publicité en faveur du cinéma ou de la publicité segmentée, la plus prometteuse en termes de ressources. Nous avons été saisis du projet de décret par le gouvernement et le conseil rendra son avis d’ici une quinzaine de jours. Ces assouplissements nous paraissent importants parce qu’ils sont un moyen de dégager de nouvelles ressources. La deuxième piste, qui nous semble inéluctable, sera de conforter la trajectoire financière du service public. Certes, la redevance maintient l’essentiel des recettes mais il subit également un choc concernant les revenus publicitaires. La trajectoire telle qu’elle a été définie par l’Etat pour 2020 et 2021 devra donc nécessairement être réexaminée. Et j’ajoute qu’il nous semble plus urgent que jamais de lancer le chantier de la réforme de la contribution de l’audiovisuel public parce que l’échéance de 2022 approche. Sur ce point, le conseil plaide pour la conservation d’une ressource affectée et pérenne. Enfin, un autre facteur de relance important serait la mise en place d’un dispositif assurantiel pour les producteurs de l’audiovisuel et du cinéma. Alors que la crise n’est pas terminée, les tournages ne redémarreront que si l’on peut leur apporter plus de sécurité. Cela supposerait de mettre en place un dispositif spécifique porté par les assureurs et les pouvoirs publics, voire l’Union européenne.

« De notre point de vue, ce qui justifiait la modification de notre législation avant la crise est encore plus vrai aujourd’hui. Il est grand temps d’adapter le cadre législatif à notre nouvel environnement »

Concernant les moyens nouveaux, la loi audiovisuelle prévoyait notamment la transposition de la directive européenne SMA qui doit fixer des obligations aux plateformes vidéos. Comment voyez-vous sa mise en application alors que l’avenir de la loi semble compromis ?

C’est une piste urgente. Il s’agit vraiment du moyen le plus immédiat et le plus concret pour faire rentrer dans le financement de la création les nouveaux acteurs. S’il devait y avoir un décalage du projet de loi, une des priorités serait de transposer cette directive, quel qu’en soit le vecteur. Pour autant, j’ai écouté attentivement le président de la République et le gouvernement et je n’ai pas entendu à ce stade que cette loi était abandonnée. N’oublions pas qu’elle est déjà passée en commission des Affaires culturelles à l’Assemblée nationale. C’est donc un texte prêt à venir en séance publique. De notre point de vue, ce qui justifiait la modification de notre législation avant la crise est encore plus vrai aujourd’hui. Il est grand temps d’adapter le cadre législatif à notre nouvel environnement. Cela étant dit, j’insiste particulièrement sur la transposition de la directive SMA. Elle est impérative pour la survie même du secteur et nous souhaitons qu’elle puisse être transposée au plus vite. Cela demandera ensuite de rouvrir le chantier de la chronologie des médias. On ne peut pas demander aux plateformes de SVOD, comme Netflix, de participer à des hauteurs importantes au financement de la création et garder des fenêtres de diffusion aussi éloignées. Ce n’est pas crédible.

Les diffuseurs ont également fait part de leurs demandes de soutiens pour traverser cette période noire, que peut leur proposer le CSA ?

Pour garantir la pérennité de notre modèle, on pourrait déployer plusieurs dispositifs à vocation temporaire et si possible d’un coût budgétaire contenu. Une première idée serait de couvrir une partie des coûts de diffusion des éditeurs lorsqu’ils vont au-delà des 95 % de l’obligation de couverture du territoire imposée par la loi, un différentiel coûteux. Dans le même ordre d’idée, nous trouverions intéressant d’accompagner le déploiement du DAB+ par un dispositif de soutien transitoire d’aides directes à la diffusion. Enfin, pourquoi ne pas mettre en place un fonds d’urgence en direction des radios et télévisions locales qui sont percutées de plein fouet par la situation et qui ne disposent pas toujours d’actionnaires en mesure de les soutenir.

Une crise, c’est souvent l’occasion de grandes transformations que nous devons accompagner car ce que nous vivons va entraîner des mouvements de consolidation en Europe. Je pense que l’occasion est propice pour revisiter nos dispositifs anti-concentration. Cela fait de nombreuses années que tout le monde le dit, l’Autorité de la concurrence l’a exprimé dans un avis, le CSA également, ces dispositions sont anciennes. Nous devons profiter de la période actuelle pour rechercher un nouvel équilibre entre préservation de la concurrence et création de champions européens.

Et que pensez-vous du crédit d’impôt réclamé autant par les diffuseurs que par les annonceurs ?

C’est effectivement une piste qui semble créer une forme de consensus. A ce sujet, deux remarques : d’une part, les crédits d’impôt pèsent lourdement sur le budget de l’Etat, une centaine de milliards d’euros ; et d’autre part, leur efficacité n’est pas toujours pleinement démontrée. Le conseil trouve néanmoins l’idée intéressante parce qu’elle donnerait un signal à tout le secteur. Mais il faut qu’un tel dispositif soit ciblé. Cela veut dire limiter son accès aux achats d’espaces publicitaires ; et par ailleurs qu’il soit naturellement réservé aux médias qui contribuent au pluralisme, donc télévisions, radios, presse, en excluant les dépenses qui pourraient créer un effet d’aubaine pour les grands acteurs du numérique. Par ailleurs, ce crédit d’impôt devrait être limité dans le temps, par exemple sur le dernier semestre de l’année en cours. Si la dépense n’est pas encadrée, le risque est fort que le crédit d’impôt ne voie pas le jour.

Concernant les décrets qui doivent permettre de créer de nouveaux leviers de croissance pour les diffuseurs, ils tardent à venir et par ailleurs les chaînes se plaignent de la complexité du système, ne faudrait-il pas accélérer et simplifier ?

Les choses devraient se débloquer rapidement mais c’est vrai qu’il existe un paradoxe aujourd’hui. Les chaînes de télévision peuvent diffuser de la publicité pour Netflix mais ne peuvent pas le faire pour les films qu’elles-mêmes financent. Deuxième remarque : quand les salles de cinéma vont rouvrir, il sera précieux de pouvoir communiquer à la télévision sur les sorties de films. Ce sera un facteur de relance important. Nous partageons avec le ministère l’objectif de préserver une forme de diversité afin que les films à gros budget ne soient pas les seuls à pouvoir en bénéficier mais nous allons regarder le dispositif proposé qui nous semble, c’est vrai, un peu compliqué. Même chose concernant la publicité segmentée qui représente le plus de potentialités, il ne faudrait pas que l’encadrement réglementaire bride le dispositif. Nous allons y travailler et rendrons notre avis sous quinze jours. De la même façon, le décret assouplissant les jours interdits de cinéma à la télévision, sur lequel le CSA a rendu un avis favorable, gagnerait à être pris en publié sans tarder.

Toujours au sujet de France Télévisions, faut-il mener à bien l’idée du gouvernement et supprimer France 4 ?

C’est un choix qui appartient au gouvernement qui avait rendu un arbitrage en juin 2018. A ce stade, le décret modifiant le cahier des charges de France Télévisions n’a pas été publié et l’Etat n’a pas fait part au CSA de sa renonciation aux deux fréquences, celle de France 4 et celle de France Ô. La crise a aujourd’hui changé la donne et, comme l’a évoqué le ministre de la Culture, la question de la suppression de France 4 à l’été doit être reposée. Par ailleurs, ce qui fait le succès de France 4 dans cette période, ce sont surtout les programmes éducatifs. Ce sont eux qui singularisent le service public et conserver une telle offre peut avoir du sens.

Chine : baisse des taux pour relancer

Chine : baisse des taux pour relancer

 

En décidant de baisser ses taux, la Chine tente une relance économique. Finalement la banque centrale chinoise opère  comme les autres banques centrales qui injectent des liquidités pour soutenir l’activité. Du coup il ne faut s’attendre à des mouvements erratiques en matière de parité monétaire. La Banque populaire de Chine (BPC) a donc annoncé mardi une baisse de ses principaux taux d’intérêt et une réduction des taux de réserves obligatoires des banques pour la deuxième fois en deux mois, des mesures de soutien au crédit et à l’activité économique après deux jours de chute des marchés boursiers. Le taux de prêt à un an et le taux de dépôt à un an sont abaissés l’un et l’autre d’un quart de point, respectivement à 4,6% et 1,75%. Cette baisse sera effective dès mercredi.  La banque centrale a également réduit de 50 points de base, à 18%, le taux de réserves obligatoires imposé aux principales banques du pays, avec effet le 6 septembre.   »Franchement cela démontre une certaine panique, de mon point de vue », a dit Andrew Pollock, économiste du Conference Board basé à Pékin. « C’est une thérapie de choc qui vise à répondre à des problèmes réels mais aussi au sentiment de marché dominant des deux derniers jours. » Les principaux indices boursiers chinois ont chuté de plus de 7% mardi, tombant à leur plus bas niveau depuis décembre, après une baisse de plus de 8% lundi. « La BPC fait ce qu’elle peut mais cela ne sera sans doute pas suffisant et il faudra faire plus », a prévenu Wei Yao, économiste sur la Chine à la Société générale. Pour Liu Li-Gang, d’ANZ Bank à Hong Kong, la baisse du taux de réserves obligatoires des banques constitue la mesure la plus marquante décidée par les autorités monétaires car elle équivaut à l’injection de 650 milliards de yuans (88 milliards d’euros) dans l’économie.

Baisse des taux d’intérêt en Chine pour relancer la croissance

Baisse des taux d’intérêt en Chine pour relancer la croissance

 

La croissance faiblit nettement en Chine à tel point que   l’indice PMI HSBC/Markit du secteur manufacturier a enregistré une croissance nulle en novembre à 50,0 contre 50,4 en octobre, Du coup la Chine a décidé de baisser ses taux d’intérêt.  La banque centrale chinoise a en effet annoncé vendredi, pour la première fois depuis juin 2012, une baisse de ses taux d’intérêt: une mesure qui doit permettre de revigorer la deuxième économie mondiale. Cette baisse des taux de référence sur les dépôts et les emprunts à un an, respectivement de 0,25 et 0,40 point de pourcentage, sera effective à compter de samedi, a précisé la Banque populaire de Chine (PBOC) sur son site internet. Décidée en réaction au ralentissement de la croissance et aux risques déflationnistes, la mesure verra le taux de dépôt à un an ramené à 2,75% et celui de la rémunération de l’épargne à 5,6%, selon la banque centrale. « C’est un signal fort car Pékin s’est toujours opposé aux interventions sur les taux pour éviter une bulle » immobilière, a commenté un analyste de Saxo Banque, Andrea Tueni. Sur juillet-septembre 2014, la progression du produit intérieur brut (PIB) chinois s’est établie à 7,3%, son plus bas niveau depuis le premier trimestre 2009, lestée notamment par le ralentissement immobilier. Nombre d’analystes prévoient pour 2014 une croissance chinoise de 7,3% (contre 7,7% en 2013), soit la plus faible performance du pays depuis près d’un quart de siècle.

 

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