Archive pour le Tag 'relance'

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Japon : un plan de relance de 24 milliards

Japon : un plan de relance de 24 milliards

 

 

Face à la récession, le gouvernement japonais réagit et lance un vaste plan de relance de 24 milliards d’euros. Un plan qui articule souplesse budgétaire, politique monétaire accommodante et réformes structurelles. Une sorte de plan proche de celui qu’avaient lancé les Etats-Unis. Le gouvernement compte sur l’effet d’annonce car ce plan doit entrer rapidement en vigueur.( A la  différence avec la France dont les discussions se sont perdues dans les méandres de la négociation pour le pacte de responsabilité).  « En mettant rapidement en œuvre ces mesures, je pense que nous pouvons donner du tonus à la consommation comme aux économies régionales et étendre à l’ensemble du pays un cercle vertueux de croissance », a déclaré aux médias le Premier ministre à l’issue d’une réunion de son équipe. Un peu plus d’un tiers du montant ira à la stimulation de la consommation des particuliers et à l’activité des entreprises, 1.700 milliards à la reconstruction du nord-est dévasté par le tsunami du 11 mars et à la prévention des désastres, et 600 millions à la revitalisation des localités économiquement en léthargie. L’ensemble, qui doit être financé par des recettes d’impôts et non par de nouvelles obligations d’Etat, comprendra notamment des bons d’achats et de voyage que distribueront les régions à leurs administrés, afin de les inciter à dépenser et à bouger. Le gouvernement a calculé que les mesures prises devraient donner un coup de pouce de 0,7 point de pourcentage à l’évolution du produit intérieur brut (PIB), lequel a reculé durant les deuxième et troisième trimestres. Conforté dans son approche par sa victoire récente aux urnes, le Premier ministre entend amplifier sa politique économique « abenomics » lancée depuis son retour au pouvoir en décembre 2012. Shinzo Abe exige de tous des efforts: la banque centrale du Japon est appelée à poursuivre dans la voie de l’assouplissement monétaire et le patronat est poussé à faire un geste salarial pour que le pouvoir d’achat des foyers augmente suffisamment avant que ne soit de nouveau augmentée la taxe sur la consommation en avril 2017. La première hausse de cet impôt indirect, intervenue au printemps dernier, a cassé la reprise amorcée. C’est elle qui a fait replonger le pays en récession. D’où le choix de Shinzo Abe de différer de dix-huit mois la seconde, initialement prévue en octobre 2015.

 

Europe : un faux plan de relance et Merkel satisfaite

Europe : un faux plan de relance et  Merkel satisfaite

 

Pour résumer c’est un plan sur trois ans de l’ordre de 20 milliards publics qui reposera en fait sur les plus de 300 milliards hypothétiques du privé. De quoi rassurer l’Allemagne qui n’aura pas à débourser d’argent supplémentaire) à l’Europe, ni à dynamiser ses propres investissement publics. Bref une sorte de quasi statu quo pour faire semblant de faire plaisir à la France. Pour la France cela représentera environ un milliard  d’argent public par an, autrement dit pas grand chose. (à comparer aux 85 milliards publics actuels et aux 500 milliards d’investissement par an !).  Le gouvernement, lui, allemand soutient sur le principe le plan présenté par Jean-Claude Juncker», a déclaré Angela Merkel dans un discours prononcé au Bundestag, ce mercredi. L’investissement sera primordial pour faire repartir la croissance en panne en Europe, a poursuivi la chancelière, «mais ce qui est important surtout c’est dans quels projets» on investit. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a annoncé mercredi la création d’un «Fonds européen pour l’investissement stratégique» qui permettra «de mobiliser 315 milliards d’euros au cours des trois prochaines années».  Il s’agira essentiellement d’argent privé, sollicité projet par projet, les États ayant peu de ressources publiques à consacrer à cette relance européenne. Plus expansif que la chancelière, le ministre allemand de l’Économie, Sigmar Gabriel (SPD), a déclaré «se réjouir» des annonces de M. Juncker. Par la voix du porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, la France a également accueilli «favorablement le plan» Juncker, sans toutefois cacher sa déception. «Nous considérons que l’on peut, avec le fonds proposé, améliorer encore ses propositions pour que l’investissement et la croissance soient une priorité européenne» a-t-il ajouté.  La France aurait souhaité que la mise de départ, de 21 milliards d’euros d’argent public, soit plus importante, afin de rassurer les investisseurs potentiels. Emmanuel Macron aurait souhaité que le nouveau fonds européen soit doté d’au moins 60 à 80 milliards d’euros de capitaux

Plan de relance en Allemagne : du pipeau !

Plan de relance en Allemagne : du pipeau !

 

Merkel et son fidèle ministre de finances Schauble se moquent  en fait de l’Europe et de Hollande avec l’annonce d’un plan d’investissement BIDON. En effet ce plan ne prendra pas effet avant deux ans et sera étalé sur 3 ans. D’ici là l’Allemagne compte auusi sur une reprise mondiale pour réduire encore ce plan qui est un rideau de fumee à destination de raleurs de l’Europe qui considèrent que l’Allemagne ne fait pas assez pour la croisance de la zone euro. Le ministre des finances ne veut pas toucher à son objectif de « schwarze Null », le retour à l’équilibre des finances publiques fédérales en 2015. Pas question donc de relancer maintenant. Il faudra attendre. Fidèle à son credo qu’on ne « fait pas de croissance avec de la dette », Wolfgang Schäuble veut maintenir son objectif d’équilibre jusqu’en 2018 au moins. Seulement, à partir de 2016, Berlin attend de nouvelles marges de manœuvre. Outre l’effet des taux très bas que doit servir l’Allemagne, le gouvernement table sur une moindre contribution au budget européen et une réduction du financement du déficit de la caisse de retraite. C’est avec ces moyens qu’il entend investir 3,3 milliards d’euros de plus par an entre 2016 et 2018. Cette annonce est une opération de communication, rien de plus. La somme injectée annuellement représente 0,11 % du PIB. Or, en termes de plan de relance, faire si peu revient souvent à ne rien faire. L’effet sur l’économie allemande sera très faible, voire nul et celui sur l’économie de la zone euro encore plus réduit. Une étude de S&P indiquait récemment qu’une relance de 1 % du PIB en Allemagne conduisait à une hausse de 0,3 point de PIB de la croissance de la zone euro et 0,12 point en France. En décalant la virgule vers la gauche, on appréciera l’effet de cette relance. Pour l’Hexagone, la croissance sera dopée de 0,012 point de PIB… Part ailleurs, cette annonce traduit une incompréhension complète de l’urgence de la situation dans la zone euro. Annoncer des investissements pour 2016 est une négation des plaies actuelles de la zone euro, et notamment du problème de demande. L’objectif de Wolfgang Schäuble n’a pas changé : il reste obsédé par l’équilibre budgétaire des finances fédérales. Rien d’autre. D’ici à 2018, il sera du reste possible de revenir sur ce plan d’investissement minimal en fonction de l’évolution des recettes fiscales… En revanche, c’est une bonne opération de communication. Cette annonce a surpris la presse allemande et les sites Internet titrent sur « les milliards » mis à disposition de l’économie… Berlin veut ainsi dire qu’il a agi. Il cherche à clore le débat sur sa relance, peut-être pour replacer le débat sur les « réformes » et la consolidation budgétaire. Mais concrètement, c’est un faux-nez. L’Allemagne n’a pas bougé et va demander à la France et à l’Italie des efforts immédiats supplémentaire. Un jeu de dupes où les deux gouvernements seraient bien avisés de ne pas tomber.

 

Relance : Macron et Sapin à Berlin pour rien ?

Relance : Macron et Sapin à Berlin pour rien ?

 

Sapin et Macron veulent que Berlin investissent 50 milliards,  comme la France (mais qui les empruntera). Du coup, ils risquent de revenir avec rien. L’Allemagne refuse en effet de faire du déficit budgétaire et considère que la France va encore financer à crédit sa relance. Sans doute pour des raisons diplomatiques le refus de Berlin ne sera pas auusi tranché mais la position allemande va sans doute signifier à la France qu’il lui faut d’abord faire des réformes structurelles.  Sigmar Gabriel et Wolfgang Schäuble attendent donc de pied Sapin et Macron.  Au menu de cette rencontre avec les ministres français de l’Économie et des Finances, Emmanuel Macron et Michel Sapin: les moyens de redynamiser les investissements et la croissance dans les deux pays et l’Europe toute entière. En amont de la visite, les quatre protagonistes ont réaffirmé des positions très éloignées. Pour Berlin, la clé de la guérison de la zone euro est la confiance, qui passe par un assainissement des finances publiques et des réformes structurelles. Wolfgang Schäuble ne conteste pas que son pays ait besoin d’investissements, il l’a redit dans une interview dimanche 19 octobre. « Mais nous ne voulons pas de croissance à crédit« , a-t-il martelé. Son objectif premier reste le « zéro pointé » du déficit fédéral l’an prochain. « C’est le seul moyen de générer la confiance« , pour lui. L’investissement devra être pour l’essentiel privé, la tâche de l’État est simplement d’en favoriser les conditions. Paris voudrait quant à lui que le partenaire allemand utilise ses marges de manœuvre budgétaires pour investir dans le soutien de l’économie, ce dont tous les Européens profiteraient par ricochet. Avant de faire le voyage, Emmanuel Macron a chiffré la requête, pour la première fois. « 50 milliards d’euros d’économies chez nous, 50 milliards d’investissements chez eux, ce serait un bon équilibre« , a jugé le ministre dans une interview conjointe avec Michel Sapin au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) à paraître lundi 20 octobre. Pour l’Allemagne, qui affiche depuis 2012 des comptes publics à l’équilibre (tous niveaux confondus, État fédéral, Länder et communes), 50 milliards d’euros de dépenses supplémentaires « seraient compatibles avec une politique budgétaire sérieuse », juge le ministre français de l’Économie.

 

Relance croissance en Europe : Valls chez Merkel

Relance croissance en Europe : Valls chez Merkel

Un voyage à haut risque pour Valls chez Merkel, d’abord il lui faudra faire accepter le dérapage budgétaire français  afin d’éviter les sanctions européennes, auusi la persuader d’opérer une relance en Europe et surtout en Allemagne. Pas sûr que Merkel soit très persuadée de la volonté française de réaliser les réformes structurelles qui pourraient la convaincre des propositions de  Valls. Manuel Valls ne va donc  pas avoir la tâche facile lors de sa rencontre avec Angela Merkel, à Berlin. Le Premier ministre, qui a réaffirmé dans sa deuxième déclaration de politique générale la volonté de la France de réorienter la politique européenne, va devoir trouver les arguments pour convaincre la chancelière allemande. D’autant plus que la France a annoncé, il y a quelques jours, qu’elle ne tiendrait pas son engagement de réduire les déficits publics à 3% du PIB en 2015, comme elle s’y était pourtant engagée. Une décision qui n’a pas donné satisfaction outre-Rhin. Mais Manuel Valls va devoir également convaincre les socio-démocrates, alliés d’Angela Merkel, dont la compréhension pour le gouvernement socialiste français a des limites, ainsi que les milieux industriels, également au menu du programme du Premier ministre. Cette visite représente donc un test politique important pour Manuel Valls. S’il ne réussit pas à obtenir des signes positifs de la part de Berlin, si ce voyage se solde par une fin de non-recevoir, sa crédibilité sera forcément atteinte. Le Premier ministre français qui ne bénéficie que d’une majorité étriquée à l’Assemblée nationale et qui subit la spirale dévastatrice de sondages en chute libre, a besoin de réussir à faire bouger les lignes avec l’Allemagne. Pour y parvenir, Manuel Valls va devoir donner des gages sur la volonté de Paris de poursuivre les réformes. Condition sine qua non pour convaincre Angela Merkel d’accepter d’infléchir la politique économique européenne dans le sens de la relance souhaitée par la France.

 

G20: l’Allemagne freine la relance européenne

G20: l’Allemagne freine la relance européenne

 

L’Allemagne et en particulier son ministre des finances freine des quatre fers pour ne pas relancer la croissance en Europe par peur d’avoir à en payer la facture. Par exemple Wolfgang Schäuble refuse que les fonds non-utilisés du MES servent à investir en Europe pour de raisons juridiques. Le MES étant destiné à soutenir les pays en difficultés financières et non les investissements. Un prétexte évidemment car le MES pourrait utilement soulager les déficits des Etats pour leur permettre d’investir davantage.  A l’occasion d’un G20 des ministres des Finances en Australie ce week-end, l’argentier allemand Wolfgang Schäuble a rejeté l’idée de mobiliser pour l’investissement les fonds du Mécanisme européen de stabilité. Un consensus européen pour relancer l’investissement dans l’Union est atteint. Mais les officiels européens sont très loin d’un accord sur la question du financement de ces investissements. Le ministre allemand des Finances, pour sa part, refuse que l’argent non-utilisé à des fins d’assistance par le Mécanisme européen de stabilité (MES) soit mobilisé. Wolfgang Schäuble a donné sa position sur ce sujet à l’occasion d’un G20 finances, la réunion des 20 ministres des Finances des pays qui représentent à eux-seuls 85% du commerce mondial, en Australie les 20 et 21 septembre. Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung écrivait samedi que les proches du futur président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker envisagent cette option, idée à laquelle le Luxembourgeois lui-même est sensible, ajoutait le quotidien. « Cela n’a rien à voir avec le financement de l’investissement », a dit Schäuble, à la fin d’une réunion des grands argentiers du G20. Ce fonds a été créé pour aider les pays en difficulté et à faire en sorte que les investisseurs ne parient plus sur leur faillite, a-t-il ajouté. « Mais par dessous tout, le fonds est là pour ne pas être employé et pour créer de la confiance ». Le seul moyen d’utiliser les fonds du MES, ce dispositif mis en place au plus fort de la crise de la dette souveraine en Europe, et dont la capacité maximale de prêt s’élève à 400 milliards d’euros, il faudrait modifier son statut, ce qui exigerait le soutien des Etats membres. Juncker veut présenter un plan d’investissement de 300 milliards d’euros en novembre, sans création de nouvelle dette, pour tirer l’Europe de la récession et stimuler la croissance et l’emploi. Les Etats membres de l’Union européenne ont chargé la Commission européenne et la Banque européenne d’investissement (BEI) de proposer des projets créateurs de croissance. Outre cette volonté commune d’investir en Europe, le G20 se mobilise aussi sur cette question. Les argentiers des nations qui composent le groupe ont en effet annoncé, ce dimanche, leur volonté d’atteindre une progression de leur PIB d’1,8% supplémentaires. Pour y parvenir, ils se sont mis d’accord sur 1.000 mesures, en particulier des investissements dans les infrastructures, des réformes financières et des initiatives pour développer les échanges, selon le communiqué final dimanche.

 

Relance apprentissage : une prime de 2000 euros, pas suffisant !

Relance apprentissage : une prime de 2000 euros, pas suffisant !  

 

 

Hollande marche surtout comme beaucoup de politiques à coups de fiscalité et de subventions. Hollande a décidé de doubler la prime à l’apprentissage pour les entreprises. Un apprentissage qui s’écroule en France ; une prime toujours bonne à prendre mais qui ne changera pas beaucoup la donne. Première responsabilité, le système scolaire qui oriente la quasi-totalité des élèves vers les études académiques et seuls les moins bons sont dirigés vers l’apprentissage. Le contraire de ce que fait par exemple l’Allemagne ou la Suisse ; en Suisse les 2/ 3 prennent  la filière apprentissage à partir de 15 ans (comme les élus politiques suisses ! alors qu’en France c’est la filière institut d’études politiques, sciences Po et l’ENA ! ). La Suisse connait un  taux de chômage de 3% seulement. Le système scolaire n’est pas seul ; responsable, la bureaucratie est sans doute le second facteur explicatif de la désaffection, Le réglementation pour les apprentis est tellement contraignante et ridicule que les patrons renoncent à recruter ces jeunes (exemple un jeune couvreur qui n’a pas le droit de montre dans une échelle de plus de 4 mètre et donc contraint d’apprendre la couverture sur le trottoir !). Enfin les parents sont auusi responsables en surestimant les capacités de leurs enfants et en les poussant vers des études inutiles. En clôturant les assises de l’apprentissage, ce vendredi 19 septembre, le chef de l’Etat a indiqué que la nouvelle prime d’apprentissage de 1.000 euros sera portée à 2.000 euros pour les TPE. Cette prime de 1.000 euros s’appliquera à tous les nouveaux apprentis et sera portée à 2.000 euros pour les TPE. La prime sera accordée « sans condition pour cette rentrée » et entrera en vigueur « dès le 1er septembre », mais elle ne sera prolongée la rentrée prochaine que pour les entreprises des secteurs « ayant signé un accord de branche », a expliqué le chef de l’Etat en concluant les assises de l’apprentissage.  François Hollande a également estimé que « la commande publique devrait tenir compte de l’effort de formation des jeunes que proposent les entreprises ».   »Ce sera donc désormais une clause qui figurera dans les marchés publics », a-t-il annoncé.  Il a relevé « la tendance à la baisse » des entrées en apprentissage et appelé à « la mobilisation de tous les acteurs ». Mais, selon François Hollande, qui s’est fixé l’objectif de 500.000 apprentis en 2017, « ce qui compte c’est moins le chiffre lui-même que la qualité de la formation, de l’accompagnement permettant d’accéder à un emploi et à un véritable métier ». Selon le ministère du Travail, en 2013, la métropole comptait 415.000 apprentis.

La BCE pour moins d’austérité et plus de relance

La BCE  pour moins d’austérité et plus de relance

 

Décidément Hollande aura toujours un train de retard puisque cet au moment où il vire Montebourg pour se critiques contre l’austérité que la BCE, enfin, se montre prêter à accepter moins d’austérité et davantage de soutien budgétaire afin de relancer la croissance. Une BCE très critiquée par les autres banques centrales et le FMI et qui peut-être évolue parce que l’économie allemande se détériore. Bref, Montebourg part au moment où il a en partie raison. Ce n’est pas le moindre des paradoxes que de voir Arnaud Montebourg, l’un des responsables politiques européens les plus critiques à l’encontre de la Banque centrale européenne, poussé au départ d’un gouvernement français démissionnaire quelques heures seulement après un appel du président de la BCE Mario Draghi pour une politique budgétaire de soutien à la demande. Mais quand en France l’éviction du contempteur de l’austérité budgétaire vise à trancher un débat interne à la majorité présidentielle sur la politique économique, les propositions du premier des responsables monétaires européens se placent d’emblée à l’échelle de la zone euro. Fustigeant la réduction « dogmatique » des déficits (publics) et estimant que les choix n’étaient pas « figés », Arnaud Montebourg s’est posé en porte-parole des « frondeurs » de la majorité, une posture non dénuée d’arrière-pensées politiques alors que les ambitions s’affirment à droite comme à gauche dans la perspective de la présidentielle de 2017. Son plaidoyer en faveur d’un soutien aux ménages a essuyé un démenti catégorique de l’exécutif, le chef de l’Etat demandant au Premier ministre reconduit « de constituer une équipe en cohérence avec les orientations qu’il a lui-même définies ». François Hollande et Manuel Valls n’avaient eu de cesse dans les jours précédents de souligner leur volonté de maintenir le cap de la réduction des déficits et des réformes structurelles en dépit d’une croissance en berne, d’un chômage record et de leur impopularité. Intervenant vendredi à l’occasion du grand rendez-vous de rentrée des banquiers centraux à Jackson Hole, aux Etats-Unis, Mario Draghi a déclaré qu’il pourrait être « bénéfique pour l’orientation générale de la politique (économique) » que la politique budgétaire joue un plus grand rôle aux côtés de la politique monétaire de la BCE. Il a ajouté : « Je crois qu’il y a des marges de manœuvre pour cela ». Des propos qui tranchent avec l’assentiment tacite de la BCE aux politiques d’austérité au sein de la zone euro, prônées en particulier par la chancelière allemande Angela Merkel. De fait, le président de la BCE se montre plus enclin au soutien budgétaire qu’à l’austérité. « C’est un changement brutal et profond de perspective », relève Philippe Waechter, économiste de Natixis Asset Management. La politique budgétaire adoptée dans les différents pays de la zone euro partait du principe que l’équilibre budgétaire dans chaque pays favorisait sa croissance et son emploi. « Draghi indique que ce n’est sûrement pas la bonne solution pour soutenir la demande, dynamiser l’emploi et in fine écarter le risque de déflation », poursuit Philippe Waechter. « Le modèle actuel nie l’existence d’une politique budgétaire de la zone euro, celui proposé par Draghi la met au premier plan. » L’économie de la zone euro, qui a calé au deuxième trimestre, est menacée d’une rechute en récession alors que l’inflation est au plus bas.

Espagne : plan de relance contesté par le FMI

Espagne : plan de relance contesté par le FMI

L’Espagne commence à s’affranchir des critères de Bruxelles et du FMI. Un plan d’allègement de la fiscalité de 6,3 milliards d’euros visant à relancer l’économie et l’emploi en Espagne sera adopté vendredi prochain en conseil des ministres, a annoncé samedi le Président du gouvernement, Mariano Rajoy. Le taux de chômage est proche de 25% de la population active en Espagne et dépasse 50% chez les jeunes de moins de 25 ans. Le plan prévoit notamment de ramener le taux de l’impôt sur les sociétés de 30% à 25%. Des crédits seront octroyés aux petites et moyennes entreprises. L’investissement sera favorisé dans les secteurs de la recherche, des économies d’énergie, du transport et la production industrielle. Dans le courant du mois de juin, le gouvernement devrait adopter une réforme globale de la fiscalité, a précisé le chef du gouvernement. « L’idée générale est de baisser les impôts. Nous voulons que les familles aient davantage d’argent en poche, relancer la consommation, améliorer la compétitivité de l’économie tout entière, renforcer l’épargne et contribuer à la création d’emplois », a déclaré Mariano Rajoy dans un discours prononcé à Sitges, en Catalogne. Une réduction des cotisations sociales a déjà été approuvée cette année pour les sociétés qui embauchent. Le chef du gouvernement a également fait savoir qu’une baise de la fiscalité était prévue pour les contribuables à revenus moyens ou faibles. Cependant le  Fonds monétaire international a estimé cette semaine dans un rapport que l’Espagne devait augmenter ses recettes fiscales pour protéger ses services publics et faire davantage d’efforts pour réduire son déficit budgétaire afin d’assurer la pérennité de la reprise économique.

 

Immobilier : taux historiquement bas mais pas de relance

Immobilier : taux historiquement bas mais pas de relance

Des taux de prêt historiquement bas mais un marché toujours gelé, c’est la contradiction ; En cause une surévaluation générale des biens (pouvant favoriser la création d’une bulle), un manque de solvabilité des acheteurs (surtout primo accédants)  et la manque de confiance générale. Les prêts sur 15 ans se négocient en moyenne à 2,83% hors assurance (3,05% en janvier) et ceux sur 20 ans à 3,13% (3,35% en janvier), selon Meilleurtaux.com. «Nous avons atteint et même dans certains cas dépassé les précédents records historiques de mai 2013», constate Hervé Hatt, président de Meilleurtaux.com. Le mouvement de baisse s’est accéléré au début du printemps, dans le sillage du taux de l’OAT à 10 ans (1,91%) qui s’est fortement détendu ces derniers mois, et sur lequel sont indexés les emprunts à taux fixes. Comme c’était déjà le cas l’année dernière, certains emprunteurs ont aujourd’hui intérêt à renégocier leur crédit immobilier. «C’est vrai notamment pour ceux qui ont souscrit un prêt entre 2011 et mi-2012. La plupart n’ont pas pu profiter des taux très bas de 2013 car l’amortissement de leur prêt était insuffisant», précise le courtier. En mars 2012, les particuliers s’endettaient à 4,2% sur 20 ans en moyenne hors assurance. Ceux qui sont dans ce cas et renégocieront aujourd’hui leur crédit à 3,13% réaliseront des économies parfois substantielles: pour un emprunt de 200.000 euros sur 20 ans, la réduction de la mensualité est de 111 euros et le coût total du crédit baisse de 26.613 euros, selon les calculs de Meilleurtaux.com. Cependant, attention, avant de renégocier son prêt avec sa banque ou un établissement concurrent plus généreux, il important de s’assurer que le jeu en vaut la chandelle, car l’opération occasionne de nombreux frais, tels que des frais de dossiers, de remboursement anticipé (au maximum six mois d’intérêts), ou encore d’avenant de contrat (entre 500 et 900 euros selon les banques).  Pour que l’opération soit intéressante, l’écart entre le taux du crédit en cours et le nouveau doit avoisiner les 1% (0,7% au minimum). De plus, comme les intérêts sont remboursés avant le capital, il est préférable de renégocier un emprunt les premières années. «Idéalement, la renégociation aura lieu durant le premier tiers de la durée du prêt ou au plus dans la première moitié. Enfin, il est aussi indispensable de conserver son bien pendant encore quelques années», recommande Hervé Hatt.

 

Relance des mines françaises

Relance des mines françaises

Ce vendredi 21 février, Montebourg  il va ainsi annoncer officiellement la (re) naissance d’une « Compagnie nationale des mines de France » (CMF), dotée d’un budget de 200 à 400 millions d’euros et chargée d’explorer les sous-sol français et étrangers.   Dans une interview au Parisien/Aujourd’hui en France de ce 21 février, il lance: « l’industrie minière n’appartient absolument pas au passé. Nous recherchons du lithium par exemple, un métal fondamental pour les batteries des véhicules électriques. Avec notre nouvelle compagnie minière, nous protégerons nos intérêts nationaux! ».  Cette société publique « accompagnera aussi l’exploitation du sous-sol de nos territoires d’outre-mer, comme en Guyane, où nous disposons de réserves d’or considérables et où sévit un orpaillage sauvage. Là-bas c’est la loi de la jungle dans le secteur minier », précise-t-il « Nous explorerons aussi le sous-sol d’autres pays. Les pays d’Afrique francophone, notamment, aimeraient travailler avec nous plutôt que d’avoir affaire à des multinationales étrangères », explique Arnaud Montebourg, précisant que la nouvelle compagnie publique aura également « vocation à travailler en Asie centrale et en Amérique du sud ». Pour créer cette nouvelle entreprise publique, les pouvoirs publics vont fédérer l’Agence des participations de l’Etat et le Bureau des recherches géologiques minières (BRGM) « qui ensemble vont investir entre 200 et 400 millions d’euros sur cinq à sept ans », explique Arnaud Montebourg.  Mais pour Arnaud Montebourg, ce grand retour dans le domaine minier pourrait aussi être un nouveau pas de franchi vers l’exploitation du gaz de schiste dans l’Hexagone.  Le ministre du Redressement productif a souvent répété qu’il y était favorable, si une nouvelle technique d’extraction était trouvée pour remplacer la fracturation hydraulique, aujourd’hui interdite en France.

 

Japon : nouveau plan de relance

Japon :  nouveau plan de relance

 

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe prépare un nouveau plan de relance de 18.600 milliards de yens (134 milliards d’euros) cette semaine, sans qu’il soit nécessaire d’emprunter plus pour le financer. Le dispositif doit être approuvé en conseil des ministres jeudi, ont déclaré des sources au fait du dossier mercredi. Shinzo Abe avait déjà mis en route dans le courant de l’année un plan de relance de l’économie de 20.000 milliards de yens, dans le but de mettre fin à 15 années de déflation et de croissance molle. Pour l’essentiel, le nouveau programme reprendra des mesures ordonnées par Abe en octobre et destinées à amortir le choc d’une hausse de la TVA en avril 2014, ont ajouté les sources. Il ne sera pas nécessaire d’emprunter car il sera financé par des recettes fiscales qui ont dépassé les projections initiales en raison de la reprise de la croissance et par des fonds provenant d’autres postes budgétaires mais qui n’ont pas été mobilisés, ont encore dit les sources.

 

Russie : plan de relance de la croissance

 Russie : plan de relance de la croissance

La Russie prépare une série de mesures destinées à stimuler la croissance comprenant des projets de construction d’infrastructures, de logements et une politique fiscale favorable aux entreprises, a indiqué mardi à l’AFP à Paris le vice-Premier ministre, Arkadi Dvorkovitch. « Ce mois dernier, nous avons eu trois ou quatre réunions importantes avec la participation d’experts », a indiqué le ministre.   »Nous allons continuer à avoir une politique budgétaire prudente mais, à l’intérieur du budget, nous allons concentrer les dépenses dans des directions qui donneront un résultat maximal en termes de croissance économique », a-t-il ajouté.   »Je pense avant tout à l’infrastructure, la construction de logements, à la stimulation de la demande d’automobiles de tous types -transports en commun, voitures individuelles et poids lourds », a-t-il expliqué.  Un fonds de prévoyance ainsi que des fonds d’épargne retraite seront mobilisés pour cofinancer des projets dans les domaines ferroviaire et de l’énergie électrique, a-t-il précisé, tandis que des obligations spécialement destinées au financement d’infrastructures devraient être lancées cet été.  Des moyens de « réduire les charges des entreprises » seront mobilisés, notamment des réductions d’impôt sur les bénéfices dans les régions d’Extrême Orient, qui « présentent un bon potentiel », et un « ralentissement du rythme de croissance des tarifs des monopoles naturels », a précisé le responsable.   »Certains programmes mis en oeuvre au moment de la crise en 2009 pourraient également être rétablis », a-t-il ajouté.  La croissance du produit intérieur brut (PIB) en Russie a nettement ralenti au premier trimestre, s’établissant à 1,6% par rapport aux trois premiers mois de 2012, selon des estimations préliminaires publiées à la mi-mai par l’agence russe des statistiques, Rosstat.  Au premier trimestre 2012, la croissance avait atteint 4,8% en glissement annuel, selon des chiffres révisés. Elle avait ensuite ralenti au cours de l’année et n’a plus représenté que 2,1% au quatrième trimestre de l’an dernier.  Interrogé par ailleurs sur les conséquences sur la Russie de la crise à Chypre, où de nombreux ressortissants russes ainsi que des banques russes ont des intérêts, M. Dvorkovitch a estimé que la crise n’avait eu « pour la Russie dans son ensemble pas de grandes conséquences ». « Elle a eu plus de conséquences pour Chypre et pour la réputation de l’Europe », a-t-il ajouté.  Quant à l’entrée de la Russie dans l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en août, « l’effet positif le plus important est dans le fait que la Russie est à présent regardée comme un pays avec des règles du jeu compréhensibles ». M. Dvorkovitch a évoqué « des difficultés qui étaient prévisibles pour certains secteurs et pour lesquels des soutiens avaient été prévus à l’avance tels que l’agriculture, certains domaines de la construction mécanique ».  Le vice-Premier ministre russe est à Paris pour présenter mercredi l’avancée de la candidature de la ville d’Ekaterinbourg à l’organisation de l’Exposition Universelle en 2020.

 

L’OCDE félicite le Japon pour sa politique de relance

L’OCDE félicite le Japon pour sa politique de relance

 

Après le G20 qui, à Washington le week-end dernier, s’est soigneusement gardé de critiquer la politique économique japonaise, en dépit de la baisse du yen qui a perdu 20% de sa valeur face au dollar depuis novembre 2012, l’Organisation de coopération et de développement économiques juge qu’en finir avec quinze ans de déflation est une «priorité».  La décision de la Banque du Japon (BoJ) de fixer un objectif d’inflation de 2% est «bienvenue» indique l’organisation dans un rapport rendu public mardi matin. Une politique monétaire «agressive» va «pousser la croissance». Et la chute de la monnaie «n’est pas une manipulation des taux de change», écrit l’OCDE, emboitant le pas des ministres des Finances du G20 réunis la semaine dernière à Washington. L’Organisation de coopération et de développement économiques, qui rappelle que le pays a subi coup sur coup la crise financière de 2008 et le tremblement de terre et l’accident nucléaire de Fukushima de mars 2011, doit également se focaliser sur la diminution de sa dette colossale. Elle atteindra 228,3% du PIB (produit intérieur brut) en 2013 et 232,6% en 2014. Même si elle est quasiment totalement entre les mains des ménages japonais, il est «crucial d’en stopper la croissance» et de renverser la tendance, insiste l’OCDE qui souligne que l’une des clés pour y parvenir est le «contrôle des dépenses publiques, en particulier de sécurité sociale, face à une population de plus en plus âgée». Aussi peu populaire qu’elle soit, l’OCDE préconise parallèlement une hausse des taxes à la consommation «à 10% en deux paliers», au lieu de 5% actuellement, et le recul de l’âge de la retraite au-delà de 60 ans pour allonger la carrière des employés les plus âgés. C’est normalement ce que devrait faire le gouvernement, en remontant la TVA à 8% en avril 2014, puis à 10% en octobre 2015. L’exercice, note l’organisation, est d’autant plus difficile que la «consolidation fiscale ne doit pas accentuer les inégalités sociales et la pauvreté». Le taux de chômage tourne autour de 4,1%, mais la population en âge de travailler va diminuer de 40% à l’horizon 2050 et le nombre des salariés précaires ne cesse d’augmenter. Le marché du travail est caractérisé par une «plus grande protection pour les travailleurs réguliers qui incite les entreprises à embaucher des salariés temporaires pour avoir plus de flexibilité de l’emploi», écrit le rapport. Avant d’ajouter qu’il est néanmoins essentiel pour le pays d’accroître sa productivité. Pour parvenir à davantage de cohésion sociale, l’OCDE préconise non seulement une meilleure couverture sociale pour les travailleurs précaires, mais encore une réforme en profondeur des moyens de formation, une amélioration du système d’éducation et une plus grande internationalisation des universités qui doivent se tourner davantage vers l’innovation. Innovation dont le Japon va devoir faire preuve pour gérer l’après Fukushima. Il va lui falloir négocier en douceur son virage du nucléaire vers les énergies renouvelables. Il va lui falloir aussi restructurer son secteur agricole, particulièrement important pour la région très touchée de Tohoku. Un secteur particulièrement sensible en termes d’électeurs, rappelle l’OCDE, que le Japon veut préserver à tout prix, mais qui complique régulièrement ses relations avec l’étranger dès qu’il s’agit de signer des traités de libre-échange. À l’heure où le pays entame des négociations commerciales avec l’Union européenne d’une part et avec les États-Unis d’autre part, l’avertissement de l’Organisation de coopération et de développement économiques tombe à point nommé.

Japon: relance par la création monétaire

Japon: relance par la création monétaire

Comme aux Etats-Unis, le japon veut sortir de la crise grâce à une politique monétaire très accommandante. »Le gouvernement et la Banque du Japon se sont entendus pour mener conjointement une politique renforcée afin d’en finir rapidement avec la déflation et permettre au pays d’atteindre une croissance économique durable sur fond de stabilité des prix », ont-ils écrit dans une déclaration conjointe.  La banque du Japon aurait été tellement obnubilée par le risque d’une inflation excessive que cela l’a empêchée de viser jusqu’à présent plus de 1%.  A cette pression politique s’ajoute celle des marchés qui spéculent tant et si bien sur les décisions espérées que la BoJ était quasi forcée de satisfaire les attentes, sans quoi le retour de bâton aurait pu être sévère au moment où la Bourse a remonté et le yen fortement baissé.  De fait, en dépit de son indépendance statutaire, la BoJ a consenti mardi non seulement à fixer un objectif d’inflation de 2%, mais aussi à amplifier son dispositif spécial d’achat d’actifs financiers divers, au premier rang desquels figurent des obligations d’Etat.  La BoJ va modifier le procédé et « acheter chaque mois pour un certain montant » des actifs financiers, de façon illimitée dans le temps, au lieu d’une enveloppe pour une période plurimensuelle donnée comme c’était le cas jusqu’à présent.  Le nouveau montant est fixé à 13.000 milliards de yens (110 milliards d’euros) par mois à partir de janvier 2014, dont 10.000 milliards pour les bons du Trésor et 2.000 milliards pour les obligations d’Etat, le reste étant réservé à des titres divers d’entreprises ou fonciers.  Grâce à ces dispositions et à un plan de relance de 20.200 milliards de yens (dont la moitié à la charge de l’Etat) décidé par M. Abe, l’économie nippone devrait atteindre une croissance de 2,3% pour l’année d’avril 2013 à mars 2014 selon les prévisions révisées mardi par la BoJ. L’inflation, elle, ne devrait pas dépasser 0,4% dans ce même laps de temps, encore loin de l’objectif visé.

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