Archive pour le Tag 'relance'

Page 12 sur 12

Relance apprentissage : une prime de 2000 euros, pas suffisant !

Relance apprentissage : une prime de 2000 euros, pas suffisant !  

 

 

Hollande marche surtout comme beaucoup de politiques à coups de fiscalité et de subventions. Hollande a décidé de doubler la prime à l’apprentissage pour les entreprises. Un apprentissage qui s’écroule en France ; une prime toujours bonne à prendre mais qui ne changera pas beaucoup la donne. Première responsabilité, le système scolaire qui oriente la quasi-totalité des élèves vers les études académiques et seuls les moins bons sont dirigés vers l’apprentissage. Le contraire de ce que fait par exemple l’Allemagne ou la Suisse ; en Suisse les 2/ 3 prennent  la filière apprentissage à partir de 15 ans (comme les élus politiques suisses ! alors qu’en France c’est la filière institut d’études politiques, sciences Po et l’ENA ! ). La Suisse connait un  taux de chômage de 3% seulement. Le système scolaire n’est pas seul ; responsable, la bureaucratie est sans doute le second facteur explicatif de la désaffection, Le réglementation pour les apprentis est tellement contraignante et ridicule que les patrons renoncent à recruter ces jeunes (exemple un jeune couvreur qui n’a pas le droit de montre dans une échelle de plus de 4 mètre et donc contraint d’apprendre la couverture sur le trottoir !). Enfin les parents sont auusi responsables en surestimant les capacités de leurs enfants et en les poussant vers des études inutiles. En clôturant les assises de l’apprentissage, ce vendredi 19 septembre, le chef de l’Etat a indiqué que la nouvelle prime d’apprentissage de 1.000 euros sera portée à 2.000 euros pour les TPE. Cette prime de 1.000 euros s’appliquera à tous les nouveaux apprentis et sera portée à 2.000 euros pour les TPE. La prime sera accordée « sans condition pour cette rentrée » et entrera en vigueur « dès le 1er septembre », mais elle ne sera prolongée la rentrée prochaine que pour les entreprises des secteurs « ayant signé un accord de branche », a expliqué le chef de l’Etat en concluant les assises de l’apprentissage.  François Hollande a également estimé que « la commande publique devrait tenir compte de l’effort de formation des jeunes que proposent les entreprises ».   »Ce sera donc désormais une clause qui figurera dans les marchés publics », a-t-il annoncé.  Il a relevé « la tendance à la baisse » des entrées en apprentissage et appelé à « la mobilisation de tous les acteurs ». Mais, selon François Hollande, qui s’est fixé l’objectif de 500.000 apprentis en 2017, « ce qui compte c’est moins le chiffre lui-même que la qualité de la formation, de l’accompagnement permettant d’accéder à un emploi et à un véritable métier ». Selon le ministère du Travail, en 2013, la métropole comptait 415.000 apprentis.

La BCE pour moins d’austérité et plus de relance

La BCE  pour moins d’austérité et plus de relance

 

Décidément Hollande aura toujours un train de retard puisque cet au moment où il vire Montebourg pour se critiques contre l’austérité que la BCE, enfin, se montre prêter à accepter moins d’austérité et davantage de soutien budgétaire afin de relancer la croissance. Une BCE très critiquée par les autres banques centrales et le FMI et qui peut-être évolue parce que l’économie allemande se détériore. Bref, Montebourg part au moment où il a en partie raison. Ce n’est pas le moindre des paradoxes que de voir Arnaud Montebourg, l’un des responsables politiques européens les plus critiques à l’encontre de la Banque centrale européenne, poussé au départ d’un gouvernement français démissionnaire quelques heures seulement après un appel du président de la BCE Mario Draghi pour une politique budgétaire de soutien à la demande. Mais quand en France l’éviction du contempteur de l’austérité budgétaire vise à trancher un débat interne à la majorité présidentielle sur la politique économique, les propositions du premier des responsables monétaires européens se placent d’emblée à l’échelle de la zone euro. Fustigeant la réduction « dogmatique » des déficits (publics) et estimant que les choix n’étaient pas « figés », Arnaud Montebourg s’est posé en porte-parole des « frondeurs » de la majorité, une posture non dénuée d’arrière-pensées politiques alors que les ambitions s’affirment à droite comme à gauche dans la perspective de la présidentielle de 2017. Son plaidoyer en faveur d’un soutien aux ménages a essuyé un démenti catégorique de l’exécutif, le chef de l’Etat demandant au Premier ministre reconduit « de constituer une équipe en cohérence avec les orientations qu’il a lui-même définies ». François Hollande et Manuel Valls n’avaient eu de cesse dans les jours précédents de souligner leur volonté de maintenir le cap de la réduction des déficits et des réformes structurelles en dépit d’une croissance en berne, d’un chômage record et de leur impopularité. Intervenant vendredi à l’occasion du grand rendez-vous de rentrée des banquiers centraux à Jackson Hole, aux Etats-Unis, Mario Draghi a déclaré qu’il pourrait être « bénéfique pour l’orientation générale de la politique (économique) » que la politique budgétaire joue un plus grand rôle aux côtés de la politique monétaire de la BCE. Il a ajouté : « Je crois qu’il y a des marges de manœuvre pour cela ». Des propos qui tranchent avec l’assentiment tacite de la BCE aux politiques d’austérité au sein de la zone euro, prônées en particulier par la chancelière allemande Angela Merkel. De fait, le président de la BCE se montre plus enclin au soutien budgétaire qu’à l’austérité. « C’est un changement brutal et profond de perspective », relève Philippe Waechter, économiste de Natixis Asset Management. La politique budgétaire adoptée dans les différents pays de la zone euro partait du principe que l’équilibre budgétaire dans chaque pays favorisait sa croissance et son emploi. « Draghi indique que ce n’est sûrement pas la bonne solution pour soutenir la demande, dynamiser l’emploi et in fine écarter le risque de déflation », poursuit Philippe Waechter. « Le modèle actuel nie l’existence d’une politique budgétaire de la zone euro, celui proposé par Draghi la met au premier plan. » L’économie de la zone euro, qui a calé au deuxième trimestre, est menacée d’une rechute en récession alors que l’inflation est au plus bas.

Espagne : plan de relance contesté par le FMI

Espagne : plan de relance contesté par le FMI

L’Espagne commence à s’affranchir des critères de Bruxelles et du FMI. Un plan d’allègement de la fiscalité de 6,3 milliards d’euros visant à relancer l’économie et l’emploi en Espagne sera adopté vendredi prochain en conseil des ministres, a annoncé samedi le Président du gouvernement, Mariano Rajoy. Le taux de chômage est proche de 25% de la population active en Espagne et dépasse 50% chez les jeunes de moins de 25 ans. Le plan prévoit notamment de ramener le taux de l’impôt sur les sociétés de 30% à 25%. Des crédits seront octroyés aux petites et moyennes entreprises. L’investissement sera favorisé dans les secteurs de la recherche, des économies d’énergie, du transport et la production industrielle. Dans le courant du mois de juin, le gouvernement devrait adopter une réforme globale de la fiscalité, a précisé le chef du gouvernement. « L’idée générale est de baisser les impôts. Nous voulons que les familles aient davantage d’argent en poche, relancer la consommation, améliorer la compétitivité de l’économie tout entière, renforcer l’épargne et contribuer à la création d’emplois », a déclaré Mariano Rajoy dans un discours prononcé à Sitges, en Catalogne. Une réduction des cotisations sociales a déjà été approuvée cette année pour les sociétés qui embauchent. Le chef du gouvernement a également fait savoir qu’une baise de la fiscalité était prévue pour les contribuables à revenus moyens ou faibles. Cependant le  Fonds monétaire international a estimé cette semaine dans un rapport que l’Espagne devait augmenter ses recettes fiscales pour protéger ses services publics et faire davantage d’efforts pour réduire son déficit budgétaire afin d’assurer la pérennité de la reprise économique.

 

Immobilier : taux historiquement bas mais pas de relance

Immobilier : taux historiquement bas mais pas de relance

Des taux de prêt historiquement bas mais un marché toujours gelé, c’est la contradiction ; En cause une surévaluation générale des biens (pouvant favoriser la création d’une bulle), un manque de solvabilité des acheteurs (surtout primo accédants)  et la manque de confiance générale. Les prêts sur 15 ans se négocient en moyenne à 2,83% hors assurance (3,05% en janvier) et ceux sur 20 ans à 3,13% (3,35% en janvier), selon Meilleurtaux.com. «Nous avons atteint et même dans certains cas dépassé les précédents records historiques de mai 2013», constate Hervé Hatt, président de Meilleurtaux.com. Le mouvement de baisse s’est accéléré au début du printemps, dans le sillage du taux de l’OAT à 10 ans (1,91%) qui s’est fortement détendu ces derniers mois, et sur lequel sont indexés les emprunts à taux fixes. Comme c’était déjà le cas l’année dernière, certains emprunteurs ont aujourd’hui intérêt à renégocier leur crédit immobilier. «C’est vrai notamment pour ceux qui ont souscrit un prêt entre 2011 et mi-2012. La plupart n’ont pas pu profiter des taux très bas de 2013 car l’amortissement de leur prêt était insuffisant», précise le courtier. En mars 2012, les particuliers s’endettaient à 4,2% sur 20 ans en moyenne hors assurance. Ceux qui sont dans ce cas et renégocieront aujourd’hui leur crédit à 3,13% réaliseront des économies parfois substantielles: pour un emprunt de 200.000 euros sur 20 ans, la réduction de la mensualité est de 111 euros et le coût total du crédit baisse de 26.613 euros, selon les calculs de Meilleurtaux.com. Cependant, attention, avant de renégocier son prêt avec sa banque ou un établissement concurrent plus généreux, il important de s’assurer que le jeu en vaut la chandelle, car l’opération occasionne de nombreux frais, tels que des frais de dossiers, de remboursement anticipé (au maximum six mois d’intérêts), ou encore d’avenant de contrat (entre 500 et 900 euros selon les banques).  Pour que l’opération soit intéressante, l’écart entre le taux du crédit en cours et le nouveau doit avoisiner les 1% (0,7% au minimum). De plus, comme les intérêts sont remboursés avant le capital, il est préférable de renégocier un emprunt les premières années. «Idéalement, la renégociation aura lieu durant le premier tiers de la durée du prêt ou au plus dans la première moitié. Enfin, il est aussi indispensable de conserver son bien pendant encore quelques années», recommande Hervé Hatt.

 

Relance des mines françaises

Relance des mines françaises

Ce vendredi 21 février, Montebourg  il va ainsi annoncer officiellement la (re) naissance d’une « Compagnie nationale des mines de France » (CMF), dotée d’un budget de 200 à 400 millions d’euros et chargée d’explorer les sous-sol français et étrangers.   Dans une interview au Parisien/Aujourd’hui en France de ce 21 février, il lance: « l’industrie minière n’appartient absolument pas au passé. Nous recherchons du lithium par exemple, un métal fondamental pour les batteries des véhicules électriques. Avec notre nouvelle compagnie minière, nous protégerons nos intérêts nationaux! ».  Cette société publique « accompagnera aussi l’exploitation du sous-sol de nos territoires d’outre-mer, comme en Guyane, où nous disposons de réserves d’or considérables et où sévit un orpaillage sauvage. Là-bas c’est la loi de la jungle dans le secteur minier », précise-t-il « Nous explorerons aussi le sous-sol d’autres pays. Les pays d’Afrique francophone, notamment, aimeraient travailler avec nous plutôt que d’avoir affaire à des multinationales étrangères », explique Arnaud Montebourg, précisant que la nouvelle compagnie publique aura également « vocation à travailler en Asie centrale et en Amérique du sud ». Pour créer cette nouvelle entreprise publique, les pouvoirs publics vont fédérer l’Agence des participations de l’Etat et le Bureau des recherches géologiques minières (BRGM) « qui ensemble vont investir entre 200 et 400 millions d’euros sur cinq à sept ans », explique Arnaud Montebourg.  Mais pour Arnaud Montebourg, ce grand retour dans le domaine minier pourrait aussi être un nouveau pas de franchi vers l’exploitation du gaz de schiste dans l’Hexagone.  Le ministre du Redressement productif a souvent répété qu’il y était favorable, si une nouvelle technique d’extraction était trouvée pour remplacer la fracturation hydraulique, aujourd’hui interdite en France.

 

Japon : nouveau plan de relance

Japon :  nouveau plan de relance

 

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe prépare un nouveau plan de relance de 18.600 milliards de yens (134 milliards d’euros) cette semaine, sans qu’il soit nécessaire d’emprunter plus pour le financer. Le dispositif doit être approuvé en conseil des ministres jeudi, ont déclaré des sources au fait du dossier mercredi. Shinzo Abe avait déjà mis en route dans le courant de l’année un plan de relance de l’économie de 20.000 milliards de yens, dans le but de mettre fin à 15 années de déflation et de croissance molle. Pour l’essentiel, le nouveau programme reprendra des mesures ordonnées par Abe en octobre et destinées à amortir le choc d’une hausse de la TVA en avril 2014, ont ajouté les sources. Il ne sera pas nécessaire d’emprunter car il sera financé par des recettes fiscales qui ont dépassé les projections initiales en raison de la reprise de la croissance et par des fonds provenant d’autres postes budgétaires mais qui n’ont pas été mobilisés, ont encore dit les sources.

 

Russie : plan de relance de la croissance

 Russie : plan de relance de la croissance

La Russie prépare une série de mesures destinées à stimuler la croissance comprenant des projets de construction d’infrastructures, de logements et une politique fiscale favorable aux entreprises, a indiqué mardi à l’AFP à Paris le vice-Premier ministre, Arkadi Dvorkovitch. « Ce mois dernier, nous avons eu trois ou quatre réunions importantes avec la participation d’experts », a indiqué le ministre.   »Nous allons continuer à avoir une politique budgétaire prudente mais, à l’intérieur du budget, nous allons concentrer les dépenses dans des directions qui donneront un résultat maximal en termes de croissance économique », a-t-il ajouté.   »Je pense avant tout à l’infrastructure, la construction de logements, à la stimulation de la demande d’automobiles de tous types -transports en commun, voitures individuelles et poids lourds », a-t-il expliqué.  Un fonds de prévoyance ainsi que des fonds d’épargne retraite seront mobilisés pour cofinancer des projets dans les domaines ferroviaire et de l’énergie électrique, a-t-il précisé, tandis que des obligations spécialement destinées au financement d’infrastructures devraient être lancées cet été.  Des moyens de « réduire les charges des entreprises » seront mobilisés, notamment des réductions d’impôt sur les bénéfices dans les régions d’Extrême Orient, qui « présentent un bon potentiel », et un « ralentissement du rythme de croissance des tarifs des monopoles naturels », a précisé le responsable.   »Certains programmes mis en oeuvre au moment de la crise en 2009 pourraient également être rétablis », a-t-il ajouté.  La croissance du produit intérieur brut (PIB) en Russie a nettement ralenti au premier trimestre, s’établissant à 1,6% par rapport aux trois premiers mois de 2012, selon des estimations préliminaires publiées à la mi-mai par l’agence russe des statistiques, Rosstat.  Au premier trimestre 2012, la croissance avait atteint 4,8% en glissement annuel, selon des chiffres révisés. Elle avait ensuite ralenti au cours de l’année et n’a plus représenté que 2,1% au quatrième trimestre de l’an dernier.  Interrogé par ailleurs sur les conséquences sur la Russie de la crise à Chypre, où de nombreux ressortissants russes ainsi que des banques russes ont des intérêts, M. Dvorkovitch a estimé que la crise n’avait eu « pour la Russie dans son ensemble pas de grandes conséquences ». « Elle a eu plus de conséquences pour Chypre et pour la réputation de l’Europe », a-t-il ajouté.  Quant à l’entrée de la Russie dans l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en août, « l’effet positif le plus important est dans le fait que la Russie est à présent regardée comme un pays avec des règles du jeu compréhensibles ». M. Dvorkovitch a évoqué « des difficultés qui étaient prévisibles pour certains secteurs et pour lesquels des soutiens avaient été prévus à l’avance tels que l’agriculture, certains domaines de la construction mécanique ».  Le vice-Premier ministre russe est à Paris pour présenter mercredi l’avancée de la candidature de la ville d’Ekaterinbourg à l’organisation de l’Exposition Universelle en 2020.

 

L’OCDE félicite le Japon pour sa politique de relance

L’OCDE félicite le Japon pour sa politique de relance

 

Après le G20 qui, à Washington le week-end dernier, s’est soigneusement gardé de critiquer la politique économique japonaise, en dépit de la baisse du yen qui a perdu 20% de sa valeur face au dollar depuis novembre 2012, l’Organisation de coopération et de développement économiques juge qu’en finir avec quinze ans de déflation est une «priorité».  La décision de la Banque du Japon (BoJ) de fixer un objectif d’inflation de 2% est «bienvenue» indique l’organisation dans un rapport rendu public mardi matin. Une politique monétaire «agressive» va «pousser la croissance». Et la chute de la monnaie «n’est pas une manipulation des taux de change», écrit l’OCDE, emboitant le pas des ministres des Finances du G20 réunis la semaine dernière à Washington. L’Organisation de coopération et de développement économiques, qui rappelle que le pays a subi coup sur coup la crise financière de 2008 et le tremblement de terre et l’accident nucléaire de Fukushima de mars 2011, doit également se focaliser sur la diminution de sa dette colossale. Elle atteindra 228,3% du PIB (produit intérieur brut) en 2013 et 232,6% en 2014. Même si elle est quasiment totalement entre les mains des ménages japonais, il est «crucial d’en stopper la croissance» et de renverser la tendance, insiste l’OCDE qui souligne que l’une des clés pour y parvenir est le «contrôle des dépenses publiques, en particulier de sécurité sociale, face à une population de plus en plus âgée». Aussi peu populaire qu’elle soit, l’OCDE préconise parallèlement une hausse des taxes à la consommation «à 10% en deux paliers», au lieu de 5% actuellement, et le recul de l’âge de la retraite au-delà de 60 ans pour allonger la carrière des employés les plus âgés. C’est normalement ce que devrait faire le gouvernement, en remontant la TVA à 8% en avril 2014, puis à 10% en octobre 2015. L’exercice, note l’organisation, est d’autant plus difficile que la «consolidation fiscale ne doit pas accentuer les inégalités sociales et la pauvreté». Le taux de chômage tourne autour de 4,1%, mais la population en âge de travailler va diminuer de 40% à l’horizon 2050 et le nombre des salariés précaires ne cesse d’augmenter. Le marché du travail est caractérisé par une «plus grande protection pour les travailleurs réguliers qui incite les entreprises à embaucher des salariés temporaires pour avoir plus de flexibilité de l’emploi», écrit le rapport. Avant d’ajouter qu’il est néanmoins essentiel pour le pays d’accroître sa productivité. Pour parvenir à davantage de cohésion sociale, l’OCDE préconise non seulement une meilleure couverture sociale pour les travailleurs précaires, mais encore une réforme en profondeur des moyens de formation, une amélioration du système d’éducation et une plus grande internationalisation des universités qui doivent se tourner davantage vers l’innovation. Innovation dont le Japon va devoir faire preuve pour gérer l’après Fukushima. Il va lui falloir négocier en douceur son virage du nucléaire vers les énergies renouvelables. Il va lui falloir aussi restructurer son secteur agricole, particulièrement important pour la région très touchée de Tohoku. Un secteur particulièrement sensible en termes d’électeurs, rappelle l’OCDE, que le Japon veut préserver à tout prix, mais qui complique régulièrement ses relations avec l’étranger dès qu’il s’agit de signer des traités de libre-échange. À l’heure où le pays entame des négociations commerciales avec l’Union européenne d’une part et avec les États-Unis d’autre part, l’avertissement de l’Organisation de coopération et de développement économiques tombe à point nommé.

Japon: relance par la création monétaire

Japon: relance par la création monétaire

Comme aux Etats-Unis, le japon veut sortir de la crise grâce à une politique monétaire très accommandante. »Le gouvernement et la Banque du Japon se sont entendus pour mener conjointement une politique renforcée afin d’en finir rapidement avec la déflation et permettre au pays d’atteindre une croissance économique durable sur fond de stabilité des prix », ont-ils écrit dans une déclaration conjointe.  La banque du Japon aurait été tellement obnubilée par le risque d’une inflation excessive que cela l’a empêchée de viser jusqu’à présent plus de 1%.  A cette pression politique s’ajoute celle des marchés qui spéculent tant et si bien sur les décisions espérées que la BoJ était quasi forcée de satisfaire les attentes, sans quoi le retour de bâton aurait pu être sévère au moment où la Bourse a remonté et le yen fortement baissé.  De fait, en dépit de son indépendance statutaire, la BoJ a consenti mardi non seulement à fixer un objectif d’inflation de 2%, mais aussi à amplifier son dispositif spécial d’achat d’actifs financiers divers, au premier rang desquels figurent des obligations d’Etat.  La BoJ va modifier le procédé et « acheter chaque mois pour un certain montant » des actifs financiers, de façon illimitée dans le temps, au lieu d’une enveloppe pour une période plurimensuelle donnée comme c’était le cas jusqu’à présent.  Le nouveau montant est fixé à 13.000 milliards de yens (110 milliards d’euros) par mois à partir de janvier 2014, dont 10.000 milliards pour les bons du Trésor et 2.000 milliards pour les obligations d’Etat, le reste étant réservé à des titres divers d’entreprises ou fonciers.  Grâce à ces dispositions et à un plan de relance de 20.200 milliards de yens (dont la moitié à la charge de l’Etat) décidé par M. Abe, l’économie nippone devrait atteindre une croissance de 2,3% pour l’année d’avril 2013 à mars 2014 selon les prévisions révisées mardi par la BoJ. L’inflation, elle, ne devrait pas dépasser 0,4% dans ce même laps de temps, encore loin de l’objectif visé.

Relance économique ; le Japon fait le contraire de l’Europe

Relance économique ; le Japon fait le contraire de l’Europe

Curieusement peu d’observateurs note que le Japon va à contrecourant de l’Europe, d’abord en injectant des liquidités pour financer notamment de grands travaux (près de 90 milliards), ensuite avec une politique monétaire plus accommandante enfin  pour laisser filer l’inflation. Pourtant le taux d’endettement du Japon est de l’ordre de celui de l’Italie (autour de 200%). Ce qui est bon au Japon (et qui est bon aux Etas unis) serait banni en Europe ? Ou alors l’Europe a décidé de perdre la guerre monétaire et derrière a guerre économique.   Depuis début janvier, Shinzo Abe explique qu’il a « trois flèches dans son carquois » pour redresser l’économie japonaise. Son premier projectile est un plan de relance de 10.300 milliards de yens (87 milliards d’euros) qu’il compte activer dans les toutes prochaines semaines. Il propose de remettre les entreprises du pays au travail en finançant sur les deniers publics de nouveaux chantiers d’infrastructures, des travaux de reconstruction dans les régions dévastées par le tsunami de 2011 et en les aidant à investir plus dans les technologies du futur et notamment dans la biotech. Au total, 3.800 milliards de yens devraient être débloqués pour la rénovation de routes, de ponts ou d’écoles et 3.100 milliards de yens iront aux secteurs d’avenir. Une somme équivalente sera consacrée à l’amélioration de la vie quotidienne de la population et notamment des personnes âgées.  Selon les premiers calculs du gouvernement, ce plan devrait refaire partir à la hausse le PIB dès le deuxième trimestre de 2013. Près de 600.000 emplois pourraient être créés et une croissance de 2 % pourrait être atteinte sur l’année fiscale qui démarrera en avril prochain. Cette semaine, Shinzo Abe va sortir la seconde flèche de son carquois économique en pressant la Banque du Japon (BoJ) de relâcher sa politique monétaire. Le leader dispose d’une semaine pour convaincre la banque d’élargir massivement son programme d’assouplissement quantitatif et d’accepter de se fixer un objectif d’inflation annuelle de 2 %. « Cela entraînerait des changements fondamentaux », a assuré, hier, le dirigeant sans vraiment expliciter son raisonnement. La Banque a déjà un objectif d’inflation de 1 % et pourtant l’Archipel reste englué dans la déflation. Sans conviction, l’institution devrait toutefois accepter, le 21 janvier, les consignes du nouvel exécutif. Il sera alors temps pour Shinzo Abe de se concentrer sur sa troisième flèche. Mais il apparaît moins pressé de la tirer, tant elle semble plus délicate à manoeuvrer. Le dernier volet de sa stratégie prévoit la définition des grandes réformes économiques et sociales permettant d’entretenir sur le temps long la relance de l’activité. Les cibles sont plus mouvantes et le dirigeant se donne au moins six mois pour les ajuster.

 

G8: Cameron veut des mesures pour la relance et l’évasion fiscale

G8: Cameron veut des mesures pour la relance et l’évasion fiscale

David Cameron, dont le pays assure la présidence du G8 en 2013, a appelé mercredi les dirigeants des huit puissances les plus riches à « prendre des mesures courageuses » afin de « faire une différence tangible » pour relancer l’économie.   »Il est évident qu’en 2013, le monde continuera à faire face à l’incertitude économique », écrit M. Cameron dans une lettre adressée aux dirigeants des pays du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Italie, Japon et Russie).   »En tant que dirigeants des huit pays représentant environ la moitié du PIB (Produit intérieur brut) du monde entier, les critères ambitieux que nous nous fixons et les courageuses démarches que nous entreprenons en travaillant ensemble au sein du G8 peuvent faire une différence tangible pour dynamiser l’économie », ajoute-t-il.   »J’espère » que le sommet du G8 prévu les 17 et 18 juin en Irlande du Nord « sera l’occasion de saisir cette opportunité », ajoute-t-il, rappelant cependant que « pour y parvenir, il faut une forte volonté politique et des mois de travail » en amont.  Ce G8 ne sera pas le genre de sommet où nous pourrons sortir de notre chapeau un chèque à la dernière minute, nous engager à payer et parler de succès. Ce dont nous parlons, c’est des changements sur le long terme dans nos pays et des règles qui régissent les relations entre eux. (…) Le succès dépendra de notre capacité à discuter de ces changements dès maintenant », poursuit-il.  Le sommet se concentrera sur trois thèmes principaux: la lutte contre le protectionnisme, celle contre l’évasion fiscale et la promotion de la transparence dans l’action des gouvernements et des entreprises, rappelle M. Cameron.  Le Premier ministre britannique souhaite que le G8 assure un rôle de leadership pour faciliter des accords commerciaux.  Il estime aussi que le groupe du G8 a le pouvoir de « galvaniser une action internationale » pour lutter contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent, en partageant des informations et en se penchant sur les critères internationaux pour voir s’ils doivent être renforcés.

 

Plan de relance : Hollande fait rouvrir le tribunal de grande instance de Tulle

 

Plan de relance : Hollande fait rouvrir le tribunal de grande instance de Tulle

 

On a les plans et les ministres de relance qu’on peut. En tout cas, Hollande vient de décider de la réouverture du tribunal de grande instance de Tulle. D’après le journal La Montagne, le TGI devrait rouvrir ses portes l’an prochain, probablement en septembre. L’ensemble des activités du TGI avaient été transférées à Brive, après sa fermeture en 2010 dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire. Avec seulement une cour d’assises, Tulle était ainsi devenue la seule préfecture française à ne plus avoir de TGI. Selon le maire de Tulle, le retour du tribunal dans la ville ne devrait pas coûter cher car les infrastructures existent. Bernard Combes, maire de la ville et également conseiller spécial du chef de l’État, assure par ailleurs que d’autres TGI fermés « pourraient » suivre la même voie. Alors pourquoi Tulle d’abord ?

 

Sommet européen : mini plan de relance et mini soutien à l’Espagne et l’Italie

Sommet européen : mini plan de relance et mini soutien à l’Espagne et l’Italie

 

Les dirigeants de l’Union européenne ont approuvé jeudi un « pacte pour la croissance », lors du Conseil européen à Bruxelles, mais l’Italie et l’Espagne ont subordonné leur signature à l’examen de mesures d’urgences pour alléger le coût de leur dette. En fait, comme prévu il s’agit d’un mini plan de relance de 120 milliards d’euros, une goutte d’eau et d’un soutien du fonds de secours (MES) aux banques. Les 17 chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro ont poursuivi les discussions tard dans la nuit après un dîner lui-même tardif des dirigeants des 27 Etats-membres de l’UE. Ils doivent encore se revoir ce vendredi, lors d’un déjeuner. Après plusieurs heures de discussions, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy a annoncé vers la fin de la nuit que les dirigeants de la zone euro s’étaient mis d’accord sur le principe de la création d’une instance unique de supervision des banques de la zone euro, et étaient convenus qu’elles pourraient être recapitalisées directement par le Mécanisme européen de stabilité financière (MES). Il a déclaré que l’objectif était de créer un mécanisme de supervision impliquant la Banque centrale européenne (BCE) d’ici la fin de l’année, et de rompre le « cercle vicieux » entre banques et Etats. Il a dit également que les pays qui se conforment aux critères budgétaires de l’UE pourraient avoir accès au MES pour soutenir leurs obligations sur les marchés financiers. En tout début de nuit, avant de rejoindre la dernière réunion, François Hollande avait déclaré à la presse qu’ »un accord (sur le pacte de croissance) a(vait) été trouvé à 27, même si l’Italie et l’Espagne (avaient) voulu attendre que le sommet puisse donner tous ses résultats avant de se prononcer ».

1...89101112



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol