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Climat: les rejets de CO2 stables ?

Climat: les rejets de CO2 stables ?

Ce serait une bonne nouvelle à condition d’intégrer la totalité des les émissions notamment celle du transport de l’industrie et de l’agriculture. Globalement cependant les jets missions tendent à diminuer mais insuffisamment pour limiter à moins de 2° la hausse moyenne du thermomètre par rapport à son niveau d’avant l’ère industrielle. En outre l’Union européenne (10% des émissions globales) a connu une hausse de ses émissions d’1,4% en 2015, contrastant avec de longues périodes de recul. La région représentant 10% des émissions globales. Un phénomène à coupler avec la forte augmentation en Inde, +5,2% en 2015.   . Sur un champ réduit à savoir la production d’énergie,  pour la troisième année consécutive, les émissions de CO2 (dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre) dans le monde, sont restées stables. Mieux, les rejets de gaz à effet de serre sont en recul chez les deux premiers pollueurs, la Chine et les États-Unis. Ce constat de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) porte uniquement sur les émissions de CO2 liées à la production d’énergie, donc ne prend pas en compte le transport, l’industrie ou l’agriculture. C’est aux États-Unis que le recul des émissions de carbone est le plus marqué, note l’AIE. Elles ont baissé de 3%, soit 160 millions de tonnes de carbone de moins envoyées dans l’atmosphère. Cette amélioration, en termes de pollution, s’explique en partie par la progression des renouvelables en Amérique mais surtout à cause de l’essor persistant du gaz de schiste. Le gaz est certes un combustible fossile, qui émet du CO2 quand on le brûle, mais beaucoup moins que le charbon. Or pour la première fois cette année, l’électricité produite dans des centrales à gaz a devancé celle issue des centrales à charbon. Les émissions des États-Unis ont retrouvé leur niveau de 1992 alors que depuis cette année, le PIB américain s’est accru de 80%. Le découplage entre production de richesse économique et production d’énergie fossile s’est bel et bien opéré. En Chine, les rejets de CO2 ont baissé de 1%. Deux tiers de l’augmentation de la demande d’électricité l’an dernier ont été satisfaits par les énergies renouvelables (surtout hydraulique et éolienne) et le nucléaire. Pas moins de cinq réacteurs atomiques sont entrés en service en Chine en 2016. L’utilisation du gaz naturel est en hausse en Chine également, mais il ne représente encore que 6% du bouquet énergétique, contre 25% en moyenne dans le monde. À l’échelle mondiale, plus de la moitié de la consommation additionnelle de l’année a été satisfaite par les énergies renouvelables, l’hydroélectricité se taillant encore la part du lion des énergies propres. Six ans après la catastrophe de Fukushima, le nucléaire connaît une croissance dynamique puisque sa capacité mondiale a connu sa meilleure progression depuis 1993 grâce au démarrage de nouveaux réacteurs en Chine, en Russie, aux États-Unis, en Corée du Sud, en Inde et au Pakistan.




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