Petroplus : toutes les offres rejetées
Les cinq propositions de rachat du site de Petit-Couronne sont jugées «incomplètes». Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg a précisé que les offres de reprise avaient besoin d’ «être finalisées». Néanmoins, les employés peuvent encore espérer un repreneur de la dernière chance. Il est encore possible pour un candidat d’étoffer son dossier jusqu’au 16 avril, date à laquelle la raffinerie en liquidation va juridiquement disparaître. Mais simultanément, une procédure de consultation en vue d’un «plan de sauvegarde de l’emploi» (PSE) a toutefois été ouverte en parallèle. Pourtant, les deux offres du groupe énergétique égyptien Istithmaraat et de l’investisseur suisse Terrae, jugées «sérieuses et financées», avaient retenu l’attention de Bercy. Le premier, selon son représentant en France, propose un plan de reprise complet de l’installation, qui concerne également une société de dépôts pétroliers en région parisienne. Le libyen Murzuk et la société NetOil, basée à Dubaï, ont également déposé une offre. Mais elles sont jugées moins crédibles par Bercy. Pour NetOil, c’est la deuxième fois qu’il se manifeste auprès du tribunal de commerce mais son projet de reprise n’a pas été jugé assez solide.