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Allemagne : rejet d’un recours contre le plan de relance européen

Allemagne : rejet d’un  recours contre le plan de relance européen

 

La Cour constitutionnelle allemande a rejeté, mercredi 21 avril, un recours en référé qui visait à bloquer la ratification du plan de relance européen et contestait notamment le mécanisme inédit de dette commune. « Un examen sommaire ne révèle pas une forte probabilité de violation » de la loi fondamentale, explique sur son site Internet la plus haute juridiction du pays.

Elle poursuivra son examen sur le fond mais rejette la demande de suspension en urgence, estimant que « les inconvénients » d’un retard de ratification l’emportent sur tout autre considération. Un retard de l’entrée en vigueur « compromettrait l’objectif de politique économique » et « les inconvénients pourraient s’avérer irréversibles » étant donné l’urgence de la relance face à la pandémie de Covid-19, détaillent les magistrats.

Le Tribunal constitutionnel allemand avait suspendu le processus de ratification le 26 mars alors que les deux chambres du Parlement venaient d’approuver le texte de loi. Celui-ci devait encore être paraphé par le chef de l’Etat allemand, Frank-Walter Steinmeier, pour pouvoir être pleinement ratifié.

Un rejet du rachat de Carrefour: qui prend à revers les libéraux…. y compris Lemaire ?

Un rejet du rachat de Carrefour: qui prend à revers les libéraux…. y compris Lemaire ?

 

 

Laurent Izard évoque longuement dans le Figaro la problématique du rachat de Carrefour par une société canadienne. Un rachat refusé par le gouvernement qui surprend sans doute les plus libéraux y compris peut-être Lemaire  lui-même qui a milité pour ce refus!

 

 

Laurent Izard  sst normalien et agrégé de l’Université en économie et gestion. Diplômé en droit de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, professeur de chaire supérieure, il est l’auteur de nombreux manuels d’enseignement supérieur en économie et gestion. Il est l’auteur deLa France vendue à la découpe (L’Artilleur, janvier 2019). Au mois de mars il publiera l’ouvrage À la sueur de ton front (Éditions de l’Artilleur), qui analyse les conséquences de la mondialisation sur l’emploi et la souffrance au travail.


Le géant français de la distribution Carrefour a été sollicité par le groupe d’alimentation canadien Couche-Tard pour un «rapprochement », ont indiqué mardi dernier les deux sociétés dans des communiqués distincts. Qu’en est-il plus précisément?

 

 

Laurent IZARD. - Pour le moment, on ignore les modalités exactes de l’offre proposée par le groupe canadien qui évoque une «lettre d’intention non-engageante en vue d’un rapprochement amical». En réalité, tout porte à croire qu’il s’agit purement et simplement d’une offre publique d’achat, pas nécessairement amicale. Celle-ci, sur la base d’un prix départ de 20 euros par action, valoriserait le groupe Carrefour à environ 16 milliards d’euros hors dettes.

Ce projet de grande ampleur comporte des enjeux de pouvoir et de souveraineté évidents. Précisons tout d’abord que cette offre s’inscrit dans un contexte géopolitique et économique particulier: la douloureuse ratification du CETA tout d’abord, un accord de libre-échange avec le Canada, contesté aussi bien pour des raisons écologiques qu’économiques et même de santé publique.

L’incertitude économique qui pèse sur la grande distribution ensuite: la montée en puissance des géants de l’e-commerce et la crise sanitaire ont déstabilisé de nombreux groupes et Carrefour est de surcroit financièrement fragilisé par les conséquences d’une stratégie d’expansion internationale aventureuse qui a contraint la nouvelle équipe dirigeante à se désengager de plusieurs pays dont la Chine en 2019.

On ne peut s’empêcher de voir dans l’offre de Couche-Tard une stratégie opportuniste

Sous la présidence d’Alexandre Bompard, le groupe Carrefour est parvenu à réduire son endettement mais sa valorisation boursière reste faible et l’un de ses principaux actionnaires, le Groupe Arnault, a clairement annoncé en septembre 2020, son intention de céder la majorité des actions Carrefour qu’il détient, ouvrant ainsi la voie à l’arrivée de nouveaux investisseurs.

Dans ce contexte, on ne peut s’empêcher de voir dans l’offre de Couche-Tard une stratégie opportuniste, d’où une première réaction prudente de la direction de Carrefour qui précise dans une note interne qu’elle va «examiner le projet qui lui est soumis par Alimentation Couche-Tard», afin de «déterminer si un projet peut être conçu dans l’intérêt» du groupe…

 

«Carrefour est un chaînon essentiel de la souveraineté et la sécurité alimentaire des Français, qui est en jeu dans cette opération» a souligné Bruno Le Maire sur France 5. Le ministre de l’Économie n’est «a priori pas favorable à l’idée que carrefour se fasse racheter par un groupe étranger.» Doit-on s’attendre à ce que Carrefour reste français ou est-ce simplement une opération de communication?

Le ministre de l’Économie et des Finances a effectivement immédiatement réagi après l’annonce de l’offre de Couche-Tard et a adopté un ton particulièrement offensif: il s’oppose à titre personnel à ce rapprochement, en évoquant les risques que cette opération représente pour la sécurité et la souveraineté alimentaires des Français. Une attitude qui contraste avec l’enthousiasme de ce même ministre à l’égard du traité CETA et interroge sur la cohérence de la politique du gouvernement…

D’autre part, Bruno Le Maire affirme que Bercy dispose des outils juridiques pour bloquer ce projet dans le cadre des dispositifs de contrôle des investissements étrangers visant nos entreprises stratégiques. C’est tout à fait exact: depuis un décret du 31 décembre 2019, la liste des secteurs soumis à la procédure d’autorisation préalable inclut la «sécurité alimentaire», un terme certes imprécis, mais qui ne saurait exclure la question de la logistique et de la distribution.

Il est toutefois difficile de savoir si la déclaration spontanée de Bruno Le Maire traduit réellement sa pensée ou s’il s’agit d’une simple posture destinée à se positionner favorablement en vue de futures négociations sur les modalités du rapprochement. Car les enjeux sont multiples: Carrefour, ce sont plus de 1200 magasins et 320 000 salariés à travers le monde, dont 100 000 en France.

Par le passé, la plupart des fusions ont donné lieu à d’importantes compressions d’effectifs. C’est d’ailleurs l’une de leurs finalités: les fusions ne visent pas qu’à atteindre des objectifs de dimension ou de complémentarité industrielle ou commerciale: il s’agit aussi, dans le cadre d’une démarche stratégique, de rationnaliser l’activité, ce qui se traduit notamment par la fermeture ou le repositionnement des sites non rentables et une inévitable chasse aux «doublons» même si, dans le cas présent, l’absence de recoupement territorial limite les risques. On comprend dès lors l’inquiétude d’Élisabeth Borne, la ministre du Travail, qui a elle aussi immédiatement exprimé son opposition à ce projet en mentionnant les risques d’une évolution de l’actionnariat de Carrefour, notamment pour l’emploi des jeunes…

Notre pays (…) risque très prochainement de ne plus être, pour la première fois de son Histoire, en situation d’autosuffisance alimentaire

Et on peut d’autre part légitimement s’interroger sur la capacité financière de Couche-Tard à accompagner le développement du groupe Carrefour en tenant compte des intérêts des différentes parties-prenantes. Quant à la question de la souveraineté alimentaire, elle reste au cœur du débat: notre pays, souvent qualifié de «grenier de l’Europe» risque très prochainement de ne plus être, pour la première fois de son Histoire, en situation d’autosuffisance alimentaire, les spécialistes affirmant qu’à partir de 2023, nos importations alimentaires dépasseront nos exportations.

Enfin, faut-il rappeler que notre indépendance politique repose sur notre indépendance économique? Plus les centres de décisions économiques s’éloignent de notre pays, plus les marges de manœuvre de nos dirigeants se réduisent.

Carrefour est le premier employeur privé du pays. Si même un gros poisson comme Carrefour est susceptible de se faire racheter, qu’est-ce que cela veut dire pour nos autres fleurons? Sommes-nous capables de freiner ce mouvement?

Il convient d’abord de rappeler qu’en quelques décennies, nous avons perdu le contrôle de nos principaux fleurons industriels: Péchiney, Arcelor, Rhône-Poulenc, Alstom Power, Lafarge, Alcatel, Technip… et que, ces opérations ont parfois conduit au démantèlement ou à la disparition pure et simple du groupe racheté. L’appétit des investisseurs internationaux est sans limite et concerne tous les secteurs de notre économie. Le capital des entreprises du CAC 40 est d’autre part contrôlé à 50 % par des investisseurs étrangers.

Et ceux-ci s’intéressent également à nos ETI et PME/PMI, particulièrement lorsqu’il s’agit de s’approprier nos innovations dans le domaine de la haute technologie ce qui explique, entre autres, les acquisitions d’Altis (semi-conducteurs), d’Aldebaran Robotics (robots pédagogiques), de Savoye (solutions logicielles, conception de systèmes automatisés), de Latécoère (pionnière de la technologie Lifi), de Souriau (spécialiste de l’interconnexion pour la défense), de HGH (expert des technologies infrarouges civiles et militaires), de Tronics (microsystèmes électromécaniques utilisés dans l’aéronautique, la défense ou le médical), de SCPS (spécialiste des batteries électriques) ou encore de Linxens (leader mondial de la fabrication de circuits gravés flexibles et spécialiste des paiements sans contact), absorbée par l’entreprise d’État chinoise Tsinghua Unigroup avec l’approbation de Bercy…

Pour freiner ce mouvement, il faut en premier lieu une volonté politique. Car au niveau micro-économique, chaque opération d’absorption peut se justifier, par une stratégie de croissance commune, une logique de filière ou encore la préservation de l’emploi voire le sauvetage d’une entreprise menacée.

Or, jusqu’à présent, ce processus s’inscrit dans un contexte mondial de libre circulation des capitaux, avec une volonté politique assumée d’intégrer davantage la France dans le processus de mondialisation, ce qui nous interdit par principe de contrôler les prises de participation étrangères ou les fusions-acquisitions.

Pour freiner la perte de contrôle de notre patrimoine économique, il faut trouver de nouvelles sources de financement pour nos entreprises

Au contraire, nous déployons des efforts considérables pour attirer les investisseurs étrangers sans opérer de distinction entre ceux qui contribuent réellement à la croissance de notre pays et ceux qui adoptent des comportements de prédateurs. C’est pourquoi le dispositif juridique de contrôle des investissements internationaux en France s’est jusqu’à présent révélé peu efficace: il n’a pas abouti au blocage d’appropriations de nos entreprises, même stratégiques, par des investisseurs étrangers, et a davantage servi à imposer aux repreneurs des engagements qu’ils n’ont, en pratique, que rarement respectés.

Mais le vrai problème n’est pas là: pour freiner la perte de contrôle de notre patrimoine économique, il faut trouver de nouvelles sources de financement pour nos entreprises et proposer des garanties permettant de surmonter la frilosité des investisseurs français. Car sinon, il sera difficile de résister à la pression des investisseurs internationaux.

Lors de ses allocutions présidentielles pendant les divers confinements, le Président de la République s’est soudainement mis à insister sur la notion de «souveraineté», thème que reprend depuis son ministre de l’Économie. Pensez-vous que nous assistons à un changement d’ère sur cette question ou alors à une simple mode éphémère?

Il me semble que les Français sont de plus en plus sensibles à la question de notre souveraineté économique et politique. Il est vrai que la crise sanitaire, qui était tout a fait prévisible, a révélé notre incapacité à disposer des équipements de base indispensables comme les respirateurs, les blouses, les gants, le gel hydro-alcoolique ou même les masques, sans parler des vaccins. Cette crise a mis en lumière notre déclassement économique et génère une prise de conscience de notre dépendance à l’égard de puissances étrangères potentiellement hostiles.

Dans un tel contexte, on voit bien qu’il est particulièrement hasardeux de dépendre d’importations étrangères: les contraintes logistiques sont fortes, les règles du jeu économiques bouleversées, et la logique du chacun pour soi peut primer sur les intérêts commerciaux ou diplomatiques. Le principe de précaution implique donc de pouvoir fabriquer en France les produits vitaux pour notre économie et en particulier ceux nécessaires à la lutte contre les risques épidémiques. Il est même de notre devoir de pouvoir aider les pays dont l’économie ne permet pas de réaliser de tels investissements.

Mais plus généralement, il s’agit de tirer les conséquences de la fragilité des chaînes de valeur mondiales et de notre dépendance à l’égard de la Chine et des USA. Le Président de la République et les membres du gouvernement, tout en s’inscrivant dans une logique mondialiste libérale, évoquent de plus en plus l’impératif de souveraineté économique et ont envoyé certains signaux forts en ce sens: on peut par exemple citer le renforcement de notre arsenal juridique sur le contrôle des investissements étrangers en France, les nouvelles ambitions de Bpifrance, la nationalisation provisoire des Chantiers de l’Atlantique, ou le blocage, après de multiples rebondissements, du rachat de Photonis, notre spécialiste des systèmes de vision nocturne, par l’américain Teledyne.

S’agit-il d’un virage politique? Il faudrait davantage de cohérence stratégique et de décisions courageuses de cet ordre pour en être vraiment convaincus.

États-Unis : rejet du recours de Trump par la Cour suprême

États-Unis : rejet du recours de Trump  par la Cour suprême

 

Le recours de Trump auprès de la cour suprême constituait  l’atout majeur de sa contestation des résultats. Trump affirmait  en effet que l’État de Pennsylvanie, état stratégique pour l’élection, avait enregistré des fraudes massives. La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté mardi un recours déposé par des alliés républicains de Donald Trump qui réclamaient l’annulation de jusqu’à 2,5 millions de suffrages exprimés dans l’Etat de Pennsylvanie à l’occasion de l’élection présidentielle du 3 novembre.

La victoire du candidat démocrate dans cet Etat des Grands lacs, qui désigne 20 grands électeurs au Collège électoral, a scellé l’annonce de son élection face à Donald Trump.

En l’état des résultats déclarés, le futur 46e président des Etats-Unis est crédité de 306 grands électeurs contre 232 pour le président républicain sortant.

« le rejet du capitalisme numérique » ? (Philippe Askenazy)

 « le rejet du capitalisme numérique » ? (Philippe Askenazy) 

 

 

Philippe Askenazy,Chercheur au CNRS/ENS/Centre Maurice-Halbwachs estime que la pandémie pourrait marquer un coup d’arrêt au développement du capitalisme numérique, estime l’économiste dans sa chronique au « Monde ».

Chronique.

 

« A travers le monde, des dizaines de millions d’actifs ont basculé en télétravail, des élèves suivent – pour les plus chanceux – des cours à distance, des patients téléconsultent. Réseaux sociaux et chaînes numériques battent des records d’audience. Certains voient dans cette intensification et cette extension des usages un point de bascule définitive dans le capitalisme numérique.

La crise sanitaire, sociale et économique pourrait au contraire marquer un coup d’arrêt à son développement. De quoi l’humanité a-t-elle besoin aujourd’hui : d’équipements de protection, de respirateurs, de nourriture et des services assurés par les travailleuses et travailleurs « essentiels ». S’il y a une guerre, elle est entre Etats pour s’approvisionner en masques, en réactifs et en anesthésiques. De la matière, de la sueur mais aussi de la peur, celle des soignants, hôtes de caisses ou éboueurs – loin d’être virtuelle.

De héros de nos sociétés, les start-uppeurs, les codeurs et autres « talents » sont désormais relégués en « dernière ligne ». Les promesses de la révolution numérique ne semblent être que de lointains mirages. Privée de données pertinentes, l’intelligence artificielle n’est d’aucune aide pour guider la politique sanitaire ou la continuité d’activité, alors qu’il y a quelques semaines encore, on nous présentait ces outils comme décisifs pour gérer les aléas.

Les imprimantes 3D ne permettent pas produire en masse, et malheureusement pas de protections textiles. Les robots des usines se sont arrêtés en même temps que les hommes. Les robots sociaux déployés dans les Ehpad ne remplacent pas les visites, lorsqu’ils ne sont pas simplement rangés au placard car difficiles à désinfecter. Même l’e-commerce affiche, dans la crise, des performances qui ramènent les trentenaires et plus à leur enfance, celle où le commerce à distance était dominé par La Redoute ou la Camif…

Révélant ses limites, le capitalisme numérique pourrait affronter le rejet. Il renforce les inégalités dans l’éducation malgré un calendrier favorable : les confinements ont eu lieu alors que les jeunes avaient déjà eu en présentiel leurs professeurs. Entreprises et administrations poussent à un retour rapide au présentiel, corollaire de la chute de productivité associée à un télétravail exclusif. »

 

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Sondage: Macron et Le Pen à égalité, le rejet de Macron plus fort que le rejet de Le Pen ?

Sondage: Macron et Le Pen à égalité, le rejet de Macron plus fort que le rejet de Le Pen ?

   

Jusque là les récents présidents de la république ont davantage été élu par rejet de Le Pen que par adhésion à leur programme. Cependant la dynamique pourrait bien s’inverser.  en effet c’est Macron  qui pourrait susciter davantage de rejet que Le Pen. On notera d’ailleurs qu’en dépit de l’omniprésence de Macron et de sa diarrhée verbale quotidienne , le président ne cesse de perdre des points par rapport à Marine le Pen; laquelle progresse d’autant plus que sa parole se fait rare ( ce qui lui évite les dérapages).  Selon un ­sondage IFOP pour le JDD,  Macron est crédité de 27 à 28% d’intentions de vote et Marine Le Pen en réunirait 28 %, en hausse de près de 7 points. »Cette enquête sacre la nouvelle bipartition du champ ­politique », souligne ­Frédéric ­Dabi, directeur général adjoint de ­l’IFOP.

Les partisans de Mélenchon soutiendraient massivement Le Pen au second tour.   Élu avec  66 % en 2017, Macron ne l’emporterait cette fois qu’avec  55 %. « Cela sonne comme un avertissement pour ceux qui considèrent qu’en 2022, ce ­serait automatiquement gagné pour le ­président sortant face à ­Marine Le Pen », souligne Dabi.

Selon ce sondage, la candidate RN ­bénéficierait au second tour d’un soutien massif des partisans de ­Jean-Luc ­Mélenchon : 63 % des électeurs LFI aux européennes voteraient Le Pen.

 

Curieusement la dynamique qui a toujours permis aux candidat de triompher du Front national semble s’inverser. Jusque là on votait moins pour le projet du candidat opposé au FN que par rejet des Le Pen; cette fois, pourrait bien voter  front national moins par adhésion aux thèse du RN-FN que par rejet de Macron. 

 

Rejet de Sylvie Goulard: « l’échec de l’arrogance de Macron » (Raphaël Glucksmann )

Rejet de Sylvie Goulard: «  l’échec de l’arrogance de Macron » (Raphaël Glucksmann)

C’est un rejet massif synonyme de camouflet pour Emmanuel Macron. Au lendemain du recalage de la candidature de Sylvie Goulard à la Commission européenne, retoquée par les eurodéputés à 82 voix contre 29, l’attitude du président de la République est de nouveau pointée du doigt par l’opposition et autres éditorialistes. Parmi eux, Raphaël Glucksmann, invité de BFMTV et RMC:

« C’est l’échec de l’arrogance d’Emmanuel Macron », a commenté l’euro député  Raphaël Glucksmann .

« Tous les signaux qui venaient de Bruxelles disaient la même chose: elle ne passera pas », poursuit-il. « Et c’est pas une revanche de tel ou tel groupe politique, la fronde elle part déjà des députés des pays du Nord qui sont scandalisés qu’on puise envoyer à Bruxelles une commissaire qui ne peut pas être ministre en France. »

En cause? Les deux enquêtes en cours, en France et au niveau de l’Union européenne, sur la participation de Sylvie Goulard à un système d’emploi fictif présumé pour le Modem.

« Il y a eu une fronde réelle » continue celui qui est également eurodéputé. « Ce qu’il s’est passé, c’est qu’Emmanuel Macron, qui n’a pas eu l’habitude en France qu’un parlement lui résiste, n’a pas anticipé qu’un parlement pouvait lui résister. »

 

De quoi expliquer, la réaction du chef de l’État, jeudi, après le rejet de sa candidate. Ce dernier ayant fait part d’une certaine incompréhension: « Je me suis battu pour un portefeuille, j’ai soumis trois noms. On m’a dit ‘votre nom est formidable, on le prend’ et puis on me dit finalement ‘on n’en veut plus’. Il faut qu’on m’explique. » a-t-il commenté lors d’une conférence de presse à Lyon. L’explication est pourtant simple, Macron doit abandonner sa posture méprisante de donneur de leçons.

Plan Buzyn Urgences: rejet par les soignants

Plan Buzyn  Urgences: rejet par les soignants

 

 

Comme il fallait s’y attendre,  les soignants ont massivement rejeté le plan proposé pour les urgences par la ministre de la santé. Il considère en effet qu’on est loin du compte avec les mesures envisagées. D’abord l’enveloppe budgétaire qui sera étalée sur quatre ans apparaît très insuffisante. Il faudrait des milliards la où seulement moins de 200 millions par an sont prévus. Des mesures vont dans le bon sens mais elles sont trop partielles et trop lointaines. Les soignants considèrent ce plan comme du bricolage qui n’entraînera pas une augmentation significative de l’offre  médicale pour répondre à l’enjeu.

 

Le collectif Inter-Urgences, à l’origine de cette grève inédite par sa durée – bientôt six mois – et son ampleur – 250 services d’urgence à ce jour (193 selon le ministère) – réclame toujours plus d’effectifs, plus de lits d’hospitalisation et une revalorisation des rémunérations.

Les médecins, jusqu’à présent restés en dehors de la grève menée par les paramédicaux, pourraient, pour partie d’entre eux, s’en mêler. Présent à l’assemblée générale du collectif Inter-Urgences, l’emblématique président de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf), Patrick Pelloux, a indiqué que son organisation déciderait jeudi « si (elle) rejoint le mouvement ». « Très déçu » par les annonces, Patrick Pelloux, a évoqué « un rendez-vous raté » sans « rien sur les revalorisations salariales » et a prédit que « la contestation va être sévère ».

Le rejet des élites ou de leur incompétence ?

Le rejet des élites ou de leur incompétence ?

Dans cette période digitalisation du climat social, la tentation est grande de procéder à des caricatures de typologies opposant d’un côté les élites, de l’autre côté les populistes. Certes les choix des dirigeants en général sont effectivement contestés par la base mais il ne s’agit pas forcément d’une négation de l’élitisme mais d’une contestation de certains choix. Plus précisément ,la mise en cause de leur incompétence. Ce n’ai pas tellement le concept de hiérarchie qui est en procès mais la manière dont cette hiérarchie se constitue, se perpétue et véhicule un discours inefficace, obsolète et injuste. C’est le procès des politiques publiques depuis près de 40 ans. Des politiques publiques qui ajoutent des strates aux strates, multiplient  les contradictions et finissent par plomber les grands équilibres. D’où cette contradiction d’une France étatisée, injuste mais qui pourtant détient le record du monde de fiscalité et de dépenses publiques. On objectera sans doute à juste titre que les couches populaires et notamment les gilets jaunes sont aussi porteurs de contradictions avec une différence toutefois :ils ne sont pas en situation de gestion. Avec l’affaiblissement du mouvement des gilets jaunes, certaines les élites en profitent pour redresser la tête et taper à bras raccourcis sur ces populistes incultes. Or l’inculture est largement partagée car l’élite ne constitue pas un corps homogène. Certains possèdent des compétences indéniable ( dans la politique, dans l’administration ou dans les entreprises)  mais beaucoup trop se satisfont de leur rente élitiste (la hiérarchie des diplômes et non la hiérarchie des compétences). Une sorte de clergé qui défend d’ailleurs ses avantages de manière très corporatiste. La formation de nos dirigeants est en cause du fait de la surreprésentation des diplômés d’instituts politiques au détriment des techniciens et autres scientifiques. Des dirigeants qui se font la courte échelle parce qu’il dispose du même carnet d’adresses, des mêmes relations et qu’ils défendent souvent les mêmes intérêts. La vérité impose de dire que la plupart de ses dirigeants sont incompétents, c’est particulièrement vrai du monde politique. En cause,  le fait de l’insuffisance voire de l’absence de procédure d’évaluation et de l’absence le plus souvent de concertation avec les citoyens, les administrés ou les salariés. Bref, la France fonctionne encore sur le modèle d’une monarchie dans chacun des champs d’activités économiques, politiques et sociétaux. La France est clairement le malade de l’Europe dans nombreux domaines : la croissance, le chômage le déficit public, les déséquilibres sociaux et la bureaucratie. Une situation qui fabrique de l’inefficacité, de l’incompréhension et du rejet. L’injustice fiscale et sociale domine parmi tous les mécontentements. Encore une fois cela ne saurait faire oublier que les gilets jaunes eux-mêmes sont porteurs de nombreuses contradictions. La seule manière de s’en sortir serait d’instaurer en France un mécanisme systématique et permanent d’évaluation des grandes décisions, d’y associer les acteurs et de restaurer une hiérarchie des compétences au lieu et place d’une hiérarchie des castes et des diplômes.

Italie : rejet de la réforme et démission de Renzi

Italie : rejet de la réforme et démission de  Renzi

La réforme des institutions de Renzi ayant été rejetée à près de 60 % le président du conseil à immédiatement annoncer sa démission. Une démission qui risque de plonger dans d’une nouvelle crise démocratique et au-delà de déstabiliser la zone euro. Conséquence immédiate le danger sur le système bancaire italien déjà grandement fragilisé par ses créances douteuses va encore s’amplifier. Reste à savoir s’il n’y aura pas un effet domino sur l’ensemble des banques européennes. Autre conséquence à attendre une nouvelle tension sur le marché des changes avec encore un tassement de l’euro. D’une certaine manière, il s’agit encore d’une victoire du populisme alimenté tout autant par l’ignorance que par la colère. Un phénomène qui gagne aujourd’hui de nombreux pays. Le Président du Conseil a donc annoncé sa démission lors d’une brève déclaration dans les salons du Palais Chigi alors que la deuxième projection des instituts de sondage confirmait l’ampleur de la défaite: 40,7 % pour le Oui qu’il défendait, 59,3 % en faveur du Non qui l’emporte dans presque toutes les régions, à l’exception du Trentin Haut-Adige. Il est particulièrement prononcé dans le Mezzogiorno et dépasse 70 % en Campanie (Naples) et en Sardaigne. Durant son allocution, Matteo Renzi, visiblement ému, a défendu le mérite de son référendum, revendiquant sa paternité et déplorant de n’être pas parvenu à convaincre une majorité de ses concitoyens. Il a reconnu la victoire «extraordinaire nette» du Non: «J’ai perdu. Dans la politique italienne, personne ne perd jamais. Ils disent tous qu’ils n’ont pas gagné. Je suis différent. J’ai perdu et je le dis à haute voix, même si j’ai un nœud dans la gorge. Je ne crois pas que la politique soit représentée par le nombre incroyable de politiciens que nous avons en Italie. (…) Je crois dans la démocratie. Si on perd, on ne peut pas faire mine de rien. Je crois avoir fait tout ce que je pouvais faire pour la changer. J’avais obtenu la confiance (NDLR: en février 2014) sur les réformes que je voulus faire. La réforme constitutionnelle en était. Je voulais abolir les innombrables fauteuils de la politique italienne.

Parc national des Calanques : rejet des boues rouges autorisées

Parc national des Calanques : rejet  des boues rouges autorisées

D’après France info, l’usine d’alumine Altéo a reçu mardi l’autorisation du préfet de Provence-Alpes-Côte d’Azur de poursuivre son activité pendant six ans à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône et donc de rejeter des boues rouges polluantes dans la mer Méditerranée. La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal désapprouve cette décision.  La ministre de l’Ecologie ne change pas d’avis sur le dossier des boues rouges dans le parc national des Calanques. Ségolène Royal a désapprouvé mardi le droit de polluer accordé à l’usine Altéo, producteur d’alumine, un composant indispensable à la fabrication de l’aluminium. Selon elle, « l’ordre est venu du Premier ministre au préfet, direct. Il s’agit d’une mauvaise décision qui est essentiellement suscitée par le chantage à l’emploi ».  Altéo embauche 400 salariés à Gardanne, près d’Aix-en-Provence, et fait travailler 250 sous-traitants. Dans son arrêté publié mardi, le préfet de Paca a autorisé la poursuite de l’activité d’Altéo jusqu’à fin 2021. Une décision fondée sur l’avis d’une commission indépendante et non sur intervention du Premier ministre a-t-il précisé après la prise de position de la ministre. L’usine d’alumine pourra donc continuer à rejeter en mer « des effluents aqueux dépassant les limites réglementaires »  selon le communiqué de la préfecture. Il s’agit des fameuses boues rouges, chargées de produits polluants comme l’alumine, l’arsenic ou le mercure. Depuis des mois, des associations de défense de l’environnement et des riverains se battent pour éviter qu’il y a ait une prolongation de ce droit à polluer.

Régionales: un rejet de Sarkozy

Régionales: un rejet de Sarkozy

La défaite des Républicains au régionales constitue surtout un échec de Sarkozy dont le positionnement est illisible et qui a été incapable de redonner une ligne claire et mobilisatrice au sein de son parti. Pour schématiser depuis son retour, Sarkozy n’a cessé de faire le grand écart entre des positions libérales et les postures d’extrême droite. En outre lors  de ses nombreux meetings ses prestations ont davantage ressemblé à des représentations de stand-up qu’à des réunions politiques.  Bref une caricature encore plus pathétique que celle que peuvent faire les humoristes. « Après le second tour, nous réglerons nos comptes avec Sarkozy à la Kalachnikov! » L’image est de mauvais goût, mais elle dit bien l’état d’esprit de bon nombre de dirigeants Les Républicains, déçus, et de candidats malmenés, lors de ces élections régionales « où le leadership, et la stratégie de Nicolas Sarkozy se sont effondrés! » Certes, pour ne pas gêner davantage les impétrants encore en lice, et afin de ne pas porter le chapeau de leur éventuel échec, chacun s’est retenu de passer à l’offensive lors du bureau politique de lundi, mais la plupart l’ont laissé entendre, « le moment des explications viendra la semaine prochaine ». En politique, cela signifie que les règlements de compte vont suivre. Et ils seront sans pitié pour l’ancien Président, la plupart confiant « Sarkozy s’est planté »! Car la progression du Front national lui est portée à débit. Nicolas Sarkozy s’était autoproclamé « meilleur rempart contre Marine Le Pen« . Mieux encore, son retour à la tête de l’UMP s’accompagnait d’une promesse de recul de l’extrême droite, et de victoire pour les hommes qu’il avait choisis en personne. Les têtes de liste, c’est lui qui les a soigneusement sélectionnées. La ligne politique c’est son œuvre également, l’alliance étroite avec les centristes de l’UDI c’est encore lui. Et toujours lui, ces proclamations de matamore, pour chasser les oiseaux de mauvais augure qui tentaient de l’alerter: « les sondages mentent…Il y a un vote caché pour nous… » Si bien caché qu’il l’est resté! De la vie de nombreux observateurs y compris au sein des républicains Sarkozy est grillée politiquement griller

Sondage 2017 : rejet de Hollande par 73% des sympathisants

Sondage 2017 : rejet de Hollande par 73% des sympathisants

 » 73% des sympathisants de gauche interrogés ne veulent pas de Hollande selon un sondage Opinion Way pur el Figaro.  27% « oui ». Lors de ce même sondage, 81% des sympathisants de gauche ont répondu qu’ils « souhaitaient que le parti socialiste organise quand même des primaires pour désigner son candidat à la présidentielle si François Hollande se représente en 2017. » 18% ont dit « non ». « S’il se soumettait à une primaire, François Hollande serait largement battu par Manuel Valls ou Martine Aubry », annonce le journal conservateur, toujours selon les résultats du sondage.  »Dans l’hypothèse d’une primaire contre Martine Aubry, Arnaud Montebourg et l’écologiste Cécile Duflot, François Hollande (14 %) arrive 18 points derrière l’actuelle maire PS de Lille (32 %). »Seule configuration favorable au chef de l’État, constate le journal, celle où il se retrouverait seul face à Montebourg. Dans ce cas, Hollande l’emporterait à 24 % mais seulement avec deux points d’avance. »  »À l’inverse, François Hollande serait nettement distancé si Manuel Valls devait entrer dans le jeu. Hollande, un seul point devant Montebourg, n’obtiendrait que 10 % derrière Valls à 31 % et Aubry à 28 %. », souligne le quotidien. Frédéric Micheau, directeur des études chez OpinionWay, note, selon Le Figaro, dans ce sondage « un net rejet d’une nouvelle candidature du chef de l’État, et un principe très soutenu de la primaire ».

 

Budget : rejet de Bruxelles

Budget : rejet de Bruxelles

Il fallait s’y attendre comme le budget Français n’est pas crédible, Bruxelles est bien contraint de le rejeter ; Pour autant la France ne devrait pas être trop punie, on lui demandera des économies supplémentaires tout en l’autorisant à décaler de deux ans ses objectifs de rééquilibrage. En fait une sorte de jeu de dupes car chacun sait que ces objectifs sont illusoires. Mais les apparences sont sauves, la commission affirme son autorité tout en évitant à la France les pénalités financières ; La Commission européenne devrait donc rejeter d’ici la fin du mois le projet de budget 2015 présenté par la France et demander qu’il soit modifié pour respecter les engagements pris par Paris en matière de réduction des déficits, a-t-on appris de plusieurs sources de la zone euro. L’exécutif communautaire utiliserait ainsi pour la première fois les nouvelles prérogatives que lui ont accordées les Etats membres en 2013 en matière de contrôle des budgets nationaux.  La Commission pourrait aussi faire passer la procédure disciplinaire engagée contre la France au dernier stade avant celui des sanctions, tout en accordant à Paris deux années supplémentaires pour ramener son déficit dans les limites imposées par les traités, ont précisé les sources.  Ces décisions, dont certaines seront prises par la Commission sortante, celle de José Manuel Barroso, avant l’entrée en fonctions le mois prochain de l’équipe dirigée par Jean-Claude Juncker, permettraient d’accorder un répit aux autorités politiques françaises sans compromettre la crédibilité des règles budgétaires de l’UE, a expliqué un responsable impliqué dans le processus.  Une telle solution serait en outre bienvenue pour Pierre Moscovici, le commissaire désigné par la France et censé prendre le portefeuille des Affaires économiques et monétaires dans la nouvelle commission, car elle prouverait qu’il ne fait bénéficier son pays d’origine d’aucun traitement de faveur, contrairement aux soupçons qui le visent au Parlement européen. Pierre Moscovici a été entendu jeudi dernier par les députés européens dans le cadre des auditions des commissaires désignés mais il a été prié d’adresser des réponses écrites au Parlement sur certaines questions délicates, parmi lesquelles la flexibilité qu’il est disposé à accorder aux pays qui enfreignent de manière répétée les règles budgétaires en vigueur.

 

Intermittents : rejet de la médiation du gouvernement

Intermittents : rejet de  la médiation du gouvernement

 

 

 

 

Ils n’ont pas cédé. Dimanche 8 juin, la grève a été reconduite pour 48 heures au Printemps des comédiens. Massivement : 86 % des votants se sont exprimés pour, lors de l’assemblée générale qui réunissait les personnels permanents et intérimaires du festival, et les équipes artistiques invitées. Qu’un médiateur, Jean-Patrick Gille, ait été nommé samedi 7 juin au soir, pour mener une « mission de propositions » sur la question des intermittents, n’a pas suffi à modifier leur ligne de conduite. Au contraire : « Nous connaissons ce médiateur, et ses positions. Nous savons qu’il est favorable à l’accord que nous dénonçons », explique Luc Sabot, qui devait jouer dans Marx Matériau, un des spectacles annulés.  « Nous ne croyons pas une seconde à cette médiation, que nous prenons pour une provocation », poursuit le comédien. C’est d’ailleurs pour cette raison que la grève n’a pas été reconduite pour une journée, comme ce fut le cas depuis le début du festival, le 3 juin, mais pour deux jours. Jean Varela, le directeur du Printemps des comédiens, espérait une reprise du travail lundi, comme l’avait solennellement demandé un communiqué du conseil d’administration du festival, vendredi 6 juin, tout en affirmant son soutien au mouvement. « La situation devient chaque jour plus complexe, tant du point de vue de l’organisation et de la cohérence artistique du festival, que de son avenir, qui pourrait être compromis si l’on devait aller jusqu’à l’annulation», déclarait-il dimanche matin. Pour y voir plus clair, Jean Varella, va demander aux équipes invitées la semaine prochaine de faire connaître leur intention de jouer ou non.

 

 

« Il y a un rejet de la fiscalité » ( Gattaz)

« il y a un rejet de la fiscalité »  ( Gattaz)

« Il faut faire le choix de l’entreprise, de l’économie de marché, de la mondialisation », explique le président du Medef, Pierre Gattaz, dans une interview à paraître, ce dimanche 10 novembre dans Nice Matin. « L’entreprise, c’est la poule aux œufs d’or pour un pays » et « il faut qu’on arrête d’avoir peur de l’entreprise et de la mondialisation », ajoute-t-il. Pierre Gattaz estime qu’ »aujourd’hui, l’élastique fiscal sur les entreprises est tendu à bloc ». « Depuis trente ans, on gère le pays en augmentant les dépenses publiques et la fiscalité, et cela s’est accéléré depuis trois ans. Il y a un rejet de cette surfiscalité ».Pour le président du Medef, « la solution est évidente : la France doit faire ce que font les entreprises, c’est-à-dire mobiliser ses forces vives pour aller chercher de la croissance et baisser ses dépenses ». Selon lui, les chefs d’entreprise ont « une triple angoisse : celle du carnet de commandes, faible, celle de la rentabilité, la plus faible d’Europe, et un manque de visibilité pour le futur dû à une politique économique qui n’est absolument pas claire ».Interrogé sur la situation en Bretagne  le président du Medef juge qu’ »on ne peut pas cautionner les actions violentes, qui doivent être condamnées ». Mais il faut que le « gouvernement prenne conscience de l’urgence de la situation et prenne des mesures importantes et radicales », poursuit-il.

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