Archive pour le Tag 'Regroupement'

Politique–Bayrou veut le regroupement avec la « République en march »e avant la disparition de Macron !

Politique–Bayrou  veut le regroupement avec la « République en march »e avant la disparition de Macron !

 

 

Politiquement Bayrou a sans doute raison de vouloir créer une sorte de parti unique entre le MoDem et la république en marche dans la mesure où le parti LREM pourrait bien disparaître en même temps que Macron soit en 2022 soit en 2027. Or le MoDem, lui possède une implantation sur le terrain et des élus qui lui permettraient sans doute de prendre la main sur le parti unifié. Macron en effet ne laissera pas un grand souvenir de son parti qui n’a jamais réussi à exister réellement ni à dégager des leaders crédibles autres que lui. C’était d’ailleurs la volonté de Macron : ne pas être ligoté par un parti pouvoir gouverner seul et sans partage avec qui que ce soit y compris d’ailleurs le Parlement

 

Bayrou a donc réaffirmé sa volonté de fonder une nouvelle structure politique avec le mouvement fondé par Emmanuel Macron. «Nous avons éprouvé le fait que l’organisation de la majorité ne suffisait pas, que nous pouvons faire mieux», a indiqué le président du MoDem, convaincu qu’elle «ne permet pas l’élan de conquête» pour l’élection présidentielle d’avril 2022. «C’est le moment de faire un pas en avant», a-t-il insisté. Notons enfin que Bayrou craint que la droite en particulier autour d’Édouard Philippe ne constitue un courant susceptible d’absorber aussi la république en marche.

Bayrou veut le regroupement avec la république en marche avant la disparition de Macron !

Bayrou  veut le regroupement avec la république en marche avant la disparition de Macron !

 

 

Politiquement Bayrou a sans doute raison de vouloir créer une sorte de parti unique entre le MoDem et la république en marche dans la mesure où le parti LREM pourrait bien disparaître en même temps que Macron soit en 2022 soit en 2027. Or le MoDem, lui possède une implantation sur le terrain et des élus qui lui permettraient sans doute de prendre la main sur le parti unifié. Macron en effet ne laissera pas un grand souvenir de son parti qui n’a jamais réussi à exister réellement ni à dégager des leaders crédibles autres que lui. C’était d’ailleurs la volonté de Macron : ne pas être ligoté par un parti pouvoir gouverner seul et sans partage avec qui que ce soit y compris d’ailleurs le Parlement

 

Bayrou a donc réaffirmé sa volonté de fonder une nouvelle structure politique avec le mouvement fondé par Emmanuel Macron. «Nous avons éprouvé le fait que l’organisation de la majorité ne suffisait pas, que nous pouvons faire mieux», a indiqué le président du MoDem, convaincu qu’elle «ne permet pas l’élan de conquête» pour l’élection présidentielle d’avril 2022. «C’est le moment de faire un pas en avant», a-t-il insisté. Notons enfin que Bayrou craint que la droite en particulier autour d’Édouard Philippe ne constitue un courant susceptible d’absorber aussi la république en marche.

« Le regroupement Veolia/Suez tuerait la concurrence »

« Le regroupement Veolia/Suez tuerait la concurrence »

 

Christopher Gasson, éditeur chez la revue spécialisée dans le marché international de l’eau Global Water Intelligence (GWI). Estime que «Si la France veut être le leader mondial de la transition écologique, elle a plutôt besoin de deux concurrents dynamiques, pas d’un détenteur de monopole paresseux», ( interview de la Tribune)

Par cette fusion éventuelle des deux colosses français de l’eau et des déchets, Veolia promet la création d’un « super-champion » des services à l’environnement. Mais sur le marché international, ce rapprochement constituerait-il un véritable avantage ?

Christopher Gasson, éditeur chez la revue spécialisée dans le marché international de l’eau Global Water Intelligence (GWI) - Non. Dans l’ensemble, je ne vois pas la logique industrielle d’une telle opération, et les actionnaires de Veolia, dont le soutien à l’opération déterminera finalement si elle se concrétisera ou non, devraient se méfier. Jusqu’à présent, ces actionnaires semblent enthousiastes. Mais quand vous voyez que cela prendra deux ans, ils devraient se demander si cela correspond à leur intérêt à long terme. Le cours de l’action Veolia a d’ailleurs fléchi depuis l’annonce de l’opération.

Si la France veut être le leader mondial de la transition écologique, elle a plutôt besoin de deux concurrents dynamiques, pas d’un détenteur de monopole paresseux. Le vrai problème est que Veolia et Suez ont besoin d’un meilleur accès au capital pour réaliser leurs ambitions. Mais tous les deux se retrouvent à devoir réduire leurs coûts pour satisfaire leurs actionnaires. Réunir les deux entreprises doublerait le problème et mettrait probablement fin à la domination française dans le secteur environnemental. À bien des égards, c’est un échec du capitalisme français.

Regroupement Suez-Veolia : 10.000 emplois menacés

Regroupement Suez-Veolia : 10.000 emplois menacés

D’après la direction de Suez une éventuelle fusion entre Veolia et Suez pourrait se traduire par une perte de 10 000 emplois dont à peu près la moitié en France. Ce serait la conséquence des doublons de certaines superstructures mais aussi la conséquence de perte de marché. En effet, les collectivités locales seront contraintes d’ouvrir les appels d’offres à des sociétés étrangères après le regroupement Suez Veolia. Il faudrait ajouter que la situation de quasi-monopole du nouveau groupe aurait sans doute des conséquences sur le prix de l’eau pour l’usager.

«Évidemment que ça aboutirait à une casse sociale. On l’a chiffrée à 10.000 personnes dans le monde dont 4 à 5000 en France», a déclaré Jean-Marc Boursier devant quelques journalistes, en marge d’une visite du Centre international de recherche sur l’eau et l’environnement de Suez.

Selon Estelle Brachlianoff, directrice générale adjointe de Veolia, les craintes pour l’emploi évoquées par Suez en cas de rachat sont «une menace fantôme». «On garantit 100 pour cent de l’emploi en France, pour tout le monde, et l’ensemble des avantages sociaux. Nous sommes prêts à l’écrire, à signer cet engagement», a-t-elle dit. Un engagement qui n’engage que ceux qui veulent bien l’écouter car tous les regroupements ont en général produit quelques mois ou quelques années plus tard des plans de restructuration avec suppression souvent massif d’effectifs. La direction de Veolia ment évidemment comme on a menti par exemple lors du regroupement d’Alstom avec General Electric et dans nombre d’autres opérations de fusion.

Alstom: regroupement avec bombardier contre la vente de son usine de trains régionaux

Alstom: regroupement avec bombardier contre la  vente de son usine de trains régionaux 

 

 

On se souvient que la commission s’était opposée au rapprochement entre l’allemand Siemens et le français Alstom dans le secteur de la construction ferroviaire. L’argument reposait  sur des risques de monopole. Une argumentation complètement tordue, il y a longtemps que le principal concurrent dans le ferroviaire est un chinois. Cette fois la commission semble plus disposée à accepter un regroupement entre Alstom et bombardier le Canadien. Mais là aussi il faut donner des gages contre le risque de monopole. Face à cette politique ridicule de régulation, Alstom va donc être obligé de se séparer de plusieurs activités notamment d’une usine de trains régionaux Pour obtenir l’accord de Bruxelles sur la fusion avec Bombardier, Alstom serait prêt à lâcher notamment d’une usine de trains régionaux. Présentée à la mi-février, l’opération prévoit qu’Alstom débourse jusqu’à 6,2 milliards d’euros pour acquérir les activités rails de Bombardier afin de s’armer face à la concurrence chinoise dans un secteur dopé par la demande pour les transports “verts”.

La fusion est autorisée sous condition qu’Alstom et Bombardier Transport mettent en œuvre les quatre mesures qu’ils avaient proposées (lire nos éditions du 10 juillet), afin de répondre aux préoccupations de Bruxelles. Ils se sont notamment engagés à vendre le site alsacien de Reichshoffen (780 salariés), spécialisé dans les trains Regiolis pour la SNCF, une partie d’une usine à côté de Berlin qui travaille sur le train régional Talent 3 de Bombardier, ainsi que la participation du québécois dans le programme de TGV italien V300 Zephiro. « Je salue la décision de la Commission européenne (…). Je rends hommage aux équipes impliquées sur ce projet qui se sont mobilisées pour obtenir une décision positive dans un temps record et un contexte difficile », a réagi Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom. L’opération, qui coûtera quelque 6 milliards à Alstom, est désormais sur de bons rails, cinq mois après avoir été annoncée. Et, cela en dépit du retard pris pour cause d’épidémie de Covid-19. La fusion doit être bouclée au premier semestre 2021.

Regroupement PSA et Fiat remis en cause

Regroupement PSA et Fiat remis en cause

- Le projet de fusion de quelque 50 milliards d’euros de Fiat Chrysler et PSA va faire l’objet d’une enquête approfondie de la Commission européenne, les deux groupes ayant refusé d’offrir des concessions dans le but d’apaiser les inquiétudes du régulateur européen sur leur rapprochement, ont déclaré mercredi des sources proches du dossier, confirmant une information du Financial Times.

Les deux constructeurs automobiles ont été informés la semaine dernière que leur part de marché combinée élevée dans le segment des petits utilitaires était une source d’inquiétude pour Bruxelles, avaient indiqué en début de semaine d’autres sources à Reuters.

PSA et Fiat avaient jusqu’à mercredi soir pour répondre à ces inquiétudes mais ne l’ont pas fait, ont indiqué les sources. Cela conduira automatiquement à l’ouverture d’une enquête de quatre mois de la Commission européenne quand elle concluera son examen préliminaire de l’opération au plus tard le 17 juin.

La Commission européenne, Fiat Chrysler et PSA n’ont pas souhaité faire de commentaires.

“C’est une opération énorme et compliquée, nous savons comment les choses fonctionnent et donc nous savions qu’une enquête approfondie était une option. Ce qui ne retarderait pas le calendrier auquel nous sommes confrontés pour la fusion”, a déclaré une des sources.

PSA et Fiat Chrysler prévoient de finaliser leur rapprochement au cours du premier trimestre 2021.

Regroupement PSA et Fiat remis en cause

Regroupement PSA et Fiat remis en cause

- Le projet de fusion de quelque 50 milliards d’euros de Fiat Chrysler et PSA va faire l’objet d’une enquête approfondie de la Commission européenne, les deux groupes ayant refusé d’offrir des concessions dans le but d’apaiser les inquiétudes du régulateur européen sur leur rapprochement, ont déclaré mercredi des sources proches du dossier, confirmant une information du Financial Times.

Les deux constructeurs automobiles ont été informés la semaine dernière que leur part de marché combinée élevée dans le segment des petits utilitaires était une source d’inquiétude pour Bruxelles, avaient indiqué en début de semaine d’autres sources à Reuters.

PSA et Fiat avaient jusqu’à mercredi soir pour répondre à ces inquiétudes mais ne l’ont pas fait, ont indiqué les sources. Cela conduira automatiquement à l’ouverture d’une enquête de quatre mois de la Commission européenne quand elle concluera son examen préliminaire de l’opération au plus tard le 17 juin.

La Commission européenne, Fiat Chrysler et PSA n’ont pas souhaité faire de commentaires.

“C’est une opération énorme et compliquée, nous savons comment les choses fonctionnent et donc nous savions qu’une enquête approfondie était une option. Ce qui ne retarderait pas le calendrier auquel nous sommes confrontés pour la fusion”, a déclaré une des sources.

PSA et Fiat Chrysler prévoient de finaliser leur rapprochement au cours du premier trimestre 2021.

Regroupement Chantiers de l’Atlantique – Fincantieri

Regroupement Chantiers de l’Atlantique – Fincantieri: doute de la commission!

La commission européenne demande beaucoup plus de temps examiner les conditions de l’éventuel regroupement entre les chantiers de l’Atlantique et l’italien Fincantieri La Commission européenne a suspendu ses examens le 13 mars dernier le temps que les deux sociétés lui adressent les documents qu’elle leur a réclamés.

Margrethe Vestager a expliqué lundi que les fonctionnaires chargés de ces examens éprouvaient “des difficultés à jauger les répercussions éventuelles de ce projet et ce qu’il impliquerait pour le marché.”

“Je pense donc qu’il faudra du temps”, a-t-elle ajouté. Fincantieri, qui met en avant la nécessité de faire face à la concurrence des chantiers navals asiatiques, veut acquérir auprès de l’Etat français 50% des parts des Chantiers de l’Atlantique. La grande question qui est posée est de savoir si la société italienne sera respectueuse des engagements concernant en particulier l’emploi, la recherche, la gestion et la propriété intellectuelle. Certains se posent en effet la question de savoir si l’objectif final du constructeur italien n’est pas simplement de récupérer le savoir-faire et la clientèle importante des chantiers de l’Atlantique dont la gestion est très satisfaisante.

En vertu d’un accord conclu en septembre 2017, la France a parallèlement accepté de prêter 1% des parts au groupe italien pour lui permettre de prendre le contrôle opérationnel de la compagnie sous condition d’engagements concernant l’emploi, la gouvernance et la propriété intellectuelle.

Basés à Saint-Nazaire, les Chantiers de l’Atlantique, ex-STX France, sont les seuls chantiers navals français capables de produire des navires de fort tonnage, comme des porte-avions et d’autres bâtiments militaires, ce qui en fait un actif national stratégique.

Immigration : regroupement familial remis en cause

Immigration : regroupement familial remis en cause

Sans doute conscient de sa réformette concernant l’immigration professionnelle,  le gouvernement semble vouloir remettre en cause les conditions du regroupement familial. Une voie qui permet l’arrivée d’environ 100 000 personnes par an et qui donne lieu à certains détournements de la loi. Le gouvernement va revoir les conditions de l’immigration familiale pour lutter contre la fraude, a appris franceinfo mardi 5 novembre de sources gouvernementales, confirmant une information de RTL. Concernant le regroupement familial, le gouvernement souhaite resserrer certains critères, notamment celui des « liens personnels et familiaux ». Actuellement, il est encadré par une circulaire de 2004, qui sera entièrement remaniée, précisent ces sources gouvernementales.

Le gouvernement veut aussi lutter contre la fraude sur les titres de séjour de parents d’enfants français. Depuis 2006, la loi prévoit déjà un délit dit de « paternité de complaisance », c’est-à-dire le fait de reconnaître un enfant aux seules fins d’obtenir, ou de faire obtenir par une autre personne, un titre de séjour.

Au total, l’immigration familiale a concerné 90 000 personnes en 2018. Edouard Philippe doit annoncer mercredi 6 novembre une série de vingt mesures, à l’issue d’un Comité interministériel sur l’immigration.

Regroupement Fiat-Chrysler / PSA : des interrogations

Regroupement Fiat-Chrysler / PSA : des interrogations

Le regroupement est décidé, le siège sera au Pays Bas ( où la fiscalité est bienveillante pour ne pas dire davantage). Le chiffre d’affaires combiné du futur groupe est estimé à près de 170 milliards d’euros et son résultat opérationnel autour de onze milliards . .

Parmi les interrogations, la première est de savoir si on va continuer de vendre des automobiles et si la voiture ne risque pas d’être intégrée dans un système de mobilité mutualisée. La seconde interrogation concerne les technologies nouvelles avec les modes de traction mixte, le tout électrique voire l’hydrogène. Des incertitudes donc sur le concept même de la voiture aussi forcément sur des délocalisations possibles ( surtout avec un siège  au Pays-Bas, pour des question de fiscalité mais aussi pour échapper à l’influence des Etats italiens et Français notamment).  Enfin l’évolution des normes notamment pour des problématiques environnementales remet en cause d’une certaine manière les véhicules les plus rentables. Le regroupement obéirait davantage à des objectifs d’adaptation au marché qu’à ceux gigantisme d’après Flavien Neuvy, économiste et directeur de l’Observatoire Cetelem de l’automobile et  Loïc Tribot e, économiste spécialiste du secteur du transport, délégué général du CEPS (Centre d’étude et de prospective stratégique), interrogés par France info.

 

« On assiste à une course au gigantisme dans le secteur de l’automobile », explique Loïc Tribot, pour qui ces rapprochements en augurent d’autres. Il était nécessaire pour le groupe PSA, après un passage à vide fort, de reprendre la main. » Les nuages s’accumulent en effet au-dessus de l’industrie automobile : les ventes mondiales sont en recul,  les marchés chinois et américain sont en souffrance et les relais de croissance sont difficiles à trouver. Ensuite, la rentabilité des constructeurs a tendance à s’éroder.  »Les affaires sont plus difficiles, explique Flavien Neuvyn, et les normes environnementales évoluent beaucoup et sont très difficiles à respecter. »

 

Aussi nécessiteront-elles d’énormes investissements en recherche et développement, qui supposent de vendre davantage de véhicules.  »Quand un constructeur développe une nouvelle plateforme automobile, tout ce qui sert de base à la construction d’un nouveau véhicule représente au minimum un milliard d’euros, indique Flavien Neuvy. Vous l’amortissez plus facilement si vous vendez huit millions de voitures que si vous en vendez trois millions. C’est aussi simple que cela. » En effet, l’industrie automobile est une industrie lourde et la taille critique des entreprise est un élément-clé. « Les choses évoluent tellement vite que la taille critique devient un élément déterminant, insiste Flavien Neuvy. C’est pour cette raison qu’effectivement les constructeurs qui font moins de 5 millions de véhicules par an cherchent des alliances. Elles peuvent consister en des fusions, mais aussi en alliances ponctuelles, technologiques. »

 

Il s’agit par ailleurs, selon Loïc Tribot, d’envoyer un message fort à la Chine. « Le marché est gigantesque, note-t-il, mais pas du tout évident. Il y a une belle dynamique, mais on sent comme une sorte d’essoufflement. » Enfin, un tel rapprochement permettrait, selon lui, de hisser PSA au rang d’acteur mondial susceptible de concurrencer, entre autres, Renault-Nissan.

 

 

 

 

Regroupement Orange et Deutsche Telekom ?

Orange et Deutsche Telekom ont brièvement étudié l‘an dernier l‘opportunité d‘une fusion avant d‘y renoncer face à l‘écart de valorisation entre les deux opérateurs historiques européens, a-t-on appris lundi de deux sources au fait du dossier. Le retour des spéculations sur une consolidation européenne a fait grimper les titres des deux opérateurs en Bourse avec le reste du secteur dans leur sillage. L‘action d‘Orange a clôturé en hausse de 2,18% à 14,765 euros, signant la 3e plus forte hausse du CAC 40. Deutsche Telekom a gagné de son côté 2,11% à 14,735 euros, soit également la 3e plus forte hausse de l‘indice des valeurs vedettes allemande. L‘indice sectoriel a terminé quant à lui en hausse de 1,43%. Confirmant une information rapporté par le journal Le Monde, une source proche du dossier a confirmé que des discussions avaient eu lieu entre juin et septembre 2017 entre les équipes des deux opérateurs historiques. Elles n‘ont cependant pas abouti en raison de l’écart de valorisation entre les deux groupes : quelque 39 milliards d‘euros pour Orange contre 70 milliards environ pour Deutsche Telekom. Les discussions sont restées à un stade exploratoire, sans qu‘aucune banque ne soit mandatée, a précisé la source, selon laquelle le dossier est désormais refermé. “Orange et Deutsche Telekom n‘ont cessé de se parler par intermittence depuis des années. Après l’élection d‘Emmanuel Macron, une fenêtre s‘est ouverte et les deux groupes ont repris leurs discussions”, explique de son côté une source bancaire. Selon cette source, les discussions étaient motivées pour partie par des considérations politiques, Paris et Berlin étant désireux de resserrer les liens économiques et industriels entre les deux pays dans différents secteurs. Dans un secteur européen des télécoms très fragmenté en comparaison avec les Etats-Unis, une opération transfrontalière permettrait de donner naissance à un géant européen, à même de pouvoir négocier avec les nouveaux géants du numérique comme Google ou Netflix. Certains analystes se montrent cependant sceptiques quant au potentiel de synergies. “Comme Orange et DT ont déjà une JV qui marche dans les achats et qu‘il existe des doublons en Pologne, en Slovaquie et en Roumanie, toute synergie supplémentaire serait contrebalancée par les concessions aux autorités de concurrence dans ces endroits”, estiment les analystes de Bernstein dans une note. “Nous ne pouvons pas exclure un nouveau round de discussions au cours de l‘année”, estime cependant la source bancaire.

Télécom : nouvelle tentative de regroupement ?

Intox  ou réalité, c’est en tout cas ce que dit le patron d’Orange qui   »a évoqué la reprise de contacts entre les opérateurs sans qu’Orange soit moteur dans ces échanges » lors d’une rencontre avec des investisseurs à Londres le 13 septembre, a rapporté un porte-parole de l’ancien monopole public. Les concurrents d’Orange démentent cependant les perspectives de rapprochement. Un rapprochement qui paraît pourtant inévitable, il y a en effet un opérateur de trop sur le marché. Du coup la concurrence s’accroît dans des conditions excessives, la rentabilité se dégrade et on voit surtout mal comment autant d’opérateurs pourront financer les énormes investissements pour développer le très haut débit. Pour l’instant le consommateur profite de cette concurrence exacerbée par la présence de quatre opérateurs. Un de trop de toute évidence. Cependant « Le groupe Bouygues dément catégoriquement avoir repris des discussions avec des opérateurs télécoms en vue d’une consolidation du marché français », a réagi ce dernier dans un communiqué, un démenti aussi formulé par un porte-parole d’Altice. Un porte-parole d’Iliad a de son côté refusé de commenter cette information. Depuis deux ans, les opérateurs télécoms ont déjà tenté à de multiples reprises de trouver un accord pour ramener à trois le nombre d’acteurs sur un marché éprouvé par la bataille des prix consécutive à l’arrivée de Free dans le mobile en 2012. Dernière tentative en date, Bouygues et Orange avaient officialisé début janvier la reprise de discussions après avoir échoué une première fois à s’entendre en 2014. L’opération, évaluée à 10 milliards d’euros, était conditionnée à la revente d’actifs de Bouygues Telecom à Free et SFR pour obtenir le feu vert de l’Autorité de la concurrence. Les discussions ont été rompues début avril, les différents protagonistes se rejetant alors la responsabilité de cet échec. Bouygues, qui a depuis décidé de faire cavalier seul, avait précédemment refusé un chèque de 10 milliards d’euros de l’homme fort des télécoms Patrick Drahi, le fondateur d’Altice. En dépit de ces échecs répétés, certains investisseurs espèrent toujours une consolidation alors que la bataille des promotions continue de faire rage entre les opérateurs au moment même où ils doivent consentir de lourds investissements pour déployer leurs réseaux de très haut débit.

(Avec Reuters)

Regroupement Orange SFR : « c’est Bouygues qui est demandeur » (Stéphane Richard)

Regroupement Orange SFR : « c’est Bouygues qui est demandeur » (Stéphane Richard)

Le patron d’Orange a tenu à préciser que la perspective d’un regroupement entre Orange et SFR découlait d’une  initiative de Bouygues et non d’Orange. On peut sans doute accorder un certain crédit à cette déclaration même si dans le passé Orange a souhaité cette restructuration. Commercialement la position de SFR est en effet relativement solide cependant à terme sa viabilité et notamment sa rentabilité peuvent susciter de légitimes inquiétudes. Du coup un accord avec Orange permettrait à Bouygues d’accéder aux équipements et à l’énorme portefeuille de clientèle d’Orange pour diffuser ses produits y compris ceux des chaînes télévisées et LCI. Cela éviterait aussi SFR de réaliser d’énormes investissements dont le retour financier est loin d’être assuré en raison aussi du développement du câble.  L’accord passé entre Bouygues et Orange risque de  modifier de façon assez fondamentale tant  le paysage des télécoms que celui de l’audiovisuel. Première conséquence,  le rachat de Bouygues Telecom par Orange va permettre à Bouygues de sortir d’une situation financièrement très délicate pour l’opérateur télécom. Cela risque aussi de freiner la concurrence acharnée que se livrent  les quatre opérateurs français et la régulation va s’en trouver largement modifiée.  Seconde conséquence, TF1  va pouvoir sortir la tête de l’eau en termes d’audience en accédant à un réseau beaucoup plus large d’auditeurs (nombre d’émissions télévisées sont regardés sur des iPhones et autres tablettes). Cette opération se produit aussi au moment où LCI propriétaire de propriété de TF1 va être diffusé sur la TNT ouvrant ainsi sur une cible beaucoup plus large. Il s’agit d’une première coopération qui pourrait ouvrir sur une intégration beaucoup plus importante.  Les deux opérateurs ont signé pendant les fêtes un accord de confidentialité qui lance officiellement leurs négociations. Pendant les fêtes, les discussions entre Orange et Bouygues Télécom se sont accélérées. Selon plusieurs sources, les deux opérateurs mobiles ont signé la veille de Noël un accord de confidentialité pour entamer leurs négociations. Le rachat de Bouygues Télécom par Orange se ferait pour 10 milliards d’euros dont environ 2 milliards d’euros en cash et 8 milliards payés en actions Orange. Bouygues deviendrait ainsi le deuxième actionnaire de l’opérateur historique à hauteur de 15%, derrière l’Etat. Martin Bouygues souhaite deux sièges d’administrateurs chez Orange dont un qu’il occuperait. Ultérieurement pourrait en fait se constituer un énorme groupe télécom et télévisuel. Pour obtenir l’accord de l’autorité de la concurrence, SFR sans doute comme Orange devront se défaire de quelques activités vraisemblablement au profit de Free. D’après le Canard enchaîné cette opération serait largement soutenue par le gouvernement qui voit là  une opportunité de peser sur la politique éditoriale de TF1 puisque l’État est le premier actionnaire d’Orange. Une manière aussi de contrebalancer l’influence de BFM considéré comme peu favorable au pouvoir actuel. De ce point de vue l’autorisation donnée à LCI d’être diffusé sur la TNT n’est sans doute pas à hasard mais s’inscrit dans cette vaste redistribution des cartes dans le paysage télévisuel et des télécoms.

Industries : regroupement dans le ferroviaire

Industries : regroupement dans le ferroviaire

 

Compte tenu de la crise mondiale, les investissements ferroviaires ne sont plus prioritaires ( en France notamment)d’où le regroupement en cours des industriels  Bombardier étudie différentes options pour sa branche ferroviaire, dont une cession pour un montant pouvant potentiellement atteindre 5 milliards de dollars américains (4,7 milliards d’euros), afin de répondre aux défis de son activité dans l’aérien, ont indiqué vendredi à Reuters six sources proches du dossier.  Le groupe canadien d’aéronautique et de matériel ferroviaire collabore avec des banques sur des options stratégiques pour sa division transport ferroviaire, qui fournit des rames de trains ainsi que des équipements de signalisation et de contrôle, ont précisé les sources. Les différentes options envisagées comprennent une éventuelle vente, partielle ou totale, de cette activité, ainsi qu’une mise en Bourse, ont dit trois sources qui ont requis l’anonymat. Une fusion avec un autre acteur du secteur comme l’allemand Siemens ou le français Alstom pourrait être envisagée, a ajouté une des sources. Selon cette source, l’alliance l’année dernière entre les deux plus grands fabricants chinois de trains, CNR et CSR, a poussé le secteur vers un mouvement de consolidation.  Les discussions sont à un stade précoce et Bombardier pourrait choisir de patienter jusqu’à ce que des acquéreurs potentiels comme Alstom et Hitachi aient bouclé leurs transactions récentes, ont ajouté les sources, avertissant que l’accord restait incertain.  Bombardier a rencontré d’énormes difficultés dans le développement de son programme d’avions CSeries avec notamment des dépassements de coûts et de nombreux retards, ce qui a fait plongé son cours en Bourse de quelque 38% depuis le début de l’année. Le groupe canadien a surpris les investisseurs en février en annonçant une suspension du versement de dividendes, le remplacement de son directeur général et une augmentation de capital de 600 millions de dollars, ainsi qu’une levée de 1,5 milliard de dollars de dette à long terme..  Bombardier n’a pas souhaité faire de commentaire spécifique sur d’éventuels projets de cession. Isabelle Rondeau, porte-parole du groupe, a dit que Bombardier était intéressé pour « participer à une consolidation », ajoutant que de nombreuses options étaient sur la table mais qu’il n’y avait pas d’urgence.

Assurance maladie: regroupement des organismes

Assurance maladie: regroupement des organismes

Près de 90 caisses d’assurance maladie près de 700 pour les complémentaires qui justifieraient un rapprochement d’après un rapport officiel de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l’Inspection générale des finances (IGF) ; priori le regroupement serait susceptible de réaliser des économies de gestion (à condition toutefois qu’on ne mette pas à la place une monstre bureaucratique encore plus coûteux ! NDLR).   Le document suggère notamment de réduire le nombre d’organismes qui gèrent les différents régimes en confiant par exemple la gestion des fonctionnaires à la Cnam. Le rapport évoque des possibilités d’économies sur les coûts de gestion de l’assurance maladie qui « se chiffrent à plus de 1,7 milliard d’euros annuels d’ici à 2020″. Les auteurs de ce rapport soulignent que la gestion de l’assurance maladie et complémentaire a coûté 12,5 mds d’euros en 2011 aux collectivités. Ils relèvent qu’à l’heure actuelle, 86 opérateurs gèrent 14 régimes obligatoires d’assurance maladie et notent que pour les complémentaires, « l’éclatement du secteur » est « plus important encore » avec « plusieurs centaines d’organismes » (683 à fin 2011). Interrogé sur cette idée d’un transfert de la gestion de l’assurance maladie obligatoire des fonctionnaires à la Cnam, l’entourage de la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a indiqué qu’il n’y avait « pas de décision en ce sens » en préparation.

 

Près de 90 caisses d’assurance maladie près de 700 pour les complémentaires qui justifieraient un rapprochement d’après un rapport officiel de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l’Inspection générale des finances (IGF) ; priori le regroupement serait susceptible de réaliser des économies de gestion (à condition toutefois qu’on ne mette pas à la place une monstre bureaucratique encore plus coûteux ! NDLR).  
Le document suggère notamment de réduire le nombre d’organismes qui gèrent les différents régimes en confiant par exemple la gestion des fonctionnaires à la Cnam. Le rapport évoque des possibilités d’économies sur les coûts de gestion de l’assurance maladie qui « se chiffrent à plus de 1,7 milliard d’euros annuels d’ici à 2020″. Les auteurs de ce rapport soulignent que la gestion de l’assurance maladie et complémentaire a coûté 12,5 mds d’euros en 2011 aux collectivités. Ils relèvent qu’à l’heure actuelle, 86 opérateurs gèrent 14 régimes obligatoires d’assurance maladie et notent que pour les complémentaires, « l’éclatement du secteur » est « plus important encore » avec « plusieurs centaines d’organismes » (683 à fin 2011). Interrogé sur cette idée d’un transfert de la gestion de l’assurance maladie obligatoire des fonctionnaires à la Cnam, l’entourage de la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a indiqué qu’il n’y avait « pas de décision en ce sens » en préparation.

 

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